Quel massacre ! Tout y passe et rien ne trouve grâce à ses yeux et pour son esprit ! Son fiel peut être étincelant mais surtout très aigre.
L’entretien qu’Anémone a donné au Parisien fait naître comme une sensation gênante chez le lecteur. Il ne devrait pas avoir à lire ça, c’est trop personnel, trop secret, ce sont des frustrations et des lucidités trop éprouvantes aussi bien pour celle qui les profère et les ressent que pour ceux qui en deviennent les voyeurs.
Il serait cependant trop facile d’écarter la vigueur de ses dégoûts et l’acrimonie de ses critiques en les mettant exclusivement sur le compte d’une carrière terminée et peut-être déçue, d’une personnalité qui a toujours tranché par son verbe atypique et sans concession dans un monde qui préfère plutôt les consensus mous et gratifiants.
J’avoue que n’étant pas précisément un tiède, je m’attache avec bonheur à certaines de ses détestations – par exemple des autographes, ce « fétichisme à la con »… Mélenchon, c’est un vieux politicard en tout cas. La politique, c’est un concours de crétins et de menteurs… »
Et à son pessimisme qui n’est pas feint, quasiment apocalyptique : « Oui, il est trop tard et ça fait longtemps. Cela va aller de pire en pire. Il n’y a plus d’eau, les sols crèvent, on va sûrement avoir des épidémies, des famines, une guerre nucléaire », et si ancré qu’elle refuse les souhaits : « Rien, c’est bon, merci ».
La nuance n’est pas son fort, on le comprend.
Pourtant, sortant avec une allégresse acide de tout ce qui nous a mobilisés ces dernières semaines et jetant une pierre brutale dans nos adorations et nos deuils récents, je ne suis pas sûr, si je prends mon exemple, qu’elle ne soit pas, au fond de chacun de nous, la part infime, iconoclaste, audacieuse, transgressive, provocatrice et sans illusion que notre passion et notre ferveur collectives ont semblé un temps étouffer. Peut-être a-t-on tous en nous quelque chose d’Anémone…
Quand son sarcasme s’aventure jusqu’à prévoir, après Jean d’Ormesson et Johnny Hallyday, « des funérailles nationales », le moment venu, pour Marc Lévy, on rit, on juge qu’elle exagère mais cette dérision ne nous est pas absolument étrangère…
Lorsque Johnny est dans son violent collimateur et qu’elle s’interroge sur lui : « Il a fait quoi ? A part se déguiser et mentir ? Voter à droite et fuir le fisc ? Il n’a fait que se marier, divorcer, se marier. c’était un pantin médiatique », je pressens dans mon entourage et peut-être chez certains de mes commentateurs une voluptueuse approbation de cette charge que peut-être ils n’ont pas osé exprimer.
Après la lecture de cette page on est comme groggy, étouffé par un excès de sincérité.
Heureusement on revient sur terre grâce à un détail.
Anémone vit la moitié de l’année au Portugal. Pour des raisons fiscales ?, l’interroge le journaliste qui a du cran. Elle réagit : « Ca ne vous regarde pas ! Non, parce que j’aime le Portugal ».
Peut-être un zeste de normalité, une touche d’hypocrisie ?
Même chez Anémone, cette fleur amère.
Il n’est pas sûr que l’humanité disparaisse à cause de l’extinction massive, ce pourrait être à cause d’une météorite puisqu’on ne s’y est pas préparé suffisamment, ou alors une intelligence artificielle destructrice.
On a le choix, si j’ose dire, ou plutôt, pas le choix, ça ou autre chose, la plupart des gens n’ont décidé de rien.
Cependant ! Ne pas oublier que plusieurs fins du monde ont été prévues, l’Apocalypse, le ixième soleil détruit des Aztèques, le Ragnarök, et qu’on n’a toujours, et heureusement, rien vu venir !
Les religions abrahamiques ont ce trait commun et déplorable : désirer la fin du monde. Enfin, ces croyants verraient leur dieu, qui enfin, leur donnerait la victoire sur tout ce qui n’est pas eux ; extase… Cela pourrait bien provoquer la fin du monde, une grande guerre entre pays et religions, les extrémistes y poussent, résistons à cela comme aux dangers listés plus haut.
Plus certains sont irresponsables, plus les autres ont à compenser : accablant. En fait, tellement que ce serait une raison suffisante de suicide.
Une réaction peut, évidemment, être de cracher son venin… Eh bien, il y a du sel, du sucre, et du vinaigre pour assaisonner, Anémone est du vinaigre, à l’époque médiévale, elle aurait été du verjus.
Bonjour,
Anémone je l’aimais bien. Elle était même une de mes actrices préférées dans les années 80 quand elle faisait partie de l’équipe du Spendid. Humour décalé, un peu caustique mais pas vraiment méchant dont le film « Le père Noël est une ordure » est la parfaite illustration. Bref un humour bien dans l’air du temps des années « Tonton ».
J’avoue que je suis surpris de ses propos particulièrement violents, notamment à l’égard de Johnny, que rien ne justifie si ce n’est de la jalousie.
On sent une grande frustration chez cette femme qui pourtant n’a pas été vraiment malmenée par la vie, vu qu’elle est issue d’une famille de la haute bourgeoisie parisienne. Elle fait partie de ces bobos écolo-gauchos qui culpabilisent d’avoir eu une enfance dorée et se sentent obligés de voter à gauche, histoire de se donner bonne conscience.
Anémone est le nom d’une bien jolie fleur. Mais, pour la circonstance, elle ferait plutôt penser à la chanson de Georges Brassens « Une jolie fleur dans une peau de vache ». Dommage qu’elle abandonne sa carrière d’actrice. Elle aurait pu donner toute l’étendue de son talent dans un rôle à sa mesure, celui de Tatie Danielle…
Dans chaque cerveau humain, il y a une petite boîte qui renferme des aigreurs, des rancunes, des peines, des joies et elle vient malheureusement de s’ouvrir pour sortir tout ce qu’Anémone emmagasinait dans son cœur.
C’est assez laid et surtout petit venant d’elle mais cela peut se comprendre dans ce monde de bobos ou règnent l’hypocrisie, le « m’as-tu vu », l’argent et j’en passe.
Je n’avais jamais considéré que cette dame possédait un grand talent d’artiste. Quelques prestations cinématographiques m’ont convaincu du contraire.
Ce qui est choquant dans cette déclaration, dont elle aurait pu se passer, c’est de dire à la fois j’ai assez argent pour ma retraite au Portugal et en même temps de cracher dans la soupe du show-business dont elle fait partie et qui lui a permis cette liberté.
A ce point de lassitude pour ne pas employer le terme désespérance, il est mieux de partir en silence et de se garder de donner des leçons de morale.
Je ne lui souhaite qu’une retraite heureuse, riche d’enseignements et dans ce fabuleux pays qu’est le Portugal elle pourra, si elle le souhaite vraiment, rencontrer des personnes toutes plus intéressantes les unes que les autres et simplement vivre en profitant de la beauté des paysages et de la douce mélancolie qui y règne.
L’hospitalité au Portugal n’est pas un vain mot.
La solidarité est aussi l’une des qualités premières des autochtones. Alors Madame quittez la scène sans regret ni remord et de grâce ne tapez pas sur celles et ceux qui ont fait partie de votre univers et qui nous ont récemment quittés.
Il ne faut jamais être amer et juste savoir aimer les autres, tous les autres, sans jamais se lamenter sur son sort.
Nous traversons tous des phases de dépression mais la seule manière d’en guérir est de rechercher son moi profond par la méditation pour bien déterminer ses priorités.
Bon courage.
La vieillesse est une ordure.
Anémone y tient son rôle avec magnificence.
Après la quasi hystérie collective que nous avons connue avec la mort de Johnny et celle de Jean d’Ormesson, retour du balancier, cher P. Bilger. Avec de l’excès sans doute.
Dans le même sens qu’Anémone, la réaction de Michel Onfray sur YouTube.
Il y développe sur Jean d’Ormesson un point intéressant : la plupart des gens qui ont acheté ses livres ne les auraient pas lus et il n’aurait jamais été traduit (signe qu’il n’avait pas trouvé ses lecteurs !).
Du vent et de l’écume des jours ce maelström de communication pendant huit jours. L’air du temps : on glorifie puis on assassine !
Cordialement.
Très joyeux Noël Madame et Monsieur Bilger.
« Que la naissance du Sauveur vous apporte l’Espérance. »
J’achète « Le Parisien » tous les jours. Ce n’est pas très chic, ce n’est pas très long à lire et ce n’est pas cher.
L’entretien dont vous parlez avec une actrice, que je n’ai jamais appréciée, m’avait échappé. Ce dimanche, je retrouve le journal de vendredi et je lis.
Elle passe six mois par an au Portugal. Cela n’étonnera ni Antoine Marquet, ni Savonarole, qui a jeté son dévolu sur le pays voisin.
Ce qu’elle dit du chanteur qui vient de faire pleurer les foules ne me scandalise pas vraiment.
Mitterrand, « camembert pourri », Méluche, « vieux stalinien ». Pourquoi non ?
« C’est quoi, cette histoire d’autographes? ». Eh oui. J’y ajouterai les selfies, la désolation de la désolation, la honte et le fléau du temps. Honte à ceux qui s’y abaissent, fussent-ils dans les palais nationaux. Je ne donnerai pas de nom. Soyons flou.
C’est pas beau, une vieille gauchiste aigrie… effectivement, il faudrait avoir le courage de ne pas publier d’aussi pénibles propos. Mais même leur auteur ne l’aurait pas admis : elle était en mission de promotion de son spectacle. Mission sur laquelle elle crache, pendant l’interview même. Qui se termine sur cette question d’Anémone au journaliste : « Bon, ça y est ? C’est fini ? ».
Elle a soutenu Mélenchon en 2012, et elle « se demande si ce n’est pas un vieux stalinien »… Nooon ?… tu crois ?… Quant à Mitterrand, il n’était pas assez de gauche… Quelle confusion mentale, quelle bêtise !
Puis le coup de pied de l’âne à Johnny, sans aucun motif que ses mariages successifs, et sa bien légitime envie d’échapper au fisc… ce que la mère Anémone fait elle aussi, mais sur une bien moindre échelle. Forcément. Elle n’a pas la même fortune…
Et cette sottise profonde, ce culte de l’ignorance, ce déboutonnage dans le n’importe quoi : « Il n’y a plus d’eau, on va sûrement avoir des famines… ».
Tous les vices de gauche s’étalent dans cet entretien : l’envie, la jalousie de ceux qui ont réussi, le « faites ce que je dis, pas ce que je fais », l’ingratitude, l’ignorance, la bêtise, le narcissisme, l’impolitesse (mais moi j’ai le droit, puisque je dis du mal de Pompidou…).
Jeunes gens, ne soyez pas de gauche : voyez ce qui vous pend au nez quand vous serez vieux…
Toute vérité n’est pas bonne à dire… et encore moins à montrer !
Nous présenter une photo d’Anémone fanée à ce point relève du sabotage de réveillon et mériterait une class action !
Puis-je rappeler que Noël est non seulement un symbole d’espoir pour les chrétiens, mais aussi pour tous les autres, c’est le moment où les jours allongent et la lumière prend le dessus sur l’obscurité.
Une photo d’Anémone dans ses langes me paraissait plus en situation !
Une conclusion définitive : on ne devrait pas vieillir… et surtout pas dans sa tête.
Ça ira mieux demain, nous répètent nos élites !
Enfin et bien que le Père Noël ne soit pas ce qu’il devrait être d’après Anémone, je souhaite à tous les participants du blog un Noël joyeux et serein comme il se doit et comme le chante cette aria extraite de l’Oratorio de Noël de Bach :
https://www.youtube.com/watch?v=IdM-p8TvL_I
L’irréparable outrage.
Anémone, contrairement à beaucoup d’actrices, n’a pas eu recours à la chirurgie esthétique, elle ne se teint pas les cheveux, elle ne se maquille pas. Elle laisse la vieillesse faire son oeuvre. Si effectivement son entretien provoque un certain malaise, il provient de cette métamorphose que le temps opère sur nous et qu’Anémone révèle sans fard. Révélation brutale car elle avait pratiquement disparu de la vie publique et l’on n’a pas pu suivre la transformation progressive de la jeune et belle comédienne pleine de fantaisie, de dynamisme, de drôlerie, en une vieille femme pessimiste, sinistre, lasse, revenue de tout.
Elle rappelle à tous ceux qui voulaient changer le monde que c’est le monde qui les a changés.
Elle ne cherche pas des ans à réparer l’irréparable outrage.
« Peut-être un zeste de normalité, une touche d’hypocrisie ?
Même chez Anémone, cette fleur amère. »
Pas seulement. Sur sa fiche Wiki, il est indiqué qu' »en1992, elle créa la polémique en déclarant : « En Alsace on est chez les Boches » ».
Cette ignorance de ce que « l’incorporation de force des Alsaciens et des Lorrains » ait été déclaré « crime de guerre » par le Tribunal militaire international de Nuremberg instauré par les accords de Londres, une cour organisée conjointement par les gouvernements des forces alliées victorieuses du 20 novembre 1945 au 1er octobre 1946, est fort regrettable.
Or donc, en Alsace non seulement on n’est pas chez les ‘Boches’ de « tête de bois, personne stupide » dans le patois messin ou encore de ‘Altdeutsch’ (du ‘vieil allemand’ entendu par l’oreille française comme ‘Alldoche’ devenu Al_boche), ni chez les Casques à boulons, casques à pointe, Chleuhs, Doryphores, Fridolins, Frisés, Fritz, Teutons, ou encore Vert-de-gris, mais chez les victimes d’un crime de guerre commis par le national-socialisme sur des gens de culture germanique, cette culture excédant très largement la zone linguistique de l’allemand stricto sensu puisqu’on y inclut jusqu’au vieux norrois parlé par les champions de la lutte anti-corruption !
Anémone, de son vrai nom Anne Bourguignon, issue de la grande bourgeoisie parisienne, fille de médecin psychiatre et ayant passé son enfance dans le Bordelais, fait hélas preuve, comme la majorité des Français dits « de l’Intérieur », d’un préjugé manifestant une ignorance crasse et de leur propre pays d’origine et du pays qui les accueille depuis, et de l’Histoire.
Ceci, qui n’est pas un détail mais un défaut que partagent nombre de nos concitoyens qui ont l’habitude de porter des jugements sur ce qu’ils croient connaître mais en vérité ignorent mis à part, je l’aime bien.
Thérèse, le téléphone sonne, je crois que c’est pour vous.
Ha, Ha, Ha !
Pour ceux qui étaient à l’étranger pendant les trente dernières années, il s’agit d’une réplique célèbre de la pièce puis du film « Le Père Noël est une ordure. »
Il n’est qu’à comparer les deux photos accompagnant ce billet pour comprendre en partie ce qui peut justifier de la part de cette personne une telle attitude !
Que ces propos pleins d’aigreur et ces photos assurément non retouchées ne gâchent surtout pas le réveillon et la fête de Noël des commentateurs de ce blog !
Alors bonnes fêtes à tous.
NOËL
Imaginons que par une nuit claire d’hiver, nous marchions sur un chemin de campagne. Au loin, un bâtiment ; c’est une vieille étable. Nous nous approchons. Nous entendons des souffles d’animaux et des chuchotements. Il n’y a pas de porte. Guidé par une insurmontable curiosité, nous entrons. Il fait très sombre. Au fond, nous voyons des lueurs. Une lumière éclaire une femme penchée sur un nouveau-né ; en arrière-plan, dans la pénombre, devant les animaux, nous devinons, plus que nous voyons, des personnes agenouillées et qui le regardent.
En nous approchant encore, nous distinguons une étrange lueur blanche. Elle semble émaner de l’enfant, et cette lueur semble éclairer un halo doré autour de la mère. Saisis d’une étrange émotion empreinte de respect et d’étonnement, nous nous agenouillons aussi.
Notre regard cherche celui du nouveau-né qui paraît endormi. Et puis, ses yeux s’ouvrent, et il nous regarde en souriant, nous, comme s’il nous avait attendus, comme s’il nous connaissait. Un sentiment indéfinissable nous envahit.
Nous nous apercevons que les autres nous regardent en souriant. Nous devinons qu’ils ont eux aussi eu ce même sentiment, et qu’une sorte de fraternité nous lie désormais.
Nous sommes maintenant en train de contempler cette scène. Nous nous y voyons comme si notre corps y était étranger, mais notre être semble toujours envahi par ce sentiment étrange que nous n’osons pas nommer de l’amour, et pourtant …
Nous savons que ce nous nous avons vécu dans cet instant de contemplation est une réalité, la réalité sur laquelle sera fondée notre vie.
Cette nuit de Noël, Jésus nous a de nouveau offert notre résurrection.
Joyeux Noël à tous.
Pour des raisons fiscales ?, l’interroge le journaliste qui a du cran.
Nous apprécierions fort que ces journalistes qui ont du cran pour interroger une ex-saltimbanque en fassent également preuve quand ils se trouvent face à certains hommes politiques fraîchement élus…
C’est sûr Thérèse elle n’est pas moche, elle n’a pas un physique facile… ceci explique peut-être cela.
Les soixante-huitards, des gens qui ne croient en rien à part en eux-mêmes, bien normal qu’ils finissent aigris, quand ils s’aperçoivent qu’ils vieillissent et qu’ils vont mourir comme les autres.
@ Xavier NEBOUT
Merci pour votre si joli texte plein de poésie et d’amour… Joyeux Noël à vous !
@ Franck Boizard | 24 décembre 2017 à 11:43
J’y vois tout autre chose… Il ne semble pas qu’elle se soit battue contre l’extinction massive qu’elle déplore, ou contre les marques corporelles du temps, alors même qu’elle pouvait y être sensibilisée comme actrice.
Je pense de plus en plus que le mal vient d’un laisser-aller comme il en est un.
Merci Xavier Nebout.
Rien d’original chez cette personne : la vieillesse produit parfois l’aigreur, la mauvaise humeur, le pessimisme infini. Alors Madame, bonne retraite au Portugal : soleil et fiscalité allégée. Donc un peu de réconfort.
Vite, retournons à Jean d’Ormesson. Sa vieillesse ne fut pas un naufrage, bien au contraire ; il nous a enchantés jusqu’à la fin. A l’inverse, Anémone distribue généreusement son mal de vivre.
@ Robert Marchenoir | 24 décembre 2017 à 09:22
« Tous les vices de gauche s’étalent dans cet entretien : l’envie, la jalousie de ceux qui ont réussi, le « faites ce que je dis, pas ce que je fais », l’ingratitude, l’ignorance, la bêtise, le narcissisme, l’impolitesse (mais moi j’ai le droit, puisque je dis du mal de Pompidou…). Jeunes gens, ne soyez pas de gauche : voyez ce qui vous pend au nez quand vous serez vieux… »
C’est vrai que vous êtes parfois drôle…
Je connais un « de droite » qui raconte les mêmes âneries.
Ah j’oubliais : il avait « des vices de gauche » !
@ Patrice Charoulet | 24 décembre 2017 à 09:01
« « C’est quoi, cette histoire d’autographes ? ». Eh oui. J’y ajouterai les selfies, la désolation de la désolation, la honte et le fléau du temps. Honte à ceux qui s’y abaissent, fussent-ils dans les palais nationaux. Je ne donnerai pas de nom. Soyons flou. »
François Fillon n’aurait jamais cédé à cette mode ridicule, ben voyons… N’est-ce pas ?
@ Catherine JACOB et +, pour compléter les propos.
Je n’ai pas d’«Anemosité» envers cette personne de la gauche bien-pensante. Elle s’exprime comme souvent en dehors des réalités. Sur l’Alsace, son inculture est crasse mais pour beaucoup d’autres aussi sans doute qui considèrent les Alsaciens comme des Boches.
Le 14 février 842, se rencontrent à Strasbourg deux petits-fils de Charlemagne, Louis le Germanique et Charles le Chauve, pour faire alliance contre leur frère aîné Lothaire, qui prétend exercer le pouvoir sur l’Empire. Cet accord est validé par des serments prononcés par les deux alliés et par leurs armées, chacun dans la langue de son homologue. Charles le Chauve s’exprime en «tudesque», Louis le Germanique, en «roman» pour que les soldats respectifs les comprennent. Les Serments de Strasbourg constituent les premiers textes officiels rédigés en allemand et en français sachant que le latin, la langue écrite, était utilisée jusqu’au XIIIe siècle. Il s’agit donc d’un traité bilingue en allemand et en français, une première dans l’histoire.
Avec le traité de Westphalie d’octobre 1648, l’Alsace est donnée à la France jusque-là sous la domination des Habsbourg, elle restera française jusqu’à la guerre de 1870. Dans ce contexte et sans aucun scrupule l’Alsace et la Moselle ont été sacrifiées par la France dans l’urgence de la situation. Sur les 675 députés français, 545 ont voté OUI à l’annexion de l’Alsace et de la Moselle au Reich, 107 dont 27 Alsaciens/Mosellans ont voté contre et comme d’habitude il y a eu 23 très courageux qui se sont abstenus ! Dans ce premier conflit mondial environ 380 000 Alsaciens et Mosellans seront incorporés dans l’armée prussienne et seront maltraités, envoyés sur le front de l’Est car aucune confiance dans ces anciens Français. Environ 50 000 vont mourir, 150 000 seront blessés.
Ensuite, la nazification de l’Alsace et de la Moselle lors de la Seconde Guerre mondiale, avec la germanisation des esprits, ses incorporés de forces, ses camps de rééducation et d’extermination.
Voilà, Madame Anémone, les Alsaciens dans la République française.
@ Franck Boizard
« …quand ils s’aperçoivent qu’ils vieillissent… »
Nous vieillissons tous, mais si certains se bonifient comme les grand crus de vin, d’autres au contraire s’aigrissent et se liquéfient comme une piquette…
Le temps est un révélateur implacable qui ne ment pas, comme l’argent d’ailleurs.
Lu sur Internet, revu et censuré :
« L’anémone offre également l’opportunité de composer de magnifiques bouquets… ses teintes foncées permettent également de l’intégrer dans des compositions florales de deuil.
Dans tous les cas, il est inutile d’en attendre un quelconque parfum, car cette fleur n’en possède aucun.
On utilisait autrefois l’anémone en frictions contre les rhumatismes et l’anémone du Japon pour traiter certaines affections de la peau.
Attention : par ingestion (même verbale), les anémones, de saveur âcre, sont toxiques pour l’homme et peuvent empoisonner certains herbivores. »
Pour les fêtes il est donc recommandé, en particulier aux herbivores, pardon végétariens, de choisir plutôt des poinsettias, même rouge comme Mélenchon, que des anémones.
Joyeux Noël à tous !
Arrivé à un certain âge, qui peut dire qu’il n’a pas croisé une Anémone dans sa vie ?
Le genre de fille aux déclarations dépourvues de filtre, abonnée au cannabis, ne crachant pas sur la gnôle, habillée comme l’as de pique, sentant le patchouli…
Le genre de fille qu’on invite dans les soirées pour mettre de l’ambiance mais pas le genre pour être marida avec…
Le genre de fille qui inéluctablement finit aigrie la soixantaine venue (et même avant) après avoir contemplé son passé…
Vous êtes bien sévère. Elle brûle maladroitement ce qu’elle a adoré. Elle va adorer ce qu’elle a brûlé. Le chemin est long quand on vient de loin.
https://www.youtube.com/watch?v=dJBr6vmIdy4
Joyeux Noël à tous.
@ Claude Luçon | 24 décembre 2017 à 14:14
Je sais que manger des fleurs est de plus en plus à la mode, mais je m’en tiens aux vins floraux – ou à tout autre goût.
C’est vrai que comme vous le disiez ailleurs, si on veut s’intéresser aux jeux d’équipe, un des avantages, comme vous le disiez, est la troisième mi-temps du rugby ! Savoir regarder normalement un match puis faire la fête.
Bon Noël à vous et à tous ceux qui comprennent ça !
Au fond, est-ce qu’on n’est pas un peu aigri avec l’aigrie ? En tout cas, une très bonne comédienne notamment dans « Le père Noël est une ordure ».
Le problème du cadeau désastreux par exemple :
https://www.youtube.com/watch?v=gjr36KZyzf4
@ Marc GHINSBERG 24:12 09/55
Du temps, tout le monde subit certes l’irréparable outrage.
Il en est simplement qui ont suffisamment de respect pour leur propre personne qu’ils agissent de sorte à en atténuer, sans avoir recours à quelques procédés artificiels, les effets.
Sans incarner un idéal de beauté, il me semble possible à notre époque, pour peu que l’on soit une femme ayant un peu d’amour-propre, de se valoriser.
Manifestement, Anémone n’a pas choisi cette voie.
Sa vieillesse, son apparence, est manifestement l’image d’un naufrage.
Dure réalité.
@ caroff | 24 décembre 2017 à 14:29
« Arrivé à un certain âge, qui peut dire qu’il n’a pas croisé une Anémone dans sa vie ? »
En même temps il y a des filles/femmes qui croisent encore dans leur vie, des caroff, des Deviro, des GB et/ou des jack, mais qui, contrairement à Anémone, ne sont ni aigris, ni insultants, ni amers puisqu’ils ne sont ni chauves, ni ridés, ni bedonnants 😀
Ah la force de l’autosuggestion !
Ah non M. Hamon, NON !
M. Hamon et ses amis raisonnent en idéologues dépourvus du sens des réalités, opposants sans responsabilités, ils peuvent se permettre de dire n’importe quoi.
Décidément votre déculottée à 6% ne vous a pas rendu plus intelligent.
Il faut que vous intégriez que vos copains socialos, version 19ème siècle, ne reverront pas la lumière de sitôt après avoir plongé ce pays dans un marasme inédit dont nous subissons les conséquences.
Je vous comprends, la nullité crasse attire la nullité crasse.
On peut se demander si nos dirigeants comprennent ce dont ils parlent !
M. Hamon dit que l’immigration serait causée par la misère, les guerres et le dérèglement climatique.
Soit pour le climat, devenu le deus ex machina de n’importe quoi.
Il a oublié les dérèglements endocriniens, un détail !
Mais la misère et les guerres ne sont pas venues de nulle part.
Aujourd’hui la France, depuis le bon socialiste Hollande, est engagée à sauver des régimes qui ont échoué dans leur vocation d’Etat : protéger la population et lui projeter un peu d’avenir.
Comment Hamon et sa bande peuvent-ils ne pas savoir que le minimum pour s’occuper des gens, de l’une ou l’autre manière, est pour le moins de savoir qui et combien ils sont ?
Mais les socialistes ne l’entendent pas de cette oreille.
Il suffit de distribuer à tout-va l’argent que l’on n’a pas, tout au passage, ne pas oublier d’en profiter largement
Nous avons des traditions d’accueil et un devoir d’humanité mais ni l’un ni l’autre ne présuppose que nous devions aveuglément laisser s’installer chez nous n’importe quelle personne.
Ce sont là les causes véritables des migrations, sécuritaires ou économiques.
M. Hamon a été et est censé faire partie de cette élite de la France, comprend-il ce dont il parle ? soit analyser les causes d’un problème pour en projeter des solutions qui traitent des causes ?
C’est beau l’indignation, c’est un peu mieux de traiter les causes !
Monsieur Philippe Bilger votre clone de Tatie Danielle en version trash, Anémone, est dans le classique « faites ce que je dis, et pas ce que je fais, ou ai fait ».
Parmi ses multiples éructations, j’ai noté entre autres ses propos acerbes sur les mariages successifs de Johnny. Elle a oublié ses propres propos, d’une grande élégance, lors d’une interview début 2000 dans une émission d’Ardisson : « jusqu’à la quarantaine j’avais le feu dans la culotte, et j’ai dû a minima me faire sauter par 300 ou 400 mecs !… »
Qui a dit que la vieillesse était un naufrage ? Seule la date d’entrée dans celle-ci varie…
Sur ce je vous souhaite monsieur Bilger ainsi qu’à votre épouse de joyeuses fêtes, et de même à toutes(tous) les commentatrices(teurs) de ce blog.
La prise de conscience publique d’Anémone dans « Le Parisien » est finalement une bonne chose, quand dans le même temps le JDD publie cette liste grotesque, année après année, des personnalités préférées des Français ! Ses vérités sont un constat lucide que ne fait que confirmer le palmarès de ces 64 personnalités : l’entre-soi mediatico-showbiznesque a encore frappé (seul peut-être sur le podium peut-on comprendre et apprécier la deuxième place de Teddy Riner… qui a mis Omar knock out) !
Le showbiz, médiocre, affairiste et nombriliste est, en plus, devenu très largement un abrutissement de la population et les media ont par leur malhonnêteté intellectuelle et leurs manipulations, dépouillé quelque peu les valeurs de la politique et surtout de la République de leur raison d’être et de leur âme ; traduit un peu différemment c’est aussi un peu cela ce qu’Anémone finit par réaliser et elle nous le crie.
Bon évidemment, on reste un peu chagriné en ce qui concerne Johnny !
Allez, un bon Noël quand même… c’est ce qui n’est pas encore dénoncé au nom de la sacro-sainte laïcité… quoique, pour les crèches…!
Joyeux Noël à tous.
Un peu de musique en attendant minuit,
https://www.youtube.com/watch?v=8gZekKnfZlo&index=38&list=PL74q-_Bg-emRLiKh8w47UIOBIqeW7JCfG
Que monsieur et madame Bilger me permettent de leur souhaiter un joyeux Noël, que je souhaite bien entendu aussi aux contributeurs du blog.
Bon réveillon monsieur Bilger.
Votre esprit critique est toujours en pleine forme !
Du vrai et du grinçant…
Joyeux Noël à vous et à votre famille.
Cher Philippe,
Anémone est amère, sans jeu de mots, tout comme Caïn l’était. Caïn premier meurtrier au tout début du récit apparaît avant que le silence ne s’installe.
Le récit du déluge ou la mémoire du déluge existent pour interroger la naissance de l’éthique. C’est la première explication de la violence et le premier appel à s’interroger sur l’acceptation de la différence.
Il n’existe pas de désir de fin du monde dans ce récit, mais l’examen de la première représentation du meurtre et de ses conséquences. Si Caïn n’est pas maudit et peut construire une descendance violente, sa lignée s’éteint avec le déluge. Et si cette jalousie ne s’était pas enfermée dans un silence, le meurtre aurait-il eu lieu ?
L’anémone de mer s’entend bien avec le poisson clown. Personne n’attend une symbiose généralisée, mais quelques pas vers l’acceptation de la différence, sans jalousie et volonté de destruction à distance.
françoise et karell Semtob
JOYEUX NOEL à toutes et tous, à commencer par Philippe et Pascale Bilger !!
Merci à Lucile et à d’autres personnes d’avoir envoyé un message d’apaisement et de sagesse en ce jour spécial de Noël du 24 décembre. Tout comme je l’ai fait hier le 23 par une vidéo pour marquer une pose de l’esprit.
Un jour sur 364 jours de l’année ce n’est pas beaucoup mais ô combien ça fait du bien !
N’oublions pas ceux qui après tant de souffrances nous ont laissé sur cette terre la plus grande des sagesses
https://www.youtube.com/watch?v=ez-gIFdKRu8
Combien sont ceux qui la respectent sans dénigrer avec méchanceté autrui ?
@breizmabro | 24 décembre 2017 à 16:57
« En même temps il y a des filles/femmes qui croisent encore dans leur vie, des caroff, des Deviro, des GB et/ou des jack, mais qui, contrairement à Anémone, ne sont ni aigris, ni insultants, ni amers puisqu’ils ne sont ni chauves, ni ridés, ni bedonnants »
La pauvre Anémone dans sa désespérance, mérite la compassion, mais aurait hélas, apprécié, approuvé, et sans doute savouré vos commentaires insultants, outranciers, orduriers, puant la haine de soi sur l’épouse du président de la République qui, par-dessus le marché, est à vos yeux un petit c… Quel âge véritable, quel âge mental peut-on avoir pour traiter un quadragénaire de petit c… ?
Je souhaite un joyeux Noël à Pascale et Philippe Bilger et à tous ceux qui contribuent à la bonne santé de ce blog qui est devenu notre lecture quotidienne.
JOYEUX NOËL à tous ceux que Noël concerne.
— Trajet de l’axe du pôle nord sur la voûte céleste, dû à la précession (en supposant une vitesse de précession et une obliquité constantes).
Cette formule prudente m’est venue après la lecture de cet article de Sud-Ouest :
« Plusieurs classes d’une école du Langonnais étaient venues assister à la projection du film d’animation « L’étoile de Noël », qui raconte la naissance de Jésus. Mais la séance a tourné court…
Couac en effet au cinéma le Rio, à Langon, lors d’une séance scolaire de Noël. Le 13 décembre dernier, quatre-vingt-trois élèves d’une école du Langonnais étaient venus assister à la projection d’un film d’animation, lorsque cette sortie a tourné court.
Selon l’hebdomadaire le Républicain Sud-Gironde qui rapporte l’information, les enseignants ont interrompu la séance au milieu de la projection, estimant qu’il y avait « un problème de thématique », qui ne « correspondait pas au choix fait par l’école ».
En effet, le film projeté, « L’étoile de Noël », est présenté comme une histoire d’animaux :
Un petit âne courageux, Bo, rêve d’une vie meilleure loin du train-train quotidien du moulin du village. Un jour, il trouve le courage de se libérer pour vivre enfin la grande aventure ! Sur sa route, il va faire équipe avec Ruth, une adorable brebis qui a perdu son troupeau, et Dave, une colombe aux nobles aspirations. Rejoint par trois chameaux déjantés et quelques animaux de la ferme plus excentriques les uns que les autres, Bo et ses nouveaux amis suivent l’Étoile… et vont devenir les héros méconnus de la plus belle histoire jamais contée : celle du premier Noël.
Mais en trame de fond, l’histoire raconte le périple de Joseph et Marie jusqu’à Bethléem et la naissance de Jésus, à partir des textes des Évangiles. »
La laïcité trompée des cinq enseignants accompagnateurs des quatre-vingt-trois élèves ayant failli être les victimes de l’histoire du petit Jésus, aimé lui de ses parents et non pas battu comme sans doute une bonne partie d’entre ces petits élèves et leurs mamans, a de surcroît commandé de demander le remboursement de la séance de cinéma à la caisse au motif de tromperie sur la marchandise !
Pourtant, si la loi exige l’information sincère et honnête de la part du professionnel, elle demande aussi au particulier client de se renseigner, par exemple pourquoi l’un des enseignants n’a-t-il pas assisté à une projection préalable comme on aurait pu penser que cela eût été de son devoir relativement aux « choix de l’école » que tant le réalisateur du film que la direction du cinéma ne sont pas censés connaître, hum ?! ni sollicité au préalable l’avis des 83 détenteurs de l’autorité parentale et ouvert la page adéquate du dictionnaire à l’article « Noël » ainsi qu’à l’article « étoile » !
A quand l’interdiction aux cloches de sonner, aux étoiles de briller, aux femmes d’accoucher, à la paille de servir de litière, aux bergers de s’émerveiller, aux animaux de réchauffer de leur souffle les sans abris, aux voyageurs lointains de trouver leur chemin dans le ciel nocturne grâce aux constellations, à Alpha Ursae Minoris (α UMi) de rester dans l’alignement de l’axe de rotation de notre planète qui varie sur une période d’environ 26 000 ans ?? Hein?! J’vous l’demande !!
La Paix du Christ aux hommes de bonne volonté !
Joyeux Noël à l’animateur de ce blog et aux contributeurs que j’ai plaisir à lire.
@ Ellen
« N’oublions pas ceux qui après tant de souffrances nous ont laissé sur cette terre la plus grande des sagesses.
https://www.youtube.com/watch?v=ez-gIFdKRu8
Combien sont ceux qui la respectent sans dénigrer avec méchanceté autrui ? »
Je vous approuve mais en même temps, notre hôte, en nous proposant une Anémone amère, savait bien qu’il amplifierait ce même état d’âme chez ses commentateurs.
Sur un tel terrain, je ne vois pas comment il y aurait de trêve sur ce blog, et plus généralement, une telle paix impossible sur Internet… Quant à appliquer sa morale, aimer quand on prétend défendre l’amour, c’est bien des grades au-dessus, encore. Le cas des gens agressant les autres par de piteux sermons sur leur manque d’amour quand ils ne sont que pharisaïsme est particulièrement gratiné. Mais cela m’amuse moins que cela ne m’inquiète sur mes propres difficultés à poursuivre sur ma voie.
Je ne critique pas notre hôte, je présume qu’il y a l’inévitable balancier après l’éloge des morts, voire aussi le désir de faire la part du feu… Je veux dire qu’il vaut mieux cracher son venin ici qu’en famille et avec les amis, ce qui ne signifie pas que certains puissent avoir des amis ici… Or quoi qu’on dise, un dérapage est toujours possible, de soi, ne soyons pas prétentieux, ou d’un autre, car même les meilleurs peuvent craquer, par exemple sous l’effet de malheurs qu’ils auraient cachés et dont la submersion les aigrirait tout à coup.
Pour ne pas donner à penser cela des miens, ce qui serait injuste, tout s’est idéalement passé hier.
Pensée qui m’encourage à vous exprimer toute mon estime pour votre manière de voir les manques que certains peuvent avoir et vos encouragements à les dépasser.
J’y associe bien évidemment les gens qui ont fait le même effort que vous.
A cela et aux autres, je souhaite de bonnes fêtes et une bonne année.
@ Deviro | 25 décembre 2017 à 02:04
« quel âge mental peut-on avoir pour traiter un quadragénaire de petit c… ? »
Je ne me souviens pas avoir traité Macron de « petit c.. » mais je ne doute pas que vous allez m’apporter la preuve de ce que vous soutenez, vous devez avoir gardé ça dans vos archives, vu que c’est tout ce qui vous reste de votre vie moisie.
Par contre je suis tout à fait disposée à vous traiter de gros c.., parce que c’est vrai.
Joyeux Noël !
Nandeleg leuin, joyeux Noël, Aoutrou Bilger, hag me gourhemenneu d’ho pried, et mes hommages à votre épouse.
A wir galon genoch, de coeur avec vous.
@ Marc GHINSBERG
Cette fois encore je me désespérais de ne pas trouver dans tous les commentaires un écho à mon ressenti (ressenti que je m’apprêtais à exprimer ici).
Une fois de plus, vous m’avez devancé, sur ce « thème » comme sur à peu près tous les autres ; vos mots sont décidément les miens et ce depuis longtemps.
Pour tout cela, je vous remercie Monsieur Ghinsberg.
Et pour le sujet qui nous concerne, j’irai même plus loin que vous : j’ai envie de défendre Anémone bec et ongles, Anémone la superbe, la magnifique, à revoir impérativement dans « Le petit Prince a dit » de la sensible Christine Pascal.
Non, Anémone n’est pas une naufragée. Elle est une audace, une vérité mise à nu, un courageux désordre. Et cette Anémone-là, je l’aime.
Belle fin de décembre à tous.
L’entrevue n’est pas transcendante ; à partir du moment où quelque chose vous fait ch… le raisonnement n’est plus vraiment nécessaire, car le discours manque de nuance, outre que cette manifestation est, si j’ose, transitoire, et le résultat, résiduel.
« Il n’y a plus d’eau » (Anémone)
Elle dit n’importe quoi, pourvu que cela soit pessimiste. Il y a toujours autant d’eau ! La somme de l’eau contenue dans les mers, dans les terres et dans les airs est toujours la même !
On ne risque pas de manquer d’eau potable, à condition d’utiliser des technologies de désalinisation et de purification. Il faut du courage et de la volonté d’entreprendre, toutes choses qui manquent à nos artistes gavés de subventions.
A Singapour, une des villes les plus denses du monde en terme de population, ils sont 5 000 000. Ils ne manquent pas d’eau, ils ont fait des barrages, emprisonné l’eau de mer, désalinisé et purifié. Singapour exporte même de l’eau potable vers des pays où il pleut encore plus qu’en Bretagne.
Le Pape catastrophe
Trop HS pour aller à la messe du coin, j’ai voulu regarder celle de la basilique Saint-Pierre.
Une messe sans âme, sans queue ni tête, aucune cohérence dans les chants, etc. Nul de chez nul. J’ai arrêté avec l’homélie pour les émigrés.
Le christianisme avait pris un sacré coup avec Vatican II, ce Pape va l’enterrer.
Ils ont encore modifié le Pater qui va devenir impossible à chanter. Les anciens devaient être des imbéciles, et c’était trop simple de traduire inducas par induisez.
On peut franchement se demander si le diable ne les habite pas.
Vous qui êtes en recherche, ce n’est pas là que vous trouverez. Voyez vers Solesmes, Sept-Fons, Fontgombault etc.
@ erga omnes
Le Noël de X.Nebout fait partie de l’in imo pectore. Merci à lui de l’avoir réveillé.
L’organiste est au clavier de choeur : il joue un merveilleux prélude de Michel Corrette, plein de tendresse. On voit, à son visage levé, qu’il vit sa musique ; l’assemblée est émue. Mais l’intervalle liturgique concédé est terminé. Le célébrant n’attend pas, il bondit de son poste, vient taper sur le buffet, avec une mine sévère. Le musicien, confus, écourte, oh, de quelques secondes, par une cadence de fin, prématurée.
Et Christ est mort au même instant.
@ Catherine JACOB
Très drôle, mais pour la laïcité, je crois savoir que tout ce qui est nouveau et pas encore assuré agit ainsi, les chrétiens ont bien interdit aux païens les manifestations de leur paganisme avec un zèle importun.
La paix du Christ aux hommes de bonne volonté est plus large et moins violent que « tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens ».
Mais quand on n’a plus de volonté ? Je dirais, que « tous les êtres soient heureux », peut-être ?
https://www.buddhaline.net/Metta-Sutta
Et puis ça laisse une chance aux méchants et aux animaux.
Anémone vieillit bien mal. Aussi bien physiquement que mentalement.
Heureusement, ce n’est pas le cas de Philippe Bilger !
Joyeux Noël à vous tous.
@ Liliane Guisset
« Belle fin de décembre à tous. »
Merci quand même, mais vous est-il aussi difficile que ça d’écrire tout simplement Joyeux Noël, sachant que comme chacun le sait il y a déjà douze (dures) fin de mois mais un seul Noël par an et que des millions de personnes dans le monde n’ont encore jamais eu la chance d’en avoir connu un seul ?
—————-
@ Catherine JACOB
« A quand l’interdiction aux cloches de sonner, aux étoiles de briller, aux femmes d’accoucher, à la paille de servir de litière, aux bergers de s’émerveiller, aux animaux de réchauffer de leur souffle les sans abris, aux voyageurs lointains de trouver leur chemin dans le ciel nocturne grâce aux constellations, à Alpha Ursae Minoris (α UMi) de rester dans l’alignement de l’axe de rotation de notre planète qui varie sur une période d’environ 26 000 ans ?? Hein?! J’vous l’demande !! »
Merci pour ces remarques pleines de bon sens.
@ breizmabro | 25 décembre 2017 à 14:51

Dans le rugby passé on appelle cela un coup de godasse, une semelle, un coup de latte, bref sur le coup j’ai revu les images https://youtu.be/_PEa41NLZ70 que l’on pouvait penser remisées au rayon des souvenirs.
Parfois un bon coup de sang est salutaire, là vous aviez chaussé les crampons longs pour terrains boueux.
Allez, bon Noël, vous pouvez ranger les godasses en cuir pour aujourd’hui.
@ Liliane Guisset | 25 décembre 2017 à 18:22
Anémone des mers, orties des mers, actiniaires… Elle est un peu tout, non ?
@ breizmabro | 25 décembre 2017 à 14:51
« Je ne me souviens pas avoir traité Macron de petit c.. mais je ne doute pas que vous allez m’apporter la preuve de ce que vous soutenez, vous devez avoir gardé ça dans vos archives »
Tous vos commentaires sont relevés par un de mes doctorants en psychologie. Votre gentil compliment au président de la République y est, inutile de l’écrire à nouveau, puisque…vous le confirmez vous-même…
C’est assez drôle.
« Par contre je suis tout à fait disposée à vous traiter de gros c.., parce que c’est vrai. »
…après le « vrai », il manque un « na » !
Mais c’est superbe, ça : des insultes, ou des injures SOUS PSEUDO !
On savait que vos commentaires étaient souvent crades, moches et bilieux, mais là vous avez décroché le pompon !
On applaudit.
Vous allez devenir célèbre, tous vos commentaires sont « répertoriés » !
@ vamonos | 25 décembre 2017 à 18:32
Désaliniser l’eau de mer ne se fait pas aujourd’hui sans une pollution chimique problématique à grande échelle.
Certes on peut espérer améliorer les techniques, mais là on rentre dans le domaine de la foi.
La diminution de l’accès à l’eau potable est un vrai problème qu’on ne peut pas écarter comme cela d’un revers de main.
Vamonos est un pseudo qui peut sonner comme le yalla de Sœur Emmanuelle ou comme un yakafokon, selon l’humeur.
Certains commentaires ressemblent à des délits de sale gueule.
Qui a pris la photo ?
Je suis tout à fait d’accord avec Anémone concernant le chanteur, je n’arrive même pas à l’appeler Johnny, j’étais très étonnée de l’appréciation de Philippe Bilger… j’ai très mal supporté son billet.
Que savez-vous du bien ou mal vieillir, vous êtes bien jeunes…
Bonne année à tous.
Mais quel excès d’indignité ici-bas envers cette ancienne « charmante pétasse jouant la vulgaire pour faire plus sexy », pour des propos de méchante humeur, pour sa déchéance physique sénile assumée sans fard, pour ces bribes d’élucubrations peut-être pas très à jeun, somme toute pour le tableau un peu « d’épave » (comme on dit en Poétou-Saintunjhe) qu’elle a le front d’exposer !
Excès bavard comme auparavant outrances génufléchies autour du corned-beef « Johnny » refroidi puis expédié aux tristes tropiques…
On n’aurait pas pu flanquer la paix à cette ancienne « belle garce » – qui vivait l’amour des mecs en travaux pratiques et pas qu’en théories fumeuses sur le papier -, non ?
Espérons qu’elle ne découvre pas ces deux pages inutiles via un cyber-automate fouineur… mais alors si jamais hélas elle lisait ces commentaires voilà un hommage comparé qui j’espère la déridera :
– Hallyday s’est comporté en parvenu de la b…, sautant de dinde en dinde
– Anémone a assumé son amour de l’amour sans beugler « Queue je t’aime »
« L’entretien qu’Anémone a donné au Parisien fait naître comme une sensation gênante chez le lecteur. Il ne devrait pas avoir à lire ça, c’est trop personnel, trop secret, ce sont des frustrations et des lucidités trop éprouvantes aussi bien pour celle qui les profère et les ressent que pour ceux qui en deviennent les voyeurs »
Franchement, dans un pays où on a bien plus valorisé chez les écrivains l’introspection que la découverte du monde et qui se flatte d’aimer les idées et de les confronter, sinon en débats, du moins en polémique, l’exercice n’est pas en soi très surprenant, et en théorie cet exercice ne manque pas d’intérêt.
Oui, parce qu’en somme, on pourrait tirer quelque chose des « lucidités éprouvantes ». La fin d’un certain nombre d’illusions, une progression vers la vérité… Ce n’est pas rien. Est-ce que l’exercice va jusque-là ?
Question d’appréciation personnelle, ce qui sera bel effort débouchant sur du vrai amenant une transformation personnelle pour certains sera considéré par d’autres comme pose atrabilaire stérile.
On peut imaginer quelque chose entre les deux, aussi, mais peu importe.
Enfin, disons que j’ai plutôt envie de finir voire d’insister sur un autre point : les lucidités sont toujours éprouvantes.
Déjà parce qu’elles cassent les habitudes mentales, ensuite parce que souvent, les nouvelles sont de mauvaises nouvelles.
Comme l’être humain est créature sociale, il peut avoir tendance à les partager, ses nouvelles, mais son cadeau, voir la scène du cadeau dans « le père Noël est une ordure » n’est, il faut l’avouer, pas tout à fait au point… Et que donne-t-on de soi, une recherche du vrai ou une vengeance contre le monde ? Sans compter que cela peut se toucher.
En vérité, la vérité a tendance à sortir brute, sa présentation peut donc déplaire autant que le fond, il faudrait, en fait, compenser le vrai par le beau, ce qui n’est pas une mince affaire… Entre autres parce qu’il ne faut pas perdre l’inspiration dans l’affaire. Bref, si l’art du faux est de mimer la spontanéité du vrai, l’art du vrai est de traduire le vrai dans la langue du mensonge social, avec toutes les trahisons que cela risque d’entraîner… Ainsi, le chercheur a double travail, la découverte, la préservation et la présentation de la découverte.
@ Alex paulista | 25 décembre 2017 à 23:01
« …un pseudo qui peut sonner comme le yalla de Sœur Emmanuelle ou comme un yakafokon, selon l’humeur. »
Désolé, je ne comprends pas cette phrase. Ce n’est pas du français, ni du portugais, encore moins du patois mâtiné.
Cela doit être du Paulista concentré sur lui-même et ses certitudes.
@ Deviro
Vous jouez un rôle hybride sur ce blog. Jamais – ou presque – commentateur du sujet proposé par Philippe Bilger, mais commentateur abondant des commentateurs, sur un mode railleur, avec des partis pris marqués pour ou contre. C’est l’un de « vos » doctorants qui joue les observateurs. Mais vous-même doctorez (anglicisme) un peu l’étude en remettant de temps en temps deux sous dans la musique. Hum, ça fait un peu bricolage. Ça ne m’a pas l’air très sérieux tout ça.
@ Giuseppe | 25 décembre 2017 à 21:30
« Vous pouvez ranger les godasses en cuir pour aujourd’hui »
Reconnaissez que j’ai subi plus d’insultes de gros c** que je ne lui en ai écrit. J’ai donc profité du JNC (jour national des cadeaux) pour lui adresser le mien, et j’espère qu’il l’a reçu bien placé ;))
C’est étonnant comme de donner un cadeau ça fait un bien fou… 😀
Adéo Giuseppe
@ Quatre-vingt-quinze fois sur cent | 26 décembre 2017 à 00:10
« Mais quel excès d’indignité ici-bas envers cette ancienne ‘charmante pétasse’… pour sa déchéance physique sénile assumée sans fard… on n’aurait pas pu flanquer la paix à cette ancienne ‘belle garce’ — qui vivait l’amour des mecs en travaux pratiques ? »
Mais justement. Elle n’assume pas. Et puis c’est elle qui refuse de « nous flanquer la paix », comme vous dites. Personne ne l’a forcée à accorder cette interview. Personne ne l’a forcée à se répandre en insanités auprès de son interlocuteur.
J’apprends que c’était une femme légère, pour employer un euphémisme extrême au regard de ce que je lis ici. Pour ma part, cela m’inciterait plutôt à la pitié. Mais je ne retire pas un mot de mon diagnostic antérieur, néanmoins.
La charité envers la personne ne doit pas nous empêcher de tirer des enseignements de la vie. Quant à sa prétendue déchéance physique mise en cause ici par plusieurs intervenants, j’ai du mal à la discerner. Elle n’était pas spécialement jolie du temps de sa jeunesse, elle n’est pas spécialement laide l’âge venu. Ce n’est pas la question.
@ Deviro | 25 décembre 2017 à 22:13
« Tous vos commentaires sont relevés par un de mes doctorants en psychologie. »
Magnifique. Un coup de maître. En une demi-ligne, nous apprenons que Monsieur (ou Madame) « possède » des doctorants en psychologie (un nouvel avatar de l’esclavagisme, je suppose ?), qu’il se sert de ses grouillots pour fliquer ici les intervenants, et qu’il menace de se servir de ces « travaux » à leur détriment. Si tout cela est vrai, bien entendu ; mais si c’est une invention, ça revient au même…
L’insistance de certains, ici, à nous faire savoir, mine de rien, qu’ils sont quelqu’un d’important dans la société, n’a d’égale que la rage de certains autres à dénigrer ceux qui refusent de se prêter à ce jeu.
@ Robert Marchenoir | 26 décembre 2017 à 11:09
Pour vos interventions concernant la Russie je n’ai rien à dire vu que, comme vous le savez, je suis la moins instruite sur le comportement des dirigeants de celle-ci (voir mon post annonçant la nouvelle chaîne russe ;))
Par contre votre intervention concernant ce c***d de Deviro qui, entre parenthèses me reproche mon anonymat alors qu’il m’invective abjectement, régulièrement, sous le pseudo de… Deviro (cherchez l’erreur), je suis d’accord avec vous car ce c..d dit être capable de ressortir des interventions sur ce blog datant de plusieurs semaines, voire de mois.
En même temps lorsque je lui demande de me fournir LA PREUVE de son affirmation, il botte en touche sans la fournir, du coup j’ai comme un doute.
Je crains que ce c..d ne soit malheureusement qu’un baratineur, un malveillant, bref, un mytho.
Adéo Robert Marchenoir
PS : j’ai regardé le film « Le Concert » dimanche (j’avoue avoir eu une petite pensée pour vous 😉
Dernier éclat de voix d’Anémone avant sa retraite. Tant mieux. Bon vent. Non, nous n’avons pas tous en nous quelque chose d’Anémone, certainement pas. Ses provocations, ses transgressions ? Rien que des jérémiades sur son sort, vaguement sur l’état de la planète, égrenées au fil des décennies dans l’oreille de journalistes complaisants. De la rébellion de pacotille, comme ses engagements et volte-face. Forte en gueule, absente en actes.
En mars 2011, sur France Info, l’actrice répétait pour la énième fois ses déclarations des années 1990. Elle regrettait d’avoir eu des enfants : « Je n’aurais pas eu d’enfants, j’aurais été beaucoup plus heureuse ». Merci pour eux ! Les enfants, des entraves à sa vie de femme ô combien libre ? Sans doute.
Toutes ses interviews se ressemblent : narcissique, mégalomane se la jouant victime, aigrie car se croyant destinée à une carrière flamboyante qui a finalement tourné court suite à une série de mauvais choix, Anémone en veut à la terre entière de la distorsion entre ses rêves et la réalité. Mais pour faire carrière, il faut commencer par aimer son public, et ce n’est pas en infligeant un camouflet aux millions de téléspectateurs devant leur écran lors de la remise de son César en 1988 qu’elle pouvait espérer conserver sa bonne image d’alors et sa popularité.
Enfin, attaquer Johnny, qui ne peut plus répondre, pour décrocher une bonne médiatisation est un procédé méprisable. « Il a fait quoi, Johnny ? » dit-elle. Réponse : Johnny a travaillé d’arrache-pied pendant 56 ans, il a donné des chansons qui ont accompagné la vie de ses admirateurs, il a réuni des millions de gens à ses concerts, il a défendu et aimé son public. Une autre carrure que celle de cette vieille actrice pisse-vinaigre.
Breizmabro dit : « Je ne me souviens pas avoir traité Macron de petit c.. »
Deviro répond : « Inutile de l’écrire à nouveau, puisque… vous le confirmez vous-même… »
Fin de l’histoire.
Peut-être que le secret d’une vieillesse pas grise se cache dans un pur malt écossais…
https://www.youtube.com/watch?v=QvMSDFJO7SI&list=RDQvMSDFJO7SI
Joyeuses fêtes de fin d’année à tous et toutes ou à toutes et tous.
@ Camille | 26 décembre 2017 à 13:54
« Je n’aurais pas eu d’enfants, j’aurais été beaucoup plus heureuse. » (Anémone)
Comment peut-on dire une chose pareille en public ? Comment peut-on infliger une douleur pareille à ses enfants, qui les hantera jusqu’à la fin de leurs jours ?
Ça, plus le dénombrement de ses galipettes — effectivement, l’interview du Parisien est la chose la plus bénigne du monde en comparaison.
Ah ! être… avoir été… ne plus être… ce monde du bobotisme est impitoyable.
Le mandarin (franchouillard et même très moche) doit son aura, son infaillibilité et son sexe appel à sa nomination administrative-complotiste, verticale sans appel de ses copains.
La mandarinette doit jongler entre beauté, fraîcheur agréable, convoitable et baisable… Disons-le humblement ou hypocritement tout est physique.
Si les planètes s’alignent… banco pour quelque temps.
Si la mandarinette ne s’entretient pas, ne se transforme pas et qu’elle s’aigrit, elle rejoint le club… des mères : Denis, Huguette, Martine, Christiane et même ces pauvres BB et JM, et tant d’autres.
Posture et déchéance se donnent souvent la main… dans le temps.
Et pourtant, pourtant… amour, culture, travail, intelligence et attention font d’une femme une mère, une épouse, une complice toujours aussi belle et désirable… quel que soit l’enfilage des années.
Je pense à ce chanceux d’Emmanuel.
« Je n’aurais pas eu d’enfants, j’aurais été beaucoup plus heureuse. » (Anémone)
Ce genre de déclaration est plus commun qu’on ne croit… Il y a des gens qui souffrent toute leur vie de l’absence d’amour de leur parents et les invoquent comme ils l’ont fait, d’une certaine manière, toute leur vie, sur leur lit de mort.
L’amour est, en fait, rare, dans le monde.
Et donc, on ne devrait pas encourager tout le monde à avoir des enfants, on ne devrait pas non plus dire que toute vérité est bonne à dire, du genre, je n’aime pas mes enfants.
Toute vérité SCIENTIFIQUE et ARTISTIQUE, enfin, du sens, on mettra la religion là-dedans, finalement, bref, est à dire, mais pour ce qui concerne la vie privée, non.
Il s’agit, en somme, d’être responsable.
Aimer les gens qui ne sont pas aimants, quelle plaie… La justice voudrait qu’on traite les gens comme ils vous traitent, mais l’amour est une dépendance, une vulnérabilité saignante qui ne fait pas envie, à ce spectacle d’enfant attente éternelle de leurs parents et à d’autres.
Des gens qui souffrent comme ça, on peut les aimer, ça les distrait sans doute, ça ne les guérit pas, et rien, en fait.
Tout est dans l’origine, pas plus de rédemption au manque d’amour que d’assassins d’enfants aidant les parents en disant, par exemple, où est le corps de leur enfant.
L’espoir, l’idée de rédemption ne sont que machines inconsciemment créées à torturer les humains qui passent par leurs engrenages.
La seule et unique chose à faire est de décourager les gens les plus égoïstes ou pleins de ressentiment ou autres choses semblables, à avoir des enfants… La seule et unique chose à faire, mais on ne le fera jamais, sacrifiant des êtres sans défense à nos illusions.
La responsabilité est rare, dans le monde.
Je voudrais bien finir sur une note encourageante, mais je ne trouve rien… En somme, lecteurs, la balle est dans votre camp : acceptez d »assumer le rôle ingrat d’oiseau de mauvais augure quand il le faut.
C’est utile… Je sais qu’on n’aime pas plus les freins que les corbeaux, mais les freins sont utiles et les corvidés noirs, intelligents, sans compter qu’ils ont du caractère, sont beaux, dans leur genre.
@ Lucile | 26 décembre 2017 à 10:22
« Vous jouez un rôle hybride sur ce blog. Jamais – ou presque – commentateur du sujet proposé par Philippe Bilger, mais commentateur abondant des commentateurs, sur un mode railleur, avec des partis pris marqués pour ou contre. C’est l’un de « vos » doctorants qui joue les observateurs. Mais vous-même doctorez (anglicisme) un peu l’étude en remettant de temps en temps deux sous dans la musique. Hum, ça fait un peu bricolage. Ça ne m’a pas l’air très sérieux tout ça. »
Vous m’avez interpellé, je vous réponds.
La règle du blog de Philippe Bilger est pour moi la suivante : PB voit passer dans l’actualité un sujet qui l’interpelle. Il pense que ce serait peut-être intéressant de le mettre sur la table et rédige un billet dans lequel il donne son opinion, son avis, ou son ressenti.
JE M’INTERDIS de critiquer son opinion, son avis, ou son ressenti.
C’est lui le meneur de jeu, le patron du blog, et sa liberté est TOTALE.
Les compliments sur ses opinions, PM n’en a que faire, ce n’est pas ce qu’il attend.
Les critiques, parfois méchantes et vulgaires sur le sujet du billet, PB n’en a que faire non plus.
Si le billet n’intéresse pas, on passe, voilà tout.
Personnellement, je m’intéresse aux commentaires qui nous donnent à réfléchir, un petit groupe d’amis et d’étudiants, et nous en faisons notre miel. Mais je suis réticent à en remercier l’auteur, de peur de tomber dans la flagornerie, certains aiment ça, nous, on n’aime pas.
Mais certains commentaires sont très vilains, très bas, très vils, et quelques-uns sont carrément des immondices. C’est une loi du genre, un espace de discussion, c’est un espace de liberté, un exutoire parfois, mais pour certains, hélas, un crachoir.
Comme je considère, dès l’abord, que je suis en très bonne compagnie dans un blog drivé par un ancien avocat général, il m’est parfois insupportable de lire certaines choses, en particulier les inepties, les contradictions, les incohérences, mais tout cela est encore véniel.
Ce qui est terrible, ce sont les commentaires qui SALISSENT ce blog, je suis convaincu que vous pensez la même chose, non ?
Et là, oui, je réagis, c’est un mouvement d’humeur, c’est un défaut.
Comme dit l’autre « j’assume » !
Que pensez-vous de celui-ci, sur Mme Macron – si vous ne l’avez déjà lu ?
« Remonter la poitrine au plus haut : ça, c’est fait.
La liposculpture ou liposuccion : ça, c’est fait.
Le lifting, ça, c’est fait.
Les implants capillaires, ça, c’est fait.
Les dents « sourire » : c’est fait.
A votre avis elle pourrait faire quoi en plus pour faire croire qu’elle a l’âge de son mec ? »
Rédigé par : breizmabro | 21 novembre 2017 à 20:59
En ce qui concerne votre propre commentaire à mon propos, je ne sais pas ce qu’est un « rôle hybride ». Et puis votre phrase «avec des partis pris marqués pour ou contre», c’est une critique ou un compliment ? Je décide que c’est un compliment, ça fait du bien…
Mais je vous trouve assez téméraire, de porter ainsi un tel diagnostic, vous êtes psy ?
C’est vrai, je suis très railleur : c’est vous, la psy mondialement connue dans votre quartier ?… aussi railleuse que moi, non ? Par exemple cette petite pique :
« @ Savonarole
Bravo pour le niveau de vos commentaires, pour vos commérages bien choisis, et enfin un bravo tout spécial pour la finesse et la délicatesse de votre allusion au cimetière. Là vous vous surpassez mon cher. Et puis merci à vous et à Breizmabro(…)Tous les deux vous illuminez ce blog par vos interventions brèves mais répétées, et toutes plus spirituelles les unes que les autres.
Rédigé par : Lucile | 17 novembre 2017 à 10:53 »
Mais je viens d’écrire une tartine ! Comme Robert Marchenoir, dont le dernier commentaire à mon adresse est un délice… hélas apocryphe, sa boîte mail a été piratée, ce n’est pas lui qui l’a écrit…
@ Deviro | 02 janvier 2018 à 14:59
Si j’ai bien compris, à vous croire, vous faites des commentaires de ce blog votre sujet d’étude.
Pourquoi ?
N’est-il pas curieux que vous vous moquiez de certains commentateurs, quoi qu’on puisse penser d’eux, ou plutôt d’une intervention – il me semble que beaucoup de gens peuvent écrire des insanités sans être pour autant totalement à critiquer, si vous êtes vraiment psy, vous devez comprendre que la personnalité des gens est complexe, ombre et lumière, tout ça…
Vous seriez psy, mais en vous immergeant, en intervenant d’une manière non thérapeutique, vous me semblez avoir plutôt une démarche d’ethnologue, étudier un groupe dans un milieu de vie, peut-on dire, un blog.
Pourriez-vous préciser ce que sont vraiment vos recherches :
– Si la réponse était vraie, j’aurais appris quelque chose
– Sinon j’aurais appris quelque chose
Comme cela m’a l’air bien difficile à démêler, on dira que je suis en plein Borgès.
Je sens que cela ne va pas plaider en ma faveur pour que vous répondiez à mes questions, mais la différence entre les moqueries de Lucile et les vôtres, c’est qu’elle les fait pour se défendre et sans s’acharner, parfaitement fair-play…
Face à un possible psy à démarche ethnologique, je me lance… Seriez-vous parfois brutal parce que vous sentez que vous devriez essayer d’amener les gens à changer mais que cela allant contre votre relative objectivité de chercheur, vous ne le faites pas ? Vous vous en voudriez, et par suite, à ceux que vous pourriez peut-être aider si vous ne les considériez avant tout comme des sujets d’étude.
@ Lucile @ Deviro
« Pourriez-vous préciser ce que sont vraiment vos recherches :
– Si la réponse était vraie, j’aurais appris quelque chose
– Sinon j’aurais appris quelque chose
Comme cela m’a l’air bien difficile à démêler, on dira que je suis en plein Borgès. »
J’ai encore commis une erreur de distraction… Je voulais écrire que soit la réponse est vraie, et elle m’apprend du réel, soit elle me fait RÊVER, en me faisant croire qu’elle me dévoile un aspect du réel.
Il arrive que certains textes soient indécidables, enfin sauf si on enquête ou lit l’enquête de quelqu’un d’autre. Intéressant, mais rester dans le clair obscur n’est pas mal non plus, par Borgès.
Pour me faire pardonner de ma xième erreur d’inattention, et aussi parce que je voulais proposer un lien sur l’érudition et la fiction :
http://journals.openedition.org/aes/306
Sinon c’est Borgès qui a dit que le dragon chinois était un ange qui avait quelque chose d’un lion, non ?
Maintenant, j’espère que je vais dormir, et rêver de dragon.
@ Lucile
J’aurais peut-être mieux fait de m’adresser à vous dans mon précédent post interrogeant Deviro mais ignorais si vous vous intéressiez vraiment à ses activités de recherche et puis…
Bref, je sais que je n’ai pas le sens des rites.
Mais là, je ne voulais pas prendre le risque de vous priver de Borgès et compagnie, d’autant, si je me souviens bien, mais ma mémoire est, bref, ce qu’elle est, qu’il y avait une influence anglaise dans l’oeuvre de Borgès.
@ Deviro
Oui j’ai sans doute écrit cela, et alors ? Idem pour une citation de Breizmabro que vous ressassez indéfiniment. Puisque vous compilez les interventions de chacun d’entre nous, vous avez dû comprendre que depuis un certain temps Savonarole et moi observions une trêve, je me garderai donc de commenter une ou deux phrases anciennes tirées de leur contexte, qui pourraient nuire à notre pacte de non agression. Bonne recherche avec vos doctorants. Puisque nous en faisons partie comme objets d’étude, pourrez-vous nous donner les grandes lignes de vos conclusions ?
Remercier Philippe et Pascale Bilger de temps en temps ne me paraît pas de la flagornerie. D’autant plus qu’on peut aussi ne pas être d’accord avec certaines opinions de Philippe Bilger, et les réfuter autant qu’on le souhaite, arguments critiques à l’appui. N’empêche que tous deux font un travail remarquable, et que ce blog me paraît une réussite, on peut simplement le reconnaître. Et comment savez-vous qu’ils ne sont pas sensibles à notre appréciation ? Sans les connaître, j’ai la faiblesse de penser le contraire.
@ Noblejoué
Je suppose que Deviro n’est pas le seul à faire des recherches sur le blog, mais ne sachant pas quel en est l’objet exact ni la méthode, je n’en dirai pas plus. J’ai simplement émis l’avis que ça ne me paraissait pas très sérieux. C’est juste une opinion.
@ Noblejoué 03 janvier 2018 à 02:59
J’ose croire que vous plaisantez lorsque vous « pensez » que Deviro est un psy ! 😀
@ breizmabro
« J’ose croire que vous plaisantez lorsque vous « pensez » que Deviro est un psy ! 😀 »
C’est à double entente : soit Deviro est psy, et son attitude me paraît un mélange des genres, soit trop impliquée pour être celle d’un chercheur, soit pas assez empathique, soignante, pour être celle d’un psy.
Double ironie, mais aussi, ironie sur moi, car en somme, mes hypothèses reposent sur bien peu, ce qui les rend bien fragiles… Triple détente, en somme.
Je pense qu’au cas où il ne fabule pas, il aurait dû faire l’inverse, se mêler aux autres, incognito, pour ne pas fausser les réactions de ses sujets d’étude, et, peut-être, en tant que soignant, aider les uns et les autres, ce n’est pas la détresse psychique qui manque.
Je désapprouve qu’il ressorte de vieux dossiers sans l’excuse d’avoir été blessé ou de choisir des cas d’une particulière gravité.
En clair, il est mal de verser de l’huile sur le feu, ou plutôt les cendres, des anciennes querelles entre Lucile et Savonarole, et totalement disproportionné de ressortir comme un mantra votre déclaration, excusez-moi, peu élégante sur Brigitte Macron, quand il ne réagit pas aux torrents racistes, homophobes et sexistes de l’un, ou pire, les dithyrambes à la torture de l’autre. En plus, il vous a prise en grippe, vous avez des interventions autrement intéressantes que celle qu’il nous ressort.
Donc, peu importe qui il est, le problème de Deviro est que son attitude est loin d’être à la hauteur de ses ambitions.
Ceci dit, avoir des ambitions est déjà quelque chose, une motivation, pour progresser, entre autres.
@ Lucile
« Je suppose que Deviro n’est pas le seul à faire des recherches sur le blog, mais ne sachant pas quel en est l’objet exact ni la méthode, je n’en dirai pas plus. J’ai simplement émis l’avis que ça ne me paraissait pas très sérieux. C’est juste une opinion. »
Je ne sais rien de tout cela, je ne fais que m’informer… Les résultats, oui, pourquoi pas ? A supposer qu’il y en ait déjà, le problème est que j’ai de sacrés doutes sur la démarche, au cas où il y ait recherche.
On pourrait aussi demander des conclusions sur les autres ou sur soi, mais pour les autres, ce serait indiscret, et pour soi, dangereux pour l’ego, donc je préfère m’abstenir.
@ Noblejoué | 03 janvier 2018 à 19:44
« …totalement disproportionné de ressortir comme un mantra votre déclaration, excusez-moi, peu élégante sur Brigitte Macron »
Ce n’était pas un exercice sur l’élégance mais sur la lucidité. Nous faire accroire qu’une femme de 64 ans mère de deux enfants, possède, naturellement, une silhouette de trentenaire, est une tromperie. C’est tout. En même temps…
Ce que j’apprécie chez Deviro, en plus du choix de ses qualificatifs imagés me concernant, c’est justement qu’il ressorte à chaque fois ma petite contribution afin que ceux qui étaient passés à côté ce jour-là puissent en profiter pleinement le jour où Deviro a la bonté de la rééditer, avec l’aval de doctes crétins, et si je veux bien croire que ce type est un psy ce serait dans la catégorie psy.chopathe.
Merci donc au névrosé Deviro de nous projeter à l’envi l’image retouchée de Brigitte Macron 😀
Hier, j’ai revu le film « Le petit prince a dit » de Christine Pascal (1992).
Ce film est une merveille.
Magnifique Anémone.
Il y a cette scène où son personnage cuisine des bananes flambées pour sa petite fille malade. Sublime Anémone, comme Deneuve quand elle cuisine le gâteau d’amour dans « Peau d’âne ».
@Véronique Raffeneau | 09 juillet 2018 à 06:29
Merci chère Véronique pour ce rappel d’un très beau film authentique et sensible qui nous ramène à l’essentiel.
@ Mary Preud’homme
Oui, chère Mary, à l’essentiel.
Merci de votre appréciation au sujet de ce si beau film.
Le billet de PB pointait les propos maladroits d’Anémone, pas son talent.
Pourtant c’est un éternel étonnement, une question métaphysique récurrente, le comédien a-t-il une once d’intelligence ? Il en va de même pour les musiciens.
Déjà Nietzsche disait que le comédien « ne peut ressentir tout ce qu’il interprète à moins de devenir fou ».
Wagner était un antisémite, Elvis Presley un crétin et le Caravage un sombre salopard.
Pourtant ils ont tous laissé une trace géniale et indélébile.
Pour un Fabrice Luchini combien d’andouilles pontifiantes ?
L’immense Jean-Pierre Marielle refusait des interviews prétextant que lorsqu’il entendait ses confrères il préférait se taire et que le comédien doit la boucler.
Ce n’est sans doute pas votre tasse de thé, mais les déclarations de Paul McCartney sont d’une rare bêtise pour un génie comme lui. Consternant.
Dès lors, on ne peut plus regarder ces idoles de la même façon ; qui peut désormais regarder Kevin Spacey dans House of cards, alors qu’on a découvert qu’il coursait les adolescents de Hollywood à Londres ?
Anémone et d’autres, font partie des saltimbanques qu’on ne peut plus regarder de la même façon, le génie qu’ils ont eu un instant est cramé par ce qu’ils sont devenus.
C’est la remontée du saumon, si jolies petites bêtes au départ lorsqu’elles se font dévorer par les ours, gueules d’enfer pour ceux qui arrivent à bon port.
@ Savonarole
« Le billet de PB pointait les propos maladroits d’Anémone, pas son talent. »
Bien sûr, cher Savonarole, mais le billet pointait surtout l’aigre et l’amer qui mettent mal à l’aise. Egalement, la liberté d’Anémone disant tout haut la surabondance, la vulgarité et les boursouflures des hommages nationaux.
En dépit de tout, Anémone est pour moi Mélanie, le personnage infiniment renversant, tendre et gracieux qu’elle interprète dans « Le Petit Prince a dit. » J’ai lu que l’actrice considérait ce film comme le chef-d’œuvre de sa carrière.