Comme les lucidités rétrospectives sont douces et clairvoyantes et les courages a posteriori audacieux !
J’ai été scandalisé à double titre par Agnès Buzyn. D’abord par ses propos tels qu’ils ont été rapportés par Ariane Chemin dans Le Monde. Puis par leur quasi-rétractation quand elle a constaté l’émoi qu’ils avaient suscité et la piètre image qu’ils avaient donnée d’elle (Le Figaro).
La campagne du premier tour des élections municipales à Paris aurait été « une mascarade » et elle aurait dès le début du mois de janvier alerté sur la gravité de la crise sanitaire à venir.
D’abord elle a averti le 11 janvier, dit-elle, le président de la République puis le 30 janvier le Premier ministre. Celui-ci a répondu vigoureusement le 17 mars sur France 2 à cette perfidie insinuante. Destinée seulement à démontrer qu’Agnès Buzyn avait tout vu, tout dit, tout prévu, alors que le 24 janvier elle soulignait encore que le risque de propagation du virus en France était « très faible »…
Qui l’obligeait, si le danger était si pressant et aurait exigé la présence active de la professionnelle respectée qu’elle était, à quitter sa fonction de ministre en plein naufrage pour s’abandonner à des joutes municipales sur lesquelles elle crache aujourd’hui, sa troisième place seulement derrière Anne Hidalgo et Rachida Dati n’étant pas pour rien dans son amer constat ?
Qui la contraignait à spontanément dire oui au président de la République alors que ce dernier, malgré la déroute de Benjamin Griveaux, n’aurait pas été insensible à un discours sur la crise gravissime qui s’annonçait et aurait rendu inconcevable, voire fautif, le remplacement de la ministre ?
Paris n’aurait jamais valu la désertion face à un fléau contre lequel, depuis sa défection, un personnel hospitalier et de ville se bat admirablement avec le soutien de son successeur Olivier Véran, à sa place, qui informe, rassure, prévient, agit et a la confiance des Français. Sur le pont et à la tâche, il l’a fait oublier !
En réalité on voit bien qu’Agnès Buzyn appartient à cette catégorie de traîtres de l’arrière qui, tout tournés vers ce qu’ils ont manqué et ayant un peu honte d’eux-mêmes, sont seulement impatients de reconstruire le passé, de réviser ce qui est pourtant dépassé. Ils introduisent, dans la lutte collective mobilisée exclusivement pour favoriser un meilleur futur, les ferments catastrophiques de dénonciations stériles. Si on l’avait écoutée, comme tout aurait été moins sombre ! Ces prophètes de ce qui est advenu sont ridicules, pour ne pas les qualifier plus sévèrement !
Il y a dans les débats politiques et médiatiques une propension à trop pleurer sur le lait renversé, à déplorer que le premier tour des municipales ait eu lieu et à s’obséder sur ce qu’il aurait fallu accomplir ; au lieu d’embrasser l’avenir et tout ce qu’il exige. J’apprécie la parole libre de Ségolène Royal mais elle s’égare en tweetant « Bonjour les amateurs dangereux » quand le gouvernement est arc-bouté sur sa mission cruciale, à encourager plus qu’à dénigrer.
Ces défaitistes structurels sont exaspérants qui mettent des bâtons dans les roues de la volonté de vaincre, dans l’honneur de regarder devant soi plutôt que de gémir sur derrière soi – dans cette hantise, pour quelques-uns, ou bien de s’estimer plus forts que les consignes gouvernementales ou de s’obnubiler sur un passé évidemment irréversible.
J’ai toujours été rétif à ces pessimistes gangrenant l’action des autres, brisant des courages et affaiblissant l’élan d’entreprises déjà difficiles et dures à mener.
On n’a pas besoin, dans la crise d’aujourd’hui qui va durer, d’Agnès Buzyn qui a été une piètre politique, de ses remords, de ses regrets et de ses piques. On a juste besoin de la professionnelle d’avant la politique. Et d’après.
Et, de grâce, que les inévitables mauvais apôtres cessent d’empêcher d’aller de l’avant !
Et, de grâce, que les inévitables mauvais apôtres cessent d’empêcher d’aller de l’avant !
Certes, mais que les observateurs clairvoyants soient autorisés à signifier à certains marcheurs qu’ils confondent la marche avant et la marche arrière…
Merci pour ces paroles sensées comme d’habitude.
J’attendais une réponse de vous à ma question sur Twitter, je l’ai eue. Prenez soin de vous.
« Les mots d’Agnès Buzyn expriment plus la rage personnelle d’un défi raté qu’ils ne révèlent le scandale d’une crise sanitaire sous-estimée par Emmanuel Macron et Édouard Philippe en dépit de la clairvoyance revendiquée de leur ministre de la Santé d’alors. »
Je partage ce jugement de Guillaume Tabard (Le Figaro). Agnès Buzyn a pété un câble comme on dit de nos jours. Ses propos d’aujourd’hui sont en complète incohérence avec son attitude d’hier. Si elle voyait le tsunami de l’épidémie, elle aurait dû rester à son poste. Si elle était convaincue que les élections municipales ne pourraient avoir lieu, elle n’aurait pas dû se présenter.
Son interview dans Le Monde sonne comme un suicide politique. Elle offre aux aboyeurs habituels l’occasion de crier au scandale d’État (ils le font en moyenne une fois par trimestre).
Agnès Buzyn apparaît comme une victime collatérale de l’affaire Griveaux. L’un et l’autre sont des grands brûlés de la politique. Inutile de les accabler davantage.
Dans la vie avoir été la belle-fille de Simone Veil ça a pu servir, mais ça ne fait pas tout.
Buzyn a été virée mais comme elle n’a pas été recasée là où elle voulait, elle fait sa Ségolène.
Cette piètre personne ne mérite pas davantage de développement.
Il aurait été certes difficile à notre hôte de manger un chapeau aussi neuf au sujet d’EM, mais j’aurais une autre version.
Les larmes de sainte Agnès faisant le don de sa personne pour faire office de figurante dans ladite « mascarade », sont aussi crédibles que le regard d’enfant de choeur de Richard Ferrand.
Nous pouvons plus simplement penser que Macron l’a poussée à quitter son ministère en pensant qu’elle emporterait facilement la mairie de Paris, et que devant le fiasco, elle lui renvoie l’ascenseur à sa manière.
C’est bien, on y arrive, une note sans esprit partisan, une attitude que chaque Français devrait adopter, la seule attitude honorable c’est être au côté de l’exécutif actuel pour l’aider à faire bloc contre ce risque mortel pour certains.
Puis lorsque tout aura repris son cours normal, les grands esprits, souvent présents chez les « petits hommes », s’ils le veulent reprendront leur critiques, leur harcèlement systématique, sans jamais rien proposer de mieux que « votez pour moi je vous ai compris ».
La misérable Buzyn est une buse, qui lâche un service qu’elle dirige depuis trois ans pour défendre l’intérêt personnel de son patron, en pleine crise sanitaire.
Patron qui s’est entouré, on en a la preuve tangible maintenant, de branleurs.
L’insignifiant Griveaux n’étant que la partie visible de cet iceberg gouvernemental !
Tous sont lamentables.
J’ai regardé Macron, je l’ai trouvé mou et gnangnan. Il se complaît à dire que nous sommes en guerre, lui, l’insolent qui avait rabroué publiquement le chef d’Etat-Major des armées le jour du 14-Juillet, lui qui ne connaît que les pistolets en plastique. Ah, il sait dire « Qu’ils viennent me chercher » quand il ne court aucun risque. C’est une autre paire de manches quand le vrai danger est là.
Quant à « monsieur j’assume », hier soir, il était nul !
Vous êtes bien sévère à l’égard d’Agnès Buzyn.
Cette nomination d’Agnès Buzyn prise dans l’urgence a été décidée pour cacher le plus vite possible l’affaire grivoise de Benjamin Griveaux. Pourquoi elle et pas un autre sacrifié à la cause, c’est une gifle et le résultat, une débandade.
Le tort qu’elle a eu c’est de n’avoir pas résisté à Macron (c’est ce que me souffle mon épouse), mais comment résister à un fou ?
Pour le reste, vous savez fort bien qu’il n’y a qu’un chef dans ce gouvernement c’est Macron et que tous les ministres ont été choisis pour ce qu’ils sont, le premier est tellement bête qu’il ne s’en est pas aperçu.
Alors, continuez à aduler l’écervelé-capricieux et pervers et vive la France sans frontières.
Je retrouve avec un plaisir inchangé le temps de lire ce blog. Merci pour le billet d’aujourd’hui. Rien à retrancher ni à ajouter. Si ce n’est un vague sentiment de tristesse.
Un mot sur la photo. Il y a longtemps que je n’ai pas commenté de photos.
À quelques millimètres près, Agnès Buzyn avait enfin l’attitude juste.
Le doigt dans l’oeil !
Lorsqu’il s’agit d’élection et donc du job des politiciens (qui ont fait don de leur personne à la France), les règles du commun des mortels ne s’appliquent plus.
On peut dès lors confiner les petits vieux (les plus vulnérables) dans un bus qui les emmènera voter. Mais rassurez-vous bonnes gens, toutes les précautions ont été prises.
Quel spectacle de haute politicaillerie, dimanche soir sur les plateaux.
Le gouvernement s’abritant derrière des rapports d’experts (qui manquent cruellement de recul pour faire des « prédictions » fiables).
Si ça continue comme cela nous serons bientôt gouvernés par l’intelligence artificielle: nous sommes sérieux, nous avons consulté l’intelligence artificielle.
La décision aurait dû être autant politique (ce que les experts ou l’intelligence artificielle ne savent pas faire) que technique.
L’opposition, pousse-au-crime la veille, qui clamait que l’annulation du premier tour constituerait un coup d’Etat de Louis Napoléon Macron et qui expliquait piteusement dimanche soir qu’on ne lui avait pas tout dit avant.
Gouverner c’est prévoir, ne pas tout savoir mais faire les bonnes impasses.
En maintenant le premier tour, quel message brouillé a été envoyé aux Français: ne descendez pas au jardin public, n’allez pas au café pour assouvir votre recherche égoïste et insatiable de plaisir, mais allez voter pour que triomphent la démocratie, la liberté et les droits de l’homme.
Malheureusement les communicants du pouvoir ne connaissent qu’une chose: les points d’opinions favorables du prochain sondage.
Face au caractère grand-guignolesque de la soirée de dimanche soir avec un taux d’abstention extraordinaire mais prévisible, une fois de plus, la démocratie n’est pas sortie grandie.
Qu’Agnès Buzyn mette les pieds dans le plat ne me semble pas être une mauvaise chose.
J’y verrais plutôt du courage que du dépit.
Pour info, mon gendre hématologue à côtoyé à l’APHP Saint-Antoine Mme Buzyn.
Mais non, mais non, c’est une excellente politique. Tout en même temps. Le sabre et le goupillon, elle fait le clerc, le capelan, elle chante et elle porte la croix. Ce qui était évident dans ses précédentes interventions où elle ruisselait de bonnes intentions frappées au coin du « courage fuyons », c’était, peut-être, sa grande compétence strictement professionnelle, gâtée par l’appartenance au clan EM.
Rien de plus.
Quant à gloser sur les traîtres, les dévoyés, mais enfin, ce sont des banalités, c’est la règle des politiques. Pourquoi, sinon, la population ne les entendrait-il que d’une oreille distraite ? Eux qui, depuis vingt ans, disent qu’il faut donner un peu sa chance à Mme Le Pen et qu’on retoque systématiquement, en sonnant du clairon républicain ? Pourtant il y a des énarques RN.
Certes, tous les politiques ne sont pas à jeter ensemble, ils ont leur utilité, au plan régalien, à partir du moment où on leur a jeté leur permis de corruption. Marchais a pu exercer son sale métier d’employé moscovite, tranquillement. Staline aurait fusillé Thorez, dit-on et s’étonnait que de Gaulle ne l’eût pas fait.
La crise sanitaire demandera à être disséquée (pardon) après, pour comprendre et mieux qu’on ne l’a fait pour la Libération et le CNR, héritier des lois corporatistes de Pétain.
Il n’y a pas de grands hommes, il y a des gens qui savent dépasser leur qualité humaine, c’est tout. Le meilleur de tous, c’est Muhammad, il a réussi à prêcher l’égorgement et l’équanimité stipendiée en même temps. Celui-là était, s’il a existé, un grand, très grand homme.
Agnès Buzyn n’a pas un profil de femme politique. Elle paraît malléable, impressionnable, et elle ne maîtrise pas bien l’impact de ses paroles. Elle semble avoir été manœuvrée, et mal manœuvrée. Il est sûr que son successeur, militant socialiste bien rôdé, s’en sort mieux, du moins dans l’opinion, et paraît beaucoup moins inconsistant.
Je ne crois pas qu’Agnès Buzyn soit plus hypocrite que n’importe qui d’autre travaillant dans une équipe gouvernementale, donc obligé d’adhérer à la ligne commune et de la défendre publiquement. Elle est juste peut-être un peu nunuche, trop à l’écoute de ses émotions. On peut cependant lui reprocher de ne pas avoir démissionné dès qu’elle a été obligée de faire le grand écart entre sa conviction de médecin et celle du gouvernement.
Elle est en pleine déconfiture, ça se voit, on ne va pas tirer sur une ambulance ; elle nous a fait entrevoir les tiraillements au sein du gouvernement ; mais les incohérences de la politique mise en œuvre en témoignaient déjà suffisamment.
Bizarre de dire que les masques ne servent à rien, mais qu’il en faudrait pour les médecins… tout en ne leur en fournissant toujours pas d’ailleurs, ou si peu.
Entièrement d’accord avec votre commentaire, M. Bilger.
Je pense que si elle avait réussi à être en tête au premier tour, elle n’aurait pas tenu ces propos scandaleux. Elle est de fait disqualifiée pour le second tour.
Et comme dirait Marchenoir, un QI de 110 ne fait pas tout.
Cher Philippe,
Rien à rajouter.
Ce qui est terrible pour elle, c’est lorsque l’on connaît l’histoire de ses parents, il y a quelque chose qui cloche et qui met mal à l’aise dans son cas.
« D’abord elle a averti le 11 janvier, dit-elle, le président de la République puis le 30 janvier le Premier ministre. Celui-ci a répondu vigoureusement le 17 mars sur France 2 à cette perfidie insinuante. Destinée seulement à démontrer qu’Agnès Buzyn avait tout vu, tout dit, tout prévu, alors qu’à la fin de ce même mois elle soulignait encore que le risque de propagation du virus en France était « très faible »… » (PB)
Si elle avait « tout vu, tout dit, tout prévu », alors ce serait encore plus grave qu’elle n’ait pas crié urbi et orbi, remué ciel et terre, hurlé, pour alerter… Que penser ?
Quel virus a piqué Agnès Buzyn ? Comment a-t-elle pu sortir de pareilles bêtises sans se rendre compte des dégâts que cela causerait ? Mais peut-être l’a-t-elle fait exprès ? Dans quel dessein ? mystère et boule de gomme.
Il ne lui reste plus qu’à oublier la mairie de Paris et surtout à se faire oublier.
@ Marc GHINSBERG | 18 mars 2020 à 13:55
« Agnès Buzyn apparaît comme une victime collatérale de l’affaire Griveaux. L’un et l’autre sont des grands brûlés de la politique. Inutile de les accabler davantage. »
En accord avec vous pour ces deux grands brûlés auxquels je ne passerai pas de Biafine…
Pour l’accablement il est urgent d’attendre des jours meilleurs mais il faudra bien que leurs cas, ou plutôt celui de Madame Buzyn, fasse l’objet d’un traitement ultérieur.
Un peu d’esprit critique n’a jamais fait de mal.
Il arrive que fascination et répulsion aillent de pair, se renforçant l’une l’autre. Que chacun se regarde lui-même. Envers Macron, la fascination des uns n’a d’égale que la répulsion des autres. Aucune des deux n’est ni rationnelle ni raisonnable. Si Agnès Buzyn a sans doute cédé à l’une, ceux qui l’accablent sans merci ni pitié pour un cri du cœur maladroit cèdent à l’autre.
Curieusement, Macron, objet de cette extrême fascination/répulsion, ressemble à ce titre à Trump. En pareil cas, la foule fascinée/révulsée est la principale coupable. C’est-à-dire nous, nous qui nous abandonnons à nos sentiments et oublions l’esprit critique.
Nul ne mérite ni cet excès d’honneur ni cette indignité. Au-dessus des hommes, il y a les institutions, les règles, les lois, et la parole qui les rend possibles. Ayons foi en elles – ayons foi en nous.
L’heure n’est pas à la polémique.
Les effets du confinement, après 3 semaines, semblent nettement se faire sentir en Italie. Dans 3 semaines, nous commencerons donc certainement à notre tour à y voir plus clair. C’est cela qu’il faut préparer, la sortie, et l’après.
Il y a beaucoup de points communs entre Agnès Buzyn et Michèle Barzach : femmes exceptionnelles dans leur cursus professionnel médical et scientifique mais, revers de la médaille, fragiles en politique…
On se souvient que le 6 mai 1986, soit une semaine après la catastrophe de Tchernobyl et le passage du nuage radioactif sur la France et le Benelux, la voix du gouvernement portée par Michèle Barzach, alors ministre de la Santé, jugea que le nuage de Tchernobyl n’avait pas contaminé la France et qu’il n’y avait aucune précaution particulière à prendre liée à la santé publique.
Ces deux femmes ont été jetées dans la fosse aux lions de la politique : elles s’y sont fait déchiqueter toutes les deux.
Ce n’est point, me semble-t-il, leur sexe qui est en cause mais la schizophrénie qu’entraîne rapidement la confrontation de la logique cartésienne d’un exemplaire cursus scientifique avec les atermoiements irrationnels et quotidiens de la politique : une carrière remarquable antérieure n’immunise pas le citoyen honnête aussi sûrement que la fréquentation du cul des vaches et des buvettes parlementaires.
Broyées, ces deux femmes réagissent sans élégance, comme une maîtresse délaissée le ferait : qui sommes-nous pour les blâmer et traiter l’un d’elles de « traître de l’arrière » avec ses sous-entendus expéditifs ?
Désolé… à la lecture de la plupart des commentaires du blog, j’ai vraiment l’impression d’être sur un site plus que très favorable au « Rassemblement national ».
Conclusion : continuez votre surenchère verbale…
Pour ceux que cela intéresse, l’avant-projet de loi (rose) présenté ce jour au Conseil des ministres
452183655-Projet-de-loi-coronavirus
« La bleue » est l’ultime version d’un texte qui va passer en Conseil des ministres, après avoir connu une version rose (avant-projet) puis verte (après passage et avis en Conseil d’État).
https://blog.landot-avocats.net/wp-content/uploads/2020/03/452183655-Projet-de-loi-coronavirus-1-1.pdf
Agnès Buzyn
Vous êtes bien le seul en France, cher P. Bilger, à ne pas associer à l’ancienne ministre, dans une certaine connaissance des faits, le Président Macron !
Cette affaire deviendra-t-elle « d’Etat » ?
La plupart des médias hésitent à lancer les meutes tant les pressions de l’Elysée sont fortes.
J’ai souvenir que dans un billet récent vous parliez du souci que Macron se faisait pour les Français !
Cordialement.
P.-S.: quelle idée de se confier à Ariane Chemin, une des plus mauvaises langues journalistiques du moment et qui dans certains dossiers a fait preuve de beaucoup d’imprudence. Mais elle officie au Monde, donc…
Pas du tout d’accord.
Elle a alerté et n’a pas été du tout écoutée. Edouard Philippe était bien peu convaincant dans sa réponse.
Qui l’a obligée à rejoindre cette campagne calamiteuse ? Emmanuel Macron qui n’écoutait que Macron Emmanuel et se croyait encore et toujours « maître des horloges », lol !
« Un ministre, ça ferme sa gu… ou ça démissionne » disait Chevènement.
Elle a démissionné, contrainte et forcée. Face à ses piètres résultats (personne n’aurait fait mieux dans ces circonstances), elle l’ouvre et tant mieux ! Ce n’est pas de sa faute à elle si les coulisses sont peu reluisantes, voire assez inquiétantes.
Perso, ça ne m’étonne vraiment pas. Tout à fait dans la manière des duettistes de l’exécutif.
« Celui qui dit la vérité, il doit être exécuté. » Guy Béart
La Chine envoie un million de masques à la France. « Le Figaro »
Voilà un juste retour des choses qui devrait clore cette polémique stupide au sujet des 15 tonnes de matériel envoyées en Chine.
Sinon, Trump annonce débloquer des centaines de milliards de $ et certains économistes suisses estiment le coût de la relance en Suisse à 100 milliards de francs suisses, pour une population de 8M.
La France, cigale, fait pâle figure avec ses 50 milliards annoncés. C’est là le prix d’un endettement excessif. Nous n’avons pas de réserves donc aucune souplesse ni leviers pour aider à supporter ce choc économique qui vient après celui des Gilets jaunes et des grèves dans les transports.
Regardant le curriculum d’Agnès Buzyn, je ne peux que regretter qu’elle se soit fourvoyée dans la politique, elle dont la compétence académique et praticienne mérite tous les éloges.
La voyant pleurnicher, je pensais à Hulot en train d’avouer dans un torrent de larmes sur le perron de l’hôtel de Roquelaure qu’il avait été impuissant à convaincre ses collègues du gouvernement, à commencer par son chef qui n’avait (et qui n’a toujours pas) guère l’oreille écologique…
Il existe des gens issus de la société civile qui trouvent leurs marques en jonglant avec des codes et des usages qui leur sont étrangers jusqu’alors et puis il y a une autre catégorie, dont visiblement Buzyn fait partie, qui ne s’accommode pas des arrangements avec la vérité dont les politiques sont friands.
Sa prise de parole dans Le Monde avec cette vipère de Chemin illustre bien sa faible familiarité avec ce milieu. Mais si elle est sincère, si elle a effectivement mis les clignotants rouges lorsqu’elle a su ce qu’il en était de l’épidémie, pourquoi a-t-elle cru bon de mentir en minorant la dangerosité du virus ?
Pour garder son job alors qu’elle aurait pu jouer la carte de l’héroïne alertant avec vigueur ?
Oui peut-être.
Mais pourquoi s’est-elle égarée pour prendre la suite de Griveaux sachant qu’elle ne ferait pas l’affaire (quand on est intelligent on connaît ses limites !) ?
Je l’imagine abattue, contrite, elle la scientifique broyée par la politicaillerie. Elle se rattrapera en exerçant le métier qu’elle n’aurait pas dû quitter: médecin-hématologue.
Avec la déclaration d’Agnès Buzyn on se retrouve dans la configuration classique en politique.
On aime la trahison en ce qu’elle donne accès aux coulisses de la politique qui nous sont inconnues trop souvent.
On n’aime pas le traître en ce qu’il montre la face sombre de l’homme ou de la femme dans le cas présent. Encore que je serais moins sévère que notre hôte envers AB.
Il est clair que cette femme a été contrainte, une contrainte douce et ferme, à laquelle elle n’a pas pu résister. Difficile de dire non, lorsque le président vous demande comme un service d’effacer la tache Griveaux.
Il y a eu une faute de commandement évidente, la faute, et la trahison qui s’ensuit, sont de la responsabilité de Macron.
Je ne dis pas cela par antimacronisme, alors que j’y adhère, mais simplement parce qu’il est clair qu’Agnès Buzyn n’a pas la personnalité pour descendre dans l’arène électorale et affronter le choc d’une campagne.
L’intelligence ne suffit pas, il faut le caractère qu’elle n’a pas, elle n’a pas la gnaque d’une Rachida Dati par exemple. On l’a bien vu dans un des rares affrontements qu’elles ont eus.
Et cela, n’importe quel chef, moins vaniteux, moins déterminé à commander sans nuances, l’aurait vu.
Savoir choisir ses collaborateurs est important, mais le plus important c’est de leur donner un job qui corresponde non seulement à leurs capacités intellectuelles, mais aussi, et surtout à ce niveau, aux capacités mentales de leur personnalité.
Capacités qui doivent également se manifester par leur adaptation à la finalité politique du job.
Clemenceau a bien dit :
« La guerre est une chose trop grave pour la confier à des militaires ».
On pourrait plagier cette formule pour n’importe quelle fonction de responsabilité politique.
J’avais ici attiré l’attention sur les déclarations de Mme Buzyn, avant que vous ne vous exprimiez à ce sujet.
Je change de sujet. Sujet qu’on jugera minuscule, je n’en doute pas.
« Déplacements brefs à proximité du domicile, liés à l’activité physique individuelle des personnes, à l’exclusion de toute pratique sportive collective, et aux besoins des animaux de compagnie. »
Je viens de recopier le dernier motif proposé à chacun dans l’attestation de déplacement dérogatoire
que tout le monde a dans sa poche maintenant.
Ma femme et moi, comptant marcher un peu, avions souhaité aujourd’hui le faire à cent mètres de chez nous en bord de mer, attestation en poche, dernière case cochée.
Une voisine, revenant du bord de mer, nous en a dissuadés. Avec la même attestation que nous, ayant coché la même case. Elle vient de payer une amende de 135 euros. Et nous avons vu en effet des policiers à cent mètres, que nous pensions pouvoir rencontrer sans crainte.
« Activité physique individuelle » a été compris par les deux policiers verbalisateurs comme « sport », le « jogging » (Madame Macron en fait, paraît-il) par exemple. Or cette voisine ne « joggait » pas, elle marchait. La marche est bien un sport (c’est le mien et je n’en fais pas d’autre). Le joggeur n’a pas d’amende, le marcheur, si ! Je le signale à tous les policiers, que j’ai toujours soutenus, et pendant toute la séquence « Gilets jaunes » en particulier.
Nous avons rebroussé chemin et avons regagné nos pénates, avec notre vaine attestation.
Pour le renfort militaire à Mulhouse il va falloir être patient… comme pour les masques FFP2
https://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/hopital-campagne-on-n-aurait-pas-peu-retard-214730
A croire que l’Italie qui nous devançait de quelques semaines n’aura donc servi à RIEN dans la préparation de notre système de santé…
On en a « retrouvé » DEUX millions en Nouvelle-Aquitaine, après trois semaines de manque… (Les recherches ont été longues !!)
https://www.20minutes.fr/societe/274…tot-distribues
Et la Chine nous en adresse UN million ce jour
https://www.lavoixdunord.fr/728229/a…ance-par-avion
Le corps médical et les politiciens ont failli en FRANCE depuis janvier 2020.
Le corps médical français (experts, médecins des hôpitaux, médecins libéraux) a failli dans son obligation de protéger la population, dans son rôle de prévention des risques de pathologie, car des experts internationaux ont signalé :
1)- fin janvier 2020 un risque de pandémie mondiale. Le Lancet : l’épidémiologiste Gabriel Leung de Hong Kong prévient que les individus contaminés mais porteurs sains vont diffuser la pandémie du coronavirus de la Chine partout dans le monde.
Puis, voyant le virus se propager hors de Chine, il déclare que 60 % de la population mondiale pourrait être contaminée.
2)- en février 2020 : les épidémiologistes de l’Imperial College de Londres, de l’université de Harvard aux États-Unis, du programme de biosécurité de Nuclear Threat Initiative, de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) alertent sur la grande vitesse de propagation du coronavirus, d’où la nécessité de tester la population, mettre en quarantaine les individus contaminés, pratiquer le confinement (fermer les écoles, etc.).
3)- le 30 janvier 2020 : l’OMS déclare l’état d’urgence santé publique mondiale.
4)- fin janvier 2020 : les pays asiatiques ferment ou contrôlent leur frontières, font passer des tests de dépistage, isolent les personnes contaminées, confinent les autres (Taïwan, Singapour, Hong Kong, Corée du Sud, etc.) et agrandissent les capacités d’accueil des hôpitaux
(la Chine a construit un hôpital de 1 000 lits à Wuhan en 15 jours, la Russie est en train de construire un hôpital de 500 lits à 25 km de Moscou pour accueillir les malades du coronavirus).
Je subodore qu’en France, certains médecins et politiciens ont pu espérer que le coronavirus allait liquider la population âgée, un génocide déguisé qu’on laisse faire (comme ils le font avec la grippe chaque année où les patients ne meurent pas de la grippe, mais du défaut de soins dans les hôpitaux), c’est pourquoi la France a attendu mi-mars 2020 pour se mobiliser.
Une femme déçue peut devenir la pire des ennemis.
Agnès Buzyn a été poussée vers la sortie, peut-être parce que Macron soupçonnait déjà une crise sanitaire et ne la jugeait pas suffisamment solide pour y faire face, mais clairement on l’a poussée à prendre la suite de Benjamin Griveaux et en même temps la remplacer à son poste de ministre de la Santé.
Doublement déçue parce qu’elle a perdu son poste de ministre où c’est vrai elle n’a pas brillé, et qu’elle n’aura pas la mairie de Paris. Elle est virée, ni plus ni moins et du coup désoeuvrée et amère.
On peut comprendre sa déception, sa colère même. D’autant qu’elle ne veut pas non plus porter le chapeau des morts nombreux si elle avait effectivement averti le gouvernement. La fidélité a des limites.
Traîtresse ? Elle ne fait que se défendre et comme la meilleure défense c’est l’attaque…
Décidément Macron a beaucoup à apprendre des gens, du management, de l’écoute de l’autre, mais le peut-il ? son narcissisme et son mépris des autres le rend imperméable à tout… Pourvu que cette crise particulière le fasse changer.
La sortie de crise sera décisive pour 2022.
La Corée du Sud a opté pour une politique de dépistage massif.
Plus de 250 000 tests réalisés.
Sans confinement général, mais avec un suivi drastique des personnes positives et/ou malades.
Visiblement ça marche.
Malgré une première flambée des cas, ce pays semble avoir maîtrisé la propagation de l’épidémie et il y a très peu de morts.
Le dépistage systématique permet d’isoler les porteurs du virus.
En Corée cela a porté ses fruits.
Mais aussi à Bastia. À partir d’un cas positif revenant d’Italie le 1er mars, tous ses contacts ont été systématiquement dépistés et placés à l’isolement si positifs.
À ce jour, une vingtaine de cas dans le 2B et aucun mort.
À comparer avec le cluster d’Ajaccio provoqué par des gens ayant assisté au rassemblement évangélique de Mulhouse.
Plusieurs morts et plus de 100 cas au compteur, dus à une irresponsabilité collective.
Écoles et collèges fermés à Ajaccio uniquement, alors que de nombreux élèves sont scolarisés ailleurs dans l’agglo.
Evêque parachutiste, maire et préfet, tous d’accord pour maintenir les célébrations de la Madonuccia.
Une cérémonie comportant une procession suivie par au moins un millier de personnes. Un très mauvais signal envoyé aux Ajacciens, même si le confinement a définitivement réglé une telle aberration.
Mômes jouant tous ensemble sur les places depuis la fermeture des écoles.
Campagne électorale battant son plein comme si ne rien n’était.
Cela a coûté la vie à l’ancien sénateur octogénaire Nicolas Alfonsi !
Comme il fait très beau on profite des terrasses des cafés et des plages.
Le résultat est désastreux, en terme de contamination et surtout de morts.
L’irresponsabilité des Ajacciens justifie les mesures drastiques prises par le gouvernement.
La situation bastiaise interroge sur la décision de ne tester que les personnes ayant des symptômes graves évoquant la maladie.
Pendant que les politiques et les médias déblatèrent, voici un échantillon de ce qui se passe réellement en France :
https://twitter.com/PoliceSynergie/status/1240255444423192577?s=19
Il est clair qu’Agnès Buzyn était en pleine dépression lorsqu’elle a accepté l’interview d’Ariane Chemin qui n’a pas son pareil pour déceler les faiblesses de ses invités.
– Frustration d’avoir été débarquée du ministère de la Santé où elle avait perdu toute crédibilité auprès du personnel hospitalier. Remplacée par le neurologue Olivier Véran, bien plus compétent pour remplir cette fonction particulièrement délicate en pleine pandémie.
– Frustration encore de n’être arrivée que troisième au premier tour de l’élection municipale de Paris, où elle n’a pas brillé dans ses interventions.
Jamais cette brillante hématologue n’aurait dû quitter son domaine de compétence qu’est la médecine. Un bon médecin ne saurait forcément être un bon ministre de la Santé, ceci selon le principe bien connu de Peter.
Ses déclarations ont provoqué un profond malaise dont le pays n’avait vraiment pas besoin à un moment où la solidarité nationale est plus que jamais de mise.
Et bien sûr MLP et J-L Mélenchon ont profité de son énorme bourde pour la transformer en un scandale d’Etat.
L’unité nationale n’aura pas duré bien longtemps. Nous sommes revenus aux querelles de caniveau. Désespérant !
« …ses propos tels qu’ils ont été rapportés par Ariane Chemin dans Le Monde »
Qui prend encore des propos rapportés par Ariane Chemin dans Le Monde au sérieux ? C’est de même nature que les propos du prince Harry ou de la princesse Meghan rapportés dans Gala : ils sont « adaptés » pour un but recherché.
Un journaliste du Point, ou de L’Express, vient de publier tout un article sur ce sujet. Billet d’humeur ou billet de rumeur ?
Agnès Buzyn a fait son devoir de femme politique, elle a servi le Premier ministre et le Président au-delà de l’impensable. Elle s’est tue aussi longtemps qu’elle a pu jusqu’au jour où la goutte d’eau a fait déborder le vase. N’oublions pas que son mari a été obligé de quitter la présidence de l’INSERM où il était aimé de ses troupes, où son passage a marqué durablement la recherche sur la santé. Lui savait et donc elle savait aussi. Mais que faire face au mur de l’incompréhension, de la vanité et de la raison d’État ? Quand il faut sauver les apparences, il ne reste que l’expédiant de la mascarade.
Monsieur Bilger, je vous trouve trop dur avec Agnès Buzyn.
Cherchons les vrais traîtres et les vrais coupables. Agnès Buzyn, c’est l’agneau parmi les loups affamés de pouvoir.
N’aurait-elle pas le droit d’avoir des circonstances atténuantes ?
Pas facile d’être médecin superdiplômée, de tenir un ministère de la Santé et d’être soumise aux ordres du maître des horloges et de son Premier ministre qui décident de tout pour les petits soldats dociles.
Combien de députés ont claqué la porte de ce gouvernement ? 9 !
La dame Buzyn aurait dû faire pareille. La politique ce n’est pas pour elle. Elle est brillante en tant que médecin mais elle s’est fait dévaster par la politique macronienne.
Si Griveaux n’avait pas fait joujou honteux avec la jeune dame, il aurait continué sa campagne pour la mairie de Paris. Quoique, avec ses 13 % au bout de cinq mois de campagne, il sortirait par la porte de derrière comme le 12 février après le scandale. Aujourd’hui Agnès Buzyn serait encore à son ministère. Aujourd’hui elle dit qu’elle a des regrets.
Mais bon, à chacun et à chacune son expérience. En politique mieux vaut avoir des dents de requins pour ne pas se faire dévorer.
Des traîtres camouflés en moralistes, qui lâchent les autres quand ça tourne mal, ça existe… Mais on ne compte pas non plus les soumis à l’autorité du chef ou inféodés à la masse aussi.
Je soupçonne ou je possède la connaissance que les autres font fausse route ? Je n’ignore pas non plus ce qu’il en coûte de se dresser face à plus puissants que soi.
Je n’en sais pas assez pour pointer où est la traîtrise, s’il y en a une.
De Macron, de la ministre ?
Enfin bref, ce que nous traversons rappelle que mieux vaut prévenir que guérir.
Face au virus, on peut vouloir démondialiser.
Mais aussi céder à la pente de vouloir encore plus de globalisation. Un monde ? Une politique par un gouvernement unique. Mais c’est la pire des fausses bonnes idées.
Si le gouvernement mondial devenait tyrannique, on ne pourrait pas le renverser.
C’est logique : tout pouvoir à l’intérieur, aucun à l’extérieur pour rendre la liberté à vos sujets ?
Ils resteront sous le joug.
Alors, sauf si pour vous, la liberté c’est bien relatif, l’esclave libre et demain un autre jour dans le sens que le principe de causalité s’évaporera comme le rêve au réveil, discréditez cette idée.
Ce n’est pas que la chimère de compagnie de quelques toqués. Dans l’habillement, n’importe quoi peut devenir à la mode… Dans les représentations du monde aussi.
Cependant, gare ! Une fois soumis, on le reste. L’empire nazi et l’empire soviétique ne sont pas tombés par quelque révolution de leurs peuples. Bien sûr que non ! Guerre chaude, guerre froide. Alors un empire mondial, avec de plus les technologies actuelles et à venir…
Sauf si vous attendez que les extraterrestres viennent nous sauver, refusez cette idée de gouvernement mondial !
L’incompétence ? non ; mais l’indécision.
Quelles que soient les personnes qui entourent le Président (celui-ci ou un autre), des spécialistes apportent un éclairage censé être scientifique.
Le gros problème est qu’aucun de ces grands pontes n’est d’accord sur les actions et principes.
Cela dit, une fois entendus ces avis dits scientifiques, le Président aurait pu demander à de grands entrepreneurs privés créateurs de richesses, leur avis également sur la conduite générale à adopter (pas des parachutés de l’ENA dans des boîtes semi-publiques).
Ils auraient pu lui fournir des idées moins formelles mais surtout plus utiles que tous ces scientifiques.
Une fois écouté tout ce beau monde, quand on est responsable d’une nation (comme un président de la République), mais aussi comme un responsable d’une entreprise, on prend une décision ferme et définitive qui, toujours, a des conséquences bonnes ou mauvaises (ce serait trop facile sinon).
On espère toujours qu’elles soient bonnes, mais on peut se tromper.
Mais on assume ses choix alors qu’avec la décision qui a été prise, cela ressemble à une responsabilité dissoute dans un conglomérat de fonctionnaires dépassés et inutiles.
Un énarque est un énarque.
Il ne va pas brusquement virer entrepreneur pour la bonne et simple raison qu’il ne sait pas faire.
Quant à ceux qui se moquent, créez votre boîte et vous comprendrez ce que veut dire: « avoir l’esprit d’entreprise ».
Bien dit !
Mme Buzyn aurait fait 25 % elle n’aurait rien dit de tout cela.
Je n’aime pas que l’on tire sur les ambulances.
Il me semble que c’est l’ensemble de la classe politique qui est fautive, et pas seulement les gugusses au pouvoir.
Sa principale faute ? faire de la politique politicienne alors qu’un peu de lucidité eut été de bon aloi.
Attaquer le gouvernement est un peu facile quand, à la quasi-unanimité, l’opposition sous toutes ses formes n’attendait qu’un seul événement : pouvoir attaquer Macron s’il suspendait le premier tour, en le taxant de dictateur sacrifiant la démocratie.
Au bal des hypocrites, tous devraient aujourd’hui se regarder dans la glace et se poser la question de savoir combien de morts leur stupidité et leur manque de sens de l’Etat ont causé.
La bêtise des uns et la faiblesse des autres vont coûter cher en vies humaines.
Excellent billet, Monsieur Bilger, auquel je souscris entièrement. Je complèterai seulement sur quelques points.
Comme vous le dites, si madame Buzyn avait été aussi alarmée dès janvier, si le Premier ministre et le président de la République avaient refusé de prendre en compte les craintes majeures qu’elle aurait exprimées et lui avaient enjoint de se taire, alors, si elle avait eu le sens de l’honneur et de l’éthique médicale puisqu’elle a prêté serment d’Hippocrate, il lui appartenait de démissionner sur-le-champ. L’a-t-elle fait ? non.
Si madame Buzyn avait des craintes si immenses, elle aurait dû se préoccuper de l’état en France des stocks de masques FFP2, de solution hydro-alcoolique et de médicaments antiviraux et antipyrétiques, notamment de Paracétamol. Au vu de leur faiblesse manifeste si peu de temps après qu’elle a quitté son ministère, elle aurait dû décider d’en relancer la fabrication toutes affaires cessantes. L’a-t-elle fait ? Non.
En outre, si elle avait eu le sentiment d’être contrainte de quitter le ministère de la Santé pour succéder contre son gré à monsieur Griveaux comme tête de liste LREM à Paris, elle avait toute liberté de refuser et de démissionner de sa fonction ministérielle. L’a-t-elle fait ? non. Peut-être l’a-t-elle seulement envisagé, mais alors elle n’a pas eu le courage de refuser et de partir.
Son bilan à la tête de son ministère n’est pas brillant, c’est le moins que l’on puisse dire. L’on comprend que sa mise en cause de ses chefs résulte sans doute d’une forme de dépression liée à ses échecs, notamment aux municipales à Paris, voire de sa crainte de se voir accusée de ne pas avoir pris les mesures nécessaires à la lutte contre l’épidémie COVID-19.
Mais elle montre ainsi qu’elle n’assume pas ses responsabilités et donc qu’elle n’était pas faite pour le poste de ministre de la République, ni comme tête de liste à une élection. Bien au contraire : le doute qu’elle a semé par ses accusations, malgré ses dénégations ultérieures à la parution de l’article du Monde, ne pourra qu’aboutir à une enquête parlementaire, voire judiciaire une fois la crise terminée.
Encore une preuve d’amateurisme du camp présidentiel.
Oui, encore une fois, mille fois oui à cette pertinente analyse.
Une grande professionnelle avant la politique… Peut-être ? Je ne garderai d’elle que l’image d’un ardent défenseur, totalement convaincu (id est : aucun doute n’est permis sur les heureuses… conséquences qu’il va entraîner) de l’article I du projet de loi sur la bioéthique. Une stratégie intéressée, sûrement menée sur le long terme dans l’attente qu’un jour elle rapporte.
On peut donc effectivement s’interroger sur l’abandon de son poste de ministre de la Santé qui ne semble pas lui avoir été imposé.
Mais surtout, comment le président de la République a-t-il pu lui faire une telle proposition à la veille de la catastrophe sanitaire que nous traversons ? Pour moi, les façons d’agir de ce président restent incompréhensibles et inattendues.
Comme je ne cesse de le répéter, voter est dangereux ! On élit des inconnus, qui ont bonne presse et qui portent beau, mais que sait-on de leur cursus ? Et que sait-on des charges qui leur seront attribuées ? S’ils ont les compétences, les épaules ? Que sait-on de leur équilibre mental ?
Entre un président de la République (Hollande) qui rend hommage à une fine racaille sur son lit d’hôpital, crachant à la face de ses forces de l’ordre, ainsi discréditées, et l’actuel président, dont les mœurs bizarroïdes ont été largement commentées, que peut espérer de tangible le peuple égaré ?
Ne reste plus, pour confirmer la dégénérescence totale de la fine équipe, que les péripéties d’un taré comme Griveaux.
Mais que peut espérer un peuple, d’une telle clique d’aliénés ? Qui ne cachent même pas leurs divagations ? Et qu’est-ce qui attire le public vers une telle engeance ? S’il me restait un atome de confiance en l’Humain, je me risquerais à présumer que devant la gravité extrême de la situation, conjuguée aux attitudes laxistes criminelles de ces méprisables incompétents, cette fois, promis, juré l’électeur aurait compris. Hélas, c’est le sentiment diamétralement opposé qui brigue mon esprit.
Sitôt le pic retombé de contaminations, le naturel, l’absurde reviendront au galop. C’est comme si l’humanité consentait pas à pas, à sa propre perte.
N’y a-t-il donc personne pour mettre en garde, que les mœurs délétères ou inverties de certains candidats reflètent leur personnalité profonde ? Qui n’est sans doute pas la mieux adaptée à administrer au mieux le pays ? Et que dès lors, mieux vaut les boycotter quoi qu’ils disent ? Si les bras cassés de la clique Macron affrontent un jour la justice pénale internationale, devront comparaître à leurs côtés quelques fines fleurs du journalisme prostitué, qui a porté ce candidat to-ta-le-ment cin-glé au pouvoir. Autant dire qu’il faudra prévoir de spacieux prétoires. Ne serait-ce que pour éviter la… promiscuité…
@ Narcisses
« C’est bien, on y arrive, une note sans esprit partisan, une attitude que chaque Français devrait adopter, la seule attitude honorable c’est être au côté de l’exécutif actuel pour l’aider à faire bloc contre ce risque mortel pour certains.
Puis lorsque tout aura repris son cours normal, les grands esprits, souvent présents chez les « petits hommes », s’ils le veulent reprendront leur critiques, leur harcèlement systématique, sans jamais rien proposer de mieux que « votez pour moi je vous ai compris ». »
Cher Narcisses, je n’ai pas noté que vous étiez un habitué de ce blog. Cependant, avec ce commentaire, vous parlez d’or. Et vous me faites pensez, avec vos « petits hommes », à Beaumarchais dont les petits hommes redoutaient les petits écrits.
Merci.
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@ a.daudet
« Désolé… à la lecture de la plupart des commentaires du blog, j’ai vraiment l’impression d’être sur un site plus que très favorable au « Rassemblement national ». »
Vous êtes amusant cher a.daudet !
1. Ce n’est pas spécifique de ce blog !
2. C’est la raison pour laquelle certains « modérés » (ils se reconnaîtront) essaient de contrebalancer les supporters du RN. Qui ne disent pas toujours que des bêtises, il faut le souligner.
3. Alors, ne nous laissez pas seuls !
Si chère à M. Macron, notre Europe faiblit d’année en année, mais décide de tout quand il ne faut pas et quand il le faut, elle se tait.
« Le coronavirus a été « sous-estimé » par les responsables politiques, affirme la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen s’inclut elle-même dans ce groupe de responsables politiques tout en réfutant le terme de « guerre » employé par Emmanuel Macron lundi dernier. »
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/le-coronavirus-a-ete-sous-estime-par-les-responsables-politiques-affirme-la-presidente-de-la-commission-europeenne_3872633.html
Les Français, les Italiens, les Espagnols ont le droit d’être en colère.
Maintenant posons-nous la question. Pourquoi aucune réunion consultative n’a-t-elle été organisée d’urgence au niveau européen et dans les temps avec les experts scientifiques les plus compétents, en décembre ou janvier 2020 alors que tout le monde savait qu’en Chine c’était déjà la panique à bord avec quarante millions de Chinois confinés, des milliers de personnes contaminées et des centaines de morts en peu de temps.
Aujourd’hui on nous parle d’un éventuel scandale d’Etat. La France, mère moralisatrice, devrait se garder de donner des conseils aux autres.
Il est vrai qu’Agnès Buzyn a tenu des propos incohérents aux Français. Mais elle n’était pas la seule. Dormez tranquilles, tout va bien, on s’occupe de tout. Comment est-ce possible ? Voyant arriver un tsunami, elle n’annonce pas publiquement la catastrophe mais parle au patron Macron et à E. Philippe de ce qu’elle voit ? Leur réponse ? chut, faut pas que ça s’ébruite. Il nous faut maintenant gagner la mairie de Paris, il faut implanter LREM partout en France et tralala…
Résultat calamiteux !
Souhaitons que cette pandémie dévastatrice ne fasse pas plus de dégâts et de morts qu’elle n’en a déjà fait.
VIRUS, NIVAQUINE, FOULE, TABAC
Notre gouvernement a décidé le confinement. J’observe les conseils qui nous sont donnés. Tout donne à penser que le nombre de morts va baisser progressivement. Je le souhaite, je l’espère, comme tout le monde.
Un médecin marseillais a observé qu’en donnant de la Nivaquine à des malades victimes du coronavirus, la charge virale s’effondrait. Comme on disait cela au célèbre et omniprésent médecin Gérald Kierzek, il a plusieurs fois voulu modérer les enthousiasmes en alléguant des « effets indésirables ». Des centaines de médicaments actuels ont une foule d’effets indésirables et sont toujours autorisés et prescrits. Et je peux témoigner qu’ayant pris vingt ans cet antipaludéen, en enseignant le français en Afrique noire, je n’ai pu observer sur moi aucun effet indésirable. Pourquoi ne pas donner dès maintenant de la Nivaquine à tous les patients victimes du coronavirus ?
Je conviens n’aimer que deux situations : la solitude ou le dialogue (amoureux ou amical). Dès que je suis dans un groupe de trois, j’aime moins cette situation. On devinera ce que je pense des groupes plus importants, des manifs, des foules de concerts de rap ou de rock, des supporteurs de foot… Je n’y vais jamais. C’est dire si la situation française, de ce point de vue, me navre peu.
Dans les commerces autorisés par le gouvernement, je note avec étonnement les bureaux de tabac.
Si c’était pour permettre le vente des journaux, je m’en réjouirais. Mais quand tout ou presque, pour une raison de santé, est fermé, autoriser les tueurs que sont les buralistes ! Le tabac est responsable de la mort de 200 personnes par jour. Si l’on songe avant tout à notre santé, on aurait pu saisir l’occasion de sauver de ces vies-là aussi. Quand la crise du virus sera passée, je propose d’ailleurs la fermeture de tous les buralistes de France. Comme je propose la fermeture de toutes les armureries.
On le voit, il n’y a pas que le gouvernement français qui se préoccupe de la vie et de santé des Français. Il y a moi.
Difficile de se faire une opinion…
Si Agnès Buzyn dit vrai, alors pourquoi a-t-elle lâché la barre du ministère de la Santé ? A moins que, justement à cause de ses prédictions de Cassandre, on le lui ait demandé.
La comparaison de sbriglia avec Barzach est pertinente. On pourrait ajouter Bachelot à la liste !
Quoi qu’il en soit, je crains qu’elle soit totalement grillée. Elle ne sera pas maire de Paris et n’obtiendra plus jamais de maroquin. Las ! Elle pourra au moins retourner à son premier métier. On a plus besoin de bons médecins que de mauvais politiciens (j’en vois déjà qui vont me dire que j’ai pondu un pléonasme !).
En cette période étonnante, je me pose des questions futiles :
1. Que font tous ces médecins sur les plateaux télé, alors qu’on a tellement besoin d’eux au feu ?
2. Pourquoi les annonceurs nous matraquent-ils de pubs pour des marques de voitures ? Qui songerait à aller acheter une bagnole en ce moment ?
3. Pourquoi les annonceurs nous matraquent-ils de pubs pour des régimes amaigrissants ? Soit nous vidons les réserves accumulées depuis quelques jours et on finira tous obèses, soit il n’y aura plus rien à croûter d’ici quelques jours, et on n’aura plus besoin de « Comme j’aime ».
4. Est-ce que les journalistes plantés au milieu d’avenues désertes ont leur « bon autodérogatoire de sortie » ? Et pour quel motif ?
5. Que devient Greta Thunberg ? Et le changement climatique, qui s’en soucie ?
6. Que deviennent tous les migrants qui frappaient à notre porte ?
7. Comment P. Balkany vit-il son confinement ?
Bon, j’arrête…
Des questions existentielles, n’est-ce pas ?
On va encore s’emm… pendant des jours, il faut bien trouver à se distraire…
@ sbriglia | 18 mars 2020 à 17:00
Bien d’accord.
Un grand merci à vous sbriglia pour cette plaidoirie juste et sans concession ni complaisance
Je n’oublierai jamais la gestion du problème du Levothyrox par Mme Buzyn.
Toutes les femmes (et les hommes) concernés s’en souviendront longtemps.
Il vaudrait mieux que Mme Buzyn fasse profil bas, car elle-même est impliquée de près ou de loin dans ce scandale sanitaire.
Nous devons tous faire preuve de solidarité.
@ philabeille
« Pour moi, les façons d’agir de ce président restent incompréhensibles et inattendues. »
Je vous le concède mais, tout bien considéré, elles sont opportunes.
1° la sortie de Collomb, plutôt une bonne chose ?
2° la sortie de l’écolo starisé Nicolas Hulot, plutôt une bonne chose ?
3° la sortie de madame Buzyn et son remplacement par Olivier Véran, plutôt une bonne chose ?
Mais j’espère le maintien des deux pipelettes, Marlène et Sibeth, qui mettent si bien en évidence les valeurs des femmes.
Monsieur l’avocat général a requis la peine la plus lourde contre l’accusée Agnés Buzyn, « traître de l’arrière ». Est-il permis de tenter une défense, tout en affirmant qu’elle ne mérite pas l’acquittement… mais même une condamnation exemplaire, pas en raison du chef retenu… mais pour non-abandon de poste ?
Mme Buzyn n’a pas de bouteille en politique, comme bon nombre de ses ex-collègues du gouvernement. Même le PM ne pouvait pas envisager ce poste du temps de l’Ancien Monde… Et ne parlons pas de la majorité des députés LREM…
Mme Buzyn s’est fait une image du monde politique à travers son ex-belle-mère, et croyait pouvoir en quelque sorte prendre cette même posture d’icône. C’était oublier que, contrairement à elle, avant de devenir ministre, Simone Veil, grâce à son mari, proche du pouvoir, avait appris tous les codes de ce monde sans pitié. C’était aussi oublier qu’elle eut des heures difficiles, qu’elle avait surmontées par une force de caractère que son ex-bru ne possède pas.
Parce qu’elle est novice, Mme Buzyn s’est laissé piéger par une journaliste chevronnée qui fait bien son métier. Ariane Chemin a eu l’intelligence de la surprendre à un moment où son émotion était à son comble : elle venait de fermer définitivement la porte de son QG et rentrait chez elle, seule, sans avenir…
Ariane Chemin ne s’est pas engagée dans un entretien questions/réponses, qui oblige le journaliste à une totale rigueur intellectuelle dans la reproduction des propos de l’interlocuteur et provoque chez celui-ci une certaine retenue. La rencontre a pris l’allure d’une conversation, plus propice au laisser-aller, à la confidence, à l’expression d’un sentiment du moment. Et Mme Buzyn, qui venait de se rendre compte qu’elle avait tout perdu, était vulnérable…
L’article, dès lors, pouvait prendre la forme d’un portrait, entrecoupé de citations, habilement précédées ou suivies du commentaire (orientée) de la rédactrice… Ariane Chemin excelle dans cet exercice.
Mme Buzyn en voulait à la terre entière à cet instant… sauf pourtant au Président, au point de refuser de confirmer ce qui est évident : l’énorme pression de celui-ci, mâtinée de promesses de gloire, pour qu’elle accepte de quitter la Santé pour l’Hôtel de Ville de Paris.
Et la voilà qui balance… Tous ses caftages, provoquées aussi par le dépit, ne sont pas obligatoirement le reflet de la vérité vraie… Son alerte auprès du Président dès le 11 janvier ?… Oui, peut-être… Mais pourquoi a-t-elle ensuite affirmé que la France ne risquait rien ? Par solidarité gouvernementale, alors qu’il en allait de la santé des Français ?
Un autre tient mieux la route : « J’ai alerté Edouard Philippe le 30 janvier que les élections ne pourraient probablement pas avoir lieu ». Mardi soir, celui-ci a démenti le propos… sans vraiment le démentir, puisqu’il ajoutait que d’autres interlocuteurs lui avaient assuré le contraire… Tout cela, c’est sûr, n’aurait pas été étalé au grand jour si les municipales n’avaient pas tourné au fiasco pour l’ex-ministre.
Alors, faut-il acquitter Mme Buzyn ? Non, mais sans vraiment l’absoudre, sur ce chef de traîtrise. Après tout, ce n’est qu’une affaire entre traîtres, une spécialité depuis toujours du monde politique. Elle a trahi Philippe, qui, lui, avait trahi les LR, et Macron, qui a poignardé Hollande. Et ses propos confirment crûment le degré d’impréparation du gouvernement face à cette crise sanitaire annoncée. Ce qui la classe parmi les « repentis ».
C’est néanmoins sur ce dernier point qu’il faut fonder un autre chef d’accusation. Si, comme elle l’affirme, elle a alerté le Président sur l’évolution gravissime de l’épidémie chinoise dès le 11 janvier, constatant que rien ne bougeait, son devoir n’était pas de « fermer sa g*eule », mais de démissionner. Ce jour-là, le médecin réputé qu’elle est aurait dû l’emporter sur la ministre.
En fait, il faut bien reconnaître que Mme Buzyn, en se taisant – pire, en mentant à ses propres convictions -, n’a fait que reproduire une attitude qu’elle avait adoptée depuis son arrivée avenue Duquesne dans un autre dossier majeur de son ministère : l’état pitoyable de l’hôpital public. Médecin, elle connaît parfaitement la situation. Ministre, elle n’a jamais mis sa démission en jeu pour obtenir ne serait-ce que des arbitrages favorables, qui seraient apparus aux personnels de santé comme l’espoir d’un renouveau. Le coronavirus a réussi cela… mais le prix à payer pour en arriver là – des centaines de vies humaines, peut-être des milliers – est trop élevé. Beaucoup trop élevé. Mme Buzyn doit être reconnue coupable de non-abandon de poste.
@ a.daudet | 18 mars 2020 à 17:01
Oui. A fréquenter ce blog, j’ai l’impression aussi qu’il est surtout fréquenté par des gens de la ville. LOL…
Alors que fait-on ? Déjà, à suivre les actualités, un certain exode se produirait et le coronavirus mettrait la ville à la campagne. Pour ce qui est des idées politiques cela m’étonnerait que l’on soit pollué par des idées de gauche parisienne.
Déjà, à un écolo du village qui estime que le loup était là avant l’homme et que donc… j’ai répondu que le coronavirus aussi nous avait précédés. Il est reparti sur son vélo couché pour rejoindre ses enfants confinés. Pour rire je l’avais apostrophé sur le ton « Ausweis bitte ! » alors qu’il était allé chercher sa bouteille de gaz, en lui précisant que la pollution baissait fortement en ce moment. Ce qui devrait faire son bonheur. Ne pas confondre confinés et c**s finis.
La propagande chinoise est très forte: non seulement, il n’y aurait plus de nouvelle contamination d’origine locale (chinoise) mais les 34 nouveaux cas seraient importés (Le Monde).
Je suis sidéré que personne ne dénonce ces mensonges et que ces chiffres servent de base à nos estimations et projections.
Excellent billet de Michel Onfray.
« Dos crawlé dans sa baignoire »
Extrait :
PSYCHOPATHOLOGIE DU PRÉSIDENT
« Les thuriféraires du chef de l’État prétendent qu’il disposerait d’une intelligence exceptionnelle, incompréhensible pour le commun des mortels – souvenez-vous des sorties de Gilles Le Gendre et de Richard Ferrand, deux flèches intellectuelles comme chacun aura pu s’en apercevoir. Ce génie que lui prêtent ses courtisans lui permettrait de renvoyer Descartes et le cartésianisme, sinon le plus élémentaire bon sens, aux poubelles de l’Histoire. »
Bonne lecture
https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/dos-crawle-dans-sa-baignoire
LE VIRUS DE LA PROPAGANDE
« Tout est prêt pour la grande inversion discursive : non seulement le virus n’est pas du Wuhan, non seulement il a été arrêté par le Parti communiste, mais les pays contaminés en Occident le sont, non par excès d’ouverture à la « sino-mondialisation », mais par manque de foi envers le modèle chinois. Le 12 mars, Zhong Nanshan affirmait que le virus pourrait être sous contrôle d’ici juin… à condition que tout le monde fasse comme la Chine. Dès lors, il faudrait renverser l’idée de Dawkins : ce n’est plus la religion qui est un virus mais le virus qui est une religion. S’il est vrai que la Chine est la religion des Chinois, le COVID-19 en serait-il le prophète ? »
https://www.causeur.fr/coronavirus-chine-wuhan-virus-propagande-174161
Surprenante et affligeante sortie d’Agnès Buzyn, introduisant qui plus est dans le contexte actuel une inutile polémique alors que le pays a besoin de beaucoup plus de sérénité pour se concentrer sur l’essentiel, à savoir la lutte contre ce terrible coronavirus. Et AB, en tant que professionnelle de santé, le sait mieux que quiconque.
L’urgent n’est pas aujourd’hui de discourir sur les raisons pouvant expliquer la réaction, en tout état de cause peu glorieuse, d’AB. Il y a plus important à faire. Laissons les polémiques, les règlements de comptes, pour plus tard, une fois que la situation sanitaire du pays se sera enfin assainie.
AB, quelles qu’aient été les conditions de son remplacement à son poste de ministre et de désignation comme candidate à la mairie de Paris, a manifestement manqué une occasion de se taire et ne s’est assurément nullement grandie par ses récents propos.
Etre un brillant professionnel dans son domaine de prédilection n’est pas la garantie d’un parcours politique exemplaire !
Les hôpitaux et cliniques privées qui ont reporté tout ce qui n’est pas urgent attendent qu’on remplisse leurs lits.
Hier soir, l’une de mes petites-filles s’est cassé deux dents au ras de la gencive, visage en sang, etc. On appelle le SAMU pour être orientés vers une urgence dentaire.
Passage aux urgences classiques pour rien du tout, sinon pour faire du chiffre d’affaires.
Les urgences dentaires ne fonctionnent plus… Là, on doit profiter de la situation pour être en vacances.
Notre dentiste a fermé faute de masques.
Et puis, il y a l’hôpital privé. Là, non seulement on va la recevoir dès cet après-midi en urgence dentaire, mais en plus, les parents en repartiront, tenez-vous bien, avec cinq masques !
Eh oui, comme je le disais précédemment, les hôpitaux privés urgences comprises fonctionnent très bien, eux.
Mais que les Français crèvent plutôt que de le reconnaître. Pas un mot dans les médias ! Seuls les pontes du public sont autorisés.
Et on mobilise un Airbus pour envoyer 6 malades à Marseille !
Et il faut 15 jours à l’armée pour installer son hôpital de campagne de 30 lits.
Il y a là aussi un beau paquet de crapules et d’incapables à envoyer en camp Boudarel.
@ Patrice Charoulet
« VIRUS, NIVAQUINE, FOULE, TABAC »
J’ai déjà évoqué ici l’éventualité de recourir à un antipaludique pour traiter le Covid-19, solution reprise par le Pr. Didier Raoult d’après des essais effectués par les Chinois.
Voici ici une étude à ce sujet (en anglais, désolé) publiée par une équipe chinoise :
https://www.nature.com/articles/s41421-020-0156-0
Dans cette optique, le groupe Sanofi est prêt à fournir les hôpitaux avec de l’hydroxychloroquine :
https://www.lefigaro.fr/societes/coronavirus-sanofi-offre-de-l-anti-paludique-plaquenil-pour-traiter-300-000-malades-20200318
@ d.Morin | 18 mars 2020 à 21:38
A mes yeux monsieur Macron se serait grandi s’il avait, inspiré par le seul intérêt général de la France, décidé le 12 mars de reporter les élections municipales, envers et contre tous les avis des responsables des partis, y compris le président du Sénat. Croyez-vous un instant que ce dernier proclamerait haut et fort aujourd’hui qu’il était opposé à ce report ?
Monsieur Macron avait, le 13 juillet 2017, dit aux militaires : « Je suis votre chef ». Il avait dans les circonstances actuelles l’occasion de le montrer. Or, il n’a fait que de la politique politicienne en ne décidant rien dès le 12 mars.
Lors du putsch d’avril 1961, j’ai vu le général de Gaulle déclarer, dans un discours d’à peine dix minutes : « J’ordonne » ! A-t-on entendu ce mot dans la bouche présidentielle ?
Je dois reconnaître que le 13 mars monsieur Philippe en cette circonstance s’est montré plus décidé que lui. Encore qu’on puisse en critiquer la méthode et les arguments, car là aussi on percevait, non pas l’urgence, mais la précipitation.
Au lieu de cela on a vu le président de la République se rendre dans les hôpitaux et, pire, la semaine dernière au théâtre avec son épouse, montrant par un message subliminal qu’il n’avait aucune inquiétude particulière. Les symboles, cela reste important. Là il semblait dire comme les ados : « moi, même pas peur « ! Or, nécessairement, il devait déjà être bien informé des risques. Il est ensuite facile de reprocher aux Français de ne pas avoir respecté les consignes-barrières !
Enfin, l’une des conséquences du maintien du premier tour, alors que la tendance des courbes montrait qu’on s’acheminerait vers l’impossibilité de maintenir le second tour, est qu’à présent, le confinement étant décidé, les conseils municipaux nouvellement élus doivent délibérer dans des délais légaux intangibles pour élire les maires. Doivent-ils prendre le risque de se contaminer quand, même à l’Assemblée nationale, le vote des lois se fera avec trois représentants de chaque groupe ? Or, nos gouvernants sont censé bénéficier des conseils juridiques du plus haut niveau, Conseil d’État, Conseil constitutionnel dont même le président Fabius s’est déclaré opposé au report du premier tour !
« Commander, c’est prévoir ». Ni le président de la République, ni son Premier ministre n’ont su prévoir toutes les conséquences de leurs choix initiaux, ni prendre dès janvier les dispositions pour reconstituer les stocks de masques et autres protections dont manquent cruellement les personnels soignants.
Alors le vrai courage est d’assumer ses erreurs et non de les faire supporter par les subordonnés et encore moins par les citoyens.
@ Xavier NEBOUT
« Et il faut 15 jours à l’armée pour installer son hôpital de campagne de 30 lits. »
C’est effectivement choquant. Mais comme il faut toujours attendre le contre-ordre avant d’exécuter l’ordre, cela ne m’étonne qu’à moitié.
Que fait le général Georgelin, nom de Dieu !
Il faudra, après la crise, faire l’inventaire des dysfonctionnements du service public, de ses lourdeurs et de ses mensonges.
Et que penser de ce droit de retrait, utilisé sans aucun sens civique ?
@ d.Morin | 18 mars 2020 à 21:38
« Au bal des hypocrites, tous devraient aujourd’hui se regarder dans la glace et se poser la question de savoir combien de morts leur stupidité et leur manque de sens de l’Etat ont causé.
La bêtise des uns et la faiblesse des autres vont coûter cher en vies humaines. »
Responsables mais pas coupables, ce n’est pas nouveau. Le prochain billet fait référence aux « comptes » qu’il faudra rendre. Je doute que les sanctions seront à la hauteur des crimes.
En attendant, les incivilités nombreuses face à la situation de confinement décrétée, qu’on soit d’accord ou pas, me révoltent.
Alors, demain, après-demain, espérons que des prises de conscience seront nées dans un large spectre, pour que dans ce domaine de pandémies, voire d’épidémies passées (dont grippales) et à venir, mais pas que, puisque nombres de sujets pourrissaient déjà la vie à une nombreuse population, des décisions tranchées soient clairement prises, et que pour commencer, le mortel « En même temps » cesse sans délai.
On ne me sortira pas de l’idée que cette malheureuse Agnès est victime d’une Poupoutinerie fomentée par un couple suspect – Piotr Pavlenski et Alexandra de Taddeo – lesquels ont exploité des documents juteux, fournis spontanément par un dénommé Griveaux, un artiste converti depuis dans la photo d’Art.
@ Paul Duret | 19 mars 2020 à 13:52
J’ai regardé les infos de France 2 ce soir. J’ai compris que l’hôpital militaire de campagne n’est pas un équipement disponible immédiatement (la plupart de ceux-ci sont déployés sur les théâtres d’opérations en cours), mais pris sur les réserves du matériel du service de santé des armées. Il y a donc des opérations de déstockage d’équipements en réserve en plusieurs endroits de France, puis de transport à Orléans pour les y assembler et les reconstituer avant d’expédier le tout à Mulhouse… Sans doute que, si les intentions gouvernementales avaient été spécifiées avec des délais suffisants aux responsables des armées, ces équipements auraient été mis en service plus tôt.
Comme je l’ai écrit dans le billet suivant : « commander, c’est prévoir ». Nous avons des dirigeants qui croient qu’en un simple claquement de doigts les choses se font. Sans doute oublient-ils le principe de réalité.
Aussi votre réponse à Xavier NEBOUT : « Et il faut 15 jours à l’armée pour installer son hôpital de campagne de 30 lits. » (XN)
« C’est effectivement choquant. Mais comme il faut toujours attendre le contre-ordre avant d’exécuter l’ordre, cela ne m’étonne qu’à moitié »
me semble particulièrement mal fondée, sachant par ailleurs que les hôpitaux militaires ont aussi fait les frais de la politique hospitalière (gestion notamment) et de la réduction drastique des effectifs des armées commencée sous monsieur Chirac et achevée par monsieur Sarkozy (réduction importante de leur nombre) !
Les armées ne sont donc plus un réservoir de spécialistes immédiatement disponible, compte tenu des opérations extérieures qui mobilisent énormément de moyens, notamment sanitaires : une guerre extérieure ne se fait pas sans service de santé adapté.
@ Serge HIREL | 19 mars 2020 à 01:18
Votre analyse est très fine et cette situation paraît tellement réelle, comme si on la vivait nous-mêmes. Agnès Buzyn connaissait les travers de la politique, mais une fois dans le bain bouillant, elle ne soupçonnait pas un instant que ça pouvait l’atteindre. Une ex-belle-fille de l’intouchable grande dame Simone Veil et grand-mère de ses trois premiers enfants, pensait que sauver LREM était son devoir et le droit d’y rester.
Il y a des situations où il est préférable d’être tête de mule que docile dans un parti.
@ Paul Duret
« Je suis sidéré que personne ne dénonce ces mensonges et que ces chiffres servent de base à nos estimations et projections. »
Il n’y a pas que vous qui êtes « sidéré » ! Je n’ai moi non plus aucune confiance dans les statistiques chinoises. Ils nous mènent en barque depuis novembre.
@ Xavier NEBOUT | 19 mars 2020 à 10:59
Pour rejoindre votre commentaire. Hier j’ai reçu un coup de fil d’une personne admise le jour même dans un hôpital privé pour une appendicite et elle m’a certifié qu’il y avait dans certaines chambres des lits vides.
Les traîtres de l’arrière sont une fois de plus les Marseillais.
Un professeur marseillais, membre du comité contre le covid-19, estimé que le confinement n’est pas la bonne solution, il préconise de mettre en quarantaine seulement les malades contagieux. Lui sait, lui explique, lui désobéit.
Sauf qu’actuellement, les hôpitaux n’ont pas assez de tests pour détecter les malades infectés qui se présentent aux urgences et en réanimation.
Alors le professeur marseillais, au lieu de fanfaronner et de trahir son ministre de tutelle, ce médecin « mandarin », ferait mieux de réfléchir aux modalités d’application de son concept alors qu’il n’y a presque pas d’outils de tests et que de toute façon, la majorité des Marseillais et des autres Français refuseraient de se faire dépister au motif que leur liberté individuelle est plus forte que l’intérêt général.
@ Robert | 19 mars 2020 à 21:20
Nous sommes dans la situation où on demande à l’armée de défendre la civilisation sur les terrains extérieurs, et « en même temps », d’assister le système de santé civil défaillant.
Ça fait beaucoup, beaucoup trop, pour une institution qui a vu ses crédits et ses effectifs fondre comme neige au soleil, et pas à cause du réchauffement climatique.
Lorsqu’un président, enivré de sa victoire électorale, déclare à l’armée qu’il la veut « Grande Muette », je suis votre chef, pour faire taire la grogne il ne se rend pas compte de ce que le double déficit, effectifs et crédits implique pour la société.
Plus que l’imprévoyance qui a été aussi celle de ses prédécesseurs, plus que l’incompétence qui est celle de la génération de politiques qui est la sienne, ramenant tout à l’économie, il s’agit d’un manque de vision historique de ce qu’est une nation, un pays dans toutes ses composantes civiles et militaires.
En un mot nos politiques font la preuve qu’ils ne sont pas des hommes d’État de l’envergure de ceux qui ont fait la France.
Il est vrai que depuis Giscard et les suivants, nos présidents n’ont eu que pour seule et unique règle, la dissolution de la nation dans l’ensemble administrativo-économique qu’est l’UE.
Ils y sont presque arrivés, et on voit le résultat.
Une armée aux limites de ses possibilités dans ses missions extérieures et soumise à présent à résoudre les problèmes civils qui ne sont pas les siens au premier degré.
Si au moins cette catastrophe pouvait servir de révélateur.
Mais je suis persuadé qu’une fois l’orage passé, l’économie redeviendra la priorité, ce qui est normal, mais surtout qu’on oubliera les armées dans la reconstruction du dispositif de remise sur pied de la nation, ce qui n’est pas normal et même dangereux.
@ Alpi
« Je n’ai moi non plus aucune confiance dans les statistiques chinoises. Ils nous mènent en barque depuis novembre. »
Faux, ils nous mènent en jonque !
Excusez-moi de vous déranger pour si peu, j’essaierai d’être encore plus court la prochaine fois.
@ fugace
« En attendant, les incivilités nombreuses face à la situation de confinement décrétée, qu’on soit d’accord ou pas, me révoltent. »
Et ces « incivilités », qui sont elles-même une crise dans la crise, sont en réalité des manifestations violentes de haine raciste de la France et des Français qui se font cracher dessus, au sens propre (façon de parler) et au figuré.
Que de tels comportements ne soient pas sanctionnés en « temps de paix » est déjà incompréhensible, personne n’étant contraint de vivre dans un pays qu’il hait, la porte étant grande ouverte pour pouvoir le quitter, mais alors que nous sommes en principe « en guerre », est-il normal que ce qu’il faut bien appeler une cinquième colonne puisse avoir les coudées franches pour nous donner un coup de poignard dans le dos, sans réaction des autorités ?
A temps de guerre, mesures de guerre.
Là encore, les représentants du « pouvoir » auront aussi des comptes à rendre pour ne pas avoir pris par lâcheté les décisions qui s’imposent.
@ Exilé
« Que de tels comportements ne soient pas sanctionnés en « temps de paix » est déjà incompréhensible, personne n’étant contraint de vivre dans un pays qu’il hait, la porte étant grande ouverte pour pouvoir le quitter, mais alors que nous sommes en principe « en guerre », est-il normal que ce qu’il faut bien appeler une cinquième colonne puisse avoir les coudées franches pour nous donner un coup de poignard dans le dos, sans réaction des autorités ?
A temps de guerre, mesures de guerre.
Là encore, les représentants du « pouvoir » auront aussi des comptes à rendre pour ne pas avoir pris par lâcheté les décisions qui s’imposent. »
Mon pôv’Exilé, vous portez bien votre nom, est-ce prémonitoire ?
Vous savez bien que ce sont EUX qui sont chez EUX et non chez nous ; c’est NOUS qui sommes chez EUX.
Il n’y a plus de chez NOUS, basta !
La France est un pays islamique conquis par l’infiltration dans toutes les institutions, les associations islamogauchistes, les provocs victimaires droits de l’hommiste, l’épandage sans limites des mosquées dans tout notre califat, le bisounoursisme ambiant, la bien-pensance officielle pro-migrants pro-islam protégée par la justice gauchiste aux ordres et des zones racailles hors la loi no man’s land qui effraient tout la population, police, élus, paralysés de trouille et complices électoraux, un exemple parmi d’autres : celui du député Lagarde qui s’acoquine avec des barbares islamistes haineux.
De plus en plus de meufs blanches, par soumission masochiste antiraciste s’accouplent avec des noirs, gris, marron, à rajouter aux fatmas qui pondent sans limites des marmots bien nourris aux seins de la CAF et vous aurez la future race multicolore qui côtoiera les nouveaux genres de la race LGBT arc-en-ciel.
Cher Exilé vous faites partie des derniers des Mohicans gaulois, la guerre c’est EUX qui la gagneront, Police – Armée ne feront pas le poids devant les bandes sur-armées des banlieues.
Les représentants du pouvoir ?? mais ce sont EUX les vrais représentants du pouvoir et non toutes nos lopettes collabos de l’Elysée, Matignon et AN.
Ils pondent les lois en fonction des desiderata de nos nouveaux maîtres qui ont créé un arsenal de mesures répressives envers tous ceux qui osent résister aux diktats islamogauchistes.
La valise ou le cercueil c’est toujours en vigueur, moi j’en ai marre de voyager donc…
@ Tipaza | 20 mars 2020 à 07:25
Nous nous rejoignons dans nos analyses. La vision exclusivement économiste et court-termiste a montré ses limites de façon flagrante. Se placer dans une vision historique, c’est-à-dire posséder une certaine forme de culture générale, change nécessairement le point de vue et la vision des situations et des choses.
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@ Exilé | 20 mars 2020 à 09:41
Je souscris à ce que vous exprimez, mais, sauf erreur de ma part, je ne suis pas l’auteur de cette phrase, il s’agit de fugace !
@ sylvain | 20 mars 2020 à 11:43
Ce serait une sacrée surprise pour nos politiques. Leur réveil serait brutal mais positif.
Appelez Sud Radio « parler vrai » et balancez tout ce que venez de commenter.
L’audience remonterait de suite et vous pourriez avoir la majorité des Français avec vous.
@ Ellen | 21 mars 2020 à 00:00
Il me semble que ce n’est pas le meilleur moment de répandre la haine aveugle dont ce sylvain se fait le chantre !
D’autant plus en période de crise où l’on aurait besoin au contraire de rassembler toutes les bonnes volontés, voire leur rendre hommage eu égard à leur engagement en premières lignes, notamment les médecins, infirmiers, pompiers, policiers, militaires, caissières de supermarchés etc. qui comptent aussi dans leurs rangs un certain nombre d’hommes et de femmes issus de la « diversité ».
@ Ellen
« L’audience remonterait de suite et vous pourriez avoir la majorité des Français avec vous. »
Merci de votre attention à mon égard mais tout ce que je dis ILS le savent et y participent, ils feindront la surprise mais en réalité ils s’en fichent totalement, ils vendent la France, ils sont grassement payés pour se taire et collaborer et ensuite finir leur petite vie bien à l’abri du besoin, le plus loin possible de ce peuple de crasseux, des cassoçs qu’ils ont eux-mêmes générés, des migrants sales et malades, des logements sociaux qui sentent le graillon exotique, tout ce qu’ils détestent ; ils se confinent dans des zones privilégiées surveillées protégées, loin de tout ce ramassis de ploucs terreux pour lesquels ils ont la haine et auxquels ils demandent de se conformer et d’obéir sans broncher aux diktats de la bien-pensance officielle seule autorisée.
Observez-les tous ces élus, ministres, députés, lors des défilés du 14 Juillet : ils s’emm*rdent ! lors des Marseillaise, ils s’en tapent ! ils jouent leur rôle devant leur peuple d’abrutis congénitaux qui vont « veauter » pour eux, les applaudir lors de leurs passages, se prendre en selfies avec ces monstres de démagogie.
Peuple de zombis inculte ignare qui mérite ses maîtres et les coups de fouet qu’ils reçoivent.
@ Patrice Charoulet | 18 mars 2020 à 18:39
C’est bon à savoir, merci.
@ Mary Preud’homme | 21 mars 2020 à 00:53
Parce que vous pensez que je ne sais pas tout ça ? Ma belle-soeur est médecin et travaille à l’hôpital sans même prendre cinq minutes pour déjeuner, rentre chez elle épuisée pour reprendre le lendemain la même journée de dix heures. Elle n’a que le dimanche pour se reposer, et encore…
Vous savez, des crises nous ne connaissons que ça depuis quelques années. Entre les attentats d’hier et la pandémie aujourd’hui nous sommes préparés à résister et à nous défendre. Mais l’un n’empêche pas l’autre, je laisse chaque personne exprimer sur ce qu’elle ressent. Et puis apporter un brin d’humour, ça fait toujours du bien pour le moral, pour ne pas s’écrouler.
@ Ellen
Ma belle-fille médecin, qui outre son métier a trois enfants en bas âge, ne se plaint pas et ne souhaiterait pas que je le fasse à sa place.
Bien que je me doute qu’elle en bave en ce moment… De même que tous les soignants en première ligne. Mais aussi les personnels en EHPAD, les policiers et gendarmes, pompiers, employés de supermarchés, etc.
C’était le sens de mon propos qui ne se voulait nullement moralisateur…