Ailleurs qu’en France, l’herbe serait-elle plus verte ?

Ce n'est pas d'aujourd'hui que je m'interroge sur mon étrange indulgence à l'égard de certains chefs d'État et Présidents étrangers et sur ma sévérité à l'encontre de certaines personnalités politiques françaises. J'avais déjà remarqué que des comportements et postures vulgaires ici ou là, sur le plan international, ne m'avaient pas choqué autant que j'aurais dû l'être si j'avais été le citoyen français habituel. Comme si ce qui se déroulait ailleurs bénéficiait en quelque sorte d'une immunité de principe et d'un droit à la différence !

Je crois en réalité que ma mansuétude a des ressorts plus profonds. Elle tient au fait qu'il y a des univers politiques et démocratiques (si on en accepte une définition large) tellement lointains dans tous les sens du terme qu'il serait absurde de les appréhender de la même manière que les nôtres. C'est encore plus vrai si on se rapporte au tempérament des dirigeants et à l'unité ou non de leur caractère.

Par unité j'entends le contraire de la théorie des "deux corps du roi" qui distingue, pour schématiser, le chef public et l'être privé. Les vertus du premier et le respect qui lui est dû en tant que tel, étant sans lien avec les forces et les faiblesses du second. Les personnes de pouvoir qui bénéficient de ma compréhension ne se se situent pas dans cet espace classique où on exige, par réflexe républicain, la division totale entre le responsable légitimé par l'élection et la personne privée. À rebours, j'apprécie de savoir que l'être qui se montre est homogène ; à aucun moment on ne pourra craindre qu'il y ait une déperdition si le bloc se fissure et laisse au rancart des aptitudes fondamentales au prétexte qu'elles ne relèveraient pas du registre politique.

À l'issue du grand rassemblement républicain organisé par Donald Trump la veille de son intronisation, quand le groupe YMCA monte sur scène et que le président discrètement esquisse quelques pas de danse, je ne trouve pas cette image ridicule. Parce qu'il y a un lien évident, irréfragable, entre le Donald Trump ayant cette attitude peu conventionnelle et celui qui n'hésitera pas à respecter ses engagements, grâce à ce qu'il est dans un ensemble humain, psychologique et intellectuel impossible à dissoudre. Village-people-avec-trump-190125
D'autant plus que pour un être comme lui, transgresser, surprendre ne font pas peur mais stimulent. C'est parce que Donald Trump est "un seul corps" que le meilleur pourrait surgir de lui, à cause du pire (ou du singulier, si l'on veut faire preuve de modération !) dont il est dépositaire.

Ils sont quelques-uns à représenter ainsi des personnalités moins clivées en côté cour et côté jardin, plus compactes, se mettant tout entières dans chaque facette de leur existence privée et publique. J'éprouve une grande curiosité pour ces territoires inédits de la politique.

Dans ma liste, je pourrais mettre ces dirigeants d'Amérique du Sud, Javier Milei pour l'Argentine, Nayib Bukele pour le Salvador (voir mon billet du 17 décembre), Daniel Noboa pour l'Équateur, qui, dans des genres différents et avec des problématiques spécifiques – l'économie pour le premier, la sécurité et la lutte contre le narcotrafic pour les seconds – sont en train de frapper les opinions publiques internationales par leurs résultats. Mais surtout par l'expression d'une énergie tellement puissante qu'elle embarque tout leur être sans qu'il y ait la moindre pause pour laisser se reposer l'homme en charge du destin d'un pays.

Sans que j'approuve forcément les politiques mises en oeuvre, ce qu'un observateur de bonne foi peut remarquer en France justifiera je crois mon point de vue. Il serait inepte de nier que dans notre pays, à des postes importants, il existe des personnalités fortes, des caractères trempés. Par exemple Bruno Retailleau, Jean-Luc Mélenchon… Mais notre régime démocratique, le poids médiatique, la sophistication de notre République avec ses pouvoirs et contre-pouvoirs, notre État de droit, une forme de bienséance refusant même qu'on tienne contre vents et marées les promesses d'une campagne présidentielle, les empêcheraient d'engager leur être total au service de la France. Un zeste de décence les conduirait à laisser un peu d'eux-mêmes hors du service de l'État.

Rétrospectivement, revenons à Nicolas Sarkozy. S'il y a eu des circonstances politiques, des crises financières européennes, des conflits mondiaux où sa personnalité a fait merveille parce que l'ordinaire parfois discutable de sa personne a été tourné vers une efficacité et une action présidentielles maximales, combien aussi d'échecs où la frilosité l'a saisi et où, malgré lui et l'image d'énergie absolue qu'il donnait, il a calé !

Pour avoir hélas compris qu'en France, même au comble d'un trop rare courage, aucun projet politique ne serait mené à bien dans toute sa rigueur et sa plénitude,  je suis naturellement enclin à m'attacher à ceux qui, dans le monde, ont au contraire cette audace jusqu'à la provocation, cet extrémisme jusqu'à la démesure. Il est clair que dans le meilleur des cas ils ne sont pas ligotés par une démocratie comme la nôtre, et que dans le pire, s'ils réussissent, on peut leur pardonner un temps de se prendre pour l'État.

Le Salvador est-il si loin de nous ?

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Voir les Commentaires (15)
  1. Xavier NEBOUT

    Un vent d’air pur souffle sur l’Amérique. L’homme le plus puissant du monde invoque la protection de Dieu, et nous dit qu’il n’y aura plus que des hommes et des femmes.
    Ce que la France compte de meilleur était invité à son investiture, et cela non pour leur soumission, mais au contraire pour leur patriotisme.
    Cependant, aujourd’hui 21 janvier, date de la décapitation de Louis XVI, notre hôte nous parle des deux corps du Roi.
    Pour Raymond Poincaré, la mort de Louis XVI fut « un suicide collectif », et pour Ernest Renan, « le jour ou la France coupa la tête à son Roi, elle commit un suicide ». Venant de deux francs-maçons n’étant pas de la grande loge d’Angleterre, ces propos sont étranges. Regrets, clairvoyance, honte ?
    Honoré de Balzac nous donne l’autre dimension en disant : « Le jour où on a coupé la tête du roi, on a coupé la tête de tous les pères de famille ».
    Un père de famille ne peut en effet vivre dans l’honneur sous la coupe de la République, comme un fonctionnaire s’est déshonoré la première fois où il a appliqué un ordre non conforme à sa conscience, tant l’ordre ne venant pas du père doit être soumis à son examen avant de l’exécuter.
    Le déshonneur sera compensé sur terre avec les honneurs, mais au ciel, ils ne valent pas un clou…

  2. « Pour avoir hélas compris qu’en France, même au comble d’un trop rare courage, aucun projet politique ne serait mené à bien dans toute sa rigueur, je suis naturellement enclin à m’attacher à ceux qui, dans le monde, ont au contraire cette audace jusqu’à la provocation, cet extrémisme jusqu’à la démesure. Il est clair que dans le meilleur des cas ils ne sont pas ligotés par une démocratie comme la nôtre, et que dans le pire, s’ils réussissent, on peut leur pardonner un temps de se prendre pour l’État. » (PB)
    Ceux qui ont regardé la cérémonie de l’investiture de Donald Trump ont pu avoir une idée édifiante de « l’extrémisme jusqu’à la démesure ».
    Une démonstration de nationalisme qui fait penser à celui de l’Allemagne des années 30 avec notamment la bénédiction de Donald Trump par ce pasteur évangéliste noir, ancien « pharmacien de rue » comme il aime à se présenter, en fait tout simplement un ex-dealer.
    On est chez les fous !
    On notera également le salut très controversé d’Elon Musk.
    Certains l’attribuent au salut romain, qui ressemble quand même beaucoup au salut nazi.
    Il y a des limites dans la mauvaise foi.
    Pardonner, même pour un temps, à ces gens ivres de leur pouvoir et égarés dans leur délire de puissance au point de s’être pris pour l’État, ce sera sans moi !

  3. Le double corps de notre hôte rappelle qui est souverain en démocratie comme ce qui vient du cœur de Musk :
    https://x.com/cb_doge/status/1881451556656345170?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1881451556656345170%7Ctwgr%5E0fa0cf5126d28700a5ee1b66164e43c033c72d61%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fxms.lepoint.fr%2Fxms%2Ffaces%2Fmain.xhtmleditiontop
    Richard.
    — Mes yeux sont pleins de larmes, je ne puis y voir. — Et pourtant l’eau amère ne les aveugle pas au point — qu’ils ne puissent voir ici un tas de traîtres ! — Oui, si je tourne mes regards sur moi-même, — je me trouve traître comme le reste : — car j’ai donné ici le consentement de mon âme — pour dépouiller le corps sacré d’un roi ; — j’ai avili la gloire, asservi la souveraineté, — assujetti la majesté suprême et encanaillé le pouvoir !
    https://fr.wikisource.org/wiki/Richard_II_(trad._Hugo)
    Seigneur, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font.

  4. « Le Salvador est-il si loin de nous ? » (PB)
    Et c’est par ces quelques mots que se termine le billet.
    Réminiscence volontaire ou involontaire de l’auteur ?
    Toujours est-il qu’ils m’ont rappelé quelques vers inoubliables d’un poème nostalgique de Baudelaire :
    « Mais le vert paradis des amours enfantines,
    L’innocent paradis, plein de plaisirs furtifs,
    Est-il déjà plus loin que l’Inde et que la Chine ? »
    Puisqu’on en est aux souvenirs désenchantés et à la nostalgie d’une politique française qui pourrait, qui devrait, être différente de ce qu’elle est, on peut paraphraser ces si beaux vers en :
    « Mais le vert paradis du souverainisme
    L’innocent paradis, plein de détermination,
    De volonté qui ne soit pas d’aliénation
    D’un beau et grand pays, refusant le suivisme,
    D’une UE qui nous ferait courber l’échine.
    Est-il déjà plus loin que l’Inde et que la Chine ? »
    Car le billet évoque les faiblesses, les lâchetés, volontaires ou subies, de nos dirigeants, sans évoquer l’impératif que nous nous sommes imposés à nous-mêmes par la trahison des clercs.
    La soumission à une technostructure non démocratique qui nous tient en laisse et empêche la volonté populaire de vivre sa vie dans sa société.
    Lorsque Giorgia Meloni est arrivée au pouvoir, l’impératrice Ursula a dit – je cite de mémoire – « nous avons les moyens de contrôler la situation », faisant allusion à une éventuelle dérive de l’Italie hors des contraintes implicites de la doxa européenne, mélange de dictature de la pensée et de conformisme postmoderne dans l’action.
    Encore récemment, l’élection du président de la Roumanie n’ayant pas plu à l’Établissement européiste, Thierry Breton s’est offert le luxe de vanter l’annulation de cette élection, par une Cour suprême roumaine aux ordres de Bruxelles, promettant de faire de même si les élections allemandes ne donnaient pas satisfaction.
    Que Thierry Breton jour le rôle de fou de la Commission de Bruxelles, au point d’agacer Ursula qui l’a viré, est évident, il n’empêche que ses propos traduisent la pensée et la volonté de l’État profond fédéraliste de l’UE.
    Dans ces conditions il est difficile à des hommes politiques d’appliquer leurs promesses électorales.
    Un schizophrène peut-il être tenu pour responsable de ne pas tenir ses promesses ?
    Car enfin, les mêmes qui nous promettent des lendemains qui chantent, adhèrent par une soumission idéologique ou vulgairement intéressée aux contraintes qui les empêcheront de tenir leur engagement.
    Rien ne pourra être fait en France sans le retour à une souveraineté, qui n’est pas l’isolement mais simplement la capacité de prendre des décisions conformes à nos intérêts.
    Seul le vote populaire est en mesure de définir ces intérêts.
    Encore faut-il que le peuple ait la parole et qu’elle soit reconnue et suivie d’effets.
    Nicolas Sarkozy restera dans l’Histoire comme l’emblématique traître à la volonté populaire en bafouant le référendum de 2005.

  5. « …la sophistication de notre République avec ses pouvoirs et contre-pouvoirs, notre État de droit… » (PB)
    Cher monsieur Bilger je crains fort que la « sophistication » de votre République et de votre État de droit ne soit en fait qu’une jungle créée intentionnellement impénétrable au commun des mortels.
    Cela permet dans un cas aux armées d’initiés qui exploitent sous des prétextes souvent oiseux ce maquis juridique d’en tirer des profits multiples et dans le second aux hommes du Régime d’opprimer de façon légale des citoyens-moutons qui ne pourront qu’avoir toujours tort…
    Et de toute manière « Tout ce qui n’est pas clair n’est pas français. » (Rivarol)

  6. @ Achille
    Ces shows à l’américaine n’ont vraiment rien à voir avec les démonstrations de nationalisme guerrier et raciste des nazis.
    Quant au pasteur Lorenzo Sewell qui s’égosillait devant une assemblée passive, il était plutôt cocasse dans ses postures et son discours enflammé, où il a tenté vainement de prendre les accents et les postures de l’inoubliable et charismatique Martin Luther King. Pour ceux qui ont connu et suivi ce dernier et pu constater son ascendant sur les foules, c’est vraiment le jour et la nuit ! Quant à Dieu, il devait bien rigoler de voir ce pitoyable clown se démener comme un diable devant une assemblée atone.

  7. @ Axelle D | 21 janvier 2025 à 11:10
    « Quant au pasteur Lorenzo Sewell qui s’égosillait devant une assemblée passive, il était plutôt cocasse dans ses postures et son discours enflammé, où il a tenté vainement de prendre les accents et les postures de l’inoubliable et charismatique Martin Luther King. »
    Rien à voir entre Martin Luther King et ce pasteur illuminé, c’est vrai.
    Il n’en demeure pas moins vrai que Donald Trump est totalement sous l’emprise des Évangélistes ainsi que le montre cette vidéo communiquée par Claude Weill qu’on ne saurait accuser d’être un farfelu.
    Ces gens-là n’ont rien à envier aux fanatiques islamistes…

  8. @ Achille 13h37
    « Ces gens-là n’ont rien à envier aux fanatiques islamistes… »
    Bien d’accord avec vous, il n’y a qu’à voir le nombre d’attentats et de morts par décapitation commis par les évangélistes fanatiques !

  9. C’est un peu votre gimmick la flatterie des totalitaires. Sous couvert d’équilibre, on glisse un petit Mélenchon et hop, l’équilibre est trouvé.
    Trump Mélenchon, ça fait une moyenne pensez-vous. Ben non, ça fait deux totalitaires, chacun dans son domaine.
    Si vous aimez les univoques, ceux qui vont au bout, n’hésitez pas à nous faire un panégyrique des Kim Jong-un, Staline, Adolf, Vladimir et autres dictateurs de tout poil. Ça ne se fissure pas. Une qualité ? Pas sûr. Vous qui nous dites apprécier la nuance…
    Votre amour des régimes liberticides, l’Équateur par exemple, vous aveugle. Dans ce pays, un exemple selon vous, quatre jeunes rentrant chez eux se sont fait kidnapper et assassiner par les forces de l’ordre. Magnifique prévention.
    On ne fait pas d’omelette sans casser des oeufs devez-vous penser. Sous ces régimes que vous vantez et qui vous séduisent, beaucoup d’oeufs cassés, pas d’omelettes à manger.
    Elon Musk se cache sous un aspergerisme supposé pour tout s’autoriser. Ce n’est pas un génie. Un homme d’affaires. Humainement, un débile profond.
    Debiloff profondikoum nous dirait l’excellent Edika.
    Vous l’aurez deviné, vos amours ne sont pas les miennes.

  10. Devant un Trump qui n’énonce, en somme, que des banalités et des truismes – mon pays d’abord, dehors les criminels étrangers, il n’y a que deux sexes -, la moitié des Européens est aux anges, l’autre est horrifiée. On est mal barré.
    Après, sur son show, certes inadapté pour la France, c’est juste un angle culturel différent. Montrez à un Américain le discours de Bayrou, il s’endormira en moins de deux, le ketchup à la main.
    Quant à ceux qui nous ratatinent avec la main levée de Musk, le vieil adage sur l’idiot regardant le doigt alors que le sage montre la lune (plutôt Mars dans ce cas), est ici parfaitement illustré.

  11. @ caroff | 21 janvier 2025 à 15:35
    « Bien d’accord avec vous, il n’y a qu’à voir le nombre d’attentats et de morts par décapitation commis par les évangélistes fanatiques ! »
    Ben oui les fanatiques évangélistes peuvent tuer.
    Le meurtre atroce de la petite Lola me paraît un bon exemple.
    En cherchant bien on pourrait certainement en trouver d’autres.

  12. @ Achille
    « …Une démonstration de nationalisme qui fait penser à celui de l’Allemagne des années 30 avec notamment la bénédiction de Donald Trump par ce pasteur évangéliste noir »…
    Ah oui quand même, fallait la sortir celle-là, un nazi noir, merci Achille mais n’abusez pas trop de galettes narcos même si c’est allah mode de chez nous.

  13. revnonausujai

    Les États-Unis ont changé une marionnette sénile, corrompue et woke pour un éléphant dans un magasin de porcelaine ; il y a de fortes chances que les prochains mois soient rock’n roll et pas seulement aux USA.
    Maintenant, si ça pouvait faire crever de rage la hyène de Bruxelles et envoyer ses sbires travailler dans des mines de sel, ça serait une juste compensation aux turbulences à venir !

  14. « Ailleurs qu’en France, l’herbe serait-elle plus verte ? » (PB)
    Pour l’instant, ça en prend le chemin.
    Trump, avec tous les pouvoirs en sa faveur, la Chambre des représentants, le Sénat, la Cour suprême où il est majoritaire, a maintenant les mains libres pour agir très vite et avant la fin de son mandat de 4 ans.

  15. Bien ! laissons les extatiques, les catatoniques, les critiques et les amphigouriques.
    La ministre du Travail, je crois, a laissé échapper une ânerie de taille en parlant des retraités qui pourraient SE permettre de payer encore plus de taxes.
    Mais ces gens surpayés, qui engrossent la République de frais permanents, qui n’ont aucun égard pour l’opinion, sauf à redouter de perdre la « place », peuvent-ils se permettre un cuir pareil ? Ignorer qu’un verbe réfléchi est insusceptible de s’appliquer à une obligation légale, surtout fiscale ? Bien sûr, la chose n’est pas importante au regard des regards empreints de Dieu lus dans le billet et les commentaires, mais révèle tout de même que, conscients de la honte que représente la ruine fabriquée par les politiques depuis des années, au mépris de toute mise en garde même, honte sur nous, de la droite dite extrême, les politiques ministres, enfin, qui ne sont pas sinistres renvoient aux contribuables la désinvolture de se payer une taxe, de se faire plaisir.
    Aucune illusion sur un résultat quelconque d’élections en 2027 ou à l’an 3000 :
    Libera me, Domine, de morte aeterna, in die illa tremenda : quando caeli movendi sunt et terra : dum veneris iudicare saeculum per ignem. (traduction dans tout bon missel)

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