Au cours de « Ideas Weekend », un forum organisé dans la capitale des Emirats arabes unis, Nicolas Sarkozy s’est livré à une réflexion politique de grande qualité qui concluait que « les démocraties détruisent tous les leaderships…C’est ce qui fait que, aujourd’hui, les grands leaders du monde sont issus de pays qui ne sont pas de grandes démocraties » (Le Monde).
Il évoquait, pour ces derniers, les exemples du président Xi Jinping, du président Poutine et du prince Mohammed ben Salmane pour l’Arabie saoudite.
Il ne me semble pas qu’on puisse considérer, avec ces appréciations, que Nicolas Sarkozy « fait l’éloge des hommes forts ».
Il constate seulement que les démocraties – et c’est une évidence -, si elles constituent le pire des régimes après tous les autres, n’offrent pas l’opportunité à ceux qui les dirigent de faire passer leur affirmation d’eux-mêmes et leur volonté de puissance avant les droits, les libertés et les garanties, les pouvoirs et contre-pouvoirs qui structurent nos pays. Comment « un homme fort », au sens où on peut l’entendre avec Nicolas Sarkozy, pourrait-il exister dans une telle situation où tout est fait pour limer le pouvoir personnel et pour réduire l’autorité présidentielle ? Un homme fort est contradictoire avec une démocratie qui se méfie précisément de la force au point d’ailleurs d’être mal à l’aise quand elle doit s’armer contre des dangers exceptionnels et un terrorisme islamiste toujours prêt à tuer.
Il est alors inévitable que le contraire des démocraties classiques laisse libre cours à l’expansion discutable de dictateurs d’un nouveau genre qui sont parvenus, derrière une apparence trompeuse, à concentrer, dans une domination quasiment totale, des pouvoirs qui leur permettent de faire et de défaire à leur gré, de nommer ou de révoquer à leur convenance et d’incarner l’Etat sans craindre qu’une autre légitimité vienne disputer la leur.
Il convient seulement, ce constat fait, de se demander si la qualification de « grands leaders » est justifiée pour ces personnalités qui, pour avoir une liberté de manoeuvre quasiment absolue et une latitude totale, ne sont pas forcément des dirigeants respectables. Leur grandeur résulte plus de l’absence d’opposition que d’une excellence politique.
Nicolas Sarkozy n’a pas eu tort, donc, en énonçant ces vérités qui résultent de l’état du monde tel que la lucidité peut l’appréhender. Il faut seulement résister à la tentation de ne considérer la démocratie que comme une empêcheuse de gouverner en rond alors que son honneur est précisément d’interdire à des « hommes forts » de faire fi d’elle.
Abou Dabi a inspiré Nicolas Sarkozy. C’est de la philosophie politique. Il n’était pas le plus mal placé pour en parler, lui dont le désir d’action et le souci d’efficacité s’étaient heurtés parfois au rythme lent et ostensiblement paisible de la démocratie.
Fine analyse des propos de Nicolas Sarkozy, je partage votre point de vue.
Quelque chose me dit que la saillie d’Abou Dabi sera reprochée à Nicolas Sarkozy comme la citation tronquée du discours de Dakar à propos de l’homme africain et de son entrée dans l’histoire, insuffisante, faisait dire Henri Guaino à son porte-parole ; nulle, a retenu l’opinion.
Avez-vous remarqué que c’est précisément depuis la présidence de Nicolas Sarkozy, dont le nègre parlait mal de l’homme africain, qu’on reconnaît la plume dans celui qui répète ses discours ? Le nègre a accédé au statut d’auteur. Peu s’en est fallu qu’Henri Guaino devînt candidat à la présidence de la République, ce dont je me serais personnellement très bien porté.
« La démocratie, c’est le gouvernement du présent », accusait Maurras, et « le gouvernement du spectacle », renchérissait Guy Debord, où non seulement le moindre long-termisme est impossible, mais où « le vrai est un moment du faux », de sorte que non seulement les lois sont votées sont à courte vue, mais elles sont votées sur la base de mensonges, mensonges ayant trait aussi bien à la temporalité (« l’actualité commande ») qu’à la hiérarchie de l’information (on réagit au fait divers et à l’émotion qu’il suscite).
L’information et l’actualité singent la culture. La culture étant une information de la civilisation qui extrait de l’arbitraire en les sélectionnant, l’artiste qui illustre son siècle ou la citation qui représente une pensée, l’actualité informe en imitant la culture et en sélectionnant arbitrairement des petites phrases insipides et décontextualisées, qu’elle extrait d’un long discours déroulant tout un raisonnement, le plus souvent intelligent. La culture est du passé choisi, l’actualité est du présent sélectionné.
La chose est sans importance, mais la chambre d’enregistrement qu’est notre Parlement-croupion n’a pas grand-chose à envier aux parlements que vitupérait Chateaubriand dans les « Mémoires d’outre-tombe », et qui ont précipité la chute de l’Ancien Régime. Macron aggrave la dérive en prévoyant que le droit d’amender sera indexé sur le nombre de députés que compte le groupe parlementaire. Autrement dit, votre droit de modifier la loi diminuera si vous êtes dans l’opposition, car vous n’êtes pas là pour discuter la loi, mais pour enregistrer la loi.
L’honneur de la démocratie est-il d’être un régime faible ? En deux jours, vous employez deux fois ce mot d’honneur, d’abord pour souligner celui de la responsabilité, et ici pour mettre la responsabilité à l’épreuve des contre-pouvoirs. Or, pour s’exercer pleinement, la responsabilité peut-elle s’affaiblir ? À vous lire en effet, « l’honneur [de la démocratie] », qui n’est pas qu’une « empêcheuse de gouverner en rond », « est précisément d’interdire à des « hommes forts » de faire fi d’elle. »
Mais nos gouvernants sont-ils des « hommes forts » ? Je me souviens d’une longue interview de Nicolas Sarkozy dans Paris Match, alors simple ministre de Chirac et trublion du gouvernement, où on le voyait jouer au foot ou au tennis avec son petit Louis en lui recommandant : « Frappe fort. » Être fort, ce n’est pas frapper fort.
Comment l’entropie et la loi de dégradation de l’énergie et des profils se sont-elles appliquées aux présidents de la Ve République ? Les deux premiers furent des patriotes sincères ; les deux suivants avaient des destins français ; les deux suivants étaient des ambitieux ; François Hollande était une chiffe molle empathique et sympathique. Le locataire actuel du Château n’est pas un pisse-froid, mais un pisse-congelée et pas un ambitieux, mais une ambition indifférente. Jacques Chirac voulait arriver à être président de la République en France ; Emmanuel Macron voulait arriver à n’importe quoi, n’importe où, et il est devenu président de la République en France.
La démocratie serait-elle par nature un régime faible et un pouvoir impersonnel ? Ce qui l’affaiblit est d’être une hybridation de pouvoir personnel sur un régime impersonnel, de pouvoir devant durer peu et dépendre de la versatilité de l’opinion. La démocratie représentative est la greffe, qui a mal pris, d’un peu de pouvoir personnel sur un régime impersonnel. Comme chacun de nous gagnerait à courir jusqu’au bout son risque existentiel, la démocratie sortirait renforcée d’aller au bout de sa logique. On la dit le régime de la séparation des pouvoirs ? Alors pourquoi l’exécutif dispose-t-il en pratique du quasi-monopole de la proposition des lois ? Pourquoi le Parlement vote-t-il des lois sans écrire ses décrets d’application ? À quoi sert la Cour des comptes et pourquoi gaspillons-nous notre Trésor à la laisser subsister, si ce sont les parlementaires qui votent le budget au gré des pressions des agents d’influence ? Pourquoi les citoyens n’exercent-ils pas directement le pouvoir législatif et ne votent-ils pas les lois qui les concernent ? Doit-on favoriser jusqu’au référendum d’initiative populaire ? Toutes réformes qui seraient beaucoup plus radicales que la VIe République de Jean-Luc Mélenchon ou de (politiquement) feu Arnaud Montebourg (jusqu’à plus ample informé), QUI NE SERAIT qu’un parlementarisme renforcé, tempéré par le tirage au sort.
Mon cher Julien,
Vous fûtes l’enchantement d’autres blogs. Ici vous commencez très fort, ça va déménager. Il se pourrait bien que cet espace offert par Philippe Bilger devienne massif et incontournable !
Je suis arrivé en ce lieu deux heures avant vous ce qui m’autorise à saluer votre arrivée. Nous allons donc reprendre nos pugilats bienveillants.
Si vous avez un moyen de joindre notre chère copine Benoîte, dites-lui qu’elle nous manque, demandez-lui de nous rejoindre en ce lieu.
Bien à vous
Bonjour,
La démocratie est un régime politique qui donne, enfin en théorie, la parole au peuple. C’est ce dernier qui choisit son président, son député, son maire et donc tout laisse à penser que c’est le régime le plus juste, car le plus en adéquation avec la liberté du citoyen de choisir le courant politique qui lui convient le mieux.
Mais la désaffection des Français semble vouloir contredire cette belle construction humaniste. Dans les faits ce sont les intellectuels qui s’expriment, que ce soit dans les médias, dans les tribunes diverses et qui influencent les esprits des citoyens appelés à voter.
Il y a certes bien les réseaux sociaux dans lesquels nous pouvons vraiment lire en « brut de décoffrage » la pensée véritable des citoyens. Il s’avère qu’elle est très éclectique, parfois contradictoire. Difficile de faire une synthèse permettant d’extraire ce que désire vraiment la population de ses politiques. Population trop disparate sur le plan financier, religieux et culturel. Un riche ne pensera jamais comme un pauvre, un croyant comme un athée, un érudit comme un inculte. Mais tous ces gens n’en constituent pas moins le peuple français.
Je ne pense pas que la France devienne un jour un pays guidé par un « homme fort » au sens que l’on peut donner aux dirigeants des pays comme la Russie, la Chine ou encore l’Arabie saoudite. La Chine et la Russie sont d’immenses pays composés d’une myriade de populations fort différentes les une des autres et qui ne peuvent cohabiter ensemble que sous la domination d’un homme fort.
Pour l’Arabie saoudite et tous les pays qui sont sous l’emprise d’une religion dogmatique comme l’islam, le problème est sensiblement identique. La seule façon de s’extraire du joug des ayatollahs est là encore, la présence d’un homme fort à la tête du pays.
La France tout comme la majorité des pays européens sont constituées de petits territoires, d’une population relativement faible, avec un peuple disposant d’une bonne instruction et dont l’histoire millénaire a façonné les esprits. Difficile d’imaginer que les Français accepteraient un régime dictatorial qu’il soit de droite, de gauche et surtout d’ailleurs.
« Comment un homme fort, au sens où on peut l’entendre avec Nicolas Sarkozy, pourrait-il exister dans une telle situation où tout est fait pour limer le pouvoir personnel et pour réduire l’autorité présidentielle »
C’est sûr ! Voir la Libye où un quarteron d’individus a décidé de semer le chaos…
https://www.lci.fr/international/guerre-en-lybie-un-rapport-britannique-accable-sarkozy-2003099.html
Mais où est donc passée la cassette de Kadhafi ?
Il convient seulement, ce constat fait, de se demander si la qualification de « grands leaders » est justifiée pour ces personnalités qui, pour avoir une liberté de manœuvre quasiment absolue et une latitude totale, ne sont pas forcément des dirigeants respectables. Leur grandeur résulte plus de l’absence d’opposition que d’une excellence politique.
Je vais me faire l’avocat du diable et nuancer cette appréciation.
De grandes nations, comme par exemple la Russie et la Chine, n’ont jamais connu la démocratie, autant pour des raisons historiques que culturelles.
Le fait de vouloir leur imposer un modèle qui ne leur est pas adapté n’a donc aucun sens.
En Russie, Vladimir Poutine – honni par notre ami Robert Marchenoir – est le successeur de fait du Tsar et il sait gouverner comme la plupart des Russes entendent l’être.
Après les ravages causés par soixante-dix ans de communisme, il parvient à redresser petit à petit son pays et à remettre au pas les oligarques qui se sont payés sur la bête à la chute du régime.
Et n’étant pas contesté par les chefs d’une armée qui a encore de beaux restes, il nous a évité de nous retrouver face à une URSS bis dirigée par une troïka (ou l’équivalent) de généraux aimables comme des portes de prison.
En Chine, le prédident Xi Jinping tend aussi de son côté à se transformer en nouveau Fils du Ciel.
Il faut reconnaître que le modèle chinois est assez remarquable : sur une base politique qui est celle du Parti, l’économie est quasiment totalement libérée et commence à surclasser toutes les autres, aussi bien dans les produits de consommation courante que dans ceux de haute technologie.
Qui de nous pourrait affirmer qu’il n’a jamais acheté de produit made in China, des vêtements aux ordinateurs ?
Et l’ordinateur le plus puissant au monde est chinois :
https://www.latribune.fr/technos-medias/informatique/l-ordinateur-quantique-le-plus-rapide-de-tous-les-temps-sera-chinois-741687.html
Bien entendu, chaque médaille a son revers.
Si l’économie se développe dans les grandes villes, les campagnes connaissent le chômage et l’exode rural et les révoltes, réprimées par la force et peu médiatisées, sont quasiment quotidiennes.
Par ailleurs les « droits de l’homme » y sont encore moins appliqués que chez nous (c’est dire), en particulier en ce qui concerne la liberté religieuse, le régime actuel cherchant à réduire l’influence du christianisme au profit du bouddhisme.
N’oublions pas non plus que la peine de mort y est appliquée de façon courante et par milliers chaque année, entre autres à l’encontre des trafiquants de drogue, même si dans ce domaine nous serions bien inspirés de suivre cet exemple…
De façon plus générale, nous sommes conditionnés – un peu abusivement – à ne voir que la démocratie comme système acceptable, la dictature étant vue comme l’abomination de la désolation.
Or il ne faut pas oublier que la dictature a pu se justifier dans des circonstances graves et urgentes où le salut de la Cité était mis en danger : cela pouvait être le cas à Rome, par exemple avec la nomination de Cincinnatus comme dictateur pour une période de six mois.
Enfin, il est ridicule et criminel de vouloir imposer le modèle démocratique à des pays qui ne connaissent que les rapports de force basés sur le tribalisme : voir ce qui se passe ou s’est passé en Afrique au Rwanda, au Biafra au Zimbabwe et ailleurs…
HAPAX
Ayant passé une grande partie de ma vie dans les dictionnaires de langue française, il m’est arrivé maintes fois, pour vanter le TLF (merveille absolue) de dire:
Il contient tout, même les hapax, avec l’indication du livre, la page et l’année. Je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui savait ce qu’était un hapax : c’est un mot qu’on n’a rencontré qu’une fois, dans toute la littérature française.
Evidemment, le citoyen lambda est mal placé pour décréter qu’un mot est un hapax. Mais, justement, le TLF, pour des raisons nombreuses, est très bien placé pour le dire.
Or, un commentateur nouveau ici vient de dire que Ségolène avait été un hapax ! Ceux qui ne connaissaient pas ce mot ont peut-être consulté un dictionnaire. Pas tous, probablement.
En tout cas, je trouve cette façon de s’exprimer, qui, je crois, se voulait laudatrice, bien hardie, et à tout le moins contestable.
Puisque votre texte du jour est consacré à… M. Sarkozy, pour qui j’avais voté sans hésiter, c’est l’occasion pour moi de dire qu’il n’y avait pas photo entre mon candidat et cet hapax-là, qui m’a toujours semblé… une catastrophe sur pattes, à tous égards.
Bernard Lugan propose pour l’Afrique une démocratie adaptée : non plus « un homme, une voix » mais « une ethnie, une voix ».
@ hameau dans les nuages | 10 mars 2018 à 08:59
Volée, par un bandit de grand chemin qui n’aime pas les prêteurs sur gage.
Au fait, les juges, que font-ils ? Ils dorment, comme d’habitude ! Au grand bonheur de Carla qui estime être pleinement satisfaite sexuellement. Ce type a raté une carrière de clown, un Zavatta number two ! Vous rendez-vous compte de la puissance de certaines diasporas qui peuvent faire des présidents de ce genre d’individu ?
Quant à la stupidité, stupide, d’une stupide, des tribunaux criminels, on devrait laisser le soin aux commissaires de police de juger en lieu et place de juges, cela ferait des économies.
@ Julien WEINZAEPFLEN
Votre commentaire est agréable à lire, mais ne soulève pas les questions essentielles :
Lorsque la démocratie repose sur l’avis de tous et pas seulement de la partie du peuple qui n’est pas perméable à la démagogie, la démocratie vire au populisme.
Rappelons que si nous appliquions ses principes athéniens, les salariés n’auraient pas le droit de vote, et que le garde des Sceaux fut en France le dernier serf.
La démocratie peut être un substitut à la monarchie lorsqu’il s’agit de la rencontre entre un peuple et un chef. De Gaulle, Pétain, mais aussi et tout particulièrement Hitler qui le voyait bien ainsi du fait d’une monarchie déchue et dans une civilisation germanique.
Le pire de la démocratie n’est pas l’élection, mais la réélection. Les élus consacreraient le tiers de leurs activités à se soucier de leur réélection.
Mais enfin et surtout, la démocratie n’est pas compatible avec la nature humaine en ce qu’un homme ne peut sans se déshonorer, obéir à un pouvoir autre que d’essence paternelle, et donc royal.
Un homme ne se déshonore pas en obéissant à son père même s’il pense qu’il a tort, alors qu’il se déshonore s’il obéit à quiconque d’autre dont il n’approuve pas la conduite ou les décisions.
La monarchie héréditaire et sacrée, fût-elle constitutionnelle, est une exigence de la dignité humaine.
@ hameau dans les nuages | 10 mars 2018 à 08:59
Vous me l’avez enlevé des mains, je pense que tous ces nostalgiques de la Russie, de la Chine etc. parlent plus d’y aller en vacances… encadrées évidemment, que pour y vivre ou se gargariser comme Sarkozy.
Depuis leur confortable bistrot, faire l’éloge de leadership de ces dirigeants c’est méconnaître la dureté de vie des citoyens qui la composent. La liberté de se taire et le luxe dévoilé à Paris pour les autres quand ils en ont les moyens.
La philosophie n’a rien à faire là-dedans ce ne sont que des propos d’une oligarchie déconnectée des réalités.
Nicolas Sarkozy était un agité, les Anglais s’en méfiaient comme de la peste, l’Allemagne aussi, et les Français dans leur ensemble, de même. Ils lui ont fait comprendre dès les qualifications qu’il n’avait pas le niveau d’un second tour ou plutôt qu’ils en avaient assez de le supporter.
La dure démocratie c’est bon chez les autres j’aime bien celle que je consomme tous les jours.
On applaudit les nouvelles conductrices d’Arabie saoudite comme si elles avaient conquis Mars.
Alors ses idées, Sarkozy, qu’il les emballe pour les autres, on voit bien que Macron malgré tout fait avancer, certes avec des ordonnances mais sans baïonnettes.
Lorsque Nicolas Sarkozy conclut « Les démocraties détruisent tous les leaderships… », cette affirmation relève d’une analyse d’une grande légèreté. C’est vrai en apparence. Mais si on regarde la réalité de plus près, on constate que ce sont les Constitutions qui en sont responsables.
Elles donnent le pouvoir aux beaux parleurs sans vérification de leurs éventuelles réussites passées sur le terrain. Elles donnent le pouvoir aux partis politiques qui se l’approprient aux dépens du peuple et l’utilisent pour satisfaire les ambitions de carrière. Elles autorisent les syndicats à bafouer la démocratie avec leurs manifestations insurrectionnelles qui font plier les gouvernements sans aucune légitimité.
Le leadership ne peut s’exercer que dans la confiance en une compétence avérée et dans le respect des règles de la démocratie.
@ Patrice Charoulet | 10 mars 2018 à 10:05
Ce qui est bien sur ce blog composé en grande partie par des érudits, c’est que, de temps en temps, on apprend quelques mots rares qu’on pourra toujours placer dans la discussion pour impressionner ses amis. Le plus difficile est de les retenir…
@ Achille | 10 mars 2018 à 11:37
Votre modestie vous honore cher Achille, je penche aussi pour une pointe d’humour.
Pour certains j’espère qu’elle n’est pas comme la confiture, vous savez, « moins on en a, plus… ».
Bon, ceci est une autre histoire.
Alexandre le Grand, Charlemagne, Napoléon, pour ne citer que ceux-là, ne sont pas des exemples de parfaits démocrates !
@ Franck Boizard de 10:54
« Bernard Lugan propose pour l’Afrique une démocratie adaptée : non plus « un homme, une voix » mais « une ethnie, une voix ». »
Avec une dose de proportionnelle pour les Pygmées ?
@ Zonzon
Cher Zonzon,
Je suis toujours en contact avec notre amie Benoîte, donc je ne manquerai pas de lui transmettre votre : « Au secours, Benoîte, non pas reviens, mais viens ici ou entre ici. »
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@ Patrice Charoulet
Rendons à Aude Lancelin ce qui n’est pas à moi. C’est elle qui a positivement traité Ségolène Royal d’hapax dans la vie et dans les idées du PS. Je me suis contenté d’ajouter qu’elle-même avait oublié son héritage pour capitaliser dans la BPI d’abord (Banque publique d’investissement), puis en Arctique et en Antarctique (comme tout cela est loin de l’Atlantide !). La femme de son rival en politique pour qui vous avez voté contrairement à moi, disait qu’avec son « ordre juste », Ségolène « parlait faux ». Je suis d’accord avec Carla. Mais les temps sont trop troublés pour que la vérité de la parole soit la première des vertus politiques. La soûlante et artificielle Ségolène aurait peut-être permis à la décomposition socio-climatique de notre République de prendre un peu de retard. Depuis, l’agonisant s’est refroidi et Ségolène est allée rouler ses billes où il y a de l’avenir à défaut de désir.
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@ Achille
« Un riche ne pensera jamais comme un pauvre, un croyant comme un athée, un érudit comme un inculte. »
Vous êtes plus déterministe que Pierre Bourdieu lui-même. Un croyant et un athée peuvent souhaiter les mêmes choses, avoir le même sens de l’amitié ou de l’humour, et certes ne pas emprunter le même chemin, mais avoir le même port, comme me le répétait souvent un ami dont j’aimais la formule. La ligne de démarcation entre l’érudit et l’inculte sépare les singes universitaires dont le cerveau s’est spécialisé et les gens de tout savoir dont la tête est pleine de préjugés d’un côté, de l’homme simple qui pense droit, qui sera l’allié de l’honnête homme usant de son savoir pour faire d’utiles synthèses, occupant tous les deux l’autre côté du spectre. Combien un pauvre peut penser comme un riche ! Patrick Buisson l’a même théorisé dans son livre « La cause du peuple » pour proposer cette chouanne chiennerie dont s’inspire Laurent Wauquiez : « Comme nos nobles hier, nos bourgeois ont émigré loin de leurs valeurs. Gardons-les-leur au chaud et commettons le peuple à en être les sentinelles. Le peuple a intérêt à être conservateur. Nos bourgeois leur verseront le pourboire quand ils seront de retour ». Pauvre Patrick Buisson ! À l’encontre de votre théorie, vous qui connaissez l’histoire, il y a ce précédent que les nobles ne sont jamais vraiment revenus d’émigration. Le visage un peu restauré de l’aristocratie nous a été montré par Proust dans la sociologie de La Recherche. Il est peu avenant et lifté jusqu’au verdurinisme. Un peuple n’est pas une juxtaposition de classes, d’opinions ou de communautés. Même Michelet était plus inclusif que vous, Achille.
Les réseaux sociaux sont éclectiques, elliptiques, rudimentaires ? Ils permettent tout de même de donner une photo que complètent les interventions sur les forums et sur les libres antennes des spectateurs-auditeurs-locuteurs, loqueteux anonymes. Cela donne une idée d’où veut aller le peuple, toutes classes, opinions et communautés confondues. Ce qui m’amuse avec les réseaux sociaux est qu’ils ont substitué le réactionnel au réactionnaire. « La réaction, c’est la vie », avaient coutume de répliquer ceux que l’on accusait d’être des rétrogrades, s’opposant à l’histoire qui ne serait qu’un élan. Les réactionnaires assumés répétaient le postulat de Bichat : « La vie est l’ensemble des forces qui s’opposent à la mort. ». L’irruption du réactionnel dans le réel vient cranter la roue de l’histoire de façon que la dialectique ne soit plus permise. Mais la dialectique n’est plus possible parce que le peuple n’est pas loyalement engagé dans le débat. S’il l’était, le peuple ne se comporterait pas de façon réactionnelle et le progrès redeviendrait possible. Un peuple à qui vous expliquez qu’il n’y a pas d’alternative se met forcément en travers de votre chemin et cette réaction est saine.
@ Giuseppe
« …Macron malgré tout fait avancer, certes avec des ordonnances mais sans baïonnettes. »
Il n’est pas nécessaire de recourir à la force des baïonnettes pour opprimer les peuples, c’est même ce qui se fait de plus en plus à notre époque sous le nom de dictature « soft ».
Rappel article 2 de la Constitution de la Ve République
« La langue de la République est le français.
L’emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge.
L’hymne national est la Marseillaise.
La devise de la République est Liberté, Égalité, Fraternité.
Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.»
Ce dernier alinéa étant précisément la définition de la démocratie, « système politique, forme de gouvernement où l’autorité émane du peuple ». Celui-ci déléguant son pouvoir d’influence et de décision au moyen du vote en désignant des leaders chargés de le représenter. Des premiers de cordée dont on est en droit d’attendre les connaissances des problèmes de fond et l’exemplarité.
Mais que devient un tel leader sans une autorité acceptée par la majorité, lorsque sa légitimité est contestée dès après son élection par ceux-là même qui ont contribué à son élection ? A plus forte raison lorsque l’exemplarité est mise à mal à tous les niveaux et les valeurs essentielles ringardisées et foulées au pied.
N’est-ce pas alors les concepts de responsabilité et d’autorité qui seraient à revoir de bas en haut et vice versa pour enrayer le délitement de la Nation ? En commençant avant toute critique facile par nous interroger avec lucidité sur les choix que nous faisons, les valeurs auxquelles nous croyons et que nous nous efforçons de transmettre ou de faire rayonner là où nous sommes. En respectant et faisant respecter ceux qui exercent l’autorité, en bannissant la langue de bois et les faux-semblants pour avoir la paix, notamment avec nos proches.
Franchise, loyauté, honneur, un triptyque qui devrait être sculpté au fronton de toutes les écoles, toutes les mairies, juste en dessous du drapeau tricolore…
Chimères, utopies diront certains. Quant à moi je préfère en rester à l’espérance, comme dans le magnifique poème de Péguy, la petite qui n’a l’air de rien du tout et qui fait avancer les deux autres…
«L’Espérance voit ce qui n’est pas encore et qui sera.
Elle aime ce qui n’est pas encore et qui sera
Dans le futur du temps et de l’éternité.
Sur le chemin montant, sablonneux, malaisé.
Sur la route montante.
Traînée, pendue aux bras de ses deux grandes sœurs,
Qui la tiennent pas la main,
La petite espérance.
S’avance.
Et au milieu entre ses deux grandes sœurs elle a l’air de se laisser traîner.
Comme une enfant qui n’aurait pas la force de marcher.
Et qu’on traînerait sur cette route malgré elle.
Et en réalité c’est elle qui fait marcher les deux autres.»
« C’est ce qui fait que, aujourd’hui, les grands leaders du monde sont issus de pays qui ne sont pas de grandes démocraties » (Le Monde)
« Un homme fort est contradictoire avec une démocratie qui se méfie précisément de la force » (Nicolas Sarkozy)
Ah bon !
Roosevelt puis Ronald Reagan aux USA, Churchill au Royaume-Uni ne furent pas de grands leaders, des hommes forts du monde issus d’une démocratie ?
A une échelle plus réduite Clemenceau et Charles de Gaulle ne furent pas de grands leaders ?
Sans être fan de l’homme, Emmanuel Macron ne serait-il pas « l’homme fort » du moment, que notre démocratie aurait élu par un chemin quelque peu tordu ?
Nicolas Sarkozy ignorerait-il ce qu’est une démocratie ?
C’est pourtant écrit dans le mot.
Bien au contraire, quand la démocratie est en danger elle génère l’homme fort, le grand leader, l’homme du moment.
La démocratie a un vieil ADN depuis Athènes, l’évolution lui a donné le chromosome du chef qui a cette particularité de se manifester en cas de nécessité.
Pourquoi tourner autour du pot ? C’est de dictateurs dont parle réellement Sarkozy.
Abou Dabi inspire Nicolas Sarkozy.
Il voulait sans doute préserver son hôte par courtoisie car les Emirats, Abou Dabi en tête, sont des dictatures sous forme de monarchies absolues.
Pour qui a connu Abou Dabi vers 1968/69 il paraît un peu curieux que Nicolas Sarkozy l’ait choisi pour faire un discours pareil.
Il y a cinquante ans ce n’était qu’un bout de désert au bord de la mer, seules constructions notables : le Palais (?) du Cheikh, un pont entre deux dunes sous lequel il n’y avait que quelques centimètres d’eau lors des marées hautes et la « guest house » de Gulf Air autour de laquelle était une sorte de bidonville fait de cartons, peuplé surtout de commerçants indiens !
Quant à la vraie population locale, plutôt rare, plus bédouins que démocrates, elle vivait des largesses en cash du vieux Cheikh, lequel dérivait déjà, et seulement, des revenus importants générés par la société mixte British Petroleum/Total (alors connue sous le nom de Compagnie Française des Pétroles), basée sur l’île de Das, propriété du Cheikh d’Abou Dabi, dont elle exploitait le pétrole.
De même pour le Qatar, sauf que le Qatar, comme Bahrein, vivait déjà relativement bien de la pêche de perles.
Ils sont riches grâce aussi à nous, les techniciens français du pétrole, ils le savent et nous renvoient le ballon si je puis dire.
Pourquoi s’en plaindre ?
Tous, Abou Dabi, Qatar, Bahrein… étaient sous protectorat britannique à l’époque et faire un pied de nez aux Britanniques grâce au pétrole a dû être pour eux un plaisir mémorable.
Toutes les sociétés pétrolières du secteur, Shell, BP, Gulf Oil, sur tous leurs chantiers de forage avaient un ingénieur français de la Société de Prospection Electrique (SPE) créée par deux compatriotes de Philippe, les frères Schlumberger. Le succès financier spectaculaire de la société leur a, bien sûr, fait quitter la France pour aller s’installer à New York car cette particularité n’était pas réservée au Moyen-Orient, elle était mondiale.
Partout dans le monde, en particulier hors Amérique du Nord, les directeurs régionaux français de SPE étaient les seuls qui étaient au courant de tout ce qui se passait sur toutes les campagnes d’exploration.
Dans le petit monde du pétrole des années 45 à 65, l’expérience a montré que nous autres, techniciens pétroliers français, étions là, partout, clairement plus à l’aise avec les Arabes que les pétroliers anglo-américains, car plus discrets.
C’est peut-être un des cas où notre proximité avec le Maghreb et les Français musulmans a payé, côtoyer des musulmans était normal pour nous.
Il nous faut repenser le Qatar par exemple, coupable de tous les maux, Daech en particulier si l’on en croit nos médias, sous un autre angle : pratique et diplomatique au lieu de financier.
Bien sûr les sous des autres sont une obsession chez nous.
Le luxe ? C’est à cacher, une vraie honte !
Soyons honnêtes, le seul vrai crime des Qatari est d’avoir laissé éliminer le PSG en huitième de finale de la coupe des champions. Ce qui leur apprendra, au passage, à virer Laurent Blanc et le remplacer par un rastaquouère.
Ils viennent dépenser chez nous les sous que nous leur avons fait gagner, le contraire de ce que font nos tennismen et autres.
Pourquoi s’en plaindre ? Juste retour des choses.
Nous avons un passé d’amitié, certes à odeur de pétrole, à exploiter avec les petits pays de la péninsule Arabique, il faut espérer que Macron saura en profiter.
Ce n’est pas par hasard si le Qatar, Abou Dabi et Dubaï cherchent à être nos amis, nous devrions étendre cela aux autres émirats, Bahrein en particulier pris entre sa royauté sunnite et son peuple chiite et écrasé par son voisin saoudien.
Ils le font par intérêt pour leur futur, pour leur survie en tant qu’Etats.
Macron a là-bas un rôle important à jouer : remplir le vide laissé par les Britanniques, compenser les errements des Américains, amortir les effets du conflit Arabie saoudite/Iran et permettre aux Emirats d’avoir un ami de taille raisonnable : la France, qui a bien plus de poids politique et social que ne le réalisent nos médias.
Nous sommes incontestablement le phare de la démocratie dans ce monde mais pas assez grand ni assez puissant pour écraser ce genre de petits pays, nous sommes à la juste mesure pour leurs ambitions. Nous n’écrasons pas, nous réassurons.
Ne nous y trompons pas, c’est aussi le cas d’Israël, Shimon Peres répétait que nous étions leurs meilleurs amis. Ne serait-ce que parce que nous avons chez nous une forte communauté juive, que nous étions prêts à nous battre à leurs côtés contre Nasser en 1956 et leur avons donné la bombe (lire « Miroir de l’Occident » de Jean-Louis Vullierme, page 330).
https://www.amazon.fr/Miroir-loccident-nazisme-civilisation-occidentale/dp/2810005982/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1520700310&sr=1-1&keywords=Miroir+de+l%27Occident%22+de+Jean-Louis+Vullierme
Macron doit leur plaire, jeune, avec des moyens militaires limités mais raisonnables, l’esprit ouvert et, surtout, singulièrement culotté et se faisant entendre.
Il semble avoir compris l’enjeu.
Nous avons une armée d’excellents diplomates arabisants, une poignée de soldats très efficaces au Sahel protégeant des musulmans en contrant les barbares du coin, un corps d’ingénieurs pétroliers qui n’a rien à envier aux Américains, une forte minorité musulmane, nous avons tout pour plaire à ces gens-là.
Nous pouvons profiter d’un rapprochement avec ces petits Etats si nous savons jouer le rôle du grand frère bénévole et complice, pas celui du père autoritaire à l’américaine, ou du curé jésuite à la britannique.
Nos intérêts sont communs.
Qu’on l’accepte ou non, notre population musulmane, dont la très grande majorité est intégrée, est aussi un repère rassurant pour eux, pas une cinquième colonne. Ils nous connaissent, à nous de les faire connaître, en commençant par nos concitoyens soumis aux cogitations farfelues des journalistes et experts de tout poil, des virus trop typiquement français.
Le Grand Remplacement de Renaud Camus est une insanité, de l’amateurisme.
Comme beaucoup de nos bavards il ignore tout des pays arabes, de leur passé, de leur histoire qui n’est pourtant que récente, cinquante ans au mieux pour les Etats du golfe Arabo-Persique, et due aux hydrocarbures.
Des millions de musulmans sont parfaitement intégrés en France, seule une poignée de fanatiques fait la joie des ignares que sont nos journalistes. Ces fanatiques tuent moins en cinq ans que nos chauffards en un mois, de qui devons-nous vraiment être protégés ? Clairement des chauffards qui ont en plus le culot de protester contre une réduction de vitesse sur des routes qui sont de vrais chemins de la mort.
Politiciens, philosophes, experts, journalistes, reporters, grands et petits, monopolisent les médias, c’est un drame national. Ils raisonnent en fonction de leurs émotions, obsessions et lubies, pas en se basant sur les faits et les chiffres. Ils ont au cours des trente dernières années totalement conditionné les pensées et croyances de nos compatriotes.
Scientifiques et ingénieurs sont exclus du débat politique et diplomatique en France, c’est une grosse erreur car ils sont les seuls à posséder une expérience pratique, une expérience de terrain que nos bavards n’ont pas.
Ce sont eux qui font travailler les citoyens de ces pays, les connaissent, savent ce qu’ils veulent !
Un dirigeant expatrié avec un rien de talent, sachant s’intégrer dans son environnement, est infiniment mieux placé, mieux informé, qu’un bavard installé dans le meilleur hôtel du pays dont il se veut expert.
Un Qatari financerait Daech, c’est la CIA qui le prétend, méfions-nous !
En outre pourquoi les Qatari seraient-ils les seuls saints sur cette terre ? Qui finançait le GIA il n’y a pas si longtemps ? Qui corrompt les chefs d’Etat africains à qui nous devons l’invasion de migrants en cours ?
Nicolas Sarkozy s’est égaré cette fois-ci !
Il aurait pu être un grand homme, je l’ai cru personnellement, comme Philippe, il nous a tous déçus, là est peut-être la vraie raison de son discours.
Il me semble que la démocratie est affaiblie essentiellement lorsque le pouvoir des lobbies empiète sur elle. Les lobbies et autres groupes de pression exercent leur chantage de façon discrète mais en permanence sur le pouvoir, et leur influence nuit directement à l’intérêt général. On peut espérer qu’ils se neutralisent un peu à force de vouloir tirer vers eux la décision dans tous les sens, mais à quel prix. Il me semble aussi que le vedettariat actuel des politiciens, entretenu non pas au compte-gouttes, mais à la louche, par les media, n’arrange pas les choses. Il me semble enfin que la démocratie ne peut survivre que dans un pays qui veille sans relâche à ce que tous les citoyens sachent lire, écrire, et compter. Sur ce point en particulier, la démocratie ne peut que mal fonctionner chez nous.
Pour ne pas compliquer, je ne pose pour l’instant pas la question du nébuleux partage de pouvoir entre la nation et l’UE, qui intervient là aussi sur les décisions du peuple, faute d’être suffisamment clair. Qui dirige l’UE ? Et quid du rôle des lobbies dans l’UE ?
Ce ne sont pas selon moi le suffrage universel ni l’alternance des pouvoirs qui tuent la démocratie. Mais la démocratie risque de se tuer elle-même à force de négligence au regard de ses principes.
En attendant, les grandes démocraties continuent à être les pays où tout le monde rêve de vivre. Et elles me paraissent dans l’ensemble malgré tout en meilleure forme que les pays dirigés par des autocrates. Sarkozy, au lieu de flatter ses hôtes, aurait pu dire cela.
@ Giuseppe | 10 mars 2018 à 11:54
Que voulez-vous, Giuseppe, vous n’empêcherez pas les quelques bacs+17 de ce blog de faire le « kéké ».
Ceci étant je ne suis pas persuadé que ces premiers de la classe disent moins d’âneries que le pékin moyen qui, lui, va sur ce blog et donne son avis sans complexes.
Il suffit de lire notre Constitution qui est faite pour les grands, pas les étriqués, ni les petits. Mongénéral, François Mitterrand, étaient de grands lecteurs.
Au lieu de se pencher sur la Princesse de Clèves, Nicolas Sarkozy aurait dû approfondir nos institutions, tout y est pour celui qui a la stature, et le Fouquet’s n’est pas un pays. François Hollande avait sa rue du Cirque, pas très glorieux tout cela.
Battu à plate couture par celui qui fut son transparent ministre, cela n’est pas non plus très avantageux et d’aller expliquer aux autres ce qu’est un leader… Heureusement le ridicule ne tue pas.
En fait NS est devenu un représentant de commerce et de refiler tous ses invendus ailleurs. Il fait bien et c’est aussi connu, l’herbe est toujours plus verte chez les autres.
Il ne manque plus que François Hollande dans le circuit extérieur pour vendre sa camelote nautique, par contre pour lui ce sera sans doute plus dur, le golfe Persique pratique la langue yacht, pédalo ils ne connaissent pas.
Discourir de par le monde cela ne mange pas de pain, mais quand chez soi on ne tire pas de trait pour faire les comptes, forcément on a toujours l’impression d’être le plus beau et le meilleur, sauf que chez nous les citoyens ont fait l’addition.
Qu’il continue de voyager, je crois qu’Emmanuel Macron a renvoyé tous ces has been dans leurs cordes, le PS est moribond, LR est à la soupe, le FN est éclaté.
La démocratie moderne porte en elle les germes de son autodestruction. Quelle légitimité pour gouverner avec un quart des votants ? Comment imprimer un cap si n’importe quel lobby ou minorité le refuse…
L’histoire contemporaine nous montre que la démocratie fait, par nature, éclater le consensus et l’homogénéité d’un pays. Sans homogénéité, crise, ou projet, je ne vois pas comment un homme fort pourrait émerger dans ces conditions.
Souligner l’antagonisme entre nécessaire autorité et besoin d’encadrer celle-ci par les garde-fous indispensables aux possibles errements de l’exercice de la première n’est pas d’une folle transcendance, même s’il creuse un peu et corrèle maladroitement des situations aussi distinctes que celles de la Chine (pays d’une puissance en devenir encore mal mesurable) et la Russie (artifice, à ses moyens technologico-militaires près, reposant juste sur ses ventes d’hydrocarbures) avec les pouvoirs et la visibilité de leur dirigeant.
Les fortunes personnelles extravagantes que ces dirigeants-là continuent d’acquérir devraient un peu tempérer NS en ses enthousiasmes, mais le concernant, surtout s’exprimant en ces lieux, on comprend vite que ces réserves ne risquent pas de l’effleurer.
AO
Le problème de la démocratie et de sa capacité comme système politique à faire émerger des hommes d’exception est un sujet aussi vieux que Périclès qui n’est plus de ce monde pour donner son avis.
Commençons par le commencement, la finalité d’un système politique, c’est d’assurer le bien-être au présent et garantir un avenir au moins aussi bon et meilleur si possible, il s’agit donc de la mise en oeuvre du principe d’homéostasie à une société donnée.
La démocratie est-elle le meilleur système capable de traduire ce principe d’homéostasie ?
La première condition pour qu’elle le soit est qu’il existe une nation identifiable et au sein de celle-ci un peuple qui puisse se reconnaître comme tel et exercer les droits qui sont les siens en démocratie, ce qui est facile à définir, puisqu’il s’agit de l’ensemble de tous les droits. (*)
Si les démocraties modernes donnent l’impression, et ce n’est pas qu’une impression, d’échouer dans l’exercice et la mise en oeuvre du principe d’homéostasie, c’est que les critères d’application ne sont plus vérifiés.
Le mondialisation vantée par ceux qui se définissent comme les seuls démocrates, a anéanti le concept de nation, en voulant faire de la planète terre un village sans frontières puisqu’unique et gouverné par une nébuleuse appelée pompeusement la communauté internationale, une communauté au service d’intérêts économiques particuliers.
Pour parachever leur rêve, il faudrait dire leur cauchemar, d’uniformisation, ces mondialistes font en sorte que ce village soit peuplé d’habitants indifférenciés totalement aculturés, ne vivant que pour et par l’économie et parlant une seule langue, un pidgin d’anglais, et évidemment circulant librement pour aller là où ils seraient les plus utiles à l’économie.
L’homme idéal mondialisé étant sans passé, avec comme avenir, son seul présent suivi de la disparition dans une mort qui d’ailleurs ne lui appartient même plus, puisqu’en France au moins on peut vous obliger au don d’organes par consentement tacite, un comble.
Sans nation (au passage je signale que l’U.E. voulue par Sarkozy n’est pas une nation et ne se veut pas comme telle), sans peuple identifiable, puisque les racines, l’identité, et leurs revendications sont le mal absolu, il n’y a plus de vraie démocratie, telle qu’elle fut inventée par les Grecs qui avaient pris soin d’établir des différences infranchissables culturellement entre eux et les Barbares.
À ces défauts structurels, ni nation ni peuple, des démocraties modernes s’ajoutent les défauts conjoncturels d’une oligarchie ne vivant que dans l’entre-soi et niant aux gens de rien le minimum d’intelligence et de bon sens pour avoir une opinion sur la politique de la cité.
Un seul idéal oligarchique, la pérennité du pouvoir pour parachever une mondialisation heureuse pour oligarques accompagnée d’une identité populaire d’autant plus heureuse qu’elle sera incolore, inodore et sans saveur.
C’est une évidence que la démocratie, expression libre de la volonté populaire, est antinomique de la mondialisation, et ce n’est pas un hasard si les partis populistes, ceux qui sont à l’écoute du peuple, remportent des succès malgré le lavage de cerveau exercé par des médias aux ordres de la mondialisation.
Au moins les démocratures peuvent se targuer d’avoir un chef en phase avec le peuple ou plutôt avec ses rêves de grandeur qui compensent parfois la misère du quotidien, ce qu’ont compris les dirigeants de ces pays, de Poutine à Erdogan. L’accord de phase pouvant être transitoire, rien n’est pérenne en ce bas monde.
On pourrait faire remarquer à Sarkozy qu’il est mal placé pour parler de démocratie, lui qui l’a bafouée en faisant adopter avec le soutien d’une gauche sans vertu le Traité de Lisbonne rejeté par un référendum, expression majeure de démocratie.
Enfin, pour terminer je dirai que l’émergence d’un homme providentiel au sein de la démocratie n’est qu’un oxymore tout à fait secondaire, mais je ne suis pas surpris qu’il soit abordé par Sarkozy qui se rêvait dans ce rôle.
À défaut d’être providentiel il fut exceptionnel de vulgarité brouillonne et bavarde avec pour seul objectif l’abaissement de la souveraineté, puisqu’en plus du Traité de Lisbonne, il fit l’erreur et la faute de revenir dans l’OTAN sans aucune autre compensation que la vanité d’être congratulé et encore, par ceux qui étaient restés sous la bannière étoilée.
(*) Lire à ce sujet l’excellent livre de Jacques Sapir « Souveraineté, Démocratie, Laïcité » Éd. Michalon
@ Patrice Charoulet | 10 mars 2018 à 10:05
HAPAX… Comme je suis content d’être pour une fois d’accord avec vous !
Ce mot m’a interpellé comme on dit et comme on ne devrait pas dire, je me suis précipité, non pas sur TLF (késaco ?) mais sur mes dictionnaires favoris, et cliquant trop rapidement je suis tombé sur le dictionnaire des rimes qui m’a donné : « Anthrax » et « Tampax », j’ai vite compris mon erreur, et je suis revenu sur mon dico classique.
On pourrait demander à ce que les mots qui sortent des cinq cents mots basiques de la langue soient accompagnés d’une note en bas de commentaire, donnant la définition.
En attendant je me suis vengé en employant les mots homéostasie, oxymore, pidgin dans mon précédent commentaire !
Et j’en ai d’autres en réserve !
« Grand leader »
« Grand criminel »
Ce ne sont que des superlatifs sans rapport au réel, ils traduisent une subjectivité, celle du locuteur.
La démocratie n’a à voir qu’avec le droit de vote et rien d’autre.
Cela porte sur qui a le droit de vote ou pas, ‘Demos’ étant le peuple, le problème, c’est que ce ne sont pas les peuples qui votent, mais les citoyens.
Les citoyens sont ceux qui ont le droit de cité, d’accès à la parole publique, rien n’impose qu’ils soient membres du peuple ou qu’ils aient la nationalité du pays pour voter, il suffit que le droit de vote leur soit accordé.
Nous pouvons être membres d’un peuple sans avoir le droit de vote, les mineurs, les bébés, les femmes, les esclaves, les régimes censitaires (droit de vote seulement à ceux qui paient les impôts), la ploutocratie (seuls les riches ont le droit de vote), etc.
Pour voter, il faut que le choix soit libre et éclairé, c’est comme dans un procès, si les preuves sont des faux les jurés vont voter sur cette base.
Le magistrat du Conseil constitutionnel Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa, qui ne va pas au boulot mais perçoit son salaire tout de même, dont la Constitution française, les ordonnances sur le statut des magistrats du Conseil constitutionnel lui interdisent ses activités à Abou Dabi, de diriger un parti politique, de se représenter à une présidentielle, de diriger un cabinet d’avocats d’affaires, d’être membre d’un conseil d’administration, est mal placé pour la ramener dans ses activités délictuelles.
Il me semble, Monsieur Bilger, que Monsieur Sarkozy est l’un des dirigeants politiques les plus mal placés pour parler des démocraties et des faiblesses de leurs dirigeants.
En premier lieu, comme son prédécesseur, il a, par ses réformes de la Constitution de 1958, affaibli le système politique français.
Par ailleurs, il a aussi beaucoup fait pour couler la France dans le moule US, notamment en participant à la démolition de la Libye avec le succès que l’on sait. En cela il n’a rien à envier à ses homologues britanniques qui se sont mis dans la suite de M. Bush Junior pour imposer à l’Irak la démocratie par la guerre en 2003, ce dont l’armée britannique ne s’est pas encore entièrement relevée.
Vous évoquez Monsieur Poutine. On oublie un peu trop vite que, juste après la chute du système soviétique, les conseillers US ont tout fait pour imposer un système ultralibéral entièrement dérégulé et créé le système oligarchique qui a appauvri le peuple russe et fait de la Russie un pays où l’espérance de vie a été réduite de manière drastique.
On peut ne pas l’apprécier mais, par son action, il a mis au pas nombre d’oligarques et rend à la Russie un rang de puissance qui compte dans le monde : son action au Moyen-Orient est sans aucun doute plus importante que celle des États-Unis, et de leurs affidés, ne parlons pas de l’Union européenne qui reste un nain politique.
Quant à l’Union européenne, qui a voulu faire disparaître l’idée de nation, de souveraineté des nations, de puissance européenne ? Tous nos présidents depuis MM. Giscard d’Estaing et Mitterrand jusqu’à M. Hollande. Et l’on ne peut guère dire que M. Macron ait réussi à infléchir l’Europe pour devenir un système puissant : elle n’est qu’un marché ouvert à tous les vents, règne du libre-échange généralisé cher à la Grande-Bretagne et ouvert en sens unique entrant… Il suffit de voir la manière dont les responsables de l’UE réagissent aux taxes douanières imposées à l’importation d’acier et d’aluminium par notre « partenaire (?) » (suzerain serait sans aucun doute plus approprié) états-unien.
Or, M. Sarkozy nous a imposé des amitiés avec le Qatar, suppôt des Frères musulmans, et a aussi agi comme tout « young leader », dans le sens voulu par Washington.
Enfin, il convient de rappeler que la France est avant tout, constitutionnellement, une République démocratique et laïque et que foncièrement elle n’est pas une démocratie dans l’acception anglo-saxonne du terme.
Et notre maître washingtonien qui a depuis des décennies tenté d’imposer partout dans sa sphère d’influence la démocratie par la guerre ou par l’action de subversion, comme lors des révolutions de couleurs dans nombre de pays, à commencer par l’orange en Ukraine, on voit quelle réussite a couronné ses entreprises.
Par voie de conséquence, je ne fais pas mienne votre conclusion : « Abou Dabi a inspiré Nicolas Sarkozy. C’est de la philosophie politique. Il n’était pas le plus mal placé pour en parler, lui dont le désir d’action et le souci d’efficacité s’étaient heurtés parfois au rythme lent et ostensiblement paisible de la démocratie. »
HAPAX (suite)
1. En réponse à une question aimablement posée :
Le Trésor de la langue française (TLF) est un dictionnaire de la langue française des XIXe siècle et XXe siècle, en 16 volumes. Il a été publié sur papier entre 1971 et 1994, date de parution du dernier volume, puis en 2004 sous forme de CD-ROM. Le laboratoire Analyse et traitement informatique de la langue française (ATILF) en propose une version informatisée : Le Trésor de la langue française informatisé (TLFi).
Chacun peut le consulter en ligne en cas de besoin. Il est beaucoup plus riche que le petit Larousse ou le petit Robert.
2. Exemple opportun (à comparer à ce que disent les deux petits dictionnaires ci-dessus) :
HAPAX, subst. masc.
LING. Mot, forme dont on n’a pu relever qu’un exemple ; en partic.,Vocable n’ayant qu’une seule occurrence dans un corpus donné (PHÉL. Ling. 1976) :
Le corpus du T.L.F. contient évidemment beaucoup de vocables présents au XXe siècle (surtout dans son second « demi-siècle ») et totalement absents du XIXe ; l’inverse doit être beaucoup plus rare, sauf pour les hapax.
Ch. MULLER, Le Trésor de la lang. fr. et la stat. lex. ds Trav. Ling. Litt. Strasbourg, 1973, p. 93.
P. métaph. Toute vraie occasion est un hapax, c’est-à-dire qu’elle ne comporte ni précédent, ni réédition, ni avant-goût ni arrière-goût ; elle ne s’annonce pas par des signes précurseurs et ne connaît pas de « seconde fois » (JANKÉL., Je-ne-sais-quoi, 1957, p. 117).
Prononc. : [apaks]. Étymol. et Hist. 1909 hapax legomenon (Lar. pour tous); 1919 apax (ESN. Poilu, p. 27). Du gr. « dit une seule fois » (« une seule fois », « dit » part. prés. passif de « dire »). Expr. utilisée dans un texte angl. en 1654 : JOHN TRAPP, Annotations upon the Old and New Testament, IV, 605 ds NED Suppl.2.
Tant que les citoyens chercheront des pères, la démocratie sera menacée. Non, il n’y a pas d’hommes providentiels, non, il n’est pas mieux d’abdiquer sa conscience pour un roi, pour un dieu, pour un patron, pour un amant, par pitié ou quelque raison que ce soit. Le lien symbolique, le lien religieux, le lien sentimental, le lien entrepreneurial, le lien empathique, ne sont pas ceux d’un pouvoir souverain égalitaire et libre, gouverné par la raison.
Comment le dire simplement ? Le mal, c’est mal. La démocratie ne peut vivre qu’avec un minimum, et on peut l’espérer, un maximum de vertu, chez elle, rien ne masque ce qu’on doit aux autres, comme humain et comme citoyen, la sauvegarde des droits des autres comme la survie de son pays lui incombe.
Tous souverains, tous rois, tous responsables sans ces échappatoires auxquels trop se raccrochent souvent.
Une telle exigence requiert, au niveau de l’individu, de la culture, et au niveau du groupe, des règles faisant que le pouvoir arrête le pouvoir, empêchant la dégénérescence de la démocratie en oligarchie ou en tyrannie.
Si la France se targue de sa culture, elle n’est pas à applaudir pour sa Constitution ni sa recherche, bien trop récurrente, de sauveur.
Cher Philippe,
Vous avez compris que l’un des principaux conseillers de Macron était Nicolas Sarkozy.
Alain Juppé a lui aussi donné les fils du pouvoir, un peu plus discrètement mais cela commence à se savoir et à se dire.
Le malheur est que Macron ne représente que sa frimousse d’angelot.
La question que nous nous posons est celle du bien-fondé du quinquennat qui ne permet plus d’avoir une vision à long terme et entraîne une instabilité constante.
Hollande aurait été débarqué au bout de deux ans si une cohabitation avait été possible. Ses enfantillages auprès d’Obama qui poussait la France à ne pas parler à Poutine alors que la Russie est un partenaire obligé de l’Europe, à intervenir le « prems » au Mali alors que les Canadiens se préparaient à intervenir pour défendre leurs positions minières, à armer les rebelles contre le régime syrien, alors qu’aucune alternance n’était envisageable dans la décennie présente ont retardé l’influence de la France dans le monde et massacré les jeunes générations de diplômés qui ont dû s’expatrier.
L’Allemagne a su marquer des points pendant ce déplorable passage, cette agonie monstrueuse que Hollande a infligée au pays. La France blessée, martyrisée, humiliée, suppliciée par le sombre personnage de Hollande mettra du temps à renaître.
La stabilité des Etats-Unis est protégée par le Congrès.
Nicolas Sarkozy aime la France.
Macron s’aime lui-même. Il dessine son parcours personnel et artistique dans un miroir aux alouettes.
Nicolas Sarkozy est un ambassadeur de la Cinquième République alors que Macron est un empoisonneur de la Cinquième République.
Concernant Macron, ses décisions despotiques, unilatérales, faites avec violence sont des claques distribuées à l’intelligence des Institutions.
Nicolas Sarkozy était maltraité par certains médias et certains magistrats alors qu’il a évité le pire pour les Français. L’histoire le dira et se le rappellera si une autre crise venait à se déclarer.
Macron est chouchouté, adulé, protégé presque talqué, langé, bordé par les chevènementistes.
Macron créé un climat pesant qui ne pourra qu’exploser, s’il n’adopte pas plus de souplesse et d’humanité. Nous pourrions avoir un printemps tout feu tout flamme, ce qui serait un désastre pour le pays.
Nicolas Sarkozy savait écouter et ne violait pas les syndicats, les juristes, les enseignants.
Macron prend par force et par tocade, ce qui est vraiment une pensée du vieux temps, une expression cachée du populisme. Les Français ne sont plus des enfants pour ne plus être consultés sur leur futur. Et les représentants élus doivent s’élever contre cette mise à genou des maires, des sénateurs, des députés, des cultes, des médias…
françoise et karell Semtob
@ Elusen | 10 mars 2018 à 17:12
Il ne s’agit pas de taper sur tout et dans tous les sens, mais de taper fort et bien. Et dans ce paragraphe que je reprends ci-dessous, vous frappez juste et bien :
« Le magistrat du Conseil constitutionnel Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa, qui ne va pas au boulot mais perçoit son salaire tout de même, dont la Constitution française, les ordonnances sur le statut des magistrats du Conseil constitutionnel lui interdisent ses activités à Abou Dabi, de diriger un parti politique, de se représenter à une présidentielle, de diriger un cabinet d’avocats d’affaires, d’être membre d’un conseil d’administration, est mal placé pour la ramener dans ses activités délictuelles. »
Et le simple citoyen doit se demander comment se fait-il que Sarkozy ne soit pas encore en prison ? Ou qu’il n’ait pas succombé à la vengeance d’un Libyen !
Mais c’est le poulailler des bonnes intentions ce soir !
Un coup de sulfateuse et quelques grenades de Robert Marchenoir seraient les bienvenus…
« Les démocraties détruisent tous les leaderships », une constatation mais de la part de Nicolas Sarkozy, on peut soupçonner une sorte de regret aussi.
Il faut seulement résister à la tentation de ne considérer la démocratie que comme une empêcheuse de gouverner en rond alors que son honneur est précisément d’interdire à des « hommes forts » de faire fi d’elle.
Entièrement d’accord avec votre conclusion. Et c’est bien aux peuples des vraies démocraties de faire attention de ne pas laisser celles-ci grignoter leurs droits.
Les Russes, les Chinois, les Saoudiens, brimés dans des carcans totalitaires pendant des années peuvent avoir l’impression de vivre des jours meilleurs, d’être assez libres et se satisfont, du moins pour beaucoup de leurs dirigeants « forts », allant même jusqu’à considérer que c’est pour le bien de leur pays.
Evidemment il n’en est pas de même pour nous, Français, habitués à râler, à critiquer nos dirigeants et à ruer dans les brancards à la moindre mesure un peu trop ferme.
Nicolas Sarkozy a voulu court-circuiter les corps intermédiaires pour imposer ses réformes, cela a été très mal perçu.
Et, aujourd’hui Emmanuel Macron, à vouloir légiférer par ordonnances pour passer en force ses réformes, crée une certaine méfiance.
Il supprime ainsi les longs et fastidieux débats à l’Assemblée d’abord, au Sénat ensuite. Cela peut se comprendre à condition que cela ne devienne pas une habitude. Il prépare également une réforme constitutionnelle pour supprimer une partie des députés et des sénateurs. Or, si nous savons tous que ces deux chambres coûtent cher au pays, nous savons aussi qu’elles sont le poumon de la démocratie avec des débats qui permettent aux oppositions de s’exprimer librement… Normalement, car depuis l’élection de ce Président, on a le sentiment d’un consensus politique presque absolu. Cela peut s’avérer dangereux à terme, si on devait l’ajouter à ce qu’on pourrait nommer « la grosse tête », le narcissisme du Président. Les ambitions n’ont parfois pas de limites.
N’avons-nous pas eu déjà un président de la République élu au suffrage universel qui s’est proclamé empereur quatre ans plus tard ?
Dans d’autres pays, en Afrique notamment, cela a déjà été le cas.
En ce qui concerne le jeune prince saoudien, il faut attendre pour voir. Certes il a l’air de vouloir moderniser son pays en donnant plus de droits aux femmes, personne ne va s’en plaindre mais on a vu que pour faire cela il a commencé par faire enfermer d’autres princes… donc un principe démocratique un peu spécial.
Est-ce là un commentaire subreptice de la modification de la Constitution chinoise qui va revenir à son état ancien d’avant 1982, à l’époque où les mandats présidentiels n’étaient plus limités à deux, mais pas limités du tout.
Ceci étant, il semblerait que ce soit grâce à la rhétorique impeccable sans doute de Xi Jinping (习近平) qui lui aurait bien expliqué la situation, que le « Little Rocket Man » – soit Kim Jong-un (김정은 ou encore 金正恩) – ait proposé au « vieux gâteux dérangé, sénile et corrompu », soit Donald Trump, une rencontre impromptue en mai prochain.
Les Japonais semblent toutefois craindre un coup de Jarnac. Mais bon, comme on dit, ça passe ou ça casse.
Ce qui nuit le plus à la démocratie ce sont les magouilles électorales, notamment les sondages truqués, les petites affaires montées en épingle et les reports de voix dictés par les perdants en raison de calculs politicards mesquins, voire méprisables, ne visant en fait qu’à préserver leurs propres intérêts et prébendes. Sans parler des médias qui en lieu et place d’information font de la propagande et du racolage à gogo !
Ce que l’on a pu constater lors de la dernière élection présidentielle où Fillon, de loin le candidat le plus crédible et le plus expérimenté, fut écarté comme on sait pour des broutilles vieilles de plus de vingt ans.
Avant lui, Sarkozy avait eu à subir le même sort, se voyant évincé au profit de Hollande qui était loin d’avoir les mêmes capacités et la même énergie. Ce que l’on doit entre autres à la trahison de Bayrou qui, au mépris de la démocratie et par vengeance personnelle n’avait pas hésité à inciter les électeurs à voter contre leurs idées. Comme si leurs votes lui appartenaient !
A quoi reconnaît-on un bon Premier ministre ?
C’est d’être présent au bon endroit au bon moment, certes il n’avait pas chaussé les crampons mais à lui seul il a chassé les chats noirs.
@ Patrice Charoulet
Bien reçu votre message et merci.
La mise à genou lors d’un mariage doit-elle s’accompagner d’un x ?
Pour la prière et l’adoubement des chevaliers, c’est certain, mais pour dire oui, est-ce une obligation qui serait une singularité ?
Le dictionnaire du Bon usage de la langue française reste muet sur le chapitre.
Bonne soirée.
françoise et karell Semtob
@ Julien WEINZAEPFLEN | 10 mars 2018 à 12:47
J’aime bien vous lire. Vos démonstrations quelque peu tarabiscotées sont intéressantes. Vous avez une vision qui me fait un peu penser à celle de Terra Nova qui a beaucoup inspiré le PS au cours de ces dernières années. Je vous rejoins sur certaines de vos théories mais je suis plus réservé sur d’autres qui ne collent pas vraiment avec la réalité du moment.
Mais je pense que nous aurons l’occasion d’en rediscuter au cours des prochains billets.
@ Patrice Charoulet
Merci pour le TLF, j’aurais toujours voulu mettre la main dessus, mais le coût et la place… Vous ne savez à quel point il pourra m’être utile.
Cependant, j’espère et je crois que d’autres profiteront de cette opportunité.
@ Claude Luçon | 10 mars 2018 à 13:21
Je vous rejoins dans votre analyse.
« En vertu de la loi organique n° 2013-906 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique, l’exercice des fonctions de membre du Conseil constitutionnel est incompatible avec l’exercice de toute fonction publique et de toute autre activité professionnelle ou salariée, en particulier avec l’exercice de la profession d’avocat. Les membres du Conseil constitutionnel peuvent toutefois se livrer à des travaux scientifiques, littéraires ou artistiques. »
On considérera que Nicolas Sarkozy s’est égaré dans des travaux que je qualifierais d’artistiques : raconter de telles balivernes à des oreilles qui avaient besoin d’être flattées, relève sans aucun doute d’un grand écart que lui seul est capable de réaliser avec salto arrière s’il vous plaît ! Pour peu que son égérie leur ait poussé la chansonnette, le cachet doit être à la hauteur de la prestation, du grand art. Sacré Nicolas, il disait haut et fort qu’il vénérait l’argent ses électeurs le lui ont bien rendu en papier de vote et là c’était de la monnaie de singe… On ne peut pas plaire à tout le monde non plus.
@ semtob | 10 mars 2018 à 19:03
« Nicolas Sarkozy savait écouter et ne violait pas les syndicats, les juristes, les enseignants.
Macron prend par force et par tocade, ce qui est vraiment une pensée du vieux temps, une expression cachée du populisme. Les Français ne sont plus des enfants pour ne plus être consultés sur leur futur. Et les représentants élus doivent s’élever contre cette mise à genou des maires, des sénateurs, des députés, des cultes, des médias. »
J’adore lire « Les Sœurs Brontë » du site de Monsieur Philippe Bilger… tout en délicatesse dès qu’il s’agit de traiter de « politique »… la paire féminine de Patrice Charoulet en somme.
@ Patrice Charoulet | 10 mars 2018 à 18:36
Merci pour cette info, j’ignorais complètement cet ouvrage.
Il faut partie de mes favoris à présent !
@ Julien WEINZAEPFLEN
Non ! Achille a raison. Une riche ne peut penser comme un pauvre car ils n’ont pas la même mémoire et donc pas la même imagination. Partant, quand bien même ils vivraient les mêmes faits, ces faits n’auraient pas pour eux la même réalité.
@ filou | 10 mars 2018 à 19:04
Je ne souhaite point que l’on tue ce monsieur, ainsi je nourris l’espoir qu’aucun Libyen ne fasse quoi que ce soit.
Je relève que Monsieur Sarközy de Nagy-Bocsa, de son véritable nom, petite noblesse rom hongroise par son père, né d’une mère grecque, est mal placé pour parler.
N’allez pas au boulot et l’on va voir ce qui va vous arriver. Lui ne vient jamais au Conseil constitutionnel et il perçoit son salaire.
Quand des personnes reçoivent des assignations d’un cabinet d’avocats et que le nom est Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa, ministre de l’Intérieur, Président de la République, Magistrat du Conseil constitutionnel y a un truc qui n’est pas clair, et complément illégal déjà.
À Levallois-Perret, dans le 92, des propriétaires de biens immobiliers se sont fait confisquer leurs biens par la municipalité au nom du droit de préemption renforcée et autres expropriations au nom de l’intérêt public assisté de l’avocat Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa, ministre de l’Intérieur.
Hé ho, là ?!
Il est actionnaire à 34% selon sa déclaration de patrimoine.
https://www.societe.com/societe/selas-claude-sarkozy-342285665.html
Article 56 de la Constitution française, c’est marqué : à vie, donc ne peut pas démissionner ou être révoqué : https://frama.link/gyfEtLnz
Et il en est bien membre, mais ne va pas au boulot : https://frama.link/t15i8o8z
L’ordonnance n° 58-1067 lui interdit la plupart de ce qu’il fait, article 3.
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000006069199
Article 4 :
– L’exercice des fonctions de membre du Conseil constitutionnel est incompatible avec l’exercice de toute fonction publique et de toute autre activité professionnelle ou salariée.
– Les fonctions de membre du Conseil constitutionnel sont incompatibles avec l’exercice de la profession d’avocat.
Confirmé par le Décret n° 59-1292 :
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000850747
Ce monsieur fait ce qu’il veut et personne ne le stoppe !
Actualité Juridique droit administratif édition Dalloz n°34, 2016.
Toute sortie de l’Élysée est définitive.
Pr Thomas Hochmann, droit public.
Faculté de Droit et de Science Politique Université de Reims Champagne-Ardennes.
https://www.dalloz-revues.fr/AJDA-cover-56118.htm
Nous pourrions parler également de la scientologie et son comportement surprenant à son endroit.
Pendant sa présidence une mystérieuse loi réécrite par un cabinet d’avocats, qui a défendu des membres de la scientologie, promulguée et qui empêche la dissolution de la scientologie.
Et son truc à gesticuler, son malaise vagal, son intervention ahurissante à un G8 en 2007, on pense au maire de Toronto Rob Ford.
https://www.youtube.com/watch?v=CVCpwfwExBM
Je partage totalement votre point de vue. Quant à M. Sarkozy, il a encore aligné les lieux communs à la pelle, la palme revenant à ces propos sur la vision à long terme des régimes autoritaires qui pourraient agir dans la continuité. Certes, mais si « la démocratie détruit le leadership » (ça reste à prouver d’ailleurs quand on voit la longévité de Mme Merkel ou de M. Rutte aux Pays-Bas), la dictature use celui-ci jusqu’à la corde, au point que la colère de la rue suffise à l’emporter, demandez donc à MM. Ben Ali et Moubarak… Rares sont les dictateurs qui meurent dans leur lit et épargnent les affres de la guerre ou de la guerre civile à leurs peuples !
@ Catherine JACOB
« Les Japonais semblent toutefois craindre un coup de Jarnac. Mais bon, comme on dit, ça passe ou ça casse. »
Les Japonais peuvent-ils faire quelque chose, et si oui, quoi ? Une idée comme ça, cherchent-ils à se doter, vu leur proximité avec la Corée du Nord, d’un système de défense type « guerre des étoiles » ?
A défaut de pouvoir dissuader, à défaut, semble-t-il, de peser sur la politique américaine.
Autre chose, les Japonais ont, paraît-il, peur qu’un jour leur pays soit englouti dans l’océan. Le Japon achète-t-il des terres à l’étranger ? Si oui, plus que des pays cherchant à sécuriser leurs fournitures en alimentation et matières premières ? Avec des droits plus proches de la souveraineté que des pays ne risquant pas la submersion ? Si cette politique n’est même pas esquissée, certains cherchent-ils du moins à la faire adopter ?
Macron, c’est moi en mieux, aurait dit notre ancien leader minimo, on comprend qu’alors les sarkolâtres avalent leur bulletin de vote, et en appellent aux atavismes révolutionnaires qui ont empêché l’ancien président dans les climats contraires de réformer comme il l’avait promis, avant de s’échouer aux écueils buissonniers d’un gros rouge qui tache et qui l’ont englouti, permettant l’élection d’une synthèse inopérante et menteuse.
Dans la mesure où le jeune homme ne perdra pas son temps à interpréter Pierre risquant de se faire bouffer par le loup, on peut imaginer que la déferlante saura l’amener aux rivages de la bienveillance quand l’Allemagne rassurée par les réformes accomplies comprendra qu’il est de son intérêt de dompter les puissances financières comme ses vieux démons ; le couple européen convolera vers l’horizon de justice qu’il porte en lui, redonnant foi à sa messe, amenant les peuples à prendre conscience que les nations ont, par deux fois et à quel prix, failli, et que les tentations contaminantes des replis nationalistes qui les menacent pourront alors être définitivement écartées, que la seule possibilité de leur survie n’est pas de se replier, mais de définir ensemble les conditions de la définition de défense de leurs valeurs universelles, dessinant la seule frontière réelle, celle qui sépare l’amour du ressentiment, apaisant au passage les frustrés de tous bords en leur offrant un espace de paix et d’étude protégé par la Loi, la seule qui vaille, celle qui est fondée sur le juste rapport à la réalité.
Que Macron laisse donc Blanquer citer Péguy et enfin réformer efficacement l’éducation, et écoute en silence les comédiens interpréter Pierre ; le peuple éclairé, alors guidé par la certitude qu’un monde apaisé est possible, l’entraînera vers le seul leadership envisageable, qui est de servir, et qui s’appelle démocratie.
Sinon, il se fera manger par le loup.
@ Catherine JACOB
Navré de faire de la récurrence, mais j’ai réfléchi à votre interprétation consécutive de la mienne sur le sens du panneau célèbre dit de la greffe de la jambe.
Pour Côme, nous sommes d’accord, mais Damien me semble plus problématique, je n’arrivais pas à y voir le daimon, mais plutôt la damia et il m’a fallu de longues réminiscences pour y retrouver le surnom affectueux de Cybèle. C’est interrogeant notre cher Dumézil, si méconnu des Français, que j’ai retrouvé, dans « Idées romaines », cette attribution.
Ça ruine sérieusement mon interprétation à laquelle je vous remercie néanmoins d’avoir apporté une collaboration savante et inventive.
J’ai lu dans Le Monde que le Parlement chinois validait l’abolition de la limite des mandats présidentiels au profit de Xi Jinping.
Par 2 958 voix pour, deux contre et trois abstentions, les députés de l’Assemblée nationale populaire (ANP) ont plébiscité un changement de la Constitution, qui limitait les mandats présidentiels à deux fois cinq ans.
Mao, le retour !
Il est vrai que chez nous en France, le mandat présidentiel se limite aussi à deux mandats de cinq ans. L’inconvénient, ainsi qu’on a pu le constater avec Nicolas Sarkozy et François Hollande, est qu’à peine élus, les présidents repartaient en campagne pour leur réélection, avec pour effet d’être battus à l’élection suivante. Difficile dans ce cas de poursuivre un programme reposant sur le long terme.
Là au moins, le président chinois ne sera pas gêné dans ses réformes par l’échéance électorale. Tout juste, quand il sentira que sa fin est proche, devra-t-il désigner son successeur. Au fond, les mandatures longues, rien de tel pour faire avancer le pays.
Bon, ce n’est pas vraiment en conformité avec les prescriptions des Droits de l’Homme, mais je suppose que contrairement à ce qu’elle a fait pour Saddam Hussein, Kadhafi et Bachar el-Assad, la communauté internationale ne viendra pas lui chercher des « poux dans la tête »…
@ Claude Luçon 10 mars 2018 13:21
Il me semble qu’une réactualisation de votre logiciel sur le monde arabo-musulman devrait être programmée à la lueur des événements de ces cinquante dernières années.
Vous avez une vision idyllique du monde moyen-oriental dû à votre passé dans ces pays. Gardez-la dans votre cœur, mais le monde change…
Le Grand Remplacement de Renaud Camus n’est ni une insanité, ni un amateurisme, mais une réalité qui s’impose petit à petit. Certes, moins importante que RC le décrit mais effective dans nombre de quartiers et de villes moyennes du sud de la France et des banlieues parisienne, lyonnaise, lilloise, marseillaise. Et pas seulement.
Cordialement.
Mon petit coucou hors sujet depuis ma terrasse au soleil :
Heureuses et bénies soient les stations de sports d’hiver ! Tout y est blanc, les humains comme la neige, pur, sans tache, propre, sain, pas de dégradations, de voitures cramées, pas de migrants, de clandestins, pas de kebabs, niqabs, burqas, mosquées, prières de rue ou plutôt de pistes de ski, pas fastoche avec les tapis des monzamis de chez Tati qui prennent l’eau.
L’islamisation se heurte encore à ces derniers villages souchiens, pour le moment ; rassurons nos talibans ayatollahs du blog et de toute la Franchouïe, il ne faut pas désespérer d’y voir un jour des skieuses en burqas dévaler les pistes, par souci du vivrensemble multiculturel et non pas par pure provoc bien entendu comme le serinent les affreux blancs fachos réacs de droite chrétienne et raciste ; pas de dealers du Saintdenikistan ou autres contrées du Franchouillistan en mission, squatteurs de télécabines et halls d’immeubles pour fourguer leur came.
Que du bonheur !
Bonheur de courte durée car ces derniers bastions blancs de souche seront bientôt pris d’assaut par nos « invités », suffit d’accoler aux façades des immeubles des panneaux « CAF », assedics, aides, allocs…. le miel pour attirer les mouches, d’organiser des marches non blanches dans ces stations racistes discriministes anti-vivrensemblistes et le tour est joué.
Les « Deux-Alpistan », ça en jette non ?
Le plus grand chef d’Etat du 20ème siècle n’aura pas été un démocrate, mais Franco qui aura sauvé son pays de la ruine matérielle et morale de la République… maçonnique espagnole pour restaurer une monarchie sacrée par l’Eglise.
Pinochet aura aussi sauvé son pays de la même gangrène, mais sans pouvoir restaurer une monarchie.
On peut se demander ce que serait devenue l’Allemagne sans Hitler dans la mesure ou la République de Weimar la vouait à une invasion soviétique. Des hurluberlus tels d’Ormesson avaient en leur temps préféré Staline à Hitler, mais c’était en ignorant les goulags et peccadilles telle que les quelque cinq ou six millions de morts rien qu’en Ukraine.
Les pseudo-démocraties en réalité et comme toujours dictatures plouto-maçonniques vouent l’Europe à être envahie par l’Afrique et ruinée par la Chine.
A part ça, vive la ripoublique !
Il constate seulement que les démocraties – et c’est une évidence -, si elles constituent le pire des régimes après tous les autres (…)
Cette citation, souvent évoquée pour justifier tout et n’importe quoi, est souvent tronquée :
« Personne ne prétend que la démocratie est parfaite ou omnisciente. En effet, on a pu dire qu’elle était la pire forme de gouvernement à l’exception de toutes celles qui ont été essayées au fil du temps ; mais il existe le sentiment, largement partagé dans notre pays, que le peuple doit être souverain, souverain de façon continue, et que l’opinion publique, exprimée par tous les moyens constitutionnels, devrait façonner, guider et contrôler les actions de ministres qui en sont les serviteurs et non les maîtres. »
(Discours du 11 novembre 1947 à la Chambre des Communes)
Autre citation du même :
« La démocratie, c’est deux loups et un agneau votant pour savoir ce qu’il y aura au menu du soir ».
Il est donc un peu excessif de faire dire à Churchill, comme s’il s’agissait d’une vérité première et définitive, ce qu’il ne pensait pas réellement de la démocratie.
Au fait, un autre aphorisme de Winston est sa réponse quand on lui demandait à quoi il devait sa santé : « No sport ».
Alors, pour suivre la logique qui voudrait que Churchill parlait d’or et que nous devrions suivre ses avis, devons-nous raser les stades et envoyer les sportifs à la potence ?
Macron, dont nous savons qu’il est la version Sarkozy 2.0 (ceci dit pour rester dans le sujet), a déclaré devant un parterre d’étudiants en Inde :
«My advice when facing difficulties : accept to go to sleep with doubts but always refuse to wake up with them» (Mon conseil face aux difficultés : acceptez de vous coucher avec des doutes mais refusez de vous réveiller avec).
Une fois n’est pas coutume, je suis d’accord avec lui.
Il m’est arrivé de renoncer, précisément à la perspective du réveil, et ce qui est pire que le réveil, le petit déjeuner.
Dans certains cas il faut savoir dire non à soi-même, qui pour un homme se confond souvent, toujours (?) selon les féministes, avec sa libido !
« Heureuses et bénies soient les stations de sports d’hiver ! Tout y est blanc… » (sylvain, 10:52)
Sauf les pistes « noires » !! Où sans doute vous n’avez pas le niveau pour vous aventurer, et rencontrer, entre autres, Teddy Riner en présence duquel vous feriez moins le matamore !
Monsieur Sarkozy devrait déposer sa candidature de « leader » en Arabie saoudite ou aux Emirats. Il aurait un succès fou. C’est bien sous sa présidence que la majorité de notre plus beau patrimoine historique et culturel leur a été vendu, non ? Que ne ferait-il pas pour gagner une masse d’argent…
@ Elusen | 10 mars 2018 à 23:09
Merci pour votre développement sur les infractions commises par le sieur Sarkozy Nicolas.
Monsieur Philippe Bilger pourrait-il nous expliquer pourquoi la « justice » française ne fait rien à son encontre ? Les petits malfaiteurs sont poursuivis mais pas lui ?
@ boureau | 11 mars 2018 à 10:46
Euh… Vous devez vous y rendre souvent, vous devez avoir des informations à nous communiquer, vous y travaillez sans doute ?
@ filou | 10 mars 2018 à 19:04
http://www.le-tresor-de-la-langue.fr/ : taper filou
Ah quel filou !!
« …les ordonnances sur le statut des magistrats du Conseil constitutionnel lui interdisent ses activités à Abou Dabi »
Faites un effort et développez ce point par vous-même.
Il est où le filou ?
« Le pickpocket ordinaire dérobe une bourse et tout est dit. Il ne se targue pas ouvertement de la somme que lui a rapportée son vol et il n’accuse pas la personne dépouillée d’avoir commis le larcin. Ce sont là tout autant de points par lesquels le filou commun l’emporte sur le filou littéraire. Il est impossible, selon nous, d’imaginer un spectacle plus dégoûtant que celui du plagiaire, marchant d’un pas victorieux, le cœur orgueilleusement agité, au souvenir d’applaudissements qu’il sait être dus à un autre. »
@ Noblejoué | 11 mars 2018 à 06:50
Je vous répondrai par un extrait d’un mail du samedi 3 février dernier en provenance du Japon.
« Comme vous n’êtes pas sans le savoir, la Corée du Nord se glorifie de posséder l’arme nucléaire. Nous autres Japonais sommes soumis de ce fait à un stress intense.
Il y aura donc peu de Japonais pour se rendre en Corée du Sud voisine à l’occasion des Jeux olympiques. Ils craignent en effet et le froid intense qui règne à l’endroit où se déroulent les jeux et l’instabilité des questions de sécurité.
Une fois que les Jeux tant olympiques que paralympiques auront pris fin, j’ai peur de ce qui pourrait se passer en avril. Pourvu qu’il ne s’agisse que d’une vaine inquiétude comme lorsqu’il y a près de trois mille ans, les gens du pays de Qi craignaient que le Ciel ne s’écroule. »
Explication : Il s’agit d’une locution proverbiale qui dit Qǐ rén yōu tiān et s’écrit :「杞人忧天 (杞人憂天)」comme lorsqu’on dit par ici, que les Gaulois ne craignaient qu’une chose, que le Ciel ne leur tombe sur la tête.
Elle a son origine dans la croyance que le Ciel reposait sur quatre piliers. D’où quelqu’un, sans doute un pessimiste, s’est-il demandé à l’époque, mais qu’est-ce qui se passerait si l’un d’entre eux ou les quatre, venaient à s’écrouler.
Confucius tenait ce petit pays et ses habitants en grande estime car cet État aurait été fondé lorsque le premier roi de la dynastie Shang a affranchi dans la région qui est maintenant le comté de Qi à Kaifeng dans la province orientale du Henan, les descendants directs de la famille royale de la dynastie Xia déchue – il existe aussi un autre QI dans le Shandong.
On écrit le nom de ce pays : 杞 soit avec un sinogramme qui désigne un arbre de la famille des Salicaceae, autrement dit les saules, les peupliers ou encore les Chosenia arbutifolia qu’on trouve en Corée, à Sakhaline, au Kamchatka et dans le Far East russe.
Maintenant, s’il est question de peupliers et de chute on a en Occident le mythe de Phaeton.
Je reviens à nos moutons.
J’ai alors envoyé à l’auteur de ce mail une bouteille de Pinot gris 2016, médaille d’or Paris 2017 au concours général agricole, en lui suggérant de la boire à la santé des médailles d’or japonaises.
Un signe que l’administration japonaise est elle aussi stressée, est que mon envoi a été retenu en douane. Toutefois finalement dédouané, il lui est parvenu à temps pour que la bouteille puisse être débouchée en l’honneur de la médaille de Yuzuru Hanyū (羽生 結弦). S’en sont suivies des explications un peu compliquées à reproduire ici et relatives au figures libres et au costume de Yuzuru-Kun, mais en résumé on va dire que le destinataire en a accepté l’augure.
Sinon, il me semble que par un moment les retraités japonais achetaient en masse en Espagne, mais je ne pourrais plus vous dire quand c’était. En tout cas ça se comprend du point de vue et de l’éclatement de la famille traditionnelle en une famille fondée sur le couple, ainsi que du point de vue du prix des terrains et de l’immobilier au Japon. Ça avait peu à voir avec les questions actuelles de sécurité.
Il n’était pas le plus mal placé pour en parler, lui dont le désir d’action et le souci d’efficacité s’étaient heurtés parfois au rythme lent et ostensiblement paisible de la démocratie.
Mais le régime qui a fait main basse sur la France et qui se montre tel qu’en lui-même si l’on gratte le vernis d’un certain décorum pompeux et souvent prétentieux qui le recouvre, peut-il prétendre à pouvoir être qualifié de démocratique ?
Sans remonter à Périclès, le monde a connu diverses formes de démocraties, chez les Vikings, en Suisse, en Grande-Bretagne, aux États-Unis d’Amérique et ailleurs.
Mais quel point commun peut-il exister entre par exemple la tranquille démocratie helvétique dans laquelle des paysans-soldats – et parfois banquiers-soldats… – pragmatiques et les pieds sur terre ne s’en laissent pas compter par de beaux discours fumeux et la démocratie (?) à la sauce française, née des élucubrations des philosophes parfois un tantinet dérangés des « Lumières » dont la besogne a été parachevée par des fous furieux de 1789 à nos jours ?
Le rousseauisme emblématique de ces sombres Lumières est malheureusement une maladie qui a perverti les plus belles intelligences potentielles françaises, qui semblent avoir parfois perdu la capacité de raisonner juste à son contact.
Le principe intellectualisé de la démocratie à la française repose sur le concept érigé en dogme de volonté générale dont le théoricien qu’est Rousseau a saisi lui-même les contradictions et les limites, mais qui reste érigé telle une idole au fond d’un temple et que l’on invoque à tout propos, y compris pour nous faire accepter l’inacceptable, à tel point que nous pouvons parler de dictature de la volonté générale.
http://juspoliticum.com/article/Les-trois-echecs-de-la-volonte-generale-deliberation-rousseauiste-et-proces-symbolique-britannique-725.html
Ce modèle artificiel, cérébralisé, rigide, théâtral, déconnecté du réel de la démocratie à la française n’a-t-il pas démontré son incapacité à servir de façon simple, naturelle et efficace des générations de Français, dont il a trop souvent compliqué la vie parfois au prix de nombreux drames et souffrances ?
Bref, cette démocratie dont on l’a attifée de force est-elle un vêtement qui va bien à la France ?
@ Exilé 11/03 11:43
Nous mesurons, à la lecture de la citation de Churchill que vous resituez dans son discours, que nous sommes encore loin de l’idéal que décrivait alors ce grand homme d’Etat.
Car il faut bien convenir que l’opinion publique est encore loin de « façonner, guider et contrôler l’action des ministres ».
Cette opinion publique a d’ailleurs souvent du mal, lorsqu’elle s’exprime lors des élections, à le faire d’une manière franche et massive, qui apporterait ainsi au pouvoir élu une adhésion forte et lui octroierait une légitimité indiscutable et indiscutée.
Nous constatons par exemple dans nombre de nos démocraties européennes qu’il est de plus en plus difficile de dégager des majorités cohérentes, fortes et stables, auxquelles rattacher un programme bien précis qu’il serait donc plus facile de mettre en application.
Le fait majoritaire disparaît souvent pour céder la place à l’éparpillement des voix qui ne peut conduire qu’aux compromis, aux coalitions parfois hétéroclites, à des situations qui au final ne satisfont personne.
C’est là une des faiblesses de la démocratie qu’en son temps le général de Gaulle avait justement essayé de contourner.
@ Giuseppe 11 mars 2018 13:57
Y passer oui !
Avoir les yeux ouverts oui !
Ne pas jouer les autruches oui !
Se renseigner pour ne pas mourir idiot oui !
Etre en phase avec la réalité oui !
Je vous invite à lire sur le site Atlantico ce qu’a subi un enfant de douze ans dans nos très chères banlieues en voie de Grand Remplacement :
« Un enfant de 12 ans frappé et rasé en raison de sa coiffure « interdite » par le Coran »
http://www.atlantico.fr/pepites/eleve-12-ans-rase-et-frappe-en-raison-coiffure-interdite-coran-3329462.html
Cordialement.
@ Catherine JACOB | 11 mars 2018 à 14:38
Instructif et tellement vivant !
Pensez-vous que l’intensité des divers stress ressentis par les Japonais les poussent d’autant plus à se dépasser comme individus que le Japon est impuissant face à la Corée du Nord et à la submersion ?
Dans ce cas, cette réaction, bonne en soi comme gage de progrès, ne peut-elle détourner de chercher des solutions à divers problèmes ? Cela rend-il le peuple japonais fataliste ou d’autant plus dépendant aux Américains qu’on sent davantage qu’on est dans l’ombre d’un autre quand, loin de prévenir vos désirs, il vous ignore ? Le président joue-t-il de cela, et si oui, pourquoi ? Que ce soit le cas ou non, des Japonais le pensent-ils, et avec quelles conséquences ?
Les Japonais considèrent-ils les menaces comme la conséquence d’un mauvais karma ? Le stress des Japonais face à la Corée du Nord provoque-t-il un accroissement de la religiosité, le contraire ou rien ? Les immigrés coréens en subissent-ils un contre-coup ? Est-ce que des Japonais considèrent que puisque l’Occident les a forcés à s’ouvrir au monde, et a quelque peu perturbé aussi les autres pays, nous avons le devoir de faire quelque chose pour eux face à la Corée du Nord ?
Vous voyez mieux que moi les questions qui auraient pu m’échapper.
@ Catherine JACOB de 14:38
« Sinon, il me semble que par un moment les retraités japonais achetaient en masse en Espagne, mais je ne pourrais plus vous dire quand c’était »
En 2011 on dénombrait 5 200 Japonais vivant en Espagne, dont 1 200 en Catalogne, principalement à Barcelone.
Pour moitié d’entre eux ce sont des salariés expatriés.
Les retraités japonais ont pour la plupart vécu une expérience professionnelle en Espagne et ont décidé d’y prendre leur retraite armés des atouts qu’ils avaient acquis (connaissance de la langue, us et coutumes et soleil, vie agréable et peu chère par rapport au Japon).
On les reconnaît dans la rue car ce sont les seuls Japonais qui n’ont pas de Nikkon autour du cou et qui ont l’air de savoir où ils vont, contrairement à leurs compatriotes touristes qui marchent en régiment avec un sergent-chef qui porte drapeau et qui change de trottoir tous les cent mètres.
Ces retraités préfèrent vivre dans les grandes villes où il y a tous les jours quelque chose à faire, voir ou visiter, on les voit rarement sur les plages.
@ Giuseppe | 10 mars 2018 à 20:49
Je ne sais pas si vous avez passé un bon samedi, moi si : voir les Bleus puis les Bleues dans leur crunch respectif démolir les Anglais fut un vrai plaisir.
Le documentaire qui a suivi expliquait à quel point Anglais et nous adorons nous détester 🙂
D’après quelques anciens rugbymen, le crunch était la suite logique et historique de Guillaume de Conquérant, Jeanne d’Arc, Trafagar et Waterloo.
——————————
@ boureau | 11 mars 2018 à 10:46
Là mon cher boureau vous me sous-estimez et m’enterrez trop tôt.
C’est votre jugement et votre droit mais je me permettrai de vous contredire.
En pétrophysique, mon ex-domaine professionnel, l’électronique était notre outil de base, au point que j’ai été rappelé en France de Somalie en 1960 pour étudier la première, la vraie révolution numérique : celle des transistors, car ce sont eux qui ont mis l’électronique sur le chemin de la numérisation et de la miniaturisation. Cette numérisation, dont se gargarisent nos politiciens, bien qu’aucun d’eux n’en comprenne la technologie, a débuté pendant WW2 de façon explosive sous forme de « Little Boy » et « Fat Man ». Demandez au Japonais, eux savent.
Dès 1960 nous avions des « programmes électroniques » devenus depuis des « logiciels » qui nous permettaient, en combinant ces « programmes », d’aller mesurer avec, déjà, des robots, au long et jusqu’au fond des forages : diamètre réel du forage, épaisseur des couches de terrains sédimentaire, température, résistivité électrique, potentiel spontané, pendage, vitesse de propagation du son, radioactivité naturelle, radioactivité induite sous un bombardement de neutrons avec une source polonium/béryllium (inspirée du détonateur de Little Boy et Fat Man), prélever des petites carottes sur les couches sédimentaires par percussion sur les flancs du forage, perforer par balles ou charges creuses les tubages cimentés sur le forage pour le consolider avant de mettre les hydrocarbures en production, transformant le tubage en crépine, et bien d’autres choses.
Pour moi, côté « logiciel », rien de nouveau, ce n’est que la « programmation » qui s’est universalisée en changeant de nom.
Le mien s’adapte toujours avec le temps en dépit des décades qui passent.
Ce n’est que faire du nouveau avec de l’ancien.
Une simple évolution technologique.
Sont arrivés ensuite chips, microchips et circuits imprimés qui ont permis une miniaturisation de la miniaturisation précédente. On a ainsi pu mettre un tas d’appareils bien connus : horloge, appareil photo, talkie-walkie, radio, caméra, téléphone, télégraphie et télévision en une seule petite boîte au lieu de traîner un tas de grosses boîtes et d’encombrer nos bureaux et salons.
En ce qui concerne les musulmans ils m’accompagnent depuis toujours : ceux restés en France après 14/18, puis leurs fils aussi restés en France après 40/45, vous savez pourquoi, après je suis allé vivre chez eux et y travailler en en faisant travailler, durant cinq ans, quelques milliers. Je sais qu’ils veulent ce que nous avons, mais il le veulent chez eux. Ils sont attachés à leur terre comme n’importe quel Français, de souche ou pas.
Les individus peuvent changer, peut-être ?
Ce n’est pas mon expérience !?
Sauf bien sûr après une sérieuse fessée comme en 44/45 pour les Allemands, Japonais et Italiens.
Mais les peuples ne changent vraiment pas !
Des Chinois aux Mayas, lesquels sont en train de découvrir leur Histoire depuis qu’un jeune Américain a décodé, enfin, récemment, les signes gravés sur les pierres des anciens monuments du Pérou, en passant par les Russes, Lettons, Géorgiens, Ukrainiens… redevenus eux-mêmes en dépit de soixante-dix ans de soviétisation, cette première tentative de mondialisation qui s’est terminée en queue de poisson.
Non les peuples ne changent pas en cinquante ans. Ils s’agitent, manifestent, assassinent mais restent les mêmes.
Grand remplacement, mondialisation, sont des lubies de littéraires en peine d’écriture, de célébrité et, surtout, de sous.
Un grand remplacement se fait quand une masse de gens dotés de moyens technologiques, surtout guerriers, s’emparent du territoire de nations restées à l’âge de bronze, pour ne pas dire de pierre : USA, Canada, Australie, Brésil, Mexique, etc.
Pas le contraire !
Staline et Hitler ont cru pouvoir faire de même, vous connaissez le résultat, ils avaient un bulldog et une machine à technologies devant eux.
La seule tentative de mondialisation en cours est financière, elle ne durera pas, les progrès des populismes actuels en sont la preuve, elle se limitera à une commercialisation mondiale.
L’humanité n’est pas une, elle est faite de près de 7 milliards d’individus qui, dixit Larousse, sont « des personnes considérées isolément par rapport à une collectivité », des personnes qui ont déjà beaucoup de mal à se regrouper en royaume ou fédération : Ecossais, Catalans, Corses, Texans, Californiens, Coonass, Indiens, Hispaniques, Tutsis, Hutus, Bantous, Zulus, Peuls, Haoussas, Arabes, Berbères, Yorubas, Ibos, Kikuyus… veulent toujours être Ecossais, Catalans, Corses, etc. et depuis bien longtemps, depuis bien au-delà de cinquante ans.
Renaud Camus, Zemmour nous servent leurs propres problèmes intimes, leurs propres complexes, Finkielkraut exprime sa peur génétique, Attali et Minc jouent les sages ! Au final, des sous, rien que des sous.
Seul Onfray a compris, il se retire sur sa terre, comme le Candide de Voltaire, il ne veut que cultiver son jardin et cogiter dans son coin qu’il appelle son université populaire.
Mon naufrage se rapproche mais l’iceberg qui le provoquera n’est toujours pas en vue 🙂
Je savais faire des petits trous très profonds dans la Terre, étudier ses entrailles, la saigner de son pétrole, mais n’ai pas su l’arrêter de tourner pour stopper le temps, même égoïstement, pour moi tout seul !
D’ici là je continuerai à me baser sur mon expérience personnelle tout en « téléchargeant » mon logiciel personnel suivant mes sélections dans la masse de nouvelles que je vois et entends sur nos médias plus CNN, BBC et Rai Uno et ce que je lis sur ce blog et les sites de quelques journaux.
L’avantage et la particularité de la formation d’ingénieur est qu’elle apprend à apprendre, une habitude qu’on ne perd jamais, qui fait de votre vie une formation continue et pas uniquement en sciences et technologies.
Après ce sermon, cher boureau, je persiste donc : Nicolas Sarkozy qui avait fait un discours superbe au Congrès américain après son élection en 2007, et en rétablissant certaines vérités à Dakar, est complètement à côté de la plaque à Abou Dabi. J’espère au moins qu’à l’instar des Clinton il se fait payer royalement pour ses discours.
@ boureau | 11 mars 2018 à 16:36
J’ai résidé et travaillé sept ans à Evry et ne peux que souscrire à ce que vous dites.
Des gamins terrorisés à l’idée de se faire dépouiller par de la racaille de tout ce qu’il y avait de banquable sur eux, j’en ai connu plus d’un. Y compris certains (ou certaines) que je me faisais un devoir de raccompagner chez eux en voiture, évidemment, afin d’éviter qu’ils ne se fassent molester, ne serait-ce que pour se faire chiper une pizza achetée pour la famille.
J’ai aussi vécu et travaillé en Savoie et dans l’Isère et suis restée de ce fait une accro des montagnes.
Entre les cimes admirables chantées par l’un et les bas-fonds décrits par l’autre, il n’y a bien sûr pas photo ! Bien que l’un et l’autre, me semble-t-il, parlent de « vécu » !
@ Mary Preud’homme | 11 mars 2018 à 12:39
« Heureuses et bénies soient les stations de sports d’hiver ! Tout y est blanc… » (sylvain, 10:52)
Sauf les pistes « noires » !! Où sans doute vous n’avez pas le niveau pour vous aventurer, et rencontrer, entre autres, Teddy Riner en présence duquel vous feriez moins le matamore !
Teddy Riner, pas sur les pistes noires, sur les tremplins
😉
http://videos-mdr.com/teddy-riner-aux-jo-de-sotchi-quand-un-champion-du-monde-de-judo-remporte-lor-a-lepreuve-du-saut-a-ski/
@ fugace | 11 mars 2018 à 14:20
No comprendo ?
@ Michel Deluré
« Car il faut bien convenir que l’opinion publique est encore loin de « façonner, guider et contrôler l’action des ministres ». »
En fait, c’est aussi la question de la démocratie représentative qui se pose et qui est devenue très tôt, dès 1789, une véritable fiction juridique quand les Constituants se sont empressés d’interdire le mandat impératif, ouvrant ainsi la porte à la création d’un fossé entre les élus et ceux qu’ils sont supposés représenter.
D’où de nos jours une désaffection croissante de certaines couches de la population pour les élections, avec la certitude que de toute manière les élus n’en feront qu’à leur tête.
Le pire est que certains de ces élus ont même l’impudence et le cynisme de se vanter de ne pas suivre leurs électeurs, généralement comme par hasard sur les questions sensibles.
La manière selon laquelle les socialistes ont voté la suppression de la peine de mort dans le dos des Français qui y sont généralement attachés est emblématique de cette approche consistant à aller à l’encontre de la volonté générale, même imparfaite et non exprimée par un vote.
N’oublions pas non plus un certain président qui s’est assis sur les résultats du référendum de 2005…
Et la démocratie, dans tout cela ?
@ Catherine JACOB | 11 mars 2018 à 14:38
« On écrit le nom de ce pays soit avec un sinogramme qui désigne un arbre de la famille des Salicaceae, autrement dit les saules, les peupliers ou encore les Chosenia arbutifolia qu’on trouve en Corée, à Sakhaline, au Kamchatka et dans le Far East russe… »
Vous proposez plusieurs traductions voisines, je crois que celle qui convient le mieux est le saule, cet arbre mythique en Chine, au Japon et en Corée.
Les qualités particulières de cet arbre, force et souplesse, ont fait de lui un des symboles du wushu, que l’on traduit par art martial, et dont l’idéogramme se compose des deux caractères « arrêter » et « la lance », donc que l’on peut traduire par « l’art d’arrêter la lance », la lance de l’adversaire et aussi sa « propre lance », soit sa propre agressivité.
Le sage Shirobei Akiyama cherchait une réponse à la question « Opposer la force à la force n’est pas la solution. Que faire ? ».
C’est en observant les branches d’un saule qui se pliaient jusqu’au sol sous le poids de la neige, pour se libérer de leur fardeau et reprendre leur place, intactes, qu’il eut l’illumination.
Le mouvement et l’immobilité du saule, savoir se plier pour mieux se redresser, savoir s’incliner pour rester debout, il comprit qu’il venait de recevoir une leçon et il créa « L’école du saule » ou « art du saule » (Yōshin-ryū), apprendre à vaincre sans combattre, à guérir sans « opérer ».
Cette symbolique du saule, arbre de force et souplesse a été adoptée également par la plus célèbre des gheishas, Mineko Iwasaki, qui disait :
« Une geisha doit avoir la délicatesse d’une fleur ainsi que la force et la souplesse d’un saule. »
@ Pierre Blanchard | 11 mars 2018 à 17:40
Merci de suivre, je m’attendais à cette réaction…
Néanmoins, attention au choc pour ceux qui n’ont pas encore compris que le « y’a bon banania » de leurs arrière-grands parents, c’était fini et bien fini et que les dingos de la farce n’étaient plus qu’eux désormais, à vouloir s’obstiner à ressusciter un passé révolu.
Amen !
@ Exilé | 11 mars 2018 à 17:51
« Et la démocratie, dans tout cela ? »
Sarkozy n’a jamais compris ce que cela voulait dire. Il faut admettre que nous connaissons tous maintenant l’individu. Il aura été une vraie catastrophe pour notre pays et continue à l’être.
Nous aurions tous préféré qu’il fasse du cinéma plutôt que de la politique, mais la politique semble rapporter plus pour certains que la comédie et c’est moins fatigant on n’a pas de rôle à apprendre, on joue le sien.
Non vraiment nous n’avons pas de chance : Sarko, Hollande, Macron. Le destin d’une nation est parfois cruel !
@ Claude Luçon
« En pétrophysique, mon ex-domaine professionnel, l’électronique était notre outil de base, au point que j’ai été rappelé en France de Somalie en 1960 pour étudier la première, la vraie révolution numérique : celle des transistors, car ce sont eux qui ont mis l’électronique sur le chemin de la numérisation et de la miniaturisation. »
J’ai commencé à m’y mettre aussi en 1960 alors que j’avais dix-onze ans environ…
Et je suis resté dans la marmite depuis que j’y suis tombé.
« Un grand remplacement se fait quand une masse de gens dotés de moyens technologiques, surtout guerriers, s’emparent du territoire de nations restées à l’âge de bronze, pour ne pas dire de pierre : USA, Canada, Australie, Brésil, Mexique, etc.
Pas le contraire ! »
Mon cher Claude, je crains fort que vous fassiez erreur sur ce point et que vous n’ayez pas entendu parler de la guerre asymétrique et de ses méthodes.
Les armes des nouveaux conquérants sont tout simplement le ventre de leurs femmes…
Et notre propre bêtise qui finance la conquête.
«Le ventre de nos femmes nous donnera la victoire». Houari Boumédiène (discours à l’ONU en 1974).
Le billet de M.Bilger, subtil, comporte quelques idées difficiles à cerner tant elles remettent en question la vision de chacun sur ce qui l’attend.
Les dictateurs ne sont pas une classe uniforme, et sont, en outre, souvent prisonniers de la composition chimique de la houle qui leur a permis d’être premier.
En bonne logique, ils n’ont que peu de marge de manoeuvre, en devant poursuivre le chemin qu’ils ont ouvert dans leur ascension. Mao, qui a sans doute été l’être le plus effroyable qu’on puisse imaginer, a sans arrêt dû composer avec son entourage pour mieux le contrôler et il ne pouvait pas le faire tout seul.
La terreur n’explique pas tout.
Le dirigeant démocrate, beaucoup l’ont dit, doit tout aux électeurs, tout, mais seulement tout le résultat du scrutin.
Son ascension, sa candidature, ses soutiens sont aussi le résultat d’un enrôlement et, arrivé au pouvoir, il est tenu de restituer, non au peuple mais à ses soutiens, ce qu’il leur a demandé. Ce n’est pas très différent, jusqu’au prochain scrutin.
La terreur en moins, direz-vous. Pas si sûr. Car, si on met de côté, provisoirement, la condamnation pénale, l’exécution sommaire, c’est que le registre de base n’est pas le même. Le citoyen démocrate a peur de la justice, de la police, un peu moins de l’armée, dont il conserve le souvenir volontaire. L’appareil administratif compliqué à loisir angoisse le citoyen car il sait qu’il n’a pas vraiment les moyens de s’y opposer ou de vivre en marge de ses appétits. N’est pas Henry Thoreau qui veut et il a bien fallu un mécène pour payer les contributions qu’il refusait d’acquitter.
Insensiblement, l’étau se resserre alors, et l’utilisation des prétextes est comparable à une propagande. L’Etat détient le monopole du savoir, de l’honnêteté et de la neutralité, alors qu’il apparaît aux yeux de chacun que l’Etat se construit sur une plate-forme de contraintes sans cesse affûtées pour colmater les brèches, ou simplement la latitude d’agir selon les termes de la législation antérieure.
La liberté disparaît progressivement, par la constitution en meute des sachants qui ont la maîtrise de la création de l’appareil coercitif. Le danger vient alors de la médiocrité de cette troupe, ce que déplore aujourd’hui ouvertement le jury de l’ENA, cinquante ans après Chevènement, qui dénonce le manque de personnalité de nos apprentis administrateurs civils. Un corps solidaire, sûr de lui, et attaché au carcan réglementaire qui désarme le citoyen de toute autre initiative que « voter », i.e reconduire les démocrates dans leur quête du pouvoir. C’est le pire stade de l’évolution du spectre de gouvernement : l’oligarchie mais il ne faut pas y toucher, c’est la garantie de l’oppression légale et de la permanence de ses titulaires.
Dans les dictatures, elle prend des formes intéressantes : je me souviens de la visite d’un navire marchand soviétique pour identifier sa cargaison lors d’une relâche inattendue dans un port français qui permettait de poursuivre l’armateur pour non paiement des surestaries. Le commandant, charmant, se prêtait aux formalités jusqu’à ce qu’on nous servît un rafraîchissement, où son attitude changea du tout au tout après trois mots échangés avec la serveuse attachée au navire, en fait, commissaire politique et véritable commandant du bord. Si l’affaire se régla néanmoins c’est que l’assureur de l’affréteur y consentit, mais la cargaison ne fut pas inspectée, seulement montrée sous des prélarts, par les panneaux de cale.
La démocrature n’a pas besoin de cette dissimulation car elle n’a qu’une durée de vie limitée en tant que telle, l’essentiel de la dissimulation étant assurée par les oligarques qui en dépendent.
Chez nous, en France, cela s’appelle la perversion de la faculté de critique, par l’instauration d’une législation à spectre étroit, en de multiples incidences et dans l’utilisation sélective de principes réputés universels mais utilisés comme appui de l’idée maîtresse : domination.
M.Bilger n’a peut-être pas raison de viser le terrorisme islamique, car il n’est qu’un danger prétexte. Le vrai danger c’est la pensée musulmane mais les oligarques sont prêts à passer sous n’importe quelle bannière et les politiques ne sont pas prêts à compromettre leur ambition de domination, fût-elle provisoire. Mais ils sont parfaitement au courant des menaces qu’un dictateur, comme le président chinois, ne laisse pas se développer.
Sans cette vision de la conquête et de la conservation du pouvoir, comment pourrait-on expliquer la persistance hors de raison à laisser se perpétuer l’institution ruineuse des régimes sociaux.
L’agression permanente contre la liberté de pensée et d’action ne se fait pas par la répression brutale mais par l’étouffement progressif de la possibilité de penser autrement. Nous le voyons encore dans le phénomène migratoire africain, causé pas tellement par la pauvreté, mais par le mirage que produit sur des populations qui vivent un peu mieux, le spectacle de notre niveau de vie alors qu’elles savent que la corruption, l’inefficacité de leurs propres dirigeants ne leur permettront pas d’y accéder chez eux, sana compter la ruine volontaire de certains, comme le Zimbabwe et aujourd’hui l’Afrique du Sud.
L’Afrique est notre berceau anthropique, des gens vivent sur ce continent depuis cinquante mille ans et on voudrait nous faire accroire que c’est l’Occident qui en même pas cent ans de colonisation les a rendus si misérables que nous devions les rembourser de leur passé. Il n’y a que la malhonnêteté viscérale de Taubira pour défendre cela et Pétré-Grenouilleau a bien failli subir la loi des juges oscillographes pour avoir incidemment remarqué que l’exploitation par les Noirs eux-mêmes et les Arabes était sans doute aussi un peu responsable, mais la dictature intellectuelle ne permet pas la diffusion de cette opinion, sans la barbouiller de soupçon.
Dans le mélange des genres, on ne saurait faire mieux que de Gaulle qui affirmait qu’à son âge il n’allait pas commencer une carrière de dictateur.
Pour les remèdes, voir Claude Luçon qui a tout dit sur le dédain des politiques et des oligarques vis-à-vis des techniciens et des scientifiques. En ce qui me concerne, la substance de l’avis de M.Villani compte plus que celle de M.Philippe. Belkacem à Ipsos, c’est Struwwelpeter dans un salon huppé.
@ Mary Preud’homme
« …le « y’a bon banania » de leurs arrière-grands parents, c’était fini et bien fini(…) »
Les gens qui veulent absolument voir un symbole « raciste » ou autre dans cette réclame se fourvoient.
La réalité est tout autre : au lendemain de la Première Guerre mondiale les tirailleurs sénégalais jouissaient d’un véritable capital de sympathie dans la population française métropolitaine, que le fabricant d’une poudre chocolatée a capté à son profit.
Pourquoi voir le mal où il n’est pas ?
Mais en 1988 le fameux tirailleur a été remplacé par… Zorro par l’agence Roux-Séguéla-Cayzac & Goudard :
« D’après vous, qu’ai-je de plus que le sergent Garcia ? Diego, élevé au Banania »
« D’après vous, comment ai-je pu faire 198 enfants ? Ramsès, élevé au Banania »
« Vous croyez que j’ai trouvé e=mc² au hasard ? Albert, élevé au Banania ».
A la place des descendants de ce Zorro, de ce Ramsès et de cet Albert, je ferais un foin pas possible…
Nous aurions tous préféré… (filou, 11 mars 18:50)
Non pas tous, mais une petite majorité, constituée pour la plupart d’individus ayant cédé aux sirènes de la calomnie orchestrées par des médias orientés et instituts de sondages bidonnés etc.
Tout ça pour élire un Hollande qui restera dans les annales comme le plus calamiteux des présidents de la Ve. A moins que l’actuel, bien parti pour nous enfoncer un peu plus, ne lui vole la vedette !
Renseignez-vous donc un minimum avant d’être aussi péremptoire…
Ce qui manque à nombre de citoyens de ce pays, une vraie conscience politique et un minimum de lucidité et d’esprit critique.
Des girouettes qui se posent en donneurs de leçons !
@ genau
« Le citoyen démocrate a peur de la justice, de la police, un peu moins de l’armée, dont il conserve le souvenir volontaire. L’appareil administratif compliqué à loisir angoisse le citoyen car il sait qu’il n’a pas vraiment les moyens de s’y opposer ou de vivre en marge de ses appétits. »
Et surtout le citoyen – ou ce qu’il en reste – est souvent pris à la gorge par des crédits qu’il ne pourra honorer que si sa (maigre) pension de retraité ou autre n’est pas bloquée, que si ses frais médicaux ou d’invalidité sont bien remboursés par la sécurité sociale etc.
Bien entendu, il lui vaut mieux aussi faire une croix sur sa liberté d’expression, même sans penser à mal, il aura intérêt à se coller la bouche au « duct tape » renforcé pour éviter d’évoquer par mégarde des faits objectifs qui risqueraient d’être mal interprétés par l’Inquisition.
@ boureau | 11 mars 2018 à 16:36
Je ne peux être que du côté de Claude Luçon, vous avez une vue gelée d’un monde qui évolue et qui vous passe sous les yeux.
Comme lui j’ai été formé à apprendre en continu et à prévoir, évoluez mon cher boureau, sinon vous allez finir congelé avec vos idées, que je respecte bien évidemment.
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@ Claude Luçon | 11 mars 2018 à 17:23
Claude, la victoire est toujours belle, devant les Anglais elle prend un goût encore plus doux (là je suis mesquin mais pas condescendant comme ils savent bien nous le faire sentir).
La victoire du crunch a effacé toutes les défaites, je ne remonterai pas aussi loin dans l’histoire que vous, mais au moins jusqu’au prochain match nous avons tout le loisir de savourer, 365 jours à boire du petit lait.
Sacrés Anglais !
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Hors sujet, quoique… Jean-Paul Huchon escroqué par des… plombiers, on avait eu droit à Giscard et ses avions renifleurs, bon, NS lui est plutôt du genre à siphonner les autres.
Et dire que nous devrions avoir une confiance aveugle en ces grands naïfs… escroqué par des plombiers, j’en souris encore.
@ Exilé | 11 mars 2018 à 19:56
« Je déchirerai les rires banania sur tous les murs de France » (Léopold Sédar Senghor, Hosties noires)
Dans le verset de ce poème, Senghor dénonce l’imagerie péjorative des publicités de l’époque, le Noir étant représenté avec le chapeau traditionnel des Tirailleurs comme un individu simplet et hilare qui parle le petit nègre.
Diriez-vous que Senghor voyait le mal là où il n’était pas ?
A noter au passage que les Tirailleurs sénégalais, bien que tous noirs n’étaient pas tous sénégalais. Mais au temps de mes grands-parents, il était admis que tous les noirs se ressemblaient, une façon de les nier dans leur individualité sinon leur humanité.
@Tipaza | 11 mars 2018 à 18:07
Vous en savez des choses… Merci, vous avez probablement raison pour le présent.
Ceci étant, en japonais on trouve ce caractère pour le nom du pays de QI donc, ainsi que pour nommer ces trois essences différentes :
1. Le saule pourpre (Salix gilgiana) ou saule des bords de l’eau.
2. Le Melia azedarach, toxique, utilisé comme insecticide.
3. Le lyciet de Chine (枸杞) connu au Japon sous le nom de KUKO, qui figure dans la pharmacopée traditionnelle et que mentionne également le grec Théophraste au IVe siècle av. J.-C.
En composition on trouve encore :
1. Le 杞梓(qu’on lit: qǐ zǐ) que je n’ai pas réussi à identifier avec certitude (voir cependant ICI), le deuxième caractère nommant en effet le Catalpa donc un genre de bouleau, cette essence dont les populations nordiques font un grand usage et qui est en rapport avec le chamanisme.
2. 杞柳 (Salix integra) connu au Japon sous le nom d’イヌコリヤナギ(犬行李柳)soit l’osier. Donc effectivement un saule très flexible dont ils faisaient notamment des malles.
L’étymologie du caractère de l’époque du pays des QI l’identifie comme le lyciet finalement, et indique que les racines de cet arbre s’enfonçaient profondément dans le sol jusqu’aux Sources jaunes, autrement dit jusqu’au royaume des morts. C’est dire !
@ Claude Luçon 11 mars 2018 17:23
Loin de moi l’idée de vous sous-estimer.
Bien au contraire, j’admire votre passion et votre intérêt pour notre monde changeant.
Le temps qui passe n’a pas tari vos envies de prélever des petites carottes. Je ressens bien votre passion pour votre métier, vos formations et vos acquis, sans pouvoir hélas les partager, étant de formation classique (latin, grec) et ce malgré un bac math élem comme on le nommait à l’époque.
L’amitié entre personnes de cultures différentes, de pays différents, de religions différentes est parfaitement possible et j’en ai de ces amis venus d’ailleurs.
Cependant l’amitié entre humains et les rapports entre masses humaines sont des choses différentes et ne peuvent s’analyser de la même façon. Le monde arabo-musulman a considérablement changé depuis cinquante ans et, surtout, ‘les différents islams’ pratiqués ont profondément muté. On ne peut pas ne pas en tenir compte.
Vous avez raison de souligner que les peuples ne changent pas : c’est pourquoi le communautarisme importé de nos populations venues d’ailleurs est un danger pour la pérennité, la cohésion et la solidité de notre nation.
Mais peut-être sommes-nous – comme le souligne souvent Michel Onfray – à la fin de notre civilisation deux fois millénaire, et allons-nous être emportés par ces déferlements migratoires ? Paul Valéry en avait fait une affirmation/interrogation qui nous hante depuis un siècle.
Cher Claude Luçon, l’iceberg qui doit vous heurter n’est pas encore en formation dans la solitude glacée de l’Arctique. C’est tant mieux et comme je ne vous l’apprends pas, quelques différends n’empêchent pas de s’apprécier.
Cordialement.
@ Giuseppe 11 mars 2018 20:40
Finir les quelques années qui me restent avec des idées ‘congelées’, quelle horreur !
Je vais faire des efforts, mais je suis têtu car d’ascendance bretonne mâtinée de Moyen-Orient. Mélange dont on m’avait pourtant dit qu’il apporterait de la subtilité dans mes raisonnements !
Cordialement.
@ Mary Preud’homme | 11 mars 2018 à 20:55
Non, tous les tirailleurs sénégalais n’étaient pas noirs comme tous les spahis et zouaves n’étaient pas arabes. Mon beau-père était zouave (Monte Cassino) et son beau-père également (bataille des Dardanelles).
Puisque le billet parle d’ »hommes forts », au FN c’est une femme qui tient le rôle, en l’occurrence Marine Le Pen.
Seule candidate et présidente du Front national en titre, elle a été réélue avec 100 % des suffrages exprimés (2,87% de votes blancs et nuls). Et pour faire bonne mesure elle en a profité pour changer le nom du parti qui s’appellera désormais le « Rassemblement national » pour déchoir son fondateur et accessoirement son père de son titre de président d’honneur. Ainsi elle peut occuper tout l’espace. Mais je ne suis pas certain que son papa voie cela d’un bon œil.
En tout cas, cela prouve qu’en matière de poigne les femmes n’ont rien à envier aux hommes. Après la présidence du FN puis du RN, reste à savoir si MLP parviendra à devenir présidente de la RF. Mais là c’est une autre histoire. Enfin il lui reste encore quatre ans pour préparer son débat de l’entre-deux-tours… Va lui falloir un bon coach !
@ Xavier Nebout | 11 mars 2018 à 11:32
« On peut se demander ce que serait devenue l’Allemagne sans Hitler […] »
On ?!
Non ! Vous ! Assumez-le ! Tout seul, mais assumez-le !
Comme si un type viole des enfants et vient aussitôt affirmer :
– On l’a fait !
– Ben non ! Tu l’as fait !
À moins qu’il soit plusieurs dans sa tête me direz-vous.
« Le plus grand chef d’État du 20ème siècle n’aura pas été un démocrate, mais Franco […] »
Et encore un qui a un problème avec la taille ?!
Ce n’est pas la taille qui compte disent les curés aux enfants de chœur !
Un superlatif exclusivement subjectif, comme si le gugusse avait été un historien.
Un vendeur de pinard qui a fait une école privée catholique, sans diplôme universitaire. Pas étonnant qu’il finisse par saouler, il a du cépage plein le nez !
https://www.linkedin.com/in/xavier-nebout-84b75246
hameau dans les nuages, arrêtez de faire le zouave et de nous parler des spahis et goumiers qui pour l’essentiel appartenaient (ethniquement parlant) au groupe blanc ! Vous êtes par conséquent hors sujet.
Bien évidemment le corps de commandement des Tirailleurs sénégalais était blanc (cf le général Mangin flanqué de son fidèle Baba), mais la troupe était constituée uniquement de Noirs et c’est pourquoi on l’appelait la « force noire ». Parmi eux quelques sous-offs qui plafonnaient au grade de sergent mais aucun officier.
Pour mémoire :
« Créé en 1857, le corps des tirailleurs sénégalais compte 31 000 hommes en 1914, tous recrutés en Afrique occidentale française. Ils ont servi au Maroc à partir de 1908 et le 14 juillet 1913, ils ont défilé pour la première fois à Paris où ils ont fait sensation…
« La création d’une Force noire rétablissant la parité entre les armées française et allemande reste cependant à l’état de projet et il faut attendre 1916 pour que les Tirailleurs sénégalais soient massivement engagés sur le front métropolitain. Plus de 134 000 au total viennent combattre en Europe, dont 100 000 recrutés entre 1916 et 1918… »
(Chantal Antier-Renaud, les soldats des colonies)
@ Elusen
Il arrive que certains portent le même nom et le même prénom sans qu’ils se connaissent.
S’agissant de moi, on me verra dans http://www.immo2mers.fr/
@ Elusen
Ceci dit, le fait de tenter de s’en prendre à la personne de ses interlocuteurs relève d’une bassesse assortie au niveau intellectuel dont vous faites preuve ici.
Et c’est d’autant plus lamentable venant d’un être vil qui s’exprime sous un pseudo.
@ boureau | 11 mars 2018 à 21:29
Me voilà rassuré (je taquine) !
Les hommes et la religion et tout ce qui gravite autour me dépassent sans aucun doute, à lire (euh… très superficiellement) les théories fumeuses de certains je me sens tout de même rassuré de ce que je peux porter, pourtant je ne pense pas être un érudit.
Sans lien bien précis avec tout cela, je pense à la question du journaliste Sylvain Estibal à Théodore Monod sur ce à quoi il pouvait penser dans ses longues traversées du désert, il lui a répondu qu’il rêvait à un jus d’orange et du fromage, c’est dans Terre et Ciel.
Ensuite, tant qu’on y est, pour revenir sur le fait que j’ai été formé à me former continuellement aussi, je me souviens des premiers calculs de structures avec le crayon quand est arrivée la Programma 2000, la révolution en marche pensions-nous !
Et dire que mon ordiphone me permet de gérer ma gestion de flux de données en direct… Au fait je m’éloigne, mais bon c’était pour vous réchauffer, le Sud-Ouest c’est bien connu c’est soleil tous les jours.
« God sometimes sends a famine, sometimes a pestilence, and sometimes a hero, for the chastisement of mankind : none of them surely for our admiration. »
Walter Savage Landor.
Cet « aphorisme » apparaît dans l’une des conversations imaginaires de Landor, celle entre Lord Brooke et Sir Philip Sydney.
@ Achille
« Ainsi elle peut occuper tout l’espace. Mais je ne suis pas certain que son papa voie cela d’un bon œil. »
Lequel : le gauche ou le droit ?
« …Lui dont le désir d’action et le souci d’efficacité s’étaient heurtés parfois au rythme lent et ostensiblement paisible de la démocratie. » (PB)
Il a essayé, mais il n’avait ni les hommes, ni la méthode, ni les outils. Macron a la méthode, les hommes et les outils.
Il est certain que les nuages vont s’amonceler, la SNCF semble un cumulus bien noir et bien lourd, mais il faut le reconnaître, pour l’instant, il a su utiliser la cote d’amour des élections et des électeurs qui en avaient assez des vieux routiers et les ordonnances passent comme des lettres à la poste.
Le plus dur ce n’est pas de monter dira tout cycliste chevronné c’est de la descente qu’il faut se méfier et Joseba Beloki ne me contredira sans doute pas : https://www.youtube.com/watch?v=h_8m5-sR6I.
@ Giuseppe 20H40
« La victoire du crunch a effacé toutes les défaites, je ne remonterai pas aussi loin dans l’histoire que vous, mais au moins jusqu’au prochain match nous avons tout le loisir de savourer, 365 jours à boire du petit lait.
Sacrés Anglais ! »
Je me souviens qu’il n’y a pas si longtemps nous avions débattu des mérites respectifs de Brunel et de Novès.
Je vous avais dit que je sentais Brunel plus capable que Novès de conduire le XV de France à la victoire puisque je l’avais vu entraîner l’UBB avec succès…
Je gagne cette manche puisque vous en doutiez !!
Sans rancune, et surtout en espérant que le pays de Galles sera défait dimanche prochain !
@ Catherine JACOB
« …l’étymologie du caractère de l’époque du pays des Qi l’identifie comme le lyciet finalement, et indique que les racines de cet arbre s’enfonçaient profondément dans le sol jusqu’aux Sources jaunes, autrement dit jusqu’au royaume des morts. C’est dire ! »
Donc, dans la religion japonaise, peut-on se rendre au royaume des morts en suivant les racines de cet arbre, ou du moins communiquer ainsi avec eux ?
@ Exilé
France délit de fake, je crois que ce n’est pas la première fois : «Le ventre de nos femmes nous donnera la victoire». Houari Boumédiène (discours à l’ONU en 1974).
Il n’y aucune preuve que cette phrase ait réellement été prononcée.
Prix de l’humour politique 2018 au FN ; le parti prend un nom respectable, la patronne est réélue avec un score soviétique et son assistant parlementaire traite de sale nègre un videur de boîte.
Macron va devoir se trouver un autre ersatz d’opposition, tiens.
@Noblejoué | 11 mars 2018 à 23:45
« Donc, dans la religion japonaise, peut-on se rendre au royaume des morts en suivant les racines de cet arbre, ou du moins communiquer ainsi avec eux ? »
Pour le cas où cela vous aurait échappé, le pays de Qi est en Chine. Mais c’est une idée à creuser concernant la pensée de cette époque.
Ceci dit, ça m’évoque notre Fabuliste national, monsieur de La Fontaine, lorsqu’à la fin de «Le chêne et le roseau » il nous dit
« L’Arbre tient bon ; le Roseau plie.
Le vent redouble ses efforts,
Et fait si bien qu’il déracine
Celui de qui la tête au Ciel était voisine
Et dont les pieds touchaient à l’Empire des Morts. »
Navrant de voir M. Bilger apprécier de pareils propos du fossoyeur du gaullisme (OTAN) et criminel contre l’humanité Sarkozy (Libye, Syrie).
Il a disposé des pouvoirs lui permettant de trahir les idéaux de la France.
On saura peut-être un jour que son action coloniale en Libye, fondée sur des mensonges, n’était justifiée que par son besoin d’éliminer son financeur.
Son soutien aux dictatures arabes propagatrices du fascisme djihadiste contre un pays ami est un absolu scandale.
Qu’il tienne ses propos stupides aux Emirats massacreurs du Yemen est dans sa ligne coloniale.
Mais M. Bilger a toujours montré de graves lacunes en matière de politique étrangère et je lui rappelle son appréciation de M. Le Drian qui a reçu une correction méritée à Téhéran.
@ Xavier Nebout | 11 mars 2018 à 23:07
Donc un agent immobilier qui donnerait des cours d’histoire, vous devriez écrire dans Wikibeauf !
Il est même fort possible que vous ne soyez aucun des Xavier Nebout, car sur Internet, aucune identité ne peut se prouver, dès lors rien ne vient contredire que vous ne soyez pas Guy Georges ou autre.
Remarquez quand je vois Trump, agent immobilier, tenir les mêmes propos que vous, je me dis que cela doit être commun à tous les agents immobiliers.
Trump serait impliqué dans une affaire, réglée au civil par accord de confidentialité, du viol d’une petite fille de 13 ans.
https://www.huffingtonpost.com/entry/donald-trump-rape-case_us_581a31a5e4b0c43e6c1d9834
Je comprends à l’instant et pour la première fois, en lisant @Exilé 11 mars 2018 à 17:51, que la seule justification possible de la démocratie représentative, c’est le mandat impératif, mais les constituants se sont empressés de l’interdire, dès 1789. Encore un effort et je comprendrai le référendum révocatoire.
@ caroff | 11 mars 2018 à 23:29
« Lequel : le gauche ou le droit ? »
Pour savoir lequel est l’œil de verre de JMLP, un jour quelqu’un m’a donné un truc. Il suffit de regarder lequel des deux yeux est le plus humain. C’est l’œil de verre !😊
@ Catherine JACOB
« Pour le cas où cela vous aurait échappé, le pays de Qi est en Chine. »
Mot d’excuse à validité permanente :
Il n’y a pas plus distrait que moi. Par ailleurs, l’espace et le temps et d’ailleurs rien ne m’a jamais été naturel. En général, à force de vérifications, je compense. Par contre, il m’arrive, maintenant qu’à mon avis il est, on peut le craindre, trop tard, d’atteindre dans ce qui m’intéresse le plus, si longtemps à me fixer dessus, un niveau de concentration dont je ne savais même pas s’il était possible.
Ma conseillère, si, et par parenthèse, je le lui dois. Mais surtout, depuis le 10 septembre, je suis vide… Par conséquent, on peut douter que la concentration que j’ai parfois, voire une personne qui me donne son expertise et son soutien inconditionnel dans un domaine essentiel pour moi, n’arrivent pas trop tard. Enfin, je fais comme si, ce qui n’est pas nouveau mais plus intense. Il faut croire que ça développe la volonté puisque certains disent que j’ai de la
volonté. Je ne vais pas les contredire, d’abord, c’est possible à force d’effort, et surtout, il vaut mieux que les gens croient en vous pour croire en soi… Ici, je sais bien que personne ne le fait, mais armure, et épée, on encaisse les coups et on les rend. Est-ce que cela vaut billet d’excuse permanent, à vous et à qui me lirait, d’ailleurs, pour toutes les erreurs de distraction qui se glisseraient dans mes commentaires ?
Pour en revenir au fond du problème, j’avais remarqué la ressemblance avec le roseau, question souplesse, si j’avoue ne pas avoir consulté la fable donc « Et dont les pieds touchaient à l’Empire des Morts ».
« Mais c’est une idée à creuser concernant la pensée de cette époque. »
Alors informez-moi si vous avez vent de quelque chose, s’il vous plaît.
Pour ce qui concerne la pensée d’aujourd’hui et les arbres, peut-être n’avez vous pas lu « La vie secrète des arbres » de Peter Wohlleben. Passionnant. Le style est celui du conteur, le fond les dernières avancées de la science, qui renoue avec l’idée que les arbres sont des êtres communicants, et donne à mon avis des arguments supplémentaires pour prendre des bains d’arbre. Les hêtres sont vraiment des arbres impressionnants, je ne peux pas vous en dire plus !
Et vous avez sans doute lu « Le champignon de la fin du monde », livre que j’ai réussi à prêter à quelqu’un qui a beaucoup à lire mais passionné par ce type d’ouvrages, j’ai donc une bonne excuse pour ne pas vous en citer des extraits… Ce livre parvient à faire voir les paysages du Japon autrement, cite des poésies classiques, et en même temps parle de cueilleurs aux Etats-Unis, de la connexion entre les arbres par les champignons. Bref, je l’ai beaucoup aimé mais ne vous en aurais pas parlé si la discussion n’était tombée sur les racines.
@ Giuseppe | 11 mars 2018 à 20:40
Puisque vous parlez de rugby, sujet sur lequel vous êtes intarissable, je suis personnellement assez admiratif du comportement des Italiens qui sont entrés dans cette compétition devenue depuis le tournoi des six nations.
Ils se prennent régulièrement des peignées, collectionnent les cuillers de bois. Mais ils sont toujours là et ils progressent d’année en année.
Bon je ne crois pas que pour eux le grand chelem soit pour tout de suite, mais peut-être que dans une dizaine d’années ce sera la bonne !
@ Julien WEINZAEPFLEN
«… la seule justification possible de la démocratie représentative, c’est le mandat impératif, mais les constituants se sont empressés de l’interdire, dès 1789. Encore un effort et je comprendrai le référendum révocatoire. »
Vous tournez les choses comme cela vous arrange.
Mais trouvez-vous normal que des élus puissent échapper à tout contrôle populaire ?
Et même à toute sanction comme par exemple en cas de trahison au détriment de la sécurité ou des intérêts de la nation comme c’est hélas devenu trop souvent le cas ?
Ceci dit, il conviendrait effectivement d’introduire la notion de référendum révocatoire.
Mais rassurez-vous, la caste ferait tout pour freiner des quatre fers afin de s’opposer à l’introduction éventuelle de cette disposition.
@ caroff | 11 mars 2018 à 23:35
Un peu court jeune homme !
Je suis de bonne humeur… le crunch sans doute.
Donc je vais vous la faire comme le petit bétonnier : voyons l’empreinte laissée – c’est encore très chaud – à l’UBB, pas très brillant comme classement c’est pas demain qu’ils vont être champions.
https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/standing.shtml
Ensuite le crunch est un match exceptionnel, il est the match, https://www.lequipe.fr/Rugby/Tournoi-des-6-nations/, d’ailleurs on cite ici « la revanche des oubliés », j’allais dire une hirondelle ne fait pas le printemps, mais si cela continue on ira chercher encore plus ancien pour essayer de gagner en fraîcheur (je taquine).
Je ne bouderai pas le plaisir, l’avenir est en chantant, cependant dans le Sud-Ouest nous avons un proverbe : c’est quand tout est rose qu’il faut savoir broyer du noir et le Black c’est trois fois en juin et là sera le référentiel.
Bon pour cette fois la douche écossaise était pour les Anglais, aujourd’hui autour d’un verre nous allons envisager la prochaine tactique, nous sommes dans le coin tous des sélectionneurs en puissance et des entraîneurs hors pair, of course.
@ Julien WEINZAEPFLEN | 12 mars 2018 à 06:54
Il faut un certain temps pour s’adapter aux intervenants d’un blog, mais au bout de quelques années, voire de quelques mois il est possible de deviner qui a écrit un commentaire dès la troisième ligne. Je me suis amusé à faire l’expérience et je me suis rarement trompé.
Sur ce blog il y a des personnages très « typés ». Cela fait des années qu’ils nous rabâchent toujours les mêmes propos qui parfois tournent à l’obsession.
Aussi il est intéressant que des intervenants nouveaux viennent se mêler aux échanges afin de rafraîchir un peu les discussions.
Vous en faites partie, ainsi d’ailleurs que votre ami Zonzon que j’avais mal jugé au départ. Il est vrai qu’il avait traité mes commentaires de « brèves de comptoir » ce qui n’est guère agréable, vous en conviendrez. Raison pour laquelle je lui suis rentré dans le lard un peu durement concernant son post sur les préservatifs chinois. Mais ce genre de petites chamailleries arrive régulièrement sur ce blog. On se fait la tête quelque temps et puis on se reparle. Un peu comme dans la vraie vie, finalement.
@ Claude Luçon
« L’humanité n’est pas une, elle est faite de près de 7 milliards d’individus qui, dixit Larousse, sont « des personnes considérées isolément par rapport à une collectivité », des personnes qui ont déjà beaucoup de mal à se regrouper en royaume ou fédération : Ecossais, Catalans, Corses, Texans, Californiens, Coonass, Indiens, Hispaniques, Tutsis, Hutus, Bantous, Zulus… »
Vous citez le Larousse qui, du fait de son orientation idéologique n’est peut-être pas le plus qualifié pour apporter une vision objective des choses.
Il s’agit là d’une approche franco-française à la sauce républicaniste ne considérant l’homme que comme un être abstrait, hors-sol, ayant des « droits » propres (alors que sous l’Ancien Régime on parlait du droit des gens), non caractérisé par une relation avec une communauté culturelle identifiée.
Bref, il s’agit d’un individu lambda.
Cette approche méconnaît totalement la nature d’un grand nombre de groupes humains sur terre organisés justement en collectivités voire en tribus, vous qui avez vécu en Afrique devriez être le premier à le savoir.
Et ces tribus par exemple les Igbos au Nigeria, peuvent entrer en conflit avec les Haoussas et les Yorubas, et chacune d’elle veille jalousement à préserver sa spécificité (chez nous on parlerait de « nationalisme »).
Mais surtout, pour tous ces peuples partageant l’idée de clan, de tribu voire de communauté de croyants, l’homme n’est rien et le groupe est tout.
Le communautarisme qui se développe de plus en plus en France traduit cet aspect des choses, avec des chocs qui, dans le domaine de la délinquance ou de la criminalité par exemple, ne visent pas seulement une cible quelconque mais aussi un membre d’une communauté supposée adverse, tout cela selon une loi et une morale de clan faisant qu’un même délit sera réprouvé s’il affecte un membre du clan mais toléré voire encouragé s’il vise un étranger à ce même clan.
Ce que, au passage, ne comprend manifestement toujours pas la justice française.
Enfin, la manière selon laquelle l’individualisme est poussé à son extrême en France, par exemple dans le cas de personnes isolées comme des vieillards ou des femmes seules, suscite le mépris de ces gens appartenant à des cultures grégaires pour lesquelles une telle chose est impensable, ce qui explique parfois probablement certaines agressions de personnes âgées par exemple, vues comme étant exclues et reléguées par leur propre famille ou communauté.
@ Exilé
Houari Boumédiène est un détestable personnage.
Je ne sais pas si cela peut vous rassurer — vous tranquilliser un peu — mais je me suis reproduit très modérément. J’ai d’autre part quitté la France à la première occasion — voilà quelques décennies. Ce qui ne m’empêche pas d’aimer la culture de la France, ses hommes de science et ses grands auteurs. Et contre cela vous ne pouvez rien. Montaigne ne vous appartient pas, il n’appartient en vérité à personne. Voilà ce qui arrive quand on atteint à l’universel (Et les nations, nous dit Baudelaire, n’ont de grands hommes que malgré elles.).
Fraternellement.
@ Exilé | 11 mars 2018 à 18:53
Je travaillais en Algérie de 71 à 76, vivant à Alger, inutile de dire que le discours de Houari Boumédiène n’est pas passé inaperçu dans la presse algérienne, je peux vous dire que les Algériennes n’ont pas particulièrement apprécié, les bourgeoises comme les épouses d’ouvriers, elles le montrent depuis, pilule à l’appui. A l’époque 14 ou 16 enfants constituaient une famille presque normale chez les moins favorisés, qui étaient nombreux.
Même si la natalité remonte en ce moment après avoir considérablement chuté, acheter des iPad, tablettes et ordinateurs à toute cette jeunesse devrait considérablement réduire l’enthousiasme des pères.
@ Achille | 12 mars 2018 à 09:33
Intarissable le mot est exagéré, mais notre groupe de réflexion a des solutions pour l’Italie… Mais faut-il que l’on soit entendu.
Un peu comme pour la politique, nous avons tous de bonnes raisons de choisir notre candidat, mais souvent le candidat ne veut pas de nous.
@ filou | 11 mars 2018 à 13:55
Faites confiance à la justice de notre beau pays.
Les non-lieu s’agissant de N.S. existent. Il suffit de bien vouloir se donner la peine de chercher un peu.
Que reste-t-il ?
Certes il traînerait encore des « casseroles » d’après ce que l’on peut lire ici ou là. Mais je ne pense pas que vous pourrez aller le visiter un jour en prison. Cahuzac (en cellule VIP) peut-être ?
———————-
@ Exilé | 11 mars 2018 à 15:02
« Ce modèle artificiel, cérébralisé, rigide, théâtral, déconnecté du réel de la démocratie à la française n’a-t-il pas démontré son incapacité à servir de façon simple, naturelle et efficace des générations de Français, dont il a trop souvent compliqué la vie parfois au prix de nombreux drames et souffrances ? »
Macron a tout compris. Tant nous en sommes encore réduits à des querelles insignifiantes transformées en affaire d’Etat.
Publié et republié :
« La démocratie de parodie a été remplacée par « un pouvoir absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux » ; ce pouvoir qui couvre la surface d’un réseau de petites règles compliquées, minutieuses et uniformes. Il ne tyrannise point, il gêne, il comprime, il énerve, il éteint, il hébète, il endort »
(Tocqueville l’avait prédit )
@ Exilé | 11 mars 2018 à 18:53
Pour l’instant, tout ce qu’a prédit Boumédiène a échoué. Cinquante ans après l’indépendance, l’Algérie est l’un des pays qui n’attirent pas du tout les investisseurs.
@ Noblejoué | 12 mars 2018 à 08:04
« Pour ce qui concerne la pensée d’aujourd’hui et les arbres, peut-être n’avez vous pas lu « La vie secrète des arbres » de Peter Wohlleben. »
En effet.
« Et vous avez sans doute lu « Le champignon de la fin du monde » »
Aucunement.
En revanche, que les arbres communiquent, ce n’est pas un scoop. La première fois que j’ai pris la relation du fait au sérieux, il y a de cela quelques décennies, c’est quand j’ai appris comment les acacias se défendent contre les antilopes koudous. Le fait est également relaté ICI dans une page qui parle de la communication des plantes en général.
J’ai également pu observer des choses étonnantes sur mes propres plantes.
@ Giuseppe 10h12
« Donc je vais vous la faire comme le petit bétonnier : voyons l’empreinte laissée – c’est encore très chaud – à l’UBB, pas très brillant comme classement c’est pas demain qu’ils vont être champion. »
Oui, mais ils ont perdu Jacques Brunel… donc ils perdent !
@ Catherine JACOB
« En revanche, que les arbres communiquent, ce n’est pas un scoop. »
Je ne l’ai pas prétendu. Mais qu’on l’étudie à fond, si. Entre connaître l’électricité statique et la fée électricité, quelle différence ! De plus, entre quelques faits vaguement connus des seuls passionnés et des livres ou films connus du grand public, il y a aussi une différence.
» J’ai également pu observer des choses étonnantes sur mes propres plantes. »
Ça, ce serait un scoop !
Et vraiment, « Le champignon de la fin du monde » m’a beaucoup plu. Une critique qui en vaut une autre, des critiques assez différentes les unes des autres, d’ailleurs, car ce livre est si riche qu’on peut le prendre par bien des bouts.
http://www.telerama.fr/livres/le-champignon-de-la-fin-du-monde,n5202582.php
Je pense qu’il pourrait vous plaire car on peut considérer qu’un champignon japonais est au centre de tout, comme le Japon est pour vous le centre, et qu’on le met en relations avec plusieurs réalités, comme vous le faites ici dans vos interventions.
Si je présume que vous avez lu ce que j’ai lu, surtout sur votre sujet de prédilection, j’aime autant que ce ne soit pas le cas, finalement, pour vous apporter quelque chose à votre tour.
Si tout le monde pouvait faire comme certains Algériens qui restent ou repartent chez eux ; car jamais notre pays n’aura connu un tel boxon avec vos générations depuis les sixties jusqu’à nos jours ; aucune autre religion n’aura autant agressé notre pays comme la vôtre, aucune autre ethnie n’aura propagé autant de haine, de délinquance et d’incivilités que la vôtre ; les investisseurs ne sont pas fous ni masos pour aller s’implanter en Algérie : faire bosser vos djeuns ? mission impossible ; du temps des colonies, les patrons, cadres et autres responsables étaient tous d’accord sur le fait que votre peuple n’avançait qu’avec force coups de pieds au c… ; garder des chèvres passe encore mais transpirer, zobi ! woualou quéquette !
D’ailleurs vos jeunes là-bas n’ont pas évolué, votre pays est resté très vintage, années 50, une Albanie du Maghreb et leur seul espoir d’avenir meilleur, c’est de venir en France pays de cocagne en aides, allocs, assedic, CMU, Sécu, carte Vitale, pondre un max de mômes, RSA et CAF subviendront aux besoins vitaux des papas aux terrasses des cafés de Barbès et Saint-Denis pour les longues parties de dominos journalières entre les pointages à Pôle Emploi.
Il ne nous manquait plus que les déclarations intempestives de Pépère, décidément les deux avec NS sont vraiment à côté de la plaque.
Pépère ferait mieux de s’occuper de ses oignons il n’est plus Président et semble parfois l’oublier, il est aussi soûlant que son ex.
Partir sans défendre sa place c’est s’échapper, il faudrait maintenant qu’il donne des leçons à EM qui a relevé le gant et le niveau d’un quinquennat précédent de pacotille.
@ Mary Preud’homme | 11 mars 2018 à 22:14
Je ne fais pas le zouave. Là où vous avez raison c’est sur la négritude des tirailleurs « sénégalais » car en fait c’était un terme générique qui n’est pas propre au Sénégal. Ce qui m’énerve un peu c’est le rabâchage dans le but de culpabiliser toujours et encore… De tirailleurs il y avait aussi par exemple les annamites dont on ne parle quasiment pas. Mon grand-père ( que je n’ai pas connu) de la Coloniale était parmi les Hmong sur les hauts plateaux vietnamiens pour les aider à se défendre contre les pavillons noirs.Une sacrée tête brûlée paraît-il.
https://www.histoire-image.org/fr/etudes/annamites-grande-guerre
@ Ahmed Berkani
« Montaigne ne vous appartient pas, il n’appartient en vérité à personne. Voilà ce qui arrive quand on atteint à l’universel (Et les nations, nous dit Baudelaire, n’ont de grands hommes que malgré elles.). »
Cher Ahmed, je n’ai jamais revendiqué la possession exclusive de Montaigne, un maire de Bordeaux estimable, lui, et je constate que vous avez de bonnes lectures.
En revanche, je ne vous cacherai pas que parfois l’universel que la France prétend parfois incarner me pèse, entre autres à travers les ponctions qu’il entraîne sur ma modeste pension de retraité.
Il y a des jours où je préférerais presque vivre dans un pays moins versé dans l’universel et davantage dans le particulier en ce qui concerne la protection de ses ressortissants par rapport à certaines influences extérieures…
@ sylvain | 12 mars 2018 à 17:00
Les Assedic, cela ne pouvait pas se toucher, puisque c’était une association, en plus elle a été dissoute en 2008 !
Le RSA est versé par la CAF, la CAF n’est pas un revenu mais une structure.
Le Sécu est une structure qui a en charge la CMU et la carte Vitale.
La carte Vitale est un document.
C’est comme si vous aviez affirmé que les Algériens venaient en France pour percevoir l’UMP, le F-Haine, la Ligue de défense des oiseaux et la carte Cofinoga !
Prenez-vous vos cachets avant de parler, vous ?!
——————-
@ Claude Luçon | 12 mars 2018 à 13:47
« A l’époque 14 ou 16 enfants constituaient une famille presque normale chez les moins favorisés […] »
Surprenant ! Car selon la statistique publique :
Source Nations Unies et la Banque mondiale, c’est divisé par deux, c’est 7 à 8 non 14 à 16.
Algérie, ligne 63 ; 1971 à 1976, colonne P à U.
http://api.worldbank.org/v2/fr/indicator/SP.DYN.TFRT.IN?downloadformat=excel
Confirmé par l’Université de Sherbrooke, Département statistique des populations mondiales – Canada
http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/tend/DZA/fr/SP.DYN.TFRT.IN.html
@ sylvain
« D’ailleurs vos jeunes là-bas n’ont pas évolué, votre pays est resté très vintage, années 50, une Albanie du Maghreb et leur seul espoir d’avenir meilleur, c’est de venir en France »
Une « Albanie du Maghreb » décrit fort bien notre ex-colonie.
L’avenir y est si radieux que les demandes de visa pour fouler le sol de la vilaine France explosent.
200 000 visas en 2008 puis 410 000 visas en 2016 et 600 000 demandes en 2017… et environ 4 millions de binationaux. L’Algérie est un des pays les plus diasporiques au monde !!
Il va falloir revenir là-bas pour faire tourner leur pays !!
@ caroff | 13 mars 2018 à 00:29
Hallucinant tout de même de voir tous ces djeun’s futures chances se bousculer et faire la queue dans les souks à visas d’Alger pour venir glander dans les teucies de la Ceufran, alors que tout le monde sait que nous sommes un pays raciste fasciste réac FNiste islamophobe ex-colonisateur ; ils sont masos ou alors ça participe au grand remplacement prévu par tous ces gouvernements collabos de l’UE.
Mais comme la France « c’est pas le Pérou », ils iront de désillusions en désillusions et puniront ce sale pays qui les a mal reçus en tabassant, caillassant, brûlant, agressant tout ce qui représente l’Etat ainsi que les souchiens blancs honnis menacés et forcés à l’exil, une purge raciste sans précédent dans notre pays envers les vrais Français blancs de souche.
Heureusement il existe ces autoroutes de la drogue qui pourvoient largement à leurs besoins vitaux, leur parc automobile rutilant en grosses cylindrées acquises dès l’âge de leurs dix-huit ans peuvent en témoigner, les jeunes souchiens honnêtes et travailleurs se traînant lamentablement dans de vieilles Twingo gondolées par les caillassages de bas d’HLM.
Pour ces gentils bénéficiaires du système social le plus ubuesque au monde, les RSA CAF CMU SECU aides allocs ne sont que des troncs d’église en comparaison, euh pardon, des troncs de mosquée, une tirelire, de l’argent de poche.
@ Noblejoué | 12 mars 2018 à 16:49
C’est là le 松茸、Tricholoma matsutake, premier organisme vivant en effet à émerger dans le paysage dévasté par la bombe lâchée sur Hiroshima et donc, « le champignon de la fin du monde », mais aussi appelé « un champignon en or », vu qu’on ne le trouve pas proposé à moins de 8 000 à 10 000 Yens (76€ environ) le kilo à la commande et que selon les qualités il peut monter à 30 000 Yens (228€ environ) le kilo, est importé au Japon depuis 韓国 (la Corée du Sud), 北朝鮮 (la Corée du Nord), 中国 la Chine avec le 四川省 – Sichuan、雲南省 – le Yúnnán 、チベット(le Tibet, soit la région autonome du Tibet où il sont cultivés non pas sous des pins – Matsu (松)– mais sous des hêtres. Au Japon les forêts de hêtres où ces arbres peuvent monter à 35m, sont classées ‘monuments naturels’), le 吉林省 (Jílín, N.E de la Chine), le 黒龍江省 – Hēilóngjiāng (où on le cultive souvent comme au Japon et dans la péninsule coréenne sur des aiguilles du pin de Corée et du pin parasol du Japon, d’Europe du Nord (Suède, Finlande dont les espèces sont proches des qualités japonaises et qui bénéficient d’une bonne image), et encore les アメリカ合衆国 (United States of America), le Canada, l’Amérique du Sud (Mexique), ブータン (le Bhoutan avec le « champignon du sage des Śākyas soit le Bouddha, dont l’importation a débuté dans les années 90, espèce rare dont la cueillette est réglementée dans un but de préservation de l’espèce et qui, se cueillant à près de 3000m d’altitude est peu affecté par les vers , ラオス ( le Laos), トルコ( la Turquie) , モロッコ (le Maroc), ロシア (la Russie) et ça bien que ce champignon soit cultivé au Japon où il est consommé – par ex. en Tempura et cueuilli depuis plus de 4 000 ans, dans dix-neuf localités différentes entre Iwate (Nord) et Hiroshima, et commercialisé de la mi-septembre à la mi-octobre uniquement.
.
J’imagine que tous ces renseignements figurent dans votre ouvrage, mais bon, pour le public profane on présentera ce champignon comme suit :
Et donc, oui je connais cette espèce, que cependant vu le retard avec lequel la trésorerie générale pour l’étranger met en place le paiement des émoluments de ses ouailles, puis ultérieurement le montant de ma bourse d’études, je n’ai pas eu les moyens de le cuisiner, me contentant des Shiitaké (椎茸), soit le lentin du chêne/
Ceci étant, en 2015 la truffe noire de Dordogne se négociait sur les marchés de gros à 850€ le kilo, ce qui est pratiquement quatre fois plus que le « champignon des pins », ledit MATSUTAKE.
Je ne connais pas votre salaire, mais j’imagine qu’il ne vous autorise pas la truffe comme au citoyen lambda, le champignon de Paris.
@ Giuseppe | 12 mars 2018 à 18:15
Je vous rejoins bien sur ce point. Nous avons eu ces dix dernières années les présidents les plus calamiteux de la Ve République.
Si encore ils se faisaient discrets après leur bilan plus que contestable, mais non, il faut encore qu’ils ramènent leur fraise.
Nicolas Sarkozy qui fait l’éloge des hommes forts qui financent le terrorisme c’était déjà assez consternant.
François Hollande qui dit qu’il faut menacer la Russie, alors que celle-ci mène un combat sans concession contre Daech, là c’est carrément affligeant.
Ils n’ont rien fait quand ils étaient au pouvoir. D’ailleurs que pouvaient-ils faire face à des forces qui les dépassent ?
Il serait grand temps maintenant qu’ils se taisent, ne serait-ce que parce qu’ils n’ont plus rien à dire de pertinent
@ Catherine JACOB
Pourquoi ne pas écrire, non forcément sur toute votre vie dont vous pouvez vouloir garder une bonne part secrète, mais votre Japon ? Tout simplement « Ma quête de Japon ».
Soit biographie, dans le style Terre humaine, ethnographie et critique de l’ethnographie et disciplines proches, l’étude du Japon en France méritant d’après vous bien des critiques.
Soit livre d’entretien avec
– quelqu’un de votre famille, par exemple, qui vous connaît et vous apprécie, ainsi que le Japon. En profiter pour parler de votre famille, qui a l’air bien d’après ce que vous en présentez. Livre sous l’angle histoire familiale, donc.
– ou le Japonais dont vous avez publié un extrait de mel, ou un autre, donc sous l’angle dialogue des cultures.
– ou si vous avez sympathisé avec un élève de votre formation d’adulte qui en aurait les capacités, dans ce cas, le livre ferait plus transmission.
Je n’ose pas dire « modestes propositions » à cause de Swift.
Des idées parce qu’on ne sait jamais s’il n’y en aurait pas une de pertinente, et dans ce cas, ce serait une issue.
Cher Monsieur Bilger,
Jadis, je vous trouvais un peu dur envers Nicolas Sarkozy, coupable d’une vision, disons, assez végétale de la magistrature, et affichant une vulgarité heureusement fort éloignée de vos dispositions (« Veuillez vous éloigner promptement de mon voisinage, cher ami »).
Aujourd’hui, vous l’habillez d’un costume d’apparat, celui de philosophe politique, qui lui va comme une casquette de base-ball à un âne du Poitou.
Ce discours fort instructif que vous nous avez déterré montre, sans ambiguïté possible, le nouveau métier qu’il s’est choisi : celui de prostitué politico-financier au service des adversaires de la France. En un mot : un traître.
Oh ! ce n’est pas lui qui a inventé cette profession. Elle est désormais le point de chute d’un nombre croissant de politiciens occidentaux, qui ont dépensé tous leurs jetons à la table du casino démocratique. On citera Tony Blair, grand praticien de la chose, mais aussi Dominique de Villepin, plus discret, mais pas moins actif.
Qui sont ces fameux « grands leaders » que l’ancien président honore de sa subite admiration ? Des dictateurs à la tête de puissances qui menacent la France, soit par leurs intentions subversives et belliqueuses (Etats islamiques, Russie), soit par leur stratégie de puissance (Chine).
Trois points communs les rapprochent : ils tiennent d’une main ferme, seuls, un énorme robinet à pognon, ils sont (ou croient être) sur une trajectoire ascendante face à un Occident sur le déclin, et ils sont tout disposés à inonder de leur précieux liquide les déserteurs venus d’en face, qui seraient prêts à faciliter leur travail de sape en leur procurant contacts, influence et soutien chez l’adversaire.
Que le tyran arabe, russe ou chinois, heureusement exempt des viles contraintes de la démocratie, tourne de façon imperceptible la gigantesque vanne à finances de son pays, et voilà le philosophe politique occidental positivement humidifié pour le reste de ses jours.
C’est ce qui nous vaut cette enfilade de clichés de la part de Sarkozy, spectaculaire d’ignorance et de servilité.
« Que seraient aujourd’hui les Emirats sans le leadership de MBZ ? » Je suis sûr, chers lecteurs, que vous vous posez la question tous les matins. D’ailleurs, qui ne connaît Mohammed Ben Zayed ? C’est tout à fait un hasard, bien entendu, si notre grossiste français en nettoyeurs haute pression allemands a prononcé cette phrase dans la capitale des Emirats arabes unis.
« Quels sont les grands leaders du monde aujourd’hui ? Le président Xi, le président Poutine : on peut être d’accord ou pas, mais c’est un leader. »
C’est incontestable. D’ailleurs, le camarade Staline, on peut être d’accord ou pas, mais c’est un leader. Le chancelier Hitler, on peut être d’accord ou pas, mais c’est un leader. Rien à dire. Lui aussi « a rendu sa fierté à son peuple ».
« La réussite du modèle émirien est sans doute l’exemple le plus important pour l’ensemble du monde. » Tutafé. Dans toutes les chancelleries de la planète, dans les universités les plus prestigieuses des grandes nations, il n’est question que du modèle émirati. Le modèle américain, le modèle scandinave, le modèle suisse, tout le monde s’en tape.
« C’est une formidable bonne nouvelle que la Chine assume ses responsabilités internationales. » En effet. Que la Chine se livre à un pillage éhonté des technologies occidentales, grâce à l’espionnage industriel, ne saurait que nous réjouir. Qu’elle viole de façon flagrante le droit international, en créant des îles à partir de rien, dans les eaux internationales, pour étendre son territoire et menacer militairement ses voisins, voilà qui est une formidable bonne nouvelle.
« La Chine, c’est quand même le pays qui a construit la Grande Muraille pour se protéger des barbares qui étaient de l’autre côté : nous. » Voilà. Le président Xi a construit la muraille de Chine, et c’était pour se protéger des Français, qui étaient juste derrière. Nous, les Français, les Occidentaux, nous sommes les barbares, et nous devons nous soumettre aux Chinois, aux musulmans, aux Africains, aux Russes, qui sont tellement plus civilisés que nous. Il faut bien cela pour expier nos fautes, nos très grandes fautes.
C’est là que Sarkozy lâche l’aveu : « La nouvelle route de la soie, c’est un projet colossal ». Eh oui. Ce sera (si ça marche) un prodigieux geyser à pognon, et les différents intermédiaires qui se feront bien voir du régime chinois pourront tapisser confortablement leurs comptes en banque.
C’est comme la Russie. « La question doit être posée comme ça : est-ce qu’on a besoin de la Russie ou pas ? » Et sa réponse, à Sarkozy, est oui : grosse surprise ! Clairement, on a besoin d’un pays qui se livre à un acte de guerre et de terrorisme international à l’arme neurotoxique, en tentant d’assassiner sur le sol britannique, pas plus tard qu’il y a neuf jours, un ancien espion russe et sa fille. Blessant dans l’opération un policier anglais, et obligeant le Royaume-Uni à déployer 200 soldats de ses unités spécialisées en guerre chimique.
« La Russie, c’est le pays à la plus grande superficie du monde. Qui peut dire qu’on ne doit pas parler avec eux ? » D’ailleurs, le Canada, c’est le deuxième pays du monde par la superficie. Je m’étonne que Sarkozy ne profite pas de sa tribune abou-dhabienne pour souligner l’urgence de parler avec le Canada. Alors que la superficie des Emirats arabes unis, franchement…
Et je m’étonne qu’un philosophe politique aussi avisé que lui ose sortir cette gigantesque sottise, selon laquelle, à notre époque, la puissance des nations serait encore proportionnelle à leur superficie. A l’heure d’Internet, du transport aérien bon marché, des missiles intercontinentaux, du numérique et de l’industrie de la connaissance. A ce compte, il serait urgent de parler avec le Sahara.
Bien sûr, la « superficie » de la Russie est l’un « éléments de langage » les plus utilisés par la propagande du régime, qui s’adresse aux imbéciles occidentaux et doit donc choisir des arguments adaptés aux abrutis : la Russie, c’est grand, un grand pays est un pays très puissant, donc il faut se soumettre à la Russie.
Et Sarkozy ne se fatigue pas, il n’a pas honte, il ne se cache même pas. Il se baisse dans le caniveau, et ramasse le premier étron qui surnage sur le flot dégoûtant de la désinformation russe.
Il fait mieux que ça : il ment, carrément, de façon ouverte, sans même chercher à le dissimuler. A l’instar de son maître Vladimir Poutine.
« Y a-t-il un risque que la Russie envahisse d’autres pays ? Je n’y crois pas. » Ben non, abruti : la Russie n’a envahi ni la Géorgie, ni la Moldavie, ni l’Ukraine. La Crimée, elle est allée toute seule, avec ses petites pattes, rejoindre le giron de Moscou. Le missile russe Buk qui a tué 300 passagers aériens, en provenance d’Amsterdam, au-dessus de l’Ukraine, il a été fabriqué dans le garage d’un insurgé local. Igor Girkin, l’officier du renseignement militaire russe (GRU) qui a dirigé l’invasion du Donbass, c’était un touriste qui a traversé la frontière par erreur. Le président français qui a « parlé » avec Medvedev, le faux-nez de Poutine, au moment de l’invasion de la Géorgie par la Russie, ce n’était pas un certain Nicolas Sarkozy.
La fameuse « paix », négociée alors par Sarkozy, nous avait été présentée comme une formidable victoire de la présidence française, qui avait permis de protéger la souveraineté de la Géorgie. En réalité, Sarkozy s’est fait le laquais des Russes, et a entériné l’annexion de fait de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie, territoires géorgiens. La preuve : les troupes d’Ossétie du Sud ont été, il y a peu, intégrées au sein de l’armée russe. Et les Russes déplacent régulièrement la frontière illégale entre l’Ossétie et la Géorgie, au détriment de cette dernière.
Bien entendu, aucun pays du monde (même pas les dictatures) ne reconnaît la prétendue « indépendance » de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie, sauf les îles Nauru (10 000 habitants), le Venezuela communiste, le Nicaragua et… la Russie.
Il est significatif de noter que cette pantalonnade sarkozienne est intervenue en 2008, soit un an exactement après que notre immense philosophe politique a été proprement insulté à huis clos, en notre nom, par le grand leader, Vladimir Poutine, au sommet du G8. C’est à la sortie de cet entretien que la presse internationale a été estomaquée par l’allure de Sarkozy à la tribune, le jugeant ivre.
La vérité, on l’a apprise plus tard : le chef mafieux qui dirige la kleptocratie moscovite avait humilié le président français — et la France par la même occasion — avec une insolence inouïe. On a déclenché des guerres pour beaucoup moins que ça. Sarkozy est sorti de la réunion K.O. debout.
Le « grand leader » français, en tête-à-tête, avait commencé par pérorer sur les droits de l’homme. Poutine le laisse parler, et puis lui fait : « C’est bon ? Tu as fini ? Alors je vais t’expliquer. Ton pays, il est comme ça… », et il colle presque ses mains l’une à l’autre. « Et mon pays, il est comme ça… », et il écarte grand les bras. « Maintenant, tu as deux solutions : ou bien tu continues à parler sur ce ton, et je t’écrase. Ou alors tu changes de registre, et je peux te faire roi d’Europe. »
Devinez laquelle des deux options Sarkozy a choisi. Poutine lui a généreusement permis de devenir « roi d’Europe », en le laissant se présenter comme le grand pacificateur international qui avait contenu les ambitions russes à l’issue de la guerre en Géorgie. Puis la rétribution de sa trahison est venue, à n’en pas douter, sous des formes plus sonnantes et trébuchantes. A l’instar de ce que fait le régime russe avec les autres politiciens occidentaux, qu’il achète, tout simplement, en exportant sa corruption.
Dix ans plus tard, Sarkozy a achevé sa métamorphose. Il n’a même plus besoin de dissimuler sa vénalité. D’ailleurs, il avait prévenu : bien avant la fin de son mandat, il avait annoncé aux journalistes qu’il ne se représenterait peut-être pas. Et qu’il se consacrerait, alors, à une activité nettement plus sérieuse : gagner de l’argent.
@ caroff | 12 mars 2018 à 16:30@Achille
Bon, je ne remettrai pas de piécette, par contre j’attends la réponse de Claude Luçon qui devrait embrayer sur la moyenne, arithmétique ou pondérée ou pourquoi pas écart-type.
Ceci dit avez-vous lu l’article sur le bon docteur Simon ? Je vous livre ainsi qu’à Achille (futur sélectionneur que l’on devait introniser prochainement) les dernières nouvelles http://www.lejdd.fr/sport/rugby/rugby-serge-simon-le-vice-president-qui-se-mele-de-tout-3590876.
C’est tout ce que nous détestons mon voisin et moi ainsi que le défunt Cruchade, l’affairisme qui pue dans un milieu qui sans argent aidait à la promotion sociale ou à l’emploi, nous avions chez nous les meilleurs et la disponibilité au bout des mains.
La médecine mène à tout avec celui-ci au pire, à la détestation de ce qui faisait la vie d’un quartier, d’une ville, malheureusement c’est foutu.
@ Catherine JACOB
« Je ne connais pas votre salaire, mais j’imagine qu’il ne vous autorise pas la truffe comme au citoyen lambda, le champignon de Paris. »
Mais ne vous y trompez pas, sous des dehors humbles et quelconques, le simple champignon de Paris, Agaricus Bisporus est un trésor de santé sans même avoir besoin d’être désigné à partir d’idéogrammes chinois.
Il aurait même, d’après diverses études, des propriétés lui permettant de réduire certains risques de cancer…
Les champignons, dont l’Agaricus Bisporus, contiennent généralement une substance anti-oxydante appelée L-ergothionéine, en quantité variable selon les espèces.
@ Noblejoué | 13 mars 2018 à 11:14
Ma famille est comme toutes les familles avec ses bons et ses moins bons côtés. J’essaie simplement de conserver des liens avec tout le monde parce que je pense que le délitement des familles sera la perte de notre culture/civilisation.
Et non, tout ne tourne pas chez moi autour du Japon et le récit de mon expérience du Japon ne serait qu’un énième récit du genre, et donc sans intérêt.
Si je persiste sur ce blog depuis bientôt une décennie avec quelques éclipses, c’est parce qu’il est SINGULIER et donc pas comme n’importe quel blog.
Il semble que j’intéresse quelques personnes parce que, moi aussi, j’ai des côtés singuliers. L’ennui c’est qu’ensuite on veuille à tout prix me faire rentrer dans le moule, celui du discursif par ex. alors que ma particularité c’est un travail sur l’eidétique et l’iconique. Enfin bref. C’est comme ça.
@ sylvain | 13 mars 2018 à 09:04
CAF et Sécu ne peuvent pas se percevoir, ce sont des infrastructures, des bâtiments, des concepts !
L’autre, il en est à affirmer qu’il y a des Algériens qui perçoivent Carrefour et Ladurée !
Le nombre de beaufs qui fréquentent ce blog, aïe, aïe, aïe !
—————————-
@ caroff | 13 mars 2018 à 00:29
Et caroff, son ignorance et son invention des chiffres !
Sur un autre sujet, avec sylvain, ils affirment qu’il faut inventer ses propres chiffres.
@ Giuseppe 13h58
« Ceci dit avez-vous lu l’article sur le bon docteur Simon ? »
Merci, c’est édifiant !
Pour résumer, c’est un escroc porté sur la violence.
Qu’un type banni à vie de l’équipe de France continue à magouiller à la tête du rugby français est une honte !
A l’opposé de l’idée qu’on se fait de ce sport !
@ Catherine JACOB
Ne rentrez dans aucun moule, surtout ! J’espère n’inciter personne à le faire et surtout pas vous.
Déjà, excuse préliminaire si cela en donne l’impression.
Justification de la démarche :
J’ai cru que vous aviez une particulière passion pour le Japon et subissiez des injustices dans le cadre de vos recherches, que vous ne parveniez pas à faire passer vos connaissances et idées sur le Japon. Vous disiez que tel ou tel vous faisait obstacle. La plupart des gens échec et mat le sont irrémédiablement. Mais je supposais que vous aviez des opportunités pouvant vous sortir de cette situation que je croyais intolérable, peut-être pas perçues parce qu’à force de subir on ne peut plus agir, du moins dans le domaine de ses échecs.
Si j’ai commis quelques erreurs, elles avaient du moins une certaine vraisemblance. Et je n’ai jamais fait que ce que j’aurais voulu qu’on fasse pour moi.
Justification de la stratégie :
Quelle solution est parfaite dans ce triste monde ? Tout nouveau livre est, en un sens, un enième livre, mais je croyais que les gens qui ont quelque chose à exprimer veulent le faire, certes sur un blog, mais de toutes les manières, et notamment, par le livre pour développer leurs idées.
Certes, toutes sortes de livres ont un côté règles et redites, mais en passant là-dessus, les plus grands auteurs sont parvenus à exprimer leur originalité.
Excuses :
Se justifier est évidemment une forme d’excuses, mais je vous présente en plus, explicitement, mes excuses les plus profondes. Parce que personne n’aime qu’on se trompe sur lui ni recevoir d’idées inadaptées.
Si certains y voient de la bassesse, libre à eux, je me comporte dans tous les cas, le plus possible, comme j’aimerais qu’on le fasse avec moi, ce n’est pas plus bas ou haut ou tortueux que ça.
Savonarole doit être content, Marchenoir est de retour, à nous faire rire, à nous instruire, et je ne suis pas ironique, sa verve désespérée aux accents rythmés par son exaspération est de la grande musique, l’âne du Poitou tentant de placer la casquette entre ses deux oreilles en témoigne.
Mais la solution, docteur Bob, n’est pas le brillant diagnostic auquel j’adhère, mais les exemples suisses et américains que vous citez trop brièvement, et dont les institutions sont fédérales. Se cacherait-il en vous un Delors prônant une fédération européenne d’Etat-nation ?
Nous serions alors, sur ce sujet, d’accord, ce qui, avant quelques duels sur la couleur des peaux, ne semblait pas évident, et démontrerait qu’aux intelligents, les dissensus les plus sévères peuvent s’apaiser autour de l’urgente nécessité de décrire notre commune réalité.
Si ce n’est pas le cas, je crains fort que le costard taillé par vos soins pour l’ancien ministre socialiste ne ressemble aux réquisitoires dont je fis à plusieurs reprises les frais, et qui firent les délices des plus sévères de mes détracteurs, mais il me semblerait possible, au vu du tour de votre prose actuelle, d’en amener sa verve puissante quoique souvent aveuglée, aux champs éclairés d’une solution enfin clairement formulée.
@ Exilé | 13 mars 2018 à 14:20
; 
« Mais ne vous y trompez pas, sous des dehors humbles et quelconques, le simple champignon de Paris, Agaricus Bisporus est un trésor de santé sans même avoir besoin d’être désigné à partir d’idéogrammes chinois.»
Vu qu’il est indiqué par les statistiques de production de champignons que, si « la culture du champignon de Paris est pratiquée aujourd’hui dans 70 pays, la majorité des champignons de Paris provient des États-Unis, de France et de Chine », je me suis dit que ce champignon que les Japonais appellent sans idéogrammes mais en katakana « マッシュルーム = mushroom, de common mushroom ou encore white mushroom » bénéficiait également malgré tout d’idéogrammes chinois, et c’est le cas. Les voici : 雙孢蘑菇 (Il est indiqué que s’il est produit en France depuis le XVIIe, sa culture est désormais mondiale 人工栽培則約始於17世紀的法國等地,現在則已經廣泛在世界各地栽培。).
Et comme les Chinois ne font jamais rien comme tout le monde, voici ce qu’ils produisent comme agaric bisporus :
« Il aurait même, d’après diverses études, des propriétés lui permettant de réduire certains risques de cancer… »
Super ! J’ai eu une petite cousine chercheur au CNRS en oncologie qui, tellement absorbée par l’idée de sauver autrui, est décédée à 40 ans d’un cancer dit « génétique » dont elle ne s’est aperçue qu’il était apparu chez elle qu’une fois qu’il était trop tard. D’où mon père était persuadé, et m’a bassinée avec ça toute mon adolescence, que moi aussi je mourrai à 40 ans. Dans les faits c’est une de mes sœurs qui est décédée à 29 ans consécutivement à un accident de la route…
« Les champignons, dont l’Agaricus Bisporus, contiennent généralement une substance anti-oxydante appelée L-ergothionéine, en quantité variable selon les espèces. »
J’ai cherché cette substance et trouvé ceci :
« L’ergothionéine est un dérivé de bétaïne de thiolhistidine isolée la première fois en 1909 par Tanret à partir de sclérote de Claviceps purpurea. Elle est produite par différents champignons.»
Et c’est quoi Claviceps purpurea Tul ?
«C’est l’ergot du seigle, champignon parasite du seigle (et d’autres céréales). Il contient des alcaloïdes responsables de l’ergotisme, en particulier l’acide lysergique dont est dérivé le LSD.
Il fut autrefois responsable d’une maladie, l’ergotisme, appelée au Moyen Âge mal des ardents ou feu de saint Antoine, liée à la présence d’ergot dans le seigle utilisé pour fabriquer le pain. Cette maladie, qui dure jusqu’au XVIIe se présente sous forme d’hallucinations passagères, similaires à ce que provoque le LSD, et à une vasoconstriction artériolaire, suivie de la perte de sensibilité des extrémités des différents membres, comme les bouts des doigts.
À cette époque, il était communément admis que ces personnes étaient des victimes de sorcellerie ou de démons. Saint Antoine est le saint patron des ergodiques. Le journaliste américain Hank P. Albarelli Jr. avance que la CIA aurait testé le LSD comme arme de guerre, par pulvérisation aérienne sur la population de Pont-Saint-Esprit (Gard). »
J’avais déjà lu quelque part qu’une substance tirée de l’ergot de seigle était également utilisée autrefois par les sages-femmes pour faciliter les accouchements, mais bon, j’imagine qu’il s’agit d’une autre substance que l’ergothionéine…
@Noblejoué | 14 mars 2018 à 07:25
« J’ai cru que vous aviez une particulière passion pour le Japon et subissiez des injustices dans le cadre de vos recherches »
C’est le cas.
«…que vous ne parveniez pas à faire passer vos connaissances et idées sur le Japon. »
Je ne parviens à faire passer d’idées singulières sur rien. Excepté un peu ici parce que Pascale et Philippe Bilger sont des gens respectueux d’autrui, lisent les commentaires sans filtre préalable, ne les tenant pas pour autre chose que ce qu’ils sont, des analyses documentées ou de simples opinions exprimées dans un pays de liberté d’expression, sont visiblement curieux de tout, ce qui de mon point de vue est un signe d’intelligence véritable, aiment sans doute compléter leurs connaissances, ne sont jaloux que de leur libre-arbitre et non d’autrui, n’adoptent pas systématiquement les idées de l’air du temps et surtout acceptent la critique.
On pourrait croire qu’il s’agit là d’une chose naturelle et commune. Détrompez-vous. Ces gens-là se rencontrent rarement et sont d’autant plus précieux.
@ Catherine JACOB | 14 mars 2018 à 08:40
Un peu ça va, mais constamment c’est ridicule, d’autant que vous voulez donner l’impression d’être très cultivée. Ce que vous transcrivez a été copié alors laissez donc ces choses dans les placards où l’on rejette les choses qui ne sont pas intéressantes. Ou alors faites le don à la Croix-Rouge de votre encyclopédie japonaise.
————————
@ Dieu
Pouvez-vous donner le numéro de téléphone et l’adresse de courriel de Catherine Jacob à Noblejoué et vice versa. Ils brouillent en permanence les ondes, mettez-y également celle d’Elusen !
@ Catherine JACOB
« On pourrait croire qu’il s’agit là d’une chose naturelle et commune. Détrompez-vous. Ces gens-là se rencontrent rarement et sont d’autant plus précieux »
Si vous saviez ce que je pense de la plupart des gens ! En contraste, des meilleurs, d’où, parfois, un enthousiasme mal perçu. Plus aucune importance… J’ai cru bien faire en vous soumettant des idées pour percer les barrières d’incompréhension du monde, puis avoir mal fait, je ne sais vraiment plus.
Parfois, on est coincé, tenu d’agir sans certitude, et quoique innocent, obligé de s’excuser… Imaginez voir un homme se débattre dans l’eau en poussant des cris.
On peut penser qu’il se noie, et ne l’a pas fait exprès. S’il vous dit que si, il se suicidait et que vous l’avez condamné à la prolongation de son malheur ? Je m’excuserais le plus possible alors que je n’aurais pas pu agir autrement, même pas dans l’ignorance de la possibilité d’erreur, mais parce que laisser se noyer qui veut vivre est plus probable et pire.
Voilà, voilà, j’ai peur de mal faire en vous soumettant les idées qui peuvent me venir, et de plus mal faire en m’abstenant. A vrai dire, je m’étonnerais que personne n’ait eu la moindre inspiration, mais si on jouit éventuellement des découvertes des chercheurs ou des écrits des romanciers et autres essayistes, les créateurs n’ont qu’à crever. Si vous saviez ce que je pense des gens ! Mais en somme, ils ne se sont pas créés, et le mépris est une facilité, alors j’essaie de ne pas en penser ce qui me vient spontanément à l’esprit mais de chercher les causes du désastre.
Ou sinon, de me divertir, à ce propos, je redis que j’apprécie beaucoup la connaissance et le style que vous nous fournissez… Je ne vais pas mesquinement vérifier s’il peut y avoir, parfois du copier coller : savoir extraire l’information, savoir citer est aussi créer.
Espérons que nous tirions tous le maximum de vos interventions, et si le monde était un tant soit peu juste, que quelque éditeur traînant sur ce site vous donne carte blanche.
Que vous souhaiter ? D’être toujours inspirée et qu’on vous rende justice.
@ yamamotoqaderaté | 14 mars 2018 à 13:07
Vous connaissez l’usage des guillemets ? Ils indiquent qu’effectivement les extraits entre guillemets sont des citations d’un autre auteur que vous-même. Depuis quand est-il interdit de citer autrui afin de ne pas chercher à NE donner l’illusion que l’on est cultivé(e) ?
Ça faisait longtemps que je n’avais pas été agressée par un tr.. d. c.l sur ce blog. Ça me manquait !
Et puis franchement, ce pseudo en forme de blague raciste éculée, ça faisait rire mes camarades d’école à la maternelle du temps où on pouvait rire de tout et n’importe quoi. Mais bon, un jour ou l’autre, il faut grandir et poser les masques.
@ Aliocha | 14 mars 2018 à 07:34
J’ai déjà prévenu, ici, que je n’étais pas candidat à la présidence de la République. Je ne me sens donc nullement requis de proposer des « solutions » pour tout et n’importe quoi, des cors aux pieds à la paix dans le monde.
De façon générale, je vous conseillerais de vous méfier des personnes qui ont des « solutions » à tout, même si elles ne se présentent pas aux élections.
Cependant, je m’étonne que vous découvriez mon intérêt pour les qualités civiques suisses ou américaines. J’en ai souvent parlé ici. Cela n’a d’ailleurs pas grand rapport avec mon portrait de Nicolas Sarkozy. Le type de corruption qu’il incarne, celui du lobbyiste en faveur d’intérêts étrangers, est largement représenté aux Etats-Unis.
Et je ne vois pas en quoi le fédéralisme serait un antidote à la corruption. La Russie est (sur le papier) une République fédérale ; c’est pourtant l’un des pays les plus corrompus du monde. Je ne vois pas non plus le rapport entre l’équilibre des pouvoirs au sein de l’Union européenne et l’une des grandes interrogations politiques de notre époque, celle qui oppose la démocratie libérale traditionnelle aux nouvelles « démocraties illibérales » (si cet oxymore a un sens), dirigées par des chefs autoritaristes qu’on appelle, faute de mieux, « populistes ».
Cela, c’est un vrai débat, qui préoccupe les peuples occidentaux en ce moment, et qui pose en effet des questions fondamentales. Nicolas Sarkozy a fait semblant d’aborder cette question à Abou Dabi, alors qu’il s’est contenté, en réalité, de promouvoir ses intérêts financiers personnels d’attaché de presse de luxe (et, accessoirement, de confirmer ses propres tendances autoritaristes) : voilà quel était l’argument de mon commentaire.
Puis-je, d’ailleurs, vous faire remarquer amicalement qu’il est un peu gonflé de votre part de me réclamer des « solutions », alors que d’une part, vous-même, vous n’en proposez aucune (ou alors, si nébuleuses qu’elles sont parfaitement incompréhensibles) ; et que d’autre part, lorsque j’en propose, comme sur la question de l’immigration que vous évoquez ici, vous vous contentez de les dénigrer avec l’éternelle ironie qui, en France, passe trop souvent pour de l’esprit, sans vous donner la peine de réfuter le moindre de mes arguments.
Au fait, pourquoi parlez-vous, ici, de « couleur de peau » ? Non seulement il n’en est question ni dans le billet de tête ni dans mon commentaire, mais je n’ai jamais, sur ce blog, parlé de couleur de peau. J’ai parlé de race, ce qui est tout à fait différent. Ce sont les « anti-racistes » autoproclamés qui prétendent que la race n’est qu’une question de couleur de peau.
Et donc « n’a aucune importance », et, simultanément, « n’existe pas » (il faudrait savoir…). Il y a, au contraire, des hommes de nombreuses races différentes qui ont une couleur de peau identique.
Si les gens comme vous écoutaient réellement les « racistes » comme moi, et se pliaient à l’obligation morale de tenir compte des faits et des arguments qu’on leur expose, alors vous cesseriez de tourner en rond comme un hamster dans sa roue, en répétant toujours les mêmes mots-clés dans les mêmes circonstances, et on pourrait peut-être commencer à tenir une vraie discussion.
Quant à ma philosophie de politique générale, elle est libérale-conservatrice. Je n’en ai jamais fait mystère. Tous les « diagnostics » et même les « solutions » que j’ai pu proposer ici vont dans ce sens.
@ Catherine JACOB
« Vous connaissez l’usage des guillemets ? Ils indiquent qu’effectivement les extraits entre guillemets sont des citations d’un autre auteur que vous-même. Depuis quand est-il interdit de citer autrui afin de ne pas chercher à NE donner l’illusion que l’on est cultivé(e) ? »
En fait, il y a pire. Des gens qui ne disent pas que leur pensée vient de tel ou tel auteur, et qu’on peut prendre, à première vue, d’un créateur, puis croire qu’ils sont, c’est toujours ça, cultivés, mais en fait, loin de ce qu’on aurait pu supposer… En somme, deux couches d’illusions masquant, si ce n’est du vide, du pas grand-chose.
Ceci dit, il ne s’agit pas forcément d’intention de tromper mais de confusion mentale et autre limitation, et mieux vaut cela que rien du tout, sans compter qu’une relative appétence pour la culture permet toujours de progresser un tant soit peu.
Pourquoi, en effet, devriez-vous enfouir votre culture comme la lumière sous le boisseau ? Encore, si vous la présentiez avec lourdeur, on comprendrait la réaction, confondant une présentation fastidieuse avec la culture elle-même, mais là…
Les gens attaquent toujours ce qui est différent d’eux. En plus, ils sont incohérents : ils reprocheront les manques, de culture, par exemple, des uns, et l’excès, comme s’il pouvait exister, des autres. Enfin, ce qui compte est de condamner, ce pourquoi Nietzsche avait toutes les apparences du vrai quand il disait qu’on avait inventé la morale pour ce bel office.
Les Japonais ont de de la chance de vous avoir… Ce n’est pas que les cultures d’Afrique noire m’intéressent plus que ça, mais enfin, je regrette pour la défense des Noirs et de la diversité culturelle qu’ils n’aient personne comme vous pour essayer de combattre les préjugés.
Je dois quand même dire que ceux qui s’y essaient quand même ont du mérite.
@ Catherine JACOB, suite (mon ordinateur a eu besoin de redémarrer, je ne le contrarie pas…)
En fait, on peut dire que vous avez su faire d’une faiblesse une force… Vos pairs ne vous accueillent pas parmi eux ? Vous faites de la formation pour adultes, que ce soit professionnellement ou ici.
Est-ce que « tout ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort » ? J’ai toujours pensé que ça sonnait bien, mais qu’enfin, je ne dis pas pour vous, mais d’autres, si on a quelque chose de brûlé en soi, on peut toujours rester plus ou moins impassible entre la mort et le diable, on ne peut prétendre en sortir renforcé. J’espère toutefois que vous êtes bien dans le cas supposé par Nietzsche.
Et que le vent tourne.
Le livre sur les champignons croisait plusieurs sujets et avait une approche vraiment inhabituelle, en serait-ce un signe ? Je l’espère en tout cas, pour le monde et singulièrement pour vous.
En tout, il y a des forces d’uniformisation, par exemple, et sans qu’il y soit de sa faute mais l’excès de son succès, l’influence de Parker en vin ou la manie de les boiser, même avec des copeaux, et des résistances à cette pesanteur, on dira, voyons, la redécouverte de vieux cépages, terroirs et l’essai de refaire du franc de pied.
La logique de ma prose veut que je vous souhaite la santé et autres vœux qu’on porte d’un cœur plus joyeux en groupe devant un bon verre qu’ailleurs, mais comme on ne sait jamais si cela ne sera pas mal pris dans un autre contexte, ce n’est, après tout, comme d’ailleurs tout ce que j’aurais pu avancer, qu’une suggestion.
@ Noblejoué | 15 mars 2018 à 03:09
Je crois qu’il faut faire la différence entre un auteur, des travaux scientifiques et une info crédible dans tel ou tel domaine.
Quand, à la façon des anciens, vous citez un auteur sans guillemets et sans l’identifier, de nos jours c’est une tromperie, vu que rares sont les lecteurs qui identifient tout seuls, même les classiques.
Quand vous vous attribuez les travaux d’autrui c’est en plus un dol.
Quand vous reprenez une info, avec ses guillemets lorsque vous en reprenez le texte tel quel, ou sans lorsque vous le modifiez et qu’il ne s’agit pas d’un travail universitaire, il est de nos jours difficile d’en citer également l’auteur initial, vu que vous pourrez retrouver la même info, dans le même texte, sans auteur, sur un nombre impressionnant de sites différents.
@ yamamotoqaderaté | 14 mars 2018 à 13:07
Il est vrai que si Catherine JACOB et Noblejoué pouvaient échanger leur adresse e-mail ou leur 06, via l’intermédiaire de Pascale Bilger, cela permettrait de libérer le blog de leurs conciliabules interminables et particulièrement soporifiques.
Heureusement un petit coup de doigt glisseur et on passe au commentaire suivant…
@ Catherine JACOB | 14 mars 2018 à 21:38
En matière de guillemets, hum, il me semble que vous les oubliez en permanence, en outre laissez les Chinois en paix vous avez assez des Japs !
Et puis faire une plaisanterie sur les champignons blancs ça ne fait pas rire les Japonais (Hiroshima mon amour) et Sarkozy n’aime pas les champignons !
@ yamamotokaderaté | 15 mars 2018 à 11:52
Vous sortez d’où exactement ? = Quel était votre pseudo précédent et depuis quand êtes-vous lecteur sous quelque pseudo que ce soit, de ce blog ?
« En matière de guillemets, hum, il me semble que vous les oubliez en permanence, en outre laissez les Chinois en paix vous avez assez des Japs ! »
jean-christophe ? filou ? etc. ? etc. ?
« Et puis faire une plaisanterie sur les champignons blancs ça ne fait pas rire les Japonais (Hiroshima mon amour) et Sarkozy n’aime pas les champignons ! »
Concernant ce qui en français est désigné sous l’expression de « champignon atomique », les Japonais parlent par métaphore, de キノコ雲 → KINOKO-GUMO (soit KINOKO pour champignon et KUMO pour nuage) et non pas de white mushroom.
Vous saisissez la différence ? Oui, non ?
D’où savez-vous que Sarkozy ne goûte pas les mushrooms ?
Enfin, il est possible que je cite beaucoup, avec guillemets lorsque je n’ai pas eu besoin de rectifier le texte cité, et la raison principale en est la suivante :
1. J’ai appris à m’éviter et à éviter à mon éventuel lecteur, les affirmations arbitraires.
2. Dans mes domaines de compétence ainsi que dans ceux auxquels il m’arrive de m’intéresser à une occasion ou une autre, en l’espèce la production et le commerce des champignons comestibles de grande consommation, j’observe régulièrement que des gens censés être des experts commettent de telles énormités, dues soit à des défaillances de mémoire, soit à un défaut de vérification, soit à une paresse de mise à jour de connaissances, que de rendre visible l’accès à une information simple est une manière de leur dire, quand on veut s’éviter de dire une grosse co…rie, ou d’imputer à autrui son propre manque de connaissances en le critiquant mal à propos, on peut de nos jours le faire très facilement et ce n’est pas parce que le savoir vient d’ailleurs que de notre propre gibecière ( = contenant d’un savoir glané et ou élaboré précédemment à son emploi en telle ou telle circonstance), que ça dispense de penser et/ou réfléchir à ce qu’on dit.
3. Prendre le temps de rechercher et/ou vérifier de quoi étayer une opinion et mettre en forme un § documenté réutilisable au besoin tel quel avec guillemets ou via une réappropriation plus ou moins élargie, est une déformation professionnelle. J’ai cependant la prétention de croire qu’elle est préférable à celle de ceux qui pensent que la vérité ou l’exactitude des faits procèdent sui generis de leur propre génie.
@ Catherine JACOB | 15 mars 2018 à 07:58
Que vous dire ? Je ne crois pas tout mélanger, ni vous à plus forte raison. Un collage ne veut pas dire un vol, ainsi ma confidente a copié deux artistes en les citant en sus de sa création personnelle.
Par contre, des gens de son groupe l’ont copiée, elle, sans faire mention de leur source ni des sources de la source. Mais elle est tellement merveilleuse qu’elle a toujours une attitude parfaite sans condamner les autres si elle signale leur comportement, je crois, dans une description honnête du monde. Et quelle manière de raconter !
Cependant, à un moment j’ai omis de citer des auteurs si connus que je croyais que cela coulait de source. Est-ce que beaucoup de gens commettent cette erreur ou que vous devinez que je serais capable de ce genre de bourde ? Bon, alors j’essaie de toujours préciser, même si je crains qui me dira, « mais c’est trop évident ».
Et la lourdeur, c’est terrible, non ?
Cette erreur fait que je me demande si je ne pourrais pas vous demander de trancher entre tous les cas que vous avez dit en cas de doute.
@ Robert Marchenoir
Comme à l’habitude, vous ne retenez que ce qui arrange vos dithyrambes, et la glose sur les couleurs de peau ne saurait cacher la vacuité de vos propositions.
Je vais donc répéter, comme à l’habitude, ce qui fonde mes convictions, et que je vous avais déjà soumis, sans qu’alors vous ayez daigné répondre.
Les principes que je défends sont l’économie de marché, au nom de la liberté, bornée par la protection sociale, les droits de l’homme, et la démocratie.
Ces notions sont parfaitement défendues ici, dans leur expression européenne, seule échelle permettant à l’heure de la mondialisation, leur garantie :
https://video-streaming.orange.fr/actu-politique/michel-rocard-l-europeen-dechaine-l-integrale-VID00000012m1P.html
L’idéologie que Rocard y développe correspond à mes convictions, qu’il me semble retrouver dans le « en même temps » macronien et qui est, puisque vous honorez les Suisses de votre admiration, excellemment formulé dans le préambule de leur Constitution, expression quasi poétique des valeurs fondamentales que l’Europe, à mon sens, reste la seule à pouvoir défendre :
Préambule
Au nom de Dieu Tout-Puissant !
Le peuple et les cantons suisses,
conscients de leur responsabilité envers la Création,
résolus à renouveler leur alliance pour renforcer la liberté, la démocratie, l’indépendance et la paix dans un esprit de solidarité et d’ouverture au monde,
déterminés à vivre ensemble leurs diversités dans le respect de l’autre et l’équité,
conscients des acquis communs et de leur devoir d’assumer leurs responsabilités envers les générations futures,
sachant que seul est libre qui use de sa liberté et que la force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres,
arrêtent la Constitution que voici :
…
Voilà ma roue de hamster, mon cher, qui tourne effectivement à vide face à la vacuité de vos brillants diagnostics qui, pour finir, ne donnent l’impression qu’ils ne servent qu’à passer vos nerfs.
@ Achille | 15 mars 2018 à 09:10
Si on est soporifique, tant mieux, ceux qui ont du mal à s’endormir n’ont qu’à nous lire au moment opportun !
Sans rire, il vaudrait mieux pas que nous échangions nos adresses. Que les gens arrêtent, c’est TROP TARD. D’ailleurs qu’est-ce qui ne l’est pas pour moi depuis le 10 septembre ? Plus d’enthousiasme, il en aurait fallu pour une démarche vers l’autre, pour déposer mon masque.
« Mais bon, un jour ou l’autre, il faut grandir et poser les masques ».
…a dit Catherine JACOB, à quelqu’un d’autre, ce qui peut avoir plusieurs significations… Je ne sais plus qui a dit qu’on ne sort de l’ambiguïté qu’à son détriment, ce n’est pas faux non plus.
Comme j’ai un côté enfant et un côté prudent, ça me fait deux raisons de rester dans l’ombre.
Si j’avais cru gagner une belle amitié, ou si j’avais besoin de l’avis de quelqu’un pour quelque chose de sinon secret, du moins discret, tout ne se met pas sur la table avant d’être prêt dans la vie, j’aurais pu prendre un risque… Mais là ! Rien que l’idée de faire une démarche de ce genre me répugne et me fatigue, parce qu’elle vulnérabilise et n’a pas de sens, c’est comme si au lieu de se tuer pour une raison, on le faisait par ennui, tiens, cela passera le temps, un beau jour.
Or je crois au sens. Moins aux gens. Il ne faut pas inverser les rôles, franchement, il faudrait que quiconque s’engage à respecter le secret de mon identité, ne pas répéter ce que je dis, ne pas jouer les inquisiteurs et ne pas m’agresser.
Qui ferait ça pour moi ? Si quiconque est ainsi envers quiconque, il mérite des éloges. Encore faut-il que je puisse me fier à quelqu’un, et ce n’est pas gagné… Mais de toute façon, je n’intéresse personne, et c’est bien reposant. De l’avantage d’être soporifique !
@ Noblejoué | 15 mars 2018 à 13:42
Je ne sais pas trop ce qui vous est arrivé le 10 septembre et à vrai dire je ne veux même pas le savoir. Que vous fassiez une fixette sur l’érudition de Catherine JACOB (que je me garderai bien de contester) ne doit pas vous faire oublier que vous êtes ici sur un blog, pas sur un forum où chacun raconte sa vie, ses petites misères et autres confidences personnelles.
Je ne vois pas vraiment ce que vient faire la culture des champignons japonais dans un billet traitant du discours de Nicolas Sarkozy à Abou Dabi.
Le mieux serait que vous fassiez comme la grande majorité des commentateurs, exprimer votre opinion sur le billet du jour. Et même s’il le faut vous accrocher avec ceux qui ne partagent pas votre opinion, ce qui est plutôt fréquent sur ce blog.
Ceci étant, je vous aime bien, Catherine JACOB et vous, mais parfois vous êtes franchement pénibles !
@ Noblejoué | 15 mars 2018 à 12:57
Or, quand on veut bien regarder attentivement, voici ce qu’on voit en réalité :
. Donc non pas deux corbeaux, mais un corbeau, réputé à trois pattes mais qui n’en a que deux, neuf soleils réputés être dix et côté lune, un lapin et un crapaud et non pas un deuxième corbeau. Mais comme je ne suis pas sinologue, je n’ai pas à me mêler d’y voir autre chose que ce qu’y voit la sinologie française académique. A fortiori de me poser des questions. Par ex. pourquoi deux au lieu de trois et pourquoi neuf au lieu de dix qui représentent les nombres traditionnels que je n’ai pas non plus le droit de questionner. Et c’est bien ça qui m’énerve, parce que tout est à l’avenant et si un fâcheux tombe par un heureux( ?) hasard sur le présent post, il dira « Ah oui, tiens c’est juste, mais elle l’a copié quelque part, car comment serait-ce possible que Catherine-san ait une vision claire des choses. »
Quand je dis « vous » dans le post de référence, je ne parle pas de vous personnellement, il s’agit d’un emploi dit explétif. J’aurais peut-être dû dire « on » de façon donc indéfinie. C’eût peut-être été plus clair.
@ Noblejoué | 15 mars 2018 à 13:42
Ce que j’ai voulu dire, c’est qu’il est particulièrement ignoble d’insulter sous un masque des gens dont l’identité est connue. A fortiori quand les reproches sont infondés et, qui plus est, qu’on le sait pertinemment.
Sinon s’agissant des gens qui racontent n’importe quoi à l’aveuglette, voici un ex. d’article en français traitant de l’une des tombes de la nécropole dite de Mawangdui (soit 馬王堆: le Tertre funéraire ou tumulus de MAWANG qui date du IIe siècle av. notre ère). On y trouve une pièce de soie peinte réputée être la plus ancienne pièce de soie ayant pu être conservée. Voici comment elle est présentée dans cet article. Je n’ai pris que le bas du tissu en capture d’écran avec son texte de présentation.
Mutatis mutandi c’est ce qu’une personne que je ne peux pas nommer ici, m’a sorti à propos d’une présentation des Kanji que j’avais à la base reprise des Langues O, et après l’avoir travaillée, nettement améliorée. Donc la personne en question a identifié la base Langues O et admis que la nouvelle présentation était beaucoup mieux, mais « Comment est-ce possible que Catherine-San ait fait aussi bien. » Cette fois-ci c’est cité textuellement.
Et donc, une fois, deux fois, trois fois je veux bien mais au bout d’un moment ça devient nettement plus lassant que ne le sont nos posts respectifs pour le sire yamamotokaderaté, ou du moins qu’il le prétend.
@ Aliocha | 15 mars 2018 à 13:40
« Comme à l’habitude, vous ne retenez que ce qui arrange vos dithyrambes, et la glose sur les couleurs de peau ne saurait cacher la vacuité de vos propositions… La vacuité de vos brillants diagnostics qui, pour finir, ne donnent l’impression qu’ils ne servent qu’à passer vos nerfs. »
Parmi vos nombreuses et savantes lectures, vous chercherez le sens du mot projection. Vous faites la preuve, une fois de plus, que vous êtes totalement incapable de débattre, et que vous n’êtes ici que pour nous infliger une purée discursive sans queue ni tête, étaler votre fausse culture, prendre à partie les autres commentateurs et arguer sur eux de votre supériorité morale.
@ Catherine JACOB
« Donc la personne en question a identifié la base Langues O et admis que la nouvelle présentation était beaucoup mieux, mais « Comment est-ce possible que Catherine-San ait fait aussi bien. » Cette fois-ci c’est cité textuellement.
Et donc, une fois, deux fois, trois fois je veux bien mais au bout d’un moment ça devient nettement plus lassant que ne le sont nos posts respectifs pour le sire yamamotokaderaté, ou du moins qu’il le prétend. »
Pourquoi ne pas faire un dossier de vos victoires ? On vous écarte au nom de l’argument d’autorité de n’être pas spécialiste, répliquez par celui d’avoir prouvé que vous allez néanmoins au cœur des choses.
Comme vous avez dû le constater dans votre formation pour adultes, il faut répéter pour que ça rentre ! Les résumés ne sont pas tout à fait sans mérite pour cela non plus. Alors, faites pareil pour vous… Je sais que ce n’est pas pareil, cela vous remet en question. Et c’est lassant, mais vous avez le courage de le faire.
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@ Achille
« Le mieux serait que vous fassiez comme la grande majorité des commentateurs, exprimer votre opinion sur le billet du jour. Et même s’il le faut vous accrocher avec ceux qui ne partagent pas votre opinion, ce qui est plutôt fréquent sur ce blog. »
Soyez honnête, c’est surtout la baston qui vous amuse, n’est-ce pas ? Eh bien, j’y vais quand il le faut absolument.
Je vous aime bien quand même, moi aussi.
Vous éludez, Robert Marchenoir, le hamster en témoigne ; le mépris ne cache que le gouffre de vos inimitiés.
…déterminés à vivre ensemble leurs diversités dans le respect de l’autre et l’équité,
…
N’est pas Suisse qui veut.
@ Noblejoué | 15 mars 2018 à 20:11
, et peinte», et de même le japonais qui donne 「帛画」 sans autre mention de la forme T.
dont spontanément, quand j’en ai eu isolé la figure, j’ai nommé le fichier « Atlas ».
« Pourquoi ne pas faire un dossier de vos victoires ? »
Beaucoup plus intéressant et plus productif serait, je pense, de faire « le dossier des détails qui tuent ».
Par exemple, dans la pièce de soie peinte réputée être la plus ancienne pièce de soie au monde ayant pu être conservée – grâce à la composition du sol du lieu d’enfouissement, si vous écoutez les spécialistes de taphonomie, enfin peu importe ici –, celle de Mawangdui donc, il est indiqué dans la présentation critiquée qu’il s’agit d’une tunique.
D’où sort cette qualification de « tunique », le déterminer serait beaucoup plus intéressant que de savoir si l’auteur est bigleux au point de confondre les corbeaux avec les lapins et mon tout avec les crapauds et de lui conseiller de mettre ses lunettes.
En effet, les descriptions en anglais parlent de « banner » et les descriptions en français, reprennent ce terme dans son acception française de « bannière ».
Or, dire « bannière » et dire « tunique », ce n’est pas du tout la même chose dans la mesure où une tunique est un vêtement dans lequel on se glisse, donc qui a une forme particulière et une bannière, outre qu’elle renvoie à du signifiant autre que sa propre dénomination, n’a qu’une épaisseur et on peut éventuellement s’en draper mais pas s’y glisser.
En quoi ce mot de « tunique » est-il le détail qui tue ? Déjà pour s’écarter d’une traduction de « banner » et donc de l’idée suivante :
« La Bannière de Mawandui :Technique millénaire , harmonise le corps, le mental et l’esprit. Yi Jin Jing etc. » et donc s’écarter de l’alchimie taoïste, il faudrait le mentionner en justifiant de s’en écarter pour proposer autre chose, ce qui, dans l’article en question, n’est pas le cas.
De plus, le chinois donne sous la publication du cliché, cette explication T型帛画, soit « Pièce de soie en forme de T, tissée – selon cette technique basique qui croise un fil de chaîne avec un fil de trame
Il est précisé que cette pièce de soie fait 2m05 de haut (donc, bonjour la tunique…) et 0,95 m dans la plus grande largeur, celle de la barre de la forme T.
Il est expliqué en japonais que les huit ronds sont les neuf soleils descendus par l’archer Hòuyì (羿) toutefois sans qu’on s’interroge sur la disparition du neuvième soleil, mais on en déduit que le feuillage auquel s’enroule le dragon est donc le Fusang, résidence des dix corbeaux d’or, sans se demander pourquoi ce feuillage ressemble davantage au rinceau d’une mosaïque romaine qu’à la représentation traditionnelle chinoise du Fusang présumé être un mûrier et dont les branches se présentent en forme de tresse.
Ce qui moi, à titre personnel, m’intéresse c’est que ce mûrier est censé pousser sur une île également représentée dans le jardin sec issu du jardin taoïste, lequel n’est pas sans rappeler quelque part le fabuleux jardin des Hespérides situé dans cette région extra-océanique réservée uniquement aux immortels, qui plus est dans la proximité du lieu où Atlas est réputé porter la voûte céleste.
On a également en effet dans cette pièce de soie, la représentation d’un « porté »
Or donc, soleils ? pommes d’or ? Mais bon, cela excède notre propos qui est de « trouver le détail qui tue », autrement dit celui dont le décryptage est potentiellement la solution du problème qu’on cherche à résoudre.
Par ex. qui, quoi, comment, pourquoi et d’où sort cette dénomination de « tunique » !!
« On vous écarte au nom de l’argument d’autorité de n’être pas spécialiste, répliquez par celui d’avoir prouvé que vous allez néanmoins au cœur des choses.
Comme vous avez dû le constater dans votre formation pour adultes »
Ou pas… !
Avec les adultes c’est très compliqué parce qu’ils ont des idées très arrêtées sur la façon dont ils doivent être enseignés et souvent ce qui les intéresse c’est de faire voir qu’on ne la leur fait pas, comme on dit, plutôt que d’apprendre réellement quelque chose, d’où on se demande ce qu’ils font là. Quand ils sortent leur propre batterie de tests perso afin de tester le prof, on commence à le comprendre… Alors qu’avec les jeunes, le prof a dit que c’est comme ça qu’il faut faire, donc on le fait et on est content ensuite de constater que ça marche et on continue, ou alors on décide que le prof fait ch.er et on f..t le b…el ou on fait le malin, ce qui sur ce dernier plan ne change pas beaucoup des adultes.
« Il faut répéter pour que ça rentre ! »
Hum ! Prenez un morceau de musique, le plus productif, ce n’est pas que le prof vous joue dix fois la même mesure difficile pour voir si au bout de la dixième fois ses doigts ne vont pas fourcher et s’il ne va pas commettre une fausse note, mais c’est que quand il vous a donné un exercice à faire, vous l’ayez fait dix fois comme indiqué, avant de vous pointer à la leçon.
« Je ne sais pas trop ce qui vous est arrivé le 10 septembre et à vrai dire je ne veux même pas le savoir. »
Rédigé par : Achille @ Noblejoué
Il faut imaginer le hamster de Noblejoué heureux…
Quand un dépressif chronique rencontre un bas bleu c’est tout l’espace de convivialité du blog qui est pollué.
J’ai l’impression de voir de grossiers personnages se vautrer sur les canapés, déverser leur diarrhée et s’offusquer de ceux qui leur font gentiment remarquer certaines règles de bienséance…
Mon charcutier a plus d’éducation… pour paraphraser une commentatrice.
Mais il a, lui, la chance de ne pas avoir été longtemps aux écoles…
@ Catherine JACOB
« « Pourquoi ne pas faire un dossier de vos victoires ? »
Beaucoup plus intéressant et plus productif serait, je pense, de faire le dossier des détails qui tuent. »
Vous avez des problèmes avec des gens qui ne veulent pas vous écouter. C’est un genre de confrontation, avec ses victoires et ses défaites. Non ? Malgré cet échec fondamental, ne pas être admise, vous avez prouvé que vous aviez raison à différentes occasions, ce qu’on peut appeler victoires.
Si vous préférez « détails qui tuent », libre à vous, j’applaudis, ça fait très roman policier, d’ailleurs il y a des points communs entre la science et la résolution d’énigmes policières, réelles ou fictionnelles.
Pourquoi envisager le monde en terme de victoires et de défaites ? Eh bien déjà, quand il s’agit de confrontation, cela me paraît la réalité fondamentale, et autre chose, cela renvoie à l’idée de stratégie.
Donc appelez votre dossier comme vous voulez, mais faites-en un, et numérisez-le pour avoir au moins une sauvegarde, comme en donnez ou du moins une partie, pour convaincre vos interlocuteurs de vos capacités par des preuves qui certes, existent, mais que selon les cas ils ne connaissent pas forcément, ou bien, si, mais en diminuent la portée comme on écarte et minore tout ce qui ne rentre pas dans les cases.
« Le dossier des détails qui tuent », ou quelque chose de plus diplomatique, je pense que vous devriez toujours l’avoir sur vous, et si possible sous différentes formes, parce que vous ne pouvez pas savoir quand vous pourriez en avoir besoin.
Ce n’est pas la mot qui compte, sauf là, en discutant, pour vous faire plaisir, ou ailleurs, pour être diplomate avec les gens, c’est la chose. A mon avis, il faut toujours l’avoir sur vous, au moins sur une clé USB. Ce que j’en dis… C’est pratique et les gens sont fascinés par ce genre de choses, une clé qui contient des informations ! Magique.
« « Il faut répéter pour que ça rentre ! »
Hum ! Prenez un morceau de musique, le plus productif, ce n’est pas que le prof vous joue dix fois la même mesure difficile pour voir si au bout de la dixième fois ses doigts ne vont pas fourcher et s’il ne va pas commettre une fausse note, mais c’est que quand il vous a donné un exercice à faire, vous l’ayez fait dix fois comme indiqué, avant de vous pointer à la leçon. »
Ce n’est pas à vous que je vais apprendre qu’il faut compenser tant qu’on peut la nullité de ses élèves…
Il faut compenser dans la vie, la nullité des élèves pour certains profs, la nullité de certains profs pour certains élèves.
Comme vous êtes, vous, le professeur, dont je découvre que ses élèves peuvent être aussi retors que ses pairs, je me concentrais sur l’aspect élèves nuls, d’accord ? Et encore, je ne prenais cela que pour ce qui vous pèse le plus, à savoir la mauvaise volonté de vos pairs.
Bon alors, d’abord, désolé que vous soyez cernée par une mauvaise volonté tout azimut ! Mais je suppose que les élèves casse-pieds ne sont pas le plus important pour vous, la recherche prime, et que vous tenez votre public, si rétif qu’il soit, bien en main. La recherche prime ? Souvent chez les chercheurs, de plus vous en parlez beaucoup et de façon captivante… Comment croire que vous ne manifestez pas ces qualités partout ? Achille en vous disant « érudite » vous rabaissait quelque peu, parce que savoir n’est pas tout, chercher et trouver du nouveau, et enseigner, dans un cas accroisse, dans l’autre, transmet la connaissance. Cela va plus loin que d’avoir son cabinet de curiosité, qu’il soit physique ou mental.
Dans un monde de magie, on dirait de ne pas sortir sans baguette et potion, dans un monde de western, sans un colt, dans votre monde de recherche où on vous dénie vos capacités quoique vous en ayez fait la preuve… On ne sort pas sans ? Eh bien sans lesdites preuves.
Vous avez l’habitude de compenser la nullité de certains élèves en montrant que, oh, quand même, c’est moi le prof, voyez les connaissances ? Vous pouvez faire de même avec vos preuves, eh quand même, vous l’avez peut-être oublié (ou plutôt ne pas vouloir s’en souvenir mais on ne le dira pas..) mais j’ai trouvé un détail qui (regardez sur votre écran, LA). S’imposer par la science et par la preuve. Votre science est en vous… Mais la preuve ? Ce pourquoi je vous recommande de la porter toujours sur vous.
Parce que je ne demande pas mieux que de m’instruire et de vous renvoyer la balle, c’est très plaisant, mais aussi incroyable que ça paraisse, je pense aussi à vous et à la science.
Et donc, il faut avoir raison ici, mais aussi et surtout face à vos détracteurs.
Bon, j’ai fait ce que j’ai pu en ce sens, voyons, plus drôle pour moi, de plus près, votre dernière trouvaille.
« D’où sort cette qualification de « tunique », le déterminer serait beaucoup plus intéressant que de savoir si l’auteur est bigleux au point de confondre les corbeaux avec les lapins et mon tout avec les crapauds et de lui conseiller de mettre ses lunettes. »
Exact. Condamner les gens est facile et n’apprend rien sur les mentalités.
« Or donc, soleils ? pommes d’or ? Mais bon, cela excède notre propos qui est de « trouver le détail qui tue », autrement dit celui dont le décryptage est potentiellement la solution du problème qu’on cherche à résoudre.
Par ex. qui, quoi, comment, pourquoi et d’où sort cette dénomination de « tunique » !! »
Je vais être honnête : toutes vos définitions étaient très intéressantes, et le problème brillamment résolu, mais vous vous arrêtez au moment le plus intéressant pour moi, et je crois pour vous :
« Ce qui moi, à titre personnel, m’intéresse c’est que ce mûrier est censé pousser sur une île également représentée dans le jardin sec issu du jardin taoïste, lequel n’est pas sans rappeler quelque part le fabuleux jardin des Hespérides situé dans cette région extra-océanique réservée uniquement aux immortels, qui plus est dans la proximité du lieu où Atlas est réputé porter la voûte céleste. »
Alors continuez s’il vous plaît. Vous savez bien que tout ce qui a trait à l’immortalité m’intéresse ! J’aime aussi beaucoup les histoires et les correspondances possibles entre les différentes légendes du monde. Arrêter de parler là serait par trop cruel !
@ Aliocha | 16 mars 2018 à 07:16
Encore faut-il que l’autre soit respectable. Je n’ai jamais prôné le « respé ». Il est juste et bon que les personnes méprisables soient méprisées.
@ sbriglia
« Quand un dépressif chronique rencontre un bas bleu c’est tout l’espace de convivialité du blog qui est pollué. »
Espace de convivialité, vous m’en direz tant ! On croirait qu’il n’y a pas de torrents d’insultes, de polémiques où ce ne sont pas les idées mais les personnes, et autres joyeusetés, ici, pour qu’on ne trouve rien de pire que le dialogue que vous critiquez.
Ici ou ailleurs, on ne s’en prend pas à ceux qui attaquent les autres mais à ceux « dépressifs » et « bas bleu » mal vus car différents et présumés faibles… Pollution ? C’est votre façon de faire qui pollue le monde.
C’est marrant comme quelqu’un qui n’apporte rien de substantiel aux débats croit s’affirmer en attaquant. Mais une attaque n’est ni une idée, ni un style, en fait, rien…
En plus… Me critiquer, à la limite, pourrait se comprendre, parce que les dépressifs peuvent déprimer*, encore que je ne me résume pas à cela, mais passons… Mais Catherine JACOB ! Elle vous apporte la connaissance et un style vivant. Si ça ne vous plaît pas, on se demande qui elle peut bien polluer. A moins que la connaissance ne soit toxique ?
C’est, entre autres, à cause de gens comme vous qu’on peut être déprimé, les humains ne valent vraiment pas grand-chose en général, merci d’en fournir encore une preuve pour les sceptiques.
Mais ça ne veut pas dire incapable de rendre les coups : pour vous attaquer à quelqu’un de dépressif, donc en position de faiblesse, et à une femme qui ne se cache pas d’être plus qu’érudite, donc en positon de faiblesse car mal vue par trop de gens comme vous, vous vous en prenez à des gens qui ne vous ont rien fait, et ce parce qu’ils vous semblent faibles et donc incapables de vous répondre, vous êtes méprisable.
* Pas vous, les gens empathiques.
@ Robert Marchenoir
Si je comprends bien votre réponse, vous seriez pour une modification de ce verset du préambule suisse :
…sachant que seul est libre qui use de sa liberté et que la force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres,
…
qui deviendrait selon votre politique :
…sachant que seul est libre qui use de sa liberté et que la faiblesse de la communauté se mesure au mépris du plus fort de ses membres,
…
Ce qui, en ma nébuleuse de hamster stakhanoviste, m’amène naturellement à Pascal :
« Justice, force.
Il est juste que ce qui est juste soit suivi ; il est nécessaire que ce qui est le plus fort soit suivi.
La justice sans la force est impuissante ; la force sans la justice est tyrannique.
La justice sans force est contredite, parce qu’il y a toujours des méchants. La force sans la justice est accusée. Il faut donc mettre ensemble la justice et la force, et pour cela faire que ce qui est juste soit fort ou que ce qui est fort soit juste.
La justice est sujette à dispute. La force est très reconnaissable et sans dispute. Aussi on n’a pu donner la force à la justice, parce que la force a contredit la justice et a dit qu’elle était injuste, et a dit que c’était elle qui était juste.
Et ainsi, ne pouvant faire que ce qui est juste fût fort, on a fait que ce qui est fort fût juste. »
Aussi peut-on conclure à l’aulne du mépris de votre science politique, mon cher, que vous êtes très fort, c’est-à-dire très injuste, dans le sens parfaitement à côté de la plaque.
@ sbriglia | 16 mars 2018 à 16:01
« Mon charcutier a plus d’éducation… pour paraphraser une commentatrice. Mais il a, lui, la chance de ne pas avoir été longtemps aux écoles… »
Je n’ai pas interrogé mon charcutier sur son éducation, mais lorsqu’il est parti à la retraite, et qu’il a mis sur la balance mon dernier morceau de porc, il pesait exactement 1,005 kilo.
Moi, je dis : c’est un métier. Aucun rapport avec Abou Dabi, quoique, en réfléchissant…
@ Robert Marchenoir 17 mars 2018 à 00:12
Je ne crois pas que le prêchi-prêcheur de notre blog s’en apercevra, mais par cette intervention entre autres vous prouvez que vous n’êtes pas pour le règne de la force mais de ce que vous estimez être la justice.
@ sbriglia | 16 mars 2018 à 16:01
qui par l’effet d’une paréidolie fait penser à un cygne. Il a été fait grâce aux conseils avisés de ma môman, mais il n’empêche que c’est du boulot ! Le voici entier :
« Mon charcutier a plus d’éducation… pour paraphraser une commentatrice.
Mais il a, lui, la chance de ne pas avoir été longtemps aux écoles… »
C’est quoi ce mépris des charcutiers qui sont censés être étonnamment bien élevés mais c’est parce qu’ils n’auraient pas été longtemps à l’école ?
Vous seriez étonné des qualifications générales des gens des métiers de bouche si vous vous intéressiez effectivement à eux autrement que pour vous en servir comme de moyen de contraste et en faire en somme de bons sauvages à la Rousseau.
Puisqu’Achille connaît bien Metz, il doit connaître la pâtisserie qui a longtemps été en face de l’entrée de la gare et se trouve maintenant sur le côté de la BPLC depuis que ce quartier est en grande réhabilitation.
Eh bien le maître pâtissier est un artiste de sculpture sur glace, a longtemps remporté des prix lors de concours, y compris au Japon il me semble, et fait des œuvres magnifiques.
Le charcutier de la rue du Grand Cerf, en face de l’hôtel de Gournay, est un MOF, un peu plus bas dans la rue vous avez un autre meilleur ouvrier de France en pâtisserie. Je n’apprécie pas trop certaines élucubrations, mais j’adore ses cakes et je sais de quoi je parle car moi aussi je fais des cakes (et pas le cake…).
Voici d’ailleurs ma ‘tronche’ de cake
Dans la même rue du Grand Cerf, il y a le boulanger dont la baguette a été primée comme la meilleure baguette de Lorraine, et quand vous passez devant sa boulangerie, vous êtes obligé(e) d’entrer tellement ça sent bon le vrai bon pain. Et vous pensez peut-être que pour qu’une boutique marche, il est de nos jours inutile d’avoir été à l’école ? Redescendez sur terre ! En fait, c’est des gens comme ça qu’il nous faudrait à la tête des Etats, des gens dont la seule fierté est d’être appréciés de leurs clients parce qu’ils ne se moquent pas du monde ! De bons produits, du savoir-faire, de l’amabilité et une comptabilité, c’est beaucoup moins évident qu’on ne le pense.
Le boucher alsacien de ma maman en a fait un burn-out qui a duré plus de six mois et sa malheureuse épouse a dû faire tourner la boucherie toute seule, mais ce n’est pas toujours simple de manager des garçons bouchers quand on est une femme… Quand le maître-boucher est revenu dans sa boutique, tout a recommencé à tourner rond !
Mais bon, il faut payer le prix. Au Luxembourg, le salaire mensuel de départ d’un jeune cuisinier est supérieur de 500€ à celui d’un jeune ingénieur en France. Hein. Y a pas se secret !
Les apprenties de mon coiffeur sont bachelières ! Certaines étaient spécialisées par un moment dans le massage du cuir chevelu qui fait un bien fou et libère des tensions. Mais bon, là on sort des métiers de bouche.
@ Catherine JACOB | 17 mars 2018 à 08:21
Je vous rejoins bien sur ce point. Metz est une ville merveilleuse. Je le dis d’autant plus librement que je ne suis pas natif de cette ville que j’ai appris à aimer avec le temps et qui est pleine de charme avec ses vieux quartiers et ses espaces verts.
Nombre de petits commerçants nous confectionnent des produits délicieux. Je souscris à toutes les petites boutiques que vous avez citées et je trouve personnellement désolant que trop de gens préfèrent acheter leur pain, leur fromage, leur viande et leurs fruits et légumes dans les grandes surfaces par pure commodité et aussi sans doute pour faire des économies, alors que des artisans aux doigts d’or peuvent leur offrir de petites merveilles.
J’apprécie également votre humour tout en finesse, beaucoup trop rare à mon goût dans vos commentaires. J’avoue que, pour une fois j’ai lu votre commentaire jusqu’au bout avec plaisir. Un régal !
@ Aliocha | 16 mars 2018 à 22:26
« Si je comprends bien votre réponse, vous seriez pour une modification de ce verset du préambule suisse… »
Non, justement, vous n’y comprenez rien.
L’une des raisons de votre incompréhension est que vous n’arrivez pas à distinguer les différents ordres de la pensée et de l’activité humaine. La preuve est que vous parlez de versets s’agissant de la constitution suisse. Une constitution n’a pas de versets ; elle a des articles. Cela montre que vous ne faites pas la différence entre une religion et un système d’organisation politique.
Ensuite, vous nous collez une citation de Pascal, que je trouve fort juste. Et vous en concluez que je suis dans le faux. Avec votre ironie corrosive habituelle, que vous prenez à tort pour de l’esprit.
@ Noblejoué | 17 mars 2018 à 04:46
« Par cette intervention entre autres vous prouvez que vous n’êtes pas pour le règne de la force mais de ce que vous estimez être la justice. »
Mais bien évidemment. Je pensais que cela était évident ; votre commentaire m’épargne la peine d’avoir à le souligner.
@ Robert Marchenoir
Ah, quand même, Pascal comme terrain partagé, et réponse autre que le mépris, car c’est votre mépris qui est une erreur et vous empêche de déceler une démarche de conciliation là où votre susceptibilité ne voit que tentative de vexation.
Quant aux versets, je ne suis pas sûr que « Au nom de Dieu tout-puissant… » puisse être entendu par tous comme article de loi, car il s’agit du préambule auquel je suis certain que vous êtes aussi sensible que moi.
Comme quoi, Pascal et le préambule helvète pourraient être la base de résolution de dissensus pourtant sévères, que la force du mépris ne devrait pas négliger, au risque de nous faire éluder la justice.
On appellerait cela les conditions d’un débat équilibré, puisque le terme de respect vous irrite, en évitant les débordements entraînés par nos désaccords.
@ Aliocha | 18 mars 2018 à 19:19
« C’est votre mépris qui est une erreur… »
Vous êtes aussi péremptoire que résolu à ignorer le sens de ce qu’on vous dit.
« Ah, quand même, Pascal comme terrain partagé, et réponse autre que le mépris. »
Vous devriez nettoyer vos oreilles, vos yeux, votre cerveau et deux ou trois autres choses. Si vous n’avez vu, jusqu’à présent, que du mépris dans mes réponses à votre égard, c’est que vous devriez essayer le chinois, ou le moldo-valaque, à la place du français. Il est clair que vous ne connaissez rien à cette langue.
J’ai écrit : « Il est juste et bon que les personnes méprisables soient méprisées. » Et je le maintiens.
Si vous avez pris cela pour vous, c’est que vous êtes d’un narcissisme qui touche à la pathologie.
Vous seriez donc en train de nous dire qu’il ne faut pas mépriser Lénine, ce monstre qui est responsable de 100 millions de morts dans le monde ?
Vous êtes en train de nous dire qu’il ne faut pas mépriser Jimmy Savile, cet animateur-vedette de la BBC britannique, qui a utilisé son immense popularité auprès des amateurs de musique pop, dans les années 60, pour commettre des agressions sexuelles à l’encontre de centaines de très jeunes filles, en toute impunité, et même à l’encontre d’adolescentes handicapées, hospitalisées dans des établissements dont il était le bienfaiteur honoré à travers tout le pays, et où il possédait même un bureau ? Et qui s’est même livré à des actes de nécrophilie dans les morgues de ces mêmes hôpitaux, parvenant, malgré les soupçons, à échapper à toute poursuite, avant de mourir paisiblement de vieillesse il y a peu ?
Vous vous tortillez au bout de l’hameçon, Marchenoir, à ne pas répondre sur l’essentiel, et préférez nous décliner comme à l’accoutumée votre longue liste de boucs, lassante ankylose qui, toujours, aboutit aux mêmes impasses de la négation méprisante de vos contradicteurs.
@ Robert Marchenoir | 19 mars 2018 à 01:18
« Jimmy Savile(…)avant de mourir paisiblement de vieillesse il y a peu »
En 2011.
Il paraît aussi qu' »il a utilisé sa notoriété pour lever des fonds destinés à des œuvres charitables pour un montant estimé à 40 millions de £ et fut pour cela décoré de l’ordre pro merito Melitensi. »
Malheureusement, ce n’est qu’ « un an après sa mort qu’il est révélé dans le documentaire, L’Autre Visage de Jimmy Savile, diffusé sur la chaîne de télévision ITV, qu’il avait été un « prédateur sexuel » d’adolescentes dans les années 1960 et 1970. Si à ce moment-là seulement cinq femmes ont témoigné sur ce qu’elles avaient subi, on estime à environ 300 le nombre des victimes potentielles de Savile.
Le scandale pris de l’ampleur avec le recensement de plus de 500 victimes de tout âge. Les faits, très graves, se sont produits dans les hôpitaux où il était bénévole. »
C’est fou cette histoire. Donc 2011 + 1 = 2012 – 1960 soit 52 ans après les faits présumés on apprend qu’un désormais défunt aurait pu agresser impunément cinq cents personnes de tout âge sans jamais avoir été réellement inquiété ??
On va dire qu’Harvey Weinstein avec ses douze agressions joue petit bras, là.
Bon, je sais qu’il ne faut pas plaisanter avec ce genre de choses, mais on ne peut pas s’empêcher de penser à Gilles de Montmorency-Laval, plus connu sous le nom de Gilles de Rais (ou Retz) condamné avec ses deux valets à être pendus, puis brûlés et dont le souvenir mythifié aurait inspiré la « Barbe bleue » et sa proximité d’avec Jeanne d’Arc titillé les imaginaires.
« Dans son Essai sur les mœurs (1756), Voltaire évoque laconiquement ce personnage comme un supplicié ayant été accusé de magie, et d’avoir égorgé des enfants pour faire avec leur sang de prétendus enchantements. »
« Sur la base de ce bref passage, notre auteur a été présenté par certains partisans de l’innocence de Gilles comme leur plus fameux précurseur. Mais bien qu’il émette des réserves quant à la culpabilité du seigneur de Tiffauges — autre nom de Gilles de Retz —, Voltaire évite de se prononcer définitivement sur la question. Sa brève mention du procès d’octobre 1440, parmi d’autres procès médiévaux d’hérésie et de sorcellerie, lui aurait donc essentiellement permis de vilipender le fanatisme composé de superstition et d’ignorance ».
Une cour arbitrale réunie en 1992 entame une « révision » du procès de 1440 qui aboutira à l’acquittement du seigneur de Tiffauges , révision d’une « portée d’ordre purement moral, symbolique… et médiatique. »
« Nonobstant, le médiéviste Jacques Chiffoleau a rappelé que (…) les accusations lancées contre ce compagnon de Jeanne d’Arc et maréchal de France, forment en réalité ce qu’on appelle un triptyque obligé dont l’origine est très ancienne et qui unit très étroitement :
1º) la rébellion, c’est-à-dire le refus intériorisé de l’ordre légitime ;
2º) le pacte avec le diable, qui donne des pouvoirs magiques ;
3º) les actes contre nature, [telle] la sodomie ; ».
« Cet historien précise toutefois qu’en insistant sur le poids de la procédure et sur les modèles très forts qui gouvernent alors les juges , il ne prétend pas — en tant qu’historien — délivrer une vérité judiciaire sur les procès. »
La différence est d’importance dès lors que non seulement les experts de diverses origines appelés de nos jours à apporter leur concours dans telle ou telle affaire en font régulièrement royalement fi, mais également chaque petit justicier de notre grand tribunal médiatique dont les ressorts s’articulent tant sur l’opinion du jour que sur des conciliabules secrets avec de petits réseaux privés détenteurs de fichiers illicites jamais réactualisés, qui se livre sournoisement sur ce fondement fantaisiste à des actes susceptibles, le cas échéant, de l’envoyer devant une cour d’assises.
PS : Une adresse à toutes fins utiles, celle de STOP VIOLENCES http://stop-violences-femmes.gouv.fr/ ainsi que le 3919. Ou encore celle du CNIDFF de Moselle http://www.infofemmes.com/v2/p/Lutte-contre-les-violences/10 ou http://www.infofemmes.com/v2/p/Contact/cidff-de-la-moselle-metz/2336 et aussi Mouvement du Nid 57, 1 rue Châtillon 57000 METZ tél : 0678405751
@ Aliocha | 19 mars 2018 à 06:50
Très bien, nous avons donc confirmation : il ne faut mépriser ni Lénine, ni les agresseurs sexuels en série, ni les nécrophiles.
Sinon, c’est qu’on méprise Monseigneur Aliocha, docteur en rené-girardologie, proustologie et blaise-pascalogie. Et même, j’oubliais : en droit constitutionnel suisse, discipline fort confidentielle, on en conviendra.
Je ne vois pas le rapport avec la choucroute, mais d’un autre côté, je n’ai pas lu René Girard. Je n’ai d’ailleurs pas, non plus, « relu » Proust récemment — personne ne lit Proust en France, à moins de vouloir passer pour un insondable plouc : tout le monde le « relit ».
@ Catherine JACOB | 19 mars 2018 à 08:31
Il faut arrêter de se moquer du monde à un moment donné !
Le truc des femmes victimes, cela ne va pas le faire !
L’incitation à la haine envers les hommes doit cesser !
Dans tous vos discours de féministe, il suffit de remplacer homme par juif, noir, arabe, musulman et brutalement nous voyons l’employeur de votre ségrégationnisme envers les hommes.
Toutes les femmes ne sont pas victimes et tous les hommes ne sont pas coupables !
Les mensonges sur la différence de salaire doivent cesser étant donné que les salaires sont indexés sur des conventions collectives ou des grilles indiciaires qui interdisent toute discrimination.
Comparer des femmes à mi-temps avec des hommes à plein temps est aberrant !
La disparité se calcule sur un taux horaire !
Et le truc de la parité, va falloir aussi arrêter les âneries là-dessus !
Je n’ai pas le souvenir que les ségrégationnistes féministes la demandent pour les éboueurs, les déménageurs, les égoutiers, etc.
Imaginons, si 17% de femmes ont un doctorat en physique nucléaire ou des particules, comment pourrions-nous avoir 50% de femmes exerçant à parité ?
La comparaison homme/femme en devient complètement imbécile, car dans les professions, il faut avant tout comparer au nombre de diplômés !
Si vous exigez 50% de femmes pilotes de ligne et qu’il n’y a que 9% de femmes diplômées, comment peut-on accuser de sexisme ?
– En 2014, 63% des magistrats sont des femmes, aucune parité, mais cela n’a pas l’air de vous gêner.
– En 2015, 66,8% des pédiatres étaient des femmes, mais où se trouve la parité ?
https://frama.link/sBrNmEVu
– En 2017, 68,3% des enseignants sont des femmes, aucune parité, mais aucun problème pour vous.
https://frama.link/o2Cn1PNm
Balancer des statistiques sans parler des hommes victimes de violences conjugales ou de violences sexuelles prouve bien votre ségrégation.
Quand vous balancez des sondages sur les violences, il est surprenant que vous ne parliez jamais de la note N°12.
– Sur 100 victimes de violences sexuelles, 26% sont des hommes.
– Sur 100 victimes de violences sexuelles dans le ménage, 18% d’hommes.
– Sur 100 victimes de violences conjugales 34% sont des hommes.
Votre lepénisme, c’est de nous dire que c’est un point de détail ?!
https://frama.link/1mJEnvLm
Il n’est jamais trop tard pour entendre :
« Mais tant qu’il ne s’agit que de la vie, on se ruine, on se rend malade, on se tue pour des mensonges. Il est vrai que c’est de la gangue de ces mensonges-là que (si l’âge est passé d’être poète) on peut seulement extraire un peu de vérité. Les chagrins sont des serviteurs obscurs, détestés, contre lesquels on lutte, sous l’empire de qui on tombe de plus en plus, des serviteurs atroces, impossibles à remplacer et qui par des voies souterraines nous mènent à la vérité et à la mort. Heureux ceux qui ont rencontré la première avant la seconde, et pour qui, si proches qu’elles doivent être l’une de l’autre, l’heure de la vérité a sonné avant l’heure de la mort. »
http://alarecherchedutempsperdu.org/marcelproust/464
Hé, hé !
Elusen deviendrait-il proustien, donc chrétien ?
Félicitations à l’honorable honoraire et à sa si patiente épouse de laisser se déployer ici l’expression libre, les plus sévères contempteurs, suivant la spirale de leur ressentiment, atterrissent aux pistes de la vérité, suivant fatalement l’exemple de la pédagogie patiente et bienveillante.
Vive la démocratie.
@ Elusen | 19 mars 2018 à 21:17
Vous êtes sûr que vous avez lu le post auquel vous répondez ?
J’ai relu ce billet et certains commentaires qui argumentent c’est-à-dire environ un quart des interventions.
Les autres écrivent sur leurs problèmes du jour ou bien relatent encore leurs fixettes sur des sujets divers et variés.
L’actualité concernant N. Sarkozy nous éclaire sur ses raisons cachées et pourquoi il a piétiné le référendum de 2005…
@ Béatrice Portinaro
« Les autres écrivent sur leurs problèmes du jour ou bien relatent encore leurs fixettes sur des sujets divers et variés. »
Vous oubliez la catégorie de ceux qui commentent les commentaires des autres ; vous devriez vous concerter avec Patrice Charoulet sur les mesures à prendre contre les gens qui font du hors-sujet autre que de critiquer les commentateurs. Les hors-sujet des autres : un problème ou une fixette, pour vous ?
Et puis il ne faut pas faire trop long, et puis ne pas avoir telle ou telle opinion, et puis…
Un jour, on finit, si on élimine et rend conforme, par se demander pourquoi tout le monde dit la même chose et qu’on s’ennuie partout et toujours.
Comme a dit je ne sais plus qui « l’ennui naquit un jour de l’uniformité ». Ah, l’ennui, une de mes peurs. Je pense que bien des actes n’ont guère d’autre justification que de fuir l’ennui, même des meurtres… Mais quel meurtrier aurait le courage de l’avouer ? On veut du repentant, à la limite, du méchant, mais le pourquoi pas ? est insupportable.
Tenez, presque ça, un homme a brûlé le Pavillon d’or par « haine de la beauté », ses mots. Il s’est rétracté… Comment s’affirmer contre le monde entier, la beauté, les gens s’en moquent, en général, et heureusement, ceux que ça intéressent veulent la préserver. Mais Mishima a pris l’idée au sérieux et en a fait le, je ne les ai pas tous lus mais un certain nombre, plus beau de ses romans, lu et relu. Comme le film « La Corde », basé sur un fait réel, ces œuvres me parlent, détruire est plus facile que construire, ça permet la réflexion avant, la domination pendant, et si on n’est pas pris, pour toujours, comme et mieux que tout autre secret… Mais en somme, c’est par trop injuste, et ne prouve pas grand-chose, en fait, je ne vais pas approfondir ce dernier point, légèrement complexe, donc long à développer.
Mais bref, contrairement à ce que croit ma confidente, elle a un peu réagi au Spleen de Baudelaire, l’ennui peut conduire au pire… Au meilleur, aussi, la crainte de l’ennui et de l’angoisse ne cessent de motiver bien des gens à faire toutes sortes d’efforts, créatifs, entre autres.
Pour en revenir à vous, on a compris que vous lisiez ce blog depuis un certain temps, lancez-vous, sur le sujet du jour, sur vos problèmes, ou idées, enfin, au lieu de tendre à appauvrir ce lieu, enrichissez-le !
Critiquer est facile, ayez le courage de créer.
@ Noblejoué | 23 mars 2018 à 16:34
« Comme a dit je ne sais plus qui « l’ennui naquit un jour de l’uniformité ». »
« C’est un grand agrément que la diversité.
Nous sommes bien comme nous sommes.
Donnez le même esprit aux hommes ;
Vous ôtez tout le sel de la société.
L’ennui naquit un jour de l’uniformité. » cf. Les amis trop d’accord, ligne 244 ICI, 1719, Fable XV dernier vers, Antoine Houdar de La Motte (1672 – 1731) sur Wikisource.
Mais spontanément j’avais d’abord pensé à « Les Grenouilles qui demandent un roi », de La Fontaine (1621-1695) mais après vérification, il s’est avéré que si c’est l’idée, en revanche, de départ, ce n’est cependant pas le texte littéral.
« Les Grenouilles, se lassant
De l’état Démocratique,
Par leurs clameurs firent tant
Que Jupin les soumit au pouvoir Monarchique […]
Le Monarque des Dieux leur envoie une Grue,
Qui les croque, qui les tue,
Qui les gobe à son plaisir »
Fable déjà citée ici même quelque part.
Maintenant, je ne suis apparemment pas la seule à avoir pensé à La Fontaine. Cf à la fin du § « Les sciences humaines et sociales ne sont-elles pas délaissées ? », interview d’une académicienne et physicienne récemment citée par PB, Catherine Bréchignac, in l’Express du 19/10/2009.
Vu que ça me trotte encore quand même dans la tête en rapport avec La Fontaine je me suis mise en quête de l’élucidation de ce scrupule.
Je trouve donc sur un blog traitant de traductibilité : « Pourquoi vouloir uniformiser la langue française à tout prix. « L’ennui naquit un jour de l’uniformité » dit le poète (Sully Prudhomme). Pourquoi vouloir s’ennuyer ? » Lequel Sully Prudhomme, premier lauréat du prix Nobel de littérature en 1901, étant un poète ultérieur (1839- 1907), ne faisait sans doute que citer, mais qui ?
Idem pour l’attribution de la citation à Chateaubriand (1768 – 1848) sur un autre blog traitant de musique, à la date du 20/01/18 :
« Il est permis de s’en féliciter au nom de la démocratisation de la culture mais il est aussi possible de s’en lamenter face à l’uniformité qu’elle produit. « L’ennui naquit un jour de l’uniformité » (Chateaubriand). L’écrasante majorité des pianistes ne se rend même pas compte des limites des instruments qu’elle utilise puisqu’ils n’en connaissent pas d’autres depuis que leurs mains se sont posées sur un clavier acoustique. »
France Info a posé la question en date du 03/05/2016 mais la réponse est introuvable.
Bon, j’attendrai que cela me revienne en mémoire plus exactement.
D’après mon agrégé de Lettres de fils qui sait toujours tout, le mot « ennui » ne se trouve que deux fois dans les Fables :
1. « Une morale nue apporte de l’ennui:
Le conte fait passer le précepte avec lui. » (Livre VI, fable 1 : Le pâtre et le lion) – Ce qui quelque part me rappelle à moi aussi Lucrèce.
2. « Et pour tromper l’ennui d’une attente importune
Il entretint les Dieux, non point sur la fortune,
Sur ses jeux, sur la pompe et la grandeur des Rois
Mais sur ce que les champs, les vergers et les bois
Ont de plus innocent, de plus doux, de plus rare. » (Livre XII, 25 Philémon et Baucis.
Donc si Catherine Bréchignac a une bonne mémoire c’est ailleurs que dans les Fables que pourrait éventuellement se trouver la citation recherchée : L’ennui naquit un jour de l’uniformité , mais dans quoi ?
@ Catherine JACOB
« Donc si Catherine Bréchignac a une bonne mémoire c’est ailleurs que dans les Fables que pourrait éventuellement se trouver la citation recherchée : L’ennui naquit un jour de l’uniformité , mais dans quoi ? »
Aucune idée scientifique, je n’ai pas lu tous les livres et j’ai une mauvaise mémoire, mais une proposition : un puissant à qui on distribuait des plaisirs certes abondants mais répétitifs a lâché cette phrase promise à un brillant avenir.
J’ai repensé à votre histoire de dahu et de projection, et je pense que c’est tombé sur vous, à une époque où j’avais apparemment de l’idéalisme à gaspiller. Mais je n’aurai plus le défaut de qualités abolies.
Sur un mode plus comique, ne vous moquez pas de moi ou je vous appellerai mon Dahu !
Vous qui savez tout, parle-t-on de l’ennui en Chine et au Japon, et si oui, comment ? Et de dégradation et de pertes irréversibles ?
J’aurais dit Boileau. J’ai donc googlé « ennui, uniformité Boileau » et effectivement, la phrase est donnée comme une de ses citations. Mais sans autres références.
@ Noblejoué
Vous n’êtes ni responsable du blog ni modérateur.
J’aurais donné une appréciation quelconque ? Ou simplement fait un constat ? Soyez aimable de me le préciser.
Je peux vous aider au besoin en vous offrant un mouchoir « qui se sent morveux se mouche ».
@ Béatrice Portinaro
» J’aurais donné une appréciation quelconque ? Ou simplement fait un constat ? Soyez aimable de me le préciser. »
Vous l’avez écrit oui ou non ?
« Les autres écrivent sur leurs problèmes du jour ou bien relatent encore leurs fixettes sur des sujets divers et variés. »
Alors « appréciez » ou « constatez », querelle de mots, je dirais apprécier. Quand on dit qu’il fait mauvais, on apprécie ou on constate. A mon avis, on apprécie, mais bon… Et « fixette », c’est un mot drôlement laudateur. « Problème du jour » aussi, je crois, si on parlait de vos problèmes du jour, vous trouveriez que c’est une appréciation ou pire ?
« Je peux vous aider au besoin en vous offrant un mouchoir « qui se sent morveux se mouche ». »
Mais c’est fou, de l’aide ! Je demande à quelqu’un que j’encourage de m’encourager et c’est silence radio, et vous, mais quelle bonté, vous m’aideriez, incroyable…
Ah c’était ironique. Cela me concerne, oui… Morveux, morveux, toujours vos termes dépréciatifs… Dans un espace de liberté d’expression, j’use de cette liberté en toute créativité, défend cet usage pour tous.
Certains veulent jouer aux petits chefs, je m’y oppose. Nous sommes libres par la grâce de Monsieur Bilger et nos textes ont meilleure allure par celle de Madame Bilger.
Mais ici comme ailleurs, il y a toujours des gens pour jouer les Procuste.
Bien. Noblejoué.
Les billets sont écrits par Philippe Bilger. C’est donc à la lumière des événements concernant N. Sarkozy que j’avais relu le billet, écrit je le répète par Philippe Bilger. C’est donc à lui que je m’adressais.
Et, donc, si Philippe Bilger ou la modératrice l’eussent considéré déplacé, ils me l’auraient fait savoir.
Pour ne pas poster un commentaire qui dise la même chose qu’une autre personne, j’avais pris le temps de tout relire. Est-ce également votre règle en venant sur cet espace ?!
@ Béatrice Portinaro
« Et, donc, si Philippe Bilger ou la modératrice l’eussent considéré déplacé, ils me l’auraient fait savoir. »
Vous rendez-vous compte que cet argument vaut aussi pour les commentaires de toutes les personnes dont vous critiquez les interventions ?
« Pour ne pas poster un commentaire qui dise la même chose qu’une autre personne, j’avais pris le temps de tout relire. Est-ce également votre règle en venant sur cet espace ?! »
Vous me testez ? Mais manque de chance, je lis tout le monde.
Et par curiosité, avant tout (je suis un vrai chat, la curiosité a tué le chat comme on dit) et par respect de chacun…
Tout cela ainsi que d’autres inspirations nourrit ce que j’écris ici… Ici, nous sommes libres, mais il y a toujours des gens voulant restreindre cette liberté, c’est agaçant. Tout le monde dit que la liberté, c’est bien. Cependant, aussitôt sort un ou plusieurs MAIS contre telle ou telle catégorie de personnes ou une personne désignée ou suggérée par telle ou telle caractéristique.
Je ne vous en demande pas tant : avoir remarqué que dans tous les domaines, je défends la liberté.
Mais je vous le dis, ce qui fait qu’il est fatal que je défende entre autres la liberté d’un espace de liberté. Pas exactement de convivialité même si rien n’interdit qu’on se montre amical… Mais de liberté, ce qui fait que tout le monde peut venir, et que presque rien n’étant interdit, chacun puisse choquer involontairement l’autre avec sa vérité, et malheureusement, pour certains, avec le désir de nuire.
Je suis comme je suis, que ça plaise ou non, et je laisse chacun être ce qu’il est, que ça plaise ou non.
Par amour de la liberté et préservation de cet espace et reconnaissance à ceux qui le rendent possible, c’est quand même la moindre des choses que je défende la liberté qui y règne.
Je le fais incidemment quand on attaque ma manière d’intervenir, et principalement quand on attaque une des possibilités de ce blog, telle que l’anonymat.
Peut-être pas autant que d’autres, il m’arrive de défendre des gens injustement attaqués.
Suis-je irréprochable ? Si on prend ce pourquoi on m’incrimine, oui… Si je pense à ce que je devrais plaider et mes réussites en la matière, on peut considérer que je ne mérite même pas de vivre.
D’un autre côté, de cela et d’autres choses, je ne mérite pas de souffrir, et l’opium malheureusement interdit serait une solution, un tout-m’est-égal élégant. Enfin… Comme je ne fais rien à moitié, tant que je ne suis pas dans l’indifférence, hardi, hardi, je me bats pour ce que je crois, que ce soit compris et admis ou non.
@ Noblejoué
Peut-être que Monsieur Patrice Charoulet pourrait vous aider à vous concentrer sur ce que vous voulez dire… Les questions existentielles relatives à votre rapport au blog peuvent se résoudre avec un écoutant à votre disposition.
Exemple : j’avais écrit à Gladereau suite à son commentaire concernant son camarade Arnaud Beltrame : « je crois savoir d’où vous écrivez ».
Une autre personne a cru qu’il était un sous-fifre de ces rouges de Marchais. Il a donc été tenu de se justifier comme faisant partie du corps d’armée (gendarmerie) de Monsieur Beltrame.
Est-ce que cela vous donne une idée du peu de cas que vous et d’autres faites de commentaires précis et concis ? Je comprends que vous êtes une personne généreuse qui ne demande qu’à s’ouvrir (sauf avec les handicapés qui…) cela vous parle-t-il ?
Je précise pour la modératrice que j’aime vous répondre pour la longueur de vos explications.
Je vous propose aussi un miroir pour pouvoir contempler votre nombril.
« Pas cher, dis ! » « et parce que c’est vous ».
@ Béatrice Portinaro
« Peut-être que Monsieur Patrice Charoulet pourrait vous aider à vous concentrer sur ce que vous voulez dire… Les questions existentielles relatives à votre rapport au blog peuvent se résoudre avec un écoutant à votre disposition.
Exemple : j’avais écrit à Gladereau suite à son commentaire concernant son camarade Arnaud Beltrame : « je crois savoir d’où vous écrivez ». Une autre personne a cru qu’il était un sous-fifre de ces rouges de Marchais. Il a donc été tenu de se justifier comme faisant partie du corps d’armée (gendarmerie) de Monsieur Beltrame.
Est-ce que cela vous donne une idée du peu de cas que vous et d’autres faites de commentaires précis et concis ? »
Je n’ai pas de question existentielles sur ce blog. Je ne vous confonds pas avec Patrice Charoulet, mais vous avez tous deux une façon, certes différente, mais une façon de juger les autres commentateurs qui ne me plaît pas.
« Est-ce que cela vous donne une idée du peu de cas que vous et d’autres faites de commentaires précis et concis ? Je comprends que vous êtes une personne généreuse qui ne demande qu’à s’ouvrir (sauf avec les handicapés qui…) cela vous parle-t-il ? »
Encore un jugement avec le « précis et concis ». Je vais où la muse me mène, que cela ait l’heur de vous plaire ou non, que ce soit « précis et concis » ou pas selon vos critères.
Je n’ai pas prétendu être ou non quelqu’un de généreux, quant à la question des handicapés, je ne sais pas ce que vous avez en tête, alors là, c’est peut-être concis mais pas précis. D’ailleurs faites-vous jamais ce que vous demandez aux autres, type « précis et concis » ?
Quoi qu’il en soit, je suis au contraire pour la plus large intégration possible des handicapés : accès des magasins aux personnes à mobilité réduite, sous-titrage à la télévision et autre. Mais enfin, pour prendre des airs mystérieux, on peut espérer qu’il y ait, ça nous changerait, une idée, alors profitez de ma curiosité, dites-là donc.
« Je précise pour la modératrice que j’aime vous répondre pour la longueur de vos explications. »
…qui développent une pensée : quand vous en aurez une, on parlera de ma manière de la développer ou de la compacter.
Je précise donc à la modératrice que je n’aime pas répondre à de la non-pensée, mais qu’il faut bien se défendre.
« Je vous propose aussi un miroir pour pouvoir contempler votre nombril.
« Pas cher, dis ! » « et parce que c’est vous ». »
Je ne fais pas semblant de ne pas m’intéresser à moi : la franchise vaut mieux que la perfidie de s’affirmer en jugeant tout le monde ou en attaquant certains voire de cumuler ces deux tares.
@ Noblejoué
Je parlais du commentaire de Gladereau pour la concision et la précision.
Je vous souhaite de bonnes fêtes de Pâques !