Ah, si Emmanuel Macron était Georges Pompidou…

Le pouvoir actuel ne comprend rien à ce qui se passe. Un pouvoir qui vient à la radio ou à la télévision pour ne rien dire n’est rien de plus qu’un pouvoir qui ne dit rien. Nulle aura derrière ce vide et cette affectation de cohérence et de rigidité (France 2).

Et le présidentiel « j’y répondrai en temps voulu » n’est pas non plus un modèle de déférence démocratique. Un peu de patience, braves gens ! Les citoyens aboient, le pouvoir passe ! (BFMTV).

Pour qui suit, depuis longtemps, Emmanuel Macron à la trace avec un mélange d’estime, voire d’admiration, et d’inquiétude, voire d’angoisse, et qui espère sa réussite puisque ce serait celle de la France, on ne peut manquer d’être frappé par un certain nombre d’éléments qui, intégrant la protestation collective et spontanée des Gilets jaunes avant qu’elle tente de se structurer, éclairent sur les difficultés de sa pratique du pouvoir et expliquent les doutes sur la philosophie qui l’inspire.

Ce n’est pas se renier que de faire preuve, comme citoyen, d’une lucidité qui s’enrichit au fil du temps et vient au moins partiellement contrebattre l’enthousiasme initial, l’espérance originelle. J’ajoute qu’il y a des déceptions ou des critiques qui ne relèvent pas de la politique du pire, le pire de la politique, mais d’une volonté sincère de voir réapparaître l’élan premier qui a permis le vote de deux réformes fondamentales.

Mais depuis, quelle dégradation !

Je ne sais pourquoi mais le caractère singulier et si rapide de celle-ci m’a fait songer avec une sorte de nostalgie à Georges Pompidou dont le fait que le septennat a été tragiquement écourté a représenté un désastre pour notre pays. On a beaucoup comparé Emmanuel Macron à Valéry Giscard d’Estaing. Ce n’est pas faux.

Mais je songe au contraire : ah, s’il avait pu être Georges Pompidou…

Georges_pompidou_sipa

Celui-ci, d’abord, aurait détesté le salmigondis ayant porté notre président au pouvoir même si j’ai scrupule à me moquer de ce dépassement de la droite et de la gauche puisqu’il a été le ressort principal de la victoire de 2017. Aujourd’hui nous constatons les effets pervers d’une politique qui en cherchant à tout prendre en compte semble s’être perdue dans ses méandres.

Ensuite je continue d’être stupéfié non par la contestation même virulente qui s’est toujours manifestée en France dès qu’on prétendait réformer ici ou là mais par la détestation dont Emmanuel Macron fait l’objet de la part de beaucoup. L’homme est abhorré et ses comportements dénoncés.

Comme si, derrière la surface des controverses républicaines, s’était glissée une fureur anti-régalienne contre ce président trop à part, trop loin ou quelquefois trop près : il a beau faire et beau dire, rien ne semble pouvoir arrêter cette impression d’une humiliation citoyenne, d’un mépris d’en haut. Quelque chose qui probablement nourrissait la rage populaire contre Marie-Antoinette bien plus que contre Louis XVI, brave homme impuissant, tragiquement, injustement décapité.

L’injustice absolue dont pâtit le président est que tous ses prédécesseurs, dans leur for intérieur ou dans leur cercle politique proche, ne devaient pas se gêner pour formuler parfois la piètre opinion qu’ils avaient des Français et de leur résistance au mouvement. Faut-il rappeler les « veaux » du général de Gaulle ! Mais ils avaient tous l’habileté ou l’hypocrisie de ne jamais exprimer dans le débat public ou les pérégrinations provinciales leurs convictions intimes de sorte qu’au moins en surface le lien entre eux et la communauté nationale n’était jamais rompu, quelle que soit par ailleurs l’ampleur des antagonismes propres à notre démocratie naturellement effervescente.

Il faut dire que les nouveaux moyens de communication, portables, réseaux sociaux, Internet, n’existaient pas.

Alors qu’Emmanuel Macron, avec courage, aussi avec imprudence mais le plus souvent avec une familiarité dénuée de vulgarité, a placé sur la table républicaine, ouvertement, ostensiblement, sa distance critique, voire sévère avec une France qui ne répondait pas à ses attentes. C’est à partir de ce pouvoir qui n’a jamais dissimulé ce qu’il pensait des Français que s’est ajoutée, à une classique défiance du pouvoir en lui-même, l’amère constatation qu’en plus il les traitait de haut, qu’ils étaient « des gueux » et que cette monarchie républicaine leur offrait de plus en plus un roi avec de moins en moins de République.

Sur ce plan je me permets de renvoyer à mon billet du 9 avril 2018 : Emmanuel Macron: Nouveau Monde ou Ancien Régime ?

On a beaucoup cité la saillie de Georges Pompidou insistant pour qu’on cesse « d’emmerder les Français ». Ce n’est pas seulement un trait mais l’expression d’une politique qui se trouve radicalement aux antipodes de la conception présidentielle d’Emmanuel Macron dont il faut noter qu’elle est lestée en profondeur d’une droite libérale mais très parisienne et d’une gauche compassionnelle mais très bobo.

Georges Pompidou n’exigeait rien des Français alors qu’Emmanuel Macron attend tout d’eux en s’illusionnant sur leur compte. Georges Pompidou les considérait avec une empathie réaliste quand Emmanuel Macron aspire à les bousculer avec ce qui peut ressembler à la morgue que la modernité éprouve à l’égard de la tradition. Pour l’un, c’était au pouvoir de ménager les Français. Pour l’autre, c’est au pouvoir, au contraire, de les bousculer. L’un les comprenait absolument. L’autre les juge trop différents de lui et il ne l’a jamais caché.

17558082lpw-17558180-article-francenewcaledoniapolitics-jpg_5723598_660x281

Rien ne me paraît plus symptomatique de cette dérive, d’abord que cette obsession du changement pour le changement qui n’est qu’une poudre aux yeux pour masquer une impuissance enclose dans la gestion du réel, ensuite que cette phrase ressassée par la langue de bois macronienne selon laquelle la France serait à réparer, ce qui est une parfaite absurdité.

Je comprends bien ce qu’il y a d’hostilité systématique et classique à l’égard des présidences d’avant dans cette affirmation mais je crains que derrière ce rituel Emmanuel Macron et ses soutiens les plus proches croient véritablement que notre pays doit être placé sur un établi et métamorphosé de fond en comble au point de ne plus savoir fonctionner, la réparation faite et le peuple dans la rue avec des Gilets Jaunes ou non. Cette manière de laisser croire qu’on a reçu une France en loques et qu’elle mériterait davantage que les aménagements intelligents et modérés d’un pragmatisme non idéologique est dévastatrice car elle laisse l’ensemble des électeurs macroniens et de leurs représentants dans un état de saisissement indigné.

Quoi, ces Français ne sont pas contents de l’avenir radieux qu’on leur prépare mais préfèrent leur imparfait présent, quoi, ces citoyens sont plus attentifs à leur pouvoir d’achat et à leur manière d’aller au travail qu’à l’écologie et à son triomphe ou non quand ils seront tous morts !

Ah, si Emmanuel Macron était Georges Pompidou, il aurait réfléchi en intégrant le fait que 60% des Français ont besoin de leur voiture pour une quotidienneté laborieuse et il se serait interrogé sur ce point capital, et son Premier ministre avec lui : une politique n’est-elle glorieuse que si elle est punitive, que si elle divise, que si elle propose un futur pour les privilégiés, inconcevable pour les modestes, en ne se colletant pas d’abord à l’insupportable et lancinante charge du présent pour tant de gens ?

Ah, si Emmanuel Macron pouvait se souvenir de Georges Pompidou…

Article précédent

Omnipotence de l'accusation ou de la défense ?

Article suivant

Quand les médias se regardent le nombril...

Voir les Commentaires (145)
  1. Bonjour,
    L’augmentation du prix du carburant a manifestement été la goutte d’eau qui a mis le feu aux poudres.
    En fait les Français ont choisi. Ils préfèrent la protection de leur pouvoir d’achat à celle de la planète. Advienne que pourra !
    L’effet de serre qui provoque des bouleversements climatiques comme la montée des eaux des océans, les inondations de plus en plus destructrices, les incendies ravageurs comme en Californie, la pollution dans les zones urbaines qui provoque des cancers et autres maladies pernicieuses, ils s’en fichent. Certains sont même persuadés que tout ça ce sont des foutaises. Si c’est ce que les scientifiques ont trouvé pour justifier les taxes : taxe carbone, taxe sur les carburants, taxes sur tout et n’importe quoi, ça ne marche plus.
    Je ne sais pas trop ce qu’aurait fait Georges Pompidou dans ce contexte de fin du monde actuel qui n’a rien à voir avec la situation qu’il avait à gérer à son époque.
    La France vivait ses années glorieuses, le chômage était à son niveau le plus bas, la concurrence internationale n’avait pas le même impact qu’aujourd’hui, la Communauté européenne à douze membres fonctionnait à merveille, la dette publique était au niveau zéro et donc les taxes, même si elles existaient déjà à cette époque, n’avaient pas atteint le niveau de frénésie actuel.
    Mais il est vrai que Georges Pompidou avait une personnalité très différence de celle d’Emmanuel Macron. Il gérait le pays en bon père de famille, évitant autant que faire se peut de les « emmerder ».
    Rien à voir donc avec Emmanuel Macron qui veut corriger certains dysfonctionnements qui se sont accumulés au cours du temps et pour cela n’hésite pas à bousculer les petites habitudes de chacun.
    Le problème est qu’aujourd’hui les choses ne sont pas aussi simples qu’au temps de Pompidou le bien-aimé. Un peu comme pour le traitement d’un cancer, tout problème qui n’est pas traité dès le départ risque de prendre une ampleur qui deviendra rapidement irréductible.
    Il serait peut-être temps d’arrêter la pratique du chacun pour soi et du toujours plus. Bientôt il sera trop tard et mettre un gilet jaune pour protester ne servira plus à grand-chose.

  2. Monsieur Philippe Bilger,
    Vous m’apprenez la philosophie du pouvoir de cet ancien président de notre République. Et j’y suis favorable.
    En revanche, enfant, je ne mesurais pas les conséquences de sa décision, en tant qu’ancien employé d’une banque privée, d’avoir contribué à rendre notre « Banque de France » obsolète.
    En 2018, adulte, je souffre de ne pas pouvoir emprunter à taux zéro l’achat de la totalité de mon logement ou la totalité des travaux pour l’économie d’énergie, la totalité du véhicule électrique, ni de pouvoir rembourser à l’Etat… à ma mort. Actuellement, il se comporte comme un vautour avec « les droits de mutation » exigés aux ayants droit.
    Cordialement

  3. « Alors qu’Emmanuel Macron, avec courage, aussi avec imprudence mais le plus souvent avec une familiarité dénuée de vulgarité, a placé sur la table républicaine, ouvertement, ostensiblement, sa distance critique, voire sévère avec une France qui ne répondait pas à ses attentes. »
    Ciel, encore un inverti ! Je veux dire que ce n’est pas aux Présidents de juger les Français mais aux Français de juger le Président : nous ne sommes pas là pour servir à sa vanité et autres menus plaisir, ou de façon secondaire, c’est lui qui doit nous servir en se pliant à la volonté populaire, oui, la volonté d’un peuple qu’il se permet d’insulter.
    Qui ne renverrait un domestique qui l’insulterait ? Si je suis contre le mépris des domestiques et ne dis pas « tous pourris » pour les hommes politiques, il ne s’ensuit pas que j’oublie d’une part que personne ne doit être insulté et d’autre part qui est le maître.

  4. Emmanuel Macron n’a pas « réfléchi en intégrant le fait que 60% des Français ont besoin de leur voiture pour une quotidienneté laborieuse ».
    Mais qui dans l’opposition a alerté sur ce point avant l’appel aux blocages et proposé des solutions ? Tous en sont réduits à un suivisme piteux.

  5. Daniel Ciccia

    On se grise ici, monsieur Bilger, dans les blocages et parmi ceux qui les produisent comme en tant de places éditoriales et ceux qui les commentent, de constructions intellectuelles successives opposant France centrale et France périphérique, France du haut et France du bas, élite et pays réel, bobos et peuple.
    Sans compter le fameux ressenti opposé à ce qui est objectif.
    Il me semble que nous sommes en présence de facilités dialectiques et rhétoriques et que nous sommes témoins d’une forme d’échec du politico-médiatique qui déserte le Politique comme art de résoudre le réel, d’emporter une collectivité au-delà de ce qui la sépare, de ses antagonismes.
    Le mouvement des gilets jaunes est spontané, dites-vous. Il a cette réputation. C’est peut-être vrai.
    Mais la construction qui l’amène ne l’est pas.
    C’est la construction d’un ressenti d’un président des riches face au peuple, l’éminence d’un ancien de Rothschild représentant d’une élite qui méprise les humbles, d’un président des villes face à la réalité des campagnes et de sa communauté des « bons » maires si proches des citoyens, tellement aimés des gens et tellement endoloris eux-mêmes par ce pouvoir…
    Cela n’est pas innocent et le fait que par des maladresses et non, je lui en fais crédit, par nature, le président Macron y ait participé – sa prétendue et ressassée faute originelle sur l’ISF, le fait qu’il ait initié les déplacements en bus, etc. – n’absout pas ceux qui ont un intérêt objectif à cet état de division de tout mettre en œuvre pour emprisonner la nation dans cette construction logique, même et surtout si elle était fausse, voire caricaturale.
    L’Amérique est en plein dedans et cela donne un Trump qui est la marionnette des peurs des Américains.
    On peut souhaiter mieux à notre pays. On peut souhaiter mieux à l’Europe.
    Quand un groupe indistinct s’agrège et fait valoir sa colère, au motif « d’une goutte qui fait déborder les vases », alors la République se désagrège.
    Il y a fort à parier qu’une majorité de nos compatriotes pense que c’est une expression qui la renforce et que son essence est là, pure comme la source qui désaltère la nation.
    C’est une source empoisonnée, je le pense.
    Elle nous amènera bien loin de ce que nous sommes, ou avons rêvé d’être en tant que nation.
    Quant à ceux qui, comme moi, ne se plaignent pas, ne vont pas gémir devant les caméras de leur difficulté à boucler les fins de mois, qui prennent sur eux, les gilets jaunes leur disent que ces gens sont des imbéciles.
    Je pense qu’ils représentent la France.
    Aussi ou surtout ?

  6. Ah, si Emmanuel Macron pouvait se souvenir de Georges Pompidou…
    Mais Georges Pompidou conjuguait deux grandes qualités : s’il était le fin lettré que nous savons, il avait aussi, de par ses origines paysannes, les pieds sur terre, enracinés dans le réel.

  7. A méditer: les transformations de la IIIe République par les réformes de Vichy et de la Résistance n’ont été possibles qu’après le désastre de 1940…

  8. Il y a tellement à dire sur ce billet, sur le comportement décalé de nos gouvernants, qui philosophiquement ressemble beaucoup à celui des marxistes et autres communistes.
    Ils nous disent : sacrifiez-vous, sacrifiez votre niveau de vie pour vos enfants, pour une meilleure planète, pour des lendemains qui chanteront en coeur avec les petits oiseaux et les abeilles.
    Ils continuent en disant : le présent n’est rien, nous voulons votre bien-être futur, donc nous vous contraignons dans le présent pour votre intérêt.
    Une chanson que des parents aimants disent à leurs enfants, mais voilà, nous ne sommes pas des enfants et ils sont loin, très loin, d’être aimants, ils sont même méprisants.
    Pire ils sont prêts à nous rejeter. C’est Benjamin Griveaux pour lequel on n’aura jamais assez de mépris, qui a dit :
    « Les électeurs de Wauquiez sont des fumeurs de clopes et roulent en diesel ».
    Comme si fumer des clopes et rouler en diesel était un signe de perversion sociale, mais dans son esprit c’est bien de cela qu’il s’agit puisqu’il a ajouté, l’infâme : « Et ce n’est pas cette France que nous voulons au XXIe siècle » !
    Passe encore de nous insulter, nous le lui rendons bien disent les gilets jaunes et aussi les gilets de flanelle, mais rejeter une partie du peuple de France !
    Et ça se prétend démocrate et républicain.
    Et ça s’étonne de manifestations, qui ne sont pas, qui ne sont plus des manifestations de pouvoir d’achat, mais de survie. Puisqu’ils veulent nous rejeter, rejetons-les d’abord !
    La détestation, semblable à celle dont a fait l’objet Marie-Antoinette, est liée à ce sentiment de rejet, de mépris subi.
    Qu’ils mangent de la brioche, s’ils n’ont pas de pain, disait-elle, paraît-il.
    Qu’ils roulent en voiture électrique si le diesel est trop cher, et qu’ils fument du cannabis plutôt que des clopes. Qu’ils soient modernes et même post-modernes et surtout qu’ils soient de nulle part, les gens de quelque part sont pénibles. Ils ont le tort d’emporter à la semelle de leurs souliers leur terroir partout où ils vont.
    Voilà ce qu’ils disent, et ils le disent haut et fort, comme ce minable Griveaux.
    Mais tout cela est bien résumé par les photos si synthétiques qui accompagnent le billet.
    Un Pompidou visage ouvert, souriant, la main tendue.
    Qui parmi les sinistres technocrates qui nous gouvernent tend encore la main aux Français ?
    À propos de sinistres, qui achèterait une voiture d’occasion au chevalier à la triste figure qui nous sert, sans nous servir, de Premier ministre ? L’homme qui du haut de ses 1,92 m trouve le moyen d’avoir le regard en dessous quand il regarde son interlocuteur.
    Quant à Macron, un visage lisse de technocrate, théoricien économiste formé dans l’abstraction des chiffres et des tableaux statistiques, qui ne s’aperçoit pas que les théories économiques qu’il met en oeuvre ne s’appliquent pas à des systèmes, mais à des hommes de chair et de sang.
    Un manque d’humanité, au sens le plus élémentaire, le plus littéral, de nos dirigeants qui ignorent l’homme et son quotidien.

  9. Macron/Pompidou
    Je suis sidéré par votre manque d’empathie pour une partie des Français, cher P. Bilger.
    Depuis vendredi, des centaines de milliers d’entre eux, dans la rue ou pas, de la meilleure façon ou pas, expriment des problèmes cruels et urgents et, cinq jours après, vous continuez à discourir sur l’intellect de Macron.
    Ce billet montre, hélas, la césure dont je parlais il y a quelques jours entre la France protégée et la France quasi abandonnée.
    La réalité de la France semble, comme à Macron, vous passer largement au-dessus de la tête.
    Déception.
    Cordialement.

  10. Catherine JACOB

    « C’est à partir de ce pouvoir qui n’a jamais dissimulé ce qu’il pensait des Français que s’est ajoutée, à une classique défiance du pouvoir en lui-même, l’amère constatation qu’en plus il les traitait de haut, qu’ils étaient « des gueux » et que cette monarchie républicaine leur offrait de plus en plus un roi avec de moins en moins de République. » – PB
    Dans la foulée de cette excellente remarque, voici quelques faits à méditer par les aficionados du « président des riches »:
    Europe1 @ 07h34, le 20 novembre 2018 à propos de « La conférence de presse du PDG de Nissan (日産) »
    « Très peu de temps après l’annonce de l’arrestation de Carlos Ghosn arrêté hier lundi à la sortie de son avion privé à l’aéroport d’Haneda, tout proche du centre de Tokyo, le président exécutif du constructeur d’automobiles japonais Hiroto Saikawa ( 西川 廣人さん – 14/11/1953 ; ayant intégré la firme en 1977) a rapidement donné une conférence de presse, adoptant un ton extrêmement violent à l’égard du PDG et de Greg Kelly, un autre étranger membre du conseil de Nissan et proche de Ghosn.
    Saikawa s’est dit extrêmement choqué, « en colère » contre Ghosn. Pour un patron japonais, ce ton est très inhabituel. Mais il a ajouté un autre point : Carlos Ghosn est resté trop longtemps aux manettes, et « ce long règne est un facteur qui peut expliquer les dérives dont il est accusé. »
    Enfin et surtout, il a expliqué à plusieurs reprises lors de cette conférence de presse que le redressement de Nissan était le fruit du travail acharné des employés de Nissan, soutenus par leur famille, plus que l’œuvre « héroïque » de ce patron hors norme. Hiroto Saikawa a également dit qu’il ne fallait plus, à l’avenir, que le sort de Nissan dépende autant d’un seul homme. »
    Le franco-libano-brésilien Carlos Ghosn arrêté : « C’est donc la fin du règne d’un monarque absolu » titre encore un autre article.

  11. Si il est détesté c’est qu’il nous a prouvé qu’il était détestable.
    Nous n’allons pas, toutes les semaines, égrainer tous ses défauts, toutes ses erreurs, toutes les situations indignes d’un président qu’il nous a donné le déshonneur de supporter.
    Quant à sa politique il n’en a pas, c’est du coup par coup et au service des très riches et de la mondialisation, c’est-à-dire la disparition de la nation.
    Avoir un président antinational cela ne vous choque pas monsieur Philippe Bilger ?
    Moi oui et je suis disposé à mettre un gilet jaune pour aller servir la patrie contre l’imposteur !

  12. 1) Il n’y a pas eu de réelle élection présidentielle, les jeux étaient faits d’avance : l’épouvantail Le Pen comme d’habitude, et le caractériel Mélenchon, Fillon comme par hasard éliminé… Pas de vrai choix…
    2) Mais même si Fillon (ou autre) avait été élu, les choses ne seraient pas différentes, parce que rien ne changera (les riches plus riches, les pauvres plus pauvres) tant que la France restera dans l’euro, l’Europe…

  13. Georges Pompidou et Manuel Macron ont peu de points communs, si ce n’est d’avoir tous les deux travaillé à la Banque Rothschild. Sauf que M. Pompidou en fut le directeur général tandis que M. Macron a géré quelques opérations de fusions-acquisitions, pris le magot, puis est passé à autre chose.
    Georges Pompidou aimait conduire. La vitesse le grisait, il admirait les belles voitures et les mécaniques avant-gardistes. Son véhicule de fonction était une Citroën avec une motorisation Maserati. Le capot interminable était harmonieusement contrebalancé par un coffre arrière sorti de l’imagination de concepteurs gavés d’ouvrages de science-fiction. M. Pompidou a insisté et pesé de tout son poids politique pour que soit construite la route à deux voies sur la rive droite de la Seine à Paris. S’il pouvait voir aujourd’hui la voie sur berge fermée et sale où déambulent des clochards, il se retournerait dans sa tombe.
    Georges Pompidou était un homme, un vrai, un dur qui savait encaisser les calomnies au point qu’elles le rendaient plus fort. En Mai 68, après des discussions acharnées avec les syndicats, il était parvenu à faire reprendre le travail partout en France.
    Autres temps, autres mœurs, M. Pompidou ne prenait pas les Français pour des idiots. Il était à l’opposé de M. Macron qui assure que le pouvoir d’achat augmente alors que les produits et taxes continuent de s’intensifier :
    – PV stationnement : + 100 %
    – Fuel : + 36 %
    – CSG : + 21%
    – Electricité : + 17%
    – Forfait hospitalier : + 15 %
    – Frais bancaires : + 13%
    – carburant : + 12%
    – Tabac : + 10%
    – Gaz : + 7%
    – Mutuelles : + 5%
    – Bus : + 3%

  14. Michel Deluré

    Puisque vous invoquez Georges Pompidou, permettez-moi de citer quelques passages de son livre « Le nœud gordien », que notre Président actuel, plus particulièrement dans les circonstances actuelles, devrait méditer.
    « Le monde dur et inégal où nous vivons, en dépit de progrès matériels et techniques sans précédent historique, ne mériterait pas d’être défendu à seule fin de maintenir des injustices excessives et les privilèges de l’argent ».
    Et encore : « La République doit être celle des « politiques » au sens vrai du terme, de ceux pour qui les problèmes humains l’emportent sur tous les autres, ceux qui ont de ces problèmes une connaissance concrète, née du contact avec les hommes, non d’une analyse abstraite, ou pseudo-scientifique, de l’homme. C’est en fréquentant les hommes, en mesurant leurs difficultés, leurs souffrances, leurs désirs et leurs besoins immédiats, tels qu’ils les ressentent ou tels parfois qu’il faut leur apprendre à les discerner, qu’on se rend capable de gouverner, c’est-à-dire effectivement, d’assurer à un peuple le maximum de bonheur compatible avec les possibilités nationales et la conjoncture extérieure ».
    La colère qui gronde aujourd’hui émane de citoyens que l’on a mis en marche vers un avenir espéré différent et meilleur mais sur le chemin duquel chacun se rend compte petit à petit que le changement et l’espoir sont finalement et toujours pour les mêmes de moins en moins au rendez-vous.

  15. Xavier NEBOUT

    Et un juge servile de condamner un fada qui menait une ronde sur une autoroute à quatre mois ferme ; et pourquoi donc ferme ?
    La voilà bien ici, la justice détestée et détestable qui prononce des sursis pour le pire et du ferme pour ce qui n’est pas politiquement correct.
    Seule la gauche a le droit de manifester. Sinon, c’est du « poujadisme », du fascisme, etc.
    Georges Pompidou qui avait une formation similaire à celle de Macron, a été le plus grand président de la Cinquième République, même supérieur à de Gaulle, alors que Macron aura été le plus petit, le nul étant hors catégorie pour preuve que tout le monde sait de qui il s’agit lorsqu’on parle du nul.
    Mais ce dont souffre le plus Macron lui-même, ce sont de ses valets et leur langue de bois comme on n’en avait jamais connu.
    Il ne s’en trouve pas un seul pour émerger de la platitude absolue, et quoi de plus exaspérant ?
    Jadis, on a eu des Pasqua, des Sanguinetti, des Balladur, des Jobert d’un côté, des Charasse, des Frêche de l’autre. Certes, ils ne sentaient pas toujours la rose, mais la politique était animée.
    Avec Macron, on a le sentiment d’être gouverné par un ordinateur – et avec un mauvais programme. Ont-ils une âme ? Dans cette question, se trouve la source de l’angoisse du peuple.
    Par ailleurs, merci pour la reconnaissance du caractère injuste de la condamnation de Louis XVI ; à quand votre livre sur celle de Philippe Pétain ? Ne tardez pas trop car passé un certain âge, la pègre intellectuelle vous taxera de sénilité.

  16. Bernard Esquirol

    Je ne saurais trop l’exprimer mais ce monsieur me fait penser à un grand bourgeois du 19ème siècle. Il a dans bien de ses attitudes, de ses saillies verbales, un côté maître de forges. Sa façon de se confronter au peuple en colère ressemble aux grands industriels du Nord qui venaient défier les piquets de grève.
    Pour rester dans le Nord, je cite de mémoire cette réflexion prophétique de Martine Aubry sur Macron : « Il ne comprend pas les souffrances du peuple, il ne les comprend pas ».

  17. Marc GHINSBERG

    « Ah, si Emmanuel Macron était Georges Pompidou… »
    On peut toujours rêver. Les gilets jaunes nous ramènent à la réalité. Pendant que le microcosme médiatique débattait des sujets régaliens, de l’identité française, du récit national, du grand remplacement, du dérèglement climatique, les sondages nous disaient que la première préoccupation des Français était le pouvoir d’achat, la deuxième le chômage.
    Ceux qui ont considéré avec dédain les travaux de Thomas Piketty, qui démontrent que la richesse créée est captée par le 1% de la population la plus riche, ceux qui n’ont pas moufté lorsque l’ISF a été supprimé, se trouvent désemparés devant cette première cybercontestation, pour reprendre l’heureuse expression de Raymond Soubie.
    Le candidat Macron se prétendait à la fois de droite et de gauche. Il s’est révélé dans les premiers mois de son mandats le Président des très riches, pour reprendre la formule assassine de François Hollande. Il a jeté l’ancien monde aux orties et avec lui les corps intermédiaires. Il se retrouve aujourd’hui en prise directe avec une partie des Français (et non pas le peuple) exaspérés, inorganisés, sans leader, sans responsables, sans représentants, et sans même de revendications claires.
    Pour tous ces motifs, ce mouvement est, selon moi, condamné à l’échec. Ceux qui y ont participé en seront d’autant plus dépités. La fracture sociale dont on parle depuis 1995 n’aura jamais été aussi profonde.
    Elle ne pourra se réduire que si l’on met fin à cette absurde concentration des richesses dans les mains des plus nantis. Le cas de Carlos Ghosn est à cet égard caricaturalement emblématique.

  18. « Une politique n’est-elle glorieuse que si elle est punitive, que si elle divise, que si elle propose un futur pour les privilégiés, inconcevable pour les modestes, en ne se colletant pas d’abord à l’insupportable et lancinante charge du présent pour tant de gens ? » (PB)
    Voilà que votre phrase pèse…
    Ne dit-on pas que l’on a les dirigeants que l’on mérite ?
    Je constate que M. Macron devient celui qui doit être utile à ceux dont le projet politique est creux et qui dans un jeu pervers entraînent les experts politiques que sont les Français…
    Oui, en effet, les Français sont experts en politique, mais aussi en tout, aucun domaine n’échappe à la finesse de leur esprit cartésien, c’est pourquoi dès qu’il s’agit de leur quotidien, il leur vient ou plutôt, il leur revient un souvenir ancien, qui d’après eux, peut parfaitement être remis à l’ordre du jour, et résoudre TOUS les problèmes (surtout les leurs…). La détresse de l’autre n’est jamais un sujet de réflexion ni de considération, la seule et unique mesure est « leur quotidien », or cela ne peut conduire à l’issue mais à une perte irréparable, que je vous laisse deviner.
    Pourtant, de mon point de vue, c’est-à-dire du point de vue de quelqu’un qui ne comprend rien à la politique (oui ça existe !), il me semble que le dénigrement des dirigeants doit cesser, et que ces dirigeants doivent être autre chose que des gueux affamés de pouvoir et d’argent, puis que chaque Français comprenne qu’il n’est rien sans la France, et que donc il convient de la restaurer dans la place illustre qui a été la sienne.
    Dès lors, se taire et parler peu est recommandé, car insulter les dirigeants qui ont été élus est contre-productif et donne le droit à d’autres, qui n’attendent que cela, de venir déverser leur mépris.
    Donc, en tant que non experte : en politique, en économie, en stratégie, en relations internationales, etc., je crois de bon aloi de ne pas continuer à vomir sur celui qui est en charge.
    Cette vision qui est la mienne est dangereuse, elle doit être sujette à caution puisqu’elle ne convient qu’à ceux qui mettent l’intérêt général au-dessus du leur.

  19. Robert Marchenoir

    L’analogie est sympathique, mais fausse. C’est une erreur de perspective historique comme il s’en commet tant. Macron n’est pas Pompidou, certes, mais les Français ne sont pas non plus des pompidous. Depuis longtemps.
    Pompidou n’avait aucun mérite à ne pas bousculer les Français, car, à l’époque, les Français travaillaient. Les fonctionnaires ne représentaient pas 20 % de la population active (chiffre officiel, très sous-estimé), ils ne travaillaient pas — pardon : n’étaient pas présents au bureau 30 heures par semaine, n’avaient pas 6 ou 8 semaines de vacances, ne partaient pas à la retraite à 55 ans à taux plein (*)… et les Français ne réclamaient pas le maintien, et même l’extension, de ce système inique, y compris lorsqu’ils n’en bénéficiaient pas directement.
    Vous nous avez épargné le clicheton habituel de Pompidou, qui, lui, était capable de citer des poètes par coeur en guise de réponse en conférence de presse (**), je le fais donc à votre place. C’est oublier que les Français, eux, non seulement ne sont plus capables de réciter des poèmes par coeur (contrairement à leurs ancêtres de l’époque), mais ne sont même plus en mesure d’énoncer une phrase correcte du début à la fin. Et ainsi de suite.
    Alors, certes, Pompidou avait l’habileté standard d’un politicien qui fait défaut à Macron. Il cachait soigneusement aux Français qu’il adorait les belles bagnoles et roulait en Porsche. Macron, lui, accomplit l’exploit de se faire haïr comme s’il roulait en Porsche, alors que ce n’est pas le cas.
    Pompidou était un banquier de chez Rothschild, ce qui me rappelle quelqu’un, mais curieusement tout cela est pardonné aujourd’hui. Je gage que si l’on fouillait dans les documents historiques de l’époque, on trouverait, à son encontre, autant de mises en cause qu’en subit Macron aujourd’hui sur ce motif. Et de la part des communistes, c’est-à-dire, sociologiquement, de la part des mêmes personnes qui bloquent les ronds-points aujourd’hui.
    La France est, bien sûr, à réparer. Lorsqu’elle est, à la fois, l’une des cibles principales du djihad mondial, et fait figure d’exception, avec un chômage massif et chronique de l’ordre de 10 %, soit deux à quatre fois plus que de nombreux pays comparables, c’est qu’elle est, non pas à réparer, mais à reconstruire de fond en comble.
    D’ailleurs, c’est ce que les Français passent leur temps à réclamer. Le thème de la page blanche, le çavapétisme, les élucubrations d’Etienne Chouard sur la Constituante, tout cela atteste que les Français passent leur temps à dire qu’il faut « tout f… en l’air » — et simultanément, bloquent le pays dès qu’on leur change la couleur des boutons de porte (je ne parle même pas du mouvement actuel).
    Non seulement ils ne sont pas capables de se mettre d’accord avec eux-mêmes sur le fait de savoir s’il faut tout f… en l’air, ou bien amoureusement corriger le tableau à l’aide de quelques retouches délicatement posées ici ou là, mais les révolutionnaires en peau de lapin ne sont même pas capables de dire ce qu’il faudrait f… en l’air, et ce qu’il faudrait mettre à la place.
    Donc, nous avons Macron. Macron, qui apporte aux Français exactement ce qu’ils avaient réclamé, c’est-à-dire un chef, un « régalien », un qui dit « moi je », bref un Poutine — et là, soudain, ça ne va plus, mémé a ses humeurs, on la prend à rebrousse-poil, on la « méprise ».
    Notez que le thème du mépris est un thème typiquement communiste. Depuis la Libération, les communistes prétendent qu’on « méprise les travailleurs » à chaque fois qu’on n’obéit pas à leurs oukases. Etonnez-vous, après cela, que le mépris des gens méprisables finisse par apparaître comme une nécessité.
    Alors évidemment, avec les Gilets jaunes, Macron s’est planté. Il a continué à taper dans le ventre mou des invisibles, des inorganisés, de ceux qui ne sont rien, et soudain ce fut la goutte d’eau qui mit le feu aux poudres.
    Jusque-là, les Français subissaient sans rien dire les inconvénients du système qu’ils avaient eux-mêmes réclamé. La France périphérique réclame un hôpital et une gare de chemin de fer dans chaque village, et elle s’étrangle lorsqu’on lui présente la facture. Bah oué, bonhomme, c’est pas les Américains ni les Russes qui vont te le payer, ton « service public ». Le plan Marshall, c’est fini.
    Quant aux « riches », il arrive toujours un moment, en régime socialiste, où l’on vient à bout de l’argent gratuit des autres. Nous y sommes. Maintenant, c’est aux pauvres de payer.
    Macron est en faute, mais n’importe qui l’aurait été de la même manière — sauf un vrai libéral, précisément ce que Macron n’est pas. Personne ne pouvait mesurer à quel moment le goutte à goutte de l’oppression fiscale et réglementaire ferait exploser les automobilistes, puisqu’ils n’ont personne pour les représenter.
    Un vrai libéral se serait véritablement attaqué à la dépense publique — et donc n’aurait pas dû augmenter les impôts. Est-ce possible, en France ? Je n’en sais rien. Est-il possible de s’attaquer à la fois à la haute fonction publique, à la petite, et aux millions de Français qui la soutiennent, parce qu’ils s’imaginent que c’est dans leur intérêt ?
    Peut-être est-ce tout simplement impossible. Peut-être le système est-il trop parfaitement verrouillé, depuis le coup d’Etat communiste silencieux de 1945 qui a vu Maurice Thorez accéder au poste de ministre de la Fonction publique, sous la pression de Staline. Peut-être la seule issue est-elle dans une déliquescence à la grecque : violence sociale communiste et néo-nazie, corruption généralisée, émigration des jeunes, chouinerie victimaire, nostalgie d’un passé glorieux et révolu, poutinisme, varoufakisme, une-chose-et-son-contrairisme. Et rachat par la Chine.
    Ou alors (option optimiste, vous allez rire), faillite de l’Etat, appel au secours du FMI, à l’instar de n’importe quel pays africain et de l’Angleterre de 1976, hululements prolongés des gaucho-facho-souverainistes, imposition par la finance juive atlanto-mondialisée d’un plan d’austérité drastique — et émergence, enfin, de la proverbiale Margaret Thatcher française, dont on ne voit nulle part les prémices. (Et non, ce n’est pas « Marion » : quand on se rend ventre à terre à Moscou, pour faire allégeance aux bandits klepto-fascistes du Kremlin, on perd toute légitimité à diriger la France.)
    Rappelons que dans les années 70, c’est la France qui était un paradis fiscal, comparée à la Grande-Bretagne. Les Rolling Stones, riches à millions, étaient réfugiés fiscaux en France, à cette époque. Aujourd’hui, les Français fustigent les « paradis fiscaux ». Apparemment, ils préfèrent l’enfer. Eh bien ! ils l’ont.
    ______
    (*) Merci de ne pas me pinailler : ce ne sont pas des moyennes, ce sont des situations qui existent, ou qui ont longtemps existé dans des parties suffisamment vastes du « service public » au sens large, pour créer la pauvreté, le chômage et la surtaxation dont les Gilets jaunes se plaignent aujourd’hui.
    (**) Un poète communiste. Petit détail qu’omettent, en général, les thuriféraires du bon vieux temps — et qui explique pas mal de choses sur l’évolution que nous avons connue depuis.

  20. Quand on dispose comme unique perspective politique d’attendre, pour succéder au monarque actuel, le 7ème Prince de la dynastie des Souhmis d’Europe, Khédive de France, c’est qu’on est déjà mort !

  21. Un Georges si peu pou-pou-pi-dou avec son regard vert tranchant de rural, les traits oblongs de son visage large qui m’ont toujours évoqué la Citroën DS contemporaine.
    C’était la bagnole triomphante. C’est simple, dans mon quartier aux rues étroites, pas moyen de jouer au foot, il y en avait partout, stationnement et circulation. C’était aussi le triomphe de la classe moyenne. Peu de chômage, des perspectives larges pour les enfants, des vacances sur la Costa Brava. Une classe moyenne menacée de fracture en 2018, on le voit en filigrane avec ce mouvement des Gilets jaunes. Avec la peur bleue de se retrouver avec les gosses sur le bas-côté du rond-point du marché de l’emploi. Surconsommation oblige et les taxes comme la goutte d’eau, celle qui fait déborder.
    A propos de Macron, Jupiter peu terrien, pourra-t-il réformer efficace tout en ayant la sagesse de réduire la voilure de son Etat, lui biberonné à l’ENA ? A la destinée de décider.

  22. Patrice Charoulet

    Cher Philippe,
    Votre texte où, songeant à M. Macron, vous resongez au président Pompidou, me fait grand plaisir.
    Nombreux sont les gens qui ne sont pas de gauche faisant encore référence au général de Gaulle. Beaucoup moins nombreux sont ceux qui joignent, dans leur nostalgie, Pompidou au général de Gaulle. Pour ma part, je n’oubliais jamais d’évoquer le second après le premier.
    La comparaison entre le président Pompidou et le président Macron est écrasante. Notre chef de l’Etat, sans parti, sans expérience politique, trop vert, trop frêle, trop léger dans ses déclarations et ses conduites, ne fait manifestement pas le poids. Ni l’épisode Saint-Martin, ni la honteuse fête de la musique à l’Elysée, n’auraient eu lieu avec le président Pompidou. Et l’excellent ministre de l’Intérieur Raymond Marcellin n’aurait pas répondu, contrairement à M. Castaner, que ce qu’il aimait le moins en lui, c’étaient ses fesses. Bien d’autres éléments pourraient être ajoutés à ceux-là.

  23. « Cette manière de laisser croire qu’on a reçu une France en loques et qu’elle mériterait davantage que les aménagements intelligents et modérés d’un pragmatisme non idéologique est dévastatrice car elle laisse l’ensemble des électeurs macroniens et de leurs représentants dans un état de saisissement indigné. » (PB)
    Comment un très brillant et jeune inspecteur général des finances (la botte de l’ENA), passé par la banque Rothschild (quatre ans) puis par l’Elysée et enfin par la case ministre de l’Economie peut-il comprendre quoi que ce soit aux aspirations des Français issus de la plèbe ?
    S’est-il jamais frotté à la politique, a-t-il consacré des heures et des heures à parler et à répondre aux questions dans des meetings au coeur de la province ? A-t-il fusillé ses weeks-ends pour tracter dans les marchés, pour rencontrer des moyens ou petits élus ? S’est-il épaissi le cuir en se faisant voler dans les plumes par des militants un peu énervés ?
    Non, jamais…
    Son expérience politique se borne à l’adhésion au PS de 2006 à 2009…
    Et à la différence de VGE et de Pompidou qui avaient au moins dix ans de bouteille avant de devenir Premier ministre ou président de la République, Macron s’est contenté de graviter dans la haute finance et de cirer les sièges de l’Elysée, avec infiniment d’intelligence certes, mais sans qu’à aucun moment sa perception du monde qui l’entoure ait pu intégrer les gens de tous les jours, les Français moins que moyens ou moyens-moyens (selon l’expression d’Yves Michaud).
    Il n’est donc pas surprenant de le voir trébucher en provoquant, en titillant des populations qui ne voient en lui que le mépris de classe !
    Qui plus est, son gouvernement constitué de gens, pour la plupart, sans envergure et son parti fabriqué de bric et de broc et surtout de broc donnent l’impression fâcheuse d’un omnipotent devenu progressivement impotent.
    M’est avis que cela ne va pas bien se terminer. Dommage pour notre pays…

  24. christophe Aubert

    Bonjour monsieur,
    Très bon.
    « Le général impulsif et méprisant sera vaincu » dixit l’Art de la guerre, rédigé entre 771 et 481/453 av. J.-C….
    Pompidou l’avait lu, semble-t-il, les suivants aussi…
    Bonne chance

  25. Georges Pompidou et Emmanuel Macron ont un point commun: avoir exercé de hautes fonctions dans la Banque. Mais ils n’y sont pas arrivés par le même chemin.
    Pompidou a brillé à Normale Sup. Agrégé de lettres, il terminait brillamment ce qu’à l’époque, on appelait « ses humanités ». Une culture générale dans laquelle l’homme était le sujet central.
    Macron a échoué deux fois en tentant d’intégrer cette institution. Il a donc fait des études basées sur l’optimisation de la gestion administrative. Pas trace « d’humanités » dans ce parcours mais l’accent mis sur la technologie et la nécessité d’avoir raison.
    S’il fallait illustrer le propos, il suffirait de rappeler la récente interview par Gilles Bouleau et le flot de paroles du Président, monopolisant le temps sans écouter une seconde son interlocuteur.
    Deux Présidents, l’un attentif aux autres, l’autre soucieux de son image.

  26. Claude Luçon

    « intégrant la protestation collective et spontanée des Gilets jaunes »
    Pas exactement !
    Elle a été lancée sur les réseaux sociaux par seulement deux personnes et reprise avec enthousiasme par tous les médias et les bavards habituels des talk-shows.
    On peut analyser la situation d’un autre point de vue quand on retourne plus de cinquante ans en arrière en souvenir de Pompidou.
    Il s’agit aujourd’hui de la tactique qu’utilisent des médias qui se veulent dictatoriaux pour dominer et berner la France depuis des décades : prendre un fait divers et en faire une affaire nationale incontournable, prétendre que 0,5 % des Français représentent le pays alors que nous avons une Constitution qui demande plus de 50% pour le faire.
    Les derniers cas en date étaient l’affaire Benalla, après celle de Penelope.
    Oublier que les syndicats ont récemment mobilisé bien plus de monde, sans résultat.
    Les médias reveulent le pouvoir que Macron cherche à récupérer après la capitulation de Hollande.
    Les médias occupent le terrain, devenu verbal, et dictent, Hollande en Pétain, Macron en de Gaulle et les Gilets jaunes en miliciens !
    Même Cohn-Bendit sur nos écrans de TV en vestige et symbole de l’occupant du passé.
    Il va bien falloir qu’une résistance se dresse contre ces nouveaux envahisseurs venus de l’Ethernet.
    Similitudes bizarres de souvenirs anciens peut-être, mais souvenirs pénibles encore présents dans quelques têtes.
    Quant à Pompidou il avait affaire à des générations qui sortaient de la guerre : WW2 + Indochine + Suez + Algérie, soit 22 ans de 1940 à 1962.
    Sans compter le souvenir des années précédentes en attendant la débâcle où les nouvelles ne nous prédisaient pas un avenir glorieux et des lendemains qui chantaient, à part bien sûr, « Viva il Duce », « Heil Hitler » et l’Internationale qui ne nous parlaient que de Mussolini, Franco, Hitler, Staline et les affrontements Croix de Feu et Front Populaire.
    Macron lui, sort de 33 ans d’abondance, de 1975 à 2008, de paix et de vacances !
    Les Français n’enterrent plus en grande pompe que Johnny Hallyday, Pompidou lui, a enterré 55 000 jeunes Français morts en Algérie.
    Il y a une grande différence entre deux générations colonisées brutalement et deux générations pouponnées dans une abondance doucereuse.
    Les bisounours se révoltent !
    On ne les choie plus.
    Ils s’entretuent sur les routes à 300 pékins/mois depuis des décades, pourrissent et réchauffent l’atmosphère, transforment la terre et ses océans en gigantesques poubelles et dépotoirs, sont épuisés après 35 heures de travail par semaine, quand il les font réellement entre deux pauses-café, souffrent burn-outés dans leurs voitures climatisées bloquées par les bouchons sur les autoroutes des vacances.
    Ils ont vraiment de quoi se plaindre sauf que, en portant le jaune, ils confirment qu’ils s’auto-cocufient.
    Macron et E. Philippe, on espère, ont appris à l’ENA l’histoire du passé récent et se souviennent en particulier de Mai 1958 sans oublier que Mélenchon n’est pas Malraux et nous n’avons pas un Général de réserve, à Colombey-les-Deux-Eglises ou ailleurs.

  27. ▬ « Ah, si Emmanuel Macron était Georges Pompidou… »
    Étrange de comparer quelqu’un à un mort !
    Mort en fonction en plus !
    ▬ « …la protestation collective et spontanée des Gilets jaunes… »
    Ce sont les médias qui l’ont organisée, il n’y a donc rien de spontané, si c’était resté sur Internet, sans que les médias en fassent tout un pataquès, la monte en épingle.
    ▬ « …et le peuple dans la rue avec des Gilets jaunes ou non. »
    C’est carrément le peuple qui est dans la rue ou le sens de l’exagération.
    ▬ « …le fait que 60% des Français ont besoin de leur voiture… »
    La hausse des prix n’est pas due à l’égalité des taxes sur le diesel, mais à la hausse du prix du baril, sur trois ans il est passé de 27 $ à 86 $, fatalement une fois raffiné et transformé, il est vendu plus cher aux consommateurs.
    Là cela semble baisser, c’est passé à 66 $, mais par rapport à 27 $ il y a trois ans…
    https://frama.link/pVmXKhYg
    https://frama.link/8j2JM5BM

  28. Marc GHINSBERG

    La plus grande partie des commentateurs de ce blog est composée de septuagénaires, l’autre plus grande partie est composée d’octogénaires. Que les thuriféraires de de Gaulle et de Pompidou me permettent de leur rappeler qu’ils ont été les contemporains de la plus grande chienlit de l’après-guerre : Mai 68. Par comparaison le mouvement des Gilets jaune n’est même pas du pipi de chat.
    .

  29. @ Marc GHINSBERG
    « La fracture sociale dont on parle depuis 1995 n’aura jamais été aussi profonde. Elle ne pourra se réduire que si l’on met fin à cette absurde concentration des richesses dans les mains des plus nantis. Le cas de Carlos Ghosn est à cet égard caricaturalement emblématique. »
    La façon caricaturale et décalée que vous avez de résumer le malaise ressenti actuellement par des millions de Français à une classique opposition marxiste de classe montre que vous n’avez rien compris du tout aux événements, qui dépassent largement des considérations économiques simplistes même si cet aspect y participe de façon marginale.

  30. Claude Jonniaux

    Monsieur Bilger,
    Très bon billet, comme souvent, qui soulève des points que je n’entends nulle part ailleurs ! En particulier en lisant certains commentaires pleins de bon sens.
    La déception profonde qui se manifeste est la conséquence de deux présidents peu ou prou inertes face aux défis. C’est aussi la déception face à un matamore qui n’a eu de cesse de répéter « vous allez voir ce que vous allez voir », alors que ce jeune homme n’a jamais prouvé (contrairement à Pompidou ou VGE) quoi que ce soit.
    Il suffisait de décréter « place aux jeunes » pour réussir…
    Enfin c’est aussi la marque de fabrique de ce que l’ENA produit : une cohorte de technocrates, de yaka-faukon qui tous enfants gâtés n’ont jamais été obligés de traverser la rue pour chercher un job et qui sortant de l’école expliquent à la terre entière comment trouver du travail.
    Mais c’est aussi, nation de Voltaire, le ras-le-bol des petites phrases assassines et méprisantes qu’en bon techno, Macron ne peut réellement s’empêcher de sortir. Du haut de sa fortune il réprimande vulgairement une retraitée à 800 €/mois !!
    Ayant tout essayé, Macron ne comprenant pas le sens du pays, que va-t-il se passer ??

  31. @ Achille
    @ Robert Marchenoir
    Nos modernes Bouvard et Pécuchet, pourtant pas vraiment du même bord politique, font feu de tout bois dans le lieu commun, les expressions toutes faites, les banalités de comptoir.
    Mais là quand même, comme dirait l’excellent Fabrice Luchini, c’est du lourd. Je cite :
    « L’augmentation du prix du carburant a manifestement été la goutte d’eau qui a mis le feu aux poudres. » Achille
    « …et soudain ce fut la goutte d’eau qui mit le feu aux poudres. » Robert Marchenoir
    J’aime beaucoup, vraiment beaucoup cette image d’une goutte d’eau qui met le feu aux poudres. Je connaissais la goutte d’eau qui fait déborder le vase, j’avais entendu parler de l’étincelle qui met le feu aux poudres, mais cette heureuse combinaison de deux expressions toutes faites, rabâchées et complètement usées, engendre un monstre (oxymore ? je ne crois pas au sens propre) qui devrait susciter un rire dévastateur.
    Mais comme aucun commentateur du blog n’a tiqué, comme la modération a laissé passer, tout laisse accroire que nos Bouvard et Pécuchet ont de beaux jours devant eux.
    La goutte d’eau qui met le feu aux poudres ! Le ridicule ne tue pas, hélas.

  32. Xavier NEBOUT

    Un excellent article signé Christian de Moliner paru dans Bd Voltaire nous énonce l’imposture du prétendu réchauffement climatique. Tout est bidon, ainsi que nous le disait Allègre il y a déjà longtemps.
    Le GIEC, une belle bande de voyous payés à nous dire ce que les écolo-gauchistes veulent entendre.
    Et l’autre qui va remplacer des centrales atomiques par des panneaux solaires…
    Tout est dingue sauf les taxes sur les carburants pour payer magouilles et fonctionnaires à ne rien faire.

  33. Ah si notre président pouvait descendre de l’Olympe où on l’a mis et dont il a fini par croire que c’était là son lieu !

  34. @ Patrice Charoulet | 20 novembre 2018 à 10:39
    « La comparaison entre le président Pompidou et le président Macron est écrasante. Notre chef de l’Etat, sans parti, sans expérience politique, trop vert, trop frêle, trop léger dans ses déclarations et ses conduites, ne fait manifestement pas le poids. Ni l’épisode Saint-Martin, ni la honteuse fête de la musique à l’Elysée, n’auraient eu lieu avec le président Pompidou(…)Bien d’autres éléments pourraient être ajoutés à ceux-là. »
    Quel revirement d’opinion eu égard à votre dernier post, en contradiction avec celui-ci. Je vous dois un grand merci d’avoir reconnu comme Macron, ici même, la plèbe écrasante. Brigitte a grondé son petit, le sommant d’arrêter ses conneries. Ce sont ses propres termes.

  35. Avoir vingt ans en 1969, commencer sa vie professionnelle à cette époque fut le privilège de beaucoup d’entre nous. A l’aune d’aujourd’hui, tout était plus facile, se tuer sur les routes comme de conduire ivre mort, choisir son patron parmi les ténors du barreau comme négocier un petit forfait avec le fisc : tout souriait aux enfants de l’après-guerre.
    On couchait moins mais on aimait plus.
    Pas de SMS mais des lettres, des télégrammes ou, à Paris, des « pneus » pour étancher nos soifs d’écriture.
    La merveilleuse photo noir et blanc choisie par notre correctrice (quelle bonhomie portait cet homme !) vous prend aux tripes… La suivante, en couleur, est déjà défraîchie.
    Patrice, vous ne conduisiez pas, comme Savonarole et moi, à de déraisonnables vitesses, souvent en état d’ébriété : mais nous avons tous trois l' »Anthologie de la poésie française » comme livre de chevet.
    Giuseppe va bien écrire que « la nostalgie ça pue de la gueule »… il aura raison.

  36. Patrice Charoulet

    Les Gilets jaunes à La Réunion.
    Ayant vécu douze ans à La Réunion, ce qui se passe là-bas m’intéresse encore. Depuis quelques jours, je me demandais ce que faisaient les Gilets jaunes dans cette île française. RTL, Europe 1, LCI, BFM, CNews, Le Figaro et Le Monde de lundi et mardi ne m’ayant rien dit du tout sur les Gilets jaunes à La Réunion, j’ai ouvert mon répertoire et j’ai téléphoné à une personne bien informée, impartiale et sérieuse, pour lui demander des infos à cet égard.
    Violences inimaginables, incendies, rackets à la tête du client, 50 euros pour les zoreils (=métropolitains) moins pour les natifs, pillages nuit et jour commis par des ados ou des enfants (cartouches de cigarettes, bouteilles de whisky, articles de sport…) commis nuit et jour, mon correspondant me précisant que ces vols ont été fort souvent commis par des Comoriens…
    Toutes les écoles, les collèges et lycées ont été fermés. Le couvre-feu a été décrété jusqu’à vendredi.
    Il m’a parlé une demi-heure, j’en oublie.
    J’avais eu les pires craintes sur tous les dérapages que ce genre de mouvement sans chef, sans structure, sans programme, sans perspective, sans négociateurs pouvait engendrer. Je ne les souhaitais nullement. Ce grand département d’outre-mer a dépassé mes appréhensions.
    Pourquoi diable tous les grands médias que j’ai indiqués sont-ils muets ?

  37. @ GDAT
    « La goutte d’eau qui met le feu aux poudres ! Le ridicule ne tue pas, hélas. »
    Ce n’est pas la première fois que cette expression a été employée ici, probablement même par votre serviteur.
    Manifestement, vous ne semblez pas avoir le sens de l’humour, je ne suis pas sûr que vous soyez en mesure d’apprécier les billets de Philippe Bilger à leur juste mesure, lui qui ne dédaigne pas de se livrer parfois à des jeux de mots…

  38. Macron et E. Philippe assument, même s’ils sont pieds au mur, mais ils assument… leur incompétence à comprendre ! « Le cap est le bon et nous allons le tenir » répètent-il l’un après l’autre. L’ordre est donné, le même refrain à qui mieux mieux.
    Les Gilets jaunes aussi vont tenir le cap et avec de grandes chances ils se renforceront dans la durée comme l’oeil d’un cyclone, pour déboulonner la macronie et son chef (tout petit et sourd d’oreille).
    Aujourd’hui le mouvement des Gilets jaunes est tout nouveau, jeune mais volontaire pour s’organiser durablement sans aucun parti politique.
    Ce ne sera peut-être pas demain ou après-demain que n’hésiteront pas à descendre dans la rue pour rejoindre les Gilets jaunes les infirmières, les médecins des hôpitaux, les routiers, les agriculteurs, les retraités, sûrement les policiers en grande souffrance aussi, peut-être les troupes de l’armée du Général Pierre de Villiers (retour de la pièce ?) ; et bien d’autres entameront leur colère pour une Révolution tranquille. Ce n’est pas Macron qui va se mettre en marche cette fois, mais nous, en chantant : Marchons, Marchons, face à Macron, rends-nous notre pognon (de dingue)…
    Edouard Philippe ne le sait peut-être pas mais avec un oeil tout neuf de l’extérieur, je dis que Macron se sert de son Premier ministre comme d’un valet de chambre. C’est aussi son fusible. Hollande, le président en papier mâché avait aussi le sien : Valls, le dévoué Judas qui a fini en exil chez les toréadors.
    Les de Gaulle, Pompidou, malheureusement, nous n’en aurons plus.

  39. @ Achille
    « L’effet de serre qui provoque des bouleversements climatiques comme la montée des eaux des océans, les inondations de plus en plus destructrices, les incendies ravageurs comme en Californie, la pollution dans les zones urbaines qui provoque des cancers et autres maladies pernicieuses, ils s’en fichent. Certains sont même persuadés que tout ça ce sont des foutaises. »
    Mais arrêtez donc de tout mélanger, y compris des choses qui n’ont aucun rapport !
    Ayant été éduqué très jeune dans le sens du respect de la nature, bien avant qu’un parti politique gauchiste tendance pastèques n’ait mis le grappin sur « l’écologie » afin de l’instrumentaliser, je me sens très à l’aise pour distinguer la lutte contre la pollution, louable, du cinéma sur la théorie du prétendu réchauffement climatique d’origine anthropique montée par des escrocs, à des fins de basse politique saupoudrée de pseudo-science érigée en dogme.
    Voici un document universitaire qui remet quelques pendules à l’heure :
    http://academie-de-touraine.com/Tome_29/181-194.GERVAIS%20le%20rechauffement%20(2).pdf
    ——————————————————
    @ Patrice Charoulet
    « Pourquoi diable tous les grands médias que j’ai indiqués sont-ils muets ? »
    Le jour où vous aurez compris que la vérité ne sort pas nécessairement de la bouche de ce que vous appelez « les grands médias », vous aurez fait de grands progrès en matière de traitement de l’information – ou de la désinformation – et d’esprit critique…
    Il est parfois intéressant de voir ce que de petits médias peuvent dire de certains événements :
    https://www.zinfos974.com/

  40. Michelle D-LEROY

    « Georges Pompidou les considérait avec une empathie réaliste quand Emmanuel Macron aspire à les bousculer avec ce qui peut ressembler à la morgue que la modernité éprouve à l’égard de la tradition. » (PB)
    Georges Pompidou avait de l’empathie pour les Français, cela se voyait, cela se sentait. Les gens sentent cela. Même François Mitterrand, pour lequel je n’ai jamais voté, aimait ces Français avec tous leurs défauts. Des Présidents qui aimaient profondément leur pays avec toutes ses nuances, ses régions avec leurs traditions. Evidemment nous ne sentons rien de pareil aujourd’hui avec Emmanuel Macron, ambitieux et surtout mondialiste.
    « …l’élan premier qui a permis le vote de deux réformes fondamentales. »
    Je suppose qu’il s’agit de la réforme de la SNCF, la seule véritable de mon point de vue car la réforme du Code du travail c’est de la roupie de sansonnet.
    La seule réforme que M. Macron ait complètement réussie et il n’y a pas de quoi en être fier, c’est celle d’avoir divisé les Français en trois catégories qui paraissent irréconciliables :
    – les Français des métropoles, nantis mais pas tous, bobos, humanitaristes et de gauche parce que c’est dans l’air du temps. Ils ne dépassent pas le périphérique, sauf en taxi pour aller prendre un avion. Ils pleurent sur le sort des migrants mais dédaignent les ruraux qu’ils considèrent comme des bouseux. Ce sont eux qui restent, envers et contre tout, les derniers macroniens.
    – La France des banlieues avec tout ce que l’on sait de la vie communautaire, régie par l’Islam avec ses lois et ses commerces souvent illicites. Une France qui n’a plus rien de français, ni en coutumes et traditions, ni en culture, ni en religion. Ce qui s’appelle à juste titre « les territoires perdus de la République ».
    Dimanche à Evry, seuls à peine 18 % des électeurs se sont déplacés aux urnes pour une élection législative partielle, c’est dire s’il se sentent concernés par notre système politique.
    Une manne électorale espérée quand même par Macron, qui de ce fait laisse pourrir la situation, préférant le #pasdevagues.
    – Enfin la France rurale mais pas forcément paysanne. Car aujourd’hui, dans un village, il reste souvent deux agriculteurs, guère plus. Les habitants s’en vont travailler dans les villes alentour. Les Gilets jaunes sont là, la classe moyenne par excellence : petits artisans, commerçants, salariés et même professeurs, infirmiers ou fonctionnaires. Ceux qui ne peuvent payer les loyers exorbitants des centres villes et ne veulent pas s’installer en banlieue pour les raisons évoquées dans l’alinéa précédent.
    Des poujadistes ? Voilà la nouvelle indignité macronienne et le mépris d’un joueur de poker. Je rappelle que les poujadistes apparus sous la IVe République (qui ressemblait sur bien des points à la macronie) ont disparu dès l’arrivée du Général de Gaulle en 1958, dès qu’ils ont eu l’impression qu’ils n’étaient plus laissés pour compte.
    Au moins ce clivage est réussi et ainsi M. Macron a divisé pour mieux régner. Une façon bien connue de garder du pouvoir. Mais un management bien dangereux pour un vrai chef.
    Ensuite on peut douter de sa clairvoyance. Lui qui a aiguillé les épargnants vers les actions pour booster l’économie en supprimant l’ISF pour les plus aisés, voilà que la Bourse s’écroule. Même comme banquier il ne semble pas avoir beaucoup de flair.
    Et pendant ce temps, les infirmières, les pompiers, les Gilets jaunes sont dans la rue, tandis que notre Président, lui, se promène, soigne son image pour faire sa publicité en vue des élections européennes. En 2016, il a utilisé ses avantages à Bercy pour inviter tous ceux qui pouvaient lui être utiles pour devenir Président, aujourd’hui, il invite pompeusement les chefs d’Etat, il visite les pays européens et discourt sur sa vision de l’Europe future dont il espère bien devenir le leader, sinon le Président d’une Europe nouvelle… encore aux frais des contribuables français pressurisés par les taxes.
    Et pendant ce temps-là le sort des Français est laissé de côté, géré par un Premier ministre et un ministre de l’Intérieur à la botte, espérant voir la mini-révolte contre les taxes carburant punitives finir comme celle de la SNCF.
    Emmanuel Macron et son armée de marcheurs, c’est de mon point de vue, ce qui pouvait arriver de pire à la France.
    Car même si ce pays avait besoin de grandes réformes non bâclées et structurées, de modernisation, de plus de fermeté, avec cette équipe nous n’avons vu que du changement en trompe-l’oeil, des taxes et beaucoup de morgue et de Français traités avec dédain. Simples Français, citadins macroniens ou gueux des campagnes, élus locaux ou hauts fonctionnaires, ils ont été pris de haut, au profit d’une cour de favoris prête à toutes les soumissions et à toutes les bassesses.
    Qu’ils fassent bien attention car les révolutions n’arrivent pas par hasard, rappelez-vous Marie-Antoinette, accusée de tout, même d’inceste sur son petit garçon, elle a été le défouloir du peuple malheureux, dédaigné, oublié, y compris celui de la bourgeoisie. Elle représentait tout ce qui leur était interdit, tout ce qui leur manquait et toutes les humiliations que la noblesse leur avait fait subir.
    Toutefois, je raconte toujours cette histoire surprenante, dans les années 80/90, Robert Hossein avait fait un spectacle interactif sur la Révolution. Très bon spectacle historique avec, à la fin, un vote de l’assistance pour dire si nous étions pour ou contre l’échafaud pour la Reine. La réponse a été majoritairement, deux siècles plus tard, pour la guillotine, alors que dans cette salle, beaucoup sans doute avaient applaudi à l’abolition de la peine de mort par Robert Badinter. Les Français sont parfois bien incompréhensibles.
    Et pour conclure sur Macron, ses prédécesseurs avaient beaucoup de défauts, parfois de gros défauts même, mais lui il les cumule avec son air bravache et provocant, en plus. « Qu’ils viennent me chercher » ! Pas besoin de provoquer, pour Louis XVI, le peuple est venu.

  41. @ GDAT | 20 novembre 2018 à 15:45
    C’est vrai qu’elle est un peu usée cette boutade, mais j’aime bien la sortir à l’occasion.
    A noter que c’est la première fois que je l’utilise en huit années que je fréquente ce blog. Ce n’est pas vraiment abuser, convenez-en.
    Vous par contre c’est la première fois que je vois apparaître votre pseudo, ce qui dénote une grande discrétion de votre part. C’est bien dommage car en ce qui me concerne je suis toujours attentif aux interventions des grands esprits.
    Alors désormais n’hésitez pas à nous faire part de vos réflexions profondes, de vos fulgurances. Je prendrai bien soin de les lire et même de prendre des notes.
    Ceci étant, votre présent commentaire m’a un peu déçu. Il faudra travailler davantage votre sens de l’humour, qui laisse un peu à désirer, le sarcasme étant le niveau zéro du trait d’esprit.
    Mais je pense que vous en êtes capable.
    A bientôt de vous lire !

  42. @ GDAT
    « La goutte d’eau qui met le feu aux poudres ! Le ridicule ne tue pas, hélas. »
    Où l’on devine que GDAT n’a pas inventé le fil à couper l’eau chaude… et qu’il n’a pas l’électricité à tous les étiages…

  43. A retenir une déclaration de ce jour du Général de Villiers qui souligne une perte de confiance entre ceux qui gouvernent et ceux qui sont à la base. Il fallait bien se douter que la riposte à « Je suis votre chef » reviendrait un jour sur le tapis.

  44. @ GDAT | 20 novembre 2018 à 15:45
    L’humour à double tranchant n’a pas l’air de vous connaître, je vois.
    Heureusement que chez vous rire jaune ne tue pas.
    ———————————————
    @ Patrice Charoulet | 20 novembre 2018 à 16:54
    « Pourquoi diable tous les grands médias que j’ai indiqués sont-ils muets ? »
    Parce qu’ils savent que vous allez en parler. La preuve !

  45. Noblejoué | 20 novembre 2018 à 07:07, Daniel Ciccia | 20 novembre 2018 à 07:59 et Tipaza | 20 novembre 2018 à 08:51 ont déjà exposé une partie des arguments que j’aurais développés. Je ne les reprendrai donc pas.
    Les textes cités par Michel Deluré | 20 novembre 2018 à 09:34 sont effectivement indicatifs de l’approche de monsieur Pompidou.
    On peut effectivement considérer que le mouvement des Gilets jaunes est totalement informel, inorganisé et échappe tant aux partis politiques qu’aux syndicats. Par ailleurs, le gouvernement n’a pas su apporter des arguments qui auraient pu faire baisser la pression. Bien au contraire, à sa manière, monsieur Édouard Philippe nous a rejoué l’épisode « droit dans ses bottes » de monsieur Juppé en 1995, donc son propos ne pouvait être perçu que comme une fin de non recevoir à un mouvement de ras-le-bol issu d’un peuple non seulement écrasé d’impôts et taxes, mais aussi délaissé dès lors qu’il ne réside pas dans les métropoles qui accaparent toutes les richesses et tous les services.
    Où l’on retrouve les idées développées par Christophe Guilluy, notamment dans « La France périphérique – Comment on a sacrifié les classes populaires » ou « Le crépuscule de la France d’en haut », celle dont font partie toutes nos élites dirigeantes, seules à disposer de la vérité.
    De fait, on retrouve en permanence le discours pédagogique suivant : vous n’avez pas compris nos choix administrativo-politico-économiques qui feront « la France 2.0 », la « start-up nation », choix qui vous enrichiront par un meilleur pouvoir d’achat, etc. Donc nous allons vous expliquer pour la énième fois notre politique…
    Or, cette France périphérique, toujours acquise au principe de l’égalité de tous les citoyens où qu’ils résident en France, voit son environnement délaissé au profit des métropoles, ses maires dépossédés de toute possibilité de choix en premier lieu, par la remontée de leurs compétences vers les communautés de communes, d’agglomérations ou les métropoles, destinées à se substituer aux départements, au moins pour la partie métropolitaine, ou les grandes régions. En second lieu, les parties périphériques donc rurales ne sont en aucun cas sujet de préoccupation pour les décideurs centraux du fait à présent de la maîtrise par l’État des finances des collectivités territoriales, Etat devenu extraordinairement jacobin. C’est-à-dire que l’administration locale est en quelque sorte supprimée et qu’elle est décidée plus haut et donc très éloignée des populations concernées.
    Les Français des périphéries supportent donc de moins en moins ce type d’administration et de gestion centralisées qui les prive localement de toute espèce de choix sur l’organisation de leur environnement immédiat, ce qui fait leur vie et leurs vrais centres d’intérêt. On le constate aussi à la défiance que manifeste monsieur Macron à l’égard des maires, dans leur très grande majorité encore ruraux.
    Si le mouvement des Gilets jaunes peut effectivement être voué à l’échec, sauf si un rassemblement à Paris de dizaines de milliers de manifestants venus de toutes les provinces françaises venait à bousculer les certitudes de nos minables ministres, à commencer par celui de l’Intérieur, restera le désespoir des masses françaises périphériques qui constatent que la mondialisation, qu’on leur avait promise « heureuse », est la source de leurs malheurs actuels et futurs, pour eux et leurs enfants et petits-enfants.
    Si l’abstention a été jusqu’à présent le refuge majoritaire des citoyens, nos gouvernants devront se méfier du réveil du peuple français, comme de celui des autres peuples européens qui ne croient plus en la parole démonétisée du personnel politique, tant français qu’européen.

  46. Marc GHINSBERG

    @ Exilé
    « La façon caricaturale et décalée que vous avez de résumer le malaise ressenti actuellement par des millions de Français à une classique opposition marxiste de classe montre que vous n’avez rien compris du tout aux événements, qui dépassent largement des considérations économiques simplistes même si cet aspect y participe de façon marginale. »
    Il suffit d’écouter ce que disent les Gilets jaunes, composés essentiellement des petites classes moyennes, si l’on peut dire : problèmes de fin de mois, peur du déclassement, sentiment d’être méprisés par les classes dites supérieures. Les thèmes qui vous sont chers sont absents de leurs revendications. Oui, ne vous en déplaise, il s’agit bien d’une opposition de classes.

  47. @ Xavier NEBOUT | 20 novembre 2018 à 16:18
    Le réchauffement climatique a bon dos certes, d’accord avec vous, c’est pénible à force. Les changements de climat ont toujours existé, il y avait du blé en Norvège à l’an mille. Maintenant, du pétrole et… des voitures électriques, le gouvernement de ce pays ayant décidé d’anticiper la fin de ses énormes gisements en exonérant de taxes les véhicules non thermiques. Il y a des politiques qui ont du talent.
    Autre pays, autre méthode. La raison du rattrapage fiscal en cours ici c’est que les particules fines du diesel sont cancérigènes, même avec les filtres que la norme européenne impose depuis plusieurs années. Si on vous enferme, Xav, dans votre garage avec un moteur diesel allumé, faudra venir vous ramasser à la petite cuillère si vous y restez des heures. Avouez que ce serait dommage 😉

  48. @ GDAT | 20 novembre 2018 à 15:45
    « La goutte d’eau qui met le feu aux poudres ! Le ridicule ne tue pas, hélas. »
    Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre… ou humoriste !
    Pcc: Platon

  49. @ Patrice Charoulet | 20 novembre 2018 à 16:54
    Il y a pourtant plus simple.
    https://www.france.tv/france-o/journal-reunion/813429-journal-reunion.html
    Et avec CapTvTy où que vous soyez dans le monde, vous pourrez regarder le Journal de Mayotte, de Arte, de Wallis-et-Futuna, de la Nouvelle-Calédonie, voire des émissions, documentaires, séries TV.
    https://captvty.fr/
    Il suffit de l’ouvrir et cliquer sur France O, sélectionner son journal et double-cliquer dessus pour le ramener sur votre ordinateur.

  50. « La Vénus à la fourrure » de Leopold von Sacher-Masoch
    « D’où la morale de l’histoire : qui se laisse fouetter mérite d’être fouetté… »
    Si tous les gens qui cherchent un père ou un maître votent dans ce sens, la liberté risque de ne pas perdurer bien longtemps. Vraiment, il faudrait que des gens se dévouent pour cette fonction pour les personnes qui en ont besoin, et pour elles, et pour la société.
    Ce qui est quelque peu une contradiction dans les termes, le maître n’est pas fait pour les esclaves mais les esclaves pour le maître et il y a plus de moutons ou de Ganymède que d’aigles ou de Jupiter.

  51. @ Claude Jonniaux | 20 novembre 2018 à 15:01
    Vous concluez par : « Ayant tout essayé, Macron ne comprenant pas le sens du pays, que va-t-il se passer ?? »
    Pour ma part, j’aimerais qu’il choisisse entre deux possibilités :
    – qu’il botte en touche,
    – que nous lui bottions le derrière.
    ———————————————————–
    @ GDAT
    Bienvenue chez les gâteux prétentieux.

  52. « Ah, si Emmanuel Macron pouvait se souvenir de Georges Pompidou… » (PB)
    Pompidou a eu la chance d’avoir Louis de Funès, nous avons Stéphane Guillon.
    Au-delà de la gaudriole et des effets comiques, chaque film de Louis de Funès à Saint-Tropez ou ses Fantômas, sont de véritables fontaines de sociologie que le CNRS se refuse à étudier.
    La Gendarmerie était au centre du village, le commissaire de police était quelqu’un, l’uniforme était respecté, la hiérarchie était stricte, on pouvait traverser la place de la Concorde en trois minutes, les rues de Paris étaient propres, tout fonctionnait normalement. Les nonnes portaient la collerette.
    Of course, aujourd’hui les trentenaires friqués du Marais vont nous accabler et se moquer de nous, pauvres septuagénaires nostalgiques du « c’était mieux avant ».
    Pas du tout. Aucun syndrome de « la nostalgie n’est plus ce qu’elle était », c’est simplement un constat.
    Et puis un jour arrivent Giscard et François Ceyrac, président du CNPF (ancêtre du MEDEF), qui décrètent qu’il faut ouvrir les vannes de l’immigration, « les Français ne veulent plus rien foutre », n’en déplaise à Robert Marchenoir.
    « On y est, et jusqu’au cou » (LF Céline)…

  53. « Cette phrase ressassée par la langue de bois macronienne selon laquelle la France serait à réparer, ce qui est une parfaite absurdité » (PB)
    Au contraire, le Président et le gouvernement doivent réparer la France. Le pays a une dette de 2 300 Mds d’euros, qu’adviendrait-il si les taux se redressent ? Le taux de la dépense publique est à 56,40 % du PIB. Le chômage est à 9,3 %. Le système des retraites est à refonder. La formation doit être revue de fond en comble puisqu’on a simultanément une abondance de demandeurs d’emplois et des offres non satisfaites par manque de compétences. Il faudra se pencher sur la question du financement de la dépendance. Et bien entendu, la dépendance énergétique, etc. on peut encore égrener d’autres pans de l’économie et du social à traiter. (1)
    Des gouvernements précédents ont mis la poussière sous le tapis et fait de jolis sourires aux Français. Ils ont compromis l’avenir en ne considérant que le court terme de leur prochaine campagne électorale.
    Certes, Macron est tombé dans le travers inverse. Son langage est trop rugueux. Il est parfois entêté alors qu’il pourrait négocier davantage. Mais c’est précisément parce qu’il « fait le job » pour lequel il a été élu qu’il perd des points dans les sondages. A cet égard, on observe que le Premier ministre qui est en charge de mettre en oeuvre le programme sur lequel Monsieur Macron a été élu ne souffre pas de la même impopularité. Sa personnalité y est certainement pour quelque chose. Il ne fait pas plus de cadeaux que Macron mais il est respectueux, son langage est parfaitement maîtrisé.
    Je préfère Edouard Philippe qui ne cède pas lors de la réforme de la SNCF à Ségolène Royal qui recule lamentablement devant des bonnets rouges. Mais aussi Ségolène Royal qui après avoir vilipendé les sociétés concessionnaires d’autoroutes en raison de bénéfices exorbitants, leur accorde finalement les augmentations qu’elles demandaient.
    Alors oui, c’est utile de continuer à réparer le pays. Mais il faut y mettre les formes.
    (1) moyenne 39 jours d’absence annuels parmi le personnel du millefeuille territorial. Ah bon ? s’agirait-il d’un milieu plus exténuant que le secteur privé ? On se moque de nous. La fonction Ressources humaines devrait se poser des questions et se remettre en cause…

  54. Cher Philippe,
    Heureux qui comme Philippe a connu Pompidou !
    C’est qu’il a su atteindre l’âge de la retraite, qu’il a connu le plein emploi, qu’il a échappé au sida et souvent a appartenu aux babas cool, connu l’union libre, la masturbation félibrigiste ou le manège enchanté…
    Heureux qui comme Philippe a pris Macron pour le sauveur !
    Tristes sont toutes les générations qui ne savent plus où elles vont !
    Mais d’où vient ce manque de vocation pour la fonction de maire, d’enseignant, de médecin, de chercheur, d’informaticien, d’entrepreneur ?
    D’accord, il y a encore un peu de pétrole mais il n’y a plus beaucoup d’idées…
    Chacun cherche à rationaliser cette désespérance ambiante, à trouver comparaison avec d’autres époques, à se raccrocher à des faits historiques pour éteindre son angoisse face à l’inédit de cette situation qui pourrait signer la mort de la République.
    Car si le gouvernement ne cède pas, n’étale pas dans le temps ses prétentions et manifeste autant d’impatience que les engagés de l’instant, il court à sa perte et à la perte des gouvernements à venir.
    S’il cède, c’est également sa fin.
    Il faut admettre que la situation est grave et qu’elle était prévisible.
    Pour sortir de cette impasse et avant que tout ne devienne incontrôlable, il est nécessaire de rendre aux populations âgées les retraites qu’elles ont méritées en supprimant la CSG des bébés de la guerre.
    Il y aura deux fois moins de gilets jaunes dans la rue et en danger à cause de l’obstination d’un gouvernement.
    Prétendre organiser un plan dépendance en empêchant les personnes âgées de rester autonomes à domicile est un non sens. Il est ridicule de distribuer des chèques énergie après avoir ponctionné les revenus de ces personnes.
    Il est nécessaire de redonner du sens à la territorialité en laissant plus d’autonomie aux spécificités des régions.
    Nécessaire aussi de revaloriser les fonctions parlementaires car le lien des citoyens avec leurs représentants est une réponse au sentiment d’abandon vécu et crié dans la rue.
    Les parlementaires qui s’opposent à tout amendement parce qu’il vient de l’opposition ne sont pas responsables et n’ont absolument pas compris leur fonction.
    La proposition de loi sur le handicap présentée par LR rejetée par les marcheurs est une faute gravée sur le petit mouvement en marche.
    Toucher à la loi de 1905 est une faute anticonstitutionnelle.
    Retirer les jurés des décisions de justice est dénaturer l’esprit de la justice.
    Retirer le regard du juge dans les séparations contribue à fragiliser la protection de la famille et des plus faibles.
    L’amateurisme de ce gouvernement inexpérimenté fait peur.
    Les annonces faites avant l’insurrection en cours en faveur des plus fragiles auraient dû être effectuées bien avant le déluge de haine ou en réponse aux manifestations, mais pas une semaine avant.
    Que va-t-il se passer ?
    Un désordre fracassant jusqu’à la démission d’un président inexpérimenté…
    Une marche sur l’Elysée ? Une fuite au Touquet ? Des élections européennes impossibles ? Un soulèvement des banlieues, ce qui est aussi prévisible ?
    Des forces de l’ordre en gilet jaune ?
    Car c’est bien l’impossible qui devient le quotidien des forces de l’ordre.
    françoise et karell Semtob

  55. En ces jours derniers je constate que les premiers de cordée sont en train de dévisser.
    Aaah, Macron, le génial plus jeune président de France, le jupitérien, cet homme courageux d’une familiarité dénuée de vulgarité (contrairement à un autre qu’on ne nomme pas) avec les illettré(e)s et ceux qui foutent le bordel parce qu’ils sont licenciés et ne veulent pas, en plus, aller bosser à 70 bornes de chez eux (en voiture parce qu’il n’y a pas d’autres moyens), on va voir ce qu’on va voir. Et on voit…
    Et Carlos Ghosn formidable chef d’entreprise. Ecole des mines, redresseur de Nissan et de Renault. Pour redresser l’entreprise il demande aux salariés de faire des efforts, notamment en ne prenant plus leurs RTT.
    Je ne ferai pas ma démagogue en comparant le salaire moyen des ouvriers et cadres de Renault confondus avec celui de Carlos Ghosn, ce serait trop facile.
    Manu saluait récemment Carlos, le prenant comme référence des grands entrepreneurs.
    Las. Le peuple (le petit) demande la tête de Manu et Carlos est en GAV au Japon pour dissimulation d’une parti de ses revenus et abus de biens sociaux.
    Beaux exemples en effet que ces deux-là pour les derniers de cordée !

  56. Ce matin, Dupont-Aignan dénonce l’indécence de Macron et de son gouvernement.
    Dans son tweet, il accuse : « Le gouvernement augmente les taxes sur l’essence des automobilistes sous prétexte de fiscalité écologique, et « en même temps », il réduit de 577 millions d’euros le budget de la transition énergétique ».
    S’il est avéré que Macron ment et continue de nous racketter, de colère les manifestants risquent de virer du jaune à l’orange. Hulot savait qu’il y avait une double entourloupe là-dessous et pas seulement pour avoir divisé par deux le permis de chasse passé de 400 à 200 euros/an. Le lobbyiste Thierry Coste, copain de Macron, a gagné. Faut bien maintenant rattraper le manque à gagner et ça sur le dos des gens de rien aux petits revenus. Macron c’est le vampire de la Nation.

  57. @ Patrice Charoulet | 20 novembre 2018 à 16:54
    En somme, vous ne vous êtes jamais indigné, ou rebellé, ni insurgé, contre quoi que ce soit.
    Rien ne vous révolte. Rien ne vous émeut. Rien ne vous écoeure.
    C’est avec de bons Français comme vous qu’on pétrit la bonne pâte de ce qu’on appelle la démocratie.

  58. @ sbriglia | 20 novembre 2018 à 16:34
    Quelle époque épique avons-nous donc vécu !
    Le noir et blanc dont vous parlez, la liberté totale, sea, sex and sun…
    Quand j’en parle, modérément, à mes enfants je vois bien leur étonnement, ce sont des enfants de l’époque du sida, du politiquement correct (merci aux anglosaxonneries de Lucile), de la non discrimination, du protestantisme IKEA, bref une quincaillerie absurde.
    Toutefois, ils ont survécu, ils sont encore plus à droite que moi.

  59. @ sbriglia | 20 novembre 2018 à 16:34
    Un vrai poème… La nostalgie en plus, à vous lire j’ai attrapé le bourdon !
    Il m’arrive de penser de plus en plus souvent en arrière, parce que j’avance aussi dans le temps plus vite que je ne le pensais.
    Mon stylo encre Starwalker Metal Rubber qui m’accompagne toujours et dont je me sers de plus en plus rarement ; lien affectif au Rotring sans doute, et au papier calque dont on n’entend plus le craquement sous la lame de rasoir corrigeant les erreurs ; aujourd’hui le bruit de la souris silencieuse devant un écran, rien de bien téméraire.
    La voiture décapotable du voisin plus âgé qui était « parti à Paris et qui revenait aux vacances » comme on disait – on en rêvait. « Un homme et une femme » dans les salles, l’opéra en toile de fond le dimanche pour tous à la maison, sans téléviseur, j’ai gardé des disques d’époque.
    La Simca Aronde de mon père, celle dont on faisait le plein en soulevant le couvercle chromé du phare arrière, on était loin des taxes.
    Le charme est rompu, les impôts nouveaux sont arrivés, le nouveau monde est arrivé.

  60. @ breizmabro | 20 novembre 2018 à 20:23
    « Manu saluait récemment Carlos, le prenant comme référence des grands entrepreneurs(…)Beaux exemples en effet que ces deux-là pour les derniers de cordée ! »
    Carlos Ghosn a été arrêté au Japon
    « Soupçonné d’avoir fraudé le fisc japonais et utilisé des fonds du constructeur automobile Nissan à des fins personnelles, le président de l’entreprise, Carlos Ghosn, a été arrêté lundi 19 novembre. Celui qui était considéré, à 64 ans, comme l’un des plus puissants capitaines d’industrie du monde est désormais lâché de toutes parts et est actuellement détenu à Tokyo, au Japon. » (Le Monde)
    De même, le procureur de Paris a validé l’ouverture de l’enquête préliminaire signée à l’origine par M. Molins avant de passer à la Cour de cassation concernant le don fait à Macron lors de sa campagne qui se montait à 144 000 euros. La Cour des comptes ne trouvait pas le nom du donneur et a transmis le dossier au Parquet. Tout va pour le mieux, mais il assume…
    Elle est pas belle leur vie ?
    Vous en saurez plus ici :
    https://www.lemonde.fr/entreprises/article/2018/11/20/arrestation-de-carlos-ghosn-le-conseil-d-administration-de-renault-n-a-ete-ni-curieux-ni-courageux_5386083_1656994.html

  61. @ sbriglia
    @ Savonarole
    Et voilà nos deux irréductibles du blog qui nous chavirent le coeur avec leurs histoires d’anciens combattants.
    Ils oublient de nous parler économie, comment voulez-vous que Macron comprenne quelque chose à leurs histoires.
    La nostalgie n’est plus ce qu’elle était et l’inflation non plus.
    Ah qu’elle était belle la vie d’un jeune assistant du temps de Pompidou. Le salaire n’était pas plus grand qu’il ne l’est à présent mais ce qu’on s’amusait à jouer avec les taux d’intérêt.
    On pouvait à cette époque prendre un crédit immobilier à un taux voisin de 10 % à peine et on avait le bonheur de voir l’inflation passer à 13 puis 15 % environ, et suprême bonheur on voyait les salaires qui suivaient l’inflation.
    Bilan des courses et bilan économique, le remboursement se dissolvait dans la bonne humeur et la vie suivait son cours, Pour peu que l’on ait des promotions rapidement, c’était le paradis sur terre.
    Le beurre et l’argent du beurre dans la belle France pompidolienne.
    Voilà pourquoi, entre autres, je suis contre l’Euro, contre la politique d’austérité, contre la BCE, contre Bruxelles, contre l’UE, enfin je suis pour le retour au passé des jours heureux et insouciants. (Bon là je force le trait un peu, mais un peu seulement.)
    Enfin pas si insouciants que ça, il y avait déjà le Club de Rome qui annonçait la fin du pétrole pour l’an 2000 par épuisement des ressources et qui prévoyait la fin de la croissance rapidement.
    Mais on s’en moquait, le Flower Power faisait la loi et l’avenir se réduisait au présent.
    Évidemment le bonheur et l’insouciance n’ont qu’un temps, et nous sommes devenus sérieux, des mandarins, des directeurs pour certains, et des patrons pour d’autres.
    Il y a toujours du pétrole, la croissance n’est plus ce qu’elle était, mais c’est parce que l’inflation n’est plus là pour la soutenir, et les prélèvements obligatoires ont augmenté exponentiellement. Cela le Club de Rome ne l’avait pas prévu.

  62. Monsieur Bilger, vos deux premières phrases sont implacables pour le président de la République et son Premier ministre… et j’y adhère totalement.
    C’est à ma connaissance la première fois que des Français, apolitiques, non corporatistes et non syndiqués, protestent massivement et de façon bien visible symboliquement (plus de 280 000 !), dans toute la France, suite à l’entêtement de ces deux hommes pour maintenir une mesure inique: l’augmentation encore et plus tard des taxes sur les carburants.
    Ces messieurs du palais ont beau jeu de justifier cette décision et son maintien par la nécessité de poursuivre vers la transition écologique, alors que la réalité a été très bien présentée par Le Figaro/fr (extrait):
    LE SCAN ÉCO – « La taxe sur les hydrocarbures, qui constitue environ 60% du prix du carburant, ne profite que partiellement à la «transition énergétique». Quant aux hausses décidées par l’exécutif, elles bénéficieront presque entièrement au budget général de l’État. » Publié le 06/11/2018 à 15:42
    J’ajoute qu’il y a en plus la TVA sur cette taxe !
    Alors quand on a vu qu’il s’agissait de gens de tous âges, de femmes et d’hommes de toutes conditions sociales, mais surtout de cette France périphérique et défavorisée, qui a besoin de sa voiture faute d’autre possibilité pour se déplacer, qui gagne souvent peu, voire très peu, tout en subissant déjà toutes les hausses des tarifs de toutes sortes… et quand on voit le Premier ministre à la télévision qui déclare qu’il ne changera rien sur ce point (ayant d’ailleurs épuisé, avant la manif, ses faibles cartouches… de propositions insensées pour remplacer leurs véhicules) et le Président qui remonte sur son piédestal (après une itinérance peu glorieuse auprès du bon peuple) en disant… qu’il n’a rien à dire de plus actuellement… même F. Hollande n’avait pas osé un tel comportement récidivant !
    Le pouvoir joue sur l’épuisement d’un mouvement non structuré (et pour cause, il vient du peuple de France) mais qu’il prenne garde à ce que les maires de France, les infirmières et les retraités et surtout les transporteurs, entre autres, ne rejoignent le mouvement, dont le nouvel appel à manifester samedi dans la capitale est logique.
    Quant à monsieur Castaner, ne vous trompez pas de cible: ce ne sont pas les Gilets jaunes non violents (je parle de la grande majorité, car bien sûr certains seront plus nerveux) mais la racaille qui a déjà commencé son oeuvre… et les black blocs et autres casseurs qui profiteront certainement de l’occasion.
    NB: ceci sera mon seul commentaire, pour la clarté des propos et je ne répondrai donc pas à ceux qui m’interpelleraient, merci.

  63. Cette idée de faire un comparatif entre Macron et Pompidou, c’est aussi faire un comparatif entre deux époques.
    Pompidou était un humaniste et Macron est un énarque.
    Le peuple, comme Pompidou, descend de la paysannerie et a le bon sens dans les veines et les pieds sur terre.
    Le peuple sous Macron est le pur produit de l’Education nationale ; il est le savoir qui ne demande pas du bon sens mais la répétition de la narration. C’est le principe du narratif où les narrations les plus répétées sont celles qui vont avoir cours et seront remplacées par les prochaines qui prendront le dessus, au point que les Nobel en économie, contrairement aux Nobel de physique ou de médecine, ne sont pas décernés en fonction des progrès apportés à la société, mais par le nombre de narrations, par leurs pairs, de la narration du Nobel.
    A l’époque de Pompidou, on n’enseignait pas les principes économiques. Il suffisait de vivre en famille pour savoir que seule la production familiale permettait de consommer la production des autres, qu’enfants nous comptions sur nos parents et nos grands-parents vivaient en communauté avec la famille pour que ceux qui travaillaient subviennent aux besoins de tous.
    Aujourd’hui l’Education nationale éduque nos enfants à savoir que l’économique est celle que l’éducation veut qu’elle soit et non ce qu’elle est réellement, celle qui à toujours existé mais où depuis Giscard, la solidarité familiale est devenue la sécurité organisée par l’État qui par ailleurs a institué des obligations de consommation mutualisée et des obligations de consommation collectivisée, de plus en plus importantes ; au point que la consommation maîtrisée de la famille à partir du revenu laissé aux actifs de cette famille a été divisé par trois entre ces deux époques.
    Je ne m’étendrai pas sur ce que les profs d’économie apprennent aux collégiens et lycéens depuis Giscard. Je ne parlerai que de ce que ces collégiens et lycéens n’apprennent pas.
    Et je pense que c’est l’absence de connaissance du bon sens paysan qui manque aujourd’hui et fait que les énarques n’ont plus les pieds dans la paysannerie puisque la paysannerie n’existe plus pour être remplacée par les produits de l’État providence, les droits acquis et les entreprises payeuses.
    Alors qu’il suffirait de dire, dans le premier cours d’économie, des choses de bon sens et qui ne sont que réalité vraie et non inventée, pour enfin comprendre l’économie.
    * la consommation des uns devient la consommation des autres (à développer, les effets induits).
    * La consommation nationale c’est la production nationale moins les exportations plus les importations : nos importations remplaçant nos exportations : la consommation nationale est équivalente à notre production nationale (à développer).
    * Cette consommation nationale est partagée entre les actifs et les inactifs qui eux-mêmes en font usage de trois façons : familiale, mutuelle, collective (à développer).
    Hélas formatés par l’Education nationale, beaucoup ne voient pas ces observations de bons sens qui sont là, devant nous. Ils en font le déni.
    Comment peut-on parler d’économie si ces bases-là ne sont pas un principe commun ?
    Comme le dit Confucius  »sans principes communs, on ne peut engager une discussion »
    Alors faute d’adopter un principe commun la sagesse voudrait de se taire ; pour ne plus s’affronter les uns aux autres.
    Macron ou Tartempion, sans retourner aux sources du bon sens :
    * La consommation des uns devient la consommation des autres.
    * La consommation nationale c’est la production nationale moins les exportations plus les importations : nos importations remplaçant nos exportations : la consommation nationale est équivalente à notre production nationale.
    * Cette consommation nationale est partagée entre les actifs et les inactifs qui eux-mêmes en font usage de trois façons : familiale, mutuelle, collective.
    Ils ne peuvent rien faire pour améliorer notre situation et vous non plus.
    Votre seule issue et d’adopter ces trois réalités ou bien de démontrer que ce ne sont pas des réalités de notre vie sociétale nationale, en relation avec d’autres nations.
    Et si vous n’y arrivez pas, alors : adoptez ces réalités et recommencez à zéro votre éducation économique pour, en deux heures, faire tout le tour de ce qui doit être connu en économie, en faisant défiler les conséquences induites par ces trois principes économiques de base.
    Qui ne vous demandent qu’à différencier la fonction (usage) de la monnaie
    * Fonction de circulation des productions dans la nation ou entre nations (à développer)
    * Fonction de partage de la consommation nationale propre à une nation libre de son modèle social (à développer)
    Aprés cela, différencier encore
    * l’économie patrimoniale (à développer)
    * l’économie de production/consommation des biens et des services (à développer)
    Puis entre ces deux économies
    * l’épargne une interface de valeurs et monnaies qui n’en sortent pas pour changer de main à chaque changement de main d’un patrimoine ou changement de main d’un bien ou d’un service (à développer)
    Une heure est passée, vous restera alors à décider l’heure suivante
    *Quelle est la part de consommation nationale qu’auront les actifs avec leurs rétributions
    * Quelle est la part de consommations nationales qu’auront, avec leurs attributions, les divers ayants droit des diverses catégories d’inactifs (le reste que les actifs leur laisse), qui ne peut pas consommer plus de 100 % de la consommation nationale
    * Quelle est la part des consommations nationales que les actifs et les inactifs veulent consacrer aux usages mutuels (contributions aux usages mutuels à développer)
    * Quelle est la part de consommation nationale que les actifs et les inactifs veulent consacrer à leur usage collectif (contributions aux usages collectifs à développer)
    * le solde restant : c’est la consommation familiale.
    La question a ses réponses : ces parts ne peuvent être, aujourd’hui, que ce que les statistiques ont décidé, par application de la théorie économique de l’État providence, les droits acquis et les entreprises payeuses, qui demanderont d’en changer par la suite démocratiquement.
    En deux heures nous aurons alors tout naturellement corrigé les causes structurelles du déficit du budget, de notre manque de compétitivité, du besoin d’optimisation fiscale, du besoin de délocaliser, le tout créateur de chômage, suivi de perte de recette sociale et fiscale et d’augmentation de besoin sociaux.
    Hélas : reste le PB de la dette. Mais solvable quand vous aurez compris ce que Karl Marx disait :  »la monnaie cache la réalité : la production et sa vitesse de circulation » j’y ajoute :  »en parallèle de la circulation de la monnaie » qui n’est que l’outil de la circulation des productions : un vulgaire accessoire.
    J’oublie une petite chose qui permet alors de trouver les causes réelles des crises que vous appelez financières alors qu’elles ne sont que la résultante de comportements reproduits en trop grand nombre, pour cela savoir que :
    L’économie est une multitude de cycles en 5 étapes qui se succèdent et sous condition peuvent se multiplier, en perpétuité, mais avec pour limite : les capacités de régénération des ressources naturelles de notre planète.
    Je crois avoir tout dit je ne peux pas plus dire : si de votre côté vous ne voulez pas sortir du marasme présent et continuer à chercher à vous opposer les uns et les autres à partir de votre langage économique qui du langage paysan s’est traduit en énarque pour ne plus vous comprendre entre vous et constater :
    Sans discontinuer sur nos gouvernements
    médisons sans cesse et sommes mécontents
    on trouve qu’ils pèchent trop ou pas assez.
    Ainsi : nous bon Français de ce bois sommes faits.
    Mais que reproche-t-on… Plagiat d’un poème sur le temps de JP Adam

  64. @ jack | 20 novembre 2018 à 19:29
    « Alors oui, c’est utile de continuer à réparer le pays. Mais il faut y mettre les formes. »
    Que voulez-vous dire par « il faut y mettre les formes » ? Vous voulez que Macron nous refasse son numéro de scène devant les pyramides du Louvre ? la danse du ventre sur le perron de l’Elysée ? ou nous jouer du Ravel pour nous amadouer ?
    Et en même temps nous assommer par-derrière avec d’autres taxes ?
    Monsieur sorti de la cuisse du Jupiter veut nous montrer qu’il sait tout alors qu’il ne sait rien ni sur l’histoire ni sur les Français ! En attendant il garde le cap, par orgueil ou par vanité, quitte à se payer le mur de plein fouet.

  65. Les premiers de cordée de Macron. Bravo le Japon. C’est pas comme en France où l’affaire aurait dormi au fond du tiroir pendant des années ou classée secret défense, inaccessible aux juges français.
    Ça ne rigole pas au Japon ; là où il y a l’ordre et la discipline, la loi est la même pour tous. Pour les puissants aucun pardon, la police vient les cueillir à la sortie de l’avion direct.
    Ça renvoie à une autre affaire au Sofitel New York d’un certain play-boy à l’âge avancé qui faisait crac-boum-huuuu, les filles sont à mes genoux…
    https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/les-images-de-l-arrestation-de-carlos-ghosn-au-japon-1118864.html

  66. A ceux qui critiquent Carlos Ghosn, je dirais que la prudence oblige à attendre d’avoir les pièces du dossier pour juger. La presse nous parle d’ailleurs de manœuvres japonaises.
    Bien sûr cet appétit pour l’argent me choque mais ne m’étonne pas. Fillon déjà avait déçu. Cahuzac, Balkany… la liste serait longue.
    Cependant, il faut reconnaître que sans Carlos Ghosn, Renault n’existerait probablement plus. Idem pour Peugeot et Carlos Tavares.
    On en arrive à la conclusion que dans l’industrie, les hommes providentiels existent. Redresser Peugeot comme est en train de le faire Carlos Tavares, relève en effet du miracle.
    Une analyse plus fine ferait la part de la chance, de la conjoncture extérieure et de la solidité à long terme du redressement.
    Par contre, en politique, je suis moins persuadé qu’il existe des hommes providentiels. Mais il faut reconnaître que la tâche est autrement ardue.

  67. calamity jane

    « Le pouvoir actuel ne comprend rien à ce qu’il se passe » (PB)
    Le pouvoir actuel ! S’il ne comprend rien, il ne peut rien !
    Car ce qui se conçoit bien, s’énonce clairement…
    Et « maintenir le cap » n’énonce rien !
    Garder précieusement la goutte d’eau qui va éteindre la colère ! MDR.

  68. @ Exilé | 20 novembre 2018 à 17:22
    Ce qui est franchement pénible avec certains commentateurs ici, c’est qu’à partir du moment où l’on n’est pas de leur avis, cela signifie que l’on raconte n’importe quoi.
    Nul ne peut nier que le réchauffement de la planète est une réalité et est à l’origine des catastrophes naturelles de plus en plus destructrices.
    Nul ne peut nier que la pollution de l’air, en particulier dans les villes, a une incidence directe sur la santé des citadins qui y sont exposés en permanence.
    A votre document je peux en opposer d’autres tout aussi crédibles et qui mettent en cause l’activité humaine.
    https://www.france24.com/fr/20181120-climat-catastrophes-naturelles-serie-etude-rechauffement
    https://www.francetvinfo.fr/sante/environnement-et-sante/pollution-respirer-dans-les-grandes-villes-equivaut-a-fumer-selon-une-etude_2890191.html
    Des études basées sur des éléments factuels, réalisées par des scientifiques de réputation internationale, le démontrent et la documentation ne manque pas à ce sujet.
    L’écologie, contrairement à ce que vous insinuez, n’est pas le fruit de l’imagination d’illuminés babas cool opposés à tous évolution technologique et qui veulent revenir au mode de vie de l’homme de Cro-Magnon.
    Sur l’écologie, la climatologie, tout comme sur l’économie, la sociologie et ne parlons même pas de la politique, vous pouvez trouver des ouvrages d’éminents spécialistes dont les avis sont en totale opposition.
    Qui a raison, qui a tort ? Ce ne sont certainement pas vous et moi qui pouvons le démontrer. Tout est une question de convictions. Vous avez les vôtres et j’ai les miennes.
    Vous dites à Patrice Charoulet, avec l’air pontifiant de « celui qui sait », la chose suivante :
    « Le jour où vous aurez compris que la vérité ne sort pas nécessairement de la bouche de ce que vous appelez « les grands médias », vous aurez fait de grands progrès en matière de traitement de l’information – ou de la désinformation – et d’esprit critique… »
    On se demande bien à partir de quelles sources d’information, pour ne pas dire d’officines, vous vous forgez votre opinion.
    Il en est du journalisme comme de n’importe quelle discipline. Les grandes plumes, les éditorialistes les plus affûtés ne vont certainement pas gaspiller leur talent dans un petit journal à faible tirage. Quand ils sont sollicités par un grand média (presse, radio ou TV) ils y vont. Leurs analyses sont certainement bien plus crédibles que celles d’un folliculaire de petit journal local à faible tirage qui vit de fake news et de propagande souvent grossière.
    À chacun ses sources !

  69. Bouvard et Pécuchet connaissent un vif succès sur ce blog depuis quelque temps.
    Ces deux personnages de Flaubert ont été évoqués suite à un échange aigre-doux entre sbriglia et moi-même.
    Les choses auraient pu en rester là, mais il semble que GDAT les ait découverts à cette occasion pour les utiliser concernant cette boutade sans importance, histoire d’étaler son érudition de façade.
    Ceci dénote toutefois un cruel manque d’imagination car il (ou elle) aurait pu s’inspirer d’autres personnages de la littérature tout aussi pittoresques plutôt que faire dans la facilité. Peut-être ne pouvait-il pas faire autrement…
    Aussi curieux que cela puisse paraître, Marchenoir et moi-même, dont les opinions sont nettement divergentes, avons des adversaires communs !
    Je serais enclin à penser que GDAT est un familier de ce blog qui a choisi de se camoufler derrière un pseudo furtif pour déverser son commentaire de pisse-vinaigre. Pas très glorieux comme attitude !

  70. J’écoutais ce matin sur RTL les commentaires du président du Sénat sur la situation du pays. Pour passer des réformes il y a deux manières.
    Le passage en force c’est le mode Macron et on voit ce que ça donne.
    La négociation habile, un peu roublarde, c’est la manière douce.
    Ce qui manque au chef de l’Etat c’est le côté maquignon de Gérard Larcher l’as du contournement.
    Le talent du vétérinaire face à celui « pète-sec » de l’ex-banquier.
    Les rôles ne sont pas les mêmes mais l’important c’est d’essayer d’éviter la casse.
    Il va bien falloir que les deux discutent et trouvent une solution pour sortir de la mouise.

  71. Le pouvoir actuel ne comprend rien à ce qui se passe. Un pouvoir qui vient à la radio ou à la télévision pour ne rien dire n’est rien de plus qu’un pouvoir qui ne dit rien. Nulle aura derrière ce vide et cette affectation de cohérence et de rigidité.
    Mais ce pouvoir est avant tout incarné par un homme qui, dès avant son élection, avait été reconnu comme étant un pervers narcissique, ceci expliquant aussi cela.
    Voici quelques traits caractéristiques de ce type de personnalité :
    ● Le pervers narcissique est un comédien né.
    ● Il est dénué d’empathie envers autrui.
    ● Il fait preuve d’un égocentrisme forcené.
    ● Il est obsédé par son image sociale.
    ● Il ne supporte pas la contradiction.
    ● Il est psychorigide.
    ● Il éprouve le besoin d’humilier les autres.
    ● Il est souvent enclin au déni de la réalité.
    ● Il peut se montrer tour à tour charmant et brillant puis tyrannique.
    Etc.
    Plutôt gênant pour quelqu’un qui est supposé être un chef d’État.
    Qui aurait osé recruter un tel profil par exemple pour assurer seulement une fonction de direction d’une entreprise ?

  72. Marc GHINSBERG

    @ Ange LERUAS
    « La consommation nationale c’est la production nationale moins les exportations plus les importations : nos importations remplaçant nos exportations : la consommation nationale est équivalente à notre production nationale (à développer). »
    1- Que faites-vous de l’investissement ?
    2- Votre équation suppose que exportations=importations ce qui n’a rien d’automatique (exemple France et Allemagne).

  73. @ calamity jane 21 novembre 2018 à 06:41
    « Car ce qui se conçoit bien, s’énonce clairement… »
    La preuve : « Dans le projet de loi de finances rectificative pour 2018, examiné lundi 19 novembre au Sénat, le gouvernement a transféré 577 millions d’euros de recettes de la taxe sur les carburants pour les affecter au budget général, révèle Public Sénat. Alors même que cette taxe très controversée était censée financer la transition écologique… Pourtant, le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux avait assuré, cinq jours plus tôt sur France Inter, que chaque euro prélevé via les taxes sur les carburants serait investi dans la transition écologique » 
    …et les mots pour le dire… 😉

  74. Xavier NEBOUT

    « Nul ne peut nier que le réchauffement de la planète est une réalité et est à l’origine des catastrophes naturelles de plus en plus destructrices » nous dit Exilé.
    Si, beaucoup le contestent – voir donc l’article de Christian de Moliner sur Bd Voltaire, et Claude Allègre avant, mais de plus, l’attribuer à l’activité humaine relève aussi de la manipulation.
    Quant aux particules fines, elles sont complètement maîtrisées avec les diesel de dernière génération, et personne ne parle des utilitaires et camions ni des cargos…
    Alors si on s’intéressait aux bénéficiaires de l’immense gaspillage qui se prépare avec l’envoi à la casse de voitures qui faisaient le bonheur de leurs propriétaires ? Autrement dit, de l’industrie automobile, qui se frotte les mains à la vue du gros gâteau ?
    Ça, c’est la croissance à la française, la croissance magouille qui aggrave le déficit de la balance commerciale et par là même augmente la dette extérieure.
    Les enfants et petits-enfants paieront.
    Quant aux gilets jaunes, en majorité des retraités, on sait que le coût du gasoil n’est pas leur seule motivation, mais étrangement nos « socialologues » n’en sauraient pas plus à ce sujet.
    Cela ne doit pas être politiquement correct, d’où leur rapprochement avec le FN sur le bout des lèvres.
    La bonne croissance, ce serait de muter à l’industrie le million et demi de fonctionnaires en trop qui font semblant de servir à quelque chose, et de libérer le potentiel industriel du carcan de notre droit social de fou pour créer les emplois correspondants.
    Tout le monde le sait bien, mais c’est si peu dit.
    Les uns pour préserver leur électorat, les autres pour ne pas favoriser l’émergence de petites entreprises qui seraient des concurrents, et les syndicats pour préserver la planque de leurs dirigeants mafieux…

  75. Michel Deluré

    @ Achille 20/11 06:45
    « Ils (les Français) préfèrent la protection de leur pouvoir d’achat à celle de la planète »
    Je pense que sur ce sujet, Achille, vous avez tendance à trop généraliser.
    Nombre de Français qui utilisent leur automobile comme moyen de locomotion ont-ils toujours le choix d’un autre moyen de transport à leur disposition ?
    Quant au pouvoir d’achat, ce problème pour un grand nombre se pose avec une telle acuité chaque fin de mois que la question du choix entre pouvoir d’achat et protection de la planète est vite résolue !
    « Macron veut corriger certains dysfonctionnements »
    On ne peut que louer cet objectif. Mais force est d’admettre après 18 mois d’exercice du pouvoir que les mesures adoptées ne paraissent pas toujours les plus justes et les mieux adaptées pour parvenir à cet objectif.
    Des réformes ont certes été lancées, mais qu’en est-il par exemple réellement des économies indispensables destinées à résorber notre endettement ? Combien de taxes nouvelles ont été crées depuis l’arrivée au pouvoir de EM et qui pénalisent-elles en priorité ? Qui va payer la suppression, partielle dans un premier temps, intégrale par la suite, de la taxe d’habitation ? Où en est la diminution annoncée du nombre de fonctionnaires ? Où en est la baisse du train de vie de l’Etat, notamment lorsque l’on apprend que celui de certains simples secrétariats d’Etat a explosé par rapport au passé ?
    J’admets tout comme vous, Achille, que notre pays ne se redressera qu’au prix d’efforts consentis par tous mais à la condition que ces efforts soient exigés de chacun en fonction de sa situation, de ses moyens. On ne peut bâtir une politique de redressement sur l’injustice.

  76. @ Paul Duret | 21 novembre 2018 à 06:07
    Cette affaire ressemble furieusement à une cabale de nationalistes japonais qui n’apprécient pas que Carlos Ghosn, un grand patron d’industrie, ait redressé la situation de Nissan. C’est assez lamentable comme comportement !

  77. @ GDAT | 20 novembre 2018 à 15:45
    La goutte d’eau qui met le feu aux poudres !
    Il est tout à fait envisageable d’utiliser une goutte d’eau pour mettre le feu à de la poudre de sulfure de fer.
    Mon professeur de chimie, quand j’avais 17 ans, avait fait cette expérience devant les élèves de la classe de première.
    D’abord, il avait chaussé des lunettes de sécurité.
    Ensuite, il avait pris un bec Bunsen pour chauffer de la poudre de sulfate de fer.
    Puis comme une bête de scène sûre d’impressionner son auditoire, il avait versé une goutte d’eau (H2O) sur la poudre de sulfate de fer (FeSO4).
    Enfin, les filles avaient crié. J’aime entendre défaillir le coeur des femmes.
    De mémoire, il me semble que le professeur de chimie nous avait expliqué que la flamme violente résulte du brusque dégagement d’énergie produit par le phénomène d’oxydo-réduction.
    J’en déduis que GDAT n’a pas suivi une filière scientifique, il était fort en lettres, voilà tout.

  78. olivier seutet

    Dieu le père (Zeus, Dyaus Pitar ou Jupiter) s’indigne que son peuple se complaise dans l’adoration du pouvoir d’achat au détriment des divinités protectrices des marchés ; il tance la plèbe qui dans ses foucades funestes répand ses passions illibérales et empêche la libre circulation des biens et des personnes. Du haut de son empyrée élyséen il célèbre sa fougue réformatrice qui aurait abasourdi dans son adoration les naïades des syndicats, les sylphides du MEDEF, et les nymphes de la SNCF.
    Mais Jupiter est nu, il est seul assiégé dans sa forteresse du faubourg Saint-Honoré hérissée de barrières, de piques, de murs, de tessons et autres réseaux Tigre ; il n’a eu la faveur des foules que le temps de quelques discours enrobés d’un sfumato trompeur ; mais la plèbe s’est détournée de l’enchanteur et cherche le premier aventurier venu pour la débarrasser de cet artefact ; il lui reste encore l’appui des lobbies LGBT, des prophètes verts et des fanatiques du jogging, ou du vélo ; sont-ce les derniers patriotes qu’il entend guider vers son Olympe mondialiste ?

  79. @ Achille
    « Sur l’écologie, la climatologie, tout comme sur l’économie, la sociologie et ne parlons même pas de la politique, vous pouvez trouver des ouvrages d’éminents spécialistes dont les avis sont en totale opposition.
    Qui a raison, qui a tort ? Ce ne sont certainement pas vous et moi qui pouvons le démontrer. Tout est une question de convictions. Vous avez les vôtres et j’ai les miennes. »
    Avant d’aller plus loin, il faut commencer par rappeler que le GIEC, qui a monté cette affaire de RCA, est avant tout une organisation de type politique, même si elle a fait appel à divers scientifiques dont elle a synthétisé les travaux à sa manière tant qu’ils vont dans son sens.
    Il existe aussi des scientifiques sérieux et renommés, qu’il s’agisse de climatologues (dont l’un fut le climatologue Marcel Leroux), de spécialistes des ours polaires, des volcans, du paludisme, d’astrophysique, des modèles mathématiques etc. qui ne partagent en rien les conclusions du GIEC, dont plusieurs sont entachées d’erreurs manifestes quand elles ne reposent pas sur des fraudes caractérisées.
    Par exemple, contrairement à la vulgate, ce n’est pas la hausse du taux de CO2 qui entraîne une hausse des températures mais l’inverse…
    Et n’oublions pas que sans CO2 (que l’on injecte parfois dans des serres vivrières), la vie serait impossible sur Terre.
    Par ailleurs, en ce qui concerne le RCA – parfois prudemment renommé depuis « dérèglements climatiques » par des scientifiques qui se rendent compte qu’ils font fausse route – il faut rappeler que ce n’est qu’une théorie non démontrée.
    Certains nous parlent de « consensus » pour lui donner une vague crédibilité, comme si un « consensus », reposant sur une notion de majorité avait la moindre valeurs scientifique.
    La science n’est pas affaire de majorité mais de preuve.
    Par ailleurs, une théorie doit être réfutable (cf. Karl Popper) pour être reconnue comme valide, ce qui ne risque pas d’arriver avec la théorie du RCA qui pour l’instant relève du dogme, au sens quasi religieux du terme.
    Enfin, le premier lien que vous donnez indique tout de même qu’il ne faut pas tout mélanger et qu’un certain nombre de phénomènes naturels n’ont rien à voir avec le RAC.
    Et le second concerne la pollution, mais quel rapport avec le schmilblick, vous n’avez donc pas lu ce que j’en ai écrit ?
    Au fait, j’ignore si vous avez vécu les années 70, mais à l’époque les scientifiques nous soutenaient avec le même aplomb que de nos jours que le climat allait vers un refroidissement…
    https://friendsofscience.org/assets/files/documents/coolingworld.pdf
    A l’occasion j’essaierai de vous répondre rapidement sur les médias et leur décryptage.
    ———————————————————-
    @ Marc GHINSBERG
    « Oui, ne vous en déplaise, il s’agit bien d’une opposition de classes. »
    Encore une fois, c’est plus que réducteur car contrairement à ce que vous voulez nous faire croire, c’est en général un modèle de société atteignant ses limites, pas uniquement d’ordre économique, qui est de plus en plus contesté.
    Et ces classes moyennes ne visent pas spécialement les « classes supérieures » en général mais elles ne peuvent plus supporter la morgue d’une classe politique indigne qui ment comme elle respire et qui se moque du monde en refusant d’écouter les gens, tout en s’octroyant parfois certains privilèges qu’elle refuse aux autres, par exemple en augmentant ses retraites en dépouillant les retraités du privé, mais cela ne fait qu’aggraver son cas.
    Ce qui est aussi en cause, au pays de l’insécurité juridique, c’est l’émergence en plus d’une insécurité économique pouvant être due à des incohérences étatiques, par exemple quand après s’être vu poussés à acheter des véhicules diesel, les gens se voient traités comme des moutons noirs et sommés de changer de voiture…
    Autre problème : le modèle du tout-automobile imposé dans les années 70 est de plus en plus invivable à la fois pour les automobilistes écrasés par une fiscalité démentielle et par les gens qui ne sont pas motorisés qui rencontrent d’énormes difficultés pour accéder aux commerces de base ou aux services médicaux s’ils ne résident pas dans les grandes métropoles.
    Cet anti-modèle de société recèle également de multiples cas de figures où les services publics ou équivalent, plongés dans leur routine et déconnectés du réel, adoptent des comportements dignes de Kafka.
    Par exemple, la « sécurité sociale » nous invite par des courriers-type à prendre contact avec ce qu’elle appelle dans son jargon un « médecin traitant » pour prévenir telle ou telle affection.
    Et si nous ne parvenons pas à trouver un médecin, « traitant » ou pas comment fait-on ?
    Qui demandera à ces gens-là de veiller à ne pas heurter les gens ?
    Etc., etc.
    Mais surtout, c’est l’autisme volontaire et psychorigide de ceux qui sont supposés nous représenter et qui refusent de faire ce qui est en principe leur travail qui pose problème.
    Enfin, il faudrait peut-être que l’on cesse de nous rebattre les oreilles avec une démocratie qui n’est que fictive alors que nous subissons plutôt désormais en pratique un régime de type oligarchique n’en faisant qu’à sa guise.
    Et ce n’est pas en augmentant le SMIC ou en dépouillant Carlos Ghosn que le fond du problème pourra être résolu.
    ——————————————————–
    @ Daniel Ciccia
    « Quand un groupe indistinct s’agrège et fait valoir sa colère, au motif « d’une goutte qui fait déborder les vases », alors la République se désagrège. »
    Pourquoi nous rebattez-vous toujours les oreilles avec ce que vous appelez « la république » ?
    N’avez-vous jamais pensé au fait qu’il se pourrait très bien que cette république-là soit le problème et pas la solution ?
    Pendant ce temps-là, moi, Français normal, je pense à la France, avec tristesse.

  80. i – MAGE 2
    A gauche un homme qui regarde par en dessous. Comme si on le forçait à visionner un film porno qu’il a déjà vu.
    A droite une face plate, une bouche semi-ouverte, le regard étonné d’un personnage qui se réjouit d’avance de l’excellence de sa répartie à venir.
    i – MAGE 1
    Du noir et blanc. La classe !
    Un fond de décor classique. On n’a pas encore décoré les murs de m… contemporaines.
    Au premier plan un homme net sans être léché, glabre, cravaté, un costume de confection, gris uni, sobre, près du corps ne dissimulant pas un léger embonpoint, vêtement qu’il a dû régler avec ses émoluments (Bourgi connaît pas).
    La main droite s’avance pour saluer. Elle est amicale mais on sent une gestuelle innée de prédateur qui accapare et connaît la manière de saisir habilement.
    Le personnage appartient à deux cultures, ça crève les yeux. Madré, solide, les pieds que l’on imagine fortement campés dans la bonne terre de France, c’est à n’en pas douter un descendant d’une lignée de paysans d’une province centrale, pauvres, solides, fiers, courbés sur la terre nourricière.
    Mais de ce visage, orné d’un sourire un peu gouailleur avec des yeux pleins de malice subtile, se dégage une impression de finesse, un homme possédé de l’autre culture, celle de l’esprit.
    Ce personnage restera dans les cœurs aimants pour avoir suscité un haut moment de rare sensibilité, éprouvé par tout un peuple à l’unisson pétrifié d’amertume, par une certaine soirée d’automne, quand il cita ces vers d’un poète communiste (!!) :
    « Comprenne qui voudra, Moi, mon remords, ce fut la victime raisonnable au regard d’enfant perdu, celle qui ressemble aux morts qui sont morts pour être aimés ».
    Vers écrits en référence aux femmes tondues de la Libération. Une abjection que ceux qui assistèrent à ces scènes n’ont jamais oubliée !
    Un souvenir personnel m’attache et me transperce. Un de mes proches se trouvait dans un pays ex-français le soir qui suivit l’annonce de la mort de Georges Pompidou.
    Il raconta !
    Au cœur d’une grande ville moderne se trouvait un haut immeuble où l’on avait regroupé toute la colonie française que nous avions envoyée aux fins de « coopération ». Autant dire que résidait là un ramassis de gauchistes exaltés, traîne-patins modèle Mai 68.
    Ces gens-là bambochèrent gaiement, bruyamment, montrant au monde l’immense joie d’avoir pu vivre ce moment d’exception : la disparition d’une ordure !
    Autour d’eux, la ville indigène dans l’obscurité et le silence écoutait, saisie d’une stupeur indicible. Ces francaouis ne respectaient même pas la mort d’un des leurs.
    On comprend mieux le mépris qui les animent quand ils envahissent ce peuple dégénéré !
    Il faut croire que déjà, à cette époque, le niveau de qualité de la France était « altéré » !
    Les relations extérieures c’est quand même important. Il vaudrait mieux que cette tâche, traditionnellement gérée par des homosexuels ronds-de-jambe, soit confiée à des gens responsables.

  81. Les codes et les réseaux, le président apprend à ses dépens, et la classe dominante bousculée ne saura plus tirer profit des divisions qui la menait aux fauteuils des cooptés de l’alternance, dégagisme et colère auront tout remplacé. Certains essayent la vieille formule des boucs, sale arabe ou sale pédé, non, non, après Pompidou, Giscard et Mitterrand n’étaient séparés que par à peine 5 000 000 voix, et la vieille querelle ne saurait dissimuler qu’alors on pouvait se payer la protection sociale sur le dos d’autres pauvres, temps béni mais bien fini, la dérégulation est passée par là et maintenant les 10% de dominants se retrouvent à 1 et voudraient croire que leur liberté ne les mènera pas au gibet.
    Macron a bien conscience de tout cela, et de quelle Constitution il a pu profiter pour nous éviter l’embardée qui met au fossé les grandes démocraties, mais la France, hélas, et ses élites, ses corps intermédiaires, ses barons provinciaux incapables de faire face aux immeubles qui s’effondrent et à la désespérance populaire, la France qui a su offrir au monde sa résistance au pire en la personne de son jeune président, ne sait pas exiger de lui qu’il sache s’implanter au niveau local, les députés marcheurs assis dans leur disputes à l’Assemblée ont oublié la promenade qui les a menés où ils sont, que s’ils ne savent pas aller au contact de la colère profonde, s’ils n’obtiennent pas d’eux-mêmes l’acceptation du baiser aux lépreux, la lèpre et la violence engloutiront tout, et ils ne deviendront, comme leur prédécesseurs, que des vaincus d’une victoire illusoire.
    On peut nous ramener Reagan et Thatcher, cela ne fera oublier ni Trump ni le Brexit, c’est-à-dire exactement ce qui menace notre doux pays, notre France valeureuse et déjà vaincue si elle ne sait que déguiser en poilu, ô sombre et détestable analogie, le gilet jaune exaspéré, au lieu de le convoquer, lui le petit au même titre que le plus puissant des exilés fiscaux, à accomplir son destin, à donner du sens à son existence justement par son dégoût de Verdun et des mutismes complices des désirs de domination, maquillages de liberté et de fraternité en égalité trompeuse et indifférenciée, gage des pires excès.
    On attend donc la REM, qu’elle marche comme promis aux ronds-points de la clope et des diesels qui puent, il reste six mois avant les européennes, la carre gauche du ski droit devra être bien affûtée, le virage n’est pas simple à négocier et l’assemblée caqueteuse bien mal embouchée ne lui facilitera rien, trop heureuse de trouver des responsables pour mieux ne pas assumer leurs coupables reculades passées.
    Rond-point par rond-point, camarade startuper, convoquer chacun au destin du refus de la barrière sanglante des tranchées de l’oubli.
    Cela éviterait de suivre les grognards soixante-huitards nostalgique du sea, sex and sun de tous les leurres cocaïnés, de les suivre à l’asphyxie des jeux du cirque de l’impasse célinienne, où l’on préfère coaguler sa haine de soi pour mieux déguiser l’échec des glorieuses années d’illusion, plutôt que de se rappeler ce qui déjà nous amena au pire, et continuer sans courage en comptant sa fortune qui se mesure en dette dorénavant, laissée aux générations futures dont on se fiche comme de son premier voyage au bout de la nuit.

  82. Pas un mot concernant le surprenant verdict au procès de Georges Tron et le fait que le parquet fasse appel ? Cela ne concerne pas la justice et son fonctionnement ?
    Qu’un avocat assure la défense d’un accusé, rien de plus normal dans une démocratie, mais est-ce à l’honneur de la justice d’entendre un ténor du barreau surpayé qui pour défendre un « puissant » insulte et humilie les plaignants ?
    L’issue de ce procès ne gêne-t-elle pas un blogueur matinal, pourtant si prompt à sauter sur les faits d’actualité, mêmes les plus menus ?
    N’y a-t-il pas eu de quoi sursauter à l’annonce de l’acquittement du prévenu alors que l’avocat général avait requis une peine de six ans de prison ?

  83. @ Achille | 21 novembre 2018 à 07:46
    À propos du réchauffement climatique et de ses causes anthropiques ou pas.
    Je n’ai pas de réponses mais je trouve qu’on ne parle jamais de la modification du champ magnétique terrestre qui pourtant doit jouer un rôle dans les courants aériens et marins. Je l’ai déjà dit.
    Mais puisque dans votre commentaire vous parlez de Cro-Magnon, voici une hypothèse sur le sort des Néandertaliens dans le lien que je cite :
    « En 2010, deux scientifiques français de l’INSU ont remarqué que la disparition de l’Homme de Néandertal s’était produite pendant l’excursion de Laschamp. Les techniques récentes de datation permettent de situer cette extinction entre 41 et 34 000 ans. Ils pensent que l’affaiblissement du bouclier magnétique permet aux protons émis par le soleil de pénétrer plus en profondeur dans les couches de l’atmosphère où ils engendrent alors des réactions chimiques en cascade qui aboutissent notamment à la formation d’oxyde nitrique, substance qui détruit la couche d’ozone. Les Néandertaliens ont donc dû faire face à un accroissement de la production d’UV-B pendant une longue période avec des pics importants lors des éruptions solaires. On a pu étudier ces effets en Amérique du Sud à cause de l’Anomalie magnétique de l’Atlantique sud. »
    Vous trouverez plus de détails sur la modification du champ magnétique terrestre dans ce lien :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Inversion_du_champ_magn%C3%A9tique_terrestre
    En tapant sur Google ou Wiki, inversion du champ magnétique terrestre, vous trouverez d’autres articles montrant l’importance de cette inversion.

  84. « Le pouvoir actuel ne comprend rien à ce qui se passe. » (PB)
    Il n’est pas le seul, les imbéciles qui se déplacent sur les plateaux TV ne font pas mieux, parlant sans savoir, dans le meilleur des cas ils ne se sont même pas déplacés sur un lieu de contestation.
    Ne méprisons pas les Gilets jaunes !
    J’entends ces journalistes à la botte ricaner sur leur façon de s’exprimer, de les moquer par moments, de les mépriser de leur hauteur de vue, mais quelle bêtise crasse peut donc recouvrir ces personnages chargés de diffuser l’information ?
    D’un côté le bon sens du peuple, de l’autre des scribouillards sans culture, la nullité d’analyse,doublée en plus de sottise incommensurable. Sans renier quelques excès qui ne sont pas le fait de cette majorité jusque-là invisible et modeste.
    La réception d’une prison haute sécurité se déroulait, petits fours et congratulations, autosatisfaction des uns et des autres, quand fut posée la question à un gardien en bas de l’échelle hiérarchique : « que pensez-vous de votre futur outil de travail ? ». La réponse ne se fit pas attendre, « d’ici, je m’échappe ! ».
    Il faut imaginer le froid jeté sur une assistance d’officiels et de concepteurs qui détenaient leur vérité, pas la vérité.
    La station d’épuration la plus moderne qui soit, « la Ferrari » – pour les spécialistes automobile -, des tuyaux haute pression à assembler dans des conditions difficiles avec leurs joints spéciaux ; la solution vint du plus humble, de l’invisible, du Gilet jaune rustre et aviné tel que veulent le faire passer une certaine caste de journalistes abrutis de leur propre fatuité, engorgés de leur propre sottise.
    Le plus grand chantier du sud-ouest, à l’époque, projet d’un architecte français international, à réaliser dans les délais les plus courts. Un mur coupe-feu à réaliser à la vitesse du son, le bon sens du plus humble l’a emporté pour une concrétisation sans bavure.
    Le ton a changé hier avec un représentant des Gilets jaunes de Toulouse qui s’est essuyé les crampons sur le dos d’un de ces journalistes condescendants, il lui a mis un beau tampon offensif, il en a eu le souffle coupé.
    Ce dernier n’avait plus affaire à celui qui savait parfaitement serrer les boulons sans savoir l’exprimer, mais à celui qui disait avec quoi il fallait faire et comment il fallait faire.
    Pauvre petit journaliste morveux, qui a vu ses arguments se retourner contre lui et sa bêtise insondable.
    Le plateau riait sous cape.
    J’avais mal pour l’imbécile qui n’avait rien vu venir tellement il était saoul de sa vanité et de sa personne.
    Sans « les obscurs, les petits, les sans-grade » rien ! La Tour Eiffel n’est rien sans les Gilets jaunes, il se trouve justement des constructeurs de Tour Eiffel parmi eux, l’oublier c’est ne pas comprendre, le tiers état n’était pas que de pauvres paysans, et cela il ne faudrait pas l’oublier ni le bon sens qui va avec, ce dont nos élites manquent le plus dans le meilleur des cas.

  85. Des commentateurs, des experts, des politiques, se font entendre sur tous les médias pour dire que nous devons respecter les engagements pris lors de l’accord de Paris sur le climat.
    Ils disent que si les taxes vertes et la hausse de la fiscalité sur l’essence, le diesel ne sont pas populaires, elles sont cependant justes.
    Le gouvernement doit donc garder le cap qu’il s’est fixé.
    Ils déclarent aussi que le mouvement des Gilets jaunes c’est un mouvement populiste fait par des gens égoïstes, individualistes.
    Quand on écoute ces émissions dans lesquelles on nous explique qu’il faut payer des taxes et des impôts pour sauver la planète, on constate, particulièrement depuis quelques jours, que celles-ci sont entrecoupées par un matraquage de publicité pour le Black Friday qui pousse à surconsommer.
    Et cela ne semble pas gêner les apôtres de l’écologie !

  86. @ Achille 7h46
    « Quand ils sont sollicités par un grand média (presse, radio ou TV) ils y vont. Leurs analyses sont certainement bien plus crédibles que celles d’un folliculaire de petit journal local à faible tirage qui vit de fake news et de propagande souvent grossière. »
    Ce n’est surtout pas auprès des « grandes plumes »‘ (des grandes gueules) que nous allons trouver les informations crédibles sur le changement climatique ou, d’une façon générale sur les problèmes de société. Atteints de psittacisme, ces ténors des médias ne font que reproduire la doxa. Leur valeur ajoutée est quasi nulle dans les débats qui agitent notre monde !
    Il est du reste intéressant de noter que les Gilets jaunes, mais pas que, considèrent les médias comme des instruments de désinformation ou plutôt d’accompagnement d’une information « correcte ». Si les journalistes perdent leur crédibilité, déjà faible, c’est parce qu’ils recopient les éléments de langage gouvernementaux…
    Dernier point: la qualité de l’air dans les métropoles de l’UE est incomparablement meilleure aujourd’hui qu’il y a 25 ans, date à laquelle les premières directives européennes dans ce domaine ont été adoptées.
    Les chiffres véhiculés de plusieurs dizaines de milliers de morts en France dus à la pollution atmosphérique devraient être accompagnés d’un commentaire: il s’agit de 35 000 personnes dont la vie a été abrégée, c’est-à-dire des personnes qui meurent en perdant 3,6 à 7,5 mois de leur espérance de vie…

  87. Catherine JACOB

    @ Ellen | 21 novembre 2018 à 01:25
    « Ça renvoie à une autre affaire au Sofitel New York d’un certain play-boy à l’âge avancé qui faisait crac-boum-huuuu, les filles sont à mes genoux… »
    Si vous m’autorisez une remarque un peu grivoise que je tiens d’une source bien informée qui ne croyait pas à l’innocence de Nafissatou Diallo dont l’avocat Kenneth Thompson serait malheureusement décédé d’un cancer en octobre dernier.
    D’après BFMTV en effet « Celui qui avait été le premier homme de couleur à devenir procureur en 2014, s’étant fait élire à une écrasante majorité de 72 % après avoir lancé sa campagne peu après être parvenu à un accord financier en faveur de Nafissatou Diallo, dans la plainte au civil déposée contre DSK à New York, est donc décédé dans la semaine qui a suivi l’annonce de son retrait de ses fonctions pour combattre la maladie. »
    Bon, après le rappel de cet épisode douloureux qui a injustement frappé le défenseur des minorités aux USA, rappelons également que DSK est né le 25 avril 1949, ce qui, à l’époque des faits (14 mai 2011), lui faisait donc 62 ans.
    Je cite : « De toi à moi, vu que cela ne porte pas à conséquences, tu me permettras de t’expliquer que cette histoire d’abus sexuel est difficilement crédible car, pour arriver à un résultat dans le cas d’un sexagénaire, il faut vraiment que la dame ‘mette du cœur à l’ouvrage’. »

  88. A l’honneur aujourd’hui à l’Assemblée nationale : Jean Lassalle qui ne ressemble en rien aux faux-culs de députés LREM. Et puis sur les Gilets jaunes :
    http://blog.lefigaro.fr/rioufol/
    Idée du jour, porter un brassard jaune en permanence en signe de révolte contre la Macronie, cette organisation antifrançaise.

  89. @ Achille | 21 novembre 2018 à 07:46
    Il n’y a pas que l’air qui soit pollué, mais également les fleuves et les rivières, les fonds de la Méditerranée et des océans, de vraies poubelles avec sous-marins intoxiquant la faune aquatique, rejets en mer de carburants et ordures par les gros cargos.
    Les terres agricoles empoisonnées par les produits chimiques hautement toxiques et cancérigènes, les bâtiments insalubres contenant des fibres d’amiante, le plomb dans les peintures, les PCB (polychlorobiphényle), les polystyrènes aux dérivés de pétrole, etc.
    Les premiers responsables-coupables de cette pollution planétaire sont les gros industriels et les Etats de chaque pays où il est de plus en plus difficile de respirer.
    M. Pompidou n’avait-il pas dit qu’il faut arrêter d’emmerder les Français ?
    Allo M. Macron ! Vous avez entendu ? Vous annulez toutes les taxes carburants et la CSG pour les retraités aux revenus de moins de 2 000 euros/mois, que vous nous avez piquées de force et sans notre consentement et nous pourrons alors vous pardonner et vous réadopter pour terminer votre mandat en toute tranquillité. Et sinon, nous nous dirons bye-bye en mai 2022. On est quand même sympa. Ça marche comme ça ?

  90. Oh, pauvre et désespéré Edouard Philippe de Sainte-Macronie de la Pataugère, il en fait une tête au côté de son roi !… Ça fait vraiment de la peine. Je suis sûre que si Edouard claque la porte il retrouvera aussitôt le sourire. Regardez notre Gérard Collomb comme il est heureux dans sa mairie lyonnaise. Quel bonheur !

  91. Bigre quelle belle unité belliqueuse !
    Aurais-je allumé la fameuse étincelle qui fit déborder le vase ?
    PS : Le pisse-vinaigre apprécie les pléonasmes, « pseudo furtif » est un bon exemple.

  92. Ce mouvement des Gilets jaunes est spontané, créé par Internet, issu du peuple qui n’en peut plus de l’assommoir des taxes sans cesse inventées ou aggravées, agressives, sous des prétextes fallacieux, notamment l’écologie punitive (alors qu’il s’agit simplement de remplir les caisses de l’État), en dehors de toute filière répertoriée.
    Devant la révolte, le gouvernement est clairement à présent engagé dans une lutte de communication. Il a les moyens et l’expérience pour agir, de même que les modalités. On a vu la propagande de Castaner où la bonne foi des derniers arguments invoqués n’était pas la qualité première. Le motif bidon de la transition énergétique marche mal alors on avance, en dernier ressort, d’autres dissuasions, en particulier les plus épouvantables qui soient ou qui sont censées l’être. Tout est bon pour salir le noble et le pur. Y compris les outils cachés, occultes. Attention danger ! Devant une exaction, il faut se soucier de la provenance (dixit aujourd’hui Christine Clerc sur une chaîne d’information continue…). Derrière chaque tentative de destruction d’image, la manipulation couve.
    Le mode opératoire du pourrissement (ramener à soi l’opinion publique en tentant de discréditer l’ennemi…) qui a marché pour imposer le nouveau statut des cheminots et contrer les zadistes de Notre-Dame-des-Landes risque cette fois d’échouer…
    Pour le gouvernement, le cauchemar serait, en ce 24 novembre, une place de la Concorde ou une avenue des Champs-Elysées bourrée de protestataires affublés en jaune fluo… Fatal symbole ! La manifestation sur cette place a été interdite pour cette raison. Elle présentait aussi l’inconvénient d’être trop proche des lieux forts du pouvoir.
    Il y a plus de trente ans, la manifestation géante en faveur de l’école libre avait rassemblé dans les rues de Paris deux millions de personnes selon les organisateurs, 850 000 selon la police. Peu après, Mitterrand abandonnait le projet Savary et son premier ministre Pierre Mauroy démissionnait ainsi que le ministre Alain Savary… C’était aussi un 24 du mois… mais pas celui de novembre… celui de juin… en l’an 1984.
    Faut-il y voir un signe du destin ?
    Pendant les événements de Mai 1968, Pompidou était à la manoeuvre tandis que de Gaulle était à la ramasse. Pompidou a composé, négocié pour aboutir aux accords de Grenelle. Pendant ce temps, de Gaulle continuait de ne rien comprendre. Pompidou était armé de son bon sens de fin fond de terroir et de son humanisme transcendant tandis que Macron et E. Philippe n’affichent en ce moment, en tout et pour tout, que leur arrogance autiste et insensible. Entre Macron et E. Philippe le plus rétif des deux à reculer est le Premier ministre : engoncé dans ses bottes en digne disciple d’Alain Juppé…
    Les Gilets jaunes vaincront. Leur mouvement né dans l’approbation populaire, mourra à l’identique, une fois l’objectif atteint. Des têtes tomberont peut-être. Peu importe lesquelles, car elles ne finiront pas dans le panier d’osier. Les postures aveugles du dirigisme hermétique sont d’ores et déjà vouées aux gémonies de l’histoire. Le peuple conservera le dernier mot. Il le fait savoir, parfois violemment, si par malheur on tente de l’humilier…

  93. @ Achille
    « Leurs analyses sont certainement bien plus crédibles que celles d’un folliculaire de petit journal local à faible tirage qui vit de fake news et de propagande souvent grossière. »
    C’est très discutable, lorsqu’on sait que 90% des journalistes sont de gauche et que forcément à l’embauche ça joue. Toutefois, partons, en théorie, de l’hypothèse que vous avez raison.
    La chaîne la plus regardée au monde c’est BBC. En deuxième position et à peu d’encablures on retrouve Fox News. Cependant, les prismes à travers lesquels BBC et Fox News analysent l’actualité s’opposent en tout, comme le jour et la nuit: une considère que le globalisme est le progrès et l’avenir, l’autre qu’il détruit les nations car il gomme la sève unique leur ayant permis de croître. Une considère que l’immigration est toujours un atout, l’autre est beaucoup plus prudente et invite à regarder les statistiques et les résultats sur la cohésion sociale. Une considère que Trump est un idiot et ne se prive pas de mettre des mots dans sa bouche, l’autre est bien plus objective et rappelle ses résultats. Une considère que la race blanche est à jamais condamnée à payer pour son « impérialisme » de jadis, l’autre rappelle que sans l’aide des blancs, à travers des fonds réservés, tarifs préférentiels, prêts à taux unique, accueil et soin des immigrés, apport technologique et recherches dans la médecine, d’autres races et pays entiers ne seraient maintenant que des noms sur des plaques commémoratives.
    Voilà pourquoi, même si vous avez raison, le débat reste entièrement ouvert, et que suivant votre logique, je peux vous rétorquer que je m’en fiche de ce qu’écrit Libération et Le Monde, tous les deux étant à des années-lumière des niveaux d’écoute de Fox News.
    Mais finalement, cela ne change rien, qu’on croie ou pas dans les niveaux d’écoute, on ne change son point de vue que si la réalité devient le miroir des faits observés. Certains continueront à nous affirmer que les petits journaux d’ici et là, ne font que déverser de la propagande. Sauf que pour des millions de gens, cette propagande est le miroir de leur réalité, ça se passe dans leur pays, dans leur quartier, dans leur cage d’escalier. Pour eux ce n’est pas un mensonge et leur colère monte, surtout quand on leur dit que ce qu’ils voient ce n’est pas la réalité, et que le problème c’est eux, pas assez généreux, pas assez éduqués, pas assez compatissants. Et c’est là que la presse alternative fait son nid et se montre nécessaire, en apaisant la frustration tout en mettant des mots justes sur la réalité observable. Ne tirez pas sur cette presse, sans elle vous auriez déjà une guerre civile sur les bras.

  94. Comme le titre de votre billet le laisse clairement entendre, Monsieur Bilger, monsieur Macron n’est pas, et l’on peut le regretter amèrement, Georges Pompidou.
    D’autres que moi ont expliqué ici les différences. Ce qui lui manque le plus est le sens politique : il n’est qu’un pur technocrate incapable de comprendre le peuple qui l’a élu. Encore moins de comprendre le sens de cette révolte qui s’oppose à sa politique, ces gens dont monsieur Philippe estime qu’ils sont une minorité ! Alors qu’ils représentent les classes moyennes en voie de déclassement et les classes populaires qui éprouvent les plus grandes difficultés à joindre les deux bouts dans cette société exclusivement consumériste.
    En complément de votre analyse je voudrais, si vous le permettez, inviter vos commentateurs (et commentatrices bien entendu !) à lire les deux derniers billets de Régis de Castelnau qui me semblent fournir une analyse complète, détaillée, fondée de la situation.
    Le premier s’intitule « Gilets jaunes : nous sommes le peuple » (http://www.vududroit.com/2018/11/gilets-jaunes-sommes-peuple/). J’en retiendrai ce paragraphe au titre évocateur : « Les pauvres : coupables, forcément coupables… »
    « Il y a, aussi, la culpabilisation. Culpabilisation sur fond de chantage écologique, d’une part, quand bien même les privilégiés donneurs de leçons anti-populistes prennent l’avion et polluent l’atmosphère au kérosène pour se rendre dans leurs résidences secondaires des Baléares ou d’ailleurs, peu importe où, le monde est leur terrain de jeu, les distances pas davantage que les identités territoriales ou nationales n’ont de sens pour ces gens-là. Exit l’exit tax, empapaoutée la flat tax. Le verdict est clair : les coupables, ce sont les prolos et, comme disait Alphonse Allais, on va faire payer les pauvres, d’accord ils n’ont pas beaucoup d’argent mais ils sont nombreux. »
    Son second billet va plus loin dans l’analyse et s’intitule « Gilets jaunes : la dérangeante odeur du pauvre » (http://www.vududroit.com/2018/11/gilets-jaunes-derangeante-odeur-pauvre/).
    Il situe ces manifestations dans leur contexte de fond. Ce que son introduction montre à l’évidence en s’appuyant sur un constat de divorce absolu entre une certaine bourgeoisie soutien de monsieur Macron et le peuple, pauvre ou en voie de paupérisation. En l’espèce, monsieur Macron rappelle plus le roi Louis-Philippe et se trouverait en grande difficulté pour écrire le livre de Louis-Napoléon Bonaparte, futur Prince-Président : « Extinction du paupérisme » puisqu’il organise objectivement le paupérisme d’une grande majorité de Français actuels et futurs. Voici l’introduction du second propos de Régis de Castelnau :
    « Ces gilets jaunes. Tout ce bruit pour quelques litres d’essence et de gazole. Alors même que la planète court à la catastrophe environnementale, tous gyrophares dehors, sirènes hurlantes. Et d’ailleurs, est-ce qu’ils sont si malheureux, si pauvres que ça ? Tous ces beaufs de sortie, qui exposent sans honte leur crasse et leurs caprices sur nos ronds-points, ont-ils vraiment de quoi se plaindre ? Ne cacheraient-ils pas, dans le secret de leurs pavillons flambant neuf, de coupables écrans plats, de honteux 4×4 et, en cherchant bien, des billets dans leurs matelas ?
    Honte de cette nouvelle pauvreté qui défile dans l’espace public. Un peu de pudeur, les ploucs ! Surtout : pas de scandale. Ne faites pas honte à la Nation, avec vos pneus brûlés et vos sales gueules. Dans le Nouveau Monde, on marche, ou on crève. Et en silence. De la dignité : la planète vous regarde ! Et ce n’est pas avec vos revendications puantes et vos caprices de sales gosses trop gâtés que vous nous ferez regagner la confiance de l’Allemagne. Vous savez combien ils gagnent, en Bulgarie ? Vous ne voyez donc pas que vous gênez, avec vos sales comportements ? »

  95. Pierre Blanchard

    @ Achille | 21 novembre 2018 à 07:46
    « Il en est du journalisme comme de n’importe quelle discipline. Les grandes plumes, les éditorialistes les plus affûtés ne vont certainement pas gaspiller leur talent dans un petit journal à faible tirage. Quand ils sont sollicités par un grand média (presse, radio ou TV) ils y vont. Leurs analyses sont certainement bien plus crédibles que celles d’un folliculaire de petit journal local à faible tirage qui vit de fake news et de propagande souvent grossière. »
    Des noms, des noms SVP Achille.
    En désaccord total avec vous Achille, car si vous considérez le quarteron (en fait bien plus nombreux malheureusement !) de journaleux de type « vieilles grandes plumes » recyclées (je ne citerai pas de noms en raison de leur grand âge), en excluant Alain Duhamel qui a toujours été pertinent, et n’a jamais été aussi libre dans ses paroles qu’en ce moment… que vous reste-t-il comme grandes plumes : les spécialistes de rodéo movies de la presse écrite qui se rêvent avec leur tête « dans un écran téléviseur » (façon école des fans de Jacques Martin quand ils étaient plus jeunes) et qui doivent se déplacer en moto avec chauffeur pour passer rapidement d’une chaîne TV de 18h00 à une radio, puis TV du soir, puis de seconde partie de soirée* et ce entre Europe, RTL, RMC, FI et FI etc. et autres émissions TV d’info en continu ou non… Ne connaissant strictement rien ou pas grand-chose aux sujets abordés mais constamment présents en tant que représentants de ce que vous osez appeler « les grandes plumes ». Allez, quelques noms : je commence par Yves Thréard, au hasard, et vous me citerez les suivants, et suivantes !!
    Heureusement, de temps à autre, un journaliste exceptionnellement invité sauve le gazouillis/gargouillis ambiant par ses connaissances parfaites du sujet traité… mais ce n’est malheureusement que très très rare, car il est bien plus simple pour les médias radio/TV d’offrir leur rond de serviette aux mêmes invités enfonceurs de portes ouvertes, parlant de tout sur tout avec des notions généralistes à profusion… et se raccrochant aux fiches rédigées par des élèves des écoles de journalisme identiques à ceux qui leurs permettent d’écrire leurs livres…
    Vous terminez en écrivant :
    « À chacun ses sources ! »
    Je vous laisse les vôtres et veuillez concevoir qu’il est parfois utile et nécessaire de lire et écouter d’autres sons de cloche, qui parfois, comme les lanceurs d’alerte, nous informent avant que nos « grandes plumes » ne les reprennent, uniquement si le sujet est porteur… bien évidemment.
    Et pendant ce temps, depuis quinze jours, nous sommes tous sous l’emprise d’un surdosage d’infos sur les Gilets jaunes en tout genre (chacun y va de son interview de celui qui veut dégommer Macron, refaire des élections législatives, etc.), histoire de bien noyer le poisson** d’une révolte qui embarrasse le pouvoir qui ne comprend rien, et il n’est pas le seul parmi la gent politique.
    A Exilé qui a écrit à Patrice Charoulet le 20 novembre 2018 à 17:22
    Le jour où vous aurez compris que la vérité ne sort pas nécessairement de la bouche de ce que vous appelez « les grands médias », vous aurez fait de grands progrès en matière de traitement de l’information – ou de la désinformation – et d’esprit critique…
    Vous répondez :
    On se demande bien à partir de quelles sources d’information, pour ne pas dire d’officines, vous vous forgez votre opinion.
    Parfois, ce que dédaigneusement vous dénommez « officines » apporte des informations bien plus proches de la réalité de terrain que vos « grandes plumes »…
    Et pourtant, que cela vous plaise on non, j’aime bien vous lire Achille, mais pas sur ce coup-là ! 😉
    * Vers 22h00 il arrive même parfois, vu les rediffusions, que le même intervenant apparaisse en même temps sur les chaînes 5, 15, 16, 26…
    **si vous n’êtes pas pêcheur, vous trouverez quand même !

  96. Bon, la messe est dite par l’OFCE: en dix ans les Français ont perdu 480 € de pouvoir d’achat. Il faut certes analyser le résultat, pour s’assurer que ce n’est pas le GIEC qui l’a déterminé, parce que là, les additions sont souvent fausses.
    Ghosn: mort de rire. On peut être un immense capitaine et c*n comme une valise sans poignée.
    Carbone et taxes: pas la peine de se gendarmer ni de manifester, ce qui sera enlevé sera ajouté et ce qui a été remis sera remplacé. Ce sont les saintes écritures de tout gouvernement.
    En revanche, le mensonge budgétaire est bien réel, le montant de la taxe ne va pas à la transition énergétique mais au budget général, ce n’est pas une recette affectée.
    D’où on tire aisément que le spectre du carbone n’est rien d’autre qu’une avenue fiscale au service d’une notion irresponsable: l’écologie. Celle-ci devrait se concentrer de la lutte contre la pollution qui empoisonne les humains. Mais, de fait, ceux-ci ne sont pas indispensables à la planète qui, par ailleurs, ne court aucun danger.
    C’est donc bien une niche fiscale: faire peur pour soutirer des impôts, en droit pénal, ça s’appellerait du chantage s’il n’y avait l’onction de la Loi. La plus grande escroquerie du siècle et qui marche bien: balayés Panama, le Crédit de Bordeaux, les emprunts russes, le vignette, là, tout le monde est d’accord: il faut sauver la planète. La pollution ? Pas intéressant, ça ne tue que les hommes, et là, je suis plutôt d’accord.
    Allez en Corse, l’eau y devient plus polluée que partout ailleurs, et ça sera encore pire quand les forages pour l’exploitation du gaz auront commencé en Méditerranée orientale, au-delà de Chypre. En outre, il y a déjà toute la pollution venant du Maghreb, égouts, déjections, rejets industriels, rivières de plastique et enfin, le trafic démentiel des porte-conteneurs et des vraquiers. Vive les vacances… onéreuses.
    Mais avez-vous remarqué le silence sur ce sujet ? On sait, mais on n’alerte pas, ce n’est d’une part pas taxable, d’autre part, ça ne se voit pas encore ; c’est juste dans l’eau, en suspension et si les gogos se détournent de cette île paradisiaque, la mafia locale sera fâchée.
    Bien sûr, c’est une caricature, mais s’en prendre au carbone, c’est vraiment pas sympa, parce que sans carbone, plus de vie. Inéluctable.

  97. C’est tout de même stupéfiant que sur le propre blog d’un homme de loi, on exécute un Français en taule au Japon, qui aurait par ailleurs « trois nationalités ».
    Curieuse remarque de la part de celui qui défend mordicus d’autres smalas qui ont les semelles au vent. Suivez mon regard.
    « La France est un hôtel » (Jacques Attali).
    Soit vous vous êtes trompés de blog, soit vous bandez déjà à l’idée qu’il soit coupable.
    Un peu de retenue.
    Catherine Jacob serait bien inspirée de nous dire si la présomption d’innocence existe au Japon.

  98. Daniel Ciccia

    La dignité républicaine était représentée ce soir à l’Élysée au cours de la rencontre entre les maires et le président de la République.
    Très instructif.
    Les commentateurs assuraient que M.Macron allait être hué et qu’il n’avait pas eu le courage de se présenter devant leur congrès en raison de son impopularité.
    M. François Baroin a servi la République de manière exemplaire dans cet épisode.
    Quelques heures avant, pendant les questions au gouvernement, M. Jean Lassalle, au fond égal à lui-même, se donnait en spectacle en enfilant un gilet jaune.

  99. Patrice Charoulet

    Gilets jaunes à La Réunion (suite)
    J’avais regretté ici de ne rien trouver concernant les Gilets jaunes à La Réunion dans la plupart des grands médias français. C’est fini : ce mercredi, tout le monde s’y est mis, y compris dans les émissions de débats les plus connues.
    Dans l’intervalle, Exilé avait eu l’obligeance de me donner et de nous donner un lien renvoyant à un site réunionnais peu connu des métropolitains et je l’en remercie.
    Ayant vécu douze ans à La Réunion, je connaissais ce site, que je ne visitais plus depuis mon retour dans ma ville natale.
    Or, il se trouve que je connaissais très bien l’homme qui anime ce site d’informations : son nom est Pierrot Dupuy. Nous avions les mêmes sympathies politiques et nous avons causé maintes fois.
    Si l’on clique sur ce lien, on trouvera plusieurs vidéos éclairantes. « Des gamins photographiés en flagrant délit de pillage », « La vidéo du pillage d’un conteneur du Score du Chaudron *» (*quartier populaire de Saint-Denis), « Saint-Gilles en flammes en guise de couvre-feu », « Mon pays bateau fou »….
    L’incendie et le chaos réunionnais, nés du mouvement irresponsable des Gilets jaunes, ne sont pas près de s’éteindre.
    Deux avions pleins de CRS, venus de Roissy, à mon humble avis, et des centaines d’arrestations feraient le plus grand bien. Et permettraient un retour à l’ordre.

  100. Thierry Bolloré devrait faire l’affaire, passé par les pneus et les pots d’échappements – sans aucun doute meilleure école que celle des poulets nourris au tout aliment de l’ENA -, il devrait savoir mener la barque Renault sans problème, il pratique la voile paraît-il.
    Indispensable Ghosn ? Pas besoin de citer l’adage bien connu.
    En plus il a débuté chez les « Jaunards », excellente école, je ne sais s’il a touché du ballon ovale, mais au moins il doit savoir ce qu’est l’abnégation.

  101. @ Savonarole | 21 novembre 2018 à 19:57
    « …si la présomption d’innocence existe au Japon. »
    Non, système dit mixte.
    La Common Law vieux droit frekkr (franc) qui se disait Ley commune.
    Guillaume de Normandie, fondant l’Angleterre, importe ce système juridique. En langue anglaise l’adjectif se place avant le nom, ainsi cela devient : Commune Ley, avec la prononciation anglo-saxonne : Common Law.
    Les Frekkrs (Francs) finissent par laisser tomber ce système absurde pour prendre le système germanique, que l’on qualifie de romano-germanique (celui qui accuse à la charge de la preuve), mais les Frekkrs donnant un nom à un royaume la France, puis le nom des sujets : françoise et françois, pour devenir avec la prononciation moderne française et français, vont adapter le système germanique en y ajoutant quelques trucs à leur sauce, dont la politique de l’aveu, plaçant la torture, pendant un temps, comme acte judiciaire.
    Ainsi au Japon le droit civil est d’inspiration germanique, avec une adaptation en matière de faute, la présomption de la faute ; et le droit pénal d’inspiration germanique basé sur la Code pénal français impérial sur la définition des fautes, délits et crimes, le Japon lui-même un Empire fasciné par Napoléon, mais Common Law pour l’accusation.
    Celui qui est accusé doit prouver son innocence, car pour les Japonais c’est basé sur l’honneur, le suicide, on assume et le mensonge est une honte nationale, voire sur toutes les familles, y compris la faute, le délit, le crime, tout le monde devient responsable dans la famille.
    Assumer implique l’aveu, le Procureur, la Police peuvent interdire que vous soyez assisté d’un avocat pendant toute l’enquête, toute la procédure, sauf pour les étrangers qui feraient appel à la protection consulaire.
    Par accord international, les étrangers, dans chaque pays, ont la protection consulaire.
    Si vous avez de l’argent, en dédommageant très chèrement les victimes et en produisant une lettre d’excuses où vous reconnaissez tout en vous auto-flagellant, vous auto-injuriant, pleurant, baissant la tête, vous pouvez vous en sortir.
    L’humiliation est un acte judiciaire pour le Japon.
    Je pense que si Carlos Ghosn se coupe un doigt en direct à la télé pendant une conférence de presse et en le remettant dans un mouchoir tout en chialant sa race, le conseil d’administration de Nissan devrait lui pardonner.
    Le Japon pratique la peine de mort !

  102. Je remarque que le gouvernement monte sur ses ergots en pointant le désordre causé par les Gilets jaunes.
    Mais quid de son indignation et du maintien de l’ordre subséquent pour mettre fin aux incendies volontaires de milliers de voitures brûlées par les racailles chaque année ?
    Que ne s’émeut-il des attaques contre les policiers, les pompiers, les médecins lorsque ceux-ci veulent accomplir leur devoir dans les cités « de non droit » ?
    Deux poids deux mesures donc, comme d’habitude…
    Il est vraisemblable que certains sauront s’en souvenir !!

  103. Maître Goldnadel voit juste, le mouvement des Gilets jaunes est un « cri », le cri de celui qui n’avait rien et aujourd’hui moins que rien, le cri de celui qui avait un peu et aujourd’hui n’a plus rien, et aussi le cri de celui qui avait un peu et qui pense que demain il n’aura plus rien.
    1 200 € expliquait une jeune soignante, pour se loger, se nourrir, se chauffer, et plus rien pour les loisirs, vivre un peu à côté, jeunesse ne se passera pas chez elle, il ne lui reste rien.
    Rajouter une goutte de taxe de plus, plus une autre goutte, la peur s’est installée, chacun se voit descendre un barreau de l’échelle, à ceux-là même à qui l’on avait promis qu’ils allaient pouvoir la monter.
    Le moment était très mal choisi, une goutte de taxe pour le symbole le plus puissant de l’autonomie, la voiture pour travailler et se déplacer, assurer l’essentiel sans pouvoir espérer le superflu, « sans espoir de duchés ni de dotations » pour ceux qui se lèvent tous les jours pour la survie.
    1 200 €,le salaire de la peur, le pauvre qui travaille. Le prix du gaz qui s’envole, aussi celui de l’électricité et des assurances, sans compter les biens à consommer.
    Le loyer, les pneus de la voiture à changer, la vidange, et la panne que l’on n’avait pas prévue qui vous laisse au bord de la route, au propre comme au figuré.
    C’est cru un quotidien parfois, cruel pour certains.
    Et des imbéciles de journalistes qui parlent de structuration dans les revendications, de fil rouge conducteur, que sais-je encore comme bêtise crasse, le « cri » et la peur du lendemain n’a pas de forme, et pourtant commentée à l’envi par des repus qui se croient encore sur les bancs de l’université en train de disserter. Imbéciles.

  104. @ Marc GHINSBERG | 21 novembre 2018 à 09:21
    Vous soulignez deux points.
    1- Que faites-vous de l’investissement ?
    2- Votre équation suppose que exportations=importations ce qui n’a rien d’automatique (exemple France et Allemagne).
    Comme dit dans le texte pour expliquer ce qui ressort de l’économie, il faut deux heures, nous avons pas passé ces deux heures. Nous n’avons fait qu’écrire un peu moins que quatre écrans. C’est dire qu’il manque encore bien des développements à faire et au-delà des deux points que vous soulevez.
    1° Où est l’investissement dans l’équation de la consommation nationale… il y est inclus. Puisqu’une partie du prix de nos consommations inclut un poste amortissement des investissements. Donc le réemploi de cet amortissement est la reconstitution de l’épargne utilisée à investir qui redevient investissable.
    Maintenant le problème est de savoir s’il faut investir plus que les amortissements. On ne peut pas sans créer un déficit de la balance commerciale. C’est ce qui est démontré dans les deux heures nécessaires pour comprendre l’économie, pendant lesquelles il est expliqué la cause des crises donc le moyen d’y échapper, mais le sujet n° 2 va vous introduire vers la réponse relative au surplus d’investissement par rapport aux amortissements.
    2° La balance commerciale équilibrée c’est un gage à ce que la valeur de nos productions, après remplacement des exportations par les importations, soit le suffisant et le nécessaire pour acquérir les consommations nationales mais ne reste ni monnaie ni consommation nationale de disponible.
    Dans la réalité l’équilibre de notre balance commerciale c’est que nous avons produit pour les autres nations autant que les autres nations ont produit pour la nôtre.
    Une balance commerciale c’est que nous consommons plus que notre équivalent produit et pour cela sortir des devises mais que nous n’avons pas. Reste alors la planche à billet ou l’emprunt auprès d’une nation à balance commerciale excédentaire qui elle consomme moins que l’équivalent qu’elle a produit.
    Dans un monde équitable il ne peut pas être demandé à une nation durant quarante ans de plus produire pour nous et différer une consommation chez eux sans que par la suite le schéma ne s’inverse pour rendre aux autres les consommations qu’elles avaient différées et récupérer nos devises.
    Nous avons là le début de l’explication de la crise de la dette souveraine quand nous parlons des nations, et de la crise des subprimes quand nous parlons des individus.
    Deux crises qui font que l’arrêt des autres nations de produire pour que nous ne consommions pas plus que produit : c’est une perte de pouvoir de consommation par rapport à l’année précédente et de la dette qu’il n’est plus possible de convertir par un autre prêt comme c’était la coutume. Une dette qui doit son existence au fait que l’État n’a pas prévu dans son budget une ligne de remboursement des prêts postérieurs. Alors cette dette doit être compensée par du patrimoine dans le cas des nations comme des individus.
    Maintenant afin qu’une autre question ne soit posée par vous, anticipons. Qu’en est-il du déficit du budget ?
    Il est structurel puisque décidé par les élus, l’année précédant l’exécution dudit budget. Mais comme avec nos productions nationales nous avons suffisamment de valeur pour acquérir notre consommation nationale et pas plus, dont une partie pour nos consommations nationales, si l’État ne demande pas aux consommateurs de payer l’intégralité des consommations collectives, il reste aux consommateurs du cash pour davantage importer qu’exporter ; d’où déficit de la balance commerciale et sortie de devise de la nation.
    Profitons puisque nous avons un mécanisme similaire pour voir le cas laissé en suspens : investir davantage que nos amortissements ou que l’épargne nationale. Dans ce cas la production utilisée pour l’investissement n’est plus disponible pour devenir une consommation nationale de ceux qui ont en main la monnaie investie, qui reste alors disponible sans en face une consommation. C’est un nouveau cash utile à exporter plus qu’importer mais par équité cela n’est possible que si les années suivantes le déficit de la balance commerciale est compensé par un excédent qui fait retourner les devises. L’ignorance fait que cette équité n’est pas au rendez vous et nos devises sont sorties pour revenir ponctionner du patrimoine.
    Que font les nations excédentaires ? elles ont de quoi investir puis racheter du patrimoine des nations déficitaires.
    La crise de 2008 comme la crise de la dette souveraine ou des subprimes est encore de cause comportementale reproduite en quantité ; mécanisme inclus dans les deux heures.

  105. @ caroff | 21 novembre 2018 à 23:48
    ▬ « …le désordre causé par les Gilets jaunes(…)dans les cités « de non droit » »
    Quel est le rapport ?
    Bientôt il va nous jouer un parallèle avec la myxomatose du lapin !
    ▬ « Deux poids deux mesures donc, comme d’habitude… »
    Et en plus, il est mauvais en physique !
    Si vous avez deux poids, il faut forcément faire deux mesures.

  106. @ Pierre Blanchard | 21 novembre 2018 à 19:27
    « Des noms, des noms SVP Achille. »
    Vous voulez des noms ? Je vais vous en donner.
    Je suis d’accord avec vous concernant Alain Duhamel, le patriarche des journalistes.
    J’ai quelques livres de lui dans ma bibliothèque et notamment « Les prétendants 2007 » dans lequel, quinze mois avant l’élection présidentielle de 2007, il passait en revue les candidats potentiels.
    Certes, il avait oublié Ségolène Royal, mais difficile de lui en faire grief. S’il avait écrit le même bouquin à quinze mois de l’élection présidentielle de 2017, aurait-il évoqué le nom d’Emmanuel Macron ? Rien n’est moins sûr !
    Quand on parcourt ce petit inventaire aujourd’hui, on s’aperçoit que tous les personnages évoqués ont disparu du paysage politique ou peu s’en faut.
    Ceci étant, les journalistes que j’apprécie sont les suivants :
    – Alba Ventura qui a succédé à Alain Duhamel dans l’édito politique de 7 h 20 sur RTL. Je trouve ses analyses très pertinentes et finalement dans la ligne de son prédécesseur.
    – Guillaume Roquette du Figaro. Ce journaliste sait être pugnace sans sombrer dans la mauvaise foi habituelle de ceux qui veulent toujours avoir raison.
    – Yves Thréard du Figaro lui aussi, Françoise Fressoz du Monde, Claude Weill qui a longtemps été au Nouvel Obs. Ils ont leur rond de serviette dans l’émission C dans l’air où ils nous offrent un débat contradictoire de bonne tenue permettant de bien cerner les facettes de l’actualité sans sombrer dans un brouhaha incompréhensible comme c’est trop souvent le cas dans certaines émissions.
    – Caroline Forest, un peu agaçante quand elle part dans ses diatribes féministes, mais qui, dès qu’elle sort de ses obsessions, peut avoir des analyses très intéressantes sur plein d’autres sujets.
    – Thomas Legrand dont je ne rate aucun édito à 7 h45 sur France Inter. Il a un style agréable où perce toujours une petite pointe d’humour.
    – Christophe Barbier, même si parfois il a tendance à partir en vrille dans des démonstrations approximatives. Mais dans l’ensemble il a souvent une bonne approche des évènements en cours.
    J’y ajouterai François Morel qui n’est pas un journaliste, mais plutôt un humoriste. Son billet du vendredi matin sur France Inter, tout en subtilité et causticité, vaut bien les éditos de journalistes professionnels. Un vrai régal !
    Voici pour mes journalistes préférés. Ce n’est pas une liste exhaustive, mais juste celle qui me vient à l’esprit au moment où j’écris ces lignes.
    Il y a aussi des journalistes qui m’agacent, ce qui ne saurait leur retirer le droit de figurer dans la catégorie « grandes plumes », terme qui semble tant vous irriter. Je ne les aime pas, c’est tout !

  107. Robert Marchenoir

    Et voilà, je l’annonçais, ça n’a pas raté. Les crypto-communistes remplacent le drapeau rouge par le gilet jaune. L’ineffable Robert fait mine, lui aussi, de déceler des « analyses » dans l’outrageuse propagande de l’ex-cadre du parti communiste « Maître » Régis « de » Castelnau (21 novembre 2018 à 19:25).
    Le voyou intellectuel Régis de Castelnau, qui, non content de dissimuler ses affiliations politiques et son lourd passé de co-responsable de cent millions de morts sur son blog, non content de ne s’être jamais excusé pour ses responsabilités au PCF, non content de n’avoir jamais, même, renoncé en douce à ses convictions communistes, se vante de ses exploits internationalistes passés en Amérique du Sud (belle réussite !).
    Et il remet ça, le bougre : son invitée Anne-Sophie Chazaud, sous couvert de soutien à la révolte fiscale, regrette en réalité… la baisse des impôts des autres. « Exit l’exit tax, empapaoutée la flat tax », dit-elle, dans une confusion et une vulgarité qui trahissent son ignorance, mais surtout sa haine de la liberté, de la propriété et de la prospérité.
    La « flat tax » est quelque chose que Macron est censé avoir instauré, et la « flat tax » est une revendication des libéraux (en plus d’être inscrite dans la Déclaration des droits de l’homme de 1789 — mais tout le monde semble l’ignorer).
    En réalité, Macron n’a institué aucune « flat tax », mais s’il l’avait fait, ce serait une victoire des libéraux, donc la « flat tax » ne serait pas « empapaoutée » : ce sont les « prolétaires » amis de l’auteur qui seraient « empapaoutés » par la « flat tax ». C’est juste le contraire, mais il ne faut pas demander à une communiste d’être intelligente.
    Ce que le bruit médiatique actuel appelle la « flat tax », et qui n’est pas du tout « flat » (à 30 %, c’est confiscatoire), c’est juste un très modeste plafonnement de la rage fiscale française qui frappait les actions jusque-là. Une très bonne chose, donc.
    En revanche, malgré la dégoûtante purée communiste qui se trouve dans le cerveau de Madame Chazaud, il est parfaitement clair qu’elle regrette l’atténuation de « l’exit tax », excellente mesure pro-riches, pro-business et pro-libérale prise par Emmanuel Macron.
    Elle soulève sa jupe de défenseur du pauvre sans-dents roulant en diesel, et, sans surprise, ce qu’il y a en dessous n’est pas beau à voir : c’est l’éternelle ignominie de l’ordure communiste Maurice Thorez disant, en 1936, qu’il faut « faire payer les riches ».
    Mais à part ça, Anne-Sophie Chazaud, sur Causeur, se prétend de sensibilité « conservatrice ». Je suppose qu’elle veut conserver la dictature communiste de fait instaurée en 1945. Une très belle illustration de ce en quoi consiste la « droiche », en tous cas.
    Puis, Robert (qui doit s’imaginer être de droite) nous sert un autre invité de « de » Castelnau, un autre « de », lui aussi : Ambroise de Rancourt. Je suppose que c’est pour excuser sa particule qu’il redouble de rage communiste, lui aussi, portant au pinacle le propagandiste et faussaire gauchiste Thomas Piketty, ainsi que le faux « géographe » et vrai militant gauchiste Christophe Guilluy (le seul « intellectuel » ayant réussi à publier un livre dont même le titre est un mensonge).
    Si « de » Rancourt regrette la désindustrialisation, ce n’est pas parce que l’industrie, c’est la production, que la production, c’est la richesse, et que la richesse, c’est bien. C’est parce « qu’en même temps que disparaissaient les usines, s’évanouissaient d’importantes rentrées fiscales pour l’Etat ».
    La seule raison d’être de l’industrie, comme de l’entreprise privée, pour les pillards communistes comme « de » Rancourt, c’est d’alimenter l’inextinguible soif fiscale de l’Etat. « Tout pour l’Etat, rien hors de l’Etat, rien contre l’Etat », ainsi que le disait un journaliste marxiste qui eut son heure de gloire, Benito Mussolini.
    Le nobliau gauchiste « de » Rancourt ose prétendre qu’à la suite de l’industrie, c’est le service public qui a « disparu » — alors qu’il pompe 57 % de la richesse nationale, et que l’Etat français est l’un des plus obèses du monde. Il hurle son amour de l’ISF : comment mieux expliquer que tous ces gens-là ne sont pas contre le fardeau fiscal infligé par l’Etat ? Ils sont pour que ce soient leurs voisins qui soient écrasés d’impôts, ce qui n’est pas du tout la même chose !
    Il tresse des couronnes au communiste enragé François Ruffin, « dont l’intelligence politique, éblouissante, n’est plus à démontrer »…
    Ambroise de Rancourt est un pianiste de 29 ans, habitué des concours internationaux. Autrement dit, il doit sa jeune carrière à l’un des systèmes les plus impitoyablement compétitifs, mondialisés et « ultra-libéraux » qui soient. C’est pour se racheter de cette faute, j’imagine, qu’il fait des rêves érotiques où le communisme tient la place centrale. Il nous vante un paradis révolu où « un système économique organisait les rapports de forces collectifs en bonne intelligence, par la négociation collective, sous le contrôle de la puissance publique ».
    Mon Dieu, que c’est beau ! Comment pourrions-nous négocier « en bonne intelligence », sans « le contrôle de la puissance publique » ? Nous qui sommes si cons ? Que ferions-nous, si l’Etat ne fourrait pas sans cesse son nez dans nos affaires ? Et à quoi serviraient nos impôts ? Et notre travail, d’ailleurs ? A quoi bon travailler, si ce n’est pour nourrir l’Etat ?
    Puis, le jeune protégé de l’ancien avocat du Parti communiste français se met, pour justifier un mouvement populaire de révolte anti-fiscale… à vanter le niveau particulièrement élevé de l’impôt en France. Ce serait, d’après lui, un élément constitutif de l’identité nationale : « C’est cette spécificité qui explique, par exemple, le taux d’imposition particulièrement élevé de notre pays ; notre sécurité sociale ; nos politiques sociales… ».
    On commence par faire pianiste, et puis l’on en arrive très vite à jouer du pipeau. On remarquera que si Ambroise de Rancourt feint de tordre ses jolies mains en déplorant la désindustrialisation de la France, il les garde soigneusement à l’abri de la graisse et des fumées de cette « industrie » qu’il aime tant. Il aurait pu faire ingénieur, technicien, concevoir des robots, piloter des machines… Mais non, il préfère taquiner le Steinway, et pianoter des sottises communistes sur le clavier de son ordinateur.
    Certes, tout cela est de son âge. En revanche, le vieux renard communiste Régis « de » Castelnau n’a aucune excuse, lui. C’est lui qui a ouvert la porte de son blog à de Rancourt. C’est lui qui manipule odieusement les illusions d’une jeunesse sans repères, après avoir passé toute sa vie à se faire le complice conscient et déterminé de l’idéologie la plus meurtrière de l’histoire.
    C’est lui qui prend la défroque de l’homme de droite, du conservateur, en exploitant l’avantage que lui donne sa particule, en se prévalant de son ancêtre le général Edouard de Castelnau, en exhibant sa Légion d’honneur, en feignant de défendre l’ordre et l’intérêt général — alors qu’il défend l’oppression étatiste, c’est-à-dire la forme contemporaine du communisme en France.
    Et bien sûr, comme l’ont toujours fait les communistes, en exploitant les malheurs des pauvres gens, en prétendant prendre leur défense, alors qu’on nourrit leurs illusions et qu’on les conduit droit dans le mur. Et il s’indigne, en plus. Il fait de grands effets de manche, sa voix tremble, il a mal à sa France.
    Inutile de dire qu’il soutient le régime russe.

  108. M.Macron s’apprête à signer le 10 décembre prochain à Marrakech et sans avoir consulté les Français le « Pacte mondial pour l’immigration » au contenu ahurissant.
    En théorie, cet accord n’est pas contraignant, mais ne cherchons pas à nous voiler la face, les lignes directrices qu’il contient seront bien reprises tôt ou tard d’une manière ou d’une autre, pour conditionner l’opinion dans un premier temps avant de les transposer ensuite dans la loi de chaque pays d’Europe qui aura signé ce document.
    http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2018/11/21/31001-20181121ARTFIG00303–le-pacte-de-l-onu-sur-les-migrants-va-encourager-l-immigration-au-lieu-de-l-encadrer.php
    C’est tout simplement la fin de l’Europe et de la France par submersion migratoire qui s’annonce.

  109. Catherine JACOB

    @ Elusen | 21 novembre 2018 à 23:08
    un article clair et bien écrit sur le système judiciaire japonais qui est publié sur le site du ministère français de la Justice.
    J’ai noté ceci dans une lecture rapide :
    « Fin 2010, 74 476 personnes étaient incarcérées dans les établissements japonais (62 prisons et quartiers pour détenus majeurs, 7 établissements pour détenus mineurs et jeunes adultes condamnés – jusqu’à 26 ans – et 7 centres de détention préventive). Parmi la population pénale, il y a des condamnés à mort.
    Des critiques ont été formulées à l’encontre de l’administration pénitentiaire japonaise s’agissant notamment du traitement des détenus et des sanctions disciplinaires qui leur sont infligées. La capacité des établissements pénitentiaires est de 87 754 places, ce qui représente un taux d’occupation carcéral de 87,6% (chiffres de 2009). On peut ainsi constater que le Japon n’est pas confronté à une situation de surpopulation carcérale. »
    Comment fait-il ?
    J’ai également noté 23 jours de garde à vue !
    « La loi sur les prisons de 2005 a maintenu l’existence de cellules de détention au sein des commissariats de police (« daiyo kangoku ») qui permet à la police de détenir un suspect pendant vingt-trois jours consécutifs dans une cellule de commissariat plutôt qu’en centre de détention.
    Une réforme du système pénitentiaire est en cours. »
    Bon, eh ben, on dirait que Carlos Ghosn ne va pas s’amuser.

  110. Ne pas se tromper, si Georges Pompidou incarnait une certaine bonhomie et un certain désintéressement, d’autres sont les bergers de leur patrimoine.
    http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2015/01/28/deputes-epingles-pour-l-achat-de-leur-pemanence-jean-lassalle-reagit,1230461.php
    Un vrai agent immobilier, le Gilet jaune de l’Assemblée qui pense plus à lui et à faire le buzz qu’à défendre une cause, un comédien.
    Que n’a-t-il fait avant ? Lui le champion du monde des cumuls de mandats lors de la dernière élection présidentielle, loup plutôt qu’agneau, propriétaire immobilier avec nos sous, les Gilets jaunes devraient lui réclamer leur part.
    Il devrait partager sa misère, lui qui la défend.

  111. sbriglia@Robert Marchenoir

    « La seule raison d’être de l’industrie, comme de l’entreprise privée, pour les pillards communistes comme « de » Rancourt, c’est d’alimenter l’inextinguible soif fiscale de l’Etat. « Tout pour l’Etat, rien hors de l’Etat, rien contre l’Etat », ainsi que le disait un journaliste marxiste qui eut son heure de gloire, Benito Mussolini. » (RM)
    Vous savez Bob, il m’arrivait, lorsque je plaidais devant les chambres sociales de la Cour, de soutenir que le but d’une société commerciale c’était, avant tout, de faire des profits et non de donner du travail aux gens…
    J’avais l’impression de proférer des obscénités tant les magistrats me regardaient de travers…
    Il faudra des années pour changer nos logiciels gauchisants… vous et moi, moi d’abord, aurons disparu !

  112. @ Catherine JACOB | 22 novembre 2018 à 09:36
    « Bon, eh ben, on dirait que Carlos Ghosn ne va pas s’amuser. »
    Pensez-vous !
    J’ai consulté le Lavater, « L’art de connaître les hommes par la physionomie », et après avoir examiné ce visage qu’il ne faut pas confondre avec la figure et vice versa, je me suis dit in petto : Tiens, que voilà un être expressif ! Puis : Est-il né comme ça ou est-ce un choix esthétique ?
    J’ai opté pour un choix personnel compte tenu des moyens dont il dispose, car vraiment, je ne conçois de vivre avec une telle trogne s’il existe une possibilité, moyennant finances, d’échapper à cette expression de furet ou de belette voleuse d’oeufs…
    Je sais, je ne suis pas dans la compassion, mais cette belette ne l’a pas été non plus avec les Japonais et les autres…
    Vous me direz que plaie d’argent n’est pas mortelle, et c’est vrai ! Tandis que plaie de l’honneur est fatale au Japon en tout cas…

  113. @ Exilé | 22 novembre 2018 à 09:33
    Effectivement je l’avais déjà signalé, mais les lecteurs de ce blog sont tellement préoccupés d’eux-mêmes que l’essentiel n’existe pas pour eux. Il est vrai que l’avenir ne leur appartient pas !
    Macron donc, cet antifrançais, va signer au Maroc le 10 décembre la mort de la France, il a été mis en place par une secte pour que cela se réalise, d’ailleurs cette secte rêve de posséder l’humanité depuis la nuit des temps.
    Le moment est venu pour que les dieux s’expriment et décident de notre avenir : redeviendrons-nous des esclaves ou resterons-nous des hommes libres !

  114. Tout de même, ce Bijou VI de Souhmis c’est un sacré bonhomme ! Zonzon, qui ne comprenait pas grand-chose à cette histoire de Gilets jaunes, vient de réaliser de quoi il s’agit. Et c’est pas mince !
    Le peuple de France, uni derrière ses chefs durant ce 11 Novembre d’exception, est désormais divisé.
    Bien au chaud dans les villes il y a ceux qui roulent carrosse. Ce sont des gens qui vont au coin de la rue chercher ce dont ils ont usuellement besoin : timbre-poste, croissant chaud et leur petit paquet de tabac. Pour le reste, des réseaux de transport sont à leur disposition pour peu qu’ils ne soient pas trop bégueules. Leur véhicule, rangé sagement au garage, est devenu un luxe superfétatoire qu’ils utilisent pour partir en vacances ou pour se rendre en sécurité à des soirées amicales.
    Et puis il y a ceux des « campagnes » dont la vie n’est possible que par l’utilisation journalière d’un ou plusieurs chars, indispensables pour se nourrir, se vêtir, se soigner… Car, ayant choisi, par goût ou obligation professionnelle, de vivre dans un cadre agreste ils se retrouvent au milieu d’un désert verdoyant, gazouillant et parfumé des senteurs écologiques, mais éloignés des « grands centres de civilisation » !
    Entre les carrossés et les conducteurs de chars c’est peu de dire qu’il existe une fêlure tant leurs intérêts vitaux sont divergents. Ils vivront en paix dans deux mondes antagonistes tant que le minimum vital sera assuré du côté des plus démunis !
    Bien !
    Les gens qui savent – intellectuels, mais aussi et surtout braves gens avisés – ne rigolent plus. Ils réalisent que le pays est dans une situation de type prérévolutionnaire.
    Bientôt un demi-siècle d’errance politique sous la férule autocratique des Souhmis d’Europe. Un système où ceux qui profitent sont trop peu nombreux – les notaires, les avocats, les propriétaires de latifundia, les écrivaillons forcenés de jadis remplacés aujourd’hui par les banquiers, les fabricants de gadgets inutiles et les importateurs de main-d’œuvre – rapportés à cette théorie innombrable de gueux, ignorants mais munis de fourches !
    Coïncidence sans doute, voici que surgit dans certains milieux – monarchistes invétérés mais pas que – un prénom doux et terrible à la fois : Marie-Antoinette !
    Une épouse célèbre, élevée dans le cocon impérial, mariée/vendue à un gros nounours bravounet, une femme martyre injustement accusée qui s’est trouvée au bon endroit au mauvais moment, admirable en fin de parcours.
    Une personne qui traversa des événements où elle avait bien peu à voir et qui a subi un châtiment terrible !
    Mais ceux qui sont de notre temps estompent cette malheureuse de leur esprit car ils disposent d’une héroïne actuelle au destin inverse.
    Une femme à qui tout réussit, qui est au faîte des honneurs et dont le pire qui puisse lui arriver est d’avoir une retraite heureuse, retirée dans une propriété familiale au bord de la mer.
    Pourtant, celle-là assume une lourde responsabilité dans les malheurs de ce temps. C’est elle qui prit en main l’avenir d’un adolescent perturbé, à l’ego démesuré, à l’orgueil insatiable et qui le gonfla d’une suffisance insane jusqu’à lui faire croire qu’il était le futur Jupiter des hôtes de ces lieux. Exactement le contraire de ce qui fallait faire en pareil cas !
    L’Histoire n’est pas forcément un éternel recommencement !

  115. @ Giuseppe
    « 1 200 €,le salaire de la peur, le pauvre qui travaille. Le prix du gaz qui s’envole, aussi celui de l’électricité et des assurances, sans compter les biens à consommer. »
    Oui, parlons aussi du prix des assurances qui ne fait que s’envoler d’une année sur l’autre.
    Quelles sont les raisons de cette mystérieuse augmentation ?
    Avons-nous assisté en France – à part peut-être à Saint-Martin – à des tornades, à des inondations catastrophiques, à des incendies de forêt gigantesques, à des tremblements de terre, à des éruptions volcaniques, à des raz-de-marée dévastateurs, à des retombées nucléaires, à des nuages de sauterelles ?
    Non, alors ?
    Ah oui, peut-être faudrait-il regarder du côté de la délinquance et de la criminalité banalisées qui ne font même plus réagir les gens qui sont à la tête du ministère de l’Intérieur.
    Pensons par exemple à cette remarque que font les agents des commissariats aux gens qui viennent se plaindre de l’incendie criminel de leur véhicule : « mais, vous avez bien une assurance ? »
    Eh oui, quand l’État ne fait pas son travail et se défausse sur les assurances pour payer des dégâts qu’il aurait normalement dû empêcher du fait de sa mission régalienne, la double peine – ou plutôt la double taxe – est une fois de plus pour ce cochon de payant français qui doit payer à la fois pour entretenir cet État obèse inutile et pour couvrir les risques d’incendie volontaire de ses biens…
    Si vous le croisez un de ces jours revêtu d’un gilet jaune à un carrefour ou devant la permanence d’un député godillot, vous saurez pourquoi.

  116. M6Médias
    « DSK passerait beaucoup de temps au Maroc, près de la moitié de l’année. Un business florissant, notamment grâce à un « contrat de conseil en matière de politique budgétaire » auprès du président du Togo Faure Gnassingbé.
    Selon Challenges, l’ancien président du FMI assisterait aussi le président du Congo Denis Sassou-Nguesso dans ses négociations très compliquées avec son ancien employeur. Une mission pour laquelle il aurait passé du temps avec le dirigeant à Brazzaville… »
    Je voudrais voir comment il est payé, et les impôts qu’il verse à son pays tant chéri, la France qui l’a nourri, élevé, choyé… Euh… Je crois que depuis son nouveau siège social, il doit s’en battre un peu les… Euh… Cela vient tout seul, forcément.
    Par contre quand il s’agit de mettre sa compétence personnelle, jouer avec des professionnels, la vraie vie du financier, alors là c’est désastre et Cie y compris pour sa tentative personnelle qui a tourné à la Bérézina, un théoricien d’opérette.
    http://www.lefigaro.fr/societes/2014/10/30/20005-20141030ARTFIG00065-apres-ses-deboires-financiers-dsk-charge-son-defunt-associe.php
    Heureusement Sofitel nous a sauvés, une plaque commémorative en remerciements devrait être apposée sur tous les offices de tourisme qui vendent cette marque hôtelière.

  117. @ Exilé | 22 novembre 2018 à 11:40
    Je renégocie mes contrats, régulièrement, revenant au prix négocié 4 ans en arrière ou quand l’assureur dérape d’une année sur l’autre ! En n’acceptant que 80% de revalorisation du coût de la vie.
    Je discute tout, un collègue qui achetait les costumes par trois négociait sinon il repartait.
    Les assureurs ne vous assurent que pour l’essentiel légal, pour le reste ils ne sont pas là pour vous rembourser et payer.
    C’est un peu usant mais l’énergie dépensée est bien rétribuée.
    Les garages, les assureurs, les plombiers et les notaires à qui il faut tenir le stylo vous mettent des crépines dans les poches, alors je n’ai aucun état d’âme. Quand le résultat net était à un chiffre difficilement obtenu, ces officines étaient à deux chiffres.

  118. Marc GHINSBERG

    @ Ange Leruas
    Vous devriez relire Robinson Crusoe, un des meilleurs manuels d’économie. Vous y verriez que l’investissement suppose une épargne, en termes réels, c’est-à-dire une non-consommation préalable.

  119. Xavier NEBOUT

    Aujourd’hui, le tas de foin nous annonce fièrement neuf milliards de dépenses supplémentaires au profit de la justice.
    Mais payées avec quelles économies ?
    Ce sont vraiment des fous…

  120. anne-marie marson

    @ GDAT | 20 novembre 2018 à 15:45
    La goutte d’eau qui met le feu aux poudres !
    Je vais prendre la défense de GDAT.
    Je trouve que cette expression, qui tient du français « revisité », est une idiotie.
    L’expression habituelle est « la goutte d’eau qui fait déborder le vase ». Nous ne sommes pas ici en cours de physique-chime.
    On veut faire croire que ces expressions rendent le commentaire intelligent, alors que ce n’est que du gras ajouté au jambon, comme tous les adverbes et locutions dont Achille tartine abondamment ses commentaires, comme par exemple « il me semble », « évidemment », « il se peut », « il est clair »… que nos professeurs de français nous interdisaient d’utiliser dans nos dissertations.

  121. @ yves albert | 22 novembre 2018 à 10:56
    « Macron donc, cet antifrançais, va signer au Maroc le 10 décembre la mort de la France, il a été mis en place par une secte pour que cela se réalise, d’ailleurs cette secte rêve de posséder l’humanité depuis la nuit des temps.
    Le moment est venu pour que les dieux s’expriment et décident de notre avenir : redeviendrons-nous des esclaves ou resterons-nous des hommes libres ! »
    Oh, attendez, n’allez pas trop vite. Ce n’est pas parce que Macron se prend ridiculement pour un de ces pharaons poussiéreux sous sa pyramide qu’il va nous marcher sur les pieds. Non mais ! Il disparaîtra de notre champ de vision bien avant que les jaunes décident de quitter leurs gilets.
    Vous savez bien que Macron ne connaît rien à la force des Français… Il les découvre seulement depuis le 17 novembre.
    ————————————————
    @ duvent | 22 novembre 2018 à 10:45
    « Vous me direz que plaie d’argent n’est pas mortelle, et c’est vrai ! Tandis que plaie de l’honneur est fatale au Japon en tout cas… »
    Pas faux !
    Carlos Ghosn voulait une masse d’argent, l’honneur et les honneurs. Quand on est trop gourmand on finit par tout perdre. Il aurait dû savoir qu’au Japon, pour de tels actes, c’est le harakiri par consentement mutuel. Ainsi l’honneur est sauf. Chez nous, jusqu’à 4 jours de garde à vue maxi et au Japon jusqu’à 23 jours.

  122. @ Catherine JACOB | 22 novembre 2018 à 09:36
    « Comment fait-il ? »
    – Hyper-hiérarchisé.
    – Domination absolue des élites par déification, donc on ne témoigne jamais contre elles.
    – La politique : du marche où crève.
    – La honte organisée comme système social, ainsi les victimes se taisent ou se suicident.
    – Les yakuzas.

  123. Daniel Ciccia

    Ah, le discours du général de Gaulle à Bayeux. Ce plaidoyer pour la Ve République mérite toujours d’être lu et relu pour la justesse du raisonnement qui l’anime et l’amour de la France qui le guide.
    « Certes, il est de l’essence même de la démocratie que les opinions s’expriment et qu’elles s’efforcent, par le suffrage, d’orienter suivant leurs conceptions l’action publique et la législation. Mais aussi tous les principes et toutes les expériences exigent que les pouvoirs publics : législatif, exécutif, judiciaire, soient nettement séparés et fortement équilibrés et, qu’au-dessus des contingences politiques, soit établi un arbitrage national qui fasse valoir la continuité au milieu des combinaisons. »
    Ce discours est intemporel. Il répond à l’ensemble du personnel politico-médiatique « populiste » qui raille l’exécutif au motif qu’il ne parviendrait pas à la rallier à sa cause, quand bien même serait-elle commune, de vouloir « changer » le peuple qui serait, par définition, immuable.
    « Des Grecs, jadis, demandaient au sage Solon : « Quelle est la meilleure Constitution ? » Il répondait : « Dites-moi, d’abord, pour quel peuple et à quelle époque ? » Aujourd’hui, c’est du peuple français et des peuples de l’Union française qu’il s’agit, et à une époque bien dure et bien dangereuse ! Prenons-nous tels que nous sommes. Prenons le siècle comme il est. Nous avons à mener à bien, malgré d’immenses difficultés, une rénovation profonde qui conduise chaque homme et chaque femme de chez nous à plus d’aisance, de sécurité, de joie, et qui nous fasse plus nombreux, plus puissants, plus fraternels. Nous avons à conserver la liberté sauvée avec tant et tant de peine. Nous avons à assurer le destin de la France au milieu de tous les obstacles qui se dressent sur sa route et sur celle de la paix. Soyons assez lucides et assez forts pour nous donner et pour observer des règles de vie nationale qui tendent à nous rassembler quand, sans relâche nous sommes portés à nous diviser contre nous-mêmes ! Toute notre Histoire, c’est l’alternance des immenses douleurs d’un peuple dispersé et des fécondes grandeurs d’une nation libre groupée sous l’égide d’un Etat fort. »
    Le peuple français, réputé pour sa passion du « Politique », rue des brancards, au point que Marine Le Pen et l’inénarrable Eric Brunet, ont mis le coin dans la question du consentement à l’impôt.
    A Narbonne, où je vis, les Gilets jaunes ont muré l’entrée du Centre des Impôts, Carrefour, Leclerc, Intermarché font de la communication politique en proposant les carburants « à prix coûtant », le peuple se cabre parce qu’il a perdu 480 € de « pouvoir d’achat », Trump tweete ses félicitations à l’Arabie saoudite d’avoir desserré les vannes de sa production permettant au baril de brut de descendre de 85$ à 58$.
    Le pouvoir, qui procède du peuple uni par son amour de la chose publique et de la responsabilité qu’elle lui délègue en la présupposant, se confond avec le pouvoir d’achat.
    Le citoyen n’a donc plus pour dignité que celle du consommateur.

  124. @ Marc GHINBERG 22 nov 2018 à 14 :21
    Vous paraissez me reprocher mon ignorance à savoir : «  l’investissement suppose une épargne, c’est-à-dire une non-consommation préalable. »
    Mais il me semble que ce reproche fait suite à une lecture trop hâtive de mon commentaire puisque :
    1° Il est dit dans mon commentaire « ll (l’investissement) y est inclus. Puisqu’une partie du prix de nos consommations inclut un poste amortissement des investissements. Donc le réemploi de cet amortissement est la reconstitution de l’épargne utilisée à investir qui redevient investissable. »
    Tout le monde sait que l’épargne (appartenant au domaine des valeurs imaginées) est un reflet d’une non-consommation (dans le domaine du réel) : puis, se sait aussi que l’emprunt, dans le réel qui seul importe, est un différé de consommation chez l’un et une avance de consommation chez l’autre (à rendre plus tard à celui qui l’a différé) en fait quand je dis tout le monde le sait, ce n’est pas exact.
    Vous et moi le savons mais beaucoup en font le déni et c’est avec raison qu’il faut le leur rappeler.
    2° Il est dit dans mon commentaire « investir davantage que nos amortissements ou que l’épargne nationale. Dans ce cas la production utilisée pour l’investissement n’est plus disponible pour devenir une consommation nationale de ceux qui ont en main la monnaie investie, qui reste alors disponible sans en face une consommation ».
    Car dans le cas de Robinson Crusoé il y autoproduction de l’investissement ce qui n’est pas à proprement dire une non-consommation PREALABLE mais une non consommation de son investissement dans l’espoir d’avoir une consommation future (fruit de son investissement).
    Nous devrions alors dire que l’investissement prive d’une consommation celui qui investi mais, comme aujourd’hui (contrairement à Robinson) l’investissement n’est plus une autoproduction mais celle des autres, il faut savoir que l’investissement n’est plus une consommation pour quiconque et la récompense de production, si elle ne provient pas d’une épargne (une non consommation d’un autre) ceux qui ont un revenu en main provenant de cet investissement ne peuvent se tourner que vers une importation.
    Constatant que vous n’avez pas été suffisamment attentif lors de la lecture de mes commentaires, je vous invite à les relire plus attentivement : il y a, j’en suis certain, des réalités que vous oubliez et qui nécessitent d’être rappelées plus souvent.

  125. Robert Marchenoir

    @ anne-marie marson | 22 novembre 2018 à 15:40
    « La goutte d’eau qui met le feu aux poudres : je trouve que cette expression, qui tient du français ‘revisité’, est une idiotie. »
    Quelle erreur ! C’est un sourire adressé au lecteur, au milieu d’un propos qui se veut sérieux. Vous n’aimez pas les sourires ?
    « On veut faire croire que ces expressions rendent le commentaire intelligent, alors que ce n’est que du gras ajouté au jambon. »
    Le gras du jambon peut être succulent. Evidemment, il faut que ce soit du jambon de compétition.

  126. A la veille de la manifestation des Gilets jaunes à Paris, une réflexion sur les risques d’une telle entreprise ne peut que ramener le souvenir de 1848, ce que j’avais évoqué dans un précédent commentaire.
    A cet effet, sans doute n’est-il pas inutile de relire le discours de Victor Hugo contre la misère prononcé le 9 juillet 1849 devant l’Assemblée.
    https://www.retronews.fr/actualite/victor-hugo-1849-vous-avez-fait-des-lois-contre-lanarchie-faites-en-contre-la-misere
    Il me semble que monsieur Castaner devrait s’en inspirer…

  127. @ Xavier Nebout
    « Aujourd’hui, le tas de foin nous annonce fièrement neuf milliards de dépenses supplémentaires au profit de la justice. Mais payées avec quelles économies ? »
    Mais comme d’habitude, avec les vôtres et avec les miennes.
    Mais permettez-moi de vous demander de faire cette fois-ci un effort supplémentaire, car en ce qui me concerne je commence à en avoir assez de faire tourner le pays tout seul…

  128. @ Daniel Ciccia | 23 novembre 2018 à 07:16
    « Le citoyen n’a donc plus pour dignité que celle du consommateur. »
    Ainsi, vous vous étonnez de ce qu’est le libéralisme économique ; tout s’achète et tout se vend, le citoyen est un obstacle.
    L’individu qui ne consomme pas est un délinquant au point où les économistes posent sur lui la responsabilité des faillites économiques : la baisse de la consommation des ménages, etc.
    https://www.youtube.com/watch?v=fHhdt1Hi7hc

  129. @ Daniel Ciccia | 23 novembre 2018 à 07:16
    « Toute notre Histoire, c’est l’alternance des immenses douleurs d’un peuple dispersé et des fécondes grandeurs d’une nation libre groupée sous l’égide d’un Etat fort. »
    Certes, il faut tenir compte du contexte délicat de l’immédiat après-guerre, traumatismes, privations, tout de même… De Gaulle était aussi démago que les autres politiques, avec plus de style. Le Moyen Âge notamment a connu des comtés et duchés heureux. Puisque vous êtes à Narbonne, la Septimanie a été une contrée d’importance loin de Paris, alors petit habitat fluvial. On n’a nullement besoin pour se sentir bien de se placer sous l’égide d’une agglomération hyper-consumériste ou d’une Constitution sophistiquée.
    Sauf à assimiler la science politique à un outil de totalitarisme :/

  130. Je suis de plus en plus outré par le radicalisme dans les commentaires d’un blog, comme les deux derniers billets et bien d’autres encore.
    Il est vrai qu’un blog oblige à segmenter à la fois l’information et son opinion sur un problème donné. Si bien que cela finit par des confrontations plus que par des débats en recherche de consensus.
    Tout problème n’est alors plus débattable, actuellement c’est le problème de l’écologie et la façon de traiter ce souci par Macron que l’on oppose à Pompidou.
    Il faut en pareil cas, peut-être, oublier le passé révolu sur lequel on ne peut revenir pour s’intéresser à l’avenir pour qu’il soit le mieux possible prévisible donc : demander de l’anticipation.
    C’est certain, Macron manque d’anticipation ce que les Gilets jaunes lui reprochent à juste titre et ils demandent plus de compensation que d’anticipation, eux-mêmes victimes de la confrontation entre leurs segmentations d’informations réciproques qui s’opposent.
    Les Gilets jaunes veulent à minima compenser sachant que les gouvernants prisonniers de leurs inconsciences ne peuvent reculer. L’aveu de se tromper, de penser faux, est du domaine de l’impossible. Alors que les Gilets jaunes, eux-mêmes, sont partagés sur les nécessités écologiques. Tôt ou tard, entre manifestation et chienlit il faudra choisir et prévisiblement cela ira dans le sens de laisser l’élu victorieux, mais au passage détricoté pour que le résultat escompté ne soit pas là, à charge de revanche : du fiscaliste et de l’électeur à la fois.
    Ce qui suit est un essai de cerner ce problème le plus exhaustivement possible.
    La voiture électrique éco ou pas ?
    Certains l’attaquent et n’hésitent pas de dire qu’à la production (production de batterie en particulier) elle a une émission de CO2 de 2T700 de plus que les véhicules diesel. Ce qui demande quinze ans pour amortir ce surplus de C0² c’est-à-dire au-delà de la durée de vie des batteries.
    C’est faux, si nous prenons une consommation de 6l au cent d’un diesel c’est 2,7 kg x 6 = 16,2 kg de C02 au 100 km. Il faut donc 16,2 x 166,66 fois 100 km (16 666 km) pour compenser 2 700 kg de CO2 et non quinze ans.
    Ce qui est vrai que l’écologie d’une voiture électrique va dépendre de la source électrique donc des conséquences écologiques de cette source qui diffère si elle est thermique, nucléaire ou solaire.
    Il est aussi vrai que les batteries ont une durée de vie limitée ce qui fait que rien n’est parfait. Mais on peut doubler la vie d’une batterie par un usage autre que le besoin important de la voiture : le stockage d’une centrale solaire par exemple.
    Il est vrai que la construction de batterie pollue les sites d’extraction en transférant la pollution CO² par une pollution acide.
    Mais il est encore plus vrai que la pollution dépend davantage de nos usages, de nos comportements avec la nécessité plus ou moins grande du déplacement, le besoin de chauffage, de climatisation.
    J’ai devant moi un thermomètre émaillé d’une publicité BEATRIX-VALS. Je lis 22°, personnellement 19° me suffit, et à côté est écrit  »Chambre malade » et plus bas à 15°  »Chambre » et bien plus bas, à moins 20°, Paris 1871. Et plus haut à 35° Essaim d’abeille. Que se passe-t-il si l’essaim n’a plus cette température idéale ?
    L’écologie est un tout qui ne peut souffrir d’une impasse, d’une approximation, d’une segmentation d’information.
    La voiture électrique devrait donc utiliser l’énergie solaire. Les batteries et les panneaux solaires devraient être produits avec de l’énergie solaire. Les batteries devraient avoir une seconde vie pour le stockage de l’électricité solaire.
    Le recyclage devrait être une préoccupation première. Ce dernier sujet est un sujet en lui-même qui peut se traiter à part où la consommation d’énergie thermique et humaine doit s’appréhender mais là encore le comportement consistant à moins produire de déchets est plus déterminant dans cette recherche d’équilibre écologique.
    Revenons à notre CO². Eh bien oui l’énergie solaire est perdue si nous ne l’utilisons pas, la photosynthèse ne l’utilise pas à 100 %.
    La photosynthèse permet la séparation de CO en C et O² c’est une réaction endothermique, tandis que notre chauffage, et nos moteurs thermiques relient C à O² pour devenir CO² et c’est une réaction exothermique.
    Mais attention, la photosynthèse (endothermique) retire son énergie d’une autre planète alors que l’association de C et O (exothermique) produit de l’énergie qui reste sur notre planète et cela avec autant d’intensité que nous satisfaisons nos besoins.
    Loin de moi de dire qu’il faut être décroissants mais un peu tout de même, en comprenant que nous pouvons nous passer de certains besoins excessifs ou peu utiles, pour d’autres moins énergivores sauf si c’est une récupération énergétique solaire qui de toute façon nous impacte, mais se stabilise du fait que cette énergie solaire est une énergie rayonnante, point chaud vers point froid, et que le passage du jour à la nuit fait que notre planète rayonne vers les voies célestes. Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes sauf si ce monde d’individus vient le dérégler par des comportements contre la nature.
    L’homme est responsable des malheurs qu’il engendre, certes mais pas responsable de ceux consécutifs à l’inclinaison de l’axe de rotation de notre planète, de feux gigantesques, de l’éruption d’un volcan qui assombrirait notre planète durant plusieurs mois, où du caprice d’éruption ou refroidissement du soleil.
    Quel est parmi ces causes naturelles celle responsable de l’accélération du réchauffement de notre planète aujourd’hui ?
    Mais bien sûr c’est une cause naturelle non encore connue ! Mais puisqu’on est capable de parler de quelque chose de non connu c’est que cet inconnu est connu et la chose connue justifie de ne rien faire pour ne plus continuer à nous peupler, de plus en plus, d’énergivore, de plus en plus, énergivore individuellement. Ce qui forcement fait que l’écologie est indissociable de l’économie qui doit anticiper la satisfaction de nos besoins dans le respect de la régénération de nos ressources naturelles.
    Sans volonté commune on ne peut agir dans l’intérêt général.
    La fragmentation de l’information et le radicalisme issu de l’interprétation de cette fragmentation est source de manque de volonté commune.
    Macron est-il seul responsable ?
    Ne serait-ce pas le siècle des Lumières, si loin de nous, qui ne nous éclaire plus et ne dégage pas les énergies potentiellement utiles à notre progrès de vie sociétale et que nous compensons par l’épuisement de nos ressources naturelles ?

  131. @ anne-marie marson
    Je ne voulais plus répondre, mais votre intervention amicale me décide à récidiver. Et, bien que je partage totalement votre avis sur ce sujet, ce ne sera pas à propos de ces détournements stupides d’expressions françaises. En effet, vamonos déduit de son expérience scolaire que, je cite, « GDAT n’a pas suivi une filière scientifique, il était fort en lettres ».
    Fort en lettres, certainement pas. Par contre j’ai bien suivi une carrière scientifique ce qui m’autorise (sauf démenti argumenté de la part de l’intéressé) à douter de la véracité du récit de cette expérience où son professeur de chimie « avait versé une goutte d’eau (H2O) sur la poudre de sulfate de fer (FeSO4) » ce qui avait provoqué une flamme violente.
    Certes, les formules H2O et FeSO4 peuvent impressionner les non-initiés mais…
    Vous pouvez verser une goutte (ou des litres) d’H2O sur un gramme ou des tonnes de poudre de sulfate de fer FeSO4 et jamais vous n’obtiendrez une flamme, même très peu violente, rien, nada ! Peut-être que vamonos confond avec le sulfure de fer (FeS) mais comme il nous parle de FeSO4…
    Et puis il y a le pompon, la cerise sur le gâteau (continuons dans les lieux communs), avec le « bec benzène ». Ici nous atteignions le grandiose.
    Peut-être voulait-il parler du bec BUNSEN, à savoir…
    Pour conclure, et bien que pas fort en lettres, j’ai lu Mark Twain : « Il vaut mieux se taire au risque de passer pour un imbécile plutôt que de l’ouvrir et ne laisser aucun doute à ce sujet ».

  132. @ GDAT | 24 novembre 2018 à 19:45
    Puisque vous êtes un scientifique, vous n’êtes certainement pas sans savoir que le sodium est un métal qui s’enflamme spontanément au contact de l’eau.
    Equation : Na + H2O —> 2 NaOH + H2
    Il en est de même pour le lithium, le sodium, le potassium, le calcium qui n’existent pas à l’état natif à cause de leur grande réactivité à l’humidité et à l’oxygène de l’air.
    En présence d’eau ces produits peuvent produire une explosion autant que le ferait une étincelle avec de la poudre à canon (composée de salpêtre, de soufre et de charbon de bois).
    Ce qui prouve que derrière ce que vous appelez une idiotie peut se cacher une réaction chimique avérée et facilement reproductible.
    A défaut de faire mon Pécuchet, permettez que je fasse mon Trissotin.Ceci étant, je ne suis pas le seul ici…

  133. calamity jane

    Que fait ce gouvernement ? Il met tout en commun comme les taxes et augmentation du taux de la CSG pour les retraites (du vol pur et simple). Mais pour qui ?
    Si Robert Marchenoir pouvait m’expliquer ! je l’en remercie par avance.
    Question subsidiaire : l’U.R.S.S. existe toujours ?
    Question à Achille : vous vivez en France ? Et vous ignorez que toute personne ayant soixante-dix ans peut prétendre avoir une femme de ménage ?
    Bon, je vous excuse en votre qualité de jésuite-mariste.

  134. Macron va rendre les objets d’art aux Africains, et il demande aussi aux autres détenteurs des pays de l’UE la même opération.
    https://www.liberation.fr/france/2018/11/23/art-africain-macron-va-rendre-26-oeuvres-au-benin_1693958
    Heureusement que nous avons pris grand soin de les conserver en très bon état en toute sécurité, ce qui leur donne une plus-value non négligeable. Ce ne sera certainement pas le cas une fois arrivés et exposés en Afrique. Il y a beaucoup de vol et la corruption y est monnaie courante.
    Macron ferait mieux de nous rendre l’argent qu’il nous a volé avant tout.

  135. @ Achille | 25 novembre 2018 à 06:29
    Trissotin :
    Je ne suis certainement pas sans savoir que vous êtes :
    1 – Malhonnête : quand votre argumentation ( ?) porte sur le lithium, sodium, potassium, etc. alors qu’il était question du sulfate de fer.
    2 – Incompétent avec cette équation chimique ridiculement fausse, car déséquilibrée. Vous savez Lavoisier, tout ça… et puis relisez Mark Twain !
    Arrêt de ce fil qui pollue le blog de notre (fort patient) hôte.
    Pisse-froid

  136. @ GDAT | 25 novembre 2018 à 16:38
    Equation parfaitement juste que vous pourrez trouver dans tout bon manuel de chimie de classe de 6ème.
    GDAT je suppose que cela signifie Grand Distributeur d’Âneries et de Trivialité. 🙂

  137. Mary Preud'homme

    @ Ellen | 25 novembre 2018 à 15:31
    Ma pauvre Ellen, sans doute aucun de vos proches ne fut spolié par les nazis durant la dernière guerre d’œuvres d’art appartenant à leur famille ou à notre patrimoine et non restituées à ce jour, en raison de notre incompétence supposée à les conserver et les mettre en valeur.

  138. anne-marie marson

    @ GDAT | 24 novembre 2018 à 19:45
    Je préfère sur le même sujet la réponse de Robert Marchenoir | 23 novembre 2018 à 16:43 à celle d’Achille | 25 novembre 2018 à 06:29, évidemment.

  139. Robert Marchenoir

    @ calamity jane | 25 novembre 2018 à 09:01
    « Que fait ce gouvernement ? Il met tout en commun comme les taxes et augmentation du taux de la CSG pour les retraites (du vol pur et simple). Mais pour qui ? Si Robert Marchenoir pouvait m’expliquer ! je l’en remercie par avance. Question subsidiaire : l’U.R.S.S. existe toujours ? »
    Je ne peux proposer d’explications que lorsque la question est clairement formulée, ce qui n’est pas le cas de votre histoire de taxes. Votre propos est incompréhensible.
    En revanche, sur la question de la survie de l’URSS, la réponse est claire (quoique je ne voie pas le rapport avec la choucroute) :
    « L’Union soviétique n’est pas morte. Elle n’a pas cessé d’exister une seule minute. » – Stanislaw Chouchkievitch, lors d’une interview en 2015.
    Stanislaw Chouchkievitch était président du Soviet suprême de Biélorussie. C’est lui qui a signé l’acte mettant fin à l’existence de l’URSS, en 1991, avec Boris Eltsine et Leonid Kravtchouk, le président de l’Ukraine. Il est donc assez bien placé pour en juger.
    Pour l’anecdote, sitôt la décision prise, Chouchkievich a téléphoné à Gorbatchev, président de l’Union soviétique, pour lui dire en substance : tu va rigoler, vieux. Avec Eltsine (président de Russie), on vient de mettre fin à l’URSS.
    Au même moment, Boris Eltsine téléphonait à George H.W. Bush, pour lui dire : tu vas rire, vieux. L’Union soviétique a cessé d’exister.
    Un quart de siècle plus tard, Chouchkievitch publiait son autobiographie, intitulée : « Ma vie : mort et résurrection de l’Union soviétique ».
    Encore une anecdote : en 2013, lorsqu’il écrivait son livre, Chouchkievitch a voulu consulter le texte officiel de l’accord qu’il avait lui-même signé. Les autorités lui ont répondu que l’original avait disparu. Si ça se trouve, même juridiquement, l’Union soviétique existe encore.

  140. @ GDAT | 25 novembre 2018 à 16:38
    C’est pourtant vrai que ma formule est erronée. Je viens de m’en apercevoir.
    Faut pas m’en vouloir, je l’ai écrite dans la précipitation et à ma décharge, je n’avais plus manipulé une équation de chimie depuis la terminale, ce qui remonte à plus d’un demi-siècle.
    Je pose donc la correction suivante :
    Équation nominative sodium + eau ->hydroxyde de sodium + hydrogène
    Équation non-équilibrée Na + H2O -> NaOH + H2
    Équation équilibrée 2Na + 2H2O -> 2NaOH + H2
    Équation équilibrée avec états: 2Na(s) + 2H2O(l) ->2NaOH(aq) + H2(g)
    Là je pense que tout est nickel.
    Quand je fais une erreur je la corrige, même si je dois passer par un petit moment de honte.
    A noter que cela ne remet pas en cause mon commentaire sur la réaction du sodium au contact de l’eau.
    Ceci étant, vous avez raison, restons-en là car je doute que cela intéresse beaucoup les autres intervenants de ce blog.

  141. calamity jane

    @ Robert Marchenoir
    « Vos propos sont incompréhensibles »…
    C’est l’histoire de l’hôpital qui se moque de la charité ? Vous la connaissez celle-là ? Et d’ailleurs on me l’avait déjà faite !
    Sinon, et pour rester dans la question posée en titre du billet: Madame Marie-Brigitte Macron est-elle une élue ? Que fait-elle en tant qu’épouse à se faire entretenir par la CSG des retraités ? C’est pas une bonne question ? Incompréhensible également ?
    Les crypto-communistes ?! Vous avez donc réussi à les décrypter ? Incompréhensible votre charabia ? mdr

Laisser un Commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *