Ainsi le président nous autorise « séparatisme » !

Un discours solennel de plus. Pour fêter les 150 ans de la proclamation de la République.

À force on pourrait être lassé d’entendre annoncées tant d’interventions marquantes du président de la République et d’être forcément déçu par leur substance.

Mais celle du Panthéon, le 4 septembre, a rappelé « les valeurs fondamentales de la République…ce que c’est de devenir Français…et passé en revue l’ensemble des maux qui agitent le pays aujourd’hui et donc menacent la République ». (Le Figaro)

Thèmes en or pour un président cultivé – la République, sujet noble s’il en est – et doué pour les constats qui ont ce grand avantage et l’extrême faiblesse, grâce à la magie du verbe, de n’être pas obligatoirement validés par la puissance de l’action.

Il s’en serait tenu à des préoccupations seulement sécuritaires et séparatistes qu’il aurait pu être blâmé par une opposition de gauche mais il a complété son discours avec l’égalité des chances qui constitue le sujet le plus consensuel qui soit et de surcroît sans aucun risque : qui aurait le front d’émettre la moindre critique sur les considérations qui traitent de cette humaine et démocratique exigence ?

Qu’on ne pense pas que je mette de la dérision là où il faudrait de la gravité parce que justement cette dernière, je l’ai trouvée infiniment et lucidement présente dans le passage suivant qu’on me pardonnera de citer intégralement.

« Il n’y aura jamais de place en France pour ceux qui, au nom d’un dieu, parfois avec l’aide d’une puissance étrangère, entendent imposer la loi d’un groupe…Les policiers, les gendarmes, les magistrats, les maires, toutes celles et ceux qui luttent contre la violence, contre le racisme et l’antisémitisme, jouent un rôle déterminant et…ceux qui s’en prennent à eux doivent être lourdement condamnés. Ceux qui s’en prennent aux forces de l’ordre, aux élus ne passeront pas ».

Sur cet extrait je focalise mon attention.

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D’abord parce qu’il est remarquable dans la dénonciation et la volonté de répression.

Parce que, par ailleurs, je le trouve subtilement mais clairement en contradiction avec l’euphémisation récente qu’il a souhaitée en préférant au terme d' »ensauvagement » celui de « banalisation de la violence que rien ne légitime » (mon billet du 30 août: « Un président trop cool pour une France stressée… ») alors qu’il me semble, sans forcer le trait, que c’est au coeur du séparatisme qu’il pourfend qu’une grande part de l’ensauvagement a pris sa source.

Parce que, s’il était sincère et cohérent, il ne laisserait pas le caractère univoque de la condamnation qu’il prononce être au moins troublé par les dissensions équivoques de deux ministres capitaux pour la sécurité et la Justice.

Parce qu’on ne peut pas appeler à des « condamnations lourdes » quand sa propre conception du régalien vous éloigne de l’autorité et de la fermeté consubstantielles à ce concept qui, certes volontiers qualifié de républicain, n’en est pas pour autant voué à une fatale mollesse.

Parce que j’ai trop dit tout cela au sujet de notre président et que m’importe plutôt ce qu’il laisse entendre du lien entre l’opprobre du séparatisme et la sanction judiciaire.

Pas un instant je n’accuse Emmanuel Macron évoquant de « lourdes condamnations » de prétendre peser sur le cours de la Justice mais je veux montrer surtout que de la part de cette dernière rien n’est sûr ni ne sera forcément maximal dans la répression politiquement désirée. On fait croire trop souvent aux citoyens que « aussitôt dit aussitôt fait » alors qu’on est loin de l’exigence à sa réalisation.

Parce que la Justice pénale n’en fait qu’à sa tête et que sans être globalement laxiste – chaque citoyen choisit, si j’ose dire, son laxisme -, même en étant consciente à la fois de ses obligations juridiques et sociales, elle est confrontée à un phénomène rarement mis en lumière.

L’augmentation indéniable des délits graves, des actes de violence et, pire, aujourd’hui de la violence se prenant pour seule fin met le magistrat, à cause du principe de l’individualisation des peines, en situation presque inextricable dans notre système actuel.

Respecter ce principe, malgré l’afflux des transgressions souvent gravement similaires qui sollicitent les juges, incite ceux-ci à exagérer les nuances, à répugner massivement à des sanctions fortes, à craindre d’être perçus pour des « distributeurs automatiques » ce qui donne à la société, face à cette inévitable diversité, l’impression que, pour des actes infiniment condamnables, il y a parfois des atténuations, des faiblesses, une indulgence, une hiérarchie discutable baptisées trop vite laxisme.

Cette dérive quasi-obligatoire, peu ou prou technique, sauf à proférer l’absurdité de Jordan Bardella pour qui toute la magistrature serait gangrenée par l’extrême gauche, m’a toujours incité à défendre l’instauration des peines plancher (dans leur esprit initial) et à réclamer leur retour (dans leur version originale) parce que sans la détruire elles faisaient passer l’individualisation au second plan au bénéfice d’une répression plus objective fondée sur l’entêtement dans le processus délictuel et/ou criminel.

La liberté des magistrats y perdrait mais le président de la République serait davantage écouté. D’autant plus qu’il nous autorise « séparatisme » et qu’il serait dommage de ne pas le prendre aux mots.

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Voir les Commentaires (118)
  1. L’augmentation indéniable des délits graves, des actes de violence et, pire, aujourd’hui de la violence se prenant pour seule fin met le magistrat, à cause du principe de l’individualisation des peines, en situation presque inextricable dans notre système actuel.
    Pour résumer en simplifiant, nous opposons à de quasi-armées en campagne contre la France, une justice pour voleurs de poules…

  2. Comment ne pas pleurer pour tous ceux qui auront donné leur vie, leur famille, leurs biens pour défendre ce que nous appelions la patrie.
    Patrie aujourd’hui bafouée, humiliée, spoliée..
    Que de sacrifices pour obtenir la liberté et l’égalité.
    Il aura fallu l’arrivée de la Ve République pour que cette communauté d’esprit s’effondre petit à petit, Ve République qui n’était faite que pour un seul homme, afin qu’il puisse à nouveau défendre la France qui n’était pas fatalement en danger.
    Peu de temps avant la mort du Général de Gaulle, cette belle Constitution commença à s’effriter, et à être utilisée à des fins personnelles par des hommes sans scrupules qui attirèrent à eux les plus vicieux d’entre nous.
    Depuis le début du XXIe siècle nos présidents et leurs partis se disputent le pouvoir et pour y accéder, font œuvre de fourberie, de tromperie, d’escroqueries qui sont leurs seuls moyens pour être élus, n’en connaissant pas d’autres plus honorables.
    Nous sommes arrivés au moment où la trahison est devenue le seul motif de nos gouvernants, qui obéissent à des sectes internes et externes qui veulent s’approprier notre pays et choisissent pour parvenir à leurs fins les plus abjectes de notre communauté.
    Je ne pense pas que nous puissions survivre à l’invasion que l’on nous oblige à vivre, à ce métissage forcé, mais que les noms de ceux qui auront gouverné ce pays depuis vingt ans soient au moins maudits à jamais.
    Je ne sais pas s’il existe dans le monde d’aujourd’hui un président aussi nuisible à son pays qu’Emmanuel Macron l’est pour le nôtre.

  3. revnonausujai

    Comme d’habitude, Macron raconte n’importe quoi et, soit par aveuglement idéologique soit par souci de ne pas s’aliéner son électorat banlieusard, masque d’un rideau de fumée les problèmes qu’il prétend résoudre.
    Une loi contre les séparatismes ? Ah bon, dans ce cas, il faut être cohérent et de toute urgence destituer Talamoni et les indépendantistes kanaks et les f..tre au trou !
    Séparatisme ? les islamistes ne veulent pas se séparer de la France, ils veulent lui imposer leurs us et coutumes et en faire une terre de l’oumma.
    Mal désigner son ennemi, lui prêter d’autres intentions que les siennes, la France est bien partie !

  4. Claude Luçon

    Superbe billet !
    On en veut d’autres du même genre avec en plus une photo comme celle d’aujourd’hui où l’arrière-plan est tout un symbole !
    On peut, peut-être, commencer à se poser une question : un Macron nouveau n’est-il pas en cours de préparation, un Macron mûri qui doucement nous prépare un Macron copiant le programme de Fillon sans les costumes de Gourbi, pardon, Bourgi !
    Bourgi dont Macron vient de dire à ses compatriotes gouvernants qu’ils sont encore plus incompétents que les nôtres, prouvant que le ton se durcit chez notre président !
    En plus bonne nouvelle, ce soir sur LCI, un commentateur aux cheveux blancs abondants et grosses lunettes, dont j’ignore le nom, a assommé brutalement le trio Zemmour-Onfray-Buisson.
    Enfin !
    Macron est en sécurité, nos têtes supposées pensantes ne sont plus de mode !
    On avait déjà perdu le trio Attali-BHL-Minc dont les conseils nous ont conduits au désastre pré-Covid-19.
    Un Macron qui se prépare peut-être un programme qui atomisera définitivement droite et gauche où, il faut tristement le constater, Baroin en tête d’un côté, personne de l’autre côté, à qui il ne reste plus qu’à rappeler Valls, ils parlent, parlent toujours et parlent encore sans rien dire !
    Pour Baroin en vieux Français, il représente la France campagnarde, on aurait traduit son intervention au meeting de LR par :  » P’tête ben qu’oui, p’tête ben qu’non ! »
    Le Figaro avait raison, il y a quelques mois, écrivant que les mâles français avaient été émasculés. On suppose qu’il parlait de nos politiciens, les mâles du bas peuple s’étant revêtus de gilets jaunes pour prouver qu’eux, à tort ou a raison, avaient toujours ce qu’on sait !
    Quant à Macron il semble en gagner en passant d’adolescent à adulte au cours de ces trois dernières années !
    Nous en avons un, mon champion faute de Fillon, Edouard Philippe, il en a, et il n’a que 49 ans. Rien ne presse, il peut toujours procréer, un Président par exemple !

  5. Je ne sais pas qui écrit les discours de Macron mais ils sonneraient bien si l’apprenti comédien permanent n’en faisait pas des tonnes dans la diction ralentie outrancière pour faire dans le pathos, comme si ce qu’il disait était moins important que la façon de le dire.
    Macron pense tellement être un grand tragédien vu que c’est sûrement ce que lui a toujours répété « Brizitte » qu’il en est totalement mauvais.
    Sa façon de discourir est aussi naturelle qu’un comédien débutant récitant le monologue « être ou ne pas être ».
    Macron est un très mauvais comédien.
    Il est bien meilleur quand il est lui-même c’est-à-dire méprisant avec tout le monde.
    Il pourrait sûrement faire du stand-up chez Debbouze.

  6. Chemin de traverse

    Dans le calme matinal, je me suis rendue dans les archives du blog : Janvier 2015…
    Conclusion : il n’y a pas de « séparatisme » parce que comprendre le mot « blasphème » à la sauce coranique est déjà une soumission.

  7. Bonjour M. Bilger,
    « Il n’y aura jamais de place en France pour ceux qui, au nom d’un dieu, parfois avec l’aide d’une puissance étrangère, entendent imposer la loi d’un groupe…Les policiers, les gendarmes, les magistrats, les maires, toutes celles et ceux qui luttent contre la violence, contre le racisme et l’antisémitisme, jouent un rôle déterminant et… ceux qui s’en prennent à eux doivent être lourdement condamnés. Ceux qui s’en prennent aux forces de l’ordre, aux élus ne passeront pas ». (E.M.)
    Nous savons maintenant, preuves à l’appui, que la mise en lumière de ces événements vient exclusivement des réseaux sociaux et de la presse alternative, et en aucun cas des médias mainstream, qui n’auraient rien dit.
    Il apparaît donc tout à fait probable qu’EM soit dans l’obligation d’adopter cette posture, comme il est tout à fait pertinent de penser que sans les réseaux sociaux et la presse alternative, il n’aurait rien dit.
    Maintenant, derrière les mots, quels actes…?

  8. Ne pas oublier le leitmotiv de la pensée macronienne martelé devant des étudiants en Afrique, aux USA, en Inde (jamais en France) : « N’obéissez à aucune règle » !

  9. « Ainsi le président nous autorise « séparatisme » ! »
    Sa Seigneurie présidente est trop bonne.
    Peut-être faudrait-il rappeler à Sa Seigneurie qu’il existe plusieurs méthodes pour détruire un pays, une nation, je ne parle pas des Républiques naturellement éphémères comme tout système politique.
    Le séparatisme détruit une nation par l’éclatement de son territoire et la sécession d’une partie de ses habitants.
    Une nation peut aussi être détruite par un processus plus lent, plus sournois, celui qui consiste à dissoudre la nation dans un ensemble fédéral technocratique, enlevant aux peuples qui le composent leur droit à disposer d’eux-mêmes sauf à être d’accord avec l’oligarchie dominante.
    Étant entendu que lorsqu’il y a désaccord la voix de peuple sera inaudible, puisqu’il n’y a de vérité que celle officielle.
    Comme d’habitude Sa Seigneurie veut faire du en même temps et du « en même temps » cumulatif ce qui n’est pas rien.
    Tout d’abord combattre le séparatisme pour maintenir la République une et indivisible.
    Mais cette République doit-elle être communautariste ou pas ?
    Voilà une question qu’implicitement tout le monde se pose, mais à laquelle personne n’ose répondre, de peur de déchaîner les communautarismes en question.
    Nous glissons progressivement vers cette situation et donc vers un séparatisme soft que traduit involontairement l’obligation pour les médias publics d’une diversité hors de proportion des taux de population.
    Et le « en même temps » continu avec la volonté affichée d’une UE fédérale où la nation s’effacera devant une pseudo-modernité d’indifférenciation des peuples.
    Si les peuples nationaux n’existent plus, alors il ne saurait y avoir de séparatisme, sauf évidemment si on revient aux fondamentaux religieux ce qui conduit à réduire à néant l’UE fédérale bâtie sur une indifférenciation des individus et une laïcité surfaite, surfaite parce que même les athées n’échappent pas au spirituel implicite.
    Vous suivez ?
    Il faudra bien trancher, non seulement les choix stratégiques, mais les fondements culturels qui nous épargneront le séparatisme sinon d’autres trancheront à leur façon.
    Bref j’ai trouvé l’allégorie de la photo en parfaite situation.
    Deux tambours à côté du pupitre d’où Macron parle.
    Un discours aussi vain, creux et bruyant que le son des tambours.
    Il y manque l’essentiel, l’harmonie des choix stratégiques et la mélodie de la mise en oeuvre.

  10. Marguerite Duras, celle qui appelait ouvertement au meurtre de Jean-Marie Le Pen, sans avoir jamais été poursuivie pour cela, avait aussi annoncé clairement qu’un jour on serait obligé de créer en France des zones, des régions même, qui ne seraient plus la France et qui passeraient sous une autre domination que la nôtre, la domination arabo-musulmane. Et qu’il nous faudrait l’accepter. L' »algérisation » d’une partie du territoire français en quelque sorte.
    Ne dites pas que c’est un fantasme, j’ai entendu un jour un imam, à Montpellier, le proclamer.
    Macron quand il parle de refuser tout « séparatisme », est comme tous ces politiques qui nous annoncent d’un coup de menton : »il n’est pas question de faire telle chose », alors que justement, précisément, il en est question, et c’est pourquoi ils en parlent par la négative affectée.
    Le « non-séparatisme » annoncé par Macron, c’est justement le séparatisme sociétal, et territorial, qui pointe son nez à l’horizon. Je crains qu’il ne soit, effectivement, inéluctable. À moins que la France ne se soulève.

  11. Michel Deluré

    EM, c’est une évidence, sait parfaitement manier le verbe, surtout lorsque les circonstances lui en offrent l’opportunité. Et cet anniversaire en était l’occasion rêvée.
    Le problème est que, de l’énoncé des grands principes en des termes si forts qu’ils soient, de l’affirmation de volontés avec une sincérité en apparence si grande qu’elle soit, au passage à l’acte dans la réalité, il y a un fossé qui n’est toujours pas comblé.
    Et c’est bien là que le bât blesse. Il y a d’un côté les intentions affichées et de l’autre la réalité constatée.
    Le Président nous livre ses belles et rassurantes paroles et pendant ce temps-là, dans notre pays, en plein jour, en plein centre-ville, une bande de délinquants peut par exemple se lancer à l’abordage d’un bus et y enlever un quidam sous les yeux de tous !
    Que valent les discours, si beaux soient-ils, s’ils ne sont pas en adéquation avec les actes ?

  12. Denis Monod-Broca

    L’égalité des chances fait consensus, certes, elle n’en est pas moins une bêtise. Pourquoi cette confusion absurde entretenue entre l’égalité et l’égalité des chances ? L’égalité des chances est une vue de l’esprit. Il n’y aura jamais égalité des chances. L’égalité, elle, l’égalité entre les hommes, entre tous les hommes, quels qu’ils soient et quelles que soient leurs chances, a été solennellement déclarée en 1789. Donc, depuis, elle est acquise. À nous de la comprendre et de la faire vivre sans dissimuler nos manquements derrière une inégalité des chances affabulée.
    Le « droit au blasphème » fait presque consensus aussi, il est une autre pure ânerie et pire encore. Le droit au blasphème en effet est le droit à l’interdit. Cela n’a aucun sens, le droit à l’interdit. Chez nous, il n’y a pas de blasphème (quoique…) alors il ne saurait y avoir de droit au blasphème. Et, s’il s’agit de commettre des blasphèmes qui sont blasphèmes ailleurs dans le monde, que peut le droit français ? Rien évidemment ! La République repose sur la raison, un non-sens tel que le droit au blasphème n’y a pas sa place.
    Et ne parlons pas de l’idée d’une République « renouvelée dans le projet européen » !… La République risque bien plus de disparaître dans le projet européen que de s’y renouveler, le processus est d’ailleurs déjà largement entamé. Le fait-même que le président de la République puisse proférer une telle parole est signe que la République est bien mal en point. Tout le reste du discours du Panthéon, toute cette longue exaltation de la République, sont comme annulés par ces quelques mots que Macron n’a pas pu s’empêcher de prononcer, foi européiste oblige, dans l’avant-dernier paragraphe.
    La situation est difficile, tragique, elle commande autre chose que des discours convenus et consensuels façon distribution des prix. Assez de faux-semblants lénifiants et de mensonges rabâchés ! Où sont l’appel à la lucidité, au courage, à l’effort, au sacrifice ?

  13. Xavier NEBOUT

    Si on vient vous dire que votre père est un enc…, la jurisprudence vous accordera l’excuse de la provocation si vous répondez d’un poing dans le pif.
    Alors pour blasphème, on devrait excuser dans la même logique l’attentat contre Charlie Hebdo.
    Cherchez l’erreur.
    Par ailleurs, le blasphème est autorisé, bien sur !
    Essayez voir contre le judaïsme !

  14. Encore un mot ambigu, un nouveau concept hybride. Tombant sur une bribe de son discours au cours d’allées et venues entre la cuisine et la pièce de séjour, je me suis d’abord demandé si EM comptait rendre illégaux les mouvements séparatistes (Corses, Bretons, Guadeloupéens, Tahitiens). C’est encore ce que l’on appelait « séparatiste » jusqu’à son discours historique.
    Maintenant de quoi s’agit-il exactement ? Des gangs ? Des imams, des curés, des pasteurs, des rabbins, des bonzes ? Des lobbies ? De l’amicale des chasseurs ? Des communautarismes ? De l’immigration incontrôlée ?
    En somme serait séparatiste celui qui ne se soumet pas à la loi générale, et maintenant on découvrirait… que la loi est légale. Si c’est cela, je suis bien contente de savoir que l’illégalité n’est pas licite dans notre République, du moins quand on évoque ses grands principes. Sur ce point, il me semble qu’EM prêche en majorité des convaincus.
    Mais la justice qui traite les gens au cas par cas, estime que la loi ne s’impose pas à tous de la même façon, doit-elle être considérée comme du côté des séparatistes ? Impensable d’imaginer un État dont la justice serait séparatiste.
    Il va falloir chercher un autre concept pour brosser les électeurs dans le sens du poil sans rien changer au communautarisme en pleine croissance.Je fais confiance à EM pour nous trouver ça avant son prochain discours.

  15. @ Claude Luçon
    « On en veut d’autres du même genre avec en plus une photo comme celle d’aujourd’hui où l’arrière-plan est tout un symbole ! »
    Surtout quand le premier plan joue du pipeau…

  16. @ Exilé
    « Une justice pour voleurs de poules »
    Cela est, en effet, notre ressenti (terme à la mode).
    Plusieurs personnes poignardées à Birmingham. Le djihad du pauvre ressort les couteaux. On hésite entre « incivilité routinière » et « fantasme sécuritaire ». Mais nous sommes rassurés : Macron et l’extrême gauche pro-islamiste, épaulés par EELV, dirigeront le pays jusqu’en 2027 au moins…

  17. « Thèmes en or pour un président cultivé – la République, sujet noble s’il en est – et doué pour les constats qui ont ce grand avantage et l’extrême faiblesse, grâce à la magie du verbe, de n’être pas obligatoirement validés par la puissance de l’action » (PB)
    Qu’en termes galants ces choses-là sont mises (Molière, « Le Misanthrope », Acte I scène 2 vers 314).
    Cher Philippe, vous avez l’art et la manière d’exprimer vos reproches dans l’écrin d’un compliment.
    Je serai plus direct. Elève de l’ENA, Macron aurait obtenu une bonne note pour ce discours tout en citations et en références qui illustre à merveille les bienfaits de la République et appelle à sa défense en termes choisis. Académicien – bon, ce n’est pas pour demain -, il aurait obtenu quelques maigres applaudissements polis, tant son hymne n’a rien d’une éloquence nouvelle. Il ressemble à d’autres qui, depuis 150 ans, ponctuent ces grands-messes qui célèbrent nos Républiques. Une ovation plus nourrie aurait peut-être salué son propos glorifiant la langue française…
    Président de la République, il a, une fois de plus, évité l’obstacle, repoussé l’échéance. Qu’il commémore la République, soit ! Mais, constatant qu’elle est en danger, son premier devoir est de la protéger. Et les mots, même s’ils sont forts et dits sur le ton de la fermeté, n’y suffiront pas.
    Choisir de prononcer ce discours au Panthéon pouvait laisser supposer que, cette fois, appelant aux mannes des plus illustres Français et Françaises reposant là, dont il a d’ailleurs rappelé l’engagement indéfectible et les combats pour la France, il allait passer aux actes, définir clairement sa politique contre le communautarisme, le séparatisme, la violence aveugle, l’ensauvagement.
    Choisir de prononcer ce discours au cœur du Quartier latin pouvait laisser supposer que, sur le terrain de jeu des anarchistes qui, en 1968, ont fait trembler la République avant de l’affaiblir par la diffusion de leurs dogmes libertaires dans l’appareil de l’Etat et la société, il allait définir les moyens de refaire nation, de rendre aux Français la fierté de l’être, de reforger ces liens entre nous qui faisaient notre force.
    Pschitt !… Rien de tout cela. Une belle dissertation. Une adresse solennelle à cinq nouveaux Français… Quelques flèches aux fauteurs de troubles… Un instant de théâtre. De mauvais théâtre. Même Mitterrand, la rose au poing, avait su, lui, en ce même lieu, en mai 1981, apporter de la chaleur humaine, susciter l’adhésion nationale, en un mot, parler aux Français.
    Un seul passage de son discours, juste avant une péroraison d’un classicisme sans relief, a retenu mon attention, mais aussi provoqué ma déception. Affirmer que le français est « le ciment » de notre nation, rappeler qu’il a « engendré la France », en « faire le berceau de la République », voilà qui ne peut que réjouir le francophone viscéral. Mais pas un mot sur les multiples viols qu’il subit à chaque instant : charabia franglais des présentateurs TV, slogans publicitaires en anglais, vocabulaire des jeunes de plus en plus pauvre… Et pas la moindre allusion à sa défense.
    Qu’on ne vienne pas me dire qu’il est difficile, complexe, coûteux de la mettre en place. Un simple exemple : en s’inspirant de la loi du Québec n° 101 qui établit la prédominance du français en matière de publicité, pourquoi ne pas obliger agences et annonceurs à utiliser dans leurs slogans – « baselines » en jargon – les termes français quand ils ont exactement la même signification que les mots anglais utilisés ? « SFR enjoy » deviendrait « SFR profiter » ou « SFR savourer » ou « SFR prendre plaisir » ou « SFR jouir »… Cela ne sonne-t-il pas mieux à votre oreille ?

  18. Chemin de traverse

    @ Ellen
    L’un des dix commandements dit : « Tu ne prononceras pas le nom de Dieu en vain ».
    Devenu selon les sites : « Tu prononceras le nom de Dieu avec respect ».
    La France est de tradition catholique.
    Le blasphème dans les textes s’entend avec le verbe « prononcer » c’est-à-dire si j’extrapole, nommer Dieu publiquement et de travers. Jusque-là vous suivez.
    Si donc Dieu est aussi Allah, ce sont les tueurs qui blasphèment en assassinant au nom de Dieu (donc Allah).
    En clair, tu ne rendras pas Dieu responsable des exactions que tu prétends commettre en son nom.
    Les blasphémateurs sont donc bien les imprécateurs-tueurs.
    Le prophète n’étant pas Dieu mais son messager, le blasphème ne le concerne pas.
    Nous sommes de tradition catholique et cela doit donc être argument contre argument… Je plains les athées auxquels on saborde la liberté d’expression ! et qui doivent subir.

  19. « Séparatisme »
    Des mots, encore des mots !
    À quand les actes cher P. Bilger ?
    Jusqu’au dernier jour du quinquennat, Macron nous gratifiera de mots que religieusement, vous commenterez avec des mots.
    C’est ainsi que l’Histoire avance.
    Cordialement.

  20. @ Serge HIREL
    « Mais pas un mot sur les multiples viols qu’il subit à chaque instant : charabia franglais des présentateurs TV, slogans publicitaires en anglais… »
    Sans oublier le sabir du genre « fake news », « start-up nation » ou « choose France » des gens qui tentent laborieusement de se faire passer pour des chefs d’État…
    https://www.youtube.com/watch?v=obGfbpfZzJQ

  21. @ Tipaza 6 septembre 2020 à 09:44
    J’ai suivi et je vous approuve. Qu’au son creux des tambours, Sa Seigneurie soit remerciée… au plus vite.
    —————————————-
    @ Denis Monod-Broca / 06 septembre 2020 à 10:42
    Le droit au blasphème… Bien d’accord avec vous. Il est aberrant de dire « en même temps » que la France est un Etat laïc et que les Français jouissent d’un droit au blasphème. Le blasphème étant une notion strictement religieuse, l’Etat laïc n’a pas à en reconnaître l’existence, encore moins à s’en préoccuper. Seuls blasphèment leur Dieu les fidèles d’une religion qui le vénère et eux seuls sont, en tant que tels, punissables par celle-ci… et encore à condition que la sanction soit compatible avec le droit français. La moindre menace contre un « infidèle » ayant « blasphémé » un Dieu auquel il ne croit pas devrait faire l’objet de poursuites pénales pour atteinte au principe de la laïcité. Dans l’affaire « Charlie », le fait que les tueurs aient revendiqué avoir agi pour punir le « blasphème » des journalistes doit être considéré comme une circonstance aggravante.
    La République renouvelée par l’Europe… Tout juste une autre aberration. Elle est au contraire affaiblie par elle, l’Etat laissant filer des pans entiers de sa souveraineté et réduisant ainsi à la fois le rôle de nos institutions républicaines dans l’exercice de celle-ci et les prérogatives des Français dans la conduite de leurs intérêts nationaux. Prochaine étape : l’arrivée d’un parquet européen qui devrait être opérationnel dès le 20 novembre. Il « déchargera » les parquets nationaux de la poursuite, de l’instruction et de la mise en accusation des personnes ayant porté atteinte aux intérêts financiers de l’Union, quelle que soit leur nationalité. Cette institution est prévue par l’article 86 du Traité de Lisbonne de 2009 et la France a donné son feu vert à sa création en octobre 2017. A terme, le parquet européen sera aussi chargé de la criminalité grave ayant une dimension transfrontières. En clair, notre justice prend en catimini le chemin de l’intégration européenne.

  22. « Parce que, par ailleurs, je le trouve subtilement mais clairement en contradiction avec l’euphémisation récente qu’il a souhaitée en préférant au terme d' »ensauvagement » celui de « banalisation de la violence que rien ne légitime »
    Il serait peut-être temps d’arrêter de chipoter sur les mots.
    « Ensauvagement » et « banalisation de la violence », ça veut dire le même chose.
    Ce qui importe c’est de découvrir l’origine de ce malaise qui ronge notre jeunesse depuis trop longtemps et d’y mettre un terme.
    Alors bien sûr tout le monde voit ce mal à l’aune de ses convictions politiques.
    Pour le RN et la droite dure (Ciotti et cie), ce sont bien sûr les migrants qui sont envoyés sur notre territoire par des puissances étrangères qui d’ailleurs financent généreusement nos principaux clubs de football.
    Pour LFI et la gauche neuneu, c’est la stigmatisation que subissent les gens qui ne sont pas vraiment blancs, pas du tout catholiques et qui ne s’habillent pas et ne mangent pas comme nous.
    Les deux cas peuvent se présenter parmi les actes de violence que montrent à loisir les chaînes d’info continue.
    Mais de là à en tirer une loi générique il y a un pas qu’il serait malsain de franchir.
    Hier j’étais au mariage d’une de mes nièces. Elle s’est mariée avec un gars d’origine maghrébine. Ce gars-là est gérant de société, il parle trois ou quatre langues (dont l’arabe) et est parfaitement intégré dans notre société occidentale.
    Elle c’est une bonne française, blanche, catho. Elle est même agrégée de lettres (ben oui, même dans ma famille, il y a des agrégés…).
    Ils vivent ensemble depuis déjà une dizaine d’années. Ils ont un enfant et s’entendent merveilleusement bien.
    Que l’on se rassure. Il y a aussi des mariages mixtes heureux !

  23. Michelle D-LEROY

    Le Président est doué pour les discours. Il aime marquer les anniversaires et rendre des hommages, démontrant sa bonne volonté envers la France et les Français, sauf que cela sonne creux.
    C’est un peu comme la chanson d’Annie Cordy (*) « j’voudrais ben, mais j’peux point ».
    Non seulement, après trois ans de Présidence on constate qu’il est impossible pour le Président de parler ferme et sans ambiguïté, mais en plus il demande indirectement aux élus locaux et aux magistrats de régler le problème de ce qu’il prend pour de simples incivilités. Quel courage !
    C’est bien à lui de donner l’impulsion et de défendre son pays, sa culture et ses compatriotes. Il doit montrer le chemin avec conviction, tandis qu’il ne peut se départir du « en même temps ». Les nominations d’un Darmanin et d’un Dupond-Moretti en sont la démonstration.
    Deux de nos soldats ont été tués au Mali hier, on suppose qu’il viendra encore une fois répéter les mêmes mots dans la cour des Invalides pour honorer leur courage. Que faire à la longue de mots non suivis d’effets, laissant ainsi à ceux qui se moquent de notre République toute latitude pour continuer à faire des pieds de nez aux Français ?
    Walson a bien raison lorsqu’il dit que la Ve République avait été taillée à la mesure du Général de Gaulle et qu’elle n’est plus d’aucune efficacité actuellement, surtout depuis la mise en place du quinquennat et donc d’un parlement élu dans la dynamique de l’élection présidentielle qui ne permet plus au peuple de s’exprimer entre-temps.
    (*) Le décès d’Annie Cordy, qu’on l’ait aimée ou pas, nous rappelle un peu plus les changements profonds de notre société des dernières années. Cette joyeuse chanteuse nous rappelle une époque de gaîté et d’insouciance, qui a disparu au profit d’une gravité imposée par une bien-pensance qui décide pour nous de ce qui est bien ou non.

  24. Thèmes en or pour un président cultivé…
    Mais alors, s’il est si cultivé que cela, pourquoi raconte-t-il autant de billevesées, par exemple quand il évoque « les crimes de la colonisation » ?
    Peut-être le fait-il alors exprès, par pure provocation ?

  25. Chemin de traverse

    @ Denis Monod-Broca
    Merci pour le lien. Je ne suis pas abonnée et donc ne peux le lire jusques au bout. En 2015, je n’étais pas plus abonnée.
    Vingt ans de stricte observance religieuse et réflexion sur les textes permettent certaines considérations. Ne vous y trompez pas, ce sont les nonnes qui m’ont formée et un juriste qui a fignolé.
    Bien à vous.

  26. Ecoutez cet époustouflant témoignage direct à visage découvert.
    Elle nous met en garde ! Que Emmanuel Macron et tous ces traîtres qui veulent continuer de détruire la France soient prévenus.
    Elle ajoute vers la fin :
    « Ne pas utiliser notre indulgence, française et européenne, pour imposer l’intolérance de l’Arabie Saoudite ».
    Tout est dit. On est en plein dedans !
    Cette dame, très intelligente, cultivée et instruite, témoigne à visage découvert d’un grand danger pour nous.
    Important – Ouvrez vite ce lien avant qu’il ne soit trop tard !
    https://www.youtube.com/watch?v=fc5NR8MJkmY&ab_channel=InaTalkShows

  27. @ Achille 6 septembre 2020 à 18:11
    « « Ensauvagement » et « banalisation de la violence », ça veut dire le même chose. »
    Non, non et non !
    L’ensauvagement signifie l’irruption et la présence de sauvages dans un monde civilisé… Ce qui, pour le moins, est peu banal…
    La banalisation signifie la transformation d’un phénomène rare en fait habituel. La violence, jusqu’alors peu ordinaire, serait donc devenue une simple habitude dans la société française… Parlez-en à ceux qui la subissent…
    En français, les mots ont un sens précis. Et Jupiter et les macronistes n’y peuvent rien !
    De même, transformer « l’insécurité » en « sentiment s’insécurité » relève au mieux du contresens, en réalité d’une volonté de manipulation parfaitement indécente.
    « La droite dure », « La gauche neuneu ». Pourquoi ajouter ces qualificatifs qui forment pléonasme ? Si elle n’est pas dure, la droite n’est pas la droite. Quant à la gauche… vous voyez ce que je veux dire… Mais cela n’a pas été toujours le cas.

  28. Claude Luçon

    @ Ellen | 06 septembre 2020 à 23:44
    Remarquable et courageuse interview, surtout datant de 2004.
    D’une extraordinaire beauté (persane) pour une femme de 50 ans !
    Il serait intéressant de savoir ce qu’elle pense aujourd’hui.
    Elle mentionne l’utilisation que font les islamistes de nos moyens scientifiques et technologiques pour leurs communications et attentats en se référant au 11-Septembre.
    Ayant vécu et travaillé chez ces gens, dans leur environnement, j’ai toujours pensé, et le pense toujours, que là est leur faiblesse : cette dépendance dont ils sont toujours incapables de se passer sans être capables de se donner les moyens scientifiques et technologiques de les acquérir professionnellement et les maîtriser.
    Ils ont perdu le talent de leurs ancêtres dans ce domaine, rattraper ce retard leur est indispensable, pire, la chose est incompatible avec la religion des islamistes.
    La majorité (51 %) de leurs étudiants en sciences et ingénieries sont des jeunes filles ce qui est aussi incompatible avec l’islamisme.
    Le pétrole ne durera pas éternellement, le noir seul restera mais pas l’or dans leurs revenus !
    Nos féministes, au passage, feraient bien de penser que seulement 17 % de jeunes filles en France étudient sciences et technologies sous le faux prétexte qu’elles ne comprendraient pas les mathématiques !
    Pourtant les mathématiques sont un élément essentiel aux Galeries Lafayette et autres laboratoires du même genre en particulier les notions de débit et crédit.
    Il y a là un sérieux problème si elles veulent réellement voir un jour une égalité homme/femme en France.
    Les salaires et responsabilités se nivèleront le jour où les hommes dépendront de leurs compagnes pour 50 % dans l’évolution des sciences et technologies, dans la conception et la fabrication des engins du futur.
    ————
    Sur un tout autre sujet. RMC Canal 23 reprend les émissions « Faites entrer l’accusé ! ». Nous avons eu droit ce soir à un replay du cas Mamadou Traoré où figure, en bonne place, notre hôte en sa qualité d’Avocat général.
    Peut-être serait il bon de le présenter régulièrement aux magistrats laxistes pour qu’ils voient et entendent dire que leur rôle est d’abord de protéger la société et moins de s’apitoyer sur la psychologie d’un criminel même si celui-ci est supposé possédé par un mauvais sort vaudou !

  29. La terre a fait 150 fois le tour du soleil depuis la proclamation de la République française ! M. Macron était là pour commémorer cet instant unique, il a brassé un peu de vent avec son pipeau.
    Des rotomontades oubliées sitôt proférées restent dans la lignée de la révolution permanente et de la réécriture de l’histoire dans le sens politiquement à gauche.

  30. La République, sujet noble s’il en est
    Celle de Platon, peut-être.
    En ce qui en concerne une certaine autre fondée sur le crime, le mensonge, les pratiques mafieuses et l’auto-tyrannie, qu’il nous soit permis de nous montrer plus réservés…

  31. Xavier NEBOUT

    « …l’absurdité de Jordan Bardella pour qui toute la magistrature serait gangrenée par l’extrême gauche » (PB)
    « Oui » et « non », parce que nous sommes toujours dans l’attente de voir des magistrats protester contre le poids du Grand-Orient et de l’idéologie gauchiste dans la magistrature, ainsi que le manque de places de prison.
    Nous n’allons plus pouvoir prononcer de mise en détention préventive depuis le revirement de cet été, suite à la condamnation de la France par la CEDH sur les conditions indignes de détention, et à juste titre, car personne ne mérite d’être enfermé à plusieurs dans une cellule infecte, et à plus forte raison de manière préventive.
    Si on veut faire de la place, réactivons la peine de mort, mais n’abaissons pas l’homme.

  32. @ Ellen | 06 septembre 2020 à 23:44
    Si Dieu existait et s’il avait voulu envoyer une messagère pour parler du fléau qui s’implante dans notre terre occidentale actuellement, ce serait sans doute Wafa Sultan.
    Elle est mondialement connue et il suffit de taper Wafa Sultan sur votre clavier… certains de ses entretiens les plus beaux ont déjà été effacés de YouTube !
    Et pendant ce temps des mécréants politiques de notre pays veulent faciliter l’introduction du mal pour en tirer sa substance.
    Écoutons Wafa Sultan.
    https://www.youtube.com/watch?v=AxfP42ajz5U
    https://www.youtube.com/watch?v=MFgZz1eKJUc
    https://www.youtube.com/watch?v=w3tt6LIW6Wk

  33. @ Serge HIREL | 07 septembre 2020 à 00:03
    « Si elle n’est pas dure, la droite n’est pas la droite. Quant à la gauche… vous voyez ce que je veux dire… Mais cela n’a pas été toujours le cas »
    Exact. Il fut une époque où la gauche ne se laissait pas emporter par des considérations populistes et s’adressait plus à l’intelligence des citoyens qu’à leur instinct.
    Depuis la formation de LFI et EELV nouvelle mouture (l’ancienne n’était pas terrible non plus) cette gauche racoleuse utilise les mêmes clichés que le RN, avec les mêmes scénarios catastrophes, mais avec des arguments opposés.
    Mais il reste quelques anciens de la gauche mitterrandienne qui ont refusé de rentrer dans ce mode de communication primitif.
    Je pense notamment à Julien Dray qui sur CNews a des échanges très pertinents avec Gilles-William Goldnadel,
    Ces deux personnalités que tout oppose sur le plan des idées parviennent à confronter leurs idées sans s’invectiver en permanence. En clair ils sont capables de se respecter l’un l’autre, ce qui constitue un apport non négligeable en termes de crédibilité.
    Par contre l’Heure des pros, où tout le monde parle en même temps, c’est tout simplement la cata. Je ne regarde plus que le mercredi quand Philippe Bilger est invité, enfin quand je ne suis pas empêché par d’autres activités.

  34. Intéressant.
    Toute la classe politique se remue à présent, elle est hantée par les violences et le séparatisme.
    Apothéose à Fréjus. Elle a aiguisé ses couteaux.
    Mais en réalité, le discours vise principalement les politiques (hors RN).
    En fait, on voudrait nous dire, virez-moi tout ça, laissez-moi gouverner et je vais régler tous les problèmes.
    La grande illusion.

  35. Michel Deluré

    @ Achille 06/09 18:11
    Objectivement, on ne peut affirmer « qu’ensauvagement » et « banalisation de la violence » soient exactement la même chose.
    Il est manifeste qu’à la banalisation de la violence, donnant à cette dernière un caractère déplorablement ordinaire, l’ensauvagement ajoute en revanche à celle-ci un caractère brutal, s’affranchissant de toute humanité.
    Sur l’échelle de la violence, l’ensauvagement nous situe à un niveau beaucoup plus élevé que celui de la simple banalisation.
    Nous en arrivons là au stade où la règle pour ceux qui s’adonnent à cette violence, c’est justement et dramatiquement l’absence de règle.
    Et c’est l’impuissance ou le manque de courage des exécutifs successifs, mais aussi de notre société tout entière, à apporter des solutions aux multiples causes de cette violence qui participe finalement à la banalisation de cet ensauvagement.

  36. Reste à savoir si la tradition ira jusqu’à dissimuler la vérité scientifique qui permet la description rationnelle de la persécution, permettant d’envisager un futur viable pour l’humanité en renonçant aux représailles, à la France en Europe de savoir montrer l’exemple de sa rationalité, croire ou ne pas croire est une égalité, athées comme croyants ont droit à s’exprimer, s’ils respectent cette laïcité de la fraternité sans laquelle il ne pourra jamais y avoir de liberté.
    Vive la démocratie, citoyens.

  37. @ Achille | 07 septembre 2020 à 11:19
    Sans compter les Grandes Gueules qui sont une horreur, ça gueule, ça crie, ça toutologue dans les grandes largeurs, insupportable. J’ai tenté lors de ma partie de home-trainer de m’y intéresser sans succès, j’y ai renoncé.
    Et cette Barbara Lefebvre SUV des plateaux, qui se dit enseignante ?
    INSUPPORTABLE !

  38. @ Giuseppe | 07 septembre 2020 à 12:50
    Exact et encore, les responsables des GG ont viré Anasse Kazib, syndicaliste Sud Rail qui attirait certes un certain public (genre Gilets jaunes issus des classes de transition et supporters du PSG tribune Boulogne) mais sortait régulièrement des énormités hallucinantes. Même Jérôme Rodrigues paraissait intelligent à côté de lui, c’est tout dire !
    Ceci étant les GG et les émissions de Hanouna, c’est je ne supporte pas.

  39. …Jordan Bardella pour qui toute la magistrature serait gangrenée par l’extrême gauche…
    J’ignore ce que M. Bardella a exprimé sur la question, mais n’oublions pas que même si une minorité de la magistrature est encartée auprès de syndicats nauséabonds, il n’en demeure pas moins qu’une grande partie de la société française – magistrature comprise – est travaillée de façon plus ou moins consciente par le gauchisme insidieux diffusé par les médias dominants, comme nous pouvons parfois hélas le constater sur ce blog d’après les réactions de commentateurs qui affichent des sympathies pour des partis dits de « droite » mais qui reprennent souvent les calembredaines forgées par les milieux gauchistes comme s’il s’agissait de vérités premières.

  40. @ Aliocha | 07 septembre 2020 à 12:09
    Comme l’a dit quelqu’un, « Heureux les simples d’esprit le royaume du ciel est à eux ». Je suis certain que vous êtes une personne heureuse et merci pour toutes les belles phrases que vous nous offrez comme une corbeille de fruits jaillissant d’une âme parfaite et vagabonde comme celle de Rabindranath Tagore, dont l’esprit danse et plane sur les vagues de la vie parmi les voix des marées et des vents.
    Continuez à chanter votre bonheur, mais… non, rien !

  41. @ Achille 7 septembre 2020 à 11:19
    Julien Dray… Le problème est qu’il traîne un passé – un passif… – à la fois trop clinquant et peu brillant. Je ne parviens pas à ne pas m’en souvenir dès qu’il est à l’image…
    Quant à L’Heure des pros, Pascal Praud a-t-il bien compris qu’il n’est pas éditorialiste, mais animateur d’une émission qui reçoit des éditorialistes et des personnalités qui sont là pour débattre et non pour s’invectiver à sa demande ? A-t-il bien compris qu’il n’était même pas arbitre ? Il est peut-être temps qu’il regagne un service des sports et soit chargé de commenter la boxe… Son attitude fait que cette émission, dans la quasi-totalité des cas, n’apporte rien. Sauf certains mercredis…
    ———————————————————–
    @ Michel Deluré 7 septembre 2020 à 11:26
    « La banalisation de cet ensauvagement »
    Selon moi, cette formulation ne reflète pas plus la réalité que « banalisation de la violence ». Le terme « banalisation » sous-entend à la fois habitude et acceptation d’une situation ou, au moins, indifférence à son égard de ceux qui y sont confrontés. Le mot « ensauvagement » se suffit à lui-même pour la décrire.
    Le nombre d’agressions sauvages augmentant au fil des jours, on peut dire « progression de l’ensauvagement » – constat quantitatif – ou « aggravation de l’ensauvagement » – constat « qualitatif ». Mais sûrement pas « banalisation ».

  42. Mary Preud'homme

    @ Clovis | 07 septembre 2020 à 14:17
    Merci d’avoir cité Rabindranath Tagore, poète inspiré et visionnaire dont l’art transcende toutes les cultures…
    L’écouter est une musique qui régénère tous les sens et invite à la danse rythmique avec l’univers…
    À la recherche de l’étoile perdue ?
    « Cependant, dans le profond silence de la nuit, les étoiles sourient et murmurent entre elles : [Vaine est cette recherche ! Une perfection ininterrompue est partout] » (R. Tagore in l’Offrande lyrique traduit par André Gide)

  43. @ Giuseppe | 07 septembre 2020 à 12:50
    @ Achille | 07 septembre 2020 à 13:33
    Comment faites-vous pour regarder encore la télé. Nous l’allumons seulement pour le Tour de France, les Jeux olympiques et cela depuis près de vingt ans et aussi parfois pour suivre des événements mondiaux exceptionnels.
    La télévision française est un lieu d’appauvrissement de l’esprit et pour les âmes simples une incitation à la violence, à la haine, elle sert pour diffuser la propagande politique de nos gouvernants, sans parler d’une secte qui dirige le droit d’accès à la présentation et au déroulement d’émissions débiles mais très bien rémunérées.
    Nos soirées sont consacrées habituellement à la lecture.

  44. @ jack 07 septembre 11:25
    « Apothéose à Fréjus. Elle a aiguisé ses couteaux »
    Ne pas oublier que Marine Le Pen a été une très bonne avocate avant de devenir une femme politique.
    Du coup elle sait comment titiller ses anciens confrères aux ego surdimensionnés pour les faire, comme dans un prétoire, révéler leur catéchisme.
    Dupond en répondant à madame Le Pen comme dans un prétoire, alors qu’il est garde des Sceaux, est tombé dans le piège qu’elle lui a tendu.
    Bravo Marine Le Pen pour le gain de ce premier round !

  45. @ Michel Deluré | 07 septembre 2020 à 11:26
    « Il est manifeste qu’à la banalisation de la violence, donnant à cette dernière un caractère déplorablement ordinaire, l’ensauvagement ajoute en revanche à celle-ci un caractère brutal, s’affranchissant de toute humanité. »
    Il est clair que 2019 a connu une recrudescence des actes de délinquance. La cause est principalement les manifs du samedi des Gilets jaunes qui ont eu pour effet la déferlante des casseurs de toute nature : anars de l’ultra-gauche mais aussi les racailles de banlieue qui profitent systématiquement des manifs, quel que soit le motif, pour brûler des poubelles, les voitures, mais aussi, et surtout, pour aller piller des magasins de préférence de matériels high-tech (téléviseurs, ordinateurs, mobiles, chaîne HI-FI).
    Cet ensauvagement n’est donc pas le fait de la venue de migrants sur notre territoire, mais de gens qui ont la nationalité française, comme vous et moi.
    Concernant l’année 2020, une autre forme de violence est apparue avec le confinement, à savoir les violences dans les foyers.
    La promiscuité, l’enferment à domicile deviennent très vite insupportables, surtout pour les enfants qui ne supportent pas ces conditions d’isolement. Bien sûr ce sont ces derniers ainsi que les femmes qui ont été les premières victimes.
    Là encore les migrants, clandestins ou non, ne sont pas responsables de cet état de fait.
    Mais bien sûr quand on veut noyer son chien on l’accuse de la rage… Et certains partis (de droite) n’hésitent pas à faire l’amalgame.

  46. Il n’y a pas de place en France pour le ou les séparatismes. Un groupe ne peut imposer sa loi contre les lois de la République. Voire…
    En pays nantais, les opposants de Notre-Dame-des-Landes ont imposé leur loi malgré cent quatre-vingts décisions de justice. Et ils occupent toujours le terrain. Et on recommence avec « Le Carnet », une nouvelle « zone à défendre. »
    C’est un peu fort. Trois ans après, la loi n’est toujours pas appliquée. N’est-ce pas du séparatisme ? La dégonfle, dans tous les cas !

  47. J’interviens avec un peu de retard pour commenter un encore excellent billet, Monsieur Bilger.
    J’ai, avant d’intervenir, souhaité avoir le texte présidentiel sous les yeux. Je me suis donc rendu sur le site de l’Élysée https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2020/09/04/150-ans-en-republique
    Comme toujours, je reste surpris de cette expression systématique qui accompagne les discours présidentiels : « Seul le prononcé fait foi » ! J’en étais resté à la règle latine : « les paroles s’envolent, les écrits restent ». Je comprends donc mal pourquoi l’Élysée met en ligne un texte n’intégrant pas les modifications du fameux « prononcé ». Faut-il systématiquement « se peler » la vidéo pour procéder à une comparaison mot à mot ?
    Pour en revenir à monsieur Macron, ce matin sur Radio Classique, dans l’émission Esprits libres animée par Guillaume Durand, participait Philippe Tesson. Évoquant le discours présidentiel, Philippe Tesson a dit de monsieur Macron : « Il n’a pas d’idée, c’est une bouillie ». Et Guillaume Durand de rappeler les qualificatifs donnés par Philippe Tesson sur cette antenne depuis quelques années : « Sarkozy est un type formidable, mais c’est un psychopathe ; François Hollande, il est totalement sympathique, mais il est complètement nul ; Emmanuel Macron est un garçon extrêmement intelligent, mais qui n’a aucune idée, c’est une bouillie »
    (https://www.radioclassique.fr/radio/emissions/matinale-de-radio-classique/esprits-libres/#livePlayer, à partir de 6mn29).
    La presse nous a effectivement bassinés avec l’annonce de ce discours sur la République que devait prononcer monsieur Macron au Panthéon.
    En réalité, il ne s’agit que d’une adresse à de nouveaux naturalisés français, faite dans ce cadre prestigieux de notre République.
    Quand on lit ce discours, on ne peut que constater que le président de la République enfile les poncifs et les approximations.
    Par exemple : « Péguy, Jaurès, Blum, Mendès France, ont porté haut la République sociale, cette idée simple au fond : chaque citoyen, quel que soit le lieu où il vit, le milieu d’où il vient, doit pouvoir construire sa vie par son travail, par son mérite. Nous sommes encore loin, trop loin de cet idéal. »
    Si l’idéal du citoyen français se limite à cet horizon indépassable…
    Ou encore : « La fraternité. Être Français, c’est voir en son compatriote plus qu’un semblable, un défi. Notre nation a ceci de singulier qu’elle a développé un État-providence, un modèle de protection sociale qui ne laisse personne au bord du chemin. Or, ce système unique au monde ne tient que par les liens toujours fragiles qui unissent nos concitoyens, liens du respect et de la civilité qu’à tout moment, la violence et la haine peuvent briser. »
    Comme symbolique de la fraternité, on repassera !
    Ou enfin, l’élévation suprême de la pensée macronienne : « Alors à chaque fois que le drapeau tombera, il faudra le rehisser. À chaque fois que certains la menaceront, il faudra la défendre. Car d’autres avant vous l’ont défendu. Soyons donc tous rassemblés, vous qui venez de rejoindre la communauté nationale, vous qui y êtes nés et qui y grandissez, et tous les enfants de la République. »
    Pour terminer, je ne puis m’empêcher de citer ces passages sur la Liberté :
    « La liberté d’abord. « Liberté, liberté, chérie » entonne La Marseillaise. Être français, c’est d’abord aimer passionnément la liberté. De Gaulle a évoqué le pacte vingt fois séculaire entre la France et la liberté du monde. À partir d’aujourd’hui, vous êtes liés par ce pacte. […] Être français, c’est défendre le droit de faire rire, la liberté de railler, de moquer, de caricaturer, dont Voltaire soutenait qu’elle était la source de toutes les autres. Être français, c’est être toujours du côté des combattants de la liberté. Et plus encore quand les renoncements prospèrent, quand la censure progresse. »
    Je ne puis que m’incliner devant une telle puissance de la pensée et je laisse à « chacune et chacun » le soin de la décortiquer !

  48. @ Achille
    « Cet ensauvagement n’est donc pas le fait de la venue de migrants sur notre territoire, mais de gens qui ont la nationalité française, comme vous et moi. »
    C’est cela même…
    C’est bien connu, les Gilets jaunes, des avatars des manifestants de Mai 68 en quelque sorte, avaient l’habitude de donner des coups de couteau à qui avait le tort de croiser leur chemin « pour un regard » ou bien « pour une cigarette » ou bien après avoir hurlé comme plusieurs migrants – eh oui – la formule rituelle « Allahou akbar » comme par exemple à Romans-sur-Isère ou ailleurs…
    Dites donc, Achille, et si vous arrêtiez de vous moquer du monde pour changer un peu, hum ?

  49. @ Achille | 07 septembre 2020 à 17:15
    Je ne savais pas que pour vous, et en vertu de vos convictions politiques ou religieuses, les Français de souche blancs de peau, catholiques, protestants ou athées sont des canailles, des sauvageons, des casseurs qui troublent la paix sociale, qui brisent les devantures de magasins, qui brûlent les voitures, qui donnent gratuitement des coups de couteau, qui revendent le haschisch qu’ils vont chercher au Maroc, j’en passe car la liste est longue. Je ne doute pas que si les Français de souche votaient Macron ou Hollande ou LFI ils ne vous serviraient plus de vomitorium.
    Peu importe nous sommes maintenant habitués à ces propos qui nous diabolisent et sachez que je ne suis pas membre du RN, mais que j’ai horreur de l’injustice, des condamnations sans preuves, des vaniteux, des traîtres à leur patrie, des francs-maçons et des nigauds, dont vous êtes un magnifique exemple.
    Toutefois je n’arrive pas à comprendre pourquoi vous et vos semblables avez tant de haine pour ce peuple de France qui s’est fait le refuge de toute la misère du monde.
    Ecoutez Wafa Sultan que nous propose Walson | 07 septembre 2020 à 09:43.

  50. Michel Deluré

    @ Serge HIREL 07/20 15:29
    Lorsque la violence sauvage en vient hélas à faire partie de notre quotidien, lorsqu’elle quitte le domaine de l’exceptionnel pour entrer dans celui de l’ordinaire, lorsque malgré la crainte qu’elle suscite en nous du fait que ceux qui ont pour mission de nous protéger sont impuissants à la combattre et que nous devons nous résigner à la subir, n’est-ce pas cela la banalisation de l’ensauvagement ?

  51. Pour fêter les 150 ans de la proclamation de la République.
    Encore un truc idiot à-la-Macron.
    Ces 150 ans ne correspondent en fait qu’à la proclamation de la IIIe République, pas très ragoûtante dans le genre, mais précédée d’autres qui ne l’étaient pas non plus.
    Certes, elle n’a pas été officiellement proclamée le 22 septembre 1792, cependant les actes produits alors ont été datés à partir de là.
    Mais cet accouchement s’est fait dans la sauvagerie sanguinaire, aussi il est possible qu’il soit délicat de la part du monde politique contemporain de se réclamer d’un tel parrainage.
    https://www.lepoint.fr/culture/petits-temoins-de-la-grande-histoire-les-massacres-de-septembre-1792–02-09-2019-2332971_3.php

  52. @ Clovis | 07 septembre 2020 à 18:56
    Je constate que manifestement vous n’avez rien compris à mes propos. Mais rassurez-vous, je n’ai rien compris aux vôtres.
    C’est Bernard Werber qui a dit un jour :
    « Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous voulez entendre, ce que vous entendez, ce que vous croyez en comprendre, ce que vous voulez comprendre, et ce que vous comprenez, il y a au moins neuf possibilités de ne pas se comprendre. »
    Je crains que nous ne soyons dans cette configuration. Mais rassurez-vous ce n’est pas grave. À lire les échanges houleux, c’est même très courant sur ce blog.
    ——————————————————–
    @ Exilé | 07 septembre 2020 à 18:51
    « Dites donc, Achille, et si vous arrêtiez de vous moquer du monde pour changer un peu, hum ? »
    Je reconnais volontiers qu’il m’arrive parfois d’être un peu facétieux et je ne dédaigne pas pratiquer l’humour second degré à l’occasion.
    Mais en l’occurrence, là, je suis très sérieux !

  53. @ Clovis | 07 septembre 2020 à 16:06
    Détrompez-vous ! La TV c’est essentiellement pour le sport et le cinéma.
    Les GG, entre autres, je les capte sur ma radio pourrie à laquelle je suis attaché sentimentalement, et parfois elle bascule d’une station à une autre quand je pédale, sans prévenir. Elle est un tantinet capricieuse, mais comme parfois je suis dans l’effort j’ai du mal à tendre le bras pour remettre la station d’origine, alors je prends ce qu’elle propose.

  54. @ Serge HIREL | 07 septembre 2020 à 15:29
    « Julien Dray… Le problème est qu’il traîne un passé – un passif… – à la fois trop clinquant et peu brillant. Je ne parviens pas à ne pas m’en souvenir dès qu’il est à l’image… »
    J’avais un peu cet a priori moi aussi. Mais je trouve qu’il s’est considérablement bonifié avec l’âge.
    Il tient un langage pondéré, emploie des exemples très pédagogiques,
    C’est un rescapé du massacre des éléphants du PS.
    J’ai écouté Lionel Jospin dernièrement. Il est complètement largué le pauvre. Le mieux serait qu’il se taise et profite de sa retraite dorée dans l’île de Ré.

  55. Patrice Charoulet

    BADINTER SUR LCI
    Quel que soit votre bord politique, écoutez, en replay, l’entretien qu’a accordé Robert Badinter à Darius Rochebin ce lundi soir sur LCI. Grand moment.
    En attendant, je retiens au moins ceci :
    « Le communautarisme est la mort de la République française. »
    « La vie de l’homme est sacrée. »
    « Le propre du fascisme est d’aimer la mort. »
    « Un garde des Sceaux n’est pas un animal de compagnie. »
    Il était allé voir une exposition de propagande antisémite avec son frère et ils avaient beaucoup ri de lire ces mots ahurissants: « Les Juifs sont les rats de l’humanité. »
    À la fin de l’entretien, Darius Rochebin qui a vu beaucoup de souvenirs, de photos, dans le bureau de Badinter, lui demande quelle chose est la plus précieuse pour lui. Badinter réfléchit longtemps et répond : « L’acte de naturalisation de mon père, en 1928. »
    Je saisis l’occasion pour signaler un remarquable texte de sa femme, Élisabeth Badinter, dans le « JDD » d’hier, critiquant à juste titre les outrances du nouveau féminisme.
    https://www.lejdd.fr/Societe/tribune-elisabeth-badinter-les-outrances-du-neofeminisme-guerrier-3989840

  56. @ Clovis
    « Comment faites-vous pour regarder encore la télé. Nous l’allumons seulement pour le Tour de France, les Jeux olympiques et cela depuis près de vingt ans et aussi parfois pour suivre des événements mondiaux exceptionnels. »
    Plus hypocrite, tu meurs.
    Ces gens viennent te parler du monde, de philo, de politique et de je ne sais quoi et donner des leçons sur tout et n’importe quoi et ne regardent même le média le plus simple et celui qui donne une relative bonne culture générale pour peu que celui qui la regarde ait un cerveau à peu près en état de marche.
    Et le plus comique,c’est qu’ils te disent que la télé rend c*n mais qu’ils la regardent pour le Tour de France et les J.O. HAHAHA ! De vrais phénomènes de foire !
    Il faut l’exposer le Clovis et je ne sais qui d’autre vu qu’il parle de lui avec le nous de majesté.
    Encore un schizo. Ça manquait.

  57. @ Achille 7 septembre 2020 à 17:15
    « Mais bien sûr quand on veut noyer son chien on l’accuse de la rage »
    Autres proverbes:
    « Il n’est pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir »
    « Il n’est pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre »
    « A force de mentir, on se ment à soi-même »
    Je vous laisse le soin de choisir vous-même celui qui convient le mieux à la gravité de votre cas. Après lecture de votre réponse à Exilé (07 septembre 21:24), le doute n’est plus possible : il est désespéré…
    ——————————————
    @ Clovis
    @ Wil
    La télévision est un média de qualité dans un seul cas : lorsqu’elle ne propose pas de programmes conçus pour elle. Donc lorsqu’elle diffuse des directs politiques (discours présidentiels, séances au Parlement), des directs sportifs et culturels qu’elle doit se contenter de capter, des documentaires patrimoniaux et des films – pas tous, loin de là – qu’elle est tenue par leurs ayants droit de ne pas caviarder. Arte est la chaîne qui répond le mieux et le plus souvent à ces critères.
    Certains jeux culturels seraient à ajouter à cette courte liste si leurs animateurs ne les massacraient pas. Pour le reste (émissions d’information, débats en plateau, soirées dites de divertissement, téléfilms aux scénarios bâclés et séries bêtifiantes), elle est excellente… à une seule condition : le téléviseur doit être impérativement éteint. Face au petit écran, ne vous séparez jamais de votre télécommande : elle peut, en une fraction de seconde, vous éviter une agression sournoise contre votre intelligence.

  58. @ Serge HIREL | 08 septembre 2020 à 10:18
    « Je vous laisse le soin de choisir vous-même celui qui convient le mieux à la gravité de votre cas. Après lecture de votre réponse à Exilé, le doute n’est plus possible : il est désespéré… »
    Moi aussi il m’arrive de désespérer quand je lis les réponses de certains commentateurs qui m’assènent leurs certitudes avec la suffisance de ceux qui croient détenir la vérité alors qu’ils sont complètement à côté de la plaque.
    Mais rassurez-vous, je me garde bien de les contrarier vu que généralement ils ne supportent pas la contradiction et finissent pas devenir déplaisants.
    Je ne fais pas partie de ceux qui se complaisent à encombrer le blog par des échanges polémiques interminables qui n’intéressent personne. Alors je vous laisse avec vos a priori, étant, de toute façon, convaincu que je ne vous ferai pas bouger de vos positions.
    Je préfère échanger avec des interlocuteurs un peu plus ouverts aux idées des autres.

  59. Mary Preud'homme

    @ Michel Deluré | 07 septembre 2020 à 11:26
    Oui !
    L’ensauvagement prend naissance là où l’autorité et le respect ont capitulé. Cela commence très tôt si l’on n’y prend garde et peut devenir rapidement incontrôlable en impactant toutes les strates de la société…
    Pour mémoire cette citation de Platon, hélas de plus en plus d’actualité après plus de cinquante ans de laxisme à tous les niveaux :
    « Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leur parole, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus au-dessus d’eux l’autorité de rien ni de personne, alors c’est là en toute beauté et toute jeunesse le début de la tyrannie. »

  60. @ Serge HIREL
    « Il n’est pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir »
    Je vous remercie d’avoir eu la gentillesse de répondre à Achille mieux que je n’aurais su le faire moi-même sans m’être montré désagréable à son encontre.
    Achille n’est certainement pas un mauvais cheval dans le fond, mais comme bien des gens s’affichant à gauche, il semble enfermé dans le déni des réalités.
    Cette attitude assez commune – nous la retrouvons chez M. Dupond-Moretti – explique en grande partie le hiatus existant en France entre ceux qui rêvent d’une société idéale et ceux qui la subissent telle qu’elle est.

  61. @ Achille 17h15
    « Cet ensauvagement n’est donc pas le fait de la venue de migrants sur notre territoire, mais de gens qui ont la nationalité française, comme vous et moi. »
    Totalement faux.
    Il y a eu environ 30 actes de violence graves à Bordeaux depuis le début de l’année: coups de couteau, coups de machette et viols. La totalité de ces actes provient de migrants: des « mineurs non accompagnés », et demandeurs d’asile déboutés.
    Que vous dire de plus ?

  62. Chemin de traverse

    @ Walson
    Wafa Sultan s’adresse au monde musulman. C’est-à-dire que pour se mettre à son niveau et par honnêteté intellectuelle nous devrions tous en connaître.
    Elle parle des Etats-Unis où le Président doit jurer sur une Bible.
    Nous ne sommes pas dans cette configuration.
    Zineb el Rhazoui me paraît plus au fait de ce qui nous occupe si l’on peut dire !

  63. @ caroff | 08 septembre 2020 à 18:19
    On peut avoir vos sources ? Merci d’avance ! (Pas d’obscures officines de propagande bien sûr.)

  64. @ Achille 22h53
    « On peut avoir vos sources ? Merci d’avance ! (Pas d’obscures officines de propagande bien sûr.) »
    Suivez l’actualité au lieu d’écouter France Inter !!
    « https://www.lci.fr/population/video-la-delinquance-est-elle-en-train-de-gagner-du-terrain-a-bordeaux-reportage-tf1-2163928.html »

  65. Michel Deluré

    @ Mary Preud’homme 08/09 13:44
    Eh oui, malgré les siècles qui nous en séparent, combien la pensée de Platon reste étonnamment d’actualité !

  66. @ caroff | 08 septembre 2020 à 23:14
    Si vous mettez des guillemets au début et à la fin du lien, il n’est pas possible de l’extraire pour le lire. Donc, jamais de « … »
    Merci.

  67. @ Mary Preud’homme | 08 septembre 2020 à 13:44
    Merci pour le rappel de cette citation de Platon qui garde toute sa fraîcheur et sa saveur, plutôt amère pour la France actuelle !

  68. @ Achille 08 septembre 2020 à 10:18
    « Je préfère échanger avec des interlocuteurs un peu plus ouverts aux idées des autres »… à condition, me semble-t-il, qu’avant l’échange, les leurs soient déjà identiques aux vôtres. C’est le problème récurrent des dogmatiques : ils se cramponnent à leur foi, les yeux fermés. Mais, surtout, ne leur dites pas qu’à la longue, cette posture rend aveugle… Tout comme l’amour (selon Platon).
    ——————————————————-
    @ Exilé 08 septembre 2020 à 14:49
    « Il (Achille) semble enfermé dans le déni des réalités »
    Pourquoi « il semble » ? Il l’est…et je ne vois pas comment l’aider à sortir de cette impasse. La seule solution semble être de le priver de son gourou.

  69. Bonjour Philippe,
    Il ne sera pas dit que n’ayant rien à dire, je ne participe pas assez.
    P.-S.: Je suis déçu, pour une fois que vous faites un billet sur la chloroquine, tout le monde dévie sur Macron.

  70. Michel Deluré

    @ Achille 08/09 13:17
    Après avoir pris connaissance de vos échanges assez vifs avec certains des commentateurs de ce blog, il me semblerait judicieux de rappeler à l’attention de vos détracteurs pour qu’ils nourrissent leur réflexion ces propos de Voltaire, dont nous savons la passion que lui porte Patrice Charoulet : « Nous devons nous tolérer mutuellement, parce que nous sommes tous faibles, inconséquents, sujets à la mutabilité, à l’erreur ».

  71. @ Serge HIREL | 09 septembre 2020 à 11:36
    « …à condition, me semble-t-il, qu’avant l’échange, les leurs soient déjà identiques aux vôtres. C’est le problème récurrent des dogmatiques : ils se cramponnent à leur foi, les yeux fermés. »
    Ça nous fait au moins un point commun ! 😀

  72. @ Michel Deluré | 09 septembre 2020 à 16:00
    « Nous devons nous tolérer mutuellement, parce que nous sommes tous faibles, inconséquents, sujets à la mutabilité, à l’erreur ».
    La tolérance semble être une qualité qui se perd de nos jours. Depuis quelque temps les gens ne supportent plus la contradiction et ce n’est pas spécifique à ce blog. Il suffit de regarder certaines émissions télévisées où les invités s’invectivent sans même prendre la peine d’écouter les arguments de leur interlocuteur.
    Ce sont tout de suite des propos agressifs avec pour seul argument « tu ne penses pas comme moi, donc tu es un imbécile ».
    Ceci me remet en mémoire la citation de Courteline sur les sots que Patrice Charoulet a certainement notée dans son carnet de citations…
    ——————————————————
    @ caroff | 08 septembre 2020 à 23:14
    Ah l’information provient de LCI ? Il est vrai que parfois on trouve quelques belles pépites dans les médias poubelles.
    Concernant France Inter, je dois avouer que j’écoute tous les matins l’édito de Thomas Legrand (7H40) en dégustant ma tasse de thé Darjeeling et cela me met en forme pour la journée.

  73. @ Mary Preud’homme
    Vous avez cité une pensée de Platon, qui reste d’actualité dans une société homogène, mais pour tenir compte de l’évolution de la situation nous devrions aussi appeler Aristote à la rescousse :
    « Un État ne peut se constituer d’une masse d’individus pris au hasard, pas plus qu’il ne se forme en un moment dû au hasard. La plupart des États qui ont accepté les individus d’autres origines, soit au moment de leur fondation, soit plus tard, ont connu les troubles et la sédition. »

  74. @ Achille 09 septembre 2020 à 17:08
    Vous voici sur le chemin de la rédemption ! Vous avez accompli le premier pas, vous n’êtes plus dans le déni : vous confessez votre dogmatisme. Il vous reste des efforts à faire, de gros efforts.
    Prochaine étape : le doute…
    Le bon remède : brûlez vos œillères qui, pour l’heure, vous empêchent de voir un autre Dieu que le vôtre. Découvrez la réalité. Elle vous entoure.
    Je suis, je l’avoue, dogmatique, voire un tantinet intolérant avec ceux qui ne respectent pas la divinité inaccessible que je vénère : la Vérité. Le chemin rocailleux qui y conduit est pavé de chausse-trappes disposées là par ceux qui se sont donné pour mission de l’ignorer, voire de la combattre. Ils sévissent un peu partout, dans les journaux, à la TV, surtout sur les réseaux sociaux et même dans les ministères et à la présidence de la République. En étant constant dans sa quête, on parvient cependant à gravir la pente…
    Voici quelques mois, vous agitiez frénétiquement votre encensoir, entourant ainsi votre divinité préférée d’un écran de fumée parfumée et ô combien nécessaire. Vous n’avez plus d’encens ? Remisez l’ustensile… et surtout ne le faites pas tournoyer, tel un lanceur de marteau se préparant à atteindre sa cible…
    ————————————————————
    @ Michel Deluré 09 septembre 2020 à 16:00
    Voltaire a exprimé ce sage conseil à propos des religions. Il est parfaitement adapté aux circonstances : Achille prend le discours de Jupiter pour parole d’évangile.

  75. @ Exilé (@ Mary Preud’homme)
    Curieux de citer un des plus grands promoteurs de la tyrannie à la rescousse pour dénoncer la tyrannie.
    Curieux de citer Aristote sur l’immigration quand les Grecs pratiquaient l’absorption cynégétique par l’esclavage de peuples contre qui ils se battaient et quand son protégé Alexandre nous a propagé l’hellénisme dans une large partie du monde connu…
    Bref.
    « Pour eux [Platon et les platoniciens], la seule alternative au collectivisme est l’égoïsme, d’où une confusion dans la pensée éthique qui persiste encore de nos jours. La confusion de l’individualisme avec l’égoïsme permet de le condamner au nom des sentiments humanistes et d’invoquer ces mêmes sentiments pour défendre le collectivisme. En fait, en attaquant l’égoïsme, ce sont les droits de l’individu qu’on vise. » — Karl Popper – La société ouverte et ses ennemis – Tome 1: L’ascendant de Platon » – Chapitre 6 : La justice totalitaire.
    Et c’est bien cela que fait Platon dans la citation de Mary Preud’homme:
    « Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leur parole, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus au-dessus d’eux l’autorité de rien ni de personne, alors c’est là en toute beauté et toute jeunesse le début de la tyrannie. » — Platon, République, VIII, 562b-563e.

  76. Curieux aussi de dénoncer les religions quand on fait de la persécution le fondement de la démarche scientifique.

  77. « Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leur parole, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus au-dessus d’eux l’autorité de rien ni de personne, alors c’est là en toute beauté et toute jeunesse le début de la tyrannie. » — Platon, République, VIII, 562b-563e.
    Rédigé par : F68.10 | 10 septembre 2020 à 12:03
    Sauf que la tyrannie a changé de camp, elle est du côté des racailles, des mineurs djeuns chances pour la Ceufran, des islamistes, racialistes indigénistes, tous d’origine arabo-africaine, tous relâchés indéfiniment, tous vidangés de leurs prisons, tous occupés à recommencer à nous suriner à la (Allah) mode halal dans les rues, parcs et jardins en toute complicité des juges gauchistes et de ce pouvoir qui n’en demandait pas tant pour régner par la peur et la division.
    La tyrannie n’est pas folle, elle se met du côté du plus fort, et les résultats sont criants : l’islamogauchisme a mis la Ceufran à genoux.

  78. @ Michel Deluré
    @ Achille
    @ Serge HIREL
    Voltaire et « Nous devons nous tolérer mutuellement, parce que nous sommes tous faibles, inconséquents, sujets à la mutabilité, à l’erreur »…
    Nous n’allons pas disserter sur la notion contestable de tolérance, mais rappelons tout de même que Voltaire, une des icônes que le Régime présente comme un modèle pour les lycéens qui sont forcés de se pencher sur ses œuvres comme s’ils n’existait pas d’autres auteurs plus édifiants, était tout de même une belle crapule.
    En effet, ce chantre de la tolérance n’a pas hésité, par exemple, à faire embastiller un de ses confrères, à savoir Laurent Angliviel de la Beaumelle avec lequel il était en bisbille…

  79. @ Aliocha
    « Curieux aussi de dénoncer les religions quand on fait de la persécution le fondement de la démarche scientifique. »
    Vous voulez vous prendre encore une fessée?
    Le lien référencé ci-dessus montre qu’il est tout à fait hypocrite de prétendre à la persécution des religions de ma part, y compris au prétexte de ma défense de la démarche scientifique. C’est même complètement contradictoire, puisque la démarche scientifique est au fond antérieure à la science moderne et qu’elle irrigue les controverses religieuses et théologiques depuis des millénaires. Par exemple, les débats epistémo-théologiques vieux de 2500 ans entre les écoles Mīmāṃsā, Sāṃkhya et Cārvāka font justement l’objet de ces considérations que vous feignez de découvrir. L’essentiel de nos débats y a déjà été traité. Prenez exemple sur les formes de vie simiesques de la vallée de l’Indus avant de nous ramener votre science:
    « Edmund: Bien, Bladrick. Essayons encore. Cela s’appelle « ajouter »: si j’ai deux fèves, et puis, que j’en ajoute deux de plus. Qu’est-ce que j’obtiens?
    Baldrick: Des fèves.
    Edmund: Oui… et non. Essayons encore. J’ai deux fèves, et j’en ajoute deux de plus. Qu’est-ce que cela fait?
    Baldrick: Une toute petite casserole.
    Edmund: Baldrick, les formes de vie simiesques de la vallée de l’Indus ont maîtrisé cela. Alors essayons encore. Un, deux, trois… quatre! Alors, combien y en a-t’il?
    Baldrick: Trois.
    Edmund: Quoi?
    Baldrick: Et celui-là.
    Edmund: Trois… et celui-là. Alors, si j’ajoute celui-là aux trois, qu’est-ce que j’obtiens?
    Baldrick: Oh! Des fèves!
    Edmund: Moui. Pour vous, Baldrick, la Renaissance, ce fut une chose qui, au fond, n’est arrivée seulement qu’à d’autres personnes, n’est-ce pas? »
    —————————————————-
    @ sylvain
    « La tyrannie n’est pas folle, elle se met du côté du plus fort, et les résultats sont criants : l’islamogauchisme a mis la Ceufran à genoux. »
    Les propos de Mary Preud’homme me semblent de portée beaucoup plus générale que le Frankistan. Si vous mélangez la notion du Frankistan et celle de l’autoritarisme, vous vous condamnez à ne pas pouvoir ratisser plus large que dans votre ghetto idéologique.

  80. @ Exilé | 10 septembre 2020 à 13:23
    Tout comme cette citation apocryphe qui a été longtemps attribuée à Voltaire :
    « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire ».
    C’est dommage car elle était belle. Qui aujourd’hui pourrait dire cela ? Personne pas plus à gauche qu’à droite.

  81. Je pense que monsieur Macron aurait dû lire Régis Debray pour préparer son discours au Panthéon.
    Si l’on veut avoir une réflexion ordonnée sur la République, sans doute n’est-il pas inutile de lire un article déjà ancien de Régis Debray qui a été récemment exhumé : « Êtes-vous Démocrate ou Républicain ? » – par Régis Debray.
    On pourra comparer les propos de l’un et de l’autre ici https://www.les-crises.fr/etes-vous-democrate-ou-republicain-par-regis-debray/
    Le texte est long, on peut en contester certaines assertions ou affirmations, mais au moins apporte-t-il une réflexion de fond, articulée et non superficielle comme celle de l’actuel président de la République.

  82. @ F68.10
    Vous vous obstinez à ne pas comprendre que sans idéologie saine, votre science n’est qu’une religion archaïque, votre dialectique de la fessée et votre renvoi au commentaire qui avoue vos manipulations mensongères à mon endroit signe et contresigne vos impostures.
    La démonstration est si simple qu’elle ne pénètre plus en vos complexes justifications, trop d’intelligence finit par interdire les chemins du cœur.

  83. @ Aliocha
    Bon. Ben manifestement, vous redemandez une fessée…
    « Vous vous obstinez à ne pas comprendre que sans idéologie saine, votre science n’est qu’une religion archaïque… »
    La science n’est que l’art de discriminer le vrai du faux. Que ce soit en physique, en morale, en psychologie, en littérature, en spiritualité ou en théologie. Tout cela, c’est la science. La distinction actuelle de la science du reste de la connaissance portant sur le respect des données factuelles de nature empirique est quelque peu surfaite: tout rentre en compte, et dans tous les domaines.
    Par contre, un point crucial qui est non négociable, et ce dans tous les domaines et au sujet de toutes les données et de toutes les preuves, c’est la recherche d’une méthode d’investigation et de validation, dite scientifique.
    Vous au contraire, vous réclamez un droit à l’idéologie. En gros, vous réclamez le droit de dire ce qui vous passe par la tête dans le domaine que vous jugez être celui de votre idéologie saine ou « sainte ».
    C’est inacceptable.
    « …votre dialectique de la fessée et votre renvoi au commentaire qui avoue vos manipulations mensongères à mon endroit signe et contresigne vos impostures. »
    Il n’y a aucune manipulation ni imposture. Mon commentaire signe mon attachement à la liberté de conscience et d’expression, y compris la vôtre, mais pas au détriment de la mienne. Faut être tordu pour y voir « mensonge » et « imposture ».
    « La démonstration est si simple qu’elle ne pénètre plus en vos complexes justifications, trop d’intelligence finit par interdire les chemins du cœur. »
    La démonstration est bien simple, en effet: c’est ce que je viens d’écrire. Vous, au contraire, estimez avoir le droit de nous jouer une forme de pornographie de vos bons sentiments et, à ce titre, estimez avoir, pour cela, le droit de nous exhorter à ne pas vous contredire. Pauvre petit martyr…

  84. @ Achille 10 septembre 2020 à 13:23
    Vous mélangez – involontairement ou astucieusement – deux notions différentes : la liberté de pensée et de communication, articles 10 et 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme, et la tolérance, qui est une qualité… ou un défaut quand elle devient laisser-aller.
    Je suis beaucoup moins pessimiste que vous sur les capacités de tolérance de notre société. Une bonne part de l’opinion publique désapprouve la nouvelle publication des dessins qui ont servi de mobile aux terroristes de Charlie Hebdo, la considère même comme une provocation. Pourtant, dans le même temps, la France reste « Charlie ». Voyez l’émotion, la compassion avec les familles des victimes que suscite le procès de leurs complices. Hormis dans certains « territoires perdus », ce qui est inquiétant.
    Défendre des idées au point d’en être dogmatique n’interdit pas d’en respecter d’autres contraires, d’être tolérant. Il y a un monde entre combattre un point de vue qu’on ne partage nullement et exiger son absence du débat public. Et il est heureux que ce bon mot attribué parfois à Péguy, parfois à Clemenceau ne reste qu’un trait d’esprit : « La tolérance ? La tolérance ? Il y a des maisons pour ça ».

  85. Eh oui, on commence par la fessée, et on finit par le martyr.
    À nouveau de soi-même et par soi-même, on réclame une liberté de conscience qu’on dénie à autrui, l’insultant à l’envi, tentant par tous les moyens, même les plus fallacieux, de le réduire au silence car il nous contredit, ne s’apercevant pas que notre absence d’idéologie nous voue à se soumettre au joug le plus sévère, démontrant que sans respect d’autrui, toute religion, fût-elle athée et scientifique, réédite depuis la fondation du monde la même erreur et le même recommencement, ne sait que légitimer sa propre croyance en la violence, démontrant que l’absence d’idéologie est une idéologie, le choix rationnel de s’offrir inconsciemment par désir de pouvoir à ce qui nous détruit.
    Que celui qui sait essaye donc de partager cela, il sera crucifié, accusé sans relâche de toutes les pornographies, la bête piégée par le seul regard qui la voit se déchaînant plutôt que de se rendre à l’évidence, la toute simple réalité qu’en renonçant à se venger, on accède à la vérité de l’incroyance en la violence, pouvant ainsi enfin commencer à réellement travailler, laissant les mythes menteurs, les rites sanglants, les interdits dissimulateurs, tout ce triste attirail qui empêche la joie, qui empêche l’amour, et finira par détruire l’humanité.
    Le doux regard vous voit, F68.10, que cela ne vous empêche pas d’opérer le choix de vous soumettre à votre croyance et de crever sans fin les yeux d’Oedipe, je réclame la liberté égale de pouvoir en témoigner, au nom de quoi pourriez-vous continuer de me la dénier ?

  86. @ Serge HIREL | 11 septembre 2020 à 01:06
    « Une bonne part de l’opinion publique désapprouve la nouvelle publication des dessins qui ont servi de mobile aux terroristes de Charlie Hebdo, la considère même comme une provocation. Pourtant, dans le même temps, la France reste « Charlie ».
    Je fais partie de ceux qui désapprouvent cette nouvelle publication, pour plusieurs raisons.
    La première étant que je suis contre le droit au blasphème dans la mesure où il s’agit d’une atteinte au respect des croyants de quelque obédience qu’ils soient.
    La deuxième est que je n’ai jamais apprécié l’humour vulgaire, mais cela est sans doute dû à mon éducation.
    La troisième est que ce genre de provocation peut conduire à des drames comme ceux de 2015. Les fous de Dieu ne raisonnent pas comme nous. Ils l’ont largement montré par le passé. Inutile de jeter de l’huile sur le feu pour le simple plaisir de se payer leur fiole.
    Ne faisons pas comme si nous ne le savions pas.
    Il y a des formes d’humour plus évoluées que ces médiocres caricatures qui d’ailleurs n’amusent qu’un public restreint.

  87. sbriglia@Serge HIREL

    « …ce bon mot attribué parfois à Péguy, parfois à Clemenceau… »
    Rédigé par : Serge HIREL | 11 septembre 2020 à 01:06
    N’oubliez pas Paul Claudel !
    Quant à Péguy, quand on connaît son parcours, il y a vraiment peu de chance qu’il ait jamais fréquenté le one two two…

  88. @ Serge HIREL 1h06
    « Une bonne part de l’opinion publique désapprouve la nouvelle publication des dessins qui ont servi de mobile aux terroristes de Charlie Hebdo, la considère même comme une provocation. »
    C’est inexact: 59 % des Français interrogés continuent de soutenir la publication des caricatures, mais les jeunes (15-34 ans) sont moins persuadés: 35 % seulement.
    Il reste aussi 17 % de la population croyante qui fait passer ses convictions religieuses avant les valeurs de la République (37 % des 15–24 ans). Mais le taux grimpe à 40 % chez les personnes se déclarant musulmanes, et jusqu’à 74 % pour les 15–24 ans…
    À mon humble avis ces résultats, pour autant que ce sondage soit fiable, n’engagent pas à l’optimisme pour l’avenir de la liberté d’expression en France !
    https://www.lefigaro.fr/actualite-france/charlie-hebdo-59-des-francais-soutiennent-la-publication-des-caricatures-de-mahomet-20200902

  89. @ Achille
    « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire ».
    Cette citation qui est en effet apocryphe est d’Evelyn Beatrice Hall, une biographe de Voltaire.

  90. @ Aliocha
    « Eh oui, on commence par la fessée, et on finit par le martyr. »
    Moui. Vous contredire, c’est la gégène. Ben voyons. Vous n’êtes jamais dans l’hyperbole, manifestement.
    « À nouveau de soi-même et par soi-même, on réclame une liberté de conscience qu’on dénie à autrui… »
    Je vous l’ai accordée.
    « …l’insultant à l’envi… »
    Si vous vous comportez comme un âne, il importe de vous le dire. C’est là plus de la courtoisie que de l’insulte.
    « …tentant par tous les moyens, même les plus fallacieux, de le réduire au silence car il nous contredit… »
    Je vous explique simplement que votre expression ne peut être à sens unique, et qu’elle s’oppose nécessairement à celle de ceux qui vous expliquent et démontrent aux autres que vous racontez n’importe quoi.
    Il ne s’agit pas de vous réduire au silence. Il s’agit de vous donner la parole pour vous laisser vous ridiculiser vous-même. Par contre, vous, vous revendiquez le droit de ne pas être ridiculisé, et au final, vous souhaitez ainsi réduire les autres aux silence.
    Vous êtes donc particulièrement malhonnête dans votre incessante quête du martyr. Et il importe de le mettre en exergue.
    « …ne s’apercevant pas que notre absence d’idéologie nous voue à se soumettre au joug le plus sévère… »
    La vérité est effectivement un joug sévère. Ne pas dire n’importe quoi, essayer de faire en sorte que ses arguments aient un poids en les ancrant dans la réalité. Ce n’est pas toujours de la tarte. Mais c’est à ce prix que certaines opinions sont à considérer plus valides que d’autres et que des opinions basées sur la boursouflure et le wishful thinking sont à écarter.
    « …démontrant que sans respect d’autrui, toute religion, fût-elle athée et scientifique… »
    Il faudra encore que vous m’expliquiez ce qu’il y a de religieux dans l’athéisme et dans la science. Vous assénez cet élément de langage en boucle, mais vous n’êtes jamais arrivé à mettre de la substance sur cette prétention à l’équivalence morale ou à l’équivalence épistémologique.
    « …réédite depuis la fondation du monde la même erreur et le même recommencement… »
    Eh bien allez-y: on attend vos lumières sur cette « erreur » rééditée « depuis la fondation du monde ». Vous vous plaignez qu’on vous réduise au silence et qu’on vous persécute. Mais lorsque vous racontez ce qui semble bien être des âneries, j’ai plutôt tendance à vous tendre le micro. Et à monter le son pour que tout le monde vous entende bien raconter vos inepties.
    « …ne sait que légitimer sa propre croyance en la violence… »
    Element de langage. De la part de quelqu’un qui souhaite une liberté d’expression à sens unique, sans contradicteurs.
    « …démontrant que l’absence d’idéologie est une idéologie… »
    Ben voyons. On peut les dépiler à la chaîne, les idioties dans ce genre. L’absence d’amour est amour. L’absence d’instruction est l’instruction. L’absence de volonté est volonté. L’absence d’absence est absence. Ce ne sont que phrases ronflantes.
    L’idéologie, c’est de tenir pour vrai des assertions pour des motifs autres qu’épistémiques. Nous avons déjà discuté de cette question.
    « …le choix rationnel de s’offrir inconsciemment par désir de pouvoir à ce qui nous détruit. »
    N’importe quoi. Chercher à discriminer le vrai du faux serait « s’offrir par désir de pouvoir à ce qui nous détruit » ? C’est parfaitement ridicule.
    « Que celui qui sait essaye donc de partager cela, il sera crucifié, accusé sans relâche de toutes les pornographies… »
    Je vous ai accusé de pornographie de vos bonnes intentions. Et maintenant, vous prétendez au martyr ? Arrêtez de vous moquer du monde. On vous explique que ce n’est pas en nous montant le bourrichon avec vos âneries sur « la voie du coeur » que vous aurez une quelconque chance de valider scientifiquement la théorie de Girard.
    On rejette votre argumentation. On ne vous enfonce pas des clous dans les poignets. Faut pas charrier, non plus.
    « …la bête piégée par le seul regard qui la voit se déchaînant plutôt que de se rendre à l’évidence, la toute simple réalité qu’en renonçant à se venger, on accède à la vérité de l’incroyance en la violence, pouvant ainsi enfin commencer à réellement travailler, laissant les mythes menteurs, les rites sanglants, les interdits dissimulateurs, tout ce triste attirail qui empêche la joie, qui empêche l’amour, et finira par détruire l’humanité. »
    Badaboum, badaboum, badaboum.
    « Le doux regard vous voit, F68.10… »
    Petite personnalisation de l’argumentation, visant à instiller une petite dose de culpabilité morale, technique bien répertoriée par le modèle BITE dans les critères de dérives sectaires.
    « …que cela ne vous empêche pas d’opérer le choix de vous soumettre à votre croyance et de crever sans fin les yeux d’Oedipe, je réclame la liberté égale de pouvoir en témoigner, au nom de quoi pourriez-vous continuer de me la dénier ? »
    Mais justement, personne ne vous la dénie. Vous nous l’exposez de long en large en travers, votre théorie. Jusqu’à l’indigestion. Personne ne vous interdit de nous forcer à écouter vos prêches théocrates.
    Nous sommes bien bons, voyez-vous.
    Mais on réclame simplement le droit de vous expliquer que vous racontez absolument n’importe quoi. Et même le droit de le mettre en évidence pour que ce soit limpide pour le reste du monde.

  91. Patrice Charoulet

    @ Robert 10 sept. 21h58
    Grand merci, cher Monsieur, de l’admirable texte que vous nous avez mis sous les yeux. Quel penseur ! Quelle tenue ! Quelle clairvoyance !

  92. @ F68.10
    « …réédite depuis la fondation du monde la même erreur et le même recommencement… »
    Aliocha n’essaie pas d’être un pédagogue : il écrit dans un style mêlant Proust et la Bible avec des renvois cryptés à la théorie girardienne.
    Il faut donc comprendre que depuis la fondation du monde, on fait la même erreur, lyncher, et qu’on recommence à faire des victimes.
    Jusque-là, tout va bien, il est à mon avis vrai qu’on a toujours fait des victimes et que c’est la base de la culture.
    Après le décryptage, le retour aux sources qu’Aliocha pollue avec une absence totale de vergogne :
    https://www.rene-girard.fr/57_p_47677/l-unite-des-cultures.html
    Lisez ce lien et ceux qu’il contient, lisez Girard, surtout, si vous le voulez, ou non, mais ne vous figurez surtout pas que Girard ait été un chef de secte, un illuminé, et que ceux qu’il inspire soient comme Aliocha.
    Ici, blog d’élite ou pas, nous avons de drôles de cas : parasite de Girard en est un de très dommageable.
    On dit que d’un mal sort un bien mais qui voudra lire Girard ici après ces insanités ?
    Qui voudra pardonner par pure grâce, non par désir de récompense mondaine ou de paradis après que les insulteurs comme lui le réclament à hauts cris ?
    Tant pis, j’écris en vain et de toute façon mieux vaut qui défend les victimes sans adhérer à Girard que qui se sert de Girard pour jouer les fausses victimes et agresser sous son égide.

  93. Oui, oui, l’insulte est courtoisie, on avait compris le négateur, qui continue à nommer théocratie l’anthropologie, pour légitimer son rituel sectaire.
    Le mec vient vous chercher, tente de vous détruire, puis vous accuse de le polluer, oh la belle science que voilà.
    En conclusion, négateur signifie donc menteur.

  94. @ Aliocha
    « Oui, oui, l’insulte est courtoisie… »
    À ce niveau de discussion, oui, tout à fait. Au-delà du fait que vous n’avez pas fait référence à une insulte précise, et qu’il est donc impossible d’en discuter précisément pour vérifier si oui ou non je vous ai offensé indûment, je maintiens mon propos:
    « Si vous vous comportez comme un âne, il importe de vous le dire. C’est là plus de la courtoisie que de l’insulte. »
    Parce qu’en effet, quand quelqu’un d’insupportable vous joue les mêmes tours idiots à longueur de temps, à un moment, il importe effectivement de mettre des limites ; et la phrase « mais dis donc, t’es c*n, là… » prononcée sur un ton exaspéré et même paternaliste finit par être justifiée. C’est même plus que de la courtoisie: de l’éducation, en un sens d’ailleurs que je n’apprécie que peu. Une question d’apprentissage des bonnes manières.
    « …on avait compris le négateur… »
    Ce terme me convient.
    « …qui continue à nommer théocratie l’anthropologie… »
    Euuuh… alors non. Un théocrate, c’est quelqu’un qui revendique que le pouvoir se conforme à des préceptes d’origine théistes. Je me permets de vous donner en exemple le Conseil National des Théocrates Burundais. Eux, au moins, ne s’en cachent pas. Vous, par contre, réclamez essentiellement la même chose, comme en témoigne cette conversation que nous avons eue. Vous n’avez pas démentie votre position, exprimée ici et ici. En conséquence de quoi, le qualificatif de théocrate n’est pas usurpé.
    L’anthropologie, c’est la science — quand elle pratique la méthode scientifique comme toute science se doit de le faire — qui étudie l’être humain et les groupes humains. C’est a priori quelque chose d’autre.
    Et il faut bien se résoudre à l’évidence: vous mélangez allègrement théocratie, anthropologie et irrationalisme. Cela ne fait pas un pli.
    « …pour légitimer son rituel sectaire. »
    Le rituel sectaire qui consiste à refuser qu’on raconte n’importe quoi, n’importe quand et n’importe comment. Eh ben… avec ce critère du sectarisme, je commence à redouter ce qui ne serait pas sectaire… Faut arrêter de se moquer du monde deux minutes, Aliocha.
    « Le mec vient vous chercher, tente de vous détruire, puis vous accuse de le polluer, oh la belle science que voilà. »
    Alors reprenons les éléments à charge: vous êtes venu me chercher ici de manière assez explicite, ici de manière assez implicite. Quant à moi, je suis venu vous chercher ici (mais c’était trop beau, je ne pouvais pas laisser passer le coup du Grand Ancien, en effet…). Ici, vous étiez franchement pas mal dans la catégorie du martyr-fourbe. Ici, encore une pique mesquine de votre part. Belote. Rebelote. Etc…
    Non, franchement, vous tenez vraiment le haut du pavé en terme de provoc’. Vous n’avez vraiment pas à la ramener.
    « En conclusion, négateur signifie donc menteur. »
    Négateur signifie qu’on nie effectivement vos salades. Menteur, cela supposerait que vous arriviez à isoler un élément que j’ai sciemment altéré afin de vous induire en erreur. Allez-y… cherchez cet élément pour donner de la substance à votre accusation. À moins que vous n’altériez la réalité au sujet de l’existence de cet élément afin d’induire autrui en erreur ?
    Pauvre petit martyr.

  95. @ F68.10
    Aliocha est une buse, commencement du commencement, et tout était déjà démontré, dès l’origine.
    Vous êtes un imposteur et vous n’y pouvez rien, n’ayant pas accès au pardon, vous restez dans les ténèbres que vous ont imposées vos bourreaux, et que vous ne savez que reproduire, ne gardant de la discrimination du vrai et du faux, que le faux de la discrimination, que vous prenez pour science, organisant les rituels de votre violence pour vous délasser.
    Rien de théologique là-dedans, uniquement les désastres du ressentiment.

  96. @ Aliocha
    « Aliocha est une buse, commencement du commencement, et tout était déjà démontré, dès l’origine. »
    Non. Jouer le fataliste ne vous sied pas. Je n’ai pas écrit encore, jusqu’ici, que vous étiez un menteur.
    Mais comme vous n’avez pas mis de substance sur votre accusation, eh bien vous venez de le mériter: vous êtes un menteur.
    Rien n’était démontré, « dès l’origine ». Vous venez de le montrer vous-même. Dans le commentaire que vous venez d’écrire.
    « Vous êtes un imposteur et vous n’y pouvez rien, n’ayant pas accès au pardon… »
    Et vous ne comprenez pas le sens des mots. Un imposteur est quelqu’un qui pratique une imposture. Une imposture, c’est quand on se fait passer pour autre chose que ce qu’on est.
    Ce n’est manifestement pas mon cas.
    « …vous restez dans les ténèbres que vous ont imposées vos bourreaux… »
    Mais comment peut-on écrire de telles insanités sur des sujets qu’on ne comprend pas ?
    « …et que vous ne savez que reproduire… »
    Tandis que vous, depuis l’eau tiède jusqu’à la notion de l’honnêteté, vous n’avez fait qu’inventer depuis votre première tétée ! Quel melon…
    « …ne gardant de la discrimination du vrai et du faux, que le faux de la discrimination… »
    Je pense effectivement qu’à un moment, quand on a pris la décision de raconter n’importe quoi à tort et à travers, il est légitime de demander à vous faire taire pour couper à ce genre de conversations. La liberté d’expression n’implique pas de laisser de faire soumettre des réflexions dignes des Teletubbies en guise d’attaque personnelle H24. Pas plus qu’on ne soumet les élèves de maternelle à de la pornographie en guise d’éducation dans les écoles. Pas plus qu’on n’autorise toute forme de publicité n’importe où n’importe quand au prétexte que ce serait la « liberté d’expression ».
    Vous dépassez les bornes par vos accusations incessantes qu’il faut bien se résoudre à qualifier de diffamatoires.
    « …que vous prenez pour science, organisant les rituels de votre violence pour vous délasser. Rien de théologique là-dedans, uniquement les désastres du ressentiment. »
    Manifestement votre idiotie et votre propension au mensonge dépasse le commensurable.

  97. Un religieux archaïque qui prétend être areligieux est donc un imposteur.
    Attention, le rationnel, à court d’argument, va me traiter d’imposteur, ne sachant plus que m’accuser de ce que je décris chez lui.
    Mimétique, voyons, voyons, nous avions dit mimétique, ou l’arroseur tout mouillé qui ne sait plus où donner de la guillotine, et voit ses sophismes tout dégonflés sombrer lentement.
    Sait-il nager, hélas, j’ai bien peur que non.
    Glou-glou-glou…
    Dès le début, on avait mis à sa disposition les vaisseaux véritables du pardon.
    Il n’est jamais trop tard.

  98. Robert Marchenoir

    @ F68.10 | 12 septembre 2020 à 08:57
    « Quand quelqu’un d’insupportable vous joue les mêmes tours idiots à longueur de temps, à un moment, il importe effectivement de mettre des limites. »
    Voilà.

  99. @ Lodi (@ Aliocha)
    Addendum: je me permets de vous illustrer la mauvaise foi plus que carabinée d’Aliocha. Que dis-je… la mauvaise foi gigantesque, voire sidérale d’Aliocha.
    Comme vous l’avez probablement remarqué, cela fait presque depuis mon arrivée sur le blog qu’Aliocha nous pète une durite carabinée autour de mon emploi du mot « buse ». Et je vous avais fait remarqué il y a quelques temps que je ne me souvenais pas vraiment de ce qui avait pu susciter cette ire.
    Alors je me suis replongé dans les commentaires de ce blog.
    L’évènement originel où j’ai utilisé le mot « buse » est celui-là, le 14 novembre 2019 à 12:44:
    « Compte tenu du pseudonyme de Aliocha, il est bien possible que nous n’ayons pas la même lecture de ce passage (dans lequel l’Aliocha du texte passe, à mes yeux, un peu pour une buse). »
    Et en signe de mon intransigeant intégrisme, j’ai même ajouté:
    « Mais je vous informe, au passage, que avez aussi le droit d’émettre votre avis sur le fond de mon propos. Ce n’est pas interdit. Voili voilou. »
    Vous vous rendez compte de l’affront imaginaire qu’il ressasse en lui à mon encontre depuis novembre 2019 ? Tout ça pour cela ? Parce que j’ai osé avoir une interprétation hérétique du texte du Grand Inquisiteur de Dostoïevski ?
    Et cette personne voudrait qu’on lui cire les pompes et qu’on s’ouvre à la foi et au pardon ? Quand on est incapable de tolérer une lecture critique d’un texte ?
    Je me demande franchement si le mot « théocrate » n’est pas franchement faible pour qualifier ce type d’énergumènes. J’ai le sentiment d’insulter les théocrates.

  100. @ Aliocha
    « Un religieux archaïque qui prétend être areligieux est donc un imposteur. »
    Le problème c’est que vous utilisez votre propre définition de la notion de religion, alors vous pouvez lui faire dire un peu ce que vous voulez.
    Une définition plus opérationnelle en anthropologie de la notion de religion que la vôtre (et j’attends toujours vos sources, depuis le 8 janvier 2020 à 00:52 — une paye ! — attestant de votre définition de la religion) est celle d’Anthony Wallace, qui subdivise le concept en quatre catégories: 1. individuelle 2. shamanique 3. communal 4. écclésiastique. La source en est Religion: an anthropological view.
    Source qui me paraît beaucoup plus consensuelle dans le monde anthropologique que les travaux de Girard. Et qui doit donc être considérée comme un point de départ.
    La religion, c’est une chose. La violence, c’en est un autre. Les deux notions s’analysent scientifiquement, ce qui n’est pas tout à fait de la tarte. Si un lien est établi, cela devient un résultat scientifique.
    Votre position girardienne semble être que ces deux notions coïncident. La charge de la preuve lui en revient, et donc vous en revient.
    Je ne vais pas tolérer plus longtemps le double discours que vous pratiquez à ce sujet visant à identifier les deux notions et à nous l’imposer sur le mode de l’appel à l’autorité. Demandez des explications sur ce concept à Jean sans Terre: il ne semble pas avoir absolument tout compris à ce sujet, mais il a l’air d’avoir pris de l’avance dans ses devoirs de petit écolier docile par rapport au cancre que vous êtes.
    Je note par ailleurs que lors de la discussion que nous avons eue ici, j’ai été particulièrement courtois envers vous, aux alentours de janvier 2020. Depuis, votre comportement montre sans ambiguïté que vous en étiez parfaitement indigne. Et je vais donc arrêter de jouer les courtois et les prudes et enfin mettre les choses noir sur blanc: la théorie de René Girard, pour autant que je puisse en juger, relève de la pseudo-science.
    Je me permets de présenter ici quelques excuses, non pas à vous, Aliocha, mais à Lodi: Lodi, j’espère que vous n’êtes pas vexé par cette assertion. Je ne souhaite pas déprécier vos convictions en ce domaine, mais force est de constater que vous les prenez avec tout de même plus de recul que ne le fait Aliocha. Il aurait probablement été plus constructif d’engager la discussion avec vous sur Girard sans sortir l’artillerie lourde de ce vocable de pseudo-science, car dans le domaine de l’anthropologie, nous n’avons pas affaire au même niveau de certitude qu’en électrodynamique quantique, par exemple.
    La question de la science n’est pas en soi une question de croyance dans des assertions tombant de but en blanc du ciel mais est surtout une question de validité du processus d’investigation. C’est pour cela que le terme pseudo-science ne revêt pas la même signification en ce qui concerne René Girard qu’en ce qui concerne le platisme, par exemple. J’espère que vous me pardonnerez ces expédients langagiers, mais il n’y a pas à l’heure actuelle de moyen plus courtois de faire revenir Aliocha à la réalité que d’utiliser ce terme. Pour les raisons expliquées dans ce paragraphe.
    « Attention, le rationnel, à court d’argument, va me traiter d’imposteur, ne sachant plus que m’accuser de ce que je décris chez lui. »
    Il n’y a pas de mal à utiliser le terme pseudo-science quand c’est pertinent. C’est un terme défini notamment par les travaux de Karl Popper, et l’écrasante majorité du monde scientifique s’accorde sur la pertinence de ce terme. Les gens qui croient en l’astrologie — ce qui est une pseudo-science — par exemple, ne sont pas des « imposteurs » mais des gens normaux qui croient en des choses idiotes. Allez jouer les martyrs ailleurs: des idiots comme vous, on en croise à tous les coins de rue. Ce ne sont pas des martyrs.
    « Mimétique, voyons, voyons, nous avions dit mimétique, ou l’arroseur tout mouillé qui ne sait plus où donner de la guillotine, et voit ses sophismes tout dégonflés sombrer lentement. »
    Je ne recule pas devant la violence si elle s’avère nécessaire. Je n’ai pas vos pudeurs mal placées. J’ai simplement eu de la courtoisie jusqu’ici. Votre accusation de mensonge légitime la levée de toute courtoisie à votre endroit. Inutile de venir vous plaindre.
    « Sait-il nager, hélas, j’ai bien peur que non. »
    J’ai disputé une finale B de championnats de France au 100 mètres papillon quand j’étais nain. Pas les N1, toutefois.
    « Glou-glou-glou… »
    J’avais effectivement un peu le style de Pankratov. Il a établi des records du monde sur 50 mètres en petit bassin en seulement deux mouvements. Un pour chaque mur. Les deux mouvements étaient des contraintes réglementaires. Peut-être trois mouvements, je me souviens plus bien. Tout sous l’eau.
    On nage effectivement plus vite sous l’eau sans respirer. Je vous laisse méditer cette séquence des jeux olympiques de Séoul en 1988.
    « Dès le début, on avait mis à sa disposition les vaisseaux véritables du pardon. Il n’est jamais trop tard. »
    Il serait peut-être temps d’arrêter de vous comporter comme un abruti et un menteur.

  101. La foi effectivement est sidérale et met en connexion ce que la raison est incapable de maîtriser, la certitude des incertitudes que, tous, athées comme incroyants, partageons.
    Notre rationnel arrive enfin à entendre, ne pouvant au passage car il ne sait faire que cela, avouant son incapacité à maîtriser sa pulsion mortifère, s’empêcher de dénigrer autrui, que je ne suis pas théocrate, en concluant que je suis une insulte à la théocratie.
    Il démontre à l’habitude la sienne, de lui-même et par lui-même, ce qui était déjà en filigrane dans cette appellation de buse, et commence à pouvoir commencer à mesurer ce qu’est l’apprentissage de la théorie mimétique, ne sachant plus en ce difficile exercice, que retourner les arguments de celui qui les lui soumet, n’admettant pas qu’il est possible de cheminer avec plutôt que contre, au point que même, ce qui arrive souvent, quand on est en accord avec lui, il ne l’admet plus.
    L’intolérance théocrate des négateurs de la théocratie est donc démontrée par eux-mêmes, incapables qu’ils sont d’accéder au partage solidaire de ce qui n’est qu’une description rationnelle de la chorégraphie imitative de nos comportements sociaux, levant le voile sur la similitude de double qu’ils partagent avec celui qu’ils avaient l’illusion de dominer, et dont ils s’aperçoivent qu’ils sont l’exact semblable, ce qui leur est impossible à supporter, le sophisme imaginaire de leur improbable supériorité alors les engloutissant sous ses gravats de son écroulement.
    Ne sachant parler que la langue des dominations, ces analphabètes de l’amour pensent alors que ce qui n’est que volonté de partage est symétriquement volonté de domination, aucun mot dans leur langage pourtant si élaboré ne sachant décrire ce qu’ils ne connaissent pas, et qu’il faudrait cirer les pompes alors qu’il ne s’agit que d’accéder à un nouveau lexique, une nouvelle interprétation critique, un verbe commun, un doux regard qu’il est possible d’imaginer nous voir entièrement, qui nous permet d’accéder à un stade supérieur d’humanité, reconnaissant que notre semblable nous est semblable, et non plus un objet à posséder, humilier, vilipender, ce que permet ce miracle de l’amour.
    Accèderont-t-ils à cette invitation, admettant de devoir tout réapprendre en se désaccoutumant de la vieille méthode qui les empêche d’accéder à ce qui n’est que la réalité de nos relations réciproques, au bénéfice de sa description, ce qui est tout à fait rationnel ?
    Ou préféreront-ils gagner le match infantile et illusoire, signer la victoire sur Marcel Proust, Dostoïevski et Jésus-Christ, dont je ne suis ici que le bien faible instrument ?
    Libre à eux de s’offrir à ce qu’ils dénoncent, qu’ils sachent néanmoins, malgré l’hypocrisie de leur dénégation écroulée, qu’une place leur est réservée aux vaisseaux insubmersibles du pardon.

  102. @ Robert Marchenoir (@ Aliocha)
    C’est un sketch ? C’est Madame Sarfati, cette histoire ?
    ————————————————-
    @ Aliocha
    Il y a quand même une chose qu’il faudra que vous m’expliquiez un jour. Comment est-il possible que vous ciriez les pompes de Jean-Michel Oughourlian avec qui vous échangez sur le blog l’Emissaire — où vos propos sont à se décrocher la mâchoire — dans la mesure où ce dernier fut psychiatre et souvent psychiatre hospitalier à partir de 1966, un métier qu’il est impossible d’exercer à l’hôpital sans violence et sans légitimer le recours à la violence ?
    Vous n’avez pas un peu l’impression de vous moquer complètement du monde quand vous prônez le renoncement à la violence tout en encensant une personne qui vit dans un milieu où on violente les patients un peu comme on respire ? Pour leur bien, bien entendu…
    Cela ne vous trouble pas ?
    La violence, c’est OK quand « on a accès au propitiatoire », c’est ça ?
    Continuez à vous moquer du monde…

  103. Vous parlez sans savoir, mon pauvre F68.10, ça devient une habitude, la haine vous aveugle.
    Je suis bien le seul à contredire Oughourlian sur le blog en question qui, à votre exemple, prône un retour au sacré en accord avec Luc Ferry, j’y fus même censuré pour cela.
    Mais continuez vos enquêtes, vous amenez des torrents à mon moulin, je vous en remercie.

  104. @ Aliocha
    « Vous parlez sans savoir, mon pauvre F68.10, ça devient une habitude, la haine vous aveugle. »
    C’est plutôt votre splendeur, tel l’astre du jour, qui m’aveugle ! Oui, je vous avoue ne pas avoir trop de temps à perdre à disséquer les tendances schismatiques de votre micro-secte. J’ai déjà suffisamment à faire et à suivre en ce qui concerne les débats et schismes des lacaniens et psychanalystes… alors les girardiens, permettez-moi de vous en informer, ils ne sont pas encore dans le haut de ma liste de priorités. Mais vu que la position d’Oughourlian semble être qu’il s’agisse là d’une concurrente de la psychanalyse dans la catégorie symbolisme délirant et prise en charge des patients dans un cadre institutionnel, il faudra bien que je la place un jour sur la carte que j’ai fournie en lien ci-dessus.
    C’est-à-dire dans la catégorie des pseudo-sciences à prétention médicale à éradiquer SANS AUCUNE PITIÉ de la sphère médicale, et ce en conformité avec le code de déontologie médicale. (Code contre lequel j’ai aussi des griefs majeurs…)
    « Je suis bien le seul à contredire Oughourlian sur le blog en question qui, à votre exemple, prône un retour au sacré en accord avec Luc Ferry, j’y fus même censuré pour cela. »
    Veuillez ne pas hésiter à nous fournir un lien pour que nous assistions à la vigueur des débats. C’est celui-là? Le moment où vous avez réussi par une fulgurance de la pensée (autrement dit: une flatulence cérébrale…) à associer la position de Luc Ferry à la venue de l’Antéchrist ??
    Ben dites donc ! Vous venez d’enfoncer toutes les portes ouvertes dans votre macabre chemin sur le fondamentalisme… et dire que je n’aurais jamais cru me retrouver un jour à défendre Luc Ferry… j’en reste bouche bée.
    « Mais continuez vos enquêtes, vous amenez des torrents à mon moulin, je vous en remercie. »
    Eh bien, allons-y vigoureusement: vous écrivez souvent au CRIF pour leur expliquer que les victimes du génocide nazi ont été victimes d’une « montée aux extrêmes » de laquelle elles seraient responsables, et qu’il conviendrait qu’elles demandent pardon aux nazis ainsi qu’à leurs héritiers intellectuels, et que le Peuple juif devrait même leur verser des pensions ?
    Pardonnez-moi de caricaturer vos propos, mais devant le systématisme et le caractère parfaitement obtus et discourtois de vos interventions à mon endroit, il n’est pas illégitime d’enquérir (comme dans « enquête », voyez-vous…) si c’est là votre position.

  105. @ F68.10
    J’ai une grande admiration pour toutes les qualités dont vous faites preuve.
    Un QI d’un niveau manifestement très élevé, une érudition immense, une culture sans limites et une facilité d’expression dans un français irréprochable.
    Les sévices que vous avez supportés de la part de vos proches vous rendent éminemment sympathique et accessible à toutes les compréhensions de vos ressentiments. Et même si l’on peut ne pas être d’accord avec telle ou telle de vos assertions ou positions philosophiques, on doit respecter votre force de démonstration.
    Mais voilà, il manque à votre puissante voiture un limiteur de turbulences. Quand on vous lit, on est comme plongé dans la lecture du LITTRÉ (quelque 20 000 pages) qui peut consacrer plus de huit pages à un mot très simple en détaillant soixante acceptions et autant d’exceptions !
    Dans vos interminables débats avec Alliochat, vous vous emparez d’un mot ou d’une expression et vous la disséquez avec une obstination d’entomologiste sans nous faire grâce de renvois, références, citations, notes annexes, rappels et traductions. Et j’oublie les commentaires de vos propres commentaires qui reviennent sans cesse à charge de vos interlocuteurs, lesquels ne se privent pas non plus de vous harceler sur d’infimes points de détail. Ce qui provoque chez vous une réponse immédiate et charpentée aux répercussions infinies…
    La hauteur de vue n’autorise pas pour autant l’envahissement de l’espace public, surtout qu’à une certaine distance, la paille et la poutre finissent par se confondre !
    Se reprocher réciproquement d’être de mauvaise foi ou d’incapacités multiples de compréhension, avec des pointes de perfidie émaillées de mots savants (gongorisme) pour montrer l’ampleur de son vocabulaire ne fait aucunement avancer le schmilblick.
    Les absconses remarques sur Spinoza (très à la mode) ou René Girard (à tous les menus) ne font pas passer les montagnes de considérations sur votre propre personne pour du narcissisme distingué. Vos faux armistices ne sont que prétextes à de nouveaux conflits et vos commentaires ressemblent de plus en plus à ces publicités lassantes qui vous font regretter d’avoir une télévision.
    L’académicien Julien Gracq avouait prendre du plaisir à lire le catalogue des Armes et Cycles de Saint-Etienne. Il y a des jours où l’on regrette l’un et l’autre.

  106. Robert Marchenoir

    @ F68.10 | 12 septembre 2020 à 20:36
    Vous êtes bien courageux de décortiquer la genèse de l’aliochisme.
    « Vous vous rendez compte de l’affront imaginaire qu’il ressasse en lui à mon encontre depuis novembre 2019 ? »
    Et c’est lui qui dénonce le « ressentiment » chez les autres… Comme toujours chez ce genre de personnage, nous avons ici affaire à une projection massive.
    ______
    @ Aliocha | 13 septembre 2020 à 07:10
    « La victoire sur Marcel Proust, Dostoïevski et Jésus-Christ, dont je ne suis ici que le bien faible instrument. »
    Hahaha, collector… à ranger sur l’étagère du haut, avec « L’idéologie sainte que je sers, seule à même de décrire la réalité. »
    A côté du melon d’Aliocha, Didier Raoult fait figure de moine cistercien. On s’amuse bien, ici…

  107. @ F68.10
    Vous avez eu le courage de déterrer le dossier buse, bravo. Oui, l’offense est imaginaire, eh oui, les gens qui commandent de pardonner aux autres, souvent, ne pardonnent rien à leurs « prochains ».
    Ce qui tient lieu de morale à trop de gens est mensonge et délocalisation : mensonge à soi et aux autres, délocalisation d’une morale qu’on n’applique pas aux autres, y compris à des gens comme moi, ne relevant en aucun cas de la morale du pardon.
    C’est quoi, le pardon, quand ce n’est pas le pur amour des gens qui s’aimaient déjà et veulent poursuivre malgré les torts de l’autre, c’est quoi quand il ne s’agit pas de la compassion de qui comprend l’autre ?
    Du pipeau : on ne ne donne rien, on dissimule sa faiblesse d’incapable de se venger en vertu morale, on échange les applaudissements des naïfs ou d’incapables dans son genre ou un paradis de quelque texte sacré contre son droit, et bien souvent, sa dignité.
    Confondre ses tares et de la hauteur morale, mélanger le fait qu’on passe d’une justice privée, plus sanglante, à une justice d’Etat, moins sanglante et le pardon d’un individu pour un autre, c’est n’importe quoi, mais vraiment… La société est plus paisible quand la vengeance est assurée – ou pas, voir l’affaire Polanski et quelques autres immunités…
    Mais l’individu lésé de son droit a été sacrifié à la puissance du transgresseur et à la paix sociale.
    Deux fois victime, deux fois déchet…
    Je m’amuse : si un transgresseur torturait quelqu’un, le laissait et recommençait, on le dirait très cruel. Et je ne parle pas de la torture par l’espoir pour épicer les réjouissances !
    Mais si une victime est victime puis encore victime de n’être pas vengée et ne reçoit pas sa vengeance promise, la justice étant cela, rien d’autre, pas une leçon d’Histoire, pas une psychanalyse, pas…
    Alors là, ce n’est pas cruel.
    À mon avis, si, et on comprend que le commun des victimes laissent tomber, s’exhiber comme victime, ce serait, comme une femme violée en public, ne pas se rhabiller et montrer le violeur pour demander à la foule de l’appréhender.
    Et si la foule, au contraire, dit que le violeur est bien trop merveilleux pour la prison, doit-elle rester déshabillée, échevelée, dans la posture doublement humiliante de la victime et de la mendiante ?
    On veut en sortir et on laisse tomber, éventuellement en disant qu’on pardonne, il y a une pression sociale dans ce sens, comme d’ailleurs il peut y en avoir dans l’autre, dans des cas où le bourreau plaît à certains, déplaît à d’autres : la victime est toujours une variable d’ajustement, un déchet.
    Mais amusant, on va dire que cela apporte beaucoup, au contraire, comme on le sort aux malades, aux vieux et autres heureux du monde, le dolorisme est l’huile de l’engrenage à victimes du monde chrétien et assimilé, il faut que la victime s’élève, se faisant en quelque sorte pardonner d’être dans son droit, s’occupant de s’excuser de pouvoir exiger quelque chose du bourreau en exigeant d’elle-même.
    Transposons : si un client doit de l’argent à un commerçant, on ne demande pas au commerçant de devenir plus performant, ou gentil, ou je ne sais quoi, le culpabilisant de ne pas profiter de l’opportunité d’évoluer. Donc ? Le pardon, c’est pour les trop faibles pour se venger ou, dans le cas des rois, les trop forts pour que l’agresseur ait le front de recommencer.
    C’est donc pour le troupeau, pour moins de violence dans le cheptel mais la totale indignité de certains bestiaux.
    Je ne vois rien de moral pour l’individu ou de bon pour la santé mentale, rien de bien mais du qui perd gagne…
    Et une autre confusion : mettez que pauvre victime, né dans une poubelle ou victime d’inceste ou allez savoir quoi, enfin, un intouchable, un étron en sursis de chasse d’eau, vous deveniez, on ne sait pourquoi, ce serait extrêmement étonnant, très puissant, après rien, tout, disons, pour faire simple, roi.
    Il se peut que cette identité nouvelle soit si forte qu’elle abolisse l’ancienne et vous pousse à pardonner. Mais ce n’est évidemment pas le pardon qui sauve, c’est le salut qui rend le pardon possible.
    Les gens mélangent tout et croient pouvoir faire l’économie de certaines étapes, c’est trop drôle : sauraient-ils remettre une histoire en ordre, disons, même une d’un niveau très simple, pour enfants, à base de succession d’images à mettre dans le bon ordre ?
    La clémence ne donne pas la victoire, c’est en débarquant, bombardant et piétinant qu’on gagne, comme l’Histoire nous l’enseigne, comme la vie nous l’enseigne, par contre, la victoire engendre la clémence.
    Le roi pardonne.
    Idem pour tout : le méditant, le croyant, l’artiste, le n’importe quoi qui acquiert de la maîtrise est dans une situation qui lui donne une sorte de royauté donc l’impulsion et la force de pardonner.
    Ce qui ne veut pas dire qu’il le fera : je prétends seulement qu’on ne maîtrise rien sans puissance.
    Qui joue le faux roi ne pardonne rien mais rampe devant les forts, écrase les faibles, étouffe de ressentiment en parlant d’amour. On se plaint des fraudes scientifiques ? Par rapport aux fraudes pieuses ou à la moraline, c’est une goutte d’eau dans la mer, et bien plus détectable.
    C’est affreux, et chacun a bien plus de risque de tomber dans une telle abjection que d’être un roi, plus rare les points lumineux du ciel nocturne.
    Je soupçonne Aliocha de se servir de telles lumières sans comprendre qu’elles ont parfois, mais pas toujours, la cause qu’il leur assigne.
    Il s’agit d’une illumination non de renoncement au désir qui serait illusion mais abstraction du désir qui est imitation.
    Tout cela étant, à mon avis, des facettes d’un même diamant, mais passons, des vérités, il y en a tant, comme autant d’éclats de lumière dont trop souvent l’une nous dérobe le reste.
    Bref, Aliocha se sert de la lumière pour dérober la lumière, vous voyez la perversité ?
    Et en plus, il discrédite René Girard ainsi, c’est forcé, comme moi, tenez, longtemps j’ai pensé la méditation extrêmement surfaite sur la base d’ailleurs incontestable, entre autres, qu’on l’a dite poussant à la compassion, et qu’il y a de quoi rire quand on voit le contexte, système des castes et autres, mais toujours la lumière a servi à étouffer la lumière, pour la méditation, accepter le monde, c’est accepter l’injustice pour soi et pour les autres.
    En tout, il faut essayer de prendre la chair et de laisser les arrêtes. Vous allez me dire, s’il n’est pas cuit ?
    Alors, il faut le rédimer avec du vin… L’ironie ou le rêve ne sont pas les pires crus, santé !

  108. @ Mitsahne
    « Vos faux armistices ne sont que prétextes à de nouveaux conflits et vos commentaires ressemblent de plus en plus à ces publicités lassantes qui vous font regretter d’avoir une télévision. »
    Je valide entièrement cet extrait de vos propos. C’est pourquoi j’apprécierais qu’Aliocha cesse de demander des fessées. S’il veut « témoigner » de sa foi en la pâquerette magique, libre à lui. Mais il serait temps d’éviter ce type de provocation permanente et de retirer de son vocabulaire le mot « buse », qui ne lui sert qu’à se monter le bourrichon contre les athées pour satisfaire son imagination fertile, comme je l’ai montré ici. Ce qu’il raconte et se raconte en discutant avec les autres intervenants n’est, par contre, pas trop mon problème.
    Je réclame simplement qu’il cesse de me harceler et qu’il cesse ses injonctions puériles et permanentes au pardon.
    Cela me paraît la moindre des choses. Pas à vous ?
    Comme cela, je pourrais converser avec d’autres personnes, et moins monopoliser l’espace public. Cela fait longtemps que j’apprécierais avoir, par exemple, une conversation avec Lodi, mais Aliocha s’interpose incessamment entre nous pour des raisons qui devraient maintenant être évidentes pour tout le monde. (Spoiler: Girard…)
    S’il revient à des sentiments plus urbains, libéré de sa haine du péché (position catholique bien classique…) et en particulier de sa haine de l’hérésie, nous pourrons reprendre nos conversations ; et j’apprécierais qu’il apprenne à terminer promptement des fils de discussion oiseux avec moi. Ce n’est pas faute d’avoir demandé dans le passé à faire cesser ces fils de discussion…
    Mais je ne tolère pas les attaques personnelles incessantes. Et personne ne devrait les tolérer.

  109. Encore la fessée, les accoutumances nécessaires aux cycles des rituels, la publicité, il n’y a donc de vrai que ce qui est populaire.
    Paille et poutre similaire, montée aux extrêmes, les deux ne pourront s’entendre que si le troisième se tait.
    Sur l’étagère du haut, tout en haut, Marchenoir, ricanant, a rangé l’Évangile.
    Tout est accompli.
    Mitsahne, merci.
    Aussi, et puisqu’il faut finir, je vous laisserai donc, F68.10, à votre définitif discrédit, ayant trop peur de polluer vos conversations avec Lodi, divin petit marquis, me soumettant bien sagement, bien humblement, aux tyrannies de vos démocraties de grand mufti de la raison.
    Sacrifiez donc en rond sereinement, aux clubs sado-maso de vos nombrils, je retourne quant à moi aux bras de mon épouse, partager dans la joie la tendresse infinie que savent encore partager nos corps vieillissants.

  110. @ Aliocha
    « Sacrifiez donc en rond sereinement, aux clubs sado-maso de vos nombrils… »
    Qu’est-ce que vous ne comprenez pas dans l’expression « attaque personnelle »?

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