Alain Juppé, homme de la campagne…

Comme son orgueil a dû être blessé quand on a prétendu qu’il n’était pas fait pour les campagnes électorales alors qu’à l’exception de deux, il les a toutes gagnées !

Comme il a dû être indigné quand honteusement on l’a affublé du surnom d’Ali Juppé !

Comme il a dû être exaspéré par cette insistance inélégante sur son âge mais il faut dire que lui-même n’y était pas pour rien en ayant trop mis l’accent sur le fait qu’il ne ferait qu’un seul mandat, comme s’il s’agissait d’un argument de fond !

Comme il a dû parfois être offensé par des questions ineptes, des critiques injustes ou des poncifs sur sa personnalité, sa froideur, sa pudeur !

Comme je lui reproche de s’être laissé aller à glisser de rares vulgarités de langage dans des propos qu’il n’a pas à dégrader pour se rapprocher du commun et comme il a tort, au prétexte que Patrick Buisson a lâché sur lui un peu de venin, de refuser de lire son livre alors que même lui y apprendrait beaucoup !

Mais comme chaque jour davantage il devient un homme de la campagne, stimulé, mais sans arrogance, par son maintien au plus haut dans les sondages, par l’énervement de ses adversaires qui ne l’imaginaient pas tenir le choc ainsi et devenir, à droite et au centre, l’espoir de ceux qui ne veulent pas du retour heureusement résistible de Nicolas Sarkozy !

Comme il a su trouver le ton juste entre réplique et explication, entre dénonciation et pédagogie ! Il serait de la tisane mais François Fillon, lui, « a trop bu de vodka » ! Le jeunisme forcené de Bruno Le Maire ne lui fait pas peur et il serait même un peu ridicule. Et les changements d’un jour à l’autre de l’ancien président mettent de plus en plus en valeur sa propre constance, sa stabilité et, pourquoi pas, le fait qu’avant l’heure il a déjà un tempérament de président de la République, nostalgie qui nous habite depuis 2007 et 2012.

Alain-Juppe-revenu-21-millions

Comme il a su renvoyer Nicolas Sarkozy dans ses cordes, et son clan avec lui, quand accusé de risquer de faire une politique de gauche parce que 10% des électeurs de gauche auraient l’intention de voter à la primaire LR, il a réagi en soulignant que l’ancien président, à la recherche frénétique de l’électorat du FN, se trouvait dans une situation bien plus dangereuse que la sienne (Le Monde) !

Comme ces électeurs de gauche, à partir du moment où le libellé LR du document à signer, avec l’invocation des valeurs républicaines, ne ferait pas d’eux des renégats, sont fondés à participer à un processus pour éviter, selon eux, une joute finale entre Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen et favoriser l’élection du « moins mauvais » !

Comme cet électorat peut être légitimement inquiet devant un tel second tour où la détestation de NS pourrait, à la surprise générale, à commencer par la mienne, engendrer la victoire de MLP !

Comme Alain Juppé a eu raison de mettre en exergue ce point fort qui le placerait, et lui seul, en tête du premier tour devant MLP !

Comme, à l’évidence, il prend goût à cette campagne puisqu’au fur et à mesure de son déroulement, il propose un programme de plus en plus précis, plausible, opératoire demain, un projet qui fuyant aussi bien la démagogie que le statu quo permettrait sans doute à la France de se sortir du gouffre sur beaucoup de plans (JDD) !

Comme nous serions assurés avec lui d’avoir une personnalité ayant de la tenue et, pour démentir ceux qui comparent sa condamnation ancienne pour le compte d’un autre avec l’interminable et multiple parcours judiciaire de Nicolas Sarkozy, nous aurions enfin à la tête de notre pays un responsable qui ne serait pas tragiquement étranger à la morale publique et, j’en suis persuadé, nous ferait honneur !

Il nous a beaucoup manqué depuis 2007 de n’avoir plus eu le droit d’être représentés dignement. On élit un président : il a donc des devoirs à notre égard.

Qu’Alain Juppé soit un homme de la campagne jusqu’au bout !

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Voir les Commentaires (128)
  1. « Honneur » : en tout cas il ne nous ferait pas honte comme les deux précédents – rappelons-nous l’épisode du poste d’espionnage américain près de l’Elysée ou celui de la tente libyenne, pour ne citer que ceux-là.
    Ce qui fait la différence, outre la personnalité et les compétences ce sont les équipes dont s’entoure l' »élu ». Les deux précédents n’ont guère brillé dans ce domaine, qu’au moins le prochain nous surprenne agréablement.

  2. Au petit matin, pas encore bien réveillé, ce billet m’a rappelé une berceuse que me chantait ma nounou du temps béni des colonies. Je m ‘endormais dans la sérénité de l’ailleurs.
    https://www.youtube.com/watch?v=lY68lkrRZ6I
    Je ne veux pas dire par là que Juppé donne l’impression de retomber en enfance, et qu’il faille le bercer pour l’aider à franchir les épreuves qui l’attendent dans la campagne.
    Simplement il me semble que comme soutien, c’est un peu émollient.
    L’amateur de randonnées que je suis a du mal certains jours, quand le vent du sud souffle, pour gravir les pentes, et j’avoue préférer le vent du nord beaucoup plus porteur dans l’effort.
    Mais Juppé, à son âge (il l’a revendiqué) et avec son passé, est-il capable de gravir les sommets les plus élevés ou restera-t-il dans une morne platitude ?
    Au fait, si le passé est garant de l’avenir, quel est le passé dont cet homme d’expérience peut se prévaloir ?
    S’il y a un partisan de Juppé, je suis prêt à entendre la longue liste de ses actions et autres réformes menées jusqu’à leur terme évidemment.
    L’intervention en Libye, dont il était un chaud partisan, sera exclue de cette liste. Pour le reste je suis preneur.

  3. Garry Gaspary

    Je l’ai dit et le répète : les types, comme JDR, qui osent se vanter de passer leur vie à discuter avec le « camp d’en face » sous prétexte que collaborer au meilleur programme de droite apte à gouverner la France leur donnerait quelque apparence républicaine dont ils ont trop besoin pour qu’elle arrive à dissimuler ce qu’ils sont réellement, sont des gauchistes à deux balles qui, par définition même, n’ont absolument rien à voir avec la gauche.
    On ne débat qu’au sein de son propre camp, sur un fondamental partagé, et sûrement pas avec ceux qui ont des principes totalement contraires aux vôtres.

  4. Marc GHINSBERG

    Battre la campagne…
    Vu de gauche Alain Juppé est le meilleur candidat de droite. Un homme qui a des valeurs et des convictions, qui n’en change pas au gré des variations de l’opinion publique, qui pense par lui-même et qui n’a pas besoin d’un gourou pour lui expliquer ce qu’il convient de dire, un homme qui a de l’expérience, qui a su traverser les épreuves avec courage et dignité, qui a une culture à la fois littéraire et économique, qui parle de l’identité heureuse, qui croit en la possibilité du progrès. Face à Marine Le Pen il n’y aura pas d’hésitation, pas de cas de conscience pour un électeur de gauche à voter Alain Juppé.
    C’est ce qui le rend suspect auprès d’une partie de l’électorat de droite. Les réactions de vos fidèles commentateurs en témoigneront.
    C’est pour cela que la primaire n’est pas jouée. Il faut qu’Alain Juppé continue de battre la campagne pour la gagner.

  5. Il faut une explication, Alain Juppé a été condamné car coupable ou « victime » de son système d’omerta qui couvre des responsables, avec l’espoir un jour de récupérer la mise ? Il pourrait faire profiter les nouveaux de son expérience au lieu de l’utiliser avec l’espoir d’occuper ses retraites. Quelle crédibilité à l’international ?
    Trop âgé, Pompidou, Mitterrand, Chirac nous l’ont prouvé, arrogant, menteur. Il est comme ces vieux artistes qui deviennent des icônes uniquement en raison de leur âge, il est plébiscité par les antiques éditorialistes qui ont dépassé l’âge de la retraite et l’ont vu en culottes courtes, mêmes questions convenues, connivence, tapis rouge.
    M. Bilger, écoutez les plus jeunes, vous équilibreriez vos commentaires, merci quand même vous obligez la réaction.
    Difficile de choisir un candidat, mais par élimination nous y arriverons, pas Sarkozy, Juppé, Hollande, Mélenchon, Duflot, Copé etc. Il restera le moins mauvais.

  6. Franck Boizard

    Nous savons déjà que le quinquennat 2017-2022 sera encore cinq ans perdus pour la France, puisqu’aucun des possibles élus ne s’approche, même de très loin, de ce que serait l’homme du sursaut.
    Quant à votre préférence pour les mous, je la trouve du plus mauvais goût, mais les goûts et les couleurs…
    Nota : le surnom « Ali Juppé » est amplement mérité.
    Un excellent entretien d’Eric Zemmour avec des journalistes suisses :
    https://youtu.be/bc9_OrKJ_9s

  7. Bonjour,
    En somme Philippe Bilger, en 2007 vous avez voté pour Nicolas Sarkozy mais vous l’avez vite regretté.
    En 2012 vous avez voté François Hollande et vous le regrettez aujourd’hui.
    Pour 2017, cette fois, c’est sûr, vous avez trouvé le président que la France attendait depuis des lustres : c’est Alain Juppé.
    Sans vous offenser, permettez-moi quand même de douter de vos talents de pronostiqueur. 😜

  8. M. Juppe est tres intelligent, il connait bien les rouages de l’Etat et de la societe internationale et ne serait sans doute pas le pire president, mais tout de meme deux choses m’interpellent dans votre billet :
    « Nous aurions enfin à la tête de notre pays un responsable qui ne serait pas tragiquement étranger à la morale publique et, j’en suis persuadé, nous ferait honneur ! »
    Pardon mais meme s’il a ete condamne pour un autre (?), on rappellera que son fils a beneficie pour une somme tout a fait modique d’un HLM de 40 metres carres rue Jacob dans les annees 90. En terme de morale, on fait mieux.
    « Il nous a beaucoup manqué depuis 2007 de n’avoir plus eu le droit d’être représentés dignement. On élit un président : il a donc des devoirs à notre égard »
    En quoi M. Hollande nous a-t-il indignement representes, en particulier sur la scene internationale ? Qu’on ne soit pas d’accord avec son bilan, je comprends tres bien, etant moi-meme sceptique sur un certain nombre de points, mais je ne vois pas en quoi nous avons ete indignement representes.
    Il est vrai dans que la monarchie absolue de la France, seule d’Europe occidentale a avoir un regime presidentiel (qui a de plus le front de se cacher derriere une pseudo-facade parlementaire), le mythe de l’homme providentiel a la vie dure…

  9. Frank THOMAS

    « Comme je lui reproche de s’être laissé aller à glisser de rares vulgarités de langage dans des propos… »
    Peut-être ; je ne sais pas ; je n’ai pas entendu.
    Mais ce dont je suis sûr, en revanche, c’est d’avoir capté ce matin sur France Inter cet invraisemblable charabia de Mme Vallaud-Belkacem, ministre de l’Education nationale :
    « Certains parents ne comprennent juste rien à comment aider leurs enfants ». Ouille !

  10. Droit dans ses bottes n’a pas hésité à virer huit des douze ministres (ou secrétaires d’Etat) femmes embauchées dans son gouvernement, au bout de six mois (mai 1995 à novembre 1995). Elles furent surnommées les « Jupettes ».
    Un peu macho le Landais ?
    Par ailleurs, en voilà un autre qui est accro à la dépense publique comme les Bordelais peuvent en témoigner !!
    « Faute de grives on mange des merles » telle m’apparaît votre juppéophilie Philippe Bilger !

  11. @ Marc GHINSBERG | 03 octobre 2016 à 07:44
    « Alain Juppé …/… a une culture à la fois littéraire et économique, qui parle de l’identité heureuse »
    Il y a, dans cette identité heureuse, un rien qui appelle « la mort heureuse », pour peu que cette identité soit conduite de la façon dont la voit Juppé.
    L’identité heureuse ressemble trop à la paix des cimetières souhaitées par des vieillards fatigués.
    Bien qu’il y ait dans les propos de Juppé une certaine volonté, il y manque l’énergie, le feu sacré qui balaie les obstacles.
    En un mot, l’individu ne rayonne pas.
    Il est une simple et somme toute modeste lumière éclairant le maigre espace que lui laisse l’U.E.
    Et vous ne m’avez pas donné son bilan qui ferait de lui le candidat idéal, droite-gauche confondues.
    PS : Après extraction de la photo et traitement avec un logiciel photo, je peux confirmer que sa montre est une Rolex, et donc qu’il a réussi sa vie quel que soit le résultat de la primaire.
    @ Achille | 03 octobre 2016 à 08:52
    « Sans vous offenser, permettez-moi quand même de douter de vos talents de pronostiqueur. »
    Iriez-vous jusqu’à dire qu’il joue placé ?

  12. hameau dans les nuages

    @ Tomas
    Non, rue Jacob au numéro 26. Mais peu importe… Et s’il n’y avait que la garçonnière du fiston !
    http://jp-m.eu/dossiers/appartement-rue-jacob.php
    « M. Juppe est tres intelligent, il connait bien les rouages de l’Etat et de la societe internationale »
    Intelligent certes, tout le monde le dit. Connaître les rouages, la belle affaire. Moi je veux savoir dans quel sens il compte les faire tourner. Et on ne peut pas dire que les affaires syriennes et libyennes soient de nature à me faire penser que monsieur Juppé soit un horloger hors pair. Alors je demande à voir un peu plus, notamment ses rapports à l’islam.

  13. Palmier vert

    Ali Juppé, oui je maintiens formellement. Il s’est clairement compromis avec le fondamentalisme islamique qui nourrit le djihad en France, c’est-à-dire les attentats. De la même race de politiciens véreux que ceux qui en 39/40 ont permis à l’Allemagne nazie de vaincre militairement notre pays. De plus il a insulté sept millions d’électeurs, et leurs familles, auxquels il dénie le droit d’être français. Electeurs aujourd’hui sans doute plus nombreux encore. Un chef d’Etat doit être celui de TOUS les Français, y compris ceux qui ne l’ont pas élu.
    Mais ne sera jamais celui de tous les Français celui qui les aura insultés.
    A combattre politiquement sans pitié et sans faiblesse.

  14. Claude Luçon

    Bon !
    Résumons.
    Votez Juppé, toujours Juppé, rien que Juppé !
    Ou alors :
    Alain Juppé, homme de la campagne…
    Qu’il y reste !
    Et votons pour un autre campagnard élu de Paris lui : Fillon !
    Un Angevin pur Gaulois, à la fois campagnard et parisien, rompu à l’escalade de tous les obstacles montagneux, qui pilote les bolides des 24 heures du Mans, un époux fidèle à sa femme ce qui devrait encourager Philippe à voter pour lui, un type inconnu des juges, quelqu’un que je peux considérer comme un jeunot, nous avons besoin d’un jeune genre avant de rugby au pouvoir, pas un vieux arthritique et je sais de quoi je parle…
    Qui de mieux ?
    Votez Fillon !

  15. « Comme il a tort, au prétexte que Patrick Buisson a lâché sur lui un peu de venin, de refuser de lire son livre alors que même lui y apprendrait beaucoup ! »
    Et comme vous êtes faussement naïf ! Car il l’a lu, qui pourrait croire le contraire ?
    Ne misez pas sur Juppé, il n’a aucune chance ! Comme Balladur n’en avait aucune…

  16. cactus rouge

    @ Palmier vert | 03 octobre 2016 à 10:33
    Je partage votre sentiment sur Ali Juppé.
    On nous dit qu’aux primaires de la droite 10 % des socialistes viendront voter pour Juppé afin d’éliminer Sarkozy… Bref, il faut donc pour éliminer Juppé que les Frontistes votent Sarkozy !
    Tout cela devient stupide sachant que quel que soit le résultat ils se présenteront tous les deux aux élections présidentielles.
    P.S. : attention aux derniers mois de cette Présidentielle – risque d’attentats.
    @ Frank THOMAS | 03 octobre 2016 à 09:41
    Soyez indulgent elle parle mieux sa langue et aurait dit :
    بعض الآباء لا يفهمون مدى شيئا لمساعدة أطفالهم « .
    Et Hollande de lui répondre :
    بشكل جيد للغاية بلدي قليلا

  17. @Frank Thomas
    « Mais ce dont je suis sûr, en revanche, c’est d’avoir capté ce matin sur France Inter cet invraisemblable charabia de Mme Vallaud-Belkacem, ministre de l’Education nationale :
    « Certains parents ne comprennent juste rien à comment aider leurs enfants ». Ouille ! »
    J’ai relevé aussi !!
    Comme j’ai relevé l’absence de questions pertinentes de cette fausse vedette radio qu’est Patrick Cohen, une fois de plus !

  18. Philippe Dubois

    « Droit dans ses bottes »
    Un mélange entre
    – Fétioukov, qui lèche les bottes de tous les lobbies pour obtenir des voix ou une cote de popularité
    – un socialement proche, qui fera un kapo impitoyable pour le pauvre peuple qui osera se mettre en travers de ses lubies.
    Ce mélange est pour l’instant inconsistant, mais je redoute le pire si, par malheur, il était nommé kapo en chef.
    Cet homme, formé à l’islam par Tareq Oubrou, imam ambigu et sulfureux, (très) proche des Frères musulmans, est dangereux pour la France.
    Pour le reste, entre ses histoires d’appartement, les bizarreries comptables concernant le financement du nouveau stade, le projet de centre islamique (pour l’instant mis sous le boisseau mais qui resurgira à la première occasion), les projet pharaoniques inutiles et dispendieux, c’est à vomir.

  19. Sion Silverman

    Juppé a dit, en parlant d’Israël, que cela le gênait de parler d’Etat juif, parce qu’il comprend 20% d’arabes ; c’est oublier un peu vite que c’est la raison d’être de ce pays !
    Petit rappel historique : Déclaration Balfour 1920
    Conférence de San Remo 1920
    Accords Sykes-Picot
    Plan Peel de partage de la Palestine 1938
    Vote Assemblée générale des Nations Unies 1947
    Déclaration d’indépendance de Ben Gourion 1948
    Les juifs et partant les Israéliens en ont marre d’être considérés comme sous tutelle des Occidentaux. Depuis 68 ans, ils supportent des guerres voulues par les arabes et perdues par ces mêmes arabes !
    Quand on perd une guerre on en assume les conséquences et Juppé ferait mieux de se taire au lieu de dire des bêtises pour faire plaisir à ses amis arabes.
    La politique arabe de la France, initiée par le Quai d’Orsay depuis Charles X et reprise par le Général de Gaulle, est devenue le symbole de l’échec. Politique à la fois moralisatrice et cynique qui n’a rien apporté à la France sinon le mépris des arabes quand ils nous appellent « Francaoui » et nous donnent des caresses dans le dos pendant qu’ils nous trahissent.

  20. @ Claude Luçon | 03 octobre 2016 à 11:14
    Vous avez raison, mais la presse broyant les cervelles impose Juppé, Sarkozy, Hollande – le triumvirat infernal actuel – les autres n’existant pas ! D’ailleurs, Hollande qui bat la campagne pour espérer remonter dans les sondages nous prouve tous les jours son désintérêt pour la nation, son éloignement de la patrie et ses ambitions personnelles !
    Quel mauvais président, quelle escroquerie, quelle traîtrise !
    La page est tournée pour eux mais ils restent dangereux pour la France tant qu’ils sont au pouvoir et même après !
    Fillon, pourquoi pas ? De toutes manières il a plus de « qualités » que les autres et serait un vrai Français au pouvoir !
    Il nous faut un président « jeune » !

  21. Nul n’est parfait en ce bas monde !
    Partons du principe que l’alternance est de rigueur après ce quinquennat minable, ce qui exclut Hollande et ses sbires.
    Qu’à droite on ne souhaite pas revoir Sarkozy aux manettes.
    Que Fillon et Le Maire malgré leurs propositions dûment sérieuses et réfléchies ne décollent pas dans les sondages.
    Que le FN n’est pas la solution miracle bien au contraire.
    Que reste-t-il donc comme candidature compétente et sérieuse ? L’homme qui est mis à l’honneur dans ce billet. CQFD.

  22. « Il n’est pire servitude que l’espoir d’être heureux ». Carlos Fuentes
    J’espère que cette citation ne s’applique pas à « l’identité heureuse », mais cet objectif rose layette ne m’inspire pas vraiment. Il paraît qu’à un journaliste qui demandait à de Gaulle s’il était heureux, le général aurait répondu : « Vous me prenez pour un c..? »

  23. Mary Preud'homme

    M’boté Tipaza
    Très jolie berceuse en lingala…
    « Tika makelele, mwana azali kolala. »

  24. Moi je ne comprends pas : je serais vicieux, j’irais voter Sarkozy a la primaire de facon a ce que ce soit lui le candidat de la droite et qu’il finisse troisieme au premier tour, laissant Hollande vaincre sans peril contre Marine Le Pen (le FN, c’est 30% des votes quand il y a 40% de participation, n’oublions jamais cela). Les gens de gauche qui vont voter Juppe sont des naifs, c’est vrai que je vais oublier le role du meilleur d’entre nous dans cette inutile aventure syrienne (qu’on m’explique notre interet a nous meler de ce conflit lointain qui ne nous regarde pas !).
    Et puis ENA/ Normale Sup c’est toute la garantie de ce sentiment de superiorite intellectuelle qui fait tant de mal aux gouvernants, avant meme qu’ils soient frappes par le syndrome de la tour d’ivoire.
    Je me souviens aussi de son depart en retraite anticipee a 58 ans en plein vote de la loi sur les retraites. Non, decidement il n est pas credible !
    De toutes facons Sarkozy ira, primaire ou pas, il ne sera pas bien complique pour lui de hurler a la fraude s’il n’est pas choisi. La droite est trop dechiree et c’est la seule chance qui reste a Hollande pour etre reelu s’il se tire du piege de la primaire a gauche.
    Dans tous les cas de figure on aura cinq ans avec les memes en esperant que le renouvellement de la classe politique viendra et que la vague populiste qui submerge l’Europe aura entame son reflux. Sinon je ne vois pas comment nous pourrons echapper au FN ou a une droite lepenisee en 2022 ou en 2027.

  25. Vous au moins vous n’hésitez pas à annoncer la couleur.
    Ce sera Juppé.
    Tout ça pour avoir à la tête du pays l’ex-Secrétaire d’État de BHL ancien ministre des Affaires étrangères de Sarkozy.
    Ça va être chouette…
    Hoppé c’est juste un type mieux fagoté que Jollande.
    Point.

  26. @Tipaza | 03 octobre 2016 à 10:09
    « Iriez-vous jusqu’à dire qu’il joue placé ? »
    Prix du président de la République, course d’obstacles sur longue distance, avec terrain lourd. Philippe Bilger devrait demander son avis à Bernard Glass. Les favoris ne gagnent pas toujours.

  27. L’amour rend aveugle !
    Juppé un jour, Juppé toujours !
    Les bras m’en tombent devant un tel panégyrique !
    Rappelez-moi qui a dit : « Ce qui est excessif est insignifiant ».
    M. Bilger, ressaisissez-vous que diable !

  28. Comme il a dû être indigné quand honteusement on l’a affublé du surnom d’Ali Juppé !
    Mais où se trouve le comportement honteux, entre ceux qui dénoncent un travers grave et ceux qui y tombent ?
    Celui qui dénonce un incendiaire mérite-t-il plus l’opprobre que ce dernier ?
    Alain Juppé, en tant qu’élu, a outrepassé la neutralité républicaine qui lui incombait pour avoir fait preuve à diverses reprises de connivences obséquieuses avec des représentants de l’islam, comme s’il cherchait à faciliter la pénétration en France de ce qui n’est pas qu’une religion.
    Il existe en France des maires qui, quelle que soit leur position envers l’islam, s’en tiennent strictement à leurs obligations légales sans se croire obligés de consentir à de multiples largesses ou passe-droits envers cette religion et ses représentants.
    Monsieur Juppé nous tient un discours généralement structuré autour d’expressions stéréotypées dont l’ineffable expression valeurs républicaines qui revient souvent en boucle chez lui.
    Selon lui, le refus opposé à l’État par l’UOIF de reconnaître le droit aux musulmans de changer de religion – acte passible de mort, et souvent suivi d’effet, partout dans le monde et de nos jours – est-il par exemple compatible avec ses fameuses valeurs républicaines dont il nous rebat les oreilles ?
    http://www.bvoltaire.fr/richardpascal/a-la-demande-de-luoif-letat-renonce-a-la-liberte-de-changer-de-religion,282642
    Soit Alain Juppé ne comprend rien à la véritable nature de l’islam, qu’il ne considère que comme une simple religion relevant du modèle appliqué aux religions régies par la loi de 1905, soit il sait très bien que l’aspect religieux n’est qu’un prétexte destiné à masquer de la part de ses prosélytes la volonté de conquête des pays encore mécréants où est implanté ce qui est avant tout un système global, y compris sous l’angle politique et militaire, pour y faire régner la charia après avoir éradiqué les lois civiles.
    Dans le second cas, je n’ose évoquer le terme infamant qu’il mériterait de se voir appliquer.

  29. « (…) comme il a tort, au prétexte que Patrick Buisson a lâché sur lui un peu de venin, de refuser de lire son livre alors que même lui y apprendrait beaucoup ! »
    Je ne vois pas bien pourquoi il lirait le livre de l' »artisan de la ligne victorieuse de la campagne de 2007 de N. Sarkozy » alors qu’il était ministre du même Sarkozy à cette époque.
    Ils se sont côtoyés jusqu’en 2012, il connaît donc « par coeur » le personnage, et ce n’est pas son livre qui lui « en apprendrait beaucoup » plus.
    Et, comme caroff (03 octobre à 10:03), je n’ai pas oublié l’affront fait aux femmes, les trop fameuses Jupettes, virées comme des Kleenex au bout de six mois de présence médiatique.
    J’espère que les citoyennes s’en souviendront le jour de la primaire…
    « (…) pour démentir ceux qui comparent sa condamnation ancienne pour le compte d’un autre avec l’interminable et multiple parcours judiciaire de Nicolas Sarkozy (…) »
    Ben voyons. Pourtant M. Bilger, les prisons sont remplies de condamnés pour le compte d’un autre et vous, vous n’avez pas l’excuse de ne pas le savoir 😀
    Coup de chance M. Juppé a échappé à la prison et aux dix ans d’inéligibilité. Merci qui ?
    Comme disent certains : « quand la politique entre dans un prétoire la justice en sort ».
    Je cite en vrac les : Jean-Christophe Mitterrand, Jacques Attali, Hubert Védrine, Edouard Balladur et autres qui ont fricoté dans l’Angolagate (et ne soutenez pas que ce pauvre Juppé n’était pas au courant, ce serait pire).
    Du reste Charles Pasqua, condamné à un an de prison ferme dans l’affaire de l’Angolagate, a riposté, mettant en cause Jacques Chirac, Alain Juppé et Edouard Balladur. Il a demandé la levée du secret défense dans ce dossier, et dans d’autres affaires politiques délicates. Peine perdue d’avance.
    « Le président de la République, le Premier ministre le ministre des Finances et le ministre de la Défense. Tous les quatre étaient forcément au courant. Sous le mandat de François Mitterrand de 1993 à 1995, puis sous la présidence Chirac de 1995 à 1998. Plus les deux Premiers ministres concernés que sont Édouard Balladur et Alain Juppé », a-t-il indiqué au Figaro.
    « Versailles, 30/10 2004- Les avocats d`Alain Juppé ont plaidé la relaxe vendredi au terme du procès en appel de l`affaire des emplois fictifs du RPR, invoquant la « responsabilité collective » du parti chiraquien »
    Responsabilité COLLECTIVE a plaidé son avocat. Je le note 😉
    Sarkozy ne vous plaît pas parce que trop de procédures à son encontre, mais à côté de ce qu’a « couvert » Juppé (« le singe de la sagesse » de Chirac en somme, celui qui se couvre les yeux, les oreilles et la bouche), il faudrait un livre écrit par Pasqua. Mais l’homme a trop le sens de l’Etat pour agir de la sorte, malgré tous ses défauts.
    Petit rappel : la vie dépasse rarement cinquante ans en Angola, par contre les valises circulantes ont amélioré quelques trains de vie 😀
    Par pitié M. Bilger, arrêtez de nous repeindre Alain Juppé en blanc… saint !

  30. Billet qui fait penser à Hollande par l’anaphore, ou au psaume 121.
    Bon, ce n’est pas tout. L’INSEE a publié les chiffres du remplacement de la population autochtone par le nombre de naissances des enfants nés de gens nés à l’étranger. Façon sympathique de faire une statistique ethnique sans faire hurler, bavantes, la Duflot ou la Belkacem.
    Avec Juppé, au moins, on sait qu’il est le chantre de cette hypothèse. Ce n’est pas gênant en soi, c’est déjà arrivé et ça arrivera encore, sous la contrainte, quelquefois le martyr, l’assassinat ou… la dormition des remplacés. Mais avec le sourire de colin froid mayonnaise de Juppé, ça gêne, un peu. Pour le poisson, on l’avait déjà dit de Giscard, Monsieur « depuis peu », c’est de la récurrence, au sens mathématique du terme.
    Et dire que certains vont se réjouir, pavoiser avec de fins slogans, du genre : « Avec Juppé, ça va marcher »  » Ne pensez pas, restez tout mous Alain Juppé fait tout pour vous « Mon Juppé, nous voilà, devant toi, le reflet de l’ENA » « Ah ça viendra, ça viendra, ça viendra, Juppé préfère la djellaba, Ah ça viendra, ça viendra, ça viendra, les babouches au c…on les aura ».
    Ca évitera d’être déçus, car, en France c’est toujours comme ça. On aime l’homme providentiel en attendant de lui préparer sa guillotinade.
    Alors, chantons Juppé sur l’air du tralala et mettons Samson en réserve.

  31. Philippe Bilger… ceux qui vous contemplent et fréquentent ce blog vous aiment bien. Forcément. Sinon, ils partiraient ou seraient vivement priés de le faire. Tantôt vous êtes naïf, jusqu’à la candeur. C’en est presque touchant. Souvent vous êtes dans la sévérité et l’analyse austère mais pertinente de questions de société. Parfois vous ne pouvez pas vous empêcher de partir à la chasse aux célébrités en billets ou en interviews. Vous essuyez parfois des râteaux pour les interviews, notamment auprès de ces dames. Isabelle Huppert en sait quelque chose pour avoir subi vos foudres dans deux billets vengeurs. La diablesse avait en effet osé décliner une proposition d’entretien sous un prétexte que vous avez jugé futile et fallacieux. D’autres fois, vous vous acharnez contre des vedettes, notamment Claire Chazal qui en a pris pour son grade sous votre plume : on se demande bien pourquoi. Vous la trouviez nulle au boulot, mais étiez bien le seul.
    Tel le papillon de nuit, vous êtes attiré par la lumière des gens connus. C’est plus fort que vous mais nul ne vous le reproche.
    En politique, vous procédez selon un rite immuable. Déçu par une expérience, vous êtes à l’affut d’une solution de repli dans la recherche d’un successeur idéal pour le métier stratégique de président de la République. Vous aviez ainsi intronisé Sarkozy en 2007 puis Hollande en 2012. À vos risques et périls. C’est le moins que l’on puisse constater.
    Vous voici à présent à chanter les louanges d’Alain Juppé pour l’élection présidentielle de 2017. Vous voyez en lui la compétence, la poigne, la fermeté pour ne pas dévier d’un pouce d’une ligne directrice, et la dignité comportementale pour habiller convenablement la fonction : fi des prédécesseurs qui ont trop sali le si noble poste entre « le ludion narcissique aux Ray-Ban d’aviateur » et le « Félix Faure en scooter en butte, à minuit, au démon de midi » (P. Buisson).
    Vous nous dites : cette fois… croyez-moi… c’est la bonne : avec Juppé, on tient le haut du pavé et le gus vraiment fait pour le job.
    Puissiez-vous avoir raison… Ce qui rend optimiste, c’est que l’histoire ne ressert pas toujours les mêmes plats. Les cycles divergent dans le temps : après ceux de l’esbroufe, de l’incompétence, et de l’inconsistance… le moment est-il venu du cycle rédempteur du redressement implacable et de la remise sur rail ?
    Je dirais… : la France le vaut bien et en a peut-être besoin, histoire de pouvoir de nouveau se contempler avec fierté dans le miroir et, aussi, dans le regard des autres (comprendre : celui des étrangers). Partie de loin, du fin fond des abysses par gabegie inique persistante, la tâche n’est pas aussi périlleuse qu’elle peut sembler, de prime abord, le paraître.
    Dans cinq ans, qui dit que vous n’en serez pas, peut-être, à vous frotter goulûment les mains de contentement ?

  32. Jean-Dominique Reffait

    Je n’ignore pas que ceux des électeurs de gauche qui ont décidé, fermement pour ce qui me concerne, de voter aux primaires de la droite et du centre, se feront étriller d’un peu partout. Najat Vallaud-Belkacem, du haut de sa toujours très courte réflexion, a estimé que ce serait malsain. Malsain, un exercice démocratique conduisant à l’élection du président de la République ? Comme si les citoyens, de gauche comme de droite, n’étaient pas fondés à intervenir dans tous les processus de désignation d’un possible chef de l’État ? En vérité, NVB préfère que nous éliminions N. Sarkozy lorsqu’il sera face à Hollande, pour assurer la victoire de ce dernier. Et moi je prétends que j’ai un droit absolu, si l’occasion m’en est donnée, d’éliminer le risque Sarkozy avant, pour disposer après, au moment du vote final, d’un choix digne de mon pays.
    Je ne suis pas plus certain de la crédibilité du programme politique d’Alain Juppé que de ceux de tous les autres candidats, à gauche ou à droite. Je ne peux plus voter en fonction de ce critère qui vole en éclat le lendemain de l’élection. Je préfère opérer mon choix sur le style et la méthode de gouvernement. Il y a dans les propositions de Juppé une quantité de choses qui me déplaisent mais, à l’exception de Fillon qui m’apparaît bien brutal, je ne vois guère de différences entre Juppé, Le Maire ou NKM.
    Dès lors, parlons style de gouvernement, à défaut d’accorder du crédit aux propositions. A. Juppé est un homme d’Etat, peut-être trop d’ailleurs à mon goût fédéraliste. Il a l’immense mérite, selon ma propre grille de valeurs, d’être normalien, latiniste et helléniste, c’est-à-dire, au-delà du dérisoire élitisme classique que cela suggère, un homme dont la culture est enracinée dans la civilisation occidentale, compréhension fondamentale pour affronter les enjeux d’aujourd’hui. C’est d’ailleurs ce qui rend son sobriquet d’Ali Juppé totalement infondé : on ne peut pas être le familier de Virgile, de Cicéron ou de Sophocle sans être pénétré de la puissance de la civilisation occidentale.
    Cet ancrage culturel classique est vite décrié par les incultes et autres tenants d’une modernité déracinée qui, du nationalisme à l’internationalisme, accumulent les méconnaissances historiques sur ce qui fonde l’identité de la France. Cet ancrage culturel est pourtant d’une utilité fondamentale à l’heure où notre propre civilisation craque et où l’on doit échafauder des modèles de société qui respectent à la fois le long continuum historique et l’invasion d’un monde global décivilisé. Si ce monde est compliqué, il faut des hommes capables d’en analyser les divers aspects et leurs sources.
    Dommage que Juppé soit de droite, mais bon, pour la primaire de la droite, je ferai avec !

  33. Le problème n’est pas la personne de Monsieur Juppé. Il a certes une grande expérience gouvernementale et une stature indéniable.
    Cependant, c’est à l’aune de ses objectifs réels que je le juge. En effet, il est de cette classe politique européiste qui n’a de cesse de faire disparaître les nations du continent européen, au profit d’une Europe fédérale des États.
    Tous les hauts fonctionnaires dont il fait partie sont partisans de cette forme de libéralisme d’outre-Atlantique qui progressivement, s’asseyant allégrement sur ce que le Peuple peut bien désirer, veut transférer les compétences nationales à cette « gouvernance » qui se met sans bruit en place.
    Dans cette perspective, il va poursuivre sans état d’âme la restructuration territoriale de la France qu’ont menée ses prédécesseurs : disparition des départements au profit des grandes régions concoctées par Monsieur Hollande, renforcement des Métropoles et communautés d’agglomération et de communes, transfert de toutes les compétences importantes des communes vers les communautés de communes ou les grandes régions, réduction du périmètre d’action de l’État au profit de l’UE pour aboutir à un système fédéral sur le modèle allemand.
    C’est ce qu’il appelle l’identité heureuse, c’est-à-dire celle qui résulte de l’absence de toute identité réelle et affirmée !
    Ainsi, l’héritage des Lumières et de la Révolution française sera définitivement enterré au profit d’un système rejetant les peuples. A ce sujet, lire un excellent article dans le Monde Diplomatique d’octobre écrit par Anne-Cécile Robert et intitulé : « De l’art d’ignorer le peuple ».
    https://www.monde-diplomatique.fr/2016/10/ROBERT/56457

  34. @ Jean-Dominique Reffait
    Je me rappelle avoir lu sur Internet mais pas ici si je ne me rappelle plus où, que des gens de droite voteraient à la primaire de gauche, à l’époque de la première primaire de France, celle de gauche il y a quelques années.
    Avec l’idée, comme vous, de, comment dire ? sauver le pays.
    Les primaires sont un moyen pour chaque camp de débattre et trancher. D’améliorer les partis, et tricher sabote cette opportunité… Grave.
    Tant se plaignent que la gauche et la droite, ce soit pareil, et du manque de débats. Quel débat entre des partis où il n’y a pas de débats internes ? Et n’oublions pas que ce qui fait qu’un camp est obligé de s’améliorer, ce sont les progrès de l’autre.
    Eh bien, tout effort pour améliorer un camp ne sert à rien si l’autre s’immisce… De plus, les partis, qui n’auront pu s’améliorer, regarderont avec une intolérance accrue les gens du camp d’en face, les accusant de tricherie en oubliant leurs propres transgressions.
    De mauvais partis, des partisans plus partiaux que jamais, c’est ce que vous voulez ?
    Et dites-moi où arrêter la tricherie, doit-on s’interdire de bourrer les urnes aux élections ?
    Non, comme le disait je ne sais plus qui ici, il faut sécuriser le système.
    Ne trichez pas parce que des gens de droite l’ont fait ! Militez pour sécuriser le système – et tant qu’on y est pour changer la Constitution, merci.

  35. Quand je regarde ce qui se passe à Bordeaux, ville dont M. Juppé préside aux destinées depuis la nuit des temps, je me dis que quelque chose ne tourne pas rond. La dernière trouvaille de ses décideurs est de transformer la rocade en un rond-point de 45 km à six voies à sens unique. Super classe, on ne m’avait encore jamais fait cette blague-là ! Des gens sont payés pour pondre des inepties pareilles, ils ont été embauchés par M. Juppé ou par ses conseillers !

  36. @ Noblejoué | 03 octobre 2016 à 19:17
    Je trouve aussi le système aberrant ; un jour ou l’autre un candidat recalé aura beau jeu de faire annuler le vote.
    Aux USA, qui pratiquent les primaires depuis longtemps, un démocrate peut certes participer au vote des républicains, et vice versa, mais dans ce cas, il ne peut pas participer aux primaires de son parti. En effet, il n’a droit qu’à un seul vote, ce qui paraît plus sensé, et surtout plus juste. En arrivant dans l’isoloir, il se décide pour la primaire à laquelle il veut participer et prend le document correspondant.
    … »de plus en plus d’États décident de tenir leurs élections primaires le même jour, et ont choisi un mardi du mois de février que les médias ont depuis baptisé « Super Tuesday »…
    Les élections primaires prennent la forme d’un vote (un seul par personne) qui peut être, selon les Etats, soit ouvert à l’ensemble des électeurs qui le souhaitent, soit fermé (réservé aux membres du parti), soit semi-ouvert (les électeurs déclarés comme « indépendants » sont autorisés à prendre part aux primaires de leurs choix). Le vote étant unique, le vote « ouvert » permet à un électeur républicain de voter pour la désignation du candidat démocrate (et vice versa), mais pas les deux ». (Wikipedia.org)

  37. @vamonos
    Cette idée de rocade à un seul sens c’est bien évidemment un poisson d’avril avant l’heure. L’idée ne vient pas de M. Juppé mais du Président du Conseil général de la Gironde. Affaire à suivre avant de tourner en rond.

  38. Franck Boizard

    @ finch | 03 octobre 2016 à 16:54
    Le problème politique de notre hôte est simple : il est mondain, bourgeois (ce qui peut avoir son charme en d’autres circonstances) alors que la situation appelle des mesures radicales et violentes. La politique n’est pas une soirée mondaine entre gens bien comme il faut.
    Bonaparte l’aurait choqué autant que Sarkozy, probablement plus, mais il a rétabli l’ordre. Et l’admiration pour Clemenceau et de Gaulle est d’autant plus facile qu’ils sont morts. Je soupçonne qu’ils seraient encore de ce monde, notre hôte les trouverait excessifs.
    Evidemment, les mollassons du Système, les Bayrou, les Hollande, les Juppé, c’est tellement plus tranquille. La tranquillité du déclin, de la la décadence acceptée. De la mort.

  39. @Jean-Dominique Reffait | 03 octobre 2016 à 16:59
    Ce sont vos impressions et convictions intimes ! Mais bon, vous aurez le temps de dire autre chose ou de changer d’opinion. Vous écrivez bien et vous êtes excessivement poli mais à chacun ses expressions et pensées. Ceci dit on voit bien que vous faites des efforts pour ne pas vous perdre en chemin.
    Vous écrivez aussi « à l’exception de Fillon qui m’apparaît bien brutal ».
    Fillon brutal ? Lui qui est mignon, poli, propre, fidèle, capable de supporter Sarkozy pendant cinq ans… Je me souviens qu’il avait eu mal au dos lorsque Sarkozy invita de nombreux Présidents moyen-orientaux pour l’un de ses premiers défilés du 14 juillet (c’est-à-dire qu’il préférait prendre ses distances, connaissant les bouffonneries de son maître).
    Pour le reste, il serait bon que les socialistes pleurent leur chef en péril et en fassent un deuil silencieux pendant quelques années pour que l’atmosphère devienne respirable et enfin constructive.

  40. Claude Luçon

    @ Lucile | 03 octobre 2016 à 19:43
    Vous ne prétendez tout de même pas nous imposer un système simple comme ça !
    C’est bon pour les Américains, mais pas pour nous !
    On ne va pas aussi les copier sur le mode de scrutin !
    Nous, nous sommes les champions de la liberté, des droits de l’homme donc de l’électeur !
    Vous voudriez un « Défense de voter pour l’autre » ! Déjà qu’il nous est interdit d’uriner contre les arbres, les murs ou dans les parkings, on ne pourrait plus uriner verbalement sur les politiciens ?
    Quand j’écris « uriner » c’est par respect pour la langue française, pas pour les politiciens. Pour les politiciens j’ai un terme équivalent mais censurable ici.
    D’autre part, je ne sais pas pourquoi, mais j’ai le sentiment que ce serait contre la Loi de 1905 sur la laïcité, loi très à la mode dernièrement, car les bureaux de vote sont souvent dans des écoles.
    On est en France que diable ! Au pays de Descartes.
    On fait ce qu’on veut… enfin presque, j’oubliais Bruxelles.

  41. Mary Preud'homme

    @Lucile | 03 octobre 2016 à 19:43
    J’avais déjà évoqué cela (cf commentaire du 24 septembre in « Nicolas Sarkozy petit César »). Il est vrai qu’aux Etats-Unis cette magouille consistant à voter deux ou trois fois pour choisir son adversaire (manoeuvre de basse politique qui en réalité fausse le jeu et donc le résultat final) ne serait pas tolérée parce qu’immorale, injuste et anti-démocratique.
    Et quand je vois qu’un franc-maçon revendiqué comme JDR, non seulement s’en accommode mais se trouve en outre toutes sortes de bonnes raisons pour tricher, n’hésitant pas pour satisfaire son petit ego à transgresser l’éthique de son mouvement, les bras m’en tombent des mains le long des cuisses !

  42. Il peut être tentant pour l’électorat de gauche d’aller voter Alain Juppé pour faire barrage à Nicolas Sarkozy aux primaires de droite, comme semblent le souhaiter certains. Mais alors, ils réalisent, les électeurs, qu’ils continuent d’être instrumentalisés, et même encore plus qu’avant : si on allait voter x ou y pour ne pas avoir le FN, maintenant on va devoir aller voter y ou z pour ne pas avoir Nicolas, mais oh, les gens, « le peuple » comme dit Noblejoué, nous quoi, on commencera peut-être à se fatiguer d’être sollicités pour rendre service, ce n’est pas nous qui avons permis à Sarkozy de revenir avec les pleins pouvoirs ! Alors, débrouillez-vous et assumez vos c…, car à gauche, on en a aussi pas mal à gérer, de l’incompétence.
    A ce sujet, y a-t-il quelqu’un pour dire au camarade Valls que les Français, ils en ont un peu rien à faire du Mali et que c’est leur propre pays qui est devenu leur première priorité ! A force de chercher partout de quoi se remotiver, être obligé de compter sur les étrangers, encore, pour redorer son blason, non mais franchement, il a vraiment besoin de vacances le Premier ministre ! et puis franchement, il fait peur avec ses hurlements et l’anaphore ne lui fait pas plus de bien qu’à son patron. Finalement je préfère la voix douce d’Emmanuel, au moins il ne va pas chercher tout et n’importe quoi pour se faire mousser.
    Pour en revenir à ce qui nous occupe, est-ce que la droite viendra aux primaires de gauche pour nous débarrasser de ceux dont nous ne voulons plus ? Je n’y crois guère !

  43. @Franck Boizard
    …oui, celui qui gagnera en 2017 devra faire preuve de vigueur et détermination : qualités rares dans l’offre ambiante.

  44. @Jabiru
    « L’idée ne vient pas de M. Juppé mais du Président du Conseil général de la Gironde »
    Je n’attends pas que les élus fassent des poissons d’avril au début de l’automne. Si le président du Conseil général commet de telles bévues, il n’est pas à sa place.
    D’un autre côté que doit-on attendre d’autre d’un élu PS comme Jean-Luc Gleyze, à part des bévues, des blagounettes et des intrigues ?

  45. @ Jean-Dominique Reffait
    Il paraît que vous êtes franc-maçon… Si oui, que pensent les autres d’aller voter ainsi que vous le préconisez ? Existe-il des débats là-dessus ? Plus généralement, quel est le rapport entre la fin et les moyens ? Et est-on aussi court-termiste que vous en l’occurrence, savoir peser sur une élection au risque d’un pourrissement futur et profond de la vie politique ?
    @ Mary Preud’homme
    Honneur à vous de défendre l’honneur et des primaires plus décentes, plus américaines donc, n’en déplaise aux anti-Américains, avant tout le monde !
    @ Lucile
    Merci de nous instruire. Et toujours avec un ton mesuré qui tranche agréablement sur d’autres !
    @ Franck Boizard
    « Bonaparte l’aurait choqué autant que Sarkozy, probablement plus, mais il a rétabli l’ordre. »
    Oui, mais l’ordre est un moyen, pas une fin en soi. Ce qui est choquant, c’est un ordre aux dépens des libertés dans le pays et des guerres hors du pays soit violence… et désordre en Europe.
    Certains n’admettent pas que l’ordre est un moyen, d’autres qu’il n’est qu’un moyen, surtout en France, d’autres parfaitement, surtout dans les pays anglo-saxons : une des raisons de leur réussite.
    @ Claude Luçon
    Eh oui, vous avez raison, en France, on réinvente, mais en moins bien, ce que font d’autres. De vrais Shadoks !
    Il y a même des transhumanistes maison comme ça, Roux est contre la cryogénisation des morts parce que pas encore au point d’après lui et… parce que cela fera une inégalité entre riches et pauvres. A désespérer ! Au lieu de lutter pour que tous les volontaires accèdent à une éventuelle seconde vie… Il y avait des ultramontains, je suis ultramarin.

  46. @Mary Preud’homme, Claude Luçon | 03 octobre 2016 à 21:00
    « ‘Immorale, injuste et anti-démocratique », certainement Mary, et aussi tellement loufoque, dans la plus parfaite inconscience du côté de ceux qui ont bricolé un tel système, et qui n’en démordront qu’après des problèmes répétés. Tout est organisé pour que le résultat du vote soit plus que douteux. Les sondeurs nous disent à C dans l’Air avec le plus grand sérieux : « Oh mais après tout, on s’inquiète pour rien, parce que, certes, le vote de gauche fausse dans un sens, mais le vote FN fausse dans l’autre, donc finalement, les fausseurs se neutralisent ». On peut dire que ça tombe bien, quelle chance… À l’émission de Calvi sur LCI, on nous assure que les électeurs sont sincères, que « personne ne joue au billard à trois bandes », mais non, quelle idée… CQFD, le système est valide, quelques pinailleurs congénitaux ne vont tout de même pas le remettre en question.
    On va donc se traîner pendant des années ce vote approximatif et propice à toutes les fantaisies électorales.
    C’est du grand n’importe quoi, « au pays de Descartes » comme dit Claude, oui « que diable ! », c’est bien le mot, le diable se cache dans les détails – si on peut qualifier de détail l’élection, dans chaque camp, du finaliste pour la présidentielle.

  47. Qu’on arrête de nous prendre la tête avec cette histoire de vote uniquement réservé aux citoyens de droite. Il s’agit d’une primaire ouverte, c’est-à-dire qu’elle permet à toute personne de nationalité française en âge de voter de choisir le candidat de droite.
    Quant à la fameuse charte qui demande de certifier sur l’honneur que l’on est bien un électeur qui épouse les idées de droite, même Alain Juppé et J-P Raffarin disent qu’elle n’a aucune valeur.
    Si L.R. voulait que seuls les électeurs de droite soient autorisés à voter à sa primaire, il fallait tout simplement mettre en place une primaire uniquement réservée aux adhérents de L.R. soit environ 200 000 adhérents, en fait plutôt 100 000 si l’on prend en compte les adhérents à jour de cotisation. Et là, bien sûr, Nicolas Sarkozy n’aurait plus d’adversaire. Mais ce ne serait plus vraiment un vote démocratique.

  48. @ Claude Luçon | 03 octobre 2016 à 11:14
    F.Fillon, le bon filon ! Vous en êtes sûr ?
    Donc en vue des prochaines primaires LR je vais faire des recherches pour tenter de repérer dans l’Histoire des François qui ne sont pas à classer dans la catégorie des mous.
    Des (François) comme Pinault ou Michelin doivent bien exister quelque part.
    En attendant l’apparition d’un de leur jumeau, je patiente avec François Deguelt :
    https://www.bing.com/videos/search?q=fran%c3%a7ois+deguelt+le+ciel+le+soleil+et+la+mer&view=detail&mid=51EC24804455426E8AB351EC24804455426E8AB3&FORM=VIRE
    Avec tous mes respects cher doyen.

  49. poil à gratter

    Notre Hermine, comme les journaleux, a perdu la mémoire…
    Oublier le pauvre sens politique de l’apparatchik étatiste Juppé, cinquante ans de présence… il y a des limites franchies allègrement par la désinformation et la complicité docile.
    Il est vrai qu’Alain est regardé comme Hillary, chouchoute des médias de gauche
    En 95, Chirac élu président, Juppé alors nommé Premier ministre a passé les quatre premiers mois à Bordeaux pour décrocher sa baronnie bordelaise… alors que c’était le moment de faire les réformes, les vacances aidant à faire passer les douloureuses comme chacun sait.
    Octobre 95, Juppé cumulard ravi roule les mécaniques et met tous les nantis privilégiés menacés par les réformes indispensables dans la rue… les mafias syndicales et journaleuses ayant repris leur souffle avec le renfort des primes et du double mois de fin d’année… bravo le sens politique !
    Ne dit-on pas qu’on ne réforme que dans les cent premiers jours ?
    Croyant pouvoir se refaire la cerise, dissolution en 97 et alors surprise… portes grandes ouvertes à la clique sans programme des 35 h, avatar qui plombe la France depuis 18 ans… Bonjour le flair politique de Juppé !
    Qui parle de cet épisode pitoyable, révélateur du cancer du cumul des mandats, rente à vie des politiques français indéboulonnables qui se promènent de la fonction publique aux postes politiques et versa vice.
    Par contre il a su prendre au bon moment ses retraites de fonctions qu’il n’a jamais occupées… fonctionnaire à vie de l’inspection des finances cumulée avec diverses sinécures, cinquante ans que ça dure.
    Juppé n’est qu’un étatiste qui a voté Alain Krivine en 1969. Comme Chirac au PC distribuant L’Humanité à sa sortie de l’ENA tout en allant folâtrer chez l’oncle Sam pour la jouissance.
    Juppé n’a été que la béquille de Chirac, qu’un haut fonctionnaire professionnel politique cumulard, combinard, franchouillard, apparatchik carriériste à vie, sans idée ni sens politique, à la retraite dorée (saura-t-on le montant ?)… Qu’il y reste… et place aux jeunes.

  50. Robert Marchenoir

    Ah, Juppé a un programme crédible ? Je vais voir le lien, et je trouve…
    « Je ne pense pas qu’on puisse supprimer 600 000 emplois de fonctionnaires. »
    Bon, eh bien c’est plié. Si même supprimer un dérisoire 10 % du nombre des postes de fonctionnaires semble impossible à Monsieur Juppé, nous savons qu’il ne fera rien. D’ailleurs, il suffit de voir le reste de son programme. Dans les six premiers mois, il ferait :
    « Un plan de simplification des procédures », qui ne serait jamais que le millième. Il ne faut surtout pas simplifier les procédures, il faut les supprimer ! Il faut supprimer des milliers de lois. Il faut supprimer des ministères entiers. Surtout, ne simplifiez rien ! Cela fait trente ans qu’on « simplifie »… et on voit le résultat.
    « Un plan de relance de l’apprentissage ». Très original, et surtout fondamental.
    « Le remplacement du compte pénibilité par un système moins complexe ». Toute l’absurdité du haut fonctionnaire : l’instauration du compte pénibilité est une colossale sottise, par conséquent on ne va surtout pas faire le truc qui s’impose, à savoir le supprimer purement et simplement. Non ! On va le « simplifier », lui aussi… Je vous laisse imaginer la complexité des discussions y afférentes, et l’usine à gaz qui sortira de ce gigantesque effort de « moindre complexité »…
    Et là, Juppé, n’ose même pas parler de « simplification » ! Il nous promet tout juste « un système moins complexe »… Surtout, gardons-nous de tout extrémisme intempestif, qui rappellerait les heures les plus sombres de notre histoire et ferait, en définitive, le jeu du Front national.
    « Zéro charge sur le smic pour relancer l’emploi ». Depuis le temps que l’on exonère le SMIC de charges, au fil de mesures successives, je suppose que l’Etat doit en être à payer les patrons pour qu’ils embauchent au SMIC, non ? Ce n’est pas le SMIC qu’il faut exonérer de charges, c’est la totalité des revenus qu’il faut libérer d’une grande partie des charges qui les obèrent. Mais évidemment, si l’on estime « pas possible » de supprimer ne serait-ce que 600 000 fonctionnaires, où va-t-on faire les économies correspondantes ?
    Et où figure, dans son programme, la seule mesure qui permettrait de faire massivement baisser les charges salariales, à savoir la suppression du monopole de la Sécurité sociale et sa mise en concurrence avec l’assurance-maladie privée ?
    « La réforme du contrat de travail ». Oui, laquelle ?
    « Les baisses d’impôts et de charges » : baisse de l’impôt sur les sociétés, suppression de l’ISF. Oui, bien sûr. Mais il « ne pense pas » qu’on « puisse » supprimer 600 000 postes de fonctionnaires… Où est la contrepartie ?
    Donc il nous reste quoi ?
    « Nous serions assurés avec lui d’avoir une personnalité ayant de la tenue. »
    « Il nous représenterait dignement. »
    En somme, ce serait un mannequin, un type qui poserait pour les photos. Une doublure lumière qui irait à la télé faire semblant d’être la France. Ce serait notre loufiat, et il saurait se tenir, il ne nous ferait pas honte quand la marquise de *** viendrait casser une graine à la maison.
    A un pays en décadence, il faut de petites ambitions.

  51. Jean-Dominique Reffait

    @Lucile
    Vous faites remarquer justement qu’aux Etats-Unis, les primaires ouvertes permettent à tous les citoyens de voter sans avoir à justifier de leurs opinions politiques. Les caucus sont des usines à gaz réservés aux militants de chaque parti.
    Les règles de vote unique à une primaire d’un parti ne sont pas en vigueur actuellement en France. Il faudrait, pour cela, disposer de listes électorales communes et cela pose un énorme problème constitutionnel de secret du vote. D’autre part, la participation électorale aux Etats-Unis est faible, encore davantage aux primaires. Les Français sont un peuple politique que ne sont pas les Américains.
    D’autre part, la Ve République induit cette rencontre quasi magique entre un homme et le peuple. Nous espérons choisir un papa, un magicien, un démiurge. Nous ne disposons pas de l’échappatoire fédérale qui amende voire contrarie localement les politiques nationales. Bref, nous n’entretenons pas du tout le même rapport au président et à son pouvoir.
    @agecanonix
    Je ne crois pas me perdre en chemin. Je crois qu’un président de droite, à la lecture des propositions des candidats à la primaire, fera une politique excessivement libérale, avec ce train de retard sur le monde qui caractérise les responsables politiques français de droite ou de gauche. Je ne suis donc pas enthousiaste à cette perspective. Mais puisque l’éventualité d’un président de droite est forte, je préfère contribuer à choisir le meilleur avant plutôt que de voir infliger le pire à mon pays après.
    Si Fillon me paraît brutal, c’est parce qu’au nom d’une rigueur maximale, il pense administrer une potion très amère au pays sans prendre en compte la faiblesse actuelle du peuple français. Une telle politique est susceptible de remettre les déficits à zéro mais risque fortement de tuer la maigre croissance basée, en France, sur la consommation et sur la psychologie des ménages.
    @Noblejoué
    Mais où voyez-vous l’ombre d’une tricherie dans cette démarche qui consiste à aller voter à la primaire de la droite et du centre ? Un camp contre l’autre, vous en êtes encore là ? La guerre froide ? J’ignore que le monde d’en face existe ?
    Quel que soit mon vote à la primaire de la droite et du centre, je puis vous rassurer sur une chose : le candidat qui en sortira sera de droite ! Je n’aurai le choix qu’entre des candidats de droite, encartés à LR, ayant passé le barrage des signatures d’élus de droite et de militants de droite, et, quoi que je fasse, je suis dans l’incapacité absolue, totale, de fausser le résultat : il ne sortira pas un candidat de gauche de cette primaire !
    Mais bon sang ! Il ne s’agit pas de l’élection d’un conseiller cantonal ! Comment peut-on prétendre une milliseconde que le choix d’un éventuel président de la République ne serait pas mon affaire, à toutes les étapes de sa désignation ? Lors de l’élection véritable, on me demandera bien de voter, non ? Pourquoi serais-je concerné à ce moment de l’élection et pas avant ? Faudrait-il que je sois aveugle lors de la primaire pour retrouver la vue lors de l’élection ?
    Réfléchissez seulement en dehors de vos schémas habituels de camps : le futur président élu devra être le président, sinon de tous les Français, du moins celui du plus grand nombre de Français. Face aux enjeux capitaux, le meilleur président sera d’abord celui qui saura rassembler au-delà de son propre camp électoral étroit. Il sera le président de ceux qui n’ont pas voté pour lui. En convenez-vous ? Dès lors, en apportant ma contribution honnête et loyale à la désignation du candidat de la droite, je contribue à désigner le meilleur puisque ce sera celui qui aura su non seulement rassembler la droite mais aussi être préféré par des électeurs de gauche, dès la primaire. C’est être un citoyen avant d’être le militant d’un camp. J’établis une hiérarchie des valeurs, je suis d’abord un citoyen français, je puis être ensuite un électeur de gauche (militant, j’ai donné, c’est fini). Qui triche ? Celui qui place la France avant son camp ?
    D’autre part, il ne s’agit pas d’une action concertée de la gauche (le PS veut Sarkozy), il ne s’agit en aucune façon de peser sur les débats de la primaire car c’est effectivement l’affaire de la droite que de fixer sa ligne politique directrice. Je ne suis que spectateur de ce débat, je ne demande pas de concessions aux candidats, ils sont de droite et doivent pouvoir débattre tranquillement sans se préoccuper le moins du monde des électeurs de gauche de cette primaire.
    Je ne puis que vous assurer d’une chose que j’ai déjà dite : je serai absolument loyal et, discutant avec d’autres électeurs de gauche ayant la même démarche, je sais qu’ils sont dans le même esprit de responsabilité et de loyauté. Oui, je vais choisir un ou une candidate à la primaire de la droite, et, parce que, si ce candidat devait être élu président, je souhaite ardemment qu’il réussisse, fût-ce au prix d’une politique que je n’approuve pas dans certains de ces effets. Je crois encore à la puissance d’une démocratie responsable, n’ayez pas peur de la démocratie, c’est ce que nous avons en partage, tous.

  52. @jlm
    « Pour en revenir à ce qui nous occupe, est-ce que la droite viendra aux primaires de gauche pour nous débarrasser de ceux dont nous ne voulons plus ? Je n’y crois guère ! »
    A droite, ce que l’on souhaite, c’est que la gauche débarrasse le plancher. Et heureusement elle n’a aucune chance, que ce soit le mou, le fou (Arnaud), l’austère (Hamon) ou le caporal (Valls) qui la représentent. Ils sont tous aussi nuls, alors sur quel critère pourrait-on choisir ? Et dans quel but ?
    @ Garry Gaspary
    « On ne débat qu’au sein de son propre camp, sur un fondamental partagé, et sûrement pas avec ceux qui ont des principes totalement contraires aux vôtres. »
    C’est comme cela que certains deviennent autistes, à force de tourner en rond. Et si j’osais, je dirais que vous en êtes un bel exemple.

  53. Garry Gaspary

    @ Jean-Dominique Reffait
    Ah mais personne ne conteste votre droit d’être de droite et de participer à cette primaire LR…
    Il faut juste que vous assumiez en apprenant à faire preuve d’une certaine décence et que vous arrêtiez de débiter des énormités limite FN en affirmant qu’elles sont conformes à une essence de gauche.
    Merci pour elle.

  54. Émission « culte » hier soir sur le futur président, Alain Juppé.
    On devine que la « gauche bobo » attend avec impatience ce nouvel homme de droite qui fera une politique de gauche, comme d’hab.
    Il poursuivra la politique étrangère asservie aux USA, à l’Otan, à l’U.E. comme Hollande et Sarkozy. Sur ce point pas de changements majeurs.
    Il poursuivra la politique économique de Hollande parce que dans le cadre de l’U.E. il ne pourra pas y avoir de rupture.
    Il fera quelques inflexions, allant dans le sens proposé par Macron, en amplifiant certaines décisions plus sévères et en lâchant apparemment du lest sur d’autres.
    Il propose de supprimer l’ISF, mais pas d’illusions, il se fera un plaisir de remplacer cet impôt par un impôt sur les successions, ou autre.
    La différence portera, et les bobos ont l’air d’apprécier pour l’instant, sur la psychologie.
    Finalement ces faux libertaires réclament un roi arrogant et méprisant qui les mènera rudement. On trouve là le caractère profondément masochiste de la gauche huppée.
    D’ailleurs le simple fait de s’asseoir sur leur honneur en allant voter à la primaire de la droite, montre ce besoin de mortification qui les prend en ce moment.
    Aller voter en étant assis sur son honneur, un tour de force oxymorien dont seuls les bobos sont capables. Mais il faut dire qu’il est si faible, si peu important leur honneur, qu’ils doivent être très inconfortablement assis.

  55. Alain Juppé ?
    Un vieux « sachem » distribuant la sagesse autour d’un feu de bois nocturne, à l’adresse de jeunes scouts et guides de bonnes familles bordelaises.
    Un avatar de Delors, mais dont le faciès transpirerait moins qu’icelui l’air ingénu sournois des ex-petits chrétiens de luxe.
    ….nothing else.

  56. @Marc Ghinsberg
    Vu de gauche Alain Juppé est le meilleur candidat de droite.
    Cet aveu ne surprendra que ceux qui ignorent que les dés sont pipés.
    Ainsi, la gauche, détentrice du monopole du Bien, se permet de choisir et d’adouber les adversaires qui trouvent grâce à ses yeux…
    C’est bien la preuve qu’Alain Juppé n’est en rien un homme de droite en ce qui concerne les valeurs ayant permis de bâtir la France en plusieurs siècles, même s’il est fidèle aux seules anti-valeurs d’une droite de portefeuille, qui ont également les faveurs de certains personnages classés à gauche.
    Faire passer Alain Juppé pour un homme de droite relève de l’escroquerie et de la tromperie sur la marchandise.

  57. hameau dans les nuages

    @Tipaza | 04 octobre 2016 à 08:58
    Si vous parlez d’honneur aux bobos en leur disant que certains ont payé très cher le fait d’en avoir eu, ils vont vous répondre : « Combien ? »
    A noter un commentaire de GG concis sans « christianisé » . Madame Bilger ne pourrait pas mettre une bannière scintillante et clignotante autour de celui-ci, genre crèche de Noël ?
    Ne t’en va pas GG ! Tu me fortifies dans mon combat. Tu es à toi tout seul une révélation pour ceux qui seraient dans le doute. Tes obsessions éclairent le Chemin. Si le malin existe alors Dieu existe.
    https://www.youtube.com/watch?v=TVYBGcofhjU

  58. Dans l’émission hagiographique de FOG sur Juppé diffusée hier soir, j’ai retenu que l’altier Alain ne rechignait pas à boire du vin (de Bordeaux), ce qui me l’a rendu sympathique…
    Mais il ne suffit pas de trouver un candidat d’un commerce agréable pour avoir envie de voter pour lui !
    A ce compte-là pourquoi ne pas reconduire Hollande dont, paraît-il, la conversation pleine de charme ravit ses interlocuteurs ?
    Du reste ne s’est-il pas invité il y a peu chez Luchini pour bavarder et rire de tout ? N’est-ce pas là le signe de son unique compétence, se moquer des autres y compris ses électeurs ?
    Mais je m’égare… Pour revenir à Juppé, je pense que son tempérament à la fois hâbleur (l’héritage gascon) et coincé (l’héritage ENA) lui interdit de prendre des décisions qui fâchent.
    La résultante de ce double héritage est qu’il préfère emprunter des voies de moyenne difficulté alors qu’il va devoir affronter des parois escarpés et des chemins remplis de crevasses.
    Qu’il reste donc maire de Bordeaux, videur de poches des contribuables bordelais !

  59. Tipaza @ JDR

    @ Jean-Dominique Reffait | 04 octobre 2016 à 02:44
    J’ai été très impressionné par votre argumentaire un peu long à mon gré. J’ai donc essayé de résumer votre commentaire en quelques lignes. Les voici :
    La primaire de droite doit désigner le candidat de la droite.
    Tous les électeurs de gauche peuvent participer à la primaire de droite.
    Le candidat de la droite sera donc naturellement désigné par une certaine proportion des électeurs de gauche.
    Les électeurs de gauche voteront (peut être !?) à la présidentielle pour le candidat de la gauche.
    Les électeurs de droite voteront pour le candidat de la droite choisi partiellement (et la portion peut être grande) par les électeurs de gauche.
    Le candidat élu ne sera pas de gauche, car les électeurs de gauche n’auront pas voulu de leur représentant puisqu’ils auront choisi le candidat de la droite !
    Il ne sera pas complètement de droite non plus, puisqu’il n’aura pas été choisi par la seule droite.
    En fait ce sera Juppé, seul homme capable d’assumer pareille posture de yoga politique.
    Je me suis demandé si votre raisonnement relevait du syllogisme, du sophisme, ou de la « fuzzy logic », ou logique floue, en vogue actuellement dans les systèmes intelligents.
    Après mûre réflexion, j’en ai conclu qu’elle relevait de la « logique Shadok ».

  60. Claude Luçon

    @ protagoras
    « Un vieux « sachem » distribuant la sagesse autour d’un feu de bois nocturne, à l’adresse de jeunes scouts et guides de bonnes familles bordelaises. »
    La meilleure description dudit candidat jusqu’ici.
    @ fugace
    « F.Fillon, le bon filon ! Vous en êtes sûr ? »
    Non ! Pas sûr du tout.
    Mais qui alors ?
    Et ne suggérez surtout pas Macron ! Sa femme peut-être, mais pas lui.
    Allons-nous devoir voter blanc par désespoir ? Finir avec une République sans président ?
    Ce qui, à la réflexion, ne serait peut-être pas si mal considérant le bilan des deux derniers.
    Ou remplacer le Président par une direction collégiale composée de l’ensemble des diplômés de l’ENA d’une promotion récente ? Il y a peut-être une promo nommée Pieuvre comme la mafia sicilienne ?
    Au point où nous en sommes autant les nommer tous « Président ».

  61. @ Robert Marchenoir | 04 octobre 2016 à 02:23
    Voilà du bon « Robert Marchenoir » !
    Effectivement, on nous casse les pieds en permanence avec Juppé pour que nous en oublions les autres prétendants, car ils savent (ceux qui tiennent la presse et les partis politiques entre leurs mains) que Juppé ne fera rien et surtout ne les dérangera pas !
    Un nouveau président pour rien pendant cinq ans, sauf pour l’organisation des Frères musulmans et peut-être d’autres détenteurs du pouvoir en coulisses !

  62. Herman Kerhost

    @Garry Gaspary
    Je ne pense pas que vous soyez conscient que si vous pensez représenter « la gauche », et que vous continuez à militer sur ce genre de blog, alors « la gauche » comme vous dites risque fort de passer « à droite », parce que, quand même, il faut le dire, il ne se trouve pas un seul commentateur qui ne soit écoeuré par votre vision des choses et la manière avec laquelle vous nous la transcrivez.
    Arrêtez donc de parler au nom de « la gauche », elle ne s’en portera que mieux, sauf, bien sûr, si vous vous posez en militant boutonneux n’ayant pas encore atteint l’âge de voter…

  63. @ Jean-Dominique Reffait
    Je ne vois pas en quoi le nombre de votants change quoi que ce soit à l’affaire. Par ailleurs, il n’y a aucun problème de secret de vote si on consacre une journée de vote aux primaires dans leur ensemble. Tous les gens inscrits sur les listes électorales peuvent voter, ils choisissent dans l’isoloir entre les deux primaires celle qui les intéresse, exactement comme on le fait maintenant pour les élections à plusieurs tours. On met dans l’enveloppe qui l’on veut, et au dépouillement, on compte les voix, ce qui permet de dégager un gagnant dans chaque parti.
    Il se trouve que cette année, je trouve commode que la gauche vienne voter aux primaires de la droite pour éliminer Sarkozy, qui a perdu son autorité. Il ne serait donc en mesure d’appliquer me semble-t-il aucune politique cohérente, ce serait donc le « bordel », un peu comme maintenant, d’ailleurs. Quand je parle d’autorité, je ne parle pas d’une autorité coercitive, menaçante ou despotique, je parle de simple autorité au sens latin du terme, qui permet à quelqu’un d’assumer être l’auteur de ses propres actes (« auteur » a la même racine que le mot « autorité »).
    Mais une désignation du candidat de droite par le FN et la gauche me paraît délirante. Elle sape l’autorité du parti, et celle du candidat. Ce n’est pas parce que ça m’arrangerait maintenant que je n’anticipe pas les effets pervers de ce mode de désignation, qui autorise toutes les remises en questions, les querelles et surtout la déresponsabilisation des partis. C’est pourtant leur rôle de présenter des candidats qui n’abîment pas trop leur image et surtout puissent présider sans dommage aux destinées de la France.

  64. Mary Preud'homme (les agents doubles !)

    @Tipaza 4 octobre 2016 11:32
    Bien vu.
    Dans la série des « ismes », j’ajouterai contorsionnisme.
    Un contorsionniste en politique c’est le gars sûr de lui, capable de vous dire une chose et son contraire avec le même aplomb, le même cynisme, considérant en outre l’engagement d’honneur comme un gadget dérisoire et dépassé, son intérêt personnel et son double « Je » primant tour le reste.
    Un Victor Ponta bien de chez nous en quelque sorte !

  65. @Tipaza
    Il poursuivra la politique étrangère asservie aux USA, à l’Otan, à l’U.E. comme Hollande et Sarkozy. Sur ce point pas de changements majeurs.
    Hélas oui, il ne sera en fait que l’homme-lige d’intérêts supra-nationaux décidant du sort de l’humanité en comités restreints, y compris en ce qui concerne la volonté d’ouvrir les frontières de l’Europe à la submersion migratoire, contre la volonté des peuples. N’a-t-il pas été repéré par le groupe Bilderberg, qui joue aux arbitres des élégances dans la désignation des présidentiables convenables, y compris outre-Atlantique ?
    Mais ce qui est bon pour les mondialistes et leurs épigones de l’U.E est loin de faire l’affaire des Français, qui commencent à se rendre compte qu’ils sont les dindons d’une farce cuisinée ailleurs que chez eux.

  66. Marc GHINSBERG

    Le paradoxe de JDR
    Je comprends tout à fait la motivation de Jean-Dominique Reffait : participer à la primaire de la droite pour peser sur le choix du futur Président. Mais si ce comportement était suivi par l’ensemble des électeurs de gauche, que se passerait-il ?
    Les voix des électeurs de droite se disperseraient sur les différents candidats tandis que les voix des électeurs de gauche se concentreraient sur celui considéré comme le moins à droite qui serait donc élu.
    Réciproquement si les électeurs de droite participaient à la primaire de la gauche, leurs voix se concentreraient sur le candidat considéré comme le moins à gauche, tandis que les voix des électeurs de gauche se disperseraient sur les différents candidats.
    On aboutit au paradoxe suivant : c’est la droite qui aura choisi le candidat de gauche et la gauche celui de droite.
    Systématiquement le résultat sera la sélection d’un candidat de centre-droit contre un candidat de centre-gauche. L’illustration parfaite du slogan UMPS.
    Pour ma part je préfère que les électeurs de gauche participent à la primaire de gauche et les électeurs de droite à la primaire de droite.

  67. @ Tipaza @ JDR | 04 octobre 2016 à 11:32
    J’adore les raisonnements par l’absurde. J’apprécie à sa juste valeur le concept de « fuzzy logic », agrémenté par vos soins de « funny logic ». Simple, efficace, et vraiment drôle.

  68. sbriglia@Mary

    « Dans la série des « ismes », j’ajouterai contorsionnisme. » (Mary P.)
    Certes, Mary, mais JDR a, par avance, reçu l’absolution de ses péchés par notre hôte :
    « Comme ces électeurs de gauche, à partir du moment où le libellé LR du document à signer, avec l’invocation des valeurs républicaines, ne ferait pas d’eux des renégats, sont fondés à participer à un processus pour éviter, selon eux, une joute finale entre Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen et favoriser l’élection du « moins mauvais… » !(PB)
    Nous avons les mêmes détestations : « Embrassons-nous Folleville » !
    Finalement ce blog c’est du Labiche…

  69. J’en suis restée bouche bée. Hier soir dans le documentaire sur France 3, Alain Juppé est interrogé par FOG avec une désinvolture grossière : « Oui, mais avec vous Alain, les Français vont se faire chier… »
    Il faut savoir ce que veulent les Français. Le mou, le flanby, le plat de nouilles, le menteur, surtout pas… Le ver de terre, l’agitateur, l’excité, le menteur, le tricheur, le flambeur encore moins.
    Alors moi, je vais vous dire, Alain Juppé a beau paraître froid (je dirai plutôt réservé et qui refuse d’être un bouffon médiatique), lui au moins possède le passeport bourré d’expériences locale, nationale, internationale, diplomatique, économique, social et stratégique. Il a une stature autre que ces deux derniers rigolos. Et peu importe qu’il ait 70 ans. Je me moque de l’âge pourvu qu’il ait la santé pour réparer les dégâts des deux derniers guignols. Il est temps de faire un bon choix sur l’homme et non pas sur l’image qu’il dégage. Et puis cessez de remuer constamment cette vieille histoire datant de 21 ans qui n’a plus de raison d’être, OK ? Il a tout endossé et a la délicatesse de ne pas salir ceux pour qui il a payé.
    Aux USA : Donald Trump 70 ans, Hillary Clinton 69 ans et personne chez eux ne leur reproche leur âge. Il n’y a qu’en France où on est déjà vieux dès 50 ans.

  70. anne-marie marson

    On n’a pas encore voté, mais on est déjà fatigués, ou au moins saturés, de personnages tous propres sur eux, et qui se ressemblent tous.
    Une seule est muette, actuellement, et elle a bien raison.
    Les Français savent bien pour qui ils vont voter, si elle ne fait d’erreur de stratégie.
    Elle a bien raison de laisser passer toute cette agitation et d’assister sans rien dire au lavage de linge sale en famille, à droite comme à gauche, où F.Hollande fait régner une torture électorale insupportable en ne disant pas s’il démissionne de son boulot en 2017 ou pas.

  71. @ Ellen | 04 octobre 2016 à 15:11
    « Alors moi, je vais vous dire, Alain Juppé a beau paraître froid (je dirai plutôt réservé et qui refuse d’être un bouffon médiatique), lui au moins possède le passeport bourré d’expériences locale, nationale, internationale, diplomatique, économique, social et stratégique »
    Vous avez raison question passeport bourré d’expériences locales, nationales, internationales, diplomatiques et économiques, il en connaît un rayon. En somme c’était un p’tit peu « l’homme à tout faire » de notre vénéré Chirac 😀
    Ceci dit tous ces… ‘passeports’ (qui lui ont beaucoup rapporté) ont-ils apporté quoi que ce soit aux Français ?
    Si oui, par curiosité, lesquels : 1. dans le national, 2. dans l’international, 3. dans le diplomatique, 4. dans l’économie, 5. dans le social. Comme vous avez oublié la défense dont il a été ministre : 6. dans la défense de l’Etat ?

  72. Claude Luçon

    @Ellen | 04 octobre 2016 à 15:11
    « Il n’y a qu’en France où on est déjà vieux dès 50 ans. »
    Eh ! Attention ! Pas tout le monde.

  73. Comme il a dû parfois être offensé par des questions ineptes, des critiques injustes ou des poncifs sur sa personnalité, sa froideur, sa pudeur !
    Ah ! Le pauvre petit chéri qu’il ne faut surtout pas critiquer même quand il dit des bêtises, mais qui lui ne se gêne pas pour se montrer cassant, désagréable, méprisant, péremptoire même quand il n’y connaît rien quand les Français osent soulever certaines questions qui concernent leur avenir et même leur survie en tant que peuple…
    C’est tout de même lui qui a osé déclarer : « Il ne faut pas succomber à ce fantasme que nous serions submergés par un flot de migrants ».
    Alain Juppé, au lieu d’aller prendre ses consignes à Alger, ferait mieux de se rendre dans ces petites bourgades de France dans lesquelles les Hommes du Régime implantent de façon dictatoriale, pour cacher la poussière sous le tapis, des centres d’hébergement d’immigrants irréguliers (qui dans tout pays normal auraient été expulsés manu militari), sans tenir compte des récriminations des populations.
    Au fait, que fera monsieur Juppé face à ce fantasme bien réel qui ne pourra que s’amplifier ?

  74. Claude Luçon

    @ Ellen | 04 octobre 2016 à 15:11
    « Il est temps de faire un bon choix sur l’homme et non pas sur l’image qu’il dégage. Lui au moins possède le passeport bourré d’expériences locale, nationale, internationale, diplomatique, économique, social et stratégique. »
    Oui mais en plus d’un passeport il faut, partout dans le monde, un permis de travail, et c’est là ou « l’homme » pèche, côté travail il n’a guère démontré ce qu’il savait et était supposé faire. Certes son passeport est plein de tampons, mais ça ne prouve rien, juste qu’il a beaucoup changé de places, pas forcément réussi.
    Qu’il nous montre ses certificats de travail avec les appréciations de ses ex-patrons, pas son passeport, pour nous convaincre.
    Premier ministre, ministre de la Défense, de l’Ecologie, des Affaires étrangères, où sont les résultats ?
    Bon il y a Bordeaux, mais Bordeaux, comme Paris, n’est pas la France.

  75. @vamonos
    Rocade de Bordeaux suite…
    Réponse d’Alain Juppé, Président de Bordeaux Métropole, à l’auteur de l’idée fumeuse de la mise en sens unique de cette rocade : « C’est une solution du passé » ! M. Gleyse est invité à revoir sa copie. Dont acte.

  76. hameau dans les nuages

    @Exilé
    De façon dictatoriale, Talence dans la banlieue bordelaise vient d’être choisie. Les migrants de Calais célibataires vont pouvoir goûter à la vie de château.
    http://www.infos-bordeaux.fr/2016/actualites/la-mairie-de-talence-souhaite-accueillir-des-migrants-de-calais-8358
    Je mettrais bien, en faisant Google Maps, le lieu de résidence d’été de monsieur Juppé au bord de la mer, histoire de solutionner cet épineux problème. Moi aussi je demande qu’à aider.

  77. Je vous trouve un peu sévère. Ceux qui ont répondu à mon post n’étaient pas témoins lors des conseils des ministres pour savoir qui était donneur d’ordres. Croyez-vous qu’il était facile pour Alain Juppé d’agir en toute liberté sous le gouvernement de Monsieur J. Chirac ?
    Aucun Premier ministre n’a réussi à lui tenir tête, tout comme d’autres ministères qui ont dû se plier aux caprices de l’exécutif d’où la fameuse phrase de J.C. qui a résonné dans toutes les têtes, en ce jour du 14 juillet : « Je décide, il exécute ».
    Moi, je pense que s’il est élu, A.Juppé aura plus de liberté d’agir pour réformer le pays pour de meilleurs résultats que ceux qui nous sont laissés en héritage. Soyons seulement attentifs aux débats des primaires pour mieux nous déterminer.

  78. @Jean-Dominique Reffait
    « Mais où voyez-vous l’ombre d’une tricherie dans cette démarche qui consiste à aller voter à la primaire de la droite et du centre ? Un camp contre l’autre, vous en êtes encore là ? La guerre froide ? »
    Ce n’est pas parce qu’il n’y a plus guerre froide qu’il n’y a pas, sur certaines questions qui structurent les partis, deux camps. Il n’y a pas d’ennemis, certes, mais des adversaires. Est-ce que l’équipe X de tel sport collectif doit désigner la sélection de l’équipe Y ? Non, à mon avis, et quoi qu’on piochera dans ces deux équipes, à supposer qu’elles soient bonnes.
    La droite et la gauche, le progrès et le conservatisme, appelons-le comme on veut, existent depuis… je ne vais pas me prononcer, longtemps, et semble devoir perdurer.
    « Quel que soit mon vote à la primaire de la droite et du centre, je puis vous rassurer sur une chose : le candidat qui en sortira sera de droite ! »
    Encore heureux, mais il y a diverses droites comme vous le savez fort bien. C’est à la droite de savoir ce qu’elle veut être : à elle de déterminer la part qu’elle veut laisser à l’expression de son identité et celle qu’elle veut allouer au rassemblement des Français.
    Deux mouvements, inspiration, expiration, aussi nécessaires l’un que l’autre, chaque camp se concerte puis va à la rencontre de la nation.
    « Il sera le président de ceux qui n’ont pas voté pour lui. En convenez-vous ? »
    Bien sûr. Mais sa politique, sauf à trop diviser et sauf si entre-temps le monde a trop changé, devra être celle de son programme. On n’est le président d’aucun Français, comme on n’est personne pour personne, quand on est déloyal.
    Pardon, j’oublie que dans notre pays on aime les « supermenteurs » ! Tenez, je parie que le ministre Cahuzac, le tricheur de déclaration d’impôt quand il fait la morale, le menteur face à la représentation nationale, sera élu… Disons plutôt qu’un tordeur de règles ne devrait plus trouver de partenaire de jeux, mais enfin, il faut croire qu’on apprécie… Dans l’affaire du Brexit, les deux camps ont beaucoup menti aussi. Si les meilleurs déclinent, comment allons-nous progresser ? Qui imiter ? Désespérant.
    « Dès lors, en apportant ma contribution honnête et loyale à la désignation du candidat de la droite, je contribue à désigner le meilleur puisque ce sera celui qui aura su non seulement rassembler la droite mais aussi être préféré par des électeurs de gauche, dès la primaire. C’est être un citoyen avant d’être le militant d’un camp. J’établis une hiérarchie des valeurs, je suis d’abord un citoyen français, je puis être ensuite un électeur de gauche (militant, j’ai donné, c’est fini). Qui triche ? Celui qui place la France avant son camp ? »
    Je suis d’accord sur la hiérarchie des valeurs. Cependant, il n’y a pas de France libre sans démocratie, pas de démocratie sans camp, pas de camp sans débat et procédure qui lui soient propres.
    C’est pour la France elle-même que vous devez respecter les procédures.
    « D’autre part, il ne s’agit pas d’une action concertée de la gauche (le PS veut Sarkozy), il ne s’agit en aucune façon de peser sur les débats de la primaire »
    Des actions peuvent être mauvaises sans être concertées. Si toutes sortes de fâcheux s’invitent spontanément chez vous, vous dérangent-ils moins que s’ils viennent tous de façon concertée ?
    Vous pesez forcément sur les débats même sans y participer par l’intervention future que vous menacez d’opérer. Débattre pour sélectionner hommes et idées entre soi quand on sait que des importuns viendront y prendre une part indue ? Autant désigner tout de suite le candidat des sondages, ça ira plus vite, et le Président, aussi, ainsi sacré, sachant ce qu’il doit aux augures, n’aura qu’à les suivre, divins et rassembleurs sondages. Je sens que les primaires, qui ont trop tendance à être compétition d’ego plutôt que d’idées, va devenir un simulacre de presque simulacre.
    « Nous espérons choisir un papa, un magicien, un démiurge »
    Le peuple croit… à la politique et à… papa ! Et donc, « dans la guerre comme en amour tout est permis », on se permet de balancer l’esprit des élections dans la poubelle. C’est pour pa-pa !
    Nous sommes indécrottables.
    Les primaires auraient dû être un moyen de démocratiser le fonctionnement des partis, de les renouveler, d’informer les gens d’un autre camp, mais non, nous préférons les déformer. Donnez-nous l’équilibre des pouvoirs, nous en faisons la séparation, donnez-nous des primaires, nous en faisons une occasion de mettre la charrue avant les boeufs et de polémiquer, donc, au fond, l’inverse du but recherché qui est quand même de trouver une ligne de gouvernement et des candidats plus légitimes qu’avant.
    @ sbriglia
     » Nous avons les mêmes détestations : « Embrassons-nous Folleville » ! »
    Bah, c’est la nature humaine ! Et puis en somme, on ne peut pas reprocher à notre hôte et d’avoir des adversaires, et d’avoir des alliés ! D’ailleurs, plus on a d’adversaires, plus on a besoin d’alliés, plus on se veut « avocat de la société », plus on a d’alliés en somme, plus on est naturellement amené à penser qu’ils sont menacés par des gens et ainsi, avoir des adversaires.
    Il y a un mécanisme psychologique qui fait qu’on trouve mieux de conseiller aux autres une transgression, tricherie à mon avis que d’intervenir dans la primaire du voisin, que de commettre la transgression soi-même.
    Ceci dit, quand je dis que c’est de la triche, dire que tel ou tel qui le fait est forcément un tricheur ne va pas de soi… Aller contre une règle qu’on estime n’est pas la même chose que de contourner quelque chose qui n’a pas de sens pour soi.
    Et en somme, Folleville, un peu de bonne humeur, ce n’est pas si mal.

  79. @hameau dans les nuages 19:05
    @Exilé à 13:54
    Merci pour l’info.
    C’est le Préfet M. Pierre Dartout qui a décidé d’accueillir, sur ordre du ministre de l’Intérieur B. Cazeneuve, les 900 migrants de Calais pour les loger temporairement à partir de la mi-octobre 2016 jusqu’en mars 2017, en plus des 500 migrants déjà relogés. Je n’en ai entendu parler sur aucune radio ni chaîne TV. Je découvre à l’instant cette info dans la presse du sud-ouest du 4 octobre.

  80. Alex paulista

    Avec vos admirations successives pour Sarkozy parrain du 92, Bayrou le gentil béart-niais, Hollande l’indécis, Fillon l’avaleur de couleuvres flasques et maintenant Juppé le multi condamné parangon de vertu, Macron paraîtrait presque un candidat sérieux.

  81. @Alex paulista à 22:59
    Emmanuel Macron, bien que très intelligent, n’a pas encore établi son programme et personne ne sait s’il va se présenter à la présidentielle. Je le vois plus prendre un ministère qu’être le chef de l’Etat. Il lui manque quelques armes en politique. D’ici cinq ans, il sera plus mûr pour monter en grade.

  82. Cher Philippe,
    Comment peut-on déclarer que « les réseaux Internet sont la poubelle de l’univers » ?
    C’est l’une des déclarations d’Alain Juppé.
    Les réseaux sont constitués de personnes, jusqu’à preuve du contraire.
    Que l’utilisation de la toile doive faire l’objet d’un apprentissage et d’une régulation liée à cet apprentissage serait plus pertinent.
    Un refus ou un rejet aussi catégorique de la modernité ou de ce qui signe une révolution technologique majeure fait peur.
    Il est impossible d’être out et de se prétendre in.
    Ce n’est pas en faisant des campagnes de com aussi stupides que possible que Juppé parviendra à passer pour une personne d’avenir.
    Comment les journalistes et les électeurs pourraient-ils suivre un être aussi en manque de curiosité ?
    C’est aussi le style « je vous répondrai quand j’aurai relu ma fiche ».
    Juppé sympathique, certes, mais obligées de constater que c’est un fêtard mondain et dépassé.
    françoise et karell Semtob

  83. Jean-Dominique @ Noblejoué

    @Noblejoué
    J’admets parfaitement vos objections, elles ont du sens. Mais j’ai l’impression que vous considérez que mon propos a également du sens. C’est sans doute cela qui caractérise les hommes de bonne volonté. Je ne dis pas que c’est simple, je ne dis pas que je fais cette démarche avec désinvolture et aisance, non, j’aurais préféré m’en passer. Je ne souhaite pas choisir un candidat pour la droite, je souhaite éliminer un risque pour mon pays. Il se trouve que le mécanisme pour éliminer ce risque est de choisir un candidat, je comprends que cela pose problème, je n’en ai nulle envie moi-même mais c’est ainsi que les choses doivent se dérouler.
    Dois-je tirer au sort, dans l’isoloir, le bulletin du candidat, après avoir éliminé le seul bulletin qui justifie ma présence ? C’est une option que vos arguments m’invitent à choisir : le choix n’en serait statistiquement pas faussé au-delà de l’élimination, sur laquelle je ne puis transiger, du risque Sarkozy.
    Si le tirage au sort, tel qu’on le pratiquait à Athènes et qui neutralise la partialité du choix, vous paraît une solution qui préserve l’indépendance du choix réel effectué par les électeurs de droite, je puis y souscrire et en diffuser l’idée. C’est en ce sens que vos arguments posés et fondés font évoluer, non ma décision, mais ma méthode de sélection au premier tour, de façon à ce que les écarts entre les six candidats restants soient dus aux électeurs de droite et non aux électeurs de gauche dont les voix seraient réparties statistiquement à égalité entre tous les candidats sauf un.

  84. Robert Marchenoir

    Ellen | 04 octobre 2016 à 15:11
    Hier soir dans le documentaire sur France 3, Alain Juppé est interrogé par FOG avec une désinvolture grossière : « Oui, mais avec vous Alain, les Français vont se faire chier… »

    Il me semble que récemment, une nouvelle limite a été franchie dans le déboutonnage et l’absence de retenue. J’entends désormais des gens très éminents s’exprimer de la sorte sur les médias : des journalistes de renom, des intellectuels parfaitement gradés, des hommes politiques tout à fait respectables « se font chier », « n’en ont rien à foutre » et trouvent que ceux qui ne pensent pas comme eux sont « des connards ».
    Les gens s’autorisent une vulgarité qu’ils ne se seraient jamais permise auparavant. Je serais de gauche, je dirais que la popularité du Front national a décomplexé jusqu’aux élites ; mais manque de bol, Jean-Marie le Pen est sans doute le politicien qui a la langue la plus châtiée.
    Après, bien entendu, les mêmes vont insister sur le nécessité de « débloquer des fonds » en faveur de l’Education nationale qui « manque de moyens », en vue d’enseigner les « valeurs républicaines », d’inculquer le « vivre-ensemble », de « tisser du lien social » et de promouvoir le « respect de l’Autre ».
    Si je suivais l’exemple donné en haut lieu, je dirais que c’est bien la preuve que nous sommes menés par une « bande de connards », mais vous me connaissez, moi je suis comme Alain Juppé : bien élevé, le veston qui tombe toujours impeccable et tout ça.
    Enfin, Alain Juppé a peut-être de la tenue, mais c’est à éclipses… Dans le même documentaire où Franz-Olivier Giesbert lui objectait : « Oui, mais avec vous Alain, les Français vont se faire chier… », il faisait remarquer : « J’aime aller à la messe, parce qu’au moins, pendant une heure, personne ne vous emmerde ».
    http://www.closermag.fr/article/alain-juppeaime-aller-a-la-messe-parce-qu-au-moins-pendant-une-heure-personne-ne-vous-emmerde-674158#xtor=RSS-1499
    Comme quoi, c’était un dialogue entre spécialistes.
    Nous avons donc le champion de la dignité, de la tenue et de la bonne éducation qui parle comme un charretier, se montre d’un cynisme effroyable et n’hésite pas à insulter des millions de catholiques qui sont en principe ses électeurs naturels, en expliquant qu’il va à la messe comme on ferait la sieste.
    Je me demande si on ne va pas finir par regretter Nicolas Sarkozy et son « Casse-toi, pauvre con », qui avait au moins l’excuse de la provocation.

  85. Garry Gaspary

    @ Paul Duret
    Etre suffisamment humain pour ne pas perdre son existence à beugler avec un troupeau de beaufs ne signifie pas être autiste.
    @ hameau dans les nuages
    Je ne fais que souligner votre beaufitude, mais les acteurs principaux de l’accélération de la déchristianisation en France restent les gens comme vous.
    @ Herman Kerhost
    Je suis totalement d’accord avec le début de votre commentaire : vous ne pensez pas.
    Et c’est parce que vous ne pensez pas que les mots n’ont aucun sens pour vous. Et c’est parce que les mots n’ont aucun sens pour vous que l’être n’a aucun sens pour vous.
    Et c’est parce qu’être de gauche n’a aucun sens pour vous que vous êtes capable de croire que JDR l’est puisqu’il le dit…

  86. @Robert Marchenoir à 05:50
    Elle est extra votre composition. C’est plein d’humour avec la vérité en plus. C’est mon premier fou rire dès le matin, ma journée s’annonce belle.
    Merci à Madame Bilger d’avoir gardé le texte tel quel. Super…

  87. En un commentaire digne d’un adolescent prépubère sous fumette, l’imam de service insulte trois respectables intervenants de ce blog.
    Utilisant toujours le même pauvre vocabulaire, persévérant dans son idée fixe au point que l’on puisse légitimement douter de son équilibre mental, il ne réalise pas que ses crétineries, par effet de repoussoir, mettent en valeur ceux, c’est-à-dire nous tous, qui sont l’objet de ses jappements.
    Triste sire…

  88. @ sbriglia | 05 octobre 2016 à 09:22
    Ce pauvre Gaspary se prend régulièrement sa série de baffes de la part des autres contributeurs de ce blog, mais il revient régulièrement en redemander. Il doit aimer ça ! 😁

  89. Herman Kerhost

    @Garry Gaspary
    Oh mais, bien avant votre apparition désastreuse sur ce blog j’avais écrit que je ne savais pas si JDR était de gauche, car à ce moment précis il n’avait selon moi nullement démontré dans ses commentaires son appartenance à ce camp. Mais quel intérêt trouvez-vous à répéter inlassablement ce genre d’avis dont on se fiche éperdument ? Ce n’est pas le sujet !
    Par ailleurs, vous vous considérez sans aucun doute de gauche, mais vous êtes surtout un gauchiste, un vrai de vrai, totalitaire. Je vous remercie personnellement de montrer à quel point un gauchiste peut être stupide. C’est le confort de l’adolescence.
    Mais faites attention, comme vous avez réussi à pousser l’athée à défendre le christianisme, vous finirez par faire de même avec les gens de gauche qui ne méprisent pas ceux de droite.

  90. Documentaire de FOG comme il en a l’habitude, Mourousi s’était assis sur le bord du bureau de Mitterrand. Je ne sais si c’est par cynisme que Juppé est rentré dans le jeu imbécile du charretier qui l’interrogeait, ou s’il a voulu parler la langue poubelle pour faire genre comme il se dit.
    On sent bien qu’il est prêt à tous les sacrifices pour être élu, jusqu’à aller cracher sur ce qu’il semblait représenter le plus, la tenue.
    Et nous ne sommes pas au bout de surprises, les pires sans doute.

  91. Ce qu’il y a de moche dans cette « histoire » Juppé-Sarkozy, c’est qu’ils masquent, non pas la forêt des magouilleurs de l’ex-UMP, mais qu’ils empêchent la presse de mieux faire connaître les autres dont certains sont plus intéressants qu’eux !
    Juppé au lieu d’être un grand-père sage et affectueux se prend encore pour un don juan, c’est stupide et Macron (que je n’aime pas) vient de le rappeler à l’ordre dans son dernier discours :
    « Un ancien condamné par la justice ne devrait pas pouvoir se présenter à une élection présidentielle »
    Il faudrait aussi modifier notre Constitution et interdire de se présenter après 65 ans… c’est trop vieux pour une telle fonction !

  92. « Je les emmerde, alors s’ils se font chier avec moi qu’ils aillent voir ailleurs ». Un peu dommage cette saillie de Juppé en fin de reportage qui risque de lui coûter des voix. Une heure trente de dialogue apaisé et souriant puis la minute qui fait tache en fin d’émission. Pas pu se retenir quand ça le gratte alors qu’un mot d’humour aurait mis les rieurs de son côté. Et bien sûr ça va passer en boucle le moment venu.

  93. @ Robert Marchenoir | 05 octobre 2016 à 05:50
    Juste. Dans son genre, Juppé, c’est lui ausi l’as de la synthèse, il rassure les cathos, mais lance un clin d’œil aux autres…

  94. calamity jane

    Citation d’E. Macron : « La République est ce lieu magique qui permet à des gens de vivre dans l’intensité de leur religion » ; pour rebondir sur le triumvirat JUPPE-MACRON-SARKOZY d’agecanonix !
    Lieu magique ? Vivre dans l’intensité ? Rappelez-moi que fait son épouse ?
    Prédiction : qu’est-ce qu’on va se marrer d’ici à Mai 2017… :-{

  95. « Je les emmerde, alors s’ils se font chier avec moi qu’ils aillent voir ailleurs ».
    C’est aux électeurs potentiels que M. Juppé s’adresse avec cette phrase ?

  96. @Tomas et Jabiru
    Je pense qu’il devait y avoir un point d’interrogation après « je les emmerde ? »
    Ce qui explique et atténue la supposée grossièreté…

  97. Jean-Dominique @ Herman Kerhost

    Herman Kerhost, je remarque avec amusement que la question de savoir si je suis de gauche, comment, pourquoi, à quel degré et de quelle mouvance revient régulièrement ici, sans que j’aie à me mêler d’ailleurs de cet étrange débat dans lequel je ne m’immisce pas tant il m’indiffère ! J’ai ainsi parfois l’impression d’être un chimpanzé au zoo dont les spectateurs se demandent : « Il nous regarde ou pas ? »
    Je n’ai rien à démontrer de ce côté-là, non pas en raison de mes états de service qui ne regardent que moi, mais parce que je ne vois pas en quoi il me serait requis de démontrer quelque chose !
    Je me classe politiquement à gauche tout seul et comme un grand garçon que je crois être. Si ma façon d’être de gauche ne convient pas à tel ou tel, ce n’est vraiment pas mon souci, si d’aucuns s’érigent en papes de la gauche pour m’excommunier, grand bien leur fasse, je m’en voudrais de les priver d’une liberté aussi inoffensive. Je laisse, pour ma part, chacun libre de se classer à droite, à gauche, au centre et même, pour certains, de travers, je ne détiens pas les clés du placard aux diplômes et j’admire hautement ceux qui accordent ou retirent les brevets de gauche à leur guise : je suis très loin d’atteindre à ces sommets d’autorité politique.
    JDR est-il de gauche ? Je crois que JDR, qui a déjà du mal à se passionner pour cette question le concernant, se tamponne furieusement de ce que les autres pensent à ce sujet !

  98. @ Jean-Dominique Reffait
    Vos propos ont un sens pour moi. Que ferais-je si les candidats me déplaisaient tant que je n’en trouve aucun capable d’incarner le moindre mal ?
    Si je ne mesure aucune différence, même minime ?
    J’imagine que si cela m’angoissait trop, je resterais chez moi, que si je ne parvenais pas à me secouer, je voterais blanc.

  99. Robert Marchenoir

    @Jabiru | 05 octobre 2016 à 13:00
    «  »Je les emmerde, alors s’ils se font chier avec moi qu’ils aillent voir ailleurs ». Un peu dommage, cette saillie de Juppé en fin de reportage qui risque de lui coûter des voix ».
    Décidément, ce fut un festival, ce « reportage »… Alain Juppé en spécialiste de la scatologie, qui l’eût cru ?
    Même dans la grossièreté, le niveau baisse. Chirac, dont je suis loin d’être un admirateur, buvait fameusement, avec ses proches, « à nos femmes, à nos chevaux et à ceux qui les montent ». Ce qui avait au moins le mérite de l’esprit, du panache et d’une certaine gauloiserie ancestrale.
    Aujourd’hui, ses successeurs, de leur propre aveu, « s’emmerdent ». On me permettra de penser que nous avons perdu au change.

  100. @Tomas
    C’est la réponse que fait Alain Juppé à ceux qui le trouvent trop conventionnel. Une réponse du tac au tac à une interrogation du journaliste FOG qui le titille sur ce point. Phrase qui citée en dehors de ce contexte peut évidement être contre-productive dans ce climat d’affrontement politique.

  101. On a tort de vouloir faire peuple en disant merde, c’est le caricaturer et cela ne lui plaît pas.
    Pour Juppé, je ne crois pas que : « J’aime aller à la messe, parce qu’au moins, pendant une heure, personne ne vous emmerde » signifie que Juppé ne soit pas croyant ou s’ennuie. Il dit qu’on ne l’ennuie pas, lui, nuance… La sieste, c’est une sorte de communion avec soi-même et la nature. La messe, c’est pour les croyants une communion avec Dieu et entre eux, pour certains croyants et non croyants, un rite, une sorte de communion civique. Si Juppé est catholique, il se tourne vers Dieu, s’il est non catholique, il se trouve dans un rite social où il est avec les gens sans être ennuyé par les gens… Dans tous les cas, j’imagine que ça le rééquilibre, il retrouve une transcendance, ou du moins, une communion civique.
    Je ne vais que quand je ne peux pas l’éviter à la messe, où je m’ennuie… Je sais que bien des croyants aussi, mais dans le cas de Juppé, je pense qu’il s’agit de s’abstraire des conflits. Ne pas oublier qu’il a aimé le Canada. Juppé a de l’ambition, mais aussi une tentation de retrait.
    Son écart de langage vient peut-être d’un épuisement à force d’attendre autant que d’une démagogie langagière. Choisissez-moi, ou merde ! On veut, veut et veut mais on n’en peut plus. Les politiciens raides, et autres ambitieux en des domaines divers peuvent se tendre à ce qu’on entende leurs tensions… Cela plus le règne de l’instantané explique la vulgarité. Dans l’urgence on se lâche.
    Il est difficile et d’être dans le sprint, réagir y compris pour des sottises, et l’endurance, attendre son heure depuis des années où on a dû se taire quand on voulait parler.
    L’erreur est humaine, et ce genre d’erreur, propre aux ambitieux (je le dis sans rien de flatteur ou dénigrant), inévitable.

  102. Franck Boizard

    Revenons au fond des choses : chacune des interventions de Juppé montre que c’est un traître.
    A partir de là, je ne vois pas qu’on puisse penser quoi que ce soit de positif sur ce sinistre personnage, sauf à être soi-même un traître.

  103. Garry Gaspary

    @ Herman Kerhost
    Vous ne pouvez savoir ce qu’est être de gauche ou être un gauchiste parce que vous êtes inculte. Ce n’est pas JDR qui m’intéresse, c’est le jugement porté sur JDR, c’est toute cette inculture de la droite française fière d’avoir lu Onfray qui a écrit sur Freud plutôt que Freud, que je cherche à souligner.
    Nous avons la droite populaire la plus bête du monde, formée et informée uniquement pour être manipulée par les uns ou par les autres.
    L’inculture n’est pas l’ignorance. L’ignorant cherche à savoir dès qu’il en a les moyens. L’inculte croit, comme vous, qu’il sait alors qu’il ne sait rien, il n’est même pas en quête du savoir, des millions de livres sont à la disposition de l’inculte, il ne les ouvrira pas et continuera à s’informer sur Le Figaro. Il a été programmé pour confirmer l’opinion dominante.
    L’inculture, c’est le culte du On. Il est bon qu’On dise que JDR est de gauche, vu les énormités droitières qu’il raconte. Donc, JDR sera de gauche.

  104. sylvain à mon cher JDR

    Rédigé par : Jean-Dominique @ Herman Kerhost | 05 octobre 2016 à 17:36
    Mais mon cher socialistoïde JDR, ne vous excusez pas d’être de gauche, ça peut arriver à tout le monde, c’est une orientation biologique, physiologique, psychique et tutti quanti, une dérive sociétale, une déviance collective ; comme la trisomie, l’homosexualité, la pédophilie, la zoophilie, la nature engendre des catégories différentes d’humanoïdes inégalement formatées à tous les niveaux : intelligence, social, sexualité.
    Que vous soyez fiers de patauger au niveau zéro de la conscience humaine libre à vous, nous ne vous en tiendrons pas rigueur mais au contraire, éprouverons de la compassion tout en vous aidant à sortir de cette situation dégradante.
    Ne me remerciez pas, j’ai créé une assoc : la Droite du coeur, qui vient au secours de tous ceux qui filent du mauvais coton ; c’est gratuit.

  105. Que d’imaginations fantaisistes fleurissent ici autour d’Alain Juppé et ses raisons d’aller à la messe. Est-il ou n’est-il pas croyant se demandent certains ? Plus sérieusement, soyons objectifs, qui d’entre nous n’a pas ressenti à l’église, ne serait-ce une seule fois, une forme de communion avec Dieu, un lieu unique où l’on peut se recueillir, méditer en silence, se recueillir loin de la foule agitée de la journée pour retrouver la paix avec soi-même et avec l’autre. Et puis au fond, dire que AJ va à la messe comme pour faire une sieste est moqueur puisque vous avouerez quand même que c’est encore le seul lieu saint et le plus respectable où une meute de journalistes ne peut pas vous tomber dessus et vous poser dix fois de suite les mêmes questions en vous faisant presque avaler le micro. Je pense que c’est à ça qu’il faisait allusion. Ca vous va comme explication ?

  106. @Noblejoué 05 octobre 2016 à 23:11
    Juppé nous a montré qui il est, lorsqu’il fut ministre de Sarkozy ! Disposé à tout et n’importe quoi !
    Il nous l’a prouvé aussi dans ses relations avec le monde musulman.
    Pour Juppé les Français sont des riens, des petites choses qu’il faut utiliser pour se faire élire, c’est tout !

  107. Juppé et le plein emploi… en 2022, et pourquoi pas à la Saint Glinglin !
    Ouais, ouais, ceux qui le croiront sont ceux qui sont bien nourris, bien logés, bien blanchis, pour les autres il y a longtemps que le rêve est passé.
    Que voulez-vous qu’il arrive, il est vieux, au bout du bout d’un cycle politique, il se contentera de gérer la misère, à son âge l’engagement est derrière lui.
    Tous les candidats au poste présidentiel foisonnent d’idées, on a changé d’économie, demain vous appuyez sur un bouton et vous fabriquez autant de véhicules que vous le souhaitez avec du personnel de moins en moins nombreux.
    C’est se mentir que de croire que le PIB, en dehors des hausses structurelles, et la courbe du chômage cessera de grimper malgré tous les artifices employés.
    Nous avons affaire à des artificiers de feux d’artifice, cela dure le temps d’un spectacle.
    Le vrai emploi ne s’achète pas, il se crée naturellement. Tous les pays sont confrontés à des outils de production surdimensionnés.
    Vendons de la qualité, des voitures haut de gamme, certes, mais qui peut les acheter si tout le monde en produit et puis c’est une niche…
    Alors bien malin sera celui qui prédira le candidat qui sera élu, je ne peux pas croire qu’avec 80% de rejet de NS et FH l’un où l’autre sera réélu. Faudra-t-il se contenter du modeste Juppé dont le fond de culotte est usé d’avoir trop siégé sur les bancs politiques depuis autant de décennies. D’ailleurs il porte sur lui une lassitude qui paraît être une espèce de détachement, mais ne pas se tromper il a l’âge de ses artères.

  108. 500 militaires français sont engagés sur le sol irakien.
    Certains ont été blessés et rapatriés cette nuit en France.
    Il serait intéressant de connaître la position d’Alain Juppé sur la nature de l’engagement de nos forces au Proche-Orient s’il était en charge. Sauf erreur de ma part il ne me semble pas que le Parlement aie été consulté sur ce sujet. Ce qui signifie que FH continue donc à jouer au gendarme du monde alors que le Président américain reste en retrait de ce genre d’opérations. Que va-t-on faire dans ce bourbier qui ne nous coûtera que du sang et des larmes ?

  109. @ sbriglia | 05 octobre 2016 à 17:09
    «Je pense qu’il devait y avoir un point d’interrogation après « je les emmerde ? » »
    Juppé serait tordu au point de transformer un point d’exclamation en point d’interrogation ! ?
    Voilà qui conforte l’opinion que j’ai du personnage !

  110. Herman Kerhost

    @Garry Gaspary
    « Ce n’est pas JDR qui m’intéresse, c’est le jugement porté sur JDR »
    Quel changement de cap Gaspy ! Faites attention de ne pas chavirer…
    Faire semblant qu’au fond ce n’est pas tant ses obsessions qui l’obsèdent mais la supposée ignorance de l’observateur qui lui signale qu’il est un obsédé, bravo, continuez, vous êtes drôle là.
    Un peu plus sérieusement, tout de même. Je ne vous ai pas dit que votre questionnement n’était pas pertinent. Je trouve tout à fait normal de s’interroger sur l’appartenance affichée d’un commentateur à la gauche si l’on juge cette filiation abusive. Que ne dirait-on si sylvain nous déclarait en préambule de ses commentaires : « Les amis, je suis de gauche, et voici ce que j’ai à dire… » !! Je vous ai simplement dit que cela relevait chez vous, tout comme la dénonciation des travers du christianisme, de l’obsession.
    Votre monde ne tourne-t-il donc qu’autour de ces deux thèmes ? N’avez-vous rien d’autre à dire sur les sujets traités par Philippe ?

  111. @Jabiru
    Des observateurs spécialistes remarquent que les multiples fronts dans lesquels sont engagées les armées françaises sont au-dessus de nos moyens : en quelque sorte les matamores du gouvernement continuent à ne pas tenir compte de notre faiblesse comparée à leurs ambitions. Ce n’est pas le seul front moyen-oriental qui pose problème mais aussi l’Afrique où grossièrement les autres pays font des affaires en Afrique et nous nous faisons à nos dépens la sécurité.
    Autrement dit le Président si heureux de se faire cajoler à l’étranger ne semble pas mesurer les difficultés que cela pose à l’armée et les coûts qui s’accumulent. Sans parler des ventes d’armes à tort et à travers.
    Lorsque la Russie survole nos côtes elle nous rappelle sans doute à notre réalité.
    Vite l’alternance, mais pitié, pas un matamore de va-t-en-guerre aussi prétentieux que borné ! Il faut que les candidats de droite comme de gauche se prononcent sur ce déséquilibre constaté entre les désirs de grandeur et la décadence réelle ou à venir.

  112. Au fond, Juppé vous ressemble, un personnage de science-fiction, totalement décérébré, un Alien, comme dans les meilleures séries américaines, il est votre père, votre amant, votre conjoint, votre papy, votre gendre, votre arabe du coin, votre Maréchal Pétain.
    À ne plus savoir où on en est, la partouze intellectuelle vous guette.

  113. @jlm
    Merci pour votre post de 17:36.
    Il me semble que l’ONU existe encore, quel devrait être son véritable rôle ? Pourquoi la France se présente-t-elle en première ligne alors que dans ce genre de conflit elle ne devrait intervenir que sous l’égide Casque bleu ? Quant à nos matamores il y aurait beaucoup beaucoup à dire ! Et malheureusement ce sont des innocents qui paieront une fois de plus à leur place.

  114. Garry Gaspary

    @ Herman Kerhost
    A trop lire Le Figaro, les incultes considèrent ceux qui ne changent pas d’opinions aussi souvent qu’il change sa une et qui sont ainsi capables de suivre une idée pendant plus de deux jours comme des obsédés ou des autistes…
    Je suis de gauche et déchristianisé.
    Votre question est donc : pourquoi suis-je intéressé par les choses qui m’intéressent ?
    Après mûre réflexion, je pense pouvoir vous répondre : parce qu’elles m’intéressent.
    Autre chose ?

  115. LES HAUTS FAITS D’ALAIN JUPPE.
    (Aide-mémoire)
    L’AUGMENTATION DES IMPÔTS ET LE RENIEMENT DES PROMESSES ÉLECTORALES.
    Nommé Premier Ministre en 1995, A.Juppé décide une hausse des prélèvements obligatoires qui serait équivalente en 2016 à une hausse d’environ 35 milliards€.
    S’ajoutant à une hausse importante décidée par E.Balladur en 1993, elle constitue un reniement des promesses électorales de J.Chirac lors des présidentielles de 1995 et d’A.Juppé, co-maître d’oeuvre du projet RPR-UDF lors des législatives de 1993, puisque tous deux s’engageaient à « réduire les prélèvements obligatoires ».
    C’est de mauvais augure pour le respect des promesses électorales d’A.Juppé en 2017.
    LE PÈRE FOUETTARD.
    Cette décision provoque des tensions avec les députés de la majorité, élus sur les promesses de 1993, et avec A.Madelin, ministre des Finances.
    Les députés frondeurs sont mis en demeure d’entériner la décision, sous menace de l’application du 49.3 et de perdre leur investiture aux élections législatives prévues en 1998.
    Quant à A.Madelin, ses réticences sur cette décision et la réprimande que lui vaut son annonce intempestive concernant la réforme des retraites,qui ne faisait pourtant que reprendre le projet RPR-UDF de 1993, le pousseront à la démission 6 mois plus tard.
    Quelques mois plus tard, 8 des 12 femmes ministres (les« juppettes ») seront extradées du gouvernement avec une brutalité qui illustre l’attention d’A.Juppé pour les relations humaines.
    LA FUITE DES CAPITAUX ET DES TALENTS À L’ÉTRANGER.
    La suppression du plafonnement de l’ISF, instauré par M.Rocard, qui fait partie du paquet fiscal d’A.Juppé, conduit certains contribuables à payer des impôts supérieurs à leurs revenus.
    Elle provoque une fuite massive de capitaux et de talents à l’étranger, appauvrit la France et rappelle les conséquences de la révocation de l’Edit de Nantes par Louis XIV.
    Qu’A.Juppé reconnaisse en 2016 que c’était « une funeste idée » n’exclut pas de sa part de nouvelles erreurs de jugement, contraires au simple bon sens et aussi lourdes de conséquences.
    DROIT DANS SES BOTTES FACE À UNE FRANCE PARALYSÉE PENDANT 2 MOIS.
    A l’automne 1995, l’annonce du « Plan Juppé » provoque des grèves et des manifestations qui paralysent la France pendant 2 mois et amènent A.Juppé à renoncer à la réforme des retraites.
    Parmi les causes de cette explosion sociale : trahison des promesses électorales de J.Chirac et d’A.Juppé, manque d’explications sur les réformes indispensables, concertation insuffisante avec les syndicats, gestion calamiteuse du conflit et maladresses psychologiques en tous genres.
    Il est légitime de s’interroger sur l’aptitude d’A.Juppé de mener à bien les réformes qu’il promet pour 2017.
    LE COUP DE GÉNIE POLITIQUE QUI SANCTIONNE L’ÉCHEC DU PREMIER MINISTRE.
    L’évolution défavorable du chômage, une rentrée sociale qui s’annonce agitée, les affaires judiciaires en cours d’instruction inquiètent le pouvoir et les difficultés pour réduire les déficits publics et respecter les critères de Maastricht en vue de la qualification à l’euro qui doit se négocier en 1998 conduisent en avril 1997 à la décision de dissoudre l’Assemblée nationale.
    Annoncer de nouvelles mesures d’austérité avant des élections législatives serait suicidaire. L’impréparation du Parti Socialiste, la brièveté de la campagne électorale et un sondage favorable à la droite plaident en faveur d’élections législatives anticipées. Les mesures qui s’imposent seraient annoncées après les élections et la majorité disposerait de 5 ans pour les appliquer.
    Un large mécontentement sur le bilan du gouvernement, un rejet de la personnalité d’A.Juppé et le souvenir des événements de l’automne 1995 ramènent la gauche au pouvoir pour 5 ans… et les 35 heures pour 20 ans.
    Ce coup de génie sanctionne l’échec d’A.Juppé..et raccourcit de 5 ans le septennat de J.Chirac.
    Il leur sera reproché de ne pas avoir dissout l’Assemblée en 1995, dans la foulée de l’élection présidentielle, pour disposer d’une durée suffisante pour mener à bien leur programme.
    La dissolution décidée en 1997 est donc le résultat de l’échec du Premier ministre, mais aussi d’une double erreur de jugement et d’un manque de vision prospective de J.Chirac et d’A.Juppé.

    LE REFUS D’AFFRONTER LES QUESTIONS CONCERNANT L’IMMIGRATION.
    En 1981, A.Juppé fonde le Club 89 pour préparer un projet d’alternance. Le groupe de travail sur l’emploi débat de l’argument de J-M.Le Pen selon lequel « les immigrés prennent le travail des Français ».
    Mais il est clair que le manque de maîtrise de l’immigration et de capacités d’accueil et d’intégration entraînent de sérieuses difficultés dans certains établissements scolaires et génèrent une sur-délinquance.
    En 1983, A.Juppé refuse brutalement, sans appel ni explications, la création d’un groupe de travail consacré à l’immigration pour en analyser toutes les conséquences et préparer des réponses adéquates aux questions qu’elle soulève.
    Ce refus ne peut s’expliquer que par un manque de clairvoyance sur la situation et son évolution prévisible ou un manque de courage politique pour affronter des questions difficiles et délicates. L’immigration était un tabou !
    A.Juppé changera plusieurs fois d’avis sur l’immigration mais il affirmera avec constance que l’immigration est une chance pour la France, sans jamais en préciser l’importance, les caractéristiques et les moyens nécessaires pour la maîtriser, l’accueillir et l’intégrer.
    En occultant les problèmes posés par l’immigration et en renonçant à les affronter, A.Juppé a contribué au renforcement du Front National, confirmé aux élections législatives de 1997 et présidentielle de 2002.
    UNE PROFONDE MÉCONNAISSANCE DES ENTREPRISES ET DES HOMMES.
    En 1996 ,A.Juppé annonce son intention de vendre la totalité du capital de l’entreprise publique Thomson Multimédia (TMM), déficitaire et très endettée, au groupe coréen Daewoo pour un franc symbolique,après recapitalisation par l’Etat à hauteur de 11 milliards de francs.(1)
    Devant les protestations provoquées par cette annonce, il déclare publiquement que TMM « ne vaut rien », c’est-à-dire qu’elle ne vaut pas un franc. L’avis défavorable de la Commission de Privatisation amène le gouvernement à décider de redresser l’entreprise avant de la privatiser.
    En novembre 1999, après recapitalisation par l’Etat à hauteur de 1,7 milliards€ et redressement de l’entreprise conduit par Th.Breton (nommé Président en 1997),l’introduction de TMM en Bourse valorise l’entreprise à 2,7 milliards€. L’Etat conserve 51,7 % du capital.
    En octobre 2000, la Commission des Participations estime à 12,5 milliards€ la valeur minimum de TMM, après une capitalisation boursière maximum atteinte en août 2000 à 19 milliards€, soit plus de 6 fois sa valeur lors de l’introduction en Bourse (TMM intégrera même le CAC 40).
    En 2003, l’Etat se désengage complètement après avoir encaissé 3,7 milliards€,réalisant en 5 ans une plus-value de 2 milliards€, compte tenu des 1,7 milliards€ dépensés en 1997 pour recapitaliser TMM.
    En 1996, en déclarant publiquement que TMM ne valait pas un franc, A.Juppé a donc commis une grave erreur économique (TMM valait beaucoup plus qu’un franc) et financière (en se privant d’une plus-value de 2 milliards € l’Etat aurait commis une lourde faute de gestion).
    Cette erreur démontre sa profonde méconnaissance des clefs de la réussite et des fondements de la valeur d’une entreprise : son actif immatériel, c’est-à-dire ses technologies et son personnel,et non pas le résultat du dernier exercice comptable. Méconnaître le potentiel des entreprises, c’est méconnaître le potentiel économique du pays puisque les entreprises en constituent le moteur.
    C’est un très lourd handicap pour un responsable politique dont la mission dans le domaine économique et social est de créer les conditions permettant aux entreprises de se développer.
    Par ailleurs,la déclaration d’A.Juppé est une injure et une humiliation adressées publiquement aux dizaines de milliers de salariés de TMM, démontrant à nouveau son incapacité à prendre en compte l’importance majeure du facteur humain dans la réussite de toute décision.
    Il est cocasse d’ajouter que le groupe Daewoo sera démantelé en 1999 à la suite d’une faillite frauduleuse.
    LOGÉ AUX FRAIS DE LA PRINCESSE ET VICTIME DE PHOBIE FISCALE.
    Pendant 5 ans, de 1990 à 1995, A.Juppé est locataire d’un appartement de 180 m2, situé dans un Hôtel particulier appartenant à la Ville de Paris dont il est le Maire Adjoint chargé des Finances.
    Il paie un loyer mensuel de 13 000 francs, deux fois inférieur au prix du marché, écart confirmé en 1997, l’appartement étant vendu 7 millions de francs par la Ville de Paris,ce qui correspondrait à un loyer d’environ 30 000 francs.
    Révélée par la presse, cette faveur le contraint à déménager en 1995, après une série de dénégations et de maladresses visant à se justifier, manifestant à nouveau une sorte d’autisme.
    De plus, l’avantage en nature correspondant à cette faveur n’est pas déclaré au fisc au titre des impôts sur le revenu et les travaux de rénovation de l’appartement sont pris en charge par la Ville de Paris pour environ 1.000.000 de francs.
    LE NÉPOTISME
    Mais A.Juppé se préoccupe aussi de sa famille. De 1993 à 1995, son fils Laurent est locataire d’un appartement de 88 m2 appartenant à la Ville de Paris, situé dans l’immeuble voisin de son père.
    Il paie un loyer mensuel réduit par son père de 6.900 à 6.000 francs,et les travaux de rénovation sont pris en charge par la Ville de Paris pour environ 380.000 francs.
    Le demi-frère d’A.Juppé sera locataire d’un appartement de 42 m2 dans l’immeuble où réside A.Juppé pour un loyer mensuel plus de deux fois inférieur au prix du marché,son ex-épouse sera attributaire d’un appartement HLM de 50 m2 dans le quartier Saint-Paul et sa fille d’un studio.
    CONDAMNÉ PAR LA JUSTICE DANS L’AFFAIRE DES EMPLOIS FICTIFS DE LA VILLE DE PARIS.
    En 1999 A.Juppé est mis en examen pour « abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux et prise illégale d’intérêt » pour des faits commis en tant que Maire adjoint aux Finances de la Ville de Paris de 1983 à 1995 et en tant que Secrétaire Général du RPR de 1988 à 1994.
    Il est considéré comme un élément clé d’un système de financement occulte d’emplois au sein du RPR, financés par la Mairie de Paris et par des entreprises désireuses de bénéficier de marchés publics.
    En 2003, à l’ouverture du procès, il affirme n’avoir eu connaissance de ce système qu’en 1993.
    En janvier 2004 il est condamné à 18 mois de prison avec sursis et 10 ans d’inéligibilité.(2)
    En décembre 2004, la cour d’appel, saisie par A.Juppé, réduit la condamnation à 14 mois de prison avec sursis et an d’inéligibilité.(3)
    PARTIE PRENANTE DANS LES AFFAIRES DES HLM DE PARIS ET DES LYCÉES D’ILE DE FRANCE.
    Ces deux affaires concernent des versements de commissions occultes aux partis politiques par des entreprise du BTP, à l’occasion des marchés de construction ou de rénovation des HLM de Paris et des Lycées d’Ile-de-France.
    Elles sont déclenchées en 1993 par la mise en examen d’un chef d’entreprise qui révèle un versement de 27 millions de francs à des partis politiques et met en cause des personnalités du RPR et de l’UDF,dont A.Juppé. Les enquêtes ultérieures révéleront des versements de plusieurs dizaines de millions de francs.
    L’instruction des deux affaires s’éternise pendant plus de 12 ans, émaillée de coups fourrés.(4) De nombreux intervenants seront condamnés par les Tribunaux, notamment des proches de J.Chirac (M.Roussin et M.Giraud). A.Juppé sera entendu mais ne sera pas poursuivi. Cependant,Secrétaire Général du RPR de 1988 à 1995 et Maire Adjoint de la Ville de Paris de 1983 à 1995, il ne pouvait pas ignorer l’existence de ce système dont le parti politique qu’il dirigeait était partie prenante, au détriment des finances de la ville de Paris qu’il était chargé de surveiller et dont il devait garantir la sincérité.
    (1)TMM perd 1 milliard de francs en 1995, 3 milliards de francs en 1996 et son endettement dépasse 15 milliards de francs.
    (2)Le Tribunal juge qu’il a « délibérément recouru à des arrangements illégaux » pour favoriser l’action du RPR, que la nature des faits était « contraire à la volonté générale exprimée par la loi », qu’il avait ainsi « trompé la confiance du peuple souverain » et la présidente exige l’inscription de la condamnation à son casier judiciaire.
    (3) La Cour d’appel déclare : «  Il est regrettable qu’au moment où le législateur prenait conscience de la nécessité de mettre fin à des pratiques délictueuses qui existaient à l’occasion du financement des partis politiques, M. Juppé n’ait pas appliqué à son propre parti les règles qu’il avait votées au Parlement. Il est également regrettable que M. Juppé… n’ait pas cru devoir assumer devant la justice l’ensemble de ses responsabilités pénales et ait maintenu la négation de faits avérés ».
    (4)Cl.Mery (et ses agendas),D.Schuller (et sa fuite à l’étranger),le juge E.Halphen (son désaisissement et son beau-père J-P.Maréchal), la Commissaire B.Henri (mutée à l’ambassade de France à Bruxelles).

  116. @Ribes
    Vous exposez en détail les Hauts Faits d’Alain Juppé.
    Afin que cette énumération soit équitable, vous devriez effectuer cette même démarche concernant tous ceux qui aspirent au poste suprême, à savoir notamment Sarkozy et Hollande qui sont loin d’être des modèles de rigueur, de pureté et de probité. La vraie question qui se pose aujourd’hui c’est de savoir qui est en capacité de remettre la France sur de bons rails.

  117. Alex paulista

    @ Ribes | 08 octobre 2016 à 12:06
    Ça c’est du plaquage cathédrale.
    J’aime beaucoup.
    Il faut tourner la page, renouveler le personnel politique à gauche comme à droite.

  118. @ Ribes | 08 octobre 2016 à 12:06
    J’ai lu votre aide-mémoire et je vous en remercie.
    Effectivement Juppé serait une nouvelle catastrophe pour les Français.
    Il n’existe actuellement aucun « homme » miracle en France, notre constitution doit-être « réformée » car elle n’était faite que pour un seul Président – de Gaulle – les suivants n’étant que de tricheurs-menteurs-voleurs-escrocs et traîtres à la nation !

  119. Mary Preud'homme

    @caroff | 08 octobre 2016 à 13:24
    Vous voulez parler de Jean-Michel, le saltimbanque, fils de Pierre. J’ai bien connu les deux, le premier quand il venait voir son « peupa » à la Compagnie générale fiduciaire pour quémander un peu d’oseille et le second patron de la société générale fiduciaire, membre de l’UDR et futur secrétaire d’Etat dans le gouvernement Barre. Son frère JC étant le secrétaire financier dudit UDR futur RPR. Aussi ne m’étonnerait-il pas que ce Ribes tombé du ciel et qui a l’air d’en savoir long sur la question fût issu de la même famille.
    Mais bon, foin de médisances, d’autant que j’ai aussi d’autres Ribes parmi mes connaissances dont quelques pieds noirs qui en ont bavé des ronds de chapeau et plutôt rancuniers, sinon revanchards.

  120. @Jabiru
    – pour Sarkozy : le financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012 devrait suffire à l’écarter de la compétition pour 2017… et au-delà
    – pour Hollande : l’insatisfaction de la très grande majorité de ses électeurs de 2012 devrait suffire à le disqualifier pour 2017… et au-delà
    – les plus aptes à « remettre la France sur les bons rails » : 1.F.Fillon 2.B.Le Maire

  121. @ Mary Preud’homme
    Pour vous éclairer : je n’ai aucun lien de parenté avec les Ribes que vous citez… et je m’en porte très bien, merci.
    Je ne suis ni tombé du ciel, ni pied noir, ni rancunier, ni revanchard.
    Ce que je sais sur la « question » est de notoriété publique et j’ai un peu de mémoire.
    Je vous conseille amicalement d’éviter de prendre des paris stupides.

  122. Mary Preud'homme

    @Ribes | 08 octobre 2016 à 20:32
    Bien noté. Bien que j’ai tout autant réagi en réaction à votre propos qu’à celui de caroff qui avait évoqué, avant moi, Jean-Michel Ribes, et que vous avez choisi d’ignorer.

  123. Bonjour Monsieur Bilger,
    Comme beaucoup de nos compatriotes, je suis (je devrais dire j’ai toujours été) un homme de gauche. Ma seule incartade à cette nature aura été de voter au second tour des présidentielles de 2002 pour Jacques Chirac…
    Aujourd’hui, je cherche en vain un candidat de gauche pour représenter mes opinions et mes préférences en 2017.
    Après le fiasco, la tromperie immonde d’un candidat auquel j’ai cru, j’ai beau chercher, je ne trouve pas ce (ou cette) candidat… Sauf peut-être, Christiane Taubira… mais puisqu’elle y a renoncé…
    Alors mon choix s’est porté sur le seul candidat qu’il y ait à droite qui, à mes yeux, soit capable de redonner à ce pays que j’aime, la force qu’il mérite. Monsieur Alain Juppé…
    On parle comme vous le rappelez, de son âge… Oui, et alors ? Des « jeunes » ont essayé, ils ont ridiculisé notre pays… Donc, pourquoi pas ? Et je pense qu’avec l’âge, la sagesse devient une seconde jeunesse…
    De plus, Monsieur Juppé est le seul, à mes yeux, capable d’empêcher le retour d’un Nicolas Sarkozy, plus revanchard que candidat, et la mainmise sur l’Etat d’une Marine Le Pen et de ses nervis assoiffés de sang et prêts à céder pour une bouchée de pain notre Nation à Monsieur Poutine !
    Bravo pour votre blog, Monsieur Bilger, il est très intéressant…

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