Alain Finkielkraut, Saison 2 !

Mais d’où me vient ce trouble en l’écoutant ?
On ne peut qu’être d’accord avec lui, mais pourquoi donc lui a-t-il fallu attendre d’avoir la soixantaine pour devenir si lucide ?
On peut arriver aux même conclusions sans passer par Henri IV, ou Berkeley, ou Normale Sup de Saint-Cloud.
N’importe quel boucher charcutier, né en 1949, comme Finkielkraut, devrait pouvoir accéder à l’Académie française. N’importe quel charcutier dont le père s’est cogné 24 mois dans le contingent en Algérie, puis a vécu 15 ans en barre HLM à Saint-Denis devrait pouvoir arriver aux mêmes conclusions que notre académicien.
Mais que me raconte-t-il que je ne sache depuis mes 20 ans ?

Je ne comprends pas très bien pourquoi les réactionnaires se sentent attaqués lorsqu’on les gratifie de cette qualification. Rien selon moi d’indigne à se situer dans ce courant de « pensée ».
On croirait cependant à vous entendre, vous Philippe, et monsieur Finkielkraut, que votre désir de retrouver votre monde d’hier s’apparente plus à de la nostalgie. Non ! La nostalgie n’est que l’amertume ressentie en regardant derrière soi, alors que le réactionnaire veut rétablir l’ancien. Le nostalgique SAIT qu’il a quitté définitivement le monde de son enfance, il ne se berce pas d’illusion sur un hypothétique retour en arrière, contrairement au réactionnaire que le nouveau monde ne cesse de ramener dans son désir d’ordre ancien.
Comment peut-on sortir de ce désir ? Peut-être en se disant que le monde que l’on veut rétablir est aussi celui qui a enfanté le monde que l’on veut abolir…

Que dire à AF, sinon merci d’avoir pris la peine de partager sa pensée, sans l’avoir écrite, comme elle venait, au fur et à mesure. Personnellement, j’y vois un travail de déblaiement, une façon de remettre à leur place les fausses valeurs pour les empêcher de faire écran à ce qui a de la pertinence. C’est moins simple que ça en a l’air. Les réticences que cela suscite sont là pour en témoigner.
À ce sujet j’ai été touchée qu’AF se dise blessé de la campagne menée par les media contre son travail. La sincérité fait apparaître les trucages, et rend mauvais ceux qui en vivent ; leur violence est proportionnelle à leur triche. Et derrière cette cabale, le public sent bien la falsification. Dire tout de même que les journaux qu’il mentionne sont subventionnés… Aucune honte. Comment espérer que ces spécialistes de l’anathème puissent être saisis par la vulnérabilité du visage d’autrui ? Ca valait quand même le coup d’essayer.

Je préfère de beaucoup la saison 2 de Downton Abbey !

Les politiques et les médias propagandistes sont des manipulateurs hasardeux car ils ont œuvré depuis des années à faire monter le FN (qui vous remercie) en n’écoutant pas le peuple et maintenant ils crient tous au loup dans la bergerie.
La seule chose sur laquelle ils n’avaient pas réfléchi c’est qu’ils allaient perdre leurs mandats en cascade et bien sûr leurs moyens d’existence (voyages gratuits, résidence secondaire, voiture avec chauffeur etc.) ; ils vont enfin à leur tour passer des nuits blanches comme les chômeurs qu’ils ont ignorés et les vrais Français qu’ils ont méprisés.
Ce n’est que justice !

Bonjour,
Et dire que « Finkie » était un des ces jeunes chevelus maoïstes ou trotskistes qui chantaient l’Internationale sur les barricades en mai 68 avec ses copains Cohn-Bendit, Alain Geismar et Jacques Sauvageot.
Il a même voté François Mitterrand en 1981.
Que de chemin parcouru en cinquante ans ! Cela me fait penser à cette citation dont j’ai oublié l’auteur :
« Si t’es pas à gauche à 20 ans, c’est que t’as pas de cœur, si tu l’es toujours à 40 ans, c’est que t’as pas de tête. »

L’histoire se répète ! La Résistance a toujours eu Londres comme origine :
Dany Boon s’est fendu d’un plaidoyer anti-FN sur Facebook.
Il y parle de sa région le Nord, de ses racines, de sa terre, de ses potes les Ch’tis, etc. et que c’est pas possible que ça devienne FN, allez les gars, faut rester solidaires…
C’était magnifique…
Ensuite, après avoir essuyé mes larmes, j’ai vu qu’il avait posté ça de Londres où il s’est installé pour des raisons fiscales.
Comment dit-on Tartarin en ch’ti ?

On apprend aujourd’hui que Latifa Ibn Ziaten, la mère d’un des soldats victimes de Mohammed Merah, a été huée lundi à l’Assemblée nationale à cause de son voile. Elle était venue en marge d’une rencontre sur la laïcité.
Honte.
Molembeek a bon dos.
Bien à vous.

@Daniel Ciccia | 09 décembre 2015 à 12:45
Ben quoi, ça vous gêne qu’on hue un voile ?? J’aurais moi-même mis du cœur à l’ouvrage pour être le meilleur hueur du groupe et c’est bon signe qu’enfin à l’Assemblée nationale, et partout ailleurs bien entendu, on vilipende cette ignoble accoutrement, moyenâgeux et provocateur.

Cher Philippe,
Merci pour la saison 2 que nous avons explorée hier soir.
Quelle chance vous avez de pouvoir rencontrer et de questionner ce grand philosophe.
Merci d’avoir consacré ces questions sur le vécu du temps dans nos civilisations.
Parler de la nostalgie dans un état d’urgence, cela décoiffe.
Aborder la société d’ouverture quand la société se recroqueville, c’est piquant.
Sur ce fil du temps que vous avez proposé, nous aurions aimé que vous creusiez plus la pensée d’Alain Finkielkraut sur l’altérité comparée entre Lévinas et selon lui-même.
Ce « l’autre » qui serait « le prochain » et non la peur de l’autre, l’identification ou l’identification à l’agresseur proposé par Onfray et les médias nous a laissées sur de trop nombreuses interrogations.
Nous avons apprécié la notion de « Perte de droit à l’insouciance ».
Un philosophe ne s’exprime pas pour une génération temporelle et si de nombreux médias ne sont pas près à entendre sa pensée, il est important qu’il trouve des espaces de débat.
Très vivifiant aussi son déplacement dans les pensées et les vécus de Sartre et de Camus.
Ce qui se rétracte dans l’abandon de l’insouciance c’est l’ambivalence. Ce qui surgit, c’est la peur, l’émotion. Ce qui doit naître c’est la raison.
La raison s’inscrit sur le fil du temps. Ce télescopage entre principe de plaisir et principe de réalité sidère la pensée, baisse la vigilance, active l’alerte et génère trop de confusion ou réveille de vils instincts.
C’est pour cela que nous avons des devoirs d’appel à la lucidité, à la vérité, aux mots justes.
Merci beaucoup à vous deux de cet entretien.
françoise et karell Semtob

@ Alex paulista
Il a commis une maladresse avec son « l’ennemi c’est l’autre » suivi directement de « L’Islam… »
Franchement, vous ergotez. A la question de Philippe sur le risque d’amalgame il manifeste illico de manière appuyée son souci d’un scrupuleux distinguo.
@ Xavier Nebout
On aura par ailleurs pu relever une contradiction fondamentale entre son reproche à M. Onfray dénonçant le sort que l’Occident fait au monde musulman depuis bientôt un siècle, et celui qu’il fait à Sartre divisant le monde entre les bons et les méchants.
Je ne vois pas où est la contradiction. AF reproche à Onfray comme à Sartre d’externaliser le mal et de faire de l’Occident son exclusif vecteur.

@Alex paulista
« Laissons aux français musulmans le soin d’inventer l’islam à la française… »
C’est déjà fait, mais ça vous a échappé.
Le brevet d’invention a été déposé au Bataclan le mois dernier.

@Daniel Ciccia | 09 décembre 2015 à 17:11
Pour moi la meilleure initiative c’est celle de Donald Trump qui se fait honnir par le monde entier, que l’on fait passer pour un fou mais hélas pour ses adversaires, il a raison vingt ans avant tout le monde ; c’est exactement ce qui va se passer dans un futur proche.
Donald Trump sous ses allures de clown est un visionnaire.

Trouver qu’il y a trop de noirs dans l’équipe de France de foot, est-ce vraiment un propos qui vous propulse à l’Académie française ?
J’entends bien ici nos quinquagénaires ménopausées qui lui trouvent un air de Burt Lancaster dans « Le Guépard » mais pitié, ne nous infligez pas vos fantasmes.

@Daniel Ciccia
Donc les instigateurs de l’islamisme agressif ce sont bien eux.
Confondant allègrement une habitude difficile à quitter avec la radicalisation qui réduit la femme à un objet religieux dans le civil : voiles noués d’une certaine manière, burqas, niqabs !
Donc encore une couleur du drapeau français qui fiche le camp : la fraternité.
L’égalité ayant presque disparu puisque de moins en moins citée comme fondamentale de notre République, la liberté sur la casserole des extravagances de l’état d’urgence…
Un vieux prof de français nous disait « quand on a de bonne bases on peut faire des pirouettes, on retombera sur ses pieds ».
M’sieu si on oublie ou perd les bases on va où ?

@Xavier Nebout
Tout comme vous ne devriez pas tirer des généralités d’un extrémiste athée (mais je ne sais pas de qui vous parlez…), je ne prends pas non plus les vôtres comme résumant l’ensemble des croyants.
Ceci étant, quelle est votre opinion sur l’étude que je vous ai proposée en lien?
Cette étude montre s’il en était besoin que lorsque l’homme n’est transcendé que par lui-même et n’a par conséquent aucun dieu lui pardonnant ses péchés (pas de principe supérieur moral intériorisé), il n’en est que plus altruiste et moins vengeur que ceux qui comme vous « croient ».
La précision à apporter est que cette étude porte sur les enfants de croyants, qui quand on interroge leurs parents sont décrits par eux comme de doux agneaux hypermoraux et droits dans leurs bottes, alors que les parents athées se font beaucoup moins d’illusions sur leurs chérubins.
Ce qui est drôle dans cette histoire c’est que cette étude part d’une demande d’un croyant voulant démontrer la supériorité morale de ses pairs. Raté !
Il n’est point étonnant pour finir que les plus mal classés en terme d’altruisme et de pardon soient les musulmans, tant chéris par notre miséricordieux Xavier (coupage de tête compris ?).
PS : L’article dit que tout cela n’est que confirmation puisque, citation :
« …dès le XIXe siècle, on avait constaté que les prisons de droit commun comptaient une proportion très faible d’athées, et dans les années 1940 aux Etats-Unis, des psychologues avaient montré la moindre générosité et la plus grande prévalence des préjugés envers les minorités chez les croyants… »
Quand je pense, Xavier, que vous voulez rétablir la peine de mort…

« Rassurez-moi sylvain, vous êtes un algorithme ? »
Rédigé par : Daniel Ciccia | 09 décembre 2015 à 18:56
Céquouââ un algogorime ??
Euh non je ne suis qu’un petit Donald Trump avant l’heure, insignifiant et anonyme, qui déjà sous les huées des gauchistes de l’époque avait prédit ce qui se passe aujourd’hui.

Vivifiante série documentaire entamée hier soir sur Arte sur le thème « Jésus et l’islam ». Loin, si loin des bassesses.
Bien à vous.

Excellente interview et analyse de Finkelkraut qui a tout à fait raison de se focaliser sur la fracture ethnico-culturelle que représente l’Islam en France.
On peut accuser les musulmans/immigrés. On peut accuser la République qui n’en fait pas assez. On peut accuser ces français racistes qui auraient empêché les prolos des cités d’accéder à l’emploi.
Le fait est que l’assimilation est un échec.
Le fait est que l’intégration est un échec.
Le fait est que l’insertion (Français de souche faites-leur de la place) sera un échec.
Le fait est ça va empirer, très rapidement.
Quand il sera trop tard, les bien-pensants finiront par se demander « mais pourquoi la République a-t-elle explosé ? » « mais pourquoi le pays a-t-il été démembré ? » « mais pourquoi s’est-on fait balkaniser ? »
Bravo les gars, on avait un des pays les plus riches du monde. Maintenant, on devient un pays du tiers-monde. Mais aucun rapport avec l’importation massive de populations du tiers-monde. Aucun. C’est sûr. Ça serait trop raciste de penser ça !!
Bravo les gars. Champions du monde. Continuez.
Finkielkraut a raison d’en parler, a raison d’être inquiet.
Il est trop tard.
@Alex paulista
« Non Finkie, l’ennemi n’est pas l’Islam et cette opinion qu’il serait par essence incompatible avec nos sociétés m’énerve profondément. Vous n’êtes pas qualifié pour le décréter »
Vous n’êtes pas qualifié pour décréter l’inverse.
Je suis en revanche qualifié pour vous dire que c’est Finkie qui a raison sur ce coup-là !

@Franck Boizard
C’est bien connu : Arte, une chaîne foudroyante d’objectivité et sans jamais aucun parti pris. Ca doit être ça « être loin des bassesses », être du même avis que M. Ciccia.
Rien que le titre du documentaire est rigolo. Il n’y a que moi que ça dérange ? (Je rappelle que Jésus a vécu parmi les hommes 600 ans avant l’islam)
Franck, vous permettez que je vous appelle ainsi, votre a priori sur l’émission d’Arte que j’ai pris la peine de citer favorablement, car elle est documentée, donne la parole à cdes théologiens, d’éminents universitaires, quant au contenu du Coran, texte de la Révélation, qui se trouve placé au centre de si grands déchirements et cette série nous extrait, bien heureusement, du focus auquel les terroristes veulent le réduire, nous enseigne au moins une chose : vous accepteriez que le monde soit gouverné par l’ignorance et le mépris mutuel ; je le souhaite gouverné par l’intelligence et le respect mutuel. Deux motrices parfaitement inégales en terme de puissance d’entraînement, comme, évidemment, en effets.
Bien à vous.
PS: Pour moi, ce sujet est clos.
Vous devriez lire Les discours remarquables de Bernard Palissy. De mes livres d’écolier, je me souviens d’une image d’Epinal (avec celle relative au stoïcisme représentant cachant un renard qui lui dévorait le ventre) qui avait frappé mon imagination d’enfant. Elle le montrait en train de brûler son mobilier pour parvenir à alimenter son four à céramique. J’ai appris très longtemps après qu’il fut, avec son parler modeste et inspiré de son audition de phénomènes naturels tels les fontaines et les sources, une figure de la Renaissance.

À propos de l’injonction éthique posée par Levinas face à autrui pour chacun de nous d’être » le gardien de son frère », Levinas ajoute que quand l’autre est un ennemi, il rend cette proposition en quelque sorte invalide. J’ai trouvé cette citation de lui dans
http://laphilosophie.blog.lemonde.fr/2013/03/21/levinas-trahi-la-reponse-de-judith-butler/ :
« Je ne crois pas du tout que la responsabilité ait des limites, que la responsabilité en ‘moi’ ait des limites. Le moi, je le répète, n’est jamais quitte envers autrui. Mais je pense, et il faut aussi le dire, que tous ceux qui nous attaquent d’une manière si hargneuse n’y ont pas droit et que, par conséquent, il y a certainement à côté de ce sentiment de responsabilité illimitée une place pour une défense, car il ne s’agit pas toujours de ‘moi’, mais de mes proches qui sont mes prochains. À cette défense je donne le nom de politique, mais de politique éthiquement nécessaire. À côté de l’éthique, il y a de la place pour la politique. »
Là où Sartre nous place dans le tout ou rien, Levinas donne une dimension éthique à la hiérarchisation que nous avons à opérer bien souvent entre nos responsabilités. C’est me semble-t-il cette indifférenciation entre des responsabilités hétéroclites qui a gagné une partie de la classe journalistique et politique, incapable d’établir des priorités entre des obligations contradictoires. Cela s’aggrave si l’on vit uniquement dans le présent et n’intègre donc pas dans les paramètres de son choix les conséquences à plus long terme de sa décision. Je crois qu’un proverbe juif dit qu’il faut d’abord se secourir soi-même, puis les siens et qu’une fois qu’on les a mis en sécurité, on peut aller s’occuper des autres. Dans l’exemple de Finkielkraut à propos de l’Éducation nationale qui demande aux parents de sacrifier l’éducation de leurs propres enfants pour tenter d’améliorer le niveau d’un établissement bas de gamme, cette sagesse primordiale a disparu. Le pire c’est que cette façon simpliste et presqu’immorale à mon sens, de se revendiquer de l’éthique devienne une obligation « citoyenne ». Elle explique la révolte qui gronde.
Bien sûr, Levinas montre comment la rencontre avec autrui ne s’arrête pas à la simple personne d’autrui, et nous responsabilise d’emblée, qu’on le veuille ou non. Mais comme la citation le montre, il admet que les autres sont parfois nos ennemis, auquel cas il ne préconise aucunement bien sûr de leur laisser le champ libre. Ce serait un contresens sur son œuvre de le croire, d’autant plus qu’il est tout sauf directif. Notre défense est un droit, qui ne nous met pas en porte-à-faux avec l’éthique.
On a entendu des gens à la télévision dire d’un ton éploré après les derniers attentats de Paris, que ça allait être dur de tendre l’autre joue, sous-entendu, » c’est un impératif, mais j’aurai du mal à me comporter moralement ». Je ne crois pas que cela soit un impératif moral, même pour la religion chrétienne, du moins lorsqu’il est étendu au champ politique. C’est, me semble-t-il, le conseil de ne pas alimenter une vendetta quitte à avaler quelques couleuvres. Et c’est un choix personnel. Cette façon de prendre la morale à la lettre devient absurde, et mortifère, surtout quand elle entre dans la propagande politique.

@ Lucile
Toutes mes excuses, il m’arrive d’être grossier. Je ne recommencerai plus.
Il m’arrive également d’être exaspéré par ces nouveaux Mamamouchis qui sont passés par Mao, le communisme, Pol Pot, le crétin d’Allende (relire Revel), Che Guevara, Patrice Lumumba, et qui ayant atteint la soixantaine nous donnent des leçons en découvrant la lune cinquante ans plus tard.
La jeunesse soixante-huitarde de Michel Field ne manque pas de sel, non plus…
Je reconnais que Finkielkraut a su naviguer et éviter ces récifs de bêtise, mais bon sang, que nous dit-il donc de plus que ce que nous savions dès nos vingt ans ? (je suis né en 1950)…
Seriez-vous née de la dernière pluie ?

@Savonarole
Soyez grossier tant que vous voulez, mais ne vous trompez pas de cible ! Escarmouche terminée en ce qui me concerne.

La dernière, là c’est vraiment énorme, j’hallucine grave !
Le PS appelle à voter pour LR contre son propre candidat PS dans le Grand-Est !
Voir ces charlots du PS déconfits et ravagés par le désarroi… Seigneur Jésus Marie Joseph, rien que pour ça : merci à toi Marine pour les avoir tournés en bourrique, ils sont devenus fous !
J’avais pas rigolé comme ça depuis longtemps !

@Alex paulista
« Nous avons à juger le comportement des citoyens français. Or, dans la majorité écrasante, les musulmans se réjouissent de la laïcité à la française. »
Non.
1/ les musulmans sont AUSSI, pour ne pas dire surtout, musulmans. Ils sont immergés dans une communauté transnationale dont on ne peut pas faire comme si elle n’existait pas. En tout cas, ceux du Bataclan s’en sont mordu les doigts.
2/ oui les musulmans sont super contents d’être Français, ça ne mange pas de pain de l’affirmer, mais c’est surtout faux. 73% (sondage Berlin Social Science Center) estiment la charia supérieure aux lois de l’Etat.
Vous versez dans l’islamo-munichisme (esprit munichois appliqué à l’Islam), la conciliation-extrémiste.

Non décidément !!
C’est pas possible comme indique Alain Finkielkraut…
C’est encore et toujours la même errance !
Heureusement que c’est seulement du côté de l’éducation qu’il fait analyse pour faire construction !
Et c’est très bon comme il fait, mais le reste !
Alors, autant refuserait-il toute violence, autant ne se rend-il jamais du côté de la finance, comme si elle ne pouvait jamais rendre compte de rien, autant n’en voit-il jamais la violence qui pourrait être en débat.
Il est patent que, hors la comptabilité des attachements pour lesquels je suis tout en accord avec lui sauf en ce qui concerne les miens en regard des siens, je suis en accord pour le déroulement de la Justice qu’il explique, je vois que le financement des attachements se retrouve par sa façon de ne pas voir l’économie – qui n’est pourtant pas une sciences – être avec lui parfaitement évanouie.
Mieux raccorder Camus que Sartre est presque une pitié, Sartre étant désuet en sorte de haineux de base, tandis que l’argent avait tout à voir avec Sartre aux propos d’époque déjà désuets du développement de la lutte contre la haine, puisque Sartre autant malhabile fût-il y allait, tandis que Camus autant pertinent était-il se fichait déjà de l’argent dans ses méthodes.
Dostoïevski, Balzac, Céline, Kafka… soyez de retour… pitié!
Racontez à AF, qui vient seulement de dire « la fin de la fin de l’histoire » alors que tous vos personnages écrasés de l’histoire ne se rebellent jamais.
S’oppose la mort de qui ne demande rien à celle de qui demande tout !
Et le verdict d’AF, je suis à nouveau révulsé à l’entendre, moi qui lui avais depuis neuf ans pardonné !
Quel confort avec AF !
AF est d’abord anti-communiste, ce qui n’est plus de mise, et pour longtemps, heureusement.
D’une question à l’autre AF peut ainsi, depuis la chute du mur, refuser le regard avec l’économie.
Un penseur actuel ne peut pas raisonner s’il n’introduit pas au fil de sa pensée et à tous égards, l’analyse financière des forces en présence.
En affaire de croyances, l’argent est devenu fils de Dieu !
Toute valeur, c’est une croyance, trouverait contre-valeur en argent…
J’ai beaucoup lu AF il y a dix ans, du temps où la question de la mé-contemporanéité était intéressante avec lui.
AF oppose à la violence, et même la sienne qu’il ne comprend pas au rang des possibles, sa tristesse !
Mais aucun penseur d’aujourd’hui ne peut, à mon sens, autant qu’il le fait, oblitérer la puissance d’une religion totalement avérée et jamais assez mise en doute, celle des marchés.
Les marchés, c’est un ensemble de marchands dotés de containers qui hurlent que le reste du monde remplisse ces containers par son travail, son intelligence ou ses croyances, afin qu’ils vendent !
AF vend, remplit des containers et s’insurge au sujet des contenus !
Jamais il ne pense à l’économie pour ce qu’elle est, autant qu’elle saurait réserver des containers puisqu’il instigue.
Pour lui, n’en disant rien, toute valeur reste sa contre-valeur en argent, autant qu’il manque au devoir d’introduire la critique du modèle des marchés, et aussi longtemps prêchera-t-il, autant longtemps le remplissage des containers avec lui durera quelle que soit la chose mise dedans, le reste étant affaire de concurrence comme c’est pensé bien avant lui, comme c’est devenu désuet avec l’histoire.
Il ferait bien mieux d’observer et essayer de quantifier, comment est la contre-valeur en argent avec le commerçant musulman, ensuite de dire comment pourraient se penser des marchés rénovés pour demain, s’il faut que soient respectés et comme je pense respectables ses attachements.
Quel pied s’il le faisait, lui qui reproche à MO d’y aller un tout petit peu, osant parler de la domination avec l’argent !
Lorsque AF parle de violence, comme c’est un excellent analyste, il parle très bien de la violence qu’il ressent à son endroit.
Entre attachements et distinctions, AF exprime au moins du côté de l’attachement, n’est pas réactionnaire pour autant, mais ne renâcle pas en affaires de distinction… puisque c’est l’argent qui a, avec lui et faute d’analyse, le fin mot de l’affaire par son silence.
Ainsi peut-il à deux minutes d’intervalle, dans la vidéo, fustiger l’idée de l’apartheid puis reconnaître qu’il y a des zones où le mal se déploie, comme si l’apartheid n’était pas une affaire de zone… même avant l’argent.
Il faudrait lui parler du Bantoustan… alors il pigerait des lignes ?
It’s a shame !
@Mais non Savonarole !
Ce n’est pas un Papapouchi de mon espèce qui n’en remontrera pas à un ancêtre d’au moins une demi-génération dans votre genre, balance en croustillantes généralités !
Pour commencer, c’est dès mes treize ans et demi que je savais déjà presque tout.
Cela remplace la demi-génération !
Pour continuer, il a bien fallu que je mène l’enquête.
Hop là les résultats :
A Strasbourg, où on ne roule pas des mécaniques surtout si on vient du Midi, est constaté d’expérience :
Lorsque l’on circule en char diesel, étant néanmoins véhiculé, et que l’on respecte les feux, se présentent diverses situations faisant données.
Étant su qu’il y a douze feux de la circulation pour se rendre de Kehl à la Krutenau, les résultats sont les suivants :
-Il y a 3 feux verts qui permettent de passer.
-Il y a 4 feux rouges où l’on s’arrête avec le flot de la circulation.
-Il y a 5 feux qui deviennent rouges devant soi lorsque l’on arrive au carrefour.
Ce n’est pas très scientifique parce que basé sur une expérience unique, mais le plus souvent, tandis qu’est rouge le feu, personne ne circule au carrefour tandis que celui qui attend s’impatiente.
Je respecterai le protocole de la science pour poursuivre l’enquête…
Heureusement, contrôles aux frontières obligent, on ne fait plus ses courses à Kehl pour cause de temps à perdre à la nouvelle frontière (Kehl où se maintient une tout autre gestion des feux), ce que je ne faisais plus depuis que « j’embargotais » le commerce des Allemands depuis sept ans.
Heureusement encore, puisque mes chantiers sont en plein centre-ville et que celui-ci est bloqué pour cause d’état d’urgence, je perds un mois de de la demi-année parmi lesquels, une fois payé l’Urssaf et divers, je récolterai de quoi manger pour l’année.
Moralité :
Si au lieu de travailler l’emploi des autres faisait mon travail, ou si j’étais employé, je me ficherais bien des feux de la circulation, tous âges confondus !
Le temps se confond trop, et être en faillite, ce n’est pas à la portée de toutes les bourses !
Où mène la curiosité… et que d’impatience !
…tout roule !
Alain Finkielkraut nous gratifie toujours du genre d’enquête dont je viens de dévoiler les résultats… à tous autres propos, mais dans le genre de la méthode… comme je le lui reproche.
Il faut vraiment que la Suisse nous annexe, là-bas les feux détectent les arrivants… et passent au vert le plus vite possible (ce que n’aurait pas dit AF).
Qu’en est-il en Catalogne (comme vous pourriez dire) ?
@sylvain
Les alpins parlent le francique méridional, de par et d’autre des cols, du Dauphiné à Turin en allant jusqu’au pays de Gex, etc.
Il reste très peu de locuteurs, quelques dizaines de milliers…
Peu nombreux revendiquent la langue administrative légale.
En Alsace, 650 000 locuteurs, deux millions et demi d’habitants, et moins de cinq pour cent aux élections régionales pour revendiquer la légalisation du dialecte alsacien.
Au Sud, 50 000 locuteurs du provençal, quelques millions d’habitants, plusieurs centaines de milliers qui revendiquent…
Autour Paris, 650 000 locuteurs de la langue d’oïl, 35 millions d’habitants, presque pas qui revendiquent… etc. !
Ne vous excusez pas, vous êtes d’avance pardonné !
Le crétinisme alpin, c’est une affaire d’insuffisance thyroïdienne, fréquent au dix-neuvième siècle dans les vallées alpines… mais il ne faut pas confondre avec l’insuffisance en tyrolienne, qui caractérise le manque de chaux dans le crépi pour les façades.

@zenblabla | 10 décembre 2015 à 23:58
…un peu de zen et beaucoup de blabla.

Bonjour,
Mes amis, il faut accepter de se faire dessiller par un oeil moins inepte que celui qui vous gouverne.
Jean de La Fontaine l’a si bien fait, dans La Besace.

Du reste contents d’eux ; mais parmi les plus fous,
Notre espèce excella ; car tout ce que nous sommes,
Lynx envers nos pareils, et taupes envers nous,
Nous nous pardonnons tout, et rien aux autres hommes :
On se voit d’un autre oeil, qu’on ne voit son prochain.
Le fabricateur souverain
Nous créa besaciers tous de même manière ;
Tant ceux du temps passé, que du temps d’aujourd’hui :
Il fit pour nos défauts la poche de derrière,
Et celle de devant pour les défauts d’autrui.
Je persiste à me faire écho d’un changement de tempo.
Vos phrases sont comme des eaux mortes.
Bien à vous.

@ caroff | 10 décembre 2015 à 12:52
Oui, je connais cette thèse, mais il fallait intituler le documentaire « L’islam et Jésus » et non « Jésus et l’islam ».
L’ordre des mots change le sens de la proposition : dans un un cas, on parle de l’islam par rapport à Jésus, dans l’autre, de Jésus par rapport à l’islam.
Ce n’est pas du pinaillage : le sens est profondément différent. A moins, bien sûr, que les mots n’aient plus aucune valeur et que tout soit dans tout et vice versa.

@Xavier Nebout
Vous vous trompez, regardez les bouddhistes tibétains, sont-ils sans vertu ? Le Dalaï-Lama se comporte-t-il « comme un animal » ? Pourtant ces gens sont athées !

@ sylvain | 11 décembre 2015 à 11:42
Vous devriez vous proposer comme candidat FN. Vous savez (peut-être) écrire cinq lignes sans faute d’orthographe, c’est plus que suffisant.
Si ça tourne mal pour ma famille (mon frère et moi aimions déjà les étrangères quand nous étions petits enfants), je vous solliciterai pour les exfiltrer.
En contrepartie, si ça tourne mal pour vous – les Français sont si versatiles – je vous trouverai un endroit tranquille vers Ubatumirim ou dans un autre endroit sylvestre, où vous pourrez monter une paillote pépère, un « Boteco do Sílvio » propice aux brèves de comptoir.

@Alex paulista | 11 décembre 2015 à 14:49
sylvain moi je le vois mieux re-con-verti en Ku Klux clanique amer, avec une cagoule blanche pointue sur le tête et une grande robe assortie… s’en venant brûler à la nuit tombée en nos belles régions, d’authentiques croix de Lorraine !
« Seigneur, éloigne de ma mémoire ce masque de petitesse et de haine sur le visage de la la France » (LSS)

@sylvain
Excellent !

La socialophobite aiguë de sylvain qui « rosit » lorsqu’il caresse amoureusement un bulletin bleu-marine. Troublant comme réaction…
J’en reste coite !

@Savonarole | 13 décembre 2015 à 19:19
Plié en quatre ? Non non, vu la longueur, je l’enroule ; enrouleur automatique à côté de la pompe à insuline.
Plié de rire plutôt devant le spectacle grotesque de ce peuple guignol qui adore masochistement se faire « introniser ».

@sylvain
« Pas la peine de faire de grandes tirades éléphantesques :
dimanche, les vrais résistants à cette ignoble mafia délétère au pouvoir voteront FN. Les collabos soumis à leur déchéance voteront pour l’HERPES (LRPS). Lundi mon miroir me fera un grand sourire en me voyant, le leur poussera des cris d’effroi. »
Le PS n’est pas passé en Île-de-France car il subsiste une différence entre le PS et LR.