Alain Juppé finit mal. Il va entrer au Conseil constitutionnel.
Une conclusion somptuaire paradoxale pour quelqu’un qui n’en pouvait plus de la terrible atmosphère d’aujourd’hui ! Il est vrai qu’on parvient toujours à se persuader qu’on est indispensable – surtout lui – quand on vous sollicite et qu’on vous offre sur un plateau une manière de fuir somptueusement l’amertume.
Je suis déçu. Je ne devrais pas l’être.
Il n’y a qu’Alain Juppé pour n’avoir jamais été déçu par lui-même. Pas seulement droit dans ses bottes mais souple avec une apparente et constante rigidité qui donnait le change.
Pourtant ce n’était pas faute de nous avoir prévenus à plusieurs reprises. J’ai envie d’être aimé. A l’intérieur je suis sensible. Je ne suis pas celui que j’affecte d’être. Quelques gros mots jetés comme par inadvertance dans son langage faisaient l’affaire pour démontrer qu’il n’était pas coincé !
Mais on le prenait au sérieux avec sa mine à la fois supérieure et réprobatrice, avec sa gravité en général appuyée. Comme s’il avait toujours à reprocher quelque chose à ceux qui frayaient avec lui mais ne le valaient pas. Aux citoyens aussi qui n’avaient pas compris qu’ils auraient dû lui offrir le confort et l’honneur d’être convaincus sans que lui-même ait été convaincant !
Parce qu’il allait de soi que « le meilleur » devait échapper aux joutes banales et un peu vulgaires de la politique ordinaire !
L’admiration touchante et légitime de sa mère pour l’impressionnante mécanique intellectuelle de son fils, les éloges de ses proches, de ses amis et de ses affidés, l’affection stimulante et active d’un Jacques Chirac, l’estime subtile et adroite d’un François Mitterrand, les hommages médiatiques vantant sa rectitude et sa raideur sans les questionner, certaines de ses réussites, l’ostentatoire inquisiteur qu’il se plaisait à être au nom de la morale, surtout à l’encontre de son camp, ses fluctuations tolérantes vers la gauche qui lui ressemblait, vers le centre quand la droite n’était pas son genre, vers la droite s’il lui fallait fuir le grief d’être mou comme le centre : tout ce tableau ne pouvait que flatter son narcissisme et l’ancrer dans la certitude que la France aurait tort de se priver de lui pour la charge suprême.
Qu’il y avait une évidence à le consacrer et que la primaire de la droite et du centre n’était qu’un moment qu’il consentait à offrir du bout de la parole et de l’esprit à la démocratie classique et à un pluralisme encore scandaleusement incertain.
Il a été catastrophique lors de cet exercice quand François Fillon a surpris son monde pour le décevoir ensuite par ses faiblesses intimes et ses dérives de luxe et d’arrangements. Il était pathétique d’entendre si peu Alain Juppé et de le voir lancer ses pensées concises comme autant d’irrésistibles décrets auxquels il manquait l’essentiel : les explications et l’empathie. Se livrer ç’aurait été comme faire un don non mérité ! Et c’est comme cela qu’on perd une élection où nommé vainqueur de trop longue date, on ne sait plus gagner au seul bon moment!
J’ai évoqué certaines de ses réussites. Ministre des Affaires étrangères sous le président Mitterrand, il a bénéficié d’une approbation quasi générale, y compris de celle de ses services, ce qui est trop inusité pour ne pas être souligné.
Il a fait de Bordeaux, « sa » ville, une magnifique cité. Il a été son maire durant vingt ans et il s’était engagé à ne jamais quitter cette municipalité où, de fait, il avait pu démontrer un indéniable talent d’animateur, de concepteur et de gestionnaire. Ce n’est pas rien.
Mais pourquoi l’a-t-il abandonnée, pas vraiment du jour au lendemain, mais sans s’être soucié une seconde de sa suite ? Alors que paraît-il c’était un déchirement et que ses larmes n’étaient pas de crocodile.
Rien ne pressait.
Il avait déjà avec malignité porté un coup à LR et à Laurent Wauquiez qui n’avait pas besoin d’un souci supplémentaire. En désertant ce qui avait été longtemps, aussi équivoque qu’ait été son comportement entre libéralisme économique et complaisance « sociétale », sa famille politique. On avait parfaitement saisi sa proximité sur le plan européen avec le président de la République et il pouvait demeurer à Bordeaux, tranquille et serein.
Mais il paraît qu’il ne voulait pas faire un mandat de trop et que l’atmosphère républicaine était devenue à ce point putride et désespérante qu’il ne pouvait faire autrement que la fuir. Elle ne l’avait pas empêché de se battre pour la présidence de 2017 même si j’admets que le climat démocratique s’était sans doute dégradé depuis.
Le mandat de trop, au fond il va le faire au Conseil constitutionnel. On aurait pu espérer qu’une personnalité comme la sienne, dégoûtée de la vie publique, aurait poursuivi son bonheur municipal ou laissé le champ libre à d’autres, en se retirant clairement, plutôt que d’accepter des prébendes, aussi constitutionnelles qu’elles soient.
Je ne suis pas persuadé que cette image plaise au président du Conseil Laurent Fabius : on y est nommé quand on ne supporte plus le reste, l’essentiel. Un lot de compensation, de consolation.
Il est allé avec une humilité qui ne lui ressemble pas solliciter la grâce du droit à l’oubli pour faire admettre sa présence au Conseil constitutionnel malgré une condamnation dont il n’a cessé de proclamer qu’elle résultait de sa fidélité à Jacques Chirac. Qu’il avait « payé » pour lui.
Alain Juppé finit mal une carrière exceptionnelle.
Comme Emmanuel Macron, à Bordeaux, a su par ses mots élogieux flatter, avant une réserve de huit ans, un homme n’ayant pas eu un mot sur son ancienne famille politique, une intelligence et une sensibilité qui n’ont jamais récusé l’encens ! (Le Parisien)
Un roide qui pleure. Un rigide habile. Une gloire comme on les adore en France : un éternel espoir. Une authentique désillusion.
Juppé et son « impressionnante mécanique intellectuelle » ?
Vraiment ?
Regardez-le ici, à partir de 0 minute 52, expliquer avec un sourire satisfait que l’intervention en Libye est « un investissement pour l’avenir » parce que ça favorisera l’émergence d’une « Libye démocratique ».
https://m.youtube.com/watch?feature=youtu.be&v=vgFvkdZJkJw
Ce pauvre demeuré ne sait même pas que la Libye est organisée selon une logique de tribus et de clans. La probabilité d’y voir apparaître ce que nous appelons nous un « démocratie » dans les cinquante ans à venir est égale à zéro.
Même niaiserie de Juppé sur l’islam, inutile de développer.
Il ne suffit pas d’être intelligent, et d’avoir réussi à des concours difficiles. Il faut ensuite prendre la peine de s’informer à propos des sujets sur lesquels on s’apprête à pontifier. Ce pauvre Juppé est trop imbu de lui-même et trop paresseux pour s’abaisser à cela.
Sans vouloir me prononcer sur le cas Juppé, il est naturel de pleurer sous trop de souffrances, intenses comme à la guerre, ou accumulées à force de prendre sur soi pour toutes sortes de choses.
Cela n’hypothèque pas l’éventuel courage du pleureur mais trompe les superficiels, ainsi la Chancelière paraît-il pleurait, ses adversaires la croyant prête à abandonner, puis repartait.
Je n’irais toutefois pas jusqu’à dire qu’il faut pleurer pour être sous-estimé, trier amis et ennemis, et repartir de plus belle sur fond de surprise stratégique. Car le masque devient le visage, et se montrer fort faible rend faible comme fort, puissant.
Mais si on se trouve à revers, à terre, partout, il faut toujours composer avec le terrain.
C’est l’histoire d’un type qui entre au Conseil constitutionnel… avec casier judiciaire et condamnations.
À ce stade-là Francis Heaulme prochain président du Conseil supérieur de la magistrature.
Et puis l’indépendance de la Justice dans ce pays, c’est de mieux en mieux !
Des gugusses qui ont été Premiers ministres, sénateurs, députés, présidents de la République qui vont décider si les lois qu’ils ont écrites, fait voter, votées sont constitutionnelles !
Leurs gamins, leurs bonnes femmes, leurs proches, continuent à graviter dans les Assemblées législatives.
Nous avons même droit à une ministre de la Justice ancien membre du Conseil constitutionnel.
Jusqu’à ceux qui après l’avoir quitté redeviennent sénateurs ou autres.
Hey ! On va s’arrêter en si bon chemin ?
Toujours les mêmes qui exercent tous les pouvoirs, ils sont juste interchangeables.
La France est bel et bien une oligarchie !
De Monsieur Juppé on peut dire « rideau ».
Et même simple « rideau blanc déchiré », sans que ce rideau soit un beau rideau de scène rouge. Et encore je le lui adresse avec un beau fond d’océan.
Partir servir de soubrette à Fabius, quelle FIN… pour le meilleur d’entre nous (tous)
🙁
Les entourloupes macroniennes :
https://www.20minutes.fr/economie/2462799-20190301-non-banque-france-cede-or-banque-americaine-jpmorgan
A l’origine de la rumeur, on trouve un article des Echos en date du 9 novembre 2018, qui révélait que la Banque de France avait conclu cet accord avec JPMorgan. « C’est une petite révolution dans le milieu très discret du trading sur l’or. La Banque de France a ouvert un compte à un établissement commercial privé afin de faciliter les transactions sur le métal précieux à Paris », expliquait alors le quotidien économique – avant que l’agence de presse Reuters n’évoque à son tour l’info quelques jours plus tard dans une dépêche.
Une phrase tournée au conditionnel dans l’article des Echos a toutefois pu inquiéter certains internautes et alimenter ces craintes : « Il s’agit de rendre liquide l’or qui se trouve à Paris, résume un connaisseur. Mais pas tout le stock : l’or de la clientèle essentiellement. Les réserves de l’Etat français devraient, elles, être exclues de ces transactions. »
Sur ce point précis, la source proche du dossier indique : « Notre cadre opérationnel ne nous interdit pas de faire des opérations sur notre or mais dans les faits, nous ne le faisons pas. » Et d’ajouter : « Nos clients sont des clients de longue date et l’or est stocké depuis longtemps à la Banque de France, les services sur l’or n’ont rien de nouveau. Le contrat avec JPMorgan ouvre l’accès à l’une des plus actives banques commerciales sur le marché de l’or et qui est intéressée à être active sur la place de Paris. On ouvrira peut-être cet accès à d’autres banques commerciales à l’avenir. »
« L’encours d’or s’élevait à fin décembre 2018 à 78,3 millions d’onces, soit 2436 tonnes. Ce chiffre n’a pas varié depuis 2009, date des dernières ventes d’or », conclut-elle, alors que la Banque de France met chaque mois à disposition du public, sur sa page des réserves nettes de change, l’encours d’or de la France.
AVEZ-VOUS COMPRIS ?
« Je suis déçu » (Ph. Bilger)
On dirait Edouard Philippe parlant des sénateurs.
« Un roide qui pleure » (Ph. Bilger)
Moi je dirai plutôt : un crocodile en larmes.
Juppé qui a fait croire à la terre entière, française 😉 qu’il avait porté le fardeau de Chirac devant la justice, de Chirac qui avait dit de lui « il est le meilleur d’entre nous » (les politiciens) ce qui ne s’est pas révélé faux puisqu’en bon politicien il a trahi tout ses coéquipiers.
« L’admiration touchante et légitime de sa mère pour l’impressionnante mécanique intellectuelle de son fils »
C’est aussi ce que dit Bizitte de Manu puisque, contrairement à Juppé, Manu a été élu, lui, président de la République !
Fabius Président du Conseil constitutionnel et Juppé à ses côtés devant débattre d’une QPC, je voudrais être petite souris.
Philippe Bilger ne craint pas d’être désagréable. Il y parvient.
Onfray est laconique : « Macron, c’est Juppé avec des cheveux. » (Zéro de conduite, p.331)
Alain Juppé est un cassant qui a enfin fendu l’armure.
Ce qu’il y a de décevant est qu’il n’a cessé de protester de son amour de Bordeaux et des Bordelais et d’abandonner sa ville et ses concitoyens quand on lui offrait mieux, à part quand sa condamnation judiciaire lui a fait préférer l’opprobre d’un exil québécois dans l’enseignement des sciences politiques.
Je me souviens d’un plan com où, pensant être l’homme de 2007 et succéder à Chirac, il essaya d’amidonner sa réputation d’homme cassant. Le voilà chez Drucker pour un « Vivement dimanche » promotionnel de son bon caractère. Des femmes, la sienne, Carole Bouquet, assuraient que Juppé était un homme simple, abordable et sympathique. À un moment donné, Nathalie Corré veut pousser la familiarité : « Je ne sais pas comment je dois vous appeler ». « Eh bien ne m’appelez pas ». Le plan anti-cassant était cassé.
« Le mandat de trop, il va le faire au Conseil constitutionnel. » Ou comment s’en débarrasser ! Richard Ferrand, Emmanuel Macron et, qui sait, Édouard Philippe, qui trouvait peut-être ce mentor trop encombrant, ont fait là un coup de maître.
« Le meilleur d’entre nous », comme disait Jacques Chirac qui lui avait donné cette épithète, n’était qu’accessoirement gaulliste. Il l’a avoué dans pas mal de portraits qui lui ont été consacrés en marge de la dernière élection présidentielle: les jeunes gaullistes lui paraissaient une tribu exotique. Il n’était pas plus gaulliste que Jacques Chirac qui, au Vél d’Hiv, a fait pièces de la fiction mythologique sur laquelle la France a gagné la guerre et qui a fondé la légitimité gaulliste, selon laquelle l’État français de Vichy n’était pas la France. Au Vél d’Hiv, Jacques Chirac a nié cette version de l’Histoire de France. Dès lors, les dirigeants du RPR restaient rivés à eux-mêmes.
Analysant le slogan « la France en grand » de 2002, j’étais arrivé à la conclusion que, comme ses compagnons du RPR appelaient Jacques Chirac « le Grand », ce slogan signifiait que la France devait se transformer en Chirac qui ne roulait décidément que pour lui-même. Jean-Louis Debré déplore que Juppé ne se soit pas montré un visiteur assidu de Chirac malade.
Juppé en gardien de la Constitution aux côtés de Fabius, le pluralisme a du souci à se faire.
Magnifique billet. Tellement juste, une oeuvre d’art !
« Alain Juppé finit mal »
C’était largement suffisant comme épitaphe, cher P. Bilger ! Laissons la psychanalyse de côté. On lui fait dire ce que l’on veut et… son contraire.
Revenons à la politique !
Dernière trahison morale de ce haut fonctionnaire « surcoté » : un hochet au Conseil constitutionnel en récompense de son allégeance à E. Macron et de ses tentatives constantes d’assassiner L. Wauquiez et le LR. Quel fin glorieuse !
Il n’a jamais été de droite ! Il a toujours été du centre : de ce centre qui oscille, sans conviction réelle, au gré du vent sociétal et des carrières. Voir le parcours exemplaire en ce sens de F. Bayrou.
Les électeurs de droite – pas les girouettes – l’oublieront très vite.
Cordialement.
Cher Philippe,
De la puissance des larmes, de nombreux chefs d’Etat ont joué.
Obama, Poutine et bien d’autres auparavant.
Souvent en cas de perte de pouvoir ou encore en signe d’humanité.
En ce qui concerne Alain Juppé, cela ressemblait à un apitoiement sur soi-même.
Nous souhaitons qu’il réveille Fabius, son miroir politique et qu’il ne se traumatise pas de ses erreurs passées. Tous deux œuvrent pour l’expérimentation de la seconde chance.
Petite délinquance, bof. Sang contaminé, bof, bof.
Et après il est encore possible de vérifier la conformité des lois à la Constitution !
Le talent du politique est de savoir suivre le sens du vent.
Etre gardien de la Constitution, c’est géant.
Eh bien, qu’il se souvienne de sa famille politique malgré son devoir de réserve et qu’il défende la Constitution contre les destructeurs de la Cinquième République et tienne tête aux freluquets de ce pouvoir pour mériter les honneurs et faire oublier quelques trahisons passées.
Reconnaissons à Alain Juppé son expérience et sa maîtrise et qu’il se batte comme un vrai, un dur, pour garantir la pérennité des institutions.
françoise et karell Semtob
« Une gloire comme on les adore en France : un éternel espoir. » – Philippe Bilger
Exemple : Mendès France…
Comme d’autres l’ont déjà relevé, comment se fait-il que le Conseil constitutionnel soit peuplé d’anciens politiciens, et non de juristes, spécialisés en droit constitutionnel ?
Quand vous avez une fuite, vous appelez le plombier, que je sache. Pas un chanteur à la mode, aussi sympathique soit-il. Le droit constitutionnel, c’est comme la plomberie : ça s’apprend, et ça se travaille. Il paraît même que c’est un peu plus compliqué.
Alain Juppé est à droite ce que Laurent Fabius est à gauche. Tous deux ont été Premier ministre, ministre des Affaires étrangères. Leur parcours les destinait naturellement à devenir, l’un comme l’autre, présidents de la République. Ils en avaient les compétences et le charisme qui sied aux hommes d’Etat.
Beaux parcours pour tous les deux, avec toutefois la déception de n’avoir pas pu atteindre la fonction suprême, et aussi l’amertume de voir des gens bien moins brillants qu’eux réussir là où ils ont été empêchés.
Nicolas Sarkozy d’une part, qui après avoir lâché Jacques Chirac pour Edouard Balladur a effectué une remontada fantastique pour finalement devenir candidat de l’UMP et l’emporter face à une Ségolène Royal mal préparée et surtout trahie par ses « amis » du PS.
François Hollande qui, sans l’affaire du Sofitel de New York qui a plombé DSK que tous les sondages donnaient vainqueur, serait resté un obscur président du Conseil général de Corrèze.
Le destin a ses petits caprices. Ses voies sont impénétrables…
Bonsoir Monsieur Bilger
Juppé, je connais, je suis Bordelais.
Il laisse une ville en quasi-faillite, à cause de ses délires pharaoniques, dont, entre autres,
– un stade à 250 millions d’euros, inutile, au milieu des marécages et inaccessible,
– dans mon quartier, une médiathèque à 6 millions d’euros affichés (11 en réalité), tout aussi inutile.
Il laisse une ville vidée de sa population initiale au profit d’une caste de bobos arrogants.
Maintenant, Bordeaux, c’est un musée pour touristes friqués où ne peuvent vivre que des bobos friqués et leurs esclaves immigrés.
Sa politique anti-bagnole fanatique a rendu la ville inaccessible et incirculable pour ceux qui viennent y travailler et fait crever le petit commerce. Et après, il s’étonne que Bordeaux soit un fief de la révolte des Gilets jaunes.
Et puis, un repris de justice, condamné pour prise illégale d’intérêts, membre de la plus haute juridiction de notre pays…
Bon, c’est vrai qu’il a été nommé par Richard Ferrand, qui est un connaisseur en la matière !
Très juste. Merci.
Avant les primaires de la droite, M. Alain Juppé était le favori des media parce que la stratégie était prête, les articles étaient déjà écrits. Dès que M. Juppé serait devenu le candidat de la droite, tous les journalistes de gauche auraient fondu sur lui en rappelant à qui mieux mieux que M. Juppé était un repris de justice qui avait fui au Canada pour échapper à la sanction.
Seulement voilà, M. Juppé a été battu à plate couture par M. Fillon et on connaît la suite mais pas la fin puisque la mise en examen de M. Fillon n’a toujours pas été suivie d’un renvoi à un quelconque tribunal. Le dossier du « Penelopegate » est vide.
Dernièrement, M. Juppé a encore subi une volée de bois vert de la part de tous les mécontents qui lui ont écrit à la mairie de Bordeaux pour lui signifier leur refus de voir une rue porter le nom d’un traître ami de terroristes.
M. Juppé n’est pas droit dans ses bottes, il est à côté d’elles.
« Mais il paraît qu’il ne voulait pas faire un mandat de trop et que l’atmosphère républicaine était devenue à ce point putride et désespérante qu’il ne pouvait faire autrement que la fuir. »
Il paraît qu’il voulait être un héros juste une journée !
Un ami très cher, sybarite comblé, lui a conseillé dès que l’atmosphère putride gagnerait Bordeaux, de prendre la fuite…
Ainsi, et après vérification, l’atmosphère est bien putride et désespérante de surcroît, d’où cet avis de tempête : les héros chauves et tristes doivent fuir dans un lieu sûr et confortable !!
Une pension au prytanée pour Silène n’est rien en comparaison…
Nota bene : pour la fuite ne pas se diriger vers le pont de pierre !
@ Achille 02 mars 2019 21:12
« Alain Juppé et Laurent Fabius…leur parcours les destinait naturellement, l’un comme l’autre, à être présidents de la République. Ils en avaient la compétence et le charisme… »
Quel dommage ! Quels ingrats ces Français !
Pourriez-vous, de temps en temps, sortir de la Bibliothèque rose ?
Cordialement.
Il y a vraiment une trop grosse pression fiscale en France,
avec toutes ses retraites et ses cachetons, Juppé en est à au moins cinq SMIC d’impôts et de cotisations sociales, mensuellement.
Le mois de mars entamé à la mairie de Bordeaux est-il intégralement payé ?
Rien n’est trop beau pour ces rentiers et Macron n’y fit rien, il contribua même à pourrir encore plus ce système.
Passe-moi la rhubarbe je te donnerai le séné.
Deux puissants laxatifs pour des gens coincés.
Voyant le personnage, merci aux votants de la primaire de droite de l’avoir éjecté.
Qui a dit que la France avait la droite la plus bête du monde ?
Macron va pouvoir continuer sans craindre que Juppé ne présente Edouard Philippe comme un bon présidentiable.
Erreur stratégique ou pas, sachant que le soutien de Juppé est comme la corde qui soutient le pendu.
Deux seuls recours possibles, Cazeneuve ou… Sarkozy.
Dommage que Fillon se soit lancé dans la campagne présidentielle alors qu’il ne pouvait ignorer qu’il traînait des casseroles.
Et Fillon n’a pas voulu lâcher le morceau à temps en faveur de Juppé, de sorte que la partie était perdue pour LR.
Il est sûr qu’Alain Juppé aurait été un président à la hauteur de la tâche aussi bien du point de vue des compétences acquises que de la personnalité. Quoi qu’on en dise, A. Juppé avait su garder une hauteur de vue et il se faisait respecter.
D’aucuns avait vu en lui un Ali Juppé afin de bien lui savonner la planche. Des imbéciles, sans aucun doute.
@ semtob | 02 mars 2019 à 18:58
« De la puissance des larmes, de nombreux chefs d’Etat ont joué. »
C’était en 2002. Un séisme provocateur venait de faire tomber la classe politique de sa chaise, Jean-Marie Le Pen, ce trublion, cet aventurier, était au second tour de l’élection présidentielle. Dominique Strauss-Kahn promettait d’aller voter Chirac, sa pince à linge sur le nez, en chantant la chanson des « Quatre barbus » dédiée à cet ustensile. Martine Aubry ne portait pas de pince à linge, mais on vit cette chose inouïe, elle fondit en larmes. Et je me dis en me rappelant Jacques Brel : « Et voir Martine Aubry pleurer ! »
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@ Robert Marchenoir | 02 mars 2019 à 20:54
« Comment se fait-il que le Conseil constitutionnel soit peuplé d’anciens politiciens, et non de juristes, spécialisés en droit constitutionnel ? Quand vous avez une fuite, vous appelez le plombier, que je sache. Pas un chanteur à la mode.»
Hier midi, sur « France Culture », Dominique Schnapper, qui avait été nommée au Conseil constitutionnel en qualité de sociologue et de fille de Raymond Aron (la République qui a conduit les aristocrates à la lanterne et aboli la vénalité des charges n’en est pas moins devenue « la République des fils à papa » comme disait Maurras, où si vous avez un papa comédien, vous ferez du théâtre), expliquait que c’était une tradition que l’on nomme au Conseil constitutionnel deux politiciens et un juriste. Les ministres changent de compétence au gré du jeu des chaises musicales et le vice de nommer n’importe quel carriériste politique n’importe où pour peu qu’il ait réussi s’étend aux gardiens de la Constitution, ce qui est d’autant plus grave que la QPC (question préalable de constitutionnalité) a donné à ces non juristes le pouvoir d’emboutir la justice.
Autre chose. Nous avons en France une Cour des comptes qui n’est pas avare de ses avis et qui est tellement consultative qu’ils n’ont aucune valeur contraignante et que le pouvoir ne les suit jamais, ou alors quand ça lui chante. Pourquoi le contribuable paye-t-il un auditeur dont la fonction est de parler sans être écouté, et dont les avis sont orientés sur une certaine manière d’envisager la dépense publique et de concevoir les économies à faire ? Le redéploiement budgétaire n’est jamais à l’ordre du jour de la baisse des dépenses publiques telle que la conçoit l’auditeur de la Cour des comptes et pour cause ! Lui non plus n’est pas un financier. Le président de la Cour des comptes est un membre de l’opposition parlementaire, ce qui n’oblitère pas les capacités de ses collaborateurs, mais montre que la fonction de l’auditeur est politique et est de conforter le gouvernement dans l’idée qu’il n’y a qu’une façon d’envisager l’affectation du budget, et par conséquent il n’y a qu’une alternative et pas vraiment d’alternance. La nomination d’un opposant comme président de la Cour des comptes conforte le « TINA » et plombe l’alternance. Le TINA que j’aime dénoncer (« there is no alternative ») fait croire que les élites gouvernementales sont des gens sérieux qui ont intériorisé, renfrognés et la mine pénétrée de leur responsabilité d’« hommes d’État », qu’il faut demander « du sang et des larmes » à leurs concitoyens, même en temps de paix. Conclusion : le Conseil constitutionnel emboutit la justice et la Cour des comptes stérilise le Parlement.
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@ jack 03 mars 2019 à 00:35
« Il est sûr qu’Alain Juppé aurait été un président à la hauteur de la tâche aussi bien du point de vue des compétences acquises que de la personnalité. »
Quand on ajoute à votre remarque celle d’Achille, qui nous explique depuis son monde achillien qu’Alain Juppé et Laurent Fabius, celui-là repris de justice et celui-ci repris de justesse, auraient mérité d’être présidents de la République étant donné leur « charisme » et leur « carrière », on tombe des nues.
Je me souviens. En 1992, je regarde le débat maastrichtien entre François Mitterrand et Philippe Séguin. Je suis avec un ami qui me dit : « Tu ne crois pas que Philippe Séguin mériterait un jour d’être président de la République ? » Je n’y avais jamais pensé, mais cela fait son chemin en moi.
En 1995, je vois Philippe Séguin faire de tels dithyrambes sur Jacques Chirac que j’en suis mal à l’aise pour lui. Avec Chirac, promet-il, la politique ne sera plus jamais comme avant. On sait pourtant que Philippe Séguin n’est pas favori pour devenir Premier ministre du futur président. Alain Juppé tient la corde, c’est le fils préféré de Chirac, sans que cette prédilection soit spécialement réciproque. Juppé n’est pas écrasé d’admiration pour Chirac qui le nomme Premier ministre. Les Français n’ont jamais été attachés à cet homme politique. Le soir de sa nomination, je me demande comment ils vont sympathiser avec lui, attendu qu’en dehors de sourires forcés, il n’est pas liant. Or on sort de deux ans de gouvernement Balladur qui, malgré son air froid, a gouverné en symbiose avec les Français, comprenant que « l’économie, c’est de la psychologie. » Or Juppé n’a pas de psychologie, ça se voit à l’œil nu.
Effectivement, il met les Français dans la rue six mois plus tard. La crise aurait pu être plus grave que celle des Gilets jaunes, car les syndicats dirigeaient la contestation et aux avant-postes, quelques anarchistes espéraient le « Grand soir » et travaillaient à le faire advenir. Chirac calme la tempête, mais le mécontentement persiste deux ans. Il est incapable de se séparer de son fils préféré et de nommer Philippe Séguin à sa place, qu’il avait dans sa manche, sinon pour fédérer sa majorité, du moins les Français autour de son action politique. Chirac préfère dissoudre l’Assemblée et faire perdre son camp. Quant à Séguin, il finira président de la Cour des comptes où il n’est plus qu’amertume.
Tout se tient, y compris la fin de carrière de Séguin et de Juppé. Mais comme il y a quand même une justice, Juppé finit moins bien que Séguin qu’il ne valait pas.
Le vieux Bordeaux avec ses ruelles et ses innombrables boutiques.
Ses camelots, ses aveugles qui jouaient de l’accordéon, ses ramasseurs de cartons avec leur charrette, ses petits commerçants qui se disputaient en balayant les rigoles, ses personnages ridicules, ses guindés, ses huppés.
Les rues des hôtels de passe, etc.
Ses quartiers, avec le monde du marché des Capucins, de Mériadeck avec le marché aux puces, ses loueurs de charrette, ses bars à vinasse si noirs qu’on y voyait pas ce qui s’y passait, ses rues miséreuses où l’on n’osait pas passer, les quais avec ses cargos, les grues et les dockers, les Chartrons avec les entrepôts des aristocrates du bouchon. Ses villages, Nansouty un peu bourgeois, ceux des barrières, ouvriers vers Bègles, louches à l’opposé vers Achard, le port de pêche.
Il aurait tant à dire, un livre de 300 pages n’y suffirait pas.
Alors que maintenant, il n’y a plus rien à dire !
Tout est nickel, tout y est cher, tout y est snob, aussi.
On a embelli les alentours de la cathédrale avec un dallage gris foncé d’aussi mauvais gout que toute l’urbanisation nouvelle – à l’exception peut-être des quais de Paludate.
La diversité des petits et grands commerces a été remplacée par une infinité de restaurants. Les cargos ont fait place à des HLM flottants. Les bobos font du vélo, la ville des retraités, de fonctionnaires inutiles, étudiants en sociologie, artistes à se prendre pour un artiste, est à l’image de Juppé.
Il vaut peut-être mieux qu’il ait quitté Bordeaux avant que les Bordelais soient invités à payer le stade et autres couillonnades, et que les nouveaux quartiers nord soient tous habités, car on a juste oublié comment en sortir…
Une ville digne de Macron.
@ boureau | 02 mars 2019 à 23:45
« Quel dommage ! Quels ingrats ces Français ! Pourriez-vous, de temps en temps, sortir de la Bibliothèque rose ? »
Les Français ne sont pas ingrats, c’est bien pire que ça. Ils votent comme ils jouent au quinté le dimanche, en se fiant aux pronostics des Bernard Glass de la politique et bien sûr quand leur champion n’a pas tenu toutes ses promesses, ils enfilent leur gilet jaune et vont brailler dans la rue.
Je préfère encore la Bibliothèque rose aux pantalonnades jaunes et aux chants des sirènes bleu marine.
Zonzon est moins laconique que Onfray mais plus que Julien :
Juppé fut le numéro 2 du numéro 1 de cette fantastique période 1974-2017 durant laquelle la France se perdit !
C’est par conviction que Juppé a modestement accepté la proposition, inattendue, de Richard Ferrand, et pour servir humblement la République. Il n’a pas encore compris qu’on n’en voulait plus.
Hollande lui l’avait compris. Il a été lucide.
Au vu des droits à la retraite du service public que Juppé avait fait valoir (37,5 ans de droits grâce aux cotisations bonifiées) juste avant d’augmenter la durée de cotisation, je pense que sa conviction est qu’il n’a pas assez pour vivre correctement. En demander toujours davantage aux autres pour s’en mettre encore plus plein les poches.
Chauffeur, TGV gratis… mais Juppé n’en demande pas tant, tel Jésus il est là pour guérir, nous sauver, modestement, généreusement…
Si ceux qui ont foi en Juppé s’estiment sauvés, grand bien leur fasse.
Il paraît qu’il manque des femmes au Conseil Constitutionnel. Roselyne Bachelot s’ennuie un peu à la télé et le thé est gratuit là-bas.
Que de gaspillage de deniers publics pour une crasse incompétence.
Hollande est un petit joueur à côté de tous ces parasites.
Le commentaire de Philippe Dubois me semble refléter une réalité dont peu de médias se sont fait écho. Cette fuite de Juppé laissant des ardoises énormes ne me surprend pas. Et pour le coup il est davantage droit dans ses bottes qu’à côté de ses pompes.
Il y avait eu des caméras une fois au conseil municipal de Bordeaux. Juppé n’écoutait rien, un vrai dictateur.
Après la route des vins, la route des dettes, qui passe par Le Havre et Bordeaux.
@ Curmudgeon | 02 mars 2019 à 12:56
Quelle catastrophe ont-ils été commettre en Libye, le seul pays d’Afrique du Nord qui nous protégeait de l’invasion africaine, le seul qui ouvrait gratuitement l’université à ses jeunes gens, qui dotait les jeunes mariés, qui ne voilait pas ses femmes, qui donnait des surplus d’argent du pétrole au continent africain, qui voulait créer une monnaie unique indépendante africaine.
Sarkozy qui avait déjà été financé pour ses élections par le Libyen (enquête toujours en cours), voulut devenir le maître de Kadhafi qui refusa, ce qui lui valut sans doute d’être assassiné.
Sarkozy est toujours là, Juppé aussi (ministre de Sarkozy dans l’affaire libyenne) et ils continuent l’un comme l’autre de poursuivre leurs folies à l’encontre d’un pays, la France, qui seul leur donna la chance de réaliser leurs ambitions maladives personnelles.
Au fait, Gbagbo est libéré dans le cadre d’un non-lieu, il aura fait sept ans de prison préventive pour rien, si ce n’est pour satisfaire les intérêts de Sarkozy qui le livra à la CPI par traîtrise (voir les films sur l’arrestation, au saut du lit, par un canal secret entre l’ambassade de France et le palais présidentiel à Abidjan).
Hollande, lui, poursuivit les malheurs de la France en Syrie contre Bachar el-Assad, voyez où nous en sommes, une catastrophe humanitaire (pour eux et pour l’Europe), l’Etat islamique survit toujours et l’on ne sait que faire des prisonniers dits français, anglais, américains ou allemands.
Le nouveau cru présidentiel est aussi mauvais que les deux précédents mais nous le nourrirons quand même jusqu’à la fin de ses vieux jours le temps de lui permettre de continuer à haïr les Français de race.
Une conclusion s’impose, notre armée coûte très cher et elle est très obéissante envers les chefs quels qu’ils soient.
——————————————————
@ Elusen | 02 mars 2019 à 13:48
Une fois n’est pas coutume, mais je suis d’accord avec vous (l’humanité n’a pas encore trouvé le DDT politique).
Parmi les thèmes soulevés par les Gilets jaunes, il y en a un que j’ai trouvé judicieux, le voici :
« Il faut rembourser la dette »
Cette action empêcherait les gens au pouvoir d’en faire d’autres et de restreindre leurs dépenses inutiles (c’est-à-dire presque toutes : avion personnel-palaces-sureffectifs-libéralités etc.).
Bonjour M. Bilger,
Les larmes d’Alain Juppé…
J’ai jadis habité Bordeaux. Ce n’est plus le cas mais j’ai là-bas encore des attaches et j’y reviens assez souvent.
Il est indéniable qu’Alain Juppé a réveillé cette ville magnifique mais qui devenait comme repliée sur elle-même après le règne trop long de Jacques Chaban-Delmas. J’ai vu les transformations mieux que celui qui y réside, à chaque fois que je revenais.
Pour autant – et le commentateur bordelais Philippe Dubois 02/03/19 22:07 l’a dit – la méthode Juppé n’a pas fait que des contents. Pendant la construction des lignes de tramway, l’énormité du chantier en ville donnait l’impression de scènes de guerre, la circulation incroyablement compliquée et le stationnement, difficile…
Mais, quand même, le port de la Lune, débarrassé des hideux hangars qui bouchaient la vue, la superbe architecture des façades le long du fleuve, etc.
Donc un bilan de maire largement positif, au final.
Reste ensuite l’homme Juppé, natif des Landes, mais froid, hautain, cassant, conscient de sa valeur et adulé, à ce titre, par son entourage de courtisans, bref un homme sans le tempérament aimable des gens du Sud-Ouest.
En somme, pas très sympathique, pas comme son prédécesseur en tout cas. Et puis, tout ce qui lui est tombé dessus, lui, le favori de tous les sondages après la primaire de la droite et du centre (et sa suite calamiteuse)…
Ses larmes qu’il n’a pu contenir en public – son public ! – n’ont pas trompé grand monde.
Sa prochaine nomination au Conseil constitutionnel sonnait en somme comme l’annonce, après toutes ses déconvenues, d’un enterrement de première classe et d’un trait définitif sur toutes ses ambitions passées, présentes et peut-être futures, bien qu’il ait, avant, laissé entendre qu’il ne se représenterait pas aux municipales…
Dernier point: les Gilets jaunes ont mis à sac quelques belles artères de Bordeaux-la-Grande-Bourgeoise « qui-n’avait-jamais-vu-ça », allant jeter leur hargne jusque vers la place Pey-Berland et l’Hôtel de Rohan, sa mairie…
Que pouvait-il faire ? rien !
Mais ce « rien » était encore de trop dans la balance d’un Alain Juppé décidément bien maltraité par la Providence, à la fin de sa carrière, la Providence qui avait été si généreuse à son égard, jadis…
Je partage l’avis d’Herman kerhost concernant ce billet (Herman kerhost | 02 mars 2019 à 18:47), superbement écrit, et qui sonne très juste.
Oui, Juppé a la larme facile, face aux médias. Pourtant, il aurait été beaucoup plus maltraité dans l’industrie. Il a la candeur de ces méritocrates à qui tout semble dû en termes de carrière, du moins à leurs yeux, et quel que soit le jugement qu’on puisse porter sur leur bilan politique. Même après avoir été Premier ministre et maire d’une grande ville, il arbore l’air affligé mais digne de celui qui pensait mériter mieux. Mais qui s’estime indiscutablement qualifié pour ce qui lui est offert.
Pas de petite larme donc pour Carlos Ghosn, enlisé à Tokyo : il n’a pas le droit de pleurer, et les méritocraties au pouvoir n’ont pas l’air de beaucoup se décarcasser pour sa défense.
@ jack 03 mars 2019 00:35
« Il est sûr qu’Alain Juppé aurait été un président à la hauteur de la tâche »
On peut rêver !
Alain Juppé, par son caractère, son incompétence pour prendre les bonnes décisions, sa vision sclérosée de l’Etat, son immobilisme, son mépris de classe, représente très exactement ce (et ceux) qui nous a (ont) conduits dans le mur depuis quarante ans.
Il faut arrêter le monde des bisounours !
C’est ce que pense d’ailleurs notre hôte quand il écrit: « Ministre des Affaires étrangères sous Mitterrand, il a bénéficié d’une approbation quasi générale, y compris celle de ses services… »
Parlons-en de l’approbation de ses services : elle est due aux augmentations statutaires et de salaires qu’il a fait effectuer à tour de bras dans son ministère ! Bravo l’efficacité ! On peut être effectivement populaire en distribuant l’argent des contribuables ! C’est assez simple ! Pas besoin d’être diplômé de l’ENA !
La phrase de Philippe Bilger me fait aussi penser à celle de la terrible secrétaire du SNES, Monique Vuaillat (celle qui terrorisait F. Bayrou quand il était ministre de l’Education nationale) répondant à la question « Qui fut pour vous le meilleur ministre de l’Education nationale ? » : « Lionel Jospin car c’est lui qui nous a le plus augmentés ! ».
Voilà, pour beaucoup, la qualité essentielle d’un ministre : augmenter les fonctionnaires.
Un admirateur béat d’Alain Juppé peut-il citer une réforme d’importance, ou une action particulièrement remarquable de sa carrière ministérielle dans les innombrables postes qu’il a occupés ?
Je suis tout ouïe !
Cordialement.
@ Gavroche | 02 mars 2019 à 15:07
Connaissez-vous le problème avec l’or dont nous ne parlons jamais ? Réellement caché aux populations par crainte de la pire crise financière et économique de l’histoire, qui pourrait entraîner la chute de bon nombre de nations.
La Chine a contaminé les stocks d’or avec de faux lingots en tungstène, qui a la même densité que l’or, pendant des dizaines d’années.
Les gens sont souvent propriétaires par l’intermédiaire de feuilles papier, pas physiquement, de certains stocks, il était donc facile de leur refourguer ce genre de truc et les faux lingots sont recouverts d’or, donc ni vu ni connu.
Les banques centrales refusent de dire jusqu’où va la fraude, à quel taux leurs stocks sont contaminés, et elles la minimisent.
Il y a un film sur cette histoire, la Gendarmerie Royale du Canada a découvert cela pendant une enquête sur le blanchiment de l’argent de la mafia dans les années 1990. Le réalisateur et scénariste a été attaché parlementaire et attaché politique dans sa jeunesse.
https://www.youtube.com/watch?v=BwoIb399zRU
Peuchère, de chevalier à la triste figure, le voilà désormais chevalier sans figure.
En gros, vous reprochez à Alain Juppé d’être de droite mais, contrairement à vous, de ne pas tolérer le racisme, l’antisémitisme, la bêtise crasse, l’inculture qui s’affiche sans faute d’orthographe, etc. qui font le quotidien de votre blog.
Vu l’état absolument ignoble dans lequel patauge la droite actuelle, s’il y a bien une chose dont Alain Juppé peut être fier, c’est de mal finir sa carrière politique en étant quasiment lynché par les « siens ».
Il y a ceux qui terminent leur carrière au Conseil constitutionnel et ceux qui terminent la leur à Sud Radio : si Alain Juppé a su rester lui-même, c’est parce qu’il a toujours été quelqu’un.
@ stephane 11h08
« Cette fuite de Juppé laissant des ardoises énormes ne me surprend pas. Et pour le coup il est davantage droit dans ses bottes qu’à côté de ses pompes. »
Je pense qu’il a accepté de percevoir 13 300 € net /mois au CC pour rembourser la dette bordelaise !!
Plus sérieusement, j’ai toujours répondu à ceux qui louent le renouveau de Bordeaux sous l’ère Juppé que:
– après 48 ans (oui vous avez bien lu) de Chaban-Delmas qui s’est contenté de gérer les affaires courantes et de démolir puis de reconstruire une partie du centre (Mériadeck), il était facile à son successeur de faire mieux et d’en tirer avantage par comparaison,
– les travaux d’embellissement des berges de la Garonne portés à son crédit se sont accompagnés de choix d’aménagement et d’urbanisme discutables (Bacalan pour ceux qui connaissent) et du creusement de la dette.
C’est donc avec l’argent des contribuables bordelais que Juppé a pu plastronner !
Pour le reste, juché sur ses échasses de berger landais, il a contemplé de haut le vulgum pendant toute sa vie politique.
En cela il ressemble à Fabius le constipé: ils pourront faire de la politique ensemble puisqu’il apparaît que désormais le Conseil constitutionnel est devenu une instance politico-moralisatrice de plus.
Alain Juppé finit mal. Il va entrer au Conseil constitutionnel.
Voici ce qu’en pense un professeur de droit public :
La prochaine nomination au Conseil constitutionnel de l’ancien premier ministre Alain Juppé et de deux sénateurs, François Pillet et Jacques Mézard, récemment ministre, traduit une fâcheuse rechute de la tendance à choisir les membres de cette institution parmi le personnel politique.
http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2019/02/24/31003-20190224ARTFIG00153-jerome-roux-des-politiques-nommes-au-conseil-constitutionnel-une-anomalie-francaise.php
Nous pouvons aussi nous demander si le fait pour le pouvoir politique de nommer au Conseil constitutionnel des gens de même sensibilité ne fausse pas le jeu démocratique, en mettant en place des verrous permettant d’interdire par la suite toute réforme de fond voulue par une nouvelle majorité.
Bien entendu, ces soupçons d’absence de neutralité peuvent aussi être formulés à l’encontre de gens comme des syndicalistes supposés agir plus selon des préjugés idéologiques que dans le souci du respect de la Constitution dans son esprit.
Ne nous étonnons pas que la démocratie à la française soit plutôt boiteuse sachant qu’il existe d’autres anomalies telles que celle-là.
Peu importe les qualités ou les défauts que l’on attribue à cet homme : il y en a d’autres qui ont également des compétences et cela m’écoeure de voir que quelqu’un qui a été condamné puisse arriver au Conseil constitutionnel.
Mais si nous avons les hommes politiques que nous méritons, honte à ceux qui continuent à voter pour ces gens-là. Il n’est pas le seul malheureusement, et dans tous les partis…
Pauvre Alain Juppé. Venir sur un blog résolument de droite comme celui-ci et voir comment il se fait éreinter, ça fait de la peine.
Où sont passés les chiraquiens qui le considéraient comme le meilleur d’entre eux ?
On se croirait sur le blog de Rioufol de tendance Wauquiez-MLP. Bref la vraie droite des années 60.
Il est vrai qu’Alain Juppé a tenu des propos élogieux sur Emmanuel Macron dont il soutient la politique. Mais surtout il est copain avec Tareq Oubrou, recteur et imam de la mosquée de Bordeaux.
Deux attitudes qui ne passent pas du tout. 🙂
Bonjour,
« Il a fait de sa ville, Bordeaux, une cité magnifique » !!
Certes, Bordeaux n’a plus grand-chose à voir avec celle de son prédécesseur. On a maintenant envie ce s’y arrêter mais le prix à payer est exorbitant. Encore un effort et il atteignait ou dépassait le demi-milliard d’euros d’endettement pour sa ville (https://www.europe1.fr/politique/la-gestion-de-juppe-a-bordeaux-epinglee-par-la-cour-des-comptes-3554963).
Moi aussi, j’ai plein d’idée avec l’argent des autres. Et puis, nommer au CC quelqu’un qui a été condamné (https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Jupp%C3%A9), j’en suis navré, ça ne passera jamais. Les fautes du passé sont celles du passé mais il devient urgent que dans ce pays, l’exemplarité revienne au premier plan sinon, je ne donne pas cher du régime, de moins en moins démocratique et de plus en plus autoritaire.
Bonne journée
@ JJB | 03 mars 2019 à 10:53
Alain Juppé a été un bon maire jusqu’en 2010/2011 : il a effectivement embelli Bordeaux de façon remarquable.
Mais déjà, on devinait la morgue et l’arrogance.
Après, sa mégalomanie a pris le dessus (les projets pharaoniques déjà évoqués…).
Mais il faut citer aussi cette volonté ubuesque de vouloir porter la Métropole à 1 million d’habitants, avec comme conséquence l’urbanisation démentielle de certains quartiers autrefois populaires, comme les Bassins à flot, où ont été construit d’immondes clapiers qui se vendent 250 000 euros le T3.
Bordeaux Bastide suit le même chemin.
Tout cela reléguant les travailleurs modestes dans la ruralité à 40 km à la ronde (Médoc, Libournais, Langonnais, etc.)
Mais c’est vrai, les bobos peuvent faire du vélo sur les quais et sur le Pont de pierre.
Et Juppé organise la quinzaine de l’égalité et de la diversité et diverses autres manifestations dans le sens du « progressisme » sociétal.
L’Algérien à Alger : « Bouteflika, dégage ! »
L’Algérien à Paris : « Macron, accroche-toi ! »
@ Garry Gaspary | 03 mars 2019 à 12:01
Vos insultes sont un honneur que vous nous faites et vos sentiments affectueux pour Juppé le condamnent d’autant plus.
Rappel de l’affaire Juppé :
« Le président de l’UMP Alain Juppé a été condamné vendredi 30 janvier 2004 à 18 mois de prison avec sursis et dix ans d’inéligibilité pour “prise illégale d’intérêt” par le tribunal correctionnel de Nanterre dans l’affaire du financement illicite de l’ex-RPR. L’ancien Premier ministre, qui avait annoncé qu’il quitterait la vie politique en cas de condamnation, n’a pas souhaité faire de déclaration. Il a immédiatement fait appel de la décision, ce qui a pour effet de suspendre son inéligibilité. » (source Internet)
Enfin pour conclure j’ai apprécié particulièrement les commentaires de :
Jean | 03 mars 2019 à 12:35
H. | 03 mars 2019 à 12:51
Philippe Dubois | 03 mars 2019 à 16:33
Exilé | 03 mars 2019 à 12:19
caroff | 03 mars 2019 à 12:18
boureau | 03 mars 2019 à 11:02
Nous devrions les envoyer au Conseil constitutionnel pour qu’il les offre comme bienvenue au sieur Juppé qui en rirait, selon son habitude, et répondrait que le jugement dont il a été victime il s’asseoit dessus !
Un raide qui au soir de sa vie tente de s’assouplir (tel un vulgaire produit marketing pour lessive) et de durer en reniant son camp et en flattant outrancièrement l’adversaire, larme à l’œil de circonstance !
Pas de quoi s’extasier !
Plutôt une triste fin pour ce soi-disant meilleur d’entre soi qui aurait mieux fait de s’éclipser discrètement, avant de sombrer définitivement dans la récupération honteuse avec l’espoir mesquin en échange de son ralliement de quelques dernières prébendes !
@ Achille 03 mars 2019 12:50
« Bref, la vraie droite des années 60 »
Ben oui Achille ! L’éventail de la droite qui va de LR à RN !
Pourquoi voudriez-vous que la droite soit « de gauche » ?
Cordialement.
« Alain Juppé finit mal. Il va entrer au Conseil constitutionnel. » (PB)
Non, non, une suite logique d’un nouveau monde qui prolonge l’ancien.
Phase de grand remplacement avait dit la macronie… Mais toujours par les mêmes.
EM ne déroge pas, il garde un ordre établi, les conseillers sont les copies des anciens, la même école, les mêmes études… Les mêmes bêtises, les pires endettements, 260 000 000 € encours de la dette, 30 000 000 € pour les annuités pour Bordeaux en 2017. Que du bonheur ! Surtout pour ceux qui doivent rembourser.
Quand les soldats sont fatigués, les en place leur trouvent toujours un endroit où il fait bon vivre, à l’ombre de pensions et indemnités en fleurs.
Ne pas être du sérail c’est ne pas exister, et en même temps les portes se referment doucement pour faire comprendre que vous n’êtes pas le bienvenu.
Le pays abrite la plus belle oligarchie du monde, on se côtoie, savoure les mêmes plats, les mêmes vies inamovibles depuis des décennies, tous regardant leur peau avant leur chemise, les pensions jusqu’au dernier souffle. Tout cela sous les ors d’une démocratie d’apparat qui ne fonctionne plus.
La population soutient toujours le mouvement des Gilets jaunes, en a assez de ces personnages qui déroulent sous leurs yeux les mêmes discours, les mêmes scènes de vie, on peut y loger aussi tout ce que représentait Pépère et ses cohortes de l’ENA, la promotion Voltaire et tant d’autres.
Jusqu’à plus soif il faut supporter ces gaspilleurs de l’argent des autres. Alain Juppé le grand transformateur de sa ville, l’a fait au prix de la misère, de l’éloignement, de la fracture de toute une société, les Gilets jaunes s’en souviennent encore et toujours.
Gestionnaire de rien du tout, embellir a un coût, celui de la contestation dans son fief, une des plus dures de France qui s’est installée durablement.
https://goopics.net/i/ZOppd
Image en miroir de celle de notre hôte, Caton l’ancien n’aurait voulu ni de l’un ni de l’autre pour les mêmes raisons.
Il faudrait redescendre sur terre et regarder le rapport de la chambre régionale des comptes.
« Alain Juppé et la Ville de Bordeaux dépensent en toute impunité ! » par Nicolas Lecaussin, le 5 février 2018 (IREF)
« « Le meilleur d’entre nous », comme l’avait nommé l’ancien président, Jacques Chirac, ne semble pas être un bon gestionnaire. Loin de là. Selon le rapport de la chambre régionale des comptes (CRC) de Nouvelle Aquitaine, la ville de Bordeaux, dont le maire est Alain Juppé, se trouverait dans une situation comptable délicate avec une dette de 377 millions d’euros. Elle a plus que doublé entre 2010 et 2015 et représente plus de 1 500 euros/habitant. Auditorium, pont levant Chaban-Delmas, Grand Stade, cité municipale, Cité du Vin… autant de « grands projets » qui ont coûté et qui coûtent très cher. Certains ont même été sous-estimés. Ainsi la Cité du Vin : 83 millions d’euros de coûts au lieu de 50 millions initialement prévus ; le réseau de transports publics, qui affiche déjà 140 millions d’euros de pertes ; la statue de Chaban-Delmas, 500 000 euros, la candidature avortée pour que Bordeaux devienne la « capitale européenne de la culture », environ 60 millions d’euros dépensés… Les gabegies locales sont nombreuses et les économies ne font pas partie des préoccupations de la Ville.
Mais ce qui interpelle aussi ce sont les dépenses de personnel qui représentent plus de la moitié des charges courantes. La ville emploie, fin 2015, 4 469 agents, une hausse de 5 % par rapport à 2010. L’augmentation de l’effectif municipal enregistrée sur la période est plus rapide que celle de la population (+2,6 %) de la ville. Le ratio est de 1 agent pour 55 habitants. La cour aurait pu faire aussi une comparaison avec une ville de l’étranger. Nottingham, par exemple, emploie pratiquement le même nombre d’agents territoriaux mais la ville compte environ 100 000 habitants de plus (Office for National Statistics) ; et ses agents ne bénéficient pas du statut de fonctionnaire. Rappelons que, sous David Cameron, entre 2010 et 2013, ce sont 500 000 emplois locaux qui ont été supprimés.
Les agents de Bordeaux bénéficient de nombreux privilèges, dont un temps de travail inférieur même à celui qui est pratiqué dans la fonction publique territoriale. La durée de travail annuelle est fixée à 1 607 heures (1 688 heures dans le privé) et le nombre de jours de congés à 35 (25 jours dans le privé), soit deux semaines de plus que ne le prévoit l’article 1er du décret n° 85-1250 du 26 novembre 1985 relatif aux congés annuels des fonctionnaires territoriaux.
En contrepartie de ces congés supplémentaires, un agent à temps complet doit à son employeur 7 heures 22 par jour et 36 heures 50 par semaine. Sauf que cette contrepartie n’est pas appliquée par 41 % de l’effectif ! Et les fonctionnaires de la Ville de Bordeaux bénéficient en sus d’autorisations d’absence « spéciales » : le mariage d’un enfant (cinq jours), celui d’un ascendant, d’un frère ou d’une sœur de l’agent ou de l’enfant de son conjoint (trois jours), ou l’activité de formateur interne (dix jours). Les vacances et les absences sont « récompensées » par des indemnités salariales en hausse constante : + 11 % entre 2010 et 2015, sans tenir compte des primes.
Malgré ces « autorisations spéciales », une étrange épidémie rend les agents régulièrement malades. Leur absentéisme s’est détérioré de façon continue entre 2010 et 2015, avec une augmentation de 6,9 jours du nombre total de jours d’absence par agent. La part des maladies ordinaires dans le total annuel des jours d’absence a crû de 9 points (61 % en 2010 contre 70 % en 2015). Les absences pour longue maladie/longue durée (+40 %) et pour maladie professionnelle (+207 %) accusent aussi une forte hausse. En 2015, ces deux derniers motifs expliquaient 24 % des jours non travaillés, soit deux points de plus qu’en 2010. Le niveau atteint pour les maladies ordinaires excédait de 5,4 jours (+35 %) la moyenne nationale calculée pour les communes et établissements communaux de plus de 100 000 habitants !
Le rapport de la chambre régionale des comptes fait état d’une mauvaise gestion et de nombreux gaspillages et privilèges accordés aux fonctionnaires de la mairie. Il ressemble parfaitement à ceux de la Cour des comptes mettant en cause l’Etat. Comme prévu, le maire, Alain Juppé, l’a contesté, affirmant qu’il « ne partage ni les analyses de la chambre ni ses conclusions ». Malgré la gravité des remarques, cela risque – comme pour les rapports sur les dépenses de l’Etat – de rester sans suite… Au grand dam des contribuables bordelais. »
https://fr.irefeurope.org/Publications/Articles/Alain-Juppe-et-la-Ville-de-Bordeaux-depensent-en-toute-impunite
Bref, moi, Alain Juppé, je lui ferais passer sa retraite en prison.
« Pourquoi voudriez-vous que la droite soit « de gauche » ?
Rédigé par : boureau | 03 mars 2019 à 20:05 @ Achille
Tout simplement parce qu’Achille est « l’Opportuniste » par excellence (individu si bien chanté par Dutronc qui sans complexe retourne sa veste à chaque soubresaut de l’histoire !)
Dans l’analyse de ses échecs, et ils sont nombreux et heureusement pour la France, Juppé me rappelle cette personne disant « j’ai fait un test de QI, je ne comprends pas, j’ai eu 23 ».
Avec ses cumuls de retraites, Juppé est allé dans une des communautés Emmaüs des politiques, Conseil constitutionnel, Conseil d’Etat… il y a même Giscard le cumulard à l’Académie française.
Juppé avait besoin de sous, le pauvre, avec tous les impôts qu’il a à payer sur ses retraites et l’augmentation de la CSG, comment pouvait-il faire autrement que refuser l’offrande présidentielle. Et puis la France et la droite le lui ont prouvé, elles ont besoin de lui, les Français le veulent, ils l’ont toujours désiré et maintenant qu’il s’offre à nous enfin, à 73 ans, ce n’est pas cher payé, lançons une souscription pour l’aider à subvenir à ses besoins certes modestes, mais essentiels pour notre bien à tous.
Ne vous trompez pas, son héritier est en place, à tout niveau il y a du Juppé chez Bruno Le Maire, avec l’argent des Français naturellement.
Ah si Balladur était passé en 1995, le pays aurait une autre allure.
@ Xavier NEBOUT | 03 mars 2019 à 21:16
Méfiance !
L’IREF est une organisation d’extrême droite, elle n’est pas scientifique, c’est un groupe de pression, d’opinion, donc de désinformation, de propagande, puisqu’il part de la conclusion : l’opinion libertarienne.
Elle était basée au Luxembourg, maintenant à Lyon, et dans son conseil d’administration elle n’avait que des représentants de paradis fiscaux et des avocats fiscalistes, dont un noble du Liechtenstein. Elle est tenue par la famille de Charles Millon.
Nicolas Lecaussin a dirigé un autre groupe de pression d’extrême droite et libertarienne : la Fondation iFRAP.
Ce sont des employés avec contrat, ils doivent ainsi remplir les conditions contractuelles et avoir une loyauté envers leurs employeurs. Ce type d’organisation n’emploie que des personnes avec profil spécifique, ils n’emploient pas des personnes antiracistes ou non libertariennes.
Je rappelle que le libertarisme est une théorie qui prône l’interdiction de la démocratie mais un régime censitaire, seuls les riches ont le droit de vote et ont le droit d’exercer les pouvoirs. Ils vont même jusqu’à prôner la régulation des pauvres par l’extermination, proposée déjà par Aristote et Platon.
Ce qui devient excessivement dangereux dans votre intervention, c’est que vous racontez une histoire, racontée par un autre qui n’est pas objectif, mais idéologique, qui lui-même la tiendrait de quelqu’un d’autre. Comme si vous n’aviez pas la capacité intellectuelle de lire le rapport original.
Souvent ce genre d’organisation cite des rapports, des études, des enquêtes qui n’existent pas, car elles savent que personne n’ira vérifier. Le reste du temps elles exagèrent, extrapolent, voire leur font dire des choses qui ne sont pas écrites.
Lisez-le, c’est plus simple que de se le faire raconter !
Par exemple ces mots ne sont pas du tout employés dans le rapport :
– privilèges
– gaspillages
– étrange épidémie
– 140 millions de perte des transports publics.
Il retravaille certains chiffres le type pour les exagérer, il passe sous silence le fait que certains chiffres ne s’appliquent pas à tous les agents, etc.
https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/imported_pdf/2018-01-30/NAR201775.pdf
@ Gavroche
Malgré sa faute passée, il eut suffi à Alain Juppé de caresser le beauf dans le sens du poil en ne cessant de parler d’immigration ou de crèche de Noël durant la dernière campagne pour se faire élire président de la République.
Il n’y a rien de plus facile que d’être ignoble dans l’air du temps afin d’obtenir une gamelle à Sud Radio pour ensuite se boucher le nez en parlant quotidiennement des Gilets jaunes sur son blog.
Mais avoir des valeurs auxquelles on tient plutôt que louvoyer vilement, être quelqu’un même si ce n’est que pour soi plutôt que paraître pour plaire à la populace, cela demande discipline, force et courage.
Des mots qui, comme tous les autres d’ailleurs, n’ont plus aucun sens pour des gens comme vous. C’est tout ce qui fait la seule fierté de ce blog, tout ce qui en fait aussi la vulgarité la plus complète : utiliser les mots pour en souiller le sens, mais surtout sans faire de faute ! Paraître plutôt qu’être !
Je préfère personnellement la faute assumée d’un Alain Juppé droit dans ses bottes à la correction de façade d’un Philippe Bilger prêt à toutes les compromissions !
L’énarchie est légitime comme sa critique, mais elles tombent dans l’illégitime quand elles pensent pouvoir chacune gouverner seule.
Juppé comme les autres est coresponsable de l’atmosphère de lynchage généralisé qui contamine le pays et sa retraite méritée et les réactions injustes qu’elle entraîne en témoignent.
Tant qu’on ne pensera les différences qu’en terme de conflit, pauvres ou riches, instinctifs ou intelligents, paysans et citadins, mondialistes et nationalistes, énarques et entrepreneurs, libéraux ou étatistes, la liste pourrait être aussi longue qu’une tartine marchenoirienne ou un jet d’opprobre de Noblejoué, ces différences seront effacées dans l’indifférenciation violente qui n’est qu’une variation de la haine, menaçant leur existence même, car c’est le conflit qui rend semblable.
La conscience de cette réalité qui affleure en ces temps de crise démocratique correspond exactement à la responsabilité supérieure dévolue à chacun.
Et dans la même mesure, quelle que soit sa position dans l’échelle sociale, l’exercice de son pouvoir de citoyen qui s’exprime en droits comme en devoirs, devrait être l’honneur de la responsabilité reconnue à chacun, devrait suffire à satisfaire les besoins de reconnaissance.
Les différences, légitimes et nécessaires, se traduisent alors comme l’expression d’un choix garanti par l’égalité des droits, dans la mesure où elles assument les conséquences de ce choix qui est l’exercice de la liberté de chacun, qui ne saurait s’imposer à tous au risque de perdre leur légitimité.
Notre démocratie, au lieu de se perdre alors dans ses infantilismes, aura l’occasion de formuler la haute exigence que demande la fraternité, aura l’occasion d’accéder à l’âge adulte de sa maturité, celle qui, en respectant l’autre et ses choix différents, n’a plus besoin de le détruire pour légitimer les siens, s’empêchant de les assumer et se livrant à leur effacement, à la violence qui détruit tout, rend sourd et aveugle, car on ignore ce qu’elle fait.
Le vrai combat est contre cette ignorance, et il est rassurant qu’un homme comme Juppé entre au Conseil constitutionnel.
Fort de cette connaissance qui n’est autre que le socle fondamental de la Loi, il pourra contribuer à renforcer la vérité de nos institutions qui semblent bien fragilisées pour la garantir contre la violence qui se déchaîne d’autant plus qu’elle est plus révélée.
– L’incurie des politiciens et le malheur des peuples !
– Vous avez dit Nuremberg. C’est excessif !
« Une conclusion somptuaire paradoxale pour quelqu’un qui n’en pouvait plus de la terrible atmosphère d’aujourd’hui ! Il est vrai qu’on parvient toujours à se persuader qu’on est indispensable – surtout lui – quand on vous sollicite et qu’on vous offre sur un plateau une manière de fuir somptueusement l’amertume. » (PB).
Du d’Artagnan dans le texte, du Cyrano de Bergerac pour l’envoi.
Alain Juppé est bien de l’autre côté de la barrière, il est de ceux qui ont cassé le pays, par un aveuglement sans borne.
Tous ceux qui se sont succédé ont pillé notre démocratie, après un redressement d’après-guerre, cette oligarchie s’est emparée des leviers sans vergogne, n’existait pas Internet à l’époque, aujourd’hui l’information est à portée de clic et les citoyens ne sont ni incultes, ni innocents.
Les Gilets jaunes sont enchâssés dans le paysage, plus rien ni personne ne les poussera dehors, ils ont assez de ces gaspilleurs de leur travail, eux qui produisent, les autres qui dilapident.
La course à un meilleur équilibre est entamée, EM doit taper dans ce train de vie de l’Etat qui sent le rance – l’affaire Benalla y compris -, le pays est riche, les pays nordiques équilibrent bien leurs comptes et l’on vous soigne les dents et les yeux gratuitement aussi et avant tout le monde.
@ Elusen | 03 mars 2019 à 11:07
Ce que vous nous proposez est du cinéma et c’est du mauvais Elusen !
Bien que la densité soit presque identique entre l’or et le tungstène, la dureté ou le point de fusion et bien d’autres états diffèrent et ne peuvent tromper que les naïfs, mais pas les banques ni Archimède.
En matière de banque et d’or, l’accord de la Banque de France avec JP Morgan est plus pervers. Rappelons qu’il a été signé fin 2018 (voir Gavroche 02 mars 2019 à 15:07).
Par contre, puisque les faux vous intéressent, penchez-vous sur les pierres précieuses en particulier les corindons et là vous vous régalerez car ce ne sont pas des corps simples et la pierre philosophale n’existe pas.
Vous aimez tromper les autres et vous en moquer c’est votre raison d’exister sur ce blog ; laissez les Chinois en paix, ils n’ont pas falsifié les stocks d’or, c’est votre esprit qui est lui un alliage de monstruosités.
@ Garry Gaspary | 03 mars 2019 à 12:01
« Il y a ceux qui terminent leur carrière au Conseil constitutionnel et ceux qui terminent la leur à Sud Radio : si Alain Juppé a su rester lui-même, c’est parce qu’il a toujours été quelqu’un. »
Voilà une affirmation qui doit nous conduire à une profonde réflexion !
Vous commencez par « si », et donc je vous réponds « SI », je précise que vous utilisez « If » et que je vous réponds « YES », ce qui fait avancer au pas cadencé la réflexion…
Vous ajoutez « su rester lui-même », et je vous annonce en grande pompe que l’on « est » toujours pour soi-même, le petit morveux dissimulateur…
Mais enfin, le meilleur pour la fin, « il a toujours été quelqu’un », et donc ? SO ?
Il semble, qu’être « quelqu’un » soit le nec plus ultra, mais par rapport à qui, quoi, donc, où ?
Il y a ceux qui commencent et terminent, il y a ceux qui commencent et abandonnent, il y a ceux qui ne commencent rien et ne terminent rien, il y a ceux qui voudraient bien et qui ne peuvent point et il y a Garry Gaspary !
L’étalon d’or de la pensée, le professeur, tout en souplesse, douceur, et pédagogie, sans arrogance ni mépris et cela est rare et bon ! Il sait beaucoup de choses, et il les dispense généreusement, du fin fond de sa caverne, il y voit clair des ombres…
@ Giuseppe 03 mars 2019 20:49
@ Xavier NEBOUT 03 mars 2019 21:16
Alain Juppé : la quintessence de ceux que nous ne voulons plus voir !
Cinquante ans d’indigence scolaire et universitaire ont complètement lobotomisé les cerveaux de beaucoup de Français. Il suffit de lire quelques interventions sur ce blog et de vous voir essayer courageusement de remettre du plomb dans la tête de quelques-uns.
Autrefois on les appelait les « ravis de la crèche », maintenant, compte tenu de la dictature de la bien-pensance, la prononciation du mot crèche équivaut à excommunication du monde du bien.
Alors, pour moi, ce sont les « béats ». Il y a les « béats » de Juppé comme il y a les « béats » de Macron. Dans les semaines qui suivaient l’élection de Macron, posant la question : « Pourquoi avez-vous voté Macron ? », le nombre de réponses n’ayant aucun rapport avec les compétences supposées du candidat était ahurissant.
La première raison stupéfiante de leur vote par des femmes et des hommes : « Parce qu’il est beau ! » Deuxième raison : « Parce qu’il parle bien ! »
Troisième raison : »Parce qu’il est jeune ! ».
Les compétences économiques (à supposer qu’elles le furent) venaient largement derrière ! Et avec ça, on se prend pour le peuple le plus intelligent de la terre et… on le croit !
Cordialement.
Tout a commencé pour Alain Juppé par la présentation à Chirac d’un « agrégé sachant écrire »… les discours.
Par la suite, l’appétit politique est venu en mangeant. Un déclic en 1984, lorsqu’un clone de gauche, Laurent Fabius (« naturel abusif » selon l’anagramme publiée par Jacques Faizant), est nommé Premier ministre.
Le sang d’Alain Juppé (anagramme: « j’ai un appel ») ne fait qu’un tour et il décide de travailler davantage à son compte.
L’ironie de l’histoire veut que 35 ans plus tard l’un convoite une fois de plus le fauteuil de l’autre !
Je trouve bien sévères les jugements portés sur son action politique et sur son comportement. Décidément, que nos concitoyens sont devenus amers !
Positivons et retenons qu’il a été un des premiers à faire comprendre que la réindustrialisation du pays, clé de la prospérité, passait par la maîtrise du coût de revient de l’heure travaillée dans l’industrie et qu’un abaissement des charges publiques était prioritaire. En 1995, lors des tentatives de réforme de la solidarité nationale, en particulier des retraites, son énergie a été victorieusement combattue par l’inconscience et la lâcheté d’une opinion et d’une élite sans courage.
Concitoyens français, prenons-nous-en à nous-mêmes !
AJ aura été chargé des échecs et des défauts qui ne sont pas forcément les siens ; et des concurrents n’ont pas manqué de le déposséder de ses réussites. Pour terminer sur ce thème par une amusette, évoquons la création de l’UMP.
Tout le monde est persuadé qu’AJ est le fondateur de cette fédération droite/centre droit.
Eh bien, non.
La CIA a entrepris une recherche secrète à l’aide de ses méga-ordinateurs: who has buit UMP ?
…has built UMP ?… well, look at the anagram: Paul Bismuth.
Un salut cordial, Alain !
@ Curmudgeon
« Ce pauvre demeuré ne sait même pas que la Libye est organisée selon une logique de tribus et de clans. La probabilité d’y voir apparaître ce que nous appelons nous un « démocratie » dans les cinquante ans à venir est égale à zéro. »
Exactement, comme dans la plupart des pays africains régis par le tribalisme où l’ethnie majoritaire fait main basse sur le pouvoir ou bien dans les pays arabes régis depuis des siècles par le principe de l’homme fort, obligé de l’être pour ne pas être renversé.
M. Juppé est représentatif de ces fausses élites imbues d’elles-mêmes qui se répandent en déclarations définitives qui ne sont souvent que des tissus de bêtises, qui, concrétisées dans le domaine politique, conduisent à des catastrophes, alors que bien des Français lambda ont souvent une vision plus claire des choses.
Au passage, il est surprenant que M.Juppé, en principe ministre des Affaires étrangères à l’époque des événements de Libye, ait accepté sans avoir démissionné de son poste de se faire doubler dans cette fonction par Bernard-Henri Lévy qui a joué de son côté – alors qu’il n’était revêtu d’aucun mandat pour ce faire – un jeu aussi trouble que néfaste en accord semble-t-il avec M. Sarkozy que d’aucuns auraient pu accuser d’avoir peut-être cherché à enterrer sous les bombes une certaine affaire gênante pour lui.
Bien entendu il ne s’agit là pour l’instant que de conjectures non vérifiées.
Je trouve ce billet bien trop sévère pour un maire qui a œuvré pendant vingt-quatre ans, qui est fier de sa politique de l’aménagement de l’espace public et qui a réveillé une ville endormie.
Contrairement à ce qui est dit, Alain Juppé était obsédé par le mandat de trop et a bien préparé sa succession en permettant à son bras droit, Nicolas Florian, nouveau maire qui sera élu dans la semaine, d’assurer la continuité jusqu’à la prochaine élection de 2020.
Sur son bilan global, il laisse à son opposition le soin de dresser la liste de ses éventuels échecs (le journal Sud Ouest de ce jour). Il a tourné la page, laissons le temps apprécier son œuvre.
@ Aliocha | 04 mars 2019 à 08:25
« Bien, Mary, c’est vous le chef, chef !
Mais, sauf votre respect, défendre l’Evangile est le meilleur moyen de lutter contre toutes les pestes. »
Mais loin d’arrêter votre querelle avec moi, vous dites que « la liste pourrait être aussi longue qu’une tartine marchenoirienne ou un jet d’opprobre de Noblejoué ».
Quand les croyants de votre type prétendent arrêter, ils n’arrêtent pas. D’où non seulement vous ne défendez pas l’évangile que je n’attaque pas mais au mieux votre interprétation, mais en plus, vous dites une chose pour en faire une autre.
A supposer que je jette de l’opprobre, quand je ne fais que relever bien des raisonnements ou attitudes discutables, on peut dire que ce n’est pas pour rien.
Tant de faiblesses argumentatives et comportementales doivent bien se compenser : d’où l’appel à Mary Preud’homme.
Je ne peux pas faire le tour des miens, il n’y en a pas, je me contenterai donc de faire appel à ce que les gens ont de meilleur.
@ Yves | 04 mars 2019 à 11:32
Votre envolée cafouille. Je retiens : « Positivons et retenons qu’il a été un des premiers à faire comprendre que la réindustrialisation du pays, clé de la prospérité, passait par la maîtrise du coût de revient de l’heure travaillée dans l’industrie et qu’un abaissement des charges publiques était prioritaire. »
Vous nous prenez pour des cervelles de moineau et Juppé aussi ! Vous devriez lire tous les commentaires de ce blog à son sujet.
@ Mary Preud’homme 04 mars 2019 à 01:10
Achille se complaît dans l’ennui (dit-il).
Comme disait monsieur de Beaumarchais dans le Barbier de Séville : « L’ennui n’engraisse que les sots ».
Adéo Mary
@ breizmabro | 04 mars 2019 à 16:28
« Comme disait monsieur de Beaumarchais dans le Barbier de Séville : « L’ennui n’engraisse que les sots ». »
Joli morceau de perfidie typiquement féminine comme je les aime.
Mary Preud’homme n’est pas mal aussi dans son genre.
En ce qui me concerne l’ennui ne m’engraisse pas, il m’enrichit. Nuance !
Le sot ou plutôt la sotte (dans le cas présent) est une personne à l’esprit étroit qui considère que quiconque ne pense pas comme elle est forcément un imbécile.
Être votre imbécile ne me perturbe pas outre mesure. Vous avez toute ma compassion ! 🙂
Et flitch, encore un jet d’opprobre infectieux.
Je vais déposer un brevet de pardon automatique.
@ Noblejoué | 04 mars 2019 à 12:49
Je n’ai pas compris ce que je venais faire dans cette histoire entre vous et Aliocha !?
@ Gavroche | 04 mars 2019 à 10:10
« Ce que vous nous proposez est du cinéma et c’est du mauvais …»
Ah bon, vous l’auriez vu ?!
En ce qui concerne l’or, c’est de l’or papier, la majorité des échanges se font par papier, les gens n’approchent même pas les lingots. Le ridicule est qu’il y a plus d’or papier que d’or.
L’or papier, donc acheté sur contrat, ne se met pas dans l’eau à défaut de jouer Archimède mon petit Goldfinger !
Personne n’a jamais vu des Banques centrales mettre dans l’eau plusieurs tonnes ou kilogrammes d’or !
1°- https://www.cnbc.com/id/43391588
2°- https://www.forbes.com/sites/timworstall/2012/03/26/the-drilled-gold-bars-filled-with-tungsten
3°- https://www.marketoracle.co.uk/Article14996.html
@ Mary Preud’homme
Moi non plus ! Dans la mesure où vous n’y êtes pour rien. Mais si dans la mesure où vous êtes tous deux croyants et moi non : il pense que cela lui donne un droit à votre aide dans la discussion.
Et puis, il a pris appui sur votre intervention pour demander votre aide. On a les habiletés qu’on peut.
Mais je pense que les croyants auraient tort de compromettre l’image qu’ils peuvent donner de leur foi avec lui au vu de toutes sortes de faux raisonnements, d’idées on dira hétérodoxes comme l’absence de vie après la mort et de sermons insinuant que ne serais pas démocrate, entre autres. C’est faux, donc injuste et contre-productif ; cela ne va pas éveiller sa bienveillance ni pour le discours, ni pour la personne, ni envers quiconque lira sans se laisser entraîner par ses calomnies à mon égard.
Si les faux raisonnements choquent mon aspiration au sens et ses diverses imputations mon honneur, je regrette qu’il déforme sa foi. Pourquoi ? Parce que s’il y a des croyants pour comprendre mon point de vue, je comprends aussi le leur, un peu comme je n’aime pas lire un texte non intégral ou voir une oeuvre picturale retouchée, ne fût-ce que pour la faire entrer dans un cadre, arriver en retard au cinéma et autres choses semblables : je ne suis pas maniaque de l’ordre social ou chez moi mais de la cohérence.
Mais assez parlé de ce qui ne vous intéresse probablement pas : pourriez-vous nous dire ce que vivent les policiers, ce qu’ils pensent de la situation actuelle ?
@ Exilé | 04 mars 2019 à 11:54
« Bien entendu il ne s’agit là pour l’instant que de conjectures non vérifiées. »
Vous savez que j’ai de l’empathie pour votre pseudo et que je lis tous vos commentaires avec attention. Cependant, ce n’est pas la première fois que je déplore que vous puissiez relayer l’histoire des liens entre Kadhafi et Sarkozy.
Les innombrables articles et commentaires repris en boucle dans les media ont fini par entraîner une mise en examen de M. Sarkozy. Or, la seule preuve semble être le témoignage d’un trafiquant d’armes qui ne possède aucune preuve matérielle susceptible d’étayer ses allégations.
Si la Justice était impartiale, elle déroulerait respectueusement le schéma normal, à savoir, d’abord un procès équitable, ensuite une sentence et enfin une exécution de la peine prononcée. En ce qui concerne M. Sarkozy, ce schéma est complètement détruit. M. Sarkozy est déclaré coupable par les media avant même que le procès n’ait eu lieu.
M. Sarkozy a été contraint de mettre sa carrière politique entre parenthèses sachant que les juges politisés ont posé un couvercle au-dessus des parenthèses.
La calomnie a été somptueusement décrite dans la pièce de Beaumarchais, le Barbier de Séville.
La calomnie est un petit vent
Une petite brise très gentille
Qui, imperceptible, subtile,
Légèrement, doucement,
Commence, commence à murmurer.
Piano, piano, terre à terre,
À voix basse, en sifflant,
Elle glisse, elle glisse
Elle rôde, elle rôde
Dans l’oreille des gens
Elle s’introduit, s’introduit adroitement
Et les têtes et les cervelles
Étourdit et fait gonfler.
En sortant de la bouche
Le tapage va croissant,
Il prend force peu à peu,
Vole déjà de lieu en lieu,
Il ressemble au tonnerre, à la tempête
Qui au cœur de la forêt
Va sifflant, grondant,
Et vous glace d’horreur.
À la fin elle déborde et éclate, se propage, redouble,
Et produit une explosion
Comme un coup de canon,
Comme un coup de canon,
Un séisme, un orage,
Un tumulte général
Qui fait retentir l’air.
Et le pauvre calomnié,
Humilié, piétiné
Sous le fléau public,
Par grand malheur s’en va crever.
Un sophisme de plus sur des ruines, jusqu’où s’arrêtera-t-il ?
Vous aurez remarqué, ou pas, que je n’ai besoin de personne pour mettre Noblejoué face à ses contradictions, et que du coup il se sent atteint dans son honneur, sa majesté ne s’étant pas encore aperçu que nous n’étions plus sous l’Ancien Régime, qu’il était dorénavant possible de ne pas être d’accord avec les jeux de la noblesse, et qu’il existe un gros mot qui s’appelle débat démocratique, où il est possible de ne pas être d’accord sans se haïr.
@ Noblejoué | 05 mars 2019 à 07:12
« Mais assez parlé de ce qui ne vous intéresse probablement pas : pourriez-vous nous dire ce que vivent les policiers, ce qu’ils pensent de la situation actuelle ? »
Prêcher le faux pour savoir le vrai, finalement c’est votre petit côté Aliocha ! Finalement vous devriez bien vous entendre en matière d’embrouille !
@ Aliocha
Vous dites vraiment n’importe quoi, pour commencer, vous seriez bien en peine de pointer mes contradictions vu qu’il n’y en a pas.
Donc vous préférez remettre la démocratie sur la tapis comme si j’étais contre… C’est pitoyable. Me prêter des intentions antidémocratiques ? à moi ! Quand je pense à ceux qui calomnient la démocratie et à qui on ne dit rien… N’importe quoi.
Montrer tout ce qui ne va pas dans le discours d’Aliocha, c’est être « contre la démocratie ». Pourquoi ? mystère. Mais vite levé, notez bien, Aliocha s’imagine que je le hais.
Il est des gens qu’on peut être tenté de haïr pour de grands torts ou suite à de grandes déceptions… Vous ne faites pas partie du lot, dans mon cas, du moins. Maintenant que j’y pense, je ne hais personne ici, et non sans mérite, étant donné qu’on m’a accusé, je prends les trois finalistes :
– De rendre le mal pour le bien, de comploter
– D’être raciste
– D’être contre la démocratie
J’aurais parfaitement le droit de haïr, on a encore la liberté d’avoir les sentiments qu’on veut, quiconque, ici ou ailleurs, et il me semble qu’on m’a quelque peu provoqué à avoir de mauvais sentiments.
Il n’existe pas un droit au pardon dont devraient bénéficier les offenseurs, vous savez. Mais les gens s’imaginent un droit de prescription des offenses même quand ils vous narrent les leurs… Presque tout le monde a un double critère, moi et les autres.
Bref, mais en fait, et le pourquoi ne vous regarde pas, non. Je ne vous le dis que pour montrer que vous avez encore tout faux, comme d’habitude.
Encore une chose à apprendre, ce n’est pas de ne pas ressentir de ressentiment qui prouve non plus qu’on a raison… Le ressentiment aveugle souvent, mais pas toujours, ceci dit, on peut avoir du ressentiment pour une chose et pas pour une autre. A l’inverse, être détaché sans même l’avoir cherché mais en autre chose qui, il est vrai, a plus de probabilités d’arriver en état d’indifférence, en plus d’être honnête intellectuellement et loin d’être bête, ne prouve pas non plus qu’on a raison.
Et de plus, il est des erreurs fécondes. Il est vrai que je n’aime pas la malhonnêteté intellectuelle, ceux qui veulent réduire les libertés et autres drôles. Mais il ne faut même pas être attaché au détachement et se faire un monde d’avoir quelque passion pour la vérité.
1 Ce qui ne veut pas dire que je sois bouddhiste. Je constate seulement leur côté détaché.
2 Je laisse à d’autres le soin de vous en faire l’histoire si ça les amuse, je ne vous hais pas, c’est entendu, mais personne ne m’a chargé de votre salut intellectuel.
Mary est une fine mouche, sauf que je prêchais le vrai que mon contradicteur préféré prends pour le faux, sans signaler qu’il était vrai, prouvant qu’il le prend pour le faux.
Forcément, cela lui déplaît de se voir pris aux rets de sa propre gluance, qui était la condition pour m’en extraire.
Une sorte de travail pratique mimétique en quelque sorte, qui n’a pas fini de nous valoir de longues et insultantes justifications, et me permettra de perfectionner ma machine à pardon, seule concession que je ferai au transhumanisme et à tous les transtrucs et transmachins, qui ne doivent leur existence qu’à la confusion des transcendances, Dieu n’est pas l’idole.
Il suffirait que Noblejoué comprenne qu’il n’est pas le centre de l’univers pour s’apercevoir que je ne suis ni sa créature dostoïevskienne ni l’instrument de son suicide, mais que je combats avec la plus grande détermination les idées qu’il défend.
Le fait qu’il confonde un droit démocratique avec une offense personnelle suffit en soi à le confondre, et prouve qu’il est possible d’avoir un différend sans monter aux extrêmes, sans avoir besoin de voir son contradicteur comme le meurtrier qui lui permettrait de « savoir partir comme César rajustant ses habits pour tomber élégamment au sol, assassiné », c’est-à-dire sans avoir besoin, puisqu’il n’a pas d’autre argument, de jouer les victimes pour assurer sa victoire.
Ceci permet de conclure ce qui est déjà beaucoup trop long, mais qui n’est pas sans rapport avec le roide qui pleure car description de notre fonctionnement profond, tant que Noblejoué dissimulera le fondement évangélique de la théorie mimétique, il me trouvera sur son chemin.
Fasse le ciel, car personnellement je n’en peux mais, qu’il comprenne que je ne m’en prends pas à sa personne que je respecte et comprends, qu’il comprenne que le sophisme ait besoin de l’armure du mensonge n’en fait pas une vérité.
@ Mary Preud’homme @ Lucile @ Claude Luçon @ Catherine JACOB @ Robert Marchenoir @ Elusen
Je m’adresse à vous pour savoir pourquoi certains des commentateurs m’accusent faussement de manipulation. Ce qui est fait est fait, ici, c’est évidemment trop tard.
C’est pour ailleurs, peut-être si, mais peu importe.
Comment éviter de passer pour un rat d’égout quand on n’en est pas un ? Dois-je faire mes gammes ici pour m’entraîner, ou dois-je rester comme avant pour ne pas qu’on me soupçonne de manipuler, dites-le moi.
Je ne prêche jamais le faux pour savoir le vrai, Mary Preud’homme. On dirait que vous voulez rejoindre le podium des accusateurs les plus ineptes. Enfin…
Pourriez-vous me dire ce qui vous le fait croire ? Il est important que je sache ce qui peut pécher dans ma communication. Ce n’est pas pour une polémique ou défendre des idées, c’est plus égoïste et prospectif.
Il se peut que je doive communiquer pour quelque chose avec plus d’enjeu pour moi que ce que j’ai pu dire sur ce blog et peut-être sous ma véritable identité. Bien sûr, je cherche des gens de confiance pour le faire ! Quand on n’est pas compris, autant s’effacer… Mais une des personnes pressenties, psychologie, charme, me dit que je serais la seule personne à avoir toutes les informations pertinentes et la légitimité.
Quant à l’autre, je n’ose le lui demander de peur de paraître brûler les étapes de quelque chose dont il n’est pas sûr que cela vienne à terme.
Pour mémoire, ces deux personnes ne me prennent pas pour un rat d’égout, bien au contraire, et ont, elles, le don d’être populaire.
Populaires sans rien de bas, contrairement à d’autres. Il serait idéal que je parvienne à ce niveau, mais impossible.
Mais bref, dans un autre milieu, qu’on dira vierge, si je l’atteignais, il faudrait que je sois sincère MAIS populaire, que je laisse percevoir mon intelligence voire mon originalité et le peu d’illusion que j’ai sur la nature humaine impossible à cacher, MAIS ne passe pas pour manipuler, vu que d’abord ce n’est pas le cas, et ensuite me nuirait, et pas qu’à moi.
Il faut toujours avoir un plan B dans la vie, mais si la personne sociable, qui sait écouter sans répéter et parler sans s’écouter parler, qui a de la classe et de la bienveillance et ne se fâche de rien sans se laisser faire dans les rares cas où on l’ennuie et croule sous les demandes dans toutes sortes de domaines que lui suscitent sa compétence et sa personnalité pouvait le faire, ce serait l’idéal.
Bien sûr, elle m’apprend tout cela par quelques conseils et par l’exemple, mais je ne serai jamais à son niveau ni au niveau, d’ailleurs. Evidemment, je ne le lui dirai jamais, vu qu’il faut être positif.
Cependant, si vous pouviez me donner quelques idées, j’en ferais bon usage si jamais je devais aller faire moi-même ce que quelqu’un d’autre ferait mille fois mieux que moi. Si vous me disiez qu’il n’y a rien à faire, le cas est trop désespéré, je pourrais le dire à la personne concernée pour lui demander de le faire, oui, j’ai les informations et la légitimité, mais c’est l’aptitude à être populaire qui compte dans la vie. La popularité, c’est comme l’air, c’est ceux qui ne sont pas destinés à l’être qui se rendent compte de combien cela importe. Heureux qui n’a pas besoin d’être populaire, alors ! Evidemment, si je me rendais compte qu’elle ne peut pas au vu de ses autres obligations ou autres raisons du même ordre, je garderais votre diagnostic pour moi et ne prendrais que vos conseils s’il y en a.
C’est à mon avis un cas qui dépasse le mien propre, souvent certains accusent d’autres se disent accusés à tort.
Mais peut-être qu’un jour, je ne pourrais plus me payer le luxe de subir de chasse aux sorcières. C’est pour cette raison que je demande l’avis des personnes me semblant les plus à même de m’indiquer quelques pistes.
@ Noblejoué
Prenez les deux premières phrases de sa dernière intervention qui parle de vous (Aliocha | 06 mars 2019 à 07:33). Elles ne veulent rien dire. Et ça continue, ça continue, avec la « gluance », la « machine à pardonner » sans oublier « l’armure du mensonge » qu’il met à toutes les sauces. Avec lui les mots prennent un sens spécial. Je pense que Mary a voulu botter en touche, et vous renvoyer dos à dos parce qu’elle ne tenait pas être prise dans les méandres de votre discussion. Et qui le voudrait ? Elle vous l’a fait comprendre à sa manière, qui est directe. À trop personnaliser le débat, à être trop sensible, vous serez aux abois, et n’en finirez pas de souffrir. Words, words, words…
@ Aliocha
Vous dites n’importe quoi tout azimut sur mes commentaires, les gens n’ont qu’à me lire pour saisir que vous mélangez allongement de la vie et suicide en vous mettant dedans car vous vous mettez au centre de tout, y compris de mes préoccupations, ce qui est un peu fort. Je ne vais pas faire le commentaire du commentaire de mes textes, ce serait d’un fastidieux…
Tout ce que je peux dire, c’est que le suicide, du moins tel que je le conçois, je laisse de côté les gens qui font leur crise, trop lamentable, comme l’allongement de la vie est un choix, par là manifestation de liberté, dont l’idée déplaît évidemment aux gens qui érigent le fait de subir en valeur morale.
Est-ce que je me mets au centre de tout ? Toute personne qui parle de sa manière de voir la vie le fait forcément dans ses lignes, mais d’un autre côté, je ne me mets pas au centre dans la mesure où je n’aurais jamais l’idée d’imposer quoi que ce soit aux autres ou penser que les commentateurs vont suivre ma direction spirituelle alors que d’autres disent « ça avance, ça avance » et traitent les autres d’inféodés à Satan.
Pas de tous, mais enfin, on peut dire des croyants que ce sont des gens qui prêchent et miment l’humilité avec une prétention insupportable. Enfin, si on s’attend à du bien de leur part, sinon, on y trouve quelque sujet de dérision.
Je me mets moins au centre de tout que d’autres, mais je ne le fais pas dans les formes traditionnelles, religieuses ou mondaines du genre du bas de ma médiocrité j’ose commettre quelques lignes.
Je suis moins au centre, mais aussi le parais davantage. Parce que je suis plus moi que quiconque se place dans ce genre de filtre. Je rappelle qu’à l’origine, si je commente dans un blog, si je porte un masque, c’est bien pour parler avec une sincérité maximale.
J’avoue que si cela m’a fait du bien, l’expérience, que je considère ainsi de façon rétrospective mais faite de manière spontanée, irréfléchie, prouve aussi que plus je suis sincère et sans arrière-pensées comme on a pu m’en prêter, moins on me croit.
En somme, j’aurais peut-être dû faire le contraire à titre expérimental, tout calculer pour la popularité maximale. J’ai lieu de croire qu’on aurait loué ma sincérité et ma spontanéité, il aurait suffi d’enfiler les perles sur des thèmes connus avec des opinions majoritaires en soignant un style qui épouse moins la pensée et ne révèle aucune méfiance sur la nature humaine mais en désignant des méchants pour dire aux autres combien ils sont de la crème dont on devrait recouvrir les fraises dans un dessert.
Aucune importance. Je peux continuer à me faire mal voir ici et réformer totalement ma démarche ou mieux, déléguer, si seulement, ce serait idéal, à plus rayonnant que moi ailleurs, s’il y a lieu et si seulement la personne y consent.
Ceci dit, on peut être sombre parce que pessimiste – remarquez, pas assez, on ne l’est jamais assez pour approcher de la vérité. Quoi qu’on me reproche mon pessimisme autour de moi, mes plus grandes erreurs ont été des illusions nées de l’optimisme. On me l’a dit inévitable, n’empêche que c’est une bien grande faute pour moi.
« Noblejoué dissimulera le fondement évangélique de la théorie mimétique »
Je ne dissimule rien du tout, je dis de lire René Girard qui le dit… Mais mon but n’est pas d’évangéliser, donc je n’ai pas à le proclamer, d’autant que cette origine empêche bon nombre d’agnostiques et autres athées d’adhérer à la théorie comme bien des croyants se croyant dépossédés de leurs textes.
Ce qui compte pour moi est que les gens comprennent le mécanisme victimaire ; je ne me sers pas de cette compréhension pour convertir à un texte, à un dieu, je veux qu’on comprenne ce qu’on fait pour ne plus faire de victimes comme pour la connaissance.
En somme, je ne suis pas l’évangéliste qui sonne chez vous le dimanche, je suis la personne qui propose une connaissance scientifique, quelle qu’en soit l’origine.
Les gens sont libres, si je dis René Girard, ce n’est pas pour me couvrir de son autorité, c’est pour que les gens se confrontent à sa pensée, comme il leur faut se confronter à tout, et ne joue pas les directeurs de conscience. Absolument pas, le texte de notre hôte, les commentaires, les faits, les livres, tout exige non la foi, mais le désir de connaissance et la plus grande honnêteté intellectuelle possible, et c’est en somme à ce lecteur idéal que je m’adresse.
@ Noblejoué | 06 mars 2019 à 09:01
Il m’arrive souvent de dire à mes très proches qu’ils prêchent le faux pour savoir le vrai sans qu’ils en fassent une maladie.
Il est vrai aussi que vous n’êtes pas un très proche, bien que le dire risque, encore, de vous vexer tant l’on vous sent à fleur de peau !
Alors que dire ? Que répondre à vos questionnements qui frisent parfois l’indiscrétion, sachant que contrairement à vous je n’écris pas sous pseudo et que je n’ai pas à communiquer à un anonyme sur des impressions ou informations que j’aurais eu à connaître ?
@ Mary Preud’homme
« Il m’arrive souvent de dire à mes très proches qu’ils prêchent le faux pour savoir le vrai sans qu’ils en fassent une maladie. »
Je dois donc en déduire que vous me l’avez dit sans raison mais par réflexe. Bizarre habitude de vos proches de prêcher le faux pour savoir le vrai ou vous de le leur imputer s’ils sont innocents, je me permets de le remarquer quoi que lointain. Peut-être parce que les méthodes tordues sont nécessaires avec les suspects, vous n’êtes pas obligée de me répondre… Bien sûr, je pourrais parfaitement le faire, mais pas dans le contexte actuel.
Si je pose des questions aux gens, c’est sur des sujets dont ils parlent et dont, logiquement, j’attends une suite. Je ne vois pas comment on peut être indiscret avec cette attitude.
Mais enfin, je suppose que c’est parce que les gens sont peu intéressés par ce que les autres disent et ainsi n’explorent pas davantage. D’où la surprise voire l’embarras face à mes questions. Mais d’un autre côté, bien des gens se plaignent qu’eux-mêmes, les gens qu’ils veulent défendre ou leurs idées soient délaissés.
En somme, ils ne sont jamais contents. Je suis peut-être à fleur de peau, d’autres ne savent pas ce qu’ils veulent.
Je vous remercie pour votre réponse, très éclairante pour moi.
Finalement, je n’ai peut-être pas tort de poser des questions comme un de mes héros préférés :
https://www.casterman.com/Bande-dessinee/Catalogue/corto-maltese-edition-noir-et-blanc/corto-maltese-5-les-ethiopiques#&gid=1&pid=2
@ Lucile
Je vous remercie.
Le néo-paganisme veut faire du judéo-chrétien une violence intolérable et son abolition complète est le premier de ses objectifs, situant le bonheur dans l’assouvissement de tous les désirs et dans la suppression de tous les interdits, prenant le masque de la défense des victimes pour mieux imposer sa tyrannie.
Ce fait est observable chez Noblejoué comme chez Elusen.
On peut ensevelir sous les gravats de la justification l’effondrement de la supercherie, j’ai prouvé ce que j’avais à prouver, cela me suffit.
Que l’on aille donc s’abreuver au lait des madones de l’enfer, que l’on y danse son sabbat immature, Aliocha est vilain et Dieu est très méchant, se scandaliser sur la forme n’est que le meilleur moyen d’encore une fois ne pas toucher le fond.
@ Aliocha | 07 mars 2019 à 07:32
« néo-paganisme »
Lui, il faut qu’il répande son fiel sur tous les sujets et sans rapport avec la musique.
L’histoire de son Dieu qui n’existe pas, mais qu’ardemment il souhaite rencontrer est sur un autre fil de discussion.
Et se donner un fausse contenance avec ce délire d’accoler le préfixe « néo » un peu partout : Je vais à la néo-boulangerie m’acheter du néo-pain.
Néo-démocrate, néo-conservateur, néologisme… néoprène, mais chuuuut !
En Italie, ils mangent des néo-pathes, mais attention, là nous retombons dans la cannibalisme de son Dieu.
@ Noblejoué
Lucile a bien interprété mon propos ce dont je la remercie.
J’ajoute à votre intention que le fait de publier sur un blog connu sous son patronyme ou son nom d’épouse (pour une femme) est plutôt un signe de loyauté que d’esprit tordu (comme vous l’insinuez). Ce qui oblige à quelques précautions afin de protéger sa vie privée et surtout celle de ses très proches d’autant plus s’ils sont connus ou exercent un métier sensible.
Bien que je respecte tout autant la liberté de ceux qui ont choisi de publier sous pseudo et doivent avoir de bonnes raisons pour cela.
J’ai moi-même un nom de plume que j’utilise à bon escient, notamment lorsque je veux aborder des sujets plus personnels ou qui ont trait à des informations que j’aurais eu à connaître dans le cadre de mes activités ou par des tiers interposés.
Simple question de discernement donc, qui ne devrait pas échapper à une personne telle que vous qui passe beaucoup de temps à soupeser, scruter, analyser, interpréter, juger les propos des contributeurs de ce blog. Au détriment hélas du sujet du billet souvent noyé sous des parlottes !
@ Noblejoué | 06 mars 2019 à 09:01
Puisque vous voulez bien me poser la question, je vous dirai que, dans certaines circonstances, les conseils les plus éculés sont les meilleurs : don’t feed the troll. En français antérieur : laissez pisser le mérinos.
S’il fallait se mettre la rate au court-bouillon à chaque fois qu’un anonyme (ce qui inclut les gens prétendant écrire sous leur nom) vous propulse des qualificatifs malveillants, on n’en finirait pas (*).
Quand, de surcroît, vous êtes confronté à un gars qui, derrière d’épaisses couches de culture mal digérée, répète essentiellement le profond argument : cé çui kidi kyé, vous mesurez l’inanité qu’il y a à accorder quelque importance que ce soit à ses propos.
René Girard, la providence des imbéciles, des pervers et des projectionnistes.
______
(*) Notez que l’exterminateur de pseudonymes et pratiquant du « doxxing » Patrice Charoulet revendique Aliocha comme son « ami », sans rien trouver à redire au fait que ce dernier passe son temps à persécuter untel ou untel avec d’hypocrites leçons de morale intime… sous pseudonyme. Apparemment, il y a ceux qui ont le droit, et puis il y a les autres.
Le « doxxing » tombe sous le coup de la loi, au passage.
@ Robert Marchenoir
Vous savez bien qu’on peut tordre les chiffres, les penseurs et le reste, mais je vous remercie.
@ Mary Preud’homme
J’ai l’habitude de soupeser, entre autres, et pourtant, votre intervention ne m’a pas semblé si droite que vous voulez bien le dire. Pourquoi ? Parce que ce n’est premièrement pas moi qui vous ai demandé d’intervenir dans une discussion, et d’autre part que je n’avais pas prêché le faux pour savoir le vrai, chose qui m’arrive des plus rarement car je ne trouve pas cette façon de faire si anodine qu’il semble à beaucoup.
Il fallait donc pour le discerner Lucile que je félicite et remercie encore au passage.
Je suis d’accord que parlant sous son patronyme ou celui de son mari on s’expose plus qu’un masque. Mais enfin, les pseudonymes doivent-ils accepter qu’on les accuse injustement pour cette cause ?
Si vous-même, sous un masque, deviez le subir, quelle serait votre réaction.
Vous allez me dire, il est juste que j’y réponde : comment serais-je sans masque ? A mon avis, je soupçonnerais tout le monde si j’essaierais de ne pas être injuste. Rien que cela augure qu’il faudrait que quelque raison incontournable m’y oblige, que je ne vois pas, a priori.
Mais il ne faut jamais dire fontaine, je ne boirai pas de ton eau… J’imagine que je me relirais davantage, mon Dieu, il ne faut pas que je fasse de fautes. Et aussi, mon Dieu, puis-je dire ceci ou cela, serai-je bien vu par tel ou tel ou telle catégorie ? Je serais dans de continuelles alarmes, ou bien, je ne serais plus sincère. Dans ces conditions, il serait juste que méprisant mes bas calculs, quelque dieu me retire sa grâce et que je perde toute inspiration. Comme un filet d’eau écrasé de soleil s’évapore, le soleil m’aurait dévoré.
Si par hasard quelqu’un le remarquait, il en serait assurément content. Fin de l’histoire.
Tiens donc, Marchenoir vient nous faire la morale, nous danser son sabbat d’accusateur infantile enfermé dans ses obsessions, sans même se rendre compte qu’il s’applique à lui-même le « c’est celui qui dit qui est » qu’il dénonce, prouvant qu’il est, car il ne sait transcrire sa grande culture qu’en parole de haine, finalement parfaitement ignorant.
Avant, bien entendu, qu’il nous prouve par a+b que tout cela serait la faute des noirs, des homos, des musulmans, d’Aliocha ou de Patrice Charoulet, rappelons-lui les fondements de l’idéologie qu’il prétend servir et qu’il contribue, hélas, à démonétiser :
« J’aurais beau parler toutes les langues de la terre et du ciel, si je n’ai pas la charité, s’il me manque l’amour, je ne suis qu’un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante. J’aurais beau être prophète, avoir toute la science des mystères et toute la connaissance de Dieu, et toute la foi jusqu’à transporter les montagnes, s’il me manque l’amour, je ne suis rien. J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, j’aurais beau me faire brûler vif, s’il me manque l’amour, cela ne sert à rien. »
Tous, nous ne voyons qu’au moyen d’un miroir, celui que nous tend l’autre, surtout dans la confrontation, nous renvoyant sa propre réalité.
Pourtant, aujourd’hui nous avons le moyen, et grâce au Christ, de voir la réalité face à face, car il a eu la capacité, et là est la preuve de sa divinité, d’être tout Autre et de démontrer qu’il est possible de fonctionner autrement qu’en empruntant le chemin de haine que nous indique la rivalité.
Il n’y a donc d’autre chemin pour appréhender la réalité que l’imitation de ce seul modèle fiable, il n’y a que l’imitation de Jésus-Christ, ou la destruction.
« 18Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche point; mais celui qui est né de Dieu se garde lui-même, et le malin ne le touche pas. 19Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est sous la puissance du malin. 20Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu’il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle.
21Petits enfants, gardez-vous des idoles. »
Voilà, mes chers contradicteurs que je respecte, la leçon du jour, qui ne vient pas de moi, et dont je ne suis que l’humble traducteur, le neuneu de Noblejoué, le pervers de Marchenoir, et bien sûr, l’imbuvable de Lucile.
Et, à tout seigneur tout honneur, je laisserai à celui qui a tellement eu conscience de cela qu’il a toujours refusé le titre de maître, le soin de conclure en dédicace à Achille, qui aime nommer mystique ce qu’il ne comprend pas, alors que ce n’est que transcription en langage humain à qui veut bien l’entendre, de la parole divine :
« L’homme n’est jamais la victime de Dieu, Dieu est toujours la victime de l’homme. »
Pardon, cher Elusen, je vous ai oublié, vous qui êtes celui qui se fourvoie le plus, que je respecte et que j’aime à proportion, je suis aussi votre génocidaire, cannibale, pédophile, violeur et assassin, autant qu’il semble que j’aie oublié que j’étais aussi le charmant de Lucile, avant ou après d’en être l’imbuvable.
@ Aliocha | 08 mars 2019 à 08:35
Ne déformez pas ce que j’ai dit ; ce sont vos homélies qui, de mon point de vue, sont imbuvables ; je ne parlais pas de vous en général, je ne vous connais pas.
@ Noblejoué | 08 mars 2019 à 06:08
« Vous savez bien qu’on peut tordre les chiffres, les penseurs et le reste, mais je vous remercie. »
Mais nous sommes d’accord, si vous pensez à René Girard. C’est bien ce que je dis. Je dis précisément que certains pervers ont trouvé très commode, sous prétexte de faire la promotion d’un penseur qu’ils connaîtraient mieux que d’autres, de le détourner dans le but de légitimer leurs propres pratiques à l’encontre de leurs propres boucs émissaires. (J’en connais aussi en dehors de ce blog.)
La question de la validité de la pensée de René Girard elle-même est totalement distincte de ces perversions. Ces dernières ne la condamnent pas plus qu’ils ne la justifient.
Je crois avoir montré ici, cependant, en quoi le girardisme était au moins coupable de certaines erreurs flagrantes, qui l’empêcheraient de prétendre au statut de phare philosophique que la renommée lui donne trop souvent.
Cela ne veut pas dire qu’il ne renferme pas aussi des choses vraies. Ce n’est pas exclu. Il ne semble pas possible d’avoir cette discussion ici, en tous cas, tellement le terrain a été empoisonné au préalable.
Incroyable !
Marchenoir estime impossible de poursuivre la conversation, le terrain est miné !
Si sbriglia nous suit, j’espère qu’il reconnaîtra la performance, qui n’est pas mince.
En plus, seules mes homélies sont imbuvables pour Lucile, elle ne connaît de moi que le charmant qui aime sa femme : l’amour est un miracle !
Ah, mes amis, quel jour de fête, cela vaut bien ce clin d’œil à Giuseppe, qui me fit connaître Tony Poncet :
https://www.youtube.com/watch?v=N0863MNxjNA&list=PLjo89LUw943Se7uTffLTncCbpf7gIzRN_&index=61
@ Robert Marchenoir
Je crois que personne ne convaincra l’autre, et que le débat n’est pas seulement vain mais miné, en somme, il faudrait que je le mène par devoir, mais à quoi bon ? Cela m’ennuierait tellement que je n’aurais aucune idée, alors non.
Sans compter que je comprends votre point de vue, plus on veut me convaincre qu’un penseur, un romancier, un compositeur ou quoi que ce soit d’autre est incontournable, plus j’ai envie d’aller ailleurs, d’abord par liberté, ensuite parce que souvent, les plaideurs en question veulent triompher des autres.
Quant aux gens qui déforment tout, quelle plaie ! Par contre, merci pour tout.
Pensez, l’amour du prochain, c’est trop de perversion pour un chrétien !
@ Aliocha | 08 mars 2019 à 09:11
« …que je respecte et que j’aime à proportion »
Hem ?! Un adepte du viol ! Il m’aime sans mon consentement !
Un vrai chrétien quoi !
Rappelez-moi, car celui-ci je l’adore, chrétien cela vient bien du mot crétin ?
http://www.cnrtl.fr/etymologie/cr%C3%A9tin
Vive l’étymologie.
Vous n’êtes pas une tarte aux pommes, Elusen, ni un bien de consommation, le mot amour est tellement galvaudé.
Je parle de la signification où l’amour permet de voir, alors que la haine aveugle et conduit inévitablement à sauter sur les mines que le mensonge des sophismes a placées sur le chemin.
Je parle de la défense implacable du « tendre l’autre joue », du paraclet qui voit et confond le malin.
Même Marchenoir le redoutable renonce, il a compris que sa défense des juifs et de la démocratie l’obligerait dorénavant à renoncer à ses autres terrorismes, il ne confondra plus dorénavant l’amour et la bisounourserie.
Noblejoué, quant à lui, continuera à venir me chercher, enchâssé qu’il est dans ses chimères, pour me convaincre que leurs erreurs sont de la responsabilité d’un dieu barbare qu’il connaît mieux que moi.
Il n’en reste pas moins que les pactes abusifs peuvent être dénoncés, et chacun a désormais l’occasion de signer un contrat entre adultes consentants dans le respect des lois.
Bienvenue en démocratie, chers amis.
@ Aliocha | 09 mars 2019 à 10:41
▬ « …le mot amour est tellement galvaudé. »
Et parce que vous galvaudez un mot, je devrais accepter que vous m’aimiez de force, sans mon consentement.
▬ « Même Marchenoir… Noblejoué… »
En plus vous prônez la polygamie sans le consentement de personne.
Y a vraiment du Barbarin chez vous, non ?!
▬ « Bienvenue en démocratie, chers amis. »
La religion et la démocratie ?!
Personne n’a le souvenir d’avoir élu votre Yahvé-Allah, ni même voté par référendum ses Torah-Bible et Coran ?!
La démocratie n’est pas plus un lieu, donc nous ne pouvons point y venir.
Vous êtes invité, Elusen, et n’avez de cesse, comme Noblejoué, de venir me chercher pour mieux refuser l’invitation.
Comme vous n’entendez pas la parole dont je ne suis que le traducteur ici, il est naturel qu’il n’y ait aucune place en votre territoire mental pour la démocratie, et que vous ne sachiez alors que vous démener ad libidum dans ce dont vous ne vous rendez même pas compte que ce n’est que l’expression totalitaire de votre refus d’accéder à l’âge adulte.
Tout l’exercice en mes réponses consiste à vous faire ouvrir les yeux sur le fait que le refus est de votre responsabilité, et non de celui qui vous invite.
C’est un choix légitime et qui ne concerne que vous, pourquoi donc avez-vous besoin de déployer l’idéologie de ce dieu barbare auquel vous croyez plus que tout prélat intégriste ?
Il n’y a pas de porte pour accéder au chemin, pourquoi vous échinez-vous donc à l’enfoncer ?
Le regard aimant vous voit, Elusen, et si vous assumez ce que vous êtes, il n’y a aucun problème à demeurer dans la lumière, vous serez aimé tel que vous êtes.
Si vous décidez de vous dissimuler dans votre trou, ne venez pas faire porter à la lumière la responsabilité de votre choix, il ne concerne strictement que votre désir d’obscurité légitime, au regard de ce que vous avez à cacher et que vous n’êtes pas prêt à supporter d’exposer.
@ Aliocha | 10 mars 2019 à 08:19
« Il est naturel qu’il n’y ait aucune place en votre territoire mental pour la démocratie, »
Oh ben si c’est mental la démocratie alors prenez des cachets !
À ne pas confondre avec la pilule bleue tout de même parce que le priapisme et la démocratie cela ne fait pas bon ménage, ou alors seulement dans un Sofitel à New York.
Un cachet, votre Éminence ?
Ah oui, j’oubliais, les médecins aujourd’hui ont remplacé les prêtres.
Bénissez-moi, Dr Elusen…
Mille pardons, monseigneur, mais où avais-je donc la tête ?
J’ai oublié l’état de vos croyances, je traduis avec célérité en langage païen, pour que vous compreniez :
Maudissez-moi, Dr Elusen, car j’ai aimé.
Bon, maintenant, je file, Lucile, qui sur un autre fil se réjouit de la discorde entre la France et l’Allemagne – une bonne guerre, vous comprenez, c’est de bonne guerre pour rétablir l’ordre bien serré du chignon bourgeois – Lucile, donc, a rameuté tous les défenseurs de la liberté pour me passer la camisole, il est temps de s’éclipser, de prendre la maquis, de rentrer dans la clandestinité.
« Jean a de longues moustaches, je répète… »
Je vous ferai signe, Elusen, quand vous aurez compris, d’ici là, demandez à Garry Gaspary, il est passé par ici, il reviendra par là.