Il serait vulgaire, bien sûr, de tomber dans un triomphalisme civique et judiciaire à la suite de la condamnation le 13 septembre par le tribunal correctionnel de Paris de Patrick Balkany, pour fraude fiscale, à la peine de quatre ans d’emprisonnement avec dix ans d’inéligibilité et arrestation à l’audience.
Son épouse a été sanctionnée par trois ans et en raison de son état de santé laissée libre.
Tout de même, certaines réactions d’indignation, à la suite de cette décision sévère à l’encontre du maire (LR) de Levallois-Perret, ne laissent pas d’étonner. Comme si au fond, tout en réclamant une justice exemplaire à l’égard des politiques, on ne la souhaitait pas et qu’on était comme tristement surpris par son apparition. Le fatalisme découragé ou vindicatif d’avant – il y aura toujours deux poids deux mesures et la classe politique sera toujours épargnée – est suivi, depuis cette décision, par une stupéfaction outrée. Quoi, la justice a tenu parole ! Et ce qui était unanimement désiré, sauf par les transgresseurs de toutes sortes, serait d’un coup devenu intolérable ?
Pourtant, à bien y regarder, après avoir lu attentivement les motivations soignées et très argumentées de ce jugement, il est permis de s’étonner de cet étonnement (Mediapart).
Eliminons d’emblée ce qui aurait pu gangrener la sérénité judiciaire au sujet de Patrick Balkany.
Le fait que depuis des années il soit présumé coupable de mille transgressions alors qu’il n’a été condamné qu’à une seule reprise pour une affaire à caractère privé.
Le fait que durant les débats, son attitude a été telle qu’on pouvait l’imaginer, moqueuse, gouailleuse, sérieuse aussi mais imprégnée d’un état d’esprit donnant l’impression qu’il était le maître et que la Justice était à son service. Sa désinvolture paraissait minimiser l’infraction qu’il avait pourtant avouée et une autre juridiction aurait pu bassement lui en tenir rigueur. Mais le tribunal est demeuré stoïque et attentif, avec un président, Benjamin Blanchet, qui ne s’est jamais départi de son objectivité et d’un questionnement pertinent et courtois.
Une fois écartée cette périphérie, pourquoi la décision fait-elle l’objet ici ou là – sur les réseaux sociaux, la majorité l’approuve – d’une contestation amère comme si la Justice n’avait pas été, contre l’évidence, bien rendue ?
Le délit de fraude fiscale, tel qu’il a été perpétré, est gravissime, massif, notamment car « leur unique dessein a consisté à réduire frauduleusement leur contribution publique ». Les éléments qui la caractérisent n’en font pas une malhonnêteté ponctuelle et en quelque sorte ordinaire – on plaisantait, il y a longtemps, en soutenant que la fraude fiscale était le sport national préféré…
Ce délit a été totalement reconnu par le couple Balkany et leurs avocats ont évidemment plaidé coupable à ce sujet.
Le ministère public – assuré par deux irréprochables magistrats du PNF – scandaleusement insulté, sans réagir, par Patrick Balkany à l’issue de ses réquisitions dans un dossier encore plus accablant mis en délibéré au 18 octobre, a logiquement demandé la peine maximale.
Le jugement a fait droit à ces réquisitions. A le lire, on ne peut soutenir, sauf à être d’une totale mauvaise foi, qu’il soit superficiel, expéditif et sans démonstration. Il est à la hauteur de la gravité de l’espèce et de la rigueur qu’il édicte.
Je ne vais pas faire l’impasse sur ce qui a le plus troublé dans cette décision. C’est le fait qu’elle ait jugé indispensable l’incarcération immédiate de Patrick Balkany. Les considérations sur lesquelles elle s’appuie sont recevables et n’entourent pas, à mon sens, cette ultime sévérité d’un halo de douteuse partialité ou de sadisme délétère. Elle peut être discutée, d’aucuns pourraient y voir comme une symbolique pédagogique pour démontrer que rien, décidément rien, n’intimide les juges dans leur rapport avec un politique dévoyé. Mais, en tout cas, elle n’a pas à être vilipendée comme une absurdité pour mieux délégitimer l’essentiel.
Il y a des avocats, par exemple Gilles-William Goldnadel, qui la jugent « choquante » : je ne suis pas sûr, compte tenu de la philosophie du barreau, qu’il y ait là une dénonciation décisive…
En revanche je m’étonne de la déclaration, le jugement rendu, de Me Dupond-Moretti qui le pourfend grossièrement en prétendant que le tribunal « a voulu se payer Balkany ».
Quand on insulte une juridiction après avoir ostensiblement admis la culpabilité de son client dans l’affaire, au sujet d’une infraction à tous égards inexcusable, avec un ministère public suivi dans ses réquisitions et des débats de qualité, il y a là comme un paradoxe de mauvais joueur, un aveu de faiblesse. Je ne voudrais pas que le talent de ce grand avocat se dégrade, un certain échec subi, en jetant du venin parce qu’il s’en veut de n’avoir pas convaincu et qu’il en veut à ses juges.
Pour qui connaît un peu la stratégie et la tactique judiciaire, on devine pourquoi ce jugement du 13 mars déstabilise la défense. Avec un Patrick Balkany faisant preuve de sincérité – inévitable – pour la fraude fiscale, on espérait que le tribunal correctionnel en tiendrait compte, qu’il réduirait la peine requise et que surtout il en tirerait des conclusions pour la suite encore plus grave jugée le 18 octobre. Comme Patrick Balkany sait dire la vérité ici, il faut le croire là alors qu’il conteste et que sept ans ont été requis. C’est cousu de fil blanc judiciaire. Etrange alors que cet opprobre jeté si vite sur l’exemplarité de cette juridiction !
La défense de Patrick Balkany a interjeté appel du jugement du 13 septembre et le 18 octobre, ce même tribunal correctionnel statuera donc sur des infractions de corruption, prise illégale d’intérêts et blanchiment.
Au-delà des polémiques immédiates et de l’ire de ceux dont la vocation est de « se payer la Justice » même quand elle est remarquable, je plaide pour ma chapelle. Je n’ai jamais pour ma part focalisé sur le « deux poids deux mesures ». Les condamnations des Gilets jaunes pour leurs exactions et celle de Patrick Balkany pour la fraude fiscale – avant la suivante peut-être ? – m’apparaissent toutes nécessaires et justifiées. Je crois en réalité au « un poids une mesure » mais à condition que l’un et l’autre soient adaptés au statut, à la condition, au pouvoir et aux responsabilités de chacun.
Cette inspiration est au cœur de la décision du 13 septembre.
Alors point de triomphalisme civique et judiciaire certes mais le sentiment qu’avec Patrick Balkany, la Justice a été à l’honneur.
(Ce billet initialement livré au Figaro Vox sera publié lundi. J’ai eu l’aimable autorisation de le mettre en ligne avant sur mon blog )
Ses dernières critiques infondées contre le juge et le procureur « ils veulent se payer les Balkany » n’honorent pas Me Eric Dupond-Moretti.
Un avocat ne devrait pas dire ça ! Surtout quand ça n’est pas vrai.
Le présumé Acquittator accuse la justice d’avoir enfin bien fait son travail ?
Que de contradictions chez certains Français. Ceux qui disent que Balkany a été humilié devraient se souvenir d’avoir été les premiers à crier au scandale – une justice à deux vitesses, deux poids deux mesures… et blabla – quand un politique, coupable et responsable, n’était pas condamné à de la prison. Dans ce pays, faut-il répéter cent fois que la justice doit passer et être la même pour tout le monde !
Maintenant que le ménage a commencé à tous les niveaux, il y aurait plutôt lieu de remercier la justice de prendre enfin les choses en main et rendre ce pays plus propre.
Ceux qui ne veulent pas se retrouver dans un 9 m² à la Santé n’ont qu’à bien se tenir. Ce n’est pas compliqué.
« Comme si au fond, tout en réclamant une justice exemplaire à l’égard des politiques, on ne la souhaitait pas et qu’on était comme tristement surpris par son apparition. »
Les Français n’ont pas le sens de la justice, ponctuellement, le sens de l’injustice, ce qui n’est pas la même chose… Le sens de l’injustice veut dire qu’ils sont capables de voir qu’on commet telle ou telle injustice à leur égard. Les Français adorent s’en plaindre.
Mais les Français ne peuvent pas avoir le sens de la justice. Un jour ? Pour avoir le sens de la justice, ils devraient être impartiaux.
Ou du moins, mettre la justice au-dessus de leurs sympathie et antipathie. En fait, qu’ils soient pour une justice très dure ou très empathique pour les transgresseurs devant se réinsérer, c’est à la tête du client. Les politiciens en général sont des nuls, oui, mais touche pas à mon politicien !
Dans un pays normal, on ne les présumerait pas nuls, ne se réjouirait pas de cette nullité vraie ou fausse qui donne le droit de mépriser.
On écarterait tout ce qui est pourri du panier… Si quelqu’un mangeait du pourri, il serait méprisé… Mais à qui nuirait-il sinon à lui, tandis que vouloir maintenir le fruit corrompu corrompt les autres : si la transgression devient la norme, qui ne voudra commettre des abus ?
Pour le profit, mais pour les plus fiers, d’abord, par principe : parce que je le vaux bien.
On l’a déjà vu notre lamentable mentalité dans l’affaire DSK, où, monstrueusement, des gens disaient que même si DSK était coupable, quelle importance ? Un troussage de domestique ne doit pas mener à la prison ou empêcher de se présenter aux présidentielles.
Au passage : on n’arrête pas de dire qu’il faut que les Français prennent des emplois dans le secteur des services et qu’il n’y a pas de sot métier, mais ce qu’ils pensent au fond d’eux, véritablement, ressort lors des crises…
En l’occurrence un scandale, et c’est donc que les domestiques, et d’un autre point de vue, les actrices, sont en self-service.
Non, ce n’est pas tant que nous soyons au-dessus du puritanisme qui explique notre écart face au mouvement #MeToo, c’est un mépris de classe qui remonte à loin.
Idem dans le cas Polanski… Après l’utilité supérieure, de raison d’Etat, quasiment, qui fait que DSK aurait dû avoir l’immunité politique, Polanski aurait dû avoir l’immunité artistique. L’immunité entrepreneuriale avec le patron enfermé au pays des samouraïs. L’idée, si un coupable a pu échapper longtemps, que le fait doit prévaloir le droit. L’idée, même si quelqu’un était coupable, que son utilité fait qu’il doit laisser la loi à la masse et avoir un monopole bis de la violence avec l’Etat.
On devrait le révéler à quelqu’un qui a du potentiel et ne fait rien. Lève-toi, give up, stand up, lève-toi, non pour tes droits ou ceux des autres, mais obtenir une position telle que tu puisses te payer le luxe d’au-delà du luxe, l’abus !
Les Français n’aiment pas la liberté, et la loi, connais pas, ils veulent l’égalité, enfin, disons, ils ne veulent pas que l’autre ait plus qu’eux, sauf si cet autre leur plaît, parce qu’alors là, il faut qu’il ait plus que le voisin, il s’agit, on se retient de rigoler :
Du privilège par procuration… Certains se pâment devant les rois, reines et autres célébrités, d’autres, ou parfois les mêmes, mais il serait amusant de voir cela en détail pour mieux en suivre la psychologie, transgressent et se mettent au-dessus de la loi par procuration, non en faveur de redresseurs de torts, mais par adoration de transgresseurs, de gens commettant des torts !
Et on s’étonne que des femmes se pâment devant des détenus, flairant le bon musc criminel ? Il y a aussi des bonnes âmes et le mélange des deux impulsions… D’autres, sans s’en approcher de si près, se shootent à tout-va au transgresseur quels que soient sa transgression et son sexe.
Communier à la transgression destructrice des personnes, ou dans l’idée d’impunité, ou des deux, est certes universel, mais particulièrement français. Parce que nous n’avons pas les garde-fous de l’amour de la liberté ou de l’idée d’égalité devant la loi et que très divisés, nous réagissons comme en guerre civile, chacun, chaque camp veut imposer sa violence à l’autre.
Les gens mettent un truc, peu importe quoi, au-dessus d’eux, Dieu unique, on connaît les abus, inutile d’y revenir, Gaïa, c’est moins su, les écologistes chassent de chez eux des peuples pour en faire des réfugiés de la conservation, les adorateurs du commerce, du développement, ont obligé la Chine et le Japon à s’ouvrir au monde. C’est cela, le vrai crime, et pas les bombes atomiques, parce que c’était s’en prendre à des innocents qui ne pourront plus jamais revenir en arrière s’ils le veulent… Au contraire, quand on commence une guerre, il se peut bien qu’on soit bombardé chez soi, eh oui, et si l’on ne cède pas, de plus en plus.
Il n’y a rien d’injuste là-dedans, dire que mais les Allemands n’ont pas été traités ainsi parce qu’il y en avait pas mal aux Etats-Unis ou parce que les Américains étaient racistes est complètement hors-sujet. La guerre, ce n’est pas un tribunal, tu dois taper autant l’ennemi A que l’ennemi B, il n’y a pas de liberté ou d’égalité pour l’ennemi, à la guerre ! Sauf si tu t’es engagé par convention à ne pas faire ceci et cela, et encore, cela passe loin avant le devoir de victoire, l’ennemi n’a aucun droit d’être libre ou égal ou même d’exister, il est ce qui est à abattre pour que tu restes libre, ainsi que tes alliés, tu dois délivrer ses victimes, et aux moindres frais possible. Voilà…
Mettre de la paix, de la justice dans la guerre, bien sûr après-coup, si possible quand on est Français, donc quand on n’a pas fait grand-chose pour la gagner.
Il y a de quoi être choqué… Parfois on ne répond rien car à quoi bon ? Heureusement qu’il n’y a pas que des historiens oubliant, c’est fort, le contexte d’une guerre, qu’on fait pour gagner et non recevoir des bons points de leur part, ou des Français qui se vengent de tout ce qu’ils doivent aux Américains en les critiquant tant et plus. Parce que je ne vois pas trop comment l’Europe et l’Asie auraient pu être libérées.
Mais il est vrai que nous avons une formule magique pour dire que nous sommes au-dessus de tout : la liberté pour quoi faire ?
Bref, on m’excusera ou pas de faire long et de comparer des choses, mais je pense avoir démontré que les Français n’aiment ni la liberté ni l’égalité. A vrai dire, je sais bien que je n’ai pas la primeur de cette idée !
Mais il est bon de la mettre à jour avec nos plus récents exploits.
Eh oui, on a beau être un ancien président de la République et entretenir de très bonnes relations avec le nouveau, aujourd’hui, il n’est pas possible de jouer de son influence pour empêcher une décision de Justice.
Nicolas Sarkozy aura bien du mal à obtenir l’indulgence des juges qu’il avait traités de « petits pois », pour son ami de trente ans. Les juges n’oublient jamais !
Être condamné à quatre ans ferme avec internement immédiat pour fraude fiscale, ça paraît quand même un peu sévère. Nous sommes arrivés à une époque où l’argent est devenu aussi cher qu’une vie humaine. Tout ça, bien sûr, au nom de la morale.
Sans doute cette sévérité a-t-elle pour but d’inciter les fraudeurs encore en liberté à régulariser au plus vite leur situation.
Ceci étant Patrick Balkany ne saurait connaître les conditions des détenus de droit commun, avec trois détenus par cellule dont un paranoïaque, des conditions d’hygiène désastreuses et le risque de se faire violer dans les douches.
Pensez donc !
Cellule individuelle, télévision, wifi, Bluetooth, promenades, visites à volonté .
Bon ce n’est pas vraiment le Club Med, mais ça y ressemble. 🙂
J’ai l’impression que Me Dupond-Moretti pleure moins sur le sort réservé au sieur Balkany que sur le coup porté à son aura de surdoué des prétoires. Un juge a eu le front de mettre à l’ombre un de ses clients pour une vulgaire histoire de fraude fiscale. Quelle audace !
Euuuuuuh… Et Cahuzac dispensé de prison alors que question exemplarité… et qui est au soleil en Corse ? Il sent un peu le corporatisme, votre billet, non ?
Le seul reproche qu’on pourrait faire à la Justice au sujet de Patrick Balkany, c’est qu’elle ait mis autant de temps pour le juger et le condamner.
Voilà des années qu’il nargue la Justice.
Par contre, pour ne pas être accusée de partialité, il aurait fallu qu’elle juge également et condamne éventuellement, Charles Pasqua, le fils Fabius, le Comité d’entreprise d’EDF et bien d’autres encore.
Cette affaire prouve le triomphe de la délation et l’intransigeance à l’égard d’un élu de droite. Quand un élu de gauche est en cause, la partition jouée est différente. Ainsi M. Kaltenbach continue de siéger au conseil municipal alors qu’il a été condamné en première et seconde instance.
@ Bruno | 15 septembre 2019 à 09:20
A la différence que pour le cas Cahuzac c’était de l’argent privé et non public. Nuance qui mérite d’être soulignée !
Nous n’allons tout de même pas aujourd’hui nous apitoyer sur le sort de Patrick Balkany !
Depuis des années il a joué avec le feu, rien d’étonnant à ce qu’il se soit brûlé.
Il a sciemment pris des risques, il ne peut s’offusquer aujourd’hui du coût à payer en retour.
La sanction est à la hauteur des délits reprochés et des sommes en jeu.
On ne peut s’être hier insurgé contre la bienveillance de la justice à l’égard des politiques et se plaindre aujourd’hui qu’elle fasse enfin preuve de rigueur à leur encontre.
Tout juste pouvons-nous regretter effectivement que Patrick Balkany soit le premier à en faire réellement les frais alors que d’autres qui l’ont précédé et qui étaient tout aussi coupables, ont bénéficié de beaucoup plus d’indulgence.
Il est à souhaiter maintenant que la justice persévère dans cette voie, que ce jugement fasse date en servant d’exemple, que nos politiques en tirent la leçon et que cela contribue enfin à moraliser la vie politique.
Justice exemplaire en effet !
Sauf quelques dérogations pour Ferrand qui siège toujours au perchoir, ce monsieur « exemplaire » avait participé à la chasse à courre de la meute contre Fillon.
Pour les identitaires d’extrêêême drouââââte à la frontière des Alpes qui ont subi le procès de la honte digne d’une ripoublique bananière.
Impunité pour les extrêmes gauchistes passeurs de migrants ainsi que leurs confrères casseurs officiels sous-traitants du pouvoir et des « sévices » de police aux missions d’organisations de désordre et de décrédibilisation de mouvements sociaux très gênants.
Justice hyperpolitisée aux ordres du Pharaon de l’Elysée.
Justice extrême gauchiste aux non droits pour quelques hommes du camp dit du « Mal », donc de droite, au profit de tous les droits pour d’autres hommes dits du camp du « Bien », donc de gauche.
Epoque nauséabonde, remake des années Vichy.
Balkany va finir par apparaître sympathique.
Dupond-Moretti n’est jamais soigné malgré ses tenues de chez Arnys.
Surpris qu’il est par le verdict, pleure-t-il sur ses honoraires ? Balkany pourra-t-il faire un virement depuis sa cellule ?
EDM avait besoin d’être remis en place. Il y a des victimes qu’on ne plaint pas.
Isabelle Balkany s’est vite rétablie pour prendre la tête du conseil municipal de Levallois-Perret, pour combien de temps ?
Ferrand, j’attends avec impatience son incarcération.
Son prochain livre, qu’il aura le temps d’écrire, « Du perchoir au nichoir ».
Mais à la prison de la Santé, pas besoin des Mutuelles de Bretagne qui ont tout dépensé en loyers.
OK, il l’a bien cherché.
Mais de là à auréoler les magistrats, il n’aura échappé à personne qu’ils sont surtout courageux quand il s’agit de condamner un élu de droite alors que le pouvoir est à gauche.
On va les voir dans l’affaire Ferrand qui sur le plan moral est plus détestable. Celui-là, il a fait acheter par sa compagne ce qu’il aurait dû faire acheter par l’association dont il avait la charge, pour ensuite le louer à cette dernière avec un bail en or.
Et là, il bénéficie du soutien de l’escroc en chef et sa bande.
S’il se prend cinq ans ferme, alors là, je commencerai à croire que la magistrature change.
@ Achille
« A la différence que pour le cas Cahuzac c’était de l’argent privé et non public. Nuance qui mérite d’être soulignée ! »
En l’état, Balkany a été condamné pour fraude fiscale (minoration de son patrimoine et dissimulation de revenus).
Cahuzac, lui, a été condamné à la fois pour fraude fiscale ET blanchiment de fonds provenant d’entreprises dont les services ou produits sont pris en charge par la Sécurité sociale.
Vous avez dit argent public !
Je ne vais pas faire l’impasse sur ce qui a le plus troublé dans cette décision. C’est le fait qu’elle ait jugé indispensable l’incarcération immédiate de Patrick Balkany.
En regardant les choses depuis Sirius, nous pouvons tout de même trouver curieux qu’alors que les prisons sont pleines à craquer au point que des criminels patentés voire des meurtriers et autres individus dangereux sont parfois laissés en liberté, il faille incarcérer toutes affaires cessantes ce monsieur, qui a certes eu le tort de frauder mais qui ne menace personne, à part éventuellement le fisc mais qui a les moyens de se défendre.
Je n’ai pas un avis très arrêté sur la question de l’incarcération de Balkany. Fallait-il le punir ainsi alors qu’il n’est dangereux pour la société que par ses pratiques financières délictueuses ?
Il fallait peut-être le prendre au porte-monnaie car il s’agit d’une de ses faiblesses (les jolies femmes en sont une autre…), mais je suppose que tous ses biens vont ou sont récupérés par le fisc ?
Je ne peux m’empêcher de penser, comme d’autres ici, que la loi s’est abattue avec dureté sur le maire de Levallois et qu’elle n’a fait que frôler l’épiderme de grigous comme les frères Guérini (PS) dans les Bouches-du-Rhône ou de Cahuzac qui a fait bien pire en mentant devant la représentation nationale alors qu’il était ministre des Finances !!
En Amérique (et au Japon !) je présume qu’il serait en train de sangloter dans une cellule équipée de draps en papier mâché.
Quant à Ferrand qui a sauvé sa couenne sur l’hypothèse qu’une mutuelle relève du privé, j’espère que la justice va sérieusement s’occuper de son cas !
Pour la TVA non déclarée sur deux camions, mon père s’est retrouvé en prison du jour au lendemain. Tribunal de Lille, vous connaissez cher Philippe (années 70).
Alors le père Balkany ne me tire aucune larme !
En ce temps-là, les juges rouges faisaient fureur (surtout dans « la Voix du Nord »).
« A-t-on fait « payer » Patrick Balkany » ? (PB)
Oui, à mon avis !
« Il sent un peu le corporatisme, votre billet, non ? » (Bruno)
Oui, à mon avis !
Votre côté légitimiste à tout crin perturbe certaines de vos appréciations et analyses. J’avais commencé à reprendre chaque paragraphe de votre billet. A quoi bon !
Sur des sujets comme celui-ci où deux et deux ne font pas obligatoirement quatre (certains de mes amis disent « un plus un n’égale par forcément onze » !) on peut dire quasiment tout et son contraire.
Vous optez pour la défense absolue de votre corporation, c’est votre droit.
On peut être d’un avis contraire sans passer pour un ignare ni un malfaiteur.
Ce qu’il faut rappeler quand même dans cette affaire c’est son environnement fiscal très spécial. Et c’est à partir de cette connaissance, je pense, que l’on peut s’interroger sur le côté « gravissime » comme vous dites (on se croirait avec de tels mots au procès Landru : il n’y a eu ni blessures ni mort d’homme que je sache).
La situation fiscale ambiguë des Balkany vient, à mon avis, des habitudes de certains riches membres de la communauté juive. Depuis la nuit des temps, ces membres ont placé leur fortune dans plusieurs pays compte tenu de la fragilité de leurs positions ou des persécutions dont ils étaient l’objet.
Les parents de Patrick Balkany étaient très riches. Les parents d’Isabelle Smadja étaient plus que très riches. Cette génération sortant l’une de la guerre, l’autre de la Tunisie tourmentée ont certainement placé une grande partie de leur fortune dans différents pays et les enfants en touchaient les dividendes ou les rapports.
Situation insupportable au regard du devoir fiscal de chacun, mais il faut essayer de comprendre leur raisonnement quand Isabelle Balkany dit : c’était de l’argent de famille. Elle n’a pas tort car ce ne sont pas des sommes qui sont sorties de France. Mais eu égard à la législation de 2019, qui n’est pas celle de 1948 ou 1955, c’est une fraude. Les sommes placées à l’étranger n’étaient pas de l’argent public : elle a raison.
Où elle a tort c’est que la législation lui enjoignait, pour ces héritages à tous les deux, de se mettre en accord avec la loi. Ce qui n’a pas été fait.
Fraude fiscale classique, importante. Mais nous ne sommes pas, cher P. Bilger dans le domaine du gravissime comme vous l’écrivez !
Le gravissime ce sont des décisions légères prises par la magistrature dans la vie de tous les jours : voir la multiplicité des faits divers peu punis ou impunis. Ça c’est gravissime !
Autre situation où votre côté légitimiste trop raide nuit à votre jugement.
Nous venons de vivre à Nantes hier, une journée d’émeute (le mot n’est pas trop fort). Les responsables : quelques dizaines de Gilets jaunes et quelques centaines de Black Blocs ou assimilés.
Ces rassemblements trouvent leur source dans Notre-Dame-des-Landes. Quand E. Macron s’est assis sur la démocratie pour négocier avec les Black Blocs et anarchistes de tout poil à NDL et quasiment leur refaire une virginité, il a légitimé l’action par la violence.
Vous n’avez pas eu de mots assez louangeurs sur ce dossier pour le Président et le Premier ministre, vantant leur habileté etc. Alors que c’était une faiblesse qui allait se payer très cher dans les mois qui suivraient.
C’est ce qui se passe et le reste du quinquennat de Macron comme son prochain seront pourris par ces manifestations. Les deux villes Rennes et Nantes sont également pourries par ces émeutes quasi hebdomadaires dans l’indifférence des autorités administratives. Et s’y ajoutent les faits divers au couteau quasi journaliers, eux venant d’une certaine immigration. Invivable ! Merci Macron.
On peut et on doit être légitimiste, mais avec les yeux grand ouverts et du recul, dans toutes les occasions et pas seulement dans certaines au nom de la légitimité.
Cordialement.
P.-S.: Nous verrons ce qu’en dit Dupond-Moretti ce soir dans les médias.
Qui pourrait reprocher à la Justice de notre pays de faire son travail ?
Cela dit, j’ai jeté un œil sur la biographie du couple Patrick Balkany – Isabelle Smadja et, c’est juste que ce sont de drôles d’oiseaux qui paraissent, qui plus est, s’être bien trouvés.
Pour autant, ce ne sont pas tant à titre individuel leurs électeurs qu’ils ont truandés, que le fisc, autrement dit l’Etat et la société française dans sa globalité, autrement dit ceux-là même qui, il fut un temps, ont laissé aller un résistant, le père de Patrick Balkany, spécialisé dans ces faux papiers qui en ont sans doute sauvé plus d’un en déportation à Auschwitz via Drancy, ce même Auschwitz où fut internée Simone Jacob via ce même Drancy, autrement dit Mme Veil, laquelle ayant opté à son retour saine et sauve pour d’autres activités que celles qui se pratiquent dans le Sentier, autrement dit ayant opté pour des études de droit, a terminé en revanche sa carrière par une double panthéonisation, son ex-belle-fille étant notre actuel ministre, elle aussi, de la Santé.
Les choses ne sont donc jamais simples qui sont allées des faux-papiers aux Panama Papers d’un côté et de la cuisine de Bergen-Belsen à la présidence du Parlement européen, notamment, de l’autre.
En tout cas, ça m’intéresserait bien de savoir si le père de Patrick Balkany a été indemnisé de sa déportation et récompensé de ses bons offices, par exemple par une Légion d’honneur qui aurait permis à ses enfants d’être admis dans une maison de la Légion d’éducation de la Légion d’honneur (filles) ou un internat d’excellence, lequel aurait conduit Patrick Balkany, ce non bachelier, vers un parcours plus honorable que celui des petits arrangements entre ‘amis’ notamment RPR, qui l’ont conduit lui aussi à la Santé, mais bon, pas tout à fait la même et pas tout à fait de la même façon.
Bref, ce qui tout de même, interpelle, c’est tout autant que la Justice se réveille au bout de quelques décennies, que ce qu’on reproche au couple Balkany lui ait été possible, pendant précisément ces quelques décennies.
Bonjour Monsieur Bilger
Je ne suis pas juriste et Balkany n’est certes pas un saint.
Il prend donc 4 ans ferme pour fraude fiscale avec incarcération immédiate
Pendant ce temps, l’ajustice française poursuit son oeuvre:
– Relaxe pour viol sur mineur parce que le violeur n’avait pas les codes
– un an ferme pour Mamadou, 22 condamnations, pour tentative de meurtre (18 mois requis)
https://www.sudouest.fr/2019/09/12/allergique-a-la-fumee-6551452-2780.php?fbclid=IwAR2cEbKRjlEcayRV3abbIpHMfYAlYZkPK_rA90CC6oVdgCD2d_rcthaAXKU
– Un jeune est condamné à la prison ferme pour s’être défendu contre deux racailles (il est vrai que ce jeune est un identitaire)
http://resistancerepublicaine.eu/2019/09/13/prison-ferme-pour-lidentitaire-aurelien-verhassel-qui-a-ose-se-defendre-contre-zakari-et-wassim/?fbclid=IwAR0cFu1bTNjk2W8rGcVMI-lMDeyCj_Tdz9ylpoGdx0UX768o6PP4oAoAtAE
Le simple citoyen que je suis ose s’interroger.
« A-t-on fait « payer » Patrick Balkany ? » (PB)
Pour l’instant il n’a rien payé, nada, ce couple dissimulateur n’a fait que restituer – en partie – ce qui était caché, évadé, dissimulé avec toutes les techniques de vol et d’évasion les plus sophistiquées.
Quand il aura purgé ses quatre années peut-être sera-t-il quitte, et encore, un procès reste à venir et non des moindres.
Qu’on arrête de pleurnicher sur ces politiques pourris – que ça fait du bien de le dire !.
A en entendre certains il faudrait cohabiter avec quelques voleurs qui feraient leur travail d’élus… Des costumes offerts, comme cela, pour les beaux yeux du prince, n’entacheraient en rien la qualité de gestionnaire du politique concerné… Vous imaginez un peu ce type de réflexion ?
Et demain ce sera quoi ? Les diamants de Bokassa revisités, et les montres serties de diamants pour un peu de béton de plus ?!
Se satisfaire de tout, plus d’oligarchie, plus d’endogamie politique, et quelques dollars de plus, ne serait rien.
Des élus à vouloir prendre la place des autres et des compétents il n’en manque pas, des généreux et emplis d’honneur non plus, ils se bousculent, il suffit de voir à Paris, Toulouse, Marseille, etc.
Les maires ne feront pas défaut, certes ils sont chahutés mais petit chez soi vaut mieux que roi chez les autres, les listes ne manqueront pas contrairement à ce que le gouvernement veut faire croire et ainsi rassurer par ses listes en place constituées.
Les citoyens ne sont pas dupes.
Argent privé ou argent public ? Dès lors que l’argent privé est dissimulé alors qu’il aurait dû être payé au fisc, c’est une diminution frauduleuse des fonds de l’Etat, donc du détournement d’argent public. L’argent qui aurait été public ne l’a pas été du fait de la fraude. La distinction n’a pas lieu d’être. Dans tous les cas, c’est de l’argent public.
Ceci dit n’enlève rien aux mérites de Monsieur Cahuzac et de bien d’autres… Il vaut mieux être bien en cour que dans l’opposition déclarée.
La Justice a puni Patrick Balkany, et personne ne le conteste. Mais autant le billet que la plupart des commentaires, manquent de discernement. Beaucoup se félicitent de la claque reçue par son avocat (en France on n’aime pas ce qui brille) et de l’arrogance du condamné. Mais condamne-t-on pour la forme ou pour le fond ? La justice doit-elle sanctionner l’arrogance manifestée au tribunal ? Si c’est le cas, s’il faut ramper devant les magistrats pour ne pas être trop puni, comme en classe maternelle, alors ces derniers méritent mon mépris.
Que l’incarcération immédiate sanctionne l’arrogance, passe encore. Mais 4 ans pour voler le fisc: on se croirait en URSS. Sanctionner oui, mais à juste proportion.
Le dégât pour les finances françaises est-il du même niveau que Roselyne Bachelot commandant pour 800 M€ de vaccins (oups, la boulette), ou que l’abandon de l’écotaxe par Ségolène Royal, coût d’un milliard d’euros dont 400 millions de pénalités ?
Faut-il rappeler que Bertrand Cantat a été condamné à 8 ans mais incarcéré 4 ans pour avoir massacré sa compagne ?
Fraude fiscale et corruption qui n’ont pas pu s’exercer sans une kyrielle de complicités « intéressées » à tous les niveaux !
Que l’on fasse trinquer le couple à l’origine des grosses magouilles, certes, mais pourquoi d’une part ce procès et cette incarcération archimédiatisés, d’autant que le couple Balkany avait reconnu avoir fraudé le fisc. Et d’autre part qu’en est-il de ceux qui les ont aidés, ou ont couvert par intérêt durant des lustres ces dérives, quitte à les dénoncer ensuite afin de se mettre à l’abri d’éventuelles poursuites ? Ce qui est encore plus crapuleux !
Si seulement la justice pouvait s’intéresser de la même manière à cette délinquance en col blanc qui s’opère le plus souvent au sein de réseaux habilement compartimentés et solidement verrouillés par des personnalités politiques ou économiques au-dessus de tout soupçon.
@ racine15 | 15 septembre 2019 à 15:51
Selon vous les escrocs ne doivent pas être punis ?
Vous savez que Patrick Balkany ne restera pas longtemps en prison et ce que les Balkany auront de mieux à faire après, ce sera de quitter le sol français définitivement avec leur argent sale qu’on ne leur volera pas (à moins qu’ils préfèrent le même scénario que Tapie).
C’est fou tous ces vieux qui comme les cochons tombent malades lorsqu’ils sont condamnés (les bourgeois c’est comme les cochons plus ça devient vieux plus ça devient c*n).
Tapie, Balkany et beaucoup d’autres devraient terminer leurs jours en prison, hémorroïdes ou pas !
Levallois en 1960, cela vous dit quelque chose ? la ville la plus moche du 93, dix fois mieux en 2019.
Le maire de Levallois en 1960 : vous vous souvenez du personnage ?
Ah non, il était loin d’être parfait…
M. Balkany (que je n’ai jamais vu) a transformé cette cité.
Très certainement la ville la plus sûre dans l’Ouest parisien. Que n’a-t-on pas entendu lorsqu’il a installé des caméras dans sa ville et un poste de sécurité avec une police municipale armée. Combien de politiques ont critiqué avec véhémence ces faits… En 2019, cela ne choque plus, même des villes gérées par la gauche ont suivi cet exemple.
Oui la très grande majorité des habitants de cette ville est fière d’y résider.
P.-S.: Je ne réside pas dans cette ville mais juste à côté, où le maire précédent, aux dernières municipales, a été renvoyé bien gentiment…
L’essentiel de votre billet, Monsieur Bilger, me semble être résumé par cette phrase : « Le jugement a fait droit à ces réquisitions. A le lire, on ne peut soutenir, sauf à être d’une totale mauvaise foi, qu’il soit superficiel, expéditif et sans démonstration. Il est à la hauteur de la gravité de l’espèce et de la rigueur qu’il édicte. »
Jusqu’à présent les époux Balkany sont « passés entre les gouttes » et là ils tombent enfin « sur un bec ». Il est certain que l’incarcération de monsieur Balkany à l’issue de l’audience et dans la perspective de la prochaine traduit la fermeté de la décision judiciaire.
Je reste surpris de ce que madame Balkany, non écrouée semble-t-il pour cause médicale, ait été en mesure de se démultiplier dans les médias (je ne pense pas que, mis à part les affidés de ce couple dans leur ville, la plupart des citoyens soient sensibles à ses plaintes quasi élégiaques) et le soit aussi subitement pour diriger son conseil municipal. Mais la décision est susceptible d’appel, donc affaire à suivre.
Quant à monsieur Dupond-Moretti, je crois me souvenir que vous l’aviez encensé dans un de vos très anciens billets. Dans celui-ci vous revenez, à juste raison, à plus de circonspection à son égard. D’évidence, bousculé par son client et intimement touché par son échec à lui éviter une condamnation sévère et une incarcération immédiate, il en éprouve une forme de dépit. De fait, pour lui qui plastronne dans les médias qui lui font la courbette et qui se produit sur les planches parisiennes, c’est sa fausse simplicité masquant un très fort égocentrisme qui s’en trouve profondément blessée.
Tout cela est à relativiser. Et je pense à deux adages connus en latin :
– Sic transit gloria mundi (Ainsi passe la gloire de ce monde).
– Vanitas, vanitatum et omnia vanitas (Vanité des vanités, tout est vanité)
« Son épouse a été sanctionnée par trois ans et en raison de son état de santé laissée libre. »
Manifestement Isabelle Balkany s’est plutôt bien remise de son coup de déprime et ne semble pas trop affectée que son Patrick soit en prison.
Ne pas être vulgaire, mais raconter la vraie histoire des Balkany, oubliée au fil du temps, pour ceux que cela intéresse:
https://www.franceculture.fr/politique/patrick-balkany-homme-daffaires-depuis-1983
Gestion désastreuse et ubuesque, cachée par les repas des petits vieux, la fête de la crêpe et du vin blanc, les voyages organisés etc. et la rénovation d’une ville à grands frais, qui font illusion.
C’est à la fin du bal qu’on paye l’orchestre, et à ce jeu les musiciens Balkany n’en sortent pas médaillés:
« Levallois-Perret (92), 5 836 € de dette par habitant. Levallois-Perret arrive une nouvelle fois en tête du classement des villes de plus de 20 000 habitants les plus endettées de France, avec 5 836 euros en 2017. C’est quatre fois plus que la moyenne des communes de 50 000 à 100 000 habitants.14 nov. 2018 »
Qu’elle arrête de pleurnicher sur tous les plateaux, quatre fois plus ! Il faut quand même y mettre de la bonne volonté ! Les prochains jours vont être terribles car le déballage va commencer.
@ Achille 15/09 10:14
Si la comparaison entre l’affaire Cahuzac et l’affaire Balkany me paraît effectivement contestable, considérer en revanche que la nuance entre ces deux affaires repose sur le fait que la première concerne de l’argent privé alors que la seconde touche à l’argent public me paraît tout aussi contestable.
A partir du moment où l’on dissimule au fisc des revenus, on soustrait donc à la collectivité des impôts, impôts qui deviennent bien de l’argent public, argent qui aurait ainsi servi à financer les besoins de cette même collectivité.
L’intention est donc bien, dans les deux cas, de s’enrichir frauduleusement au détriment de la collectivité.
J’admire sincèrement l’extrême finesse d’analyse de notre hôte dont l’habileté à peser au milligramme près chacun des termes de son billet lui permet d’éviter à la fois l’accusation de corporatisme et celle de soutien partisan à l’une ou l’autre des parties. Du grand art !
Mais après lecture des commentaires, je penche nettement vers les avis de Philippe Dubois (14h41) et la citation de ses liens pertinents, Catherine JACOB (14h32), boureau (14h12) et racine15 (15h51). Je ne vais donc pas ajouter le mien en tout point semblable.
Je suis de ceux qui ont envie de flinguer celui qui, avec l’air inspiré du prophète, la tête légèrement penchée à gauche, vous regarde juste un peu au-dessus des yeux, et vous déclare: « Je fais confiance à la justice de mon pays » !
J’ai reçu comme autant de blessures les jugements des tribunaux de Vichy et ceux de l’épuration, l’abus du mot ‘’résistance’’ qui a couvert des centaines de crimes et qui, aujourd’hui, couvre tous les crimes et délits au nom d’une simple ‘’désobéissance civile’’.
J’ai vécu la déchéance des lois dites « Badinter » qui ont bouleversé la réponse pénale et qui permettent aux juges de libérer des multirécidivistes criminels cent fois plus dangereux que Patrick Balkany.
Le simple citoyen lambda que je suis assiste navré au délitement croissant d’une justice qui marche sur la tête face à une délinquance dont le pouvoir refuse obstinément de reconnaître les origines. Que Balkany soit condamné pour avoir fraudé le fisc de quelques millions ne me choque pas mais qu’on ne fasse rien pour récupérer les milliards égarés en subventions nationales ou municipales à des organismes qui protègent les racailles de tous bords me révulse. Qu’on ne fasse rien contre les fraudes à la Sécurité sociale (110 millions de cartes Vitale ! des dizaines de milliers de centenaires !) est une aberration.
Les juridictions sont encombrées de dossiers dont les audiencements peuvent aller jusqu’à quatre ans d’attente. Le téléphone portable dans les prisons (jusque-là strictement interdit) est pour demain (rêve de Taubira réalisé par Belloubet). Quant aux mineurs (certains ont moins de 13 ans), ils représentent plus d’un quart des mis en cause pour les viols et agressions sexuelles, du jamais vu.
« La justice de mon pays » n’est pas pourrie, elle n’existe pratiquement plus, elle est crevée. Et il n’y a même plus de rustines.
@ abraracourci | 15 septembre 2019 à 16:51
Vous m’avez certainement mal lu quand vous m’écrivez: « Selon vous les escrocs ne doivent pas être punis ? ». Patrick Balkany doit être puni, mais le délit perpétré n’est ni « gravissime », ni « massif ».
Pour information, 90 % des députés hors des clous en début d’année:
https://www.capital.fr/economie-politique/transparence-90-des-deputes-nont-pas-mis-a-jour-leur-declaration-dinterets-1323650
Et encore: 21 ministres actuels qui n’ont pas escroqué ont seulement fait des erreurs:
https://www.revolutionpermanente.fr/Tout-un-symbole-21-ministres-epingles-pour-des-erreurs-lors-de-leurs-declarations-fiscales
On sait fermer les yeux quelquefois.
La justice doit punir là où ça fait mal: chez les Balkany, c’est au portefeuille.
Humilier n’est pas son rôle.
La fraude et le fraudeur !
Ça pourrait être un titre de fable de ce bon Monsieur de La Fontaine, tant le juridisme et la morale se mêlent et s’entrechoquent.
La fraude fiscale doit être durement sanctionnée, dit le juge qui évite de nous dire à quoi pouvait servir l’impôt qui est détourné.
Il ne le sait pas ou alors il adhère à ce que l’on peut appeler un détournement de finalité.
En principe et en droit l’impôt est là pour assurer le fonctionnement de l’État dans ses attributions régaliennes. Inutile de les détailler, tout le monde les connaît.
Or que se passe-t-il ?
Achille il y a quelques jours, dans des commentaires touchants de naïveté et dérangeants de cynisme, nous expliquait qu’il s’agit de procéder par le moyen de l’impôt à une redistribution des richesses dans le but d’une égalité de revenus.
Dans son dernier livre comme dans son précédent, Thomas Piketty pousse dans ce sens. Il n’y a pas assez de redistribution par l’impôt, qu’il faut augmenter et il va même jusqu’à suggérer de supprimer l’héritage des familles pour un « héritage » qui serait donné à tous au début de leur vie dite active.
Commencer la vie par une sorte de retraite, l’idée m’avait souvent traversé l’esprit sous forme de gag, et voilà que le gag risque de devenir réalité.
Il est loin le but de l’égalité des chances, on passe maintenant au « tous pauvres » du communisme.
Nous en sommes là !
Alors, que certains envisagent de frauder le fisc parce qu’ils refusent une redistribution confiscatoire, on peut les comprendre.
Reste évidemment l’aspect d’exemplarité qui doit être celui d’un élu de la République.
À gauche ils sont très forts pour demander l’exemplarité des autres et ils ont raison, sauf qu’en la matière ils ne donnent pas l’exemple.
Pour la sanction de Balkany, 4 ans de prison à comparer avec la sanction pour homicide involontaire, 3 ans de prison, et 5 ans avec des circonstances aggravantes, plus des pénalités financières sur lesquelles je passe.
Plaie d’argent n’est pas mortelle dit l’adage, mais il apparaît qu’elle est mortelle socialement, pour celui qui la provoque à l’égard du fisc.
Je ne conclurai pas sur la grotesque comparaison des sanctions, je ne suis pas juriste et je ne comprends rien au droit, heureusement pour moi !
Après, sur le plan strictement du procès, je me demande si en plus de vouloir se payer Balkany, comme disent les médias et les réseaux sociaux, il n’y aurait pas aussi et en même temps, le fait que l’avocat Dupond-Moretti commence à agacer par sa superbe exagérée et sa vanité trop extravertie.
Il impressionne les pauvres hères que sont les jurés, mais impressionner des magistrats, c’est un autre problème.
Il se peut que les juges aient voulu se payer le justiciable ET son avocat.
Peut-être qu’un avocat suffisamment intelligent pour jouer les faux modestes aurait pu obtenir un jugement plus modéré.
Imaginez un avocat assez malin pour savoir maîtriser sa plaidoirie, arrivant en disant « Messieurs les juges j’avais préparé une plaidoirie que j’ai oubliée à la maison. Cette semaine j’ai la garde des enfants et je suis un peu perdu. Alors je vais vous parler du fond du coeur de Monsieur Balkany, honorablement connu dans sa commune… etc. »
Croyez-vous que ça peut marcher pour amadouer les juges ?
En tout cas, la méthode arrogante n’a rien donné.
Je recommande vivement à qui en aura le temps d’écouter l’intervention assez riche de Me Dupond-Moretti sur BFM ce dimanche vers 18h. Il y parle évidemment de M. Balkany, de la justice, des juges et il y répond à l’incroyable attaque de Mélenchon. A ne pas rater !
@ racine15 15 septembre 2019 à 15:51
D’accord avec vous. Balkany a été condamné plus lourdement qu’un ministre délégué au budget en 2012, avec pour mission la chasse à la fraude fiscale, célèbre pour avoir dit les yeux dans les yeux aux représentants du peuple, face caméra, qu’il n’avait jamais eu, et qu’il n’avait pas, de compte à l’étranger.
Il est vrai que ce ministre aura le privilège de ne pas figurer sur le mur des cons puisque, après avoir été mis face à ses mensonges, il plaidera à genoux, la tête couverte de cendres, devant des juges assez compatissants pour ne le condamner qu’à quatre années de prison ferme afin que celles-ci puissent être aménagées.
Quant à Patrick Balkany, ayant été soutenu toute sa vie par la droite des Hauts-de-Seine, les Pasqua, Chirac et Sarko entre autres, sa place sur le mur des cons était naturellement réservée.
Il a triché, il a menti (ça va ensemble), une punition doit être donnée. Soit. Mais où est la morale dans ce jugement ? Qu’un maire d’une ville de 60 000 habitants voleur-menteur tel un MINISTRE d’Etat, doit être condamné, en plus de ses quatre ans de prison, à une humiliation publique ?
La morale de cette histoire est qu’il vaut mieux être ministre d’Etat lorsqu’on est voleur-menteur que maire d’une ville moyenne épinglé sur le mur d’un syndicat de magistrats… indépendants.
CQFD, et c’est fait.
@ Patrice Charoulet 15/09/2019
Interview Dupond-Moretti sur BFM TV ce jour.
Je ne suis pas sûr que notre hôte, après la vision de cette émission, nous aurait écrit le même billet sur les Balkany.
Enfin, ce que j’en dis !
Cordialement
@ Jean Colmon | 15 septembre 2019 à 16:55
Ayant résidé six mois à Levallois-Perret en 1964, je confirme.
J’ajoute qu’il est incontestable que depuis l’ère des Balkany, la ville a changé du tout au tout et a pris rang au côté des villes résidentielles de la périphérie parisienne où il fait bon vivre.
Cher Philippe,
Vous ne pourrez jamais faire entendre que ce qui est anomalie et honte de la justice puisse être l’honneur de la justice.
L’impartialité est une dominante de la justice. Ce qui est humain aussi.
Or ce que nous observons est le comble du sadisme, de la recherche de l’humiliation et de l’élimination politique de la droite.
Et ça continue encore et encore…
Le procès Fillon cinq jours avant les municipales serait dû à un hasard de calendrier !
Mais que l’on cesse de prendre les électeurs pour quantité négligeable.
Un juge n’a pas à faire l’élection à la place des électeurs.
C’est une mise en place du gouvernement des juges et cela est grave et à combattre.
Ces romans à charge et à charge, c’est bon pour les « couillons ».
Cela ne suffisait pas d’inscrire victimes et personnalités de droite sur le mur des cons du SM, le Syndicat de la Magistrature ; le juge Benjamin Blanchet a été chargé de mission à l’USM, l’Union syndicale de la magistrature. Maintenant il faut oeuvrer contre ce cynisme, cet acharnement et ce que l’on n’oserait pas faire à un chien.
C’est dans les dictatures d’un autre temps que la justice avait un comportement pareil.
Non, celui qui aime la justice ne peut tolérer ce qui suinte l’injustice, ce qui est à charge, à volonté politique malveillante.
Non, la justice n’a pas à faire de politique et encore moins à faire de la morale et encore moins à être vengeresse.
Non à la vindicte des juges, aux représailles.
Ce n’est pas la justice, c’est la recherche par tous moyens de la destruction de la République par quelques juges enragés par la réussite des autres, atteints de pathologie de soi grandiose et de sensationnel.
C’est un travail de mer*e pour conclure et qui pue jusqu’à la lune !
françoise et karell Semtob
@ Michel Deluré | 15 septembre 2019 à 18:24
« A partir du moment où l’on dissimule au fisc des revenus, on soustrait donc à la collectivité des impôts, impôts qui deviennent bien de l’argent public, argent qui aurait ainsi servi à financer les besoins de cette même collectivité. »
C’est parfaitement exact. Mais je ne suis pas persuadé que Cahuzac, tout comme, sans doute, les Balkany, soit directement impliqué dans les placements financiers frauduleux qui lui ont été reprochés. Balkany n’a même pas son bac et Cahuzac est chirurgien de métier. Certes leur activité politique leur a permis de maîtriser, même partiellement, le monde des affaires. Mais je serais tenté de croire qu’ils ont préféré confier la gestion de leur patrimoine à des conseillers financiers véreux qui connaissent toutes les ficelles pour contourner le fisc et s’occupent de tout, avec en contrepartie une bonne commission tirée des bénéfices réalisés.
Ceci étant, ce sont bien sûr les propriétaires des fonds placés illégalement à l’étranger qui sont responsables aux yeux de la loi. Car nul n’est censé ignorer la loi, même si dans le domaine fiscal elle est particulièrement complexe.
C’est quand même surprenant
Les présumés magouilleurs de droite ont des villes florissantes à l’ouest de Paris, et les dits plus honnêtes, la gôooche, Bartolone and co, ont des ruines et des pauvres à l’est.
Qu’est-ce que 5 800 euros de dettes pour un Levalloisien qui a vu la valeur de son logement flamber sous l’ère Balkany ? Je crois que par rapport à la Seine-Saint-Denis, il fait bien des envieux ; et pourtant les deux secteurs partaient du même point.
Et quels bénéfices en frais d’agence et de notaires.
Peut-être eut-il fallu que Ferrand achète un local à Levallois pour changer la situation ?
Si mauvais que cela Balkany ?
Les électeurs de Balkany ne manquent pas de goût, après tout, soit ils ne sont pas éligibles aux taxes locales et profitent, quant aux autres ils auront sans doute les moyens de payer les festivités proposées, alors ils s’en fichent.
Le scénario de la vie des époux vaut bien une messe, mais si les images de quelques groupies autour d’Isabelle de Levallois sont justes, c’est 100 personnes selon la préfecture, 10 000 pour la mairesse par intérim.
Allez, pour en rire, car c’est surtout à pleurer.
« Moins mesquins que les juges, les électeurs, dans leur majorité, ont maintes fois réélu les Balkany (et confortablement !). « Ils font profiter tout le monde ! » résumait, en 2015, l’une de leurs groupies sur France 2. Et que pèsent quelques casseroles ou l’endettement XXL de la commune face à la propreté des rues de Levallois et aux boîtes de foie gras envoyées par milliers pour les fêtes de fin d’année ? Mais peut-être que les juges n’aiment pas le foie gras ? »
https://librejugement.org/2019/05/18/balkany-ce-triste-sire/
Les peines infligées au couple Balkany, auteur de fraudes fiscales tout aussi importantes qu’élaborées, ne sont pas scandaleuses.
Encore que les infractions fiscales devraient de mon point de vue être sanctionnées essentiellement au plan financier. Les saisies d’actifs du couple Balkany ordonnées par le tribunal sont de nature à satisfaire l’exigence de justice.
Cependant, la qualité d’élus des époux Balkany trouble à ce point l’ordre public que finalement, les peines de prison sont acceptables.
En revanche on ne peut pas s’empêcher de penser que le tribunal a voulu, à cette occasion, lancer un signal fort.
Si tous les juges du siège voulaient bien dorénavant faire preuve d’indépendance à l’égard du monde politique, ce serait un signal tout à fait encourageant.
Mais l’histoire récente judiciaire ne donne pas ce sentiment ; la condamnation de Christine Lagarde, assortie d’une dispense de peine, dispositif réservé aux petits délinquants repentis ayant réparé les conséquences de l’infraction, a pourtant donné le très mauvais exemple d’une Justice réservée à nos dirigeants par une juridiction d’exception, faite pour eux.
Nombre d’hommes et de femmes politiques, de droite et de gauche, bénéficient en ce moment des lenteurs et de la mansuétude d’une justice à deux vitesses ; celle du gibier de correctionnelle, et celle des « affaires » politiques.
C’est un sentiment largement partagé parmi les Français, et qui participe de la dégradation constante de l’ordre public.
C’est donc de la Justice que nous attendons tout maintenant.
Cette condamnation est une excellente chose. Balkany a ouvertement fraudé le fisc pendant des années pour des montants énormes, et s’est protégé en mettant en place un système mafieux dans sa commune.
Qu’il soit « de droite » ou de gauche n’a aucune importance, pas plus que n’a d’importance la comparaison avec d’autres condamnations.
Un bandit politique est tombé, et c’est très bien comme ça. On ne va tout de même pas s’en plaindre. Le scandale est dans l’impunité prolongée dont il a pu bénéficier. La France est un pays profondément corrompu, cette affaire n’en est qu’une manifestation parmi d’autres. Balkany a fait son petit Poutine à Levallois ; toutes les choses ont une fin.
Plus inquiétant est le soutien dont il bénéficie de la part de certains qui se disent de droite. Si être de droite n’est pas être droit, alors qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire ?
@ Robert Marchenoir | 15 septembre 2019 à 23:02
« Un bandit politique est tombé, et c’est très bien comme ça. On ne va tout de même pas s’en plaindre. Le scandale est dans l’impunité prolongée dont il a pu bénéficier »
Pour une fois et je tiens à le souligner, je suis totalement d’accord avec l’ensemble de vos propos !
« Plus inquiétant est le soutien dont il bénéficie de la part de certains qui se disent de droite. Si être de droite n’est pas être droit, alors qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire ? »
Ce n’est qu’une illustration de la primauté du parti pris politique sur la réalité des faits, qui est hélas de mise chez tous les militants d’une cause: de gauche, de droite, etc.
——————————————
@ semtob | 15 septembre 2019 à 20:22
Au lieu de médire sur le juge Benjamin Blanchet, vous feriez bien de lire les motivations de son jugement. Certes elles font quelques dizaines de pages, mais elles sont fort instructives…
—————————————-
@ Patrice Charoulet | 15 septembre 2019 à 19:06
Il est quand même stupéfiant qu’un lettré comme vous succombe au charme du discours, certes fort habile mais bien démagogique, de M° Dupond-Moretti. Je vous donne le même conseil qu’aux semtob ci-dessus, bien sûr la formulation des motivations de ce jugement n’a pas de prétention littéraire mais celles-ci sont étoffées et rigoureuses : elles n’ont rien à voir avec le discours de EDM sur BFM ce soir. Ce dernier ne pouvait, au sujet des Balkany, que convaincre ou faire douter ceux qui étaient déjà convaincus de l’iniquité de la sentence prononcée…
@ Robert Marchenoir
« Si être de droite n’est pas être droit, alors qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire ? »
Belle envolée lyrique, mais vous savez bien que l’origine de la droite et de la gauche est ailleurs :
https://www.herodote.net/almanach-ID-1703.php
Comme vous vous dites de droite, quand vous voulez faire penser du mal de quelque idée ou comportement de quelqu’un, vous avez souvent le réflexe de le désigner comme communiste, de gauche, etc.
A gauche, les gens disent dans le même cas, fasciste, et parfois, nazi.
Bon, vous pouvez critiquer quelqu’un se disant de droite en le traitant de communiste quand même, comme de l’autre côté de l’échiquier politique, des gens traitent les autres de fascistes quand même. Parce qu’il y aurait des exceptions, ce qui permet de faire coïncider ce qu’on pense et ce qu’on trouve dans la réalité.
Et de plus, puisque j’y suis, « la vérité est ailleurs », concernant le libéralisme :
https://www.contrepoints.org/2017/08/21/136850-liberalisme-ni-de-droite-ni-de-gauche-dailleurs
De toute manière, la question de l’honnêteté du personnel politique est encore un autre problème.
Quelle que soit la politique retenue par les gens, il vaut mieux qu’elle soit exécutée honnêtement, et pour elle-même, et pour l’exemplarité des dirigeants, noblesse oblige. Le fait qu’en France, les gens soient souvent contre s’explique par le fait qu’ils ne sont ni pour la liberté ni même pour l’égalité contrairement à ceux qui se disent méfiants envers la liberté au nom de l’égalité.
Je ne suis évidemment pas la première personne à le savoir, mais cela va mieux en le disant et même en le répétant. Avec mise à jour.
Mais comme je le disais, n’ayant ni l’amour de la liberté ni l’amour de l’égalité, ils ne peuvent être justes.
Je n’oubliais pas de mentionner diverses obsessions qui font que les gens présument avoir tous les droits, et abolissent liberté et égalité pour les mettre en oeuvre, parce que le problème n’est pas que français… Mais disons que notre terreau est fertile pour tout ce qui est contre la liberté, l’égalité et la justice.
On peut lire que le ministre de la Justice, Mme Nicole Belloubet a estimé « choquant » au micro du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, qu’Isabelle Balkany, jugée coupable de fraude fiscale, ait succédé à son mari, emprisonné, à la mairie de Levallois-Perret.
La municipalité des Hauts-de-Seine a appliqué en effet les règles en vigueur qui veut que son premier adjoint succède à un maire comme, le cas échéant, le second personnage de l’Etat succéderait au premier.
« « La règle de droit s’applique ainsi », a reconnu dimanche 15 septembre Mme Belloubet, mais « on peut trouver que c’est choquant du point de vue politique (…). Je trouve que c’est choquant mais comment faire ? », a-t-elle poursuivi. »
Ce n’est pas choquant du point de vue politique, c’est choquant du point de vue moral dès lors que l’on considère que l’élu se doit d’être irréprochable sur ce plan et qu’une élection dans le domaine de la vie publique est telle la récompense de son irréprochabilité dans ses affaires privées.
Maintenant, les Politiques qui se sont attelés au treizième des travaux d’Hercule que représente la tâche de moraliser la vie publique me paraissent quelque part avoir scié du côté du tronc la branche sur laquelle ils étaient assis.
Si on avait voulu contourner cette règle du code électoral, il suffisait de faire en sorte que le soit son deuxième adjoint qui succède à son maire, en prononçant un quelconque empêchement qui ne soit pas l’incarcération immédiate que semblait proscrire l’état de santé de Mme Balkany qui a fait, dit-on, une tentative de suicide.
@ Jean Colmon
« Que n’a-t-on pas entendu lorsqu’il a installé des caméras dans sa ville et un poste de sécurité avec une police municipale armée. Combien de politiques ont critiqué avec véhémence ces faits… En 2019, cela ne choque plus, même des villes gérées par la gauche ont suivi cet exemple. »
Les gauchistes verdâtres de Grenoble, la ville la plus pourrie de France selon un magistrat, n’ont pas l’air d’être au courant…
@ Achille 15/09 20:55
Que les Cahuzac, Balkany et consorts aient confié leurs intérêts fiscaux à des spécialistes dans l’art de la dissimulation de revenus, personne n’en doute. De telles pratiques pour des enjeux aussi importants ne peuvent se satisfaire d’amateurisme.
Mais il n’empêche, comme vous le soulignez, qu’en première intention c’est bien le donneur d’ordre et lui seul qui est le principal responsable. Il agit en parfaite connaissance de cause, conscient de l’objectif qu’il se fixe et des risques qu’il encourt.
Que ce donneur d’ordre ne soit pas l’exécutant ne change strictement rien à l’affaire.
On ne va pas se lancer dans une comparaison assez inutile, mais surtout interminable, entre les différentes peines infligées aux délinquants… 4 ans, ça peut sembler lourd.
Mais les Balkany ne me tireront pas une larme. Cela fait tout de même des lustres que ça leur pendait au nez ! Bien sûr qu’on a voulu « se payer Balkany », pas parce que c’est Balkany mais parce qu’il faut montrer l’image d’une République « propre ». Sur ce point, y’a encore du boulot !
Balkany en liberté ne présenterait aucun danger. Il ne braquera pas une banque et n’attaquera pas une vieille dame pour lui faucher son sac.
Si on veut le punir – et il me semble qu’il le mérite même si je ne connais pas le dossier et même si je ne suis pas juriste – il faut frapper au portefeuille : remboursement des sommes détournées, saisie conservatoire. Et inéligibilité À VIE pour le couple, car je comprends assez mal que Madame ait pu reprendre le flambeau.
Peut-être qu’un audit des finances de Levallois, dont je ne nie pas la transformation, serait opportun, avant qu’une nouvelle équipe ne fasse sortir cette ville du système Balkany. Je ne suis toutefois pas convaincu que les Levalloisiens (j’en connais) le souhaitent…
Combien de « joker » dans les jeux de cartes des Balkany ?!
Isabelle Balkany fait son cinéma à Levallois ! Devant micros et caméras, elle demande au bon peuple de prendre son mari en pitié suite à une décision soi-disant exagérée d’un tribunal. Enfin quoi ? 16 millions d’actifs qui ont échappé à la fiscalité. Franchement, une peccadille (en attendant la suite…).
La population est invitée à dire que la gestion Balkany à la mairie est exemplaire et ce serait suffisant pour atténuer la responsabilité du couple en matière de fraude fiscale. Populisme incohérent. Vivement que cette emprise sur la ville cesse et qu’un souffle nouveau, uniquement bon gestionnaire s’installe à Levallois. Ne plus se laisser piéger par l’affectif prêt à tout excuser.
@ Robert Marchenoir | 15 septembre 2019 à 23:02
Bob – je me permets -, vous avez fait court et c’est parfaitement résumé.
Et en plus comme la Coupe du monde de rugby va commencer, les supputeurs, sélectionneurs, entraîneurs de mon entourage auront moins de temps à consacrer à vos écrits… On voulait vous mettre de côté une paire de crampons, des longs pour vous pour terrains boueux, ils accrochent bien, mais en fait à l’unanimité nous avons estimé qu’un lutteur de votre trempe – malgré quelques hors-jeu de position – n’en avait pas besoin.
@ Catherine JACOB 16 septembre 2019 à 08:36
Madame Belloubet qui est choquée lorsque des règles de droits ne sont pas appliquées a su quant à elle s’exonérer du droit dicté par la HATVP qui demande la déclaration de patrimoine aux élu.e.s avant leur nomination puisqu’elle aurait « omis » de déclarer 336 000 euros de ses parts dans des SCI.*
« Ces biens-là n’étaient pas sous le même régime que les autres, je les ai omis » a-t-elle admis.
« Il n’y avait aucune intention de fraude, ce qu’a reconnu la Haute autorité », a-t-elle ajouté (le Parisien).
Madame Belloubet garde des Sceaux oubliant qu’elle possède des parts de SCI serait-elle également frappée de phobie administrative ? 🙁
Si j’étais Me Dupond-Moretti je soulèverais ce problème devant les juges d’appel concernant les époux Balkany qui ont dû souffrir également, en leur temps, de cette fameuse phobie administrative que la médecine ne découvrira, malheureusement pour eux, que dans les années 2013-2014.
Décidément le nouveau monde de Manu n’a rien à envier au vieux de ses prédécesseurs.
*Les oublis fâcheux dans sa déclaration de patrimoine concerneraient des parts dans trois SCI : une maison de 184 m2 dans l’Aveyron et dans deux appartements à Paris de 61 et 32 mètres carrés.
@ semtob 15/09 20:22
« Non, celui qui aime la justice ne peut tolérer ce qui suinte l’injustice, ce qui est à charge, à volonté politique malveillante ».
Mais s’agissant des Balkany, où suinte l’injustice ?
Qui peut sincèrement, raisonnablement, les estimer blancs comme neige, irréprochables, vertueux ?
Qui peut considérer comme injuste la sanction qui vient de leur être infligée ?
Est-ce la justice qui aurait blanchi ces justiciables que vous aimez ?
La justice n’a pas à faire de politique comme vous l’affirmez mais elle a à sanctionner, avec impartialité, les politiques qui profitent de leur position pour agir de manière délictueuse, et cela quel que soit leur bord.
C’est son devoir, c’est son honneur.
Il a fraudé, il a menti effrontément pendant des années. Enfin la justice a œuvré ! Rien de tel qu’une bonne mise à l’ombre pour qu’il prenne enfin conscience qu’il doit répondre de ses actes.
Il est à espérer que le couple soit rapidement empêché de continuer à exercer son mandat municipal. Qu’ils dégagent et se fassent oublier.
Qui, parmi les commentateurs détenant les motivations du jugement du procès Balkany, aurait la gentillesse de me les adresser ?
Cette lecture m’éclairerait davantage, à mon humble avis, que le micro-trottoir réalisé à Levallois et que les commentateurs qui n’en savent pas plus que moi.
« A-t-on fait « payer » Patrick Balkany ? » (PB)
C’est pour ce triste sire que des imbéciles seraient prêts à voter encore pour lui ?
Lui qui ne croyait pas en son pays, à son avenir, à l’honneur de servir, réfugiait son sale pognon à l’étranger, cachait par intérim et homme de paille ses montages, qu’ils ont reconnu, par force, sinon ils auraient continué sans vergogne à s’essuyer les pieds sur notre dos.
¡Que se vayan a cárcel !
Et dire que l’on croit encore à des sornettes du genre il a embelli la ville, etc. Quand la facture va être présentée certains vont s’étrangler, il n’a rien développé du tout, avec les sous des contribuables c’est tellement facile, le retour de flamme va se faire sentir, aucune économie n’est prospère avec la dette publique, la récession est forcément au bout : c’est en quelque sorte la version du système pyramidal, au bout Madoff a vu comment il a fini, ici nous sommes bien cléments.
https://www.huffingtonpost.fr/2016/05/04/patrick-balkany-loi-travail-manifestants_n_9835402.html
@ Noblejoué | 16 septembre 2019 à 05:38
« Comme vous vous dites de droite, quand vous voulez faire penser du mal de quelque idée ou comportement de quelqu’un, vous avez souvent le réflexe de le désigner comme communiste, de gauche, etc. »
Non. Ce n’est pas parce que « je veux faire penser du mal de quelqu’un » que je le désigne comme communiste. C’est parce qu’il est communiste, et que c’est mal, que je le désigne comme tel. Et au passage, j’explique pourquoi. C’est quand même ahurissant de mettre la vérité à l’envers de cette façon.
Vous illustrez à merveille le relativisme qui infecte notre société. Rien n’a d’importance, tout se vaut, 1 + 1 = 0 et c’est vous qui avez raison parce que vous êtes un centriste mou, capable de discerner que des gens ont des opinions opposées, ce qui entraîne qu’ils ont tort les uns comme les autres.
Vous avez également tort quand vous affirmez que le libéralisme n’est ni de gauche ni de droite. C’est en effet une thèse fréquemment évoquée sur Contrepoints, site avec lequel je suis souvent en désaccord. Le libéralisme est de droite. Au demeurant, si vous aviez lu de près l’article que vous indiquez, vous auriez remarqué qu’il répond à un autre, toujours sur Contrepoints, qui défend la thèse opposée.
La posture consistant à prétendre que le libéralisme n’est ni de gauche ni de droite a deux objectifs. Premièrement, permettre à la voix libérale d’exister, dans une société française où la seule légitimité politique est à gauche. En sous-entendant que le libéralisme est gaucho-compatible, on évite le coup de massue de la diabolisation immédiate. C’est une tactique lâche et à courte vue.
Cela pour ceux qui sont de droite, bien entendu. Car il y a aussi les faux libéraux de gauche, qui bouffent à tous les râteliers, et veulent profiter des avantages de l’idéologie de gauche tout en ayant carte blanche pour se faire un maximum de pognon.
Deuxièmement, la posture de « l’ailleurs » autorise et nourrit le caractère sectaire d’un certain libéralisme français. Si vous n’êtes comparable à rien d’autre, alors il vous est plus facile de lancer des excommunications et de faire régner la terreur idéologique. Une autre caractéristique du libéralisme français contemporain, je précise.
Car ni le libéralisme en général, ni le libéralisme français des fondateurs (Say, Tocqueville, Bastiat…) ne manifestent cette corruption.
@ jack | 16 septembre 2019 à 11:04
Je vois qu’Isabelle Balkany a vite retrouvé la pêche.
Peut-être que la mairie de Levallois est aussi leur troisième résidence secondaire. Mais ça, le juge ne pouvait peut-être pas deviner que Madame la première adjointe au maire et son mari allaient aussitôt confisquer le siège pour le garder au chaud en attendant les prochaines municipales en 2020.
Je crois qu’elle n’a que faire du verdict du Tribunal.
@ breizmabro | 16 septembre 2019 à 11:37
« Madame Belloubet qui est choquée lorsque des règles de droits ne sont pas appliquées »
Je dirais même plus, Mme Belloubet se déclare choquée lorsque les règles du droit (en l’occurrence celles édictées par le code électoral) sont appliquées, précisément !! Vu que le législateur n’a pas prévu tous les cas de figures ! Mais bon, qu’elle réfléchisse bien avant de proposer ses modifications car comme dirait notre bien-aimé président : « Trop de vertu tue la vertu ! »
« …a su quant à elle s’exonérer du droit dicté par la HATVP qui demande la déclaration de patrimoine aux élu.e.s avant leur nomination puisqu’elle aurait « omis » de déclarer 336 000 euros de ses parts dans des SCI.* »
Hahaha ! Si je devais un jour omettre, de bonne foi, 336 000€ dans ma déclaration d’impôts, je vous autorise à venir me tirer les oreilles !
« Madame Belloubet garde des Sceaux oubliant qu’elle possède des parts de SCI serait-elle également frappée de phobie administrative ? 🙁 »
Cela étant, la phobie administrative qui n’est pas de pure circonstance, ça existe. Tenez, moi j’ai la phobie du formulaire, laquelle me vient initialement de la manie des sondages et s’est étendue aux questionnaires qui ne prennent jamais en compte que des situations générales alors que la plupart des situations sont particulières et qu’aucune case ne permet jamais de les exposer dans leur spécificité.
D’où, je donne souvent tous les renseignements demandés, mais assortis d’explications tendant à éviter leur interprétation arbitraire telle que le permet la plupart du temps le sacro-saint formulaire et ses cases trop petites.
Cela dit, de nos jours, s’agissant en tout cas de la déclaration d’impôts par Internet, elle comporte un encart spécial destiné à signaler à l’administration fiscale tout ce qui peut vous chiffonner au moment de la remplir. Et vous savez quoi ? Ils répondent !
Maintenant, le fonctionnaire obtus ne prendra jamais rien en compte tant que vous ne lui ne lui aurez pas présenté le formulaire A38 comme qui dirait, ce qui ne peut qu’accentuer la phobie qui est une phobie très réelle, de l’administrable à son égard.
@ Robert Marchenoir
« Non. Ce n’est pas parce que « je veux faire penser du mal de quelqu’un » que je le désigne comme communiste. C’est parce qu’il est communiste, et que c’est mal, que je le désigne comme tel. Et au passage, j’explique pourquoi. C’est quand même ahurissant de mettre la vérité à l’envers de cette façon. »
Beaucoup de gens dont vous affirmez qu’ils sont communistes disent voter à droite… Pour moi, « communiste de droite », comme vous dites, ne veut rien dire. La droite et la gauche sont des positionnements politiques qui évoluent dans le temps l’un par rapport à l’autre et sont exprimés par des votes.
Notons que les personnes dont vous dites qu’elles sont communistes de droit votent à droite non faute de mieux, non, elles s’en revendiquent comme d’une identité. Ce n’est pas à vous de décider à la place de ces gens s’ils sont comment dire ? dans la ligne du parti.
« Vous avez également tort quand vous affirmez que le libéralisme n’est ni de gauche ni de droite. »
Pourtant le fait de ne pas vouloir que l’Etat se mêle de certaines choses existe dans les deux camps.
Certains ne veulent pas que l’Etat dicte l’économie, certains ne veulent pas qu’il dicte les mœurs des adultes consentants, parfois, des gens veulent qu’il ne s’occupe ni de l’un ni de l’autre, parfois des deux. Tel peut vouloir que l’Etat ne soit pas un redistributeur mais exiger que l’Etat interdise l’avortement, le mariage pour tous et autre, tel peut être favorable à ces mesures et se prononcer pour la redistribution.
Le libéralisme était un face au roi absolu, il était un face aux régimes totalitaires.
Face à l’évidence d’un grand manque de liberté. Mais quand la liberté se développe, il se diversifie, parce que toutes les libertés ne paraissent pas toutes aussi prioritaires à tous. Cependant, et c’est un véritable progrès, malgré tous les éventuels bouffeurs de râteliers qu’on peut trouver partout et de tous les éventuels intolérants possibles… les libertés se développent, d’un côté, il y a une plus grande compréhension pour les mœurs de chacun, de l’autre, la dictature du prolétariat est abandonnée tandis que l’image de l’entrepreneur comme de l’entreprise est devenue beaucoup plus positive.
Et ce n’est pas un vœu pieu : comme vous le dites, on sous-estime les startups françaises.
Je ne le porte au crédit de personne en particulier, mais à celui d’un mécanisme darwinien de sélection de propositions politiques. Qu’est-ce qui ne nuit pas au maximum de gens ou sert le maximum de personnes, gain, et ne se heurte pas à une trop grande résistance, perte, à la liberté ?
Et c’est très bien comme ça, les révolutions ont tendance à donner des contre-révolutions, tandis que les réformes, les manières de penser s’enracinent, comme la démocratie… et le libéralisme chez les Anglo-Saxons.
Mon précédent post était très court, écrit rapidement avec un système Android. Je voudrais préciser que j’ai voulu mettre en perspective les affaires Balkany et Kaltenbach pour montrer les incohérences de la justice politique.
Certes, l’affaire Balkany est grave et M. Balkany a été jugé en toute rigueur avec mandat de dépôt à l’audience. Dura lex, sed lex.
Mais l’affaire Kaltenbach est très grave aussi. Cet ancien maire a été filmé par son adjoint à la sécurité en train d’empocher une liasse de billets de banque en remerciement de l’attribution d’un logement social. Il a été attrapé pour cela, il aurait pu tomber pour autre chose. M. Kaltenbach a perdu son immunité sénatoriale, il a été jugé et condamné. Il a perdu en appel. La Cour de cassation a jugé sur la forme au niveau de la nature de la peine, si bien qu’il n’a rien payé et qu’il n’y a pas eu de contrainte de corps. Mais sur le fond, il est coupable. Actuellement il siège toujours au conseil municipal de « sa » ville au motif qu’il a fait appel au niveau européen.
Certes les juges font preuve de rigueur à l’égard des élus de droite. Parfois les moyens et méthodes me semblent disproportionnées. Sarkozy et Fillon sont des exemples emblématiques de carrières politiques brisées.
En revanche, quand il s’agit d’un élu de gauche, la mansuétude est à son comble. Les exemples circonstanciés sont nombreux qui fleurissent sur le blog : Cahuzac, Thévenoud, Macron, Ferrand et tant d’autres.
J’aime la plage d’Hendaye, le rugby et les gâteaux basques à la crème de chez Pariès https://www.paries.fr/10-gateaux-basques, je me prépare à la coupe du monde de rugby… Mais… Je hais ces politiques élus, à qui l’on attribue notre confiance, ces pourris qui nous trahissent, qui trahissent pour une misère un pays, leur honneur, notre vie, alors que d’autres bien nombreux vivent avec moins que rien.
Et dire que certains – non juristes – tentent de comparer vainement une peine à une autre, les délits ne sont jamais strictement les mêmes, et tenter d’atténuer une fraude, il serait bien vieux pour une telle peine, une humiliation, les pauvres… et quoi encore ?
Pensez-vous qu’en sa villa Pamplemousse la bien nommée et pendant toutes ces années de turpitudes à engranger, se goinfrer, ces époux pensaient aux malheureux, aux déshérités, à la misère de nos urgences, à la misère de nos enseignants, quatre petites années de prison pour des décennies de profits et de bien mal acquis… Et je devrais compatir… la maladie, l’âge et Germinal sur leurs épaules ? Quelle plaisanterie !
Jouer n’est pas gagner, en l’occurrence un jour il fallait que cela finisse, une fin inéluctable, ils ne paieront jamais tout le mal qu’ils ont fait, l’énergie et l’humiliation subie par des électeurs qui ont pu croire en eux, il a voté des lois alors qu’il se cachait ailleurs.
Je me fiche des Balkany comme de ma première chemise, je suis satisfait qu’ils rendent des comptes, la liste des courses était longue, et l’acquitter ne veut rien dire, car demain d’autres prendront la suite, le but est quand même de payer à la caisse, pour tous pareil, selon les produits.
Donc le couple Balkany a été condamné pour une question fiscale propre à leur foyer. En quoi cela les rend-il inaptes à diriger une ville où les citoyens sont plutôt contents de la façon dont elle est gérée ? Je crois qu’il y a une volonté de faire tomber des gens qui sont susceptibles de se mettre en travers du pouvoir actuel.
Question subsidiaire:
En cas de confirmation des peines de première instance, les époux Balkany pourront-ils conserver leur Légion d’honneur ?
Cet acharnement contre Patrick, c’est clairement l’affaire Dreyfus du 21ème siècle !
Chers ami(e)s, c’est avec des sanglots longs des violons de l’automne dans la voix que je vous parle :
L’heure est à la tristesse, que dis-je, à la colère mais saine !
C’est un affront rappelant les Zeures les plus sombres de notre histoire !
Les kapos auront fini par embastiller notre si cher ami.
Il a heureusement fait appel de cette décision mais devra préparer sa défense en prison !
Soutien total et inconditionnel aux époux Balkany !
La vérité triomphera du mal ! No pasaran !
Les remarques de certains commentateurs de ce blog sont tristes à pleurer. Selon les humeurs, un jour la justice semble inopérante, un autre jour elle sera excessive ; on plaint ici un escroc auquel n’on applique strictement que la loi et ses peines puis on les compare à celles d’assassins ou à d’autres jugements de même type.
Bref, c’est la pagaille, il y a déjà celle de la justice mais aussi celle des justiciables (au fait Belloubet devrait démissionner du fait de ses oublis déclaratifs).
En ce qui concerne les escrocs, ils peuvent en toute impunité voler ce qu’ils peuvent sans craindre de punitions et de pénitences du fait des moyens dont ils disposent et de la longue graduation des jugements, appels, cassation, Cour de justice européenne des droits de l’homme, ce qui représente dix à vingt ans de paix pour le coupable (si l’accusé est riche).
Pour moi l’affaire du siècle sera celle de Tapie où Sarkozy et Lagarde ont monté, avec l’aide de Borloo, un scénario navrant de vol de fonds publics et nous en sommes toujours au même point (sans oublier l’indécence du déballage des maladies pour sensibiliser les naïfs – méthode classique et ridicule de EDM). Quant à Lagarde elle n’avait rien vu, c’est superbe pour une Présidente du FMI et maintenant de la BCE, les crapules vont bien ensemble.
Ce qui me fait de la peine c’est lorsqu’un simple citoyen blanc hétéro est pris dans les mailles du filet de la justice et qu’il est condamné immédiatement, sur ordre, pour s’être défendu lors d’une agression, ou lorsqu’il remplace sagement et calmement la gendarmerie ou l’armée pour défendre sa patrie (mais là on ne verra pas EDM pleurer).
Dupond-Moretti vient d’avoir une blessure narcissique. Je pense que ça se soigne s’il en est d’accord. Lui, qui dit-on sur la place publique remporte presque tous ses procès. Je compatis… Comment peut-il croire à ce qu’il dit ?
Nicolas Sarkozy qui défend ce pauvre homme qu’est P. Balkany. Il parle de lui quand il défend son ami. Son tour va bientôt venir… Je compatis…
Pourquoi Mme Balkany ne peut pas aller en prison à cause de sa santé fragile et peut remplacer le maire sans souci ? La prison lui serait moins fatigant.
Et comme elle aime très fort son mari, elle pourrait veiller sur lui.
Il est grand temps de faire le ménage en France pour les cols blancs-cravate.
Pardon pour ce mouvement d’humeur.
Des habitants de Levallois-Perret : « La ville est propre et sûre ». Et donc ?
Il en découle qu’il faudrait exonérer un chef mafieux, un fraudeur massif, un corrupteur de première bourre ? Ces gens-là voudraient nous expliquer qu’on ne saurait rendre une ville propre et sûre à moins d’être un despote corrompu ?
Tous les visiteurs naïfs ou complices de dictatures étrangères reviennent en s’extasiant sur « la propreté des rues » et le « sentiment de sécurité » qui y règne. Dernièrement, les Mariani et consorts revenant de Crimée occupée. Hitler aussi savait construire de belles autoroutes.
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@ Giuseppe | 16 septembre 2019 à 11:31
« On voulait vous mettre de côté une paire de crampons, des longs pour vous pour terrains boueux, ils accrochent bien, mais en fait à l’unanimité nous avons estimé qu’un lutteur de votre trempe – malgré quelques hors-jeu de position – n’en avait pas besoin. »
Eh bien ça ne fait rien, mettez-moi donc du cassoulet de côté, à la place…
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@ Noblejoué | 16 septembre 2019 à 14:17
« Notons que les personnes dont vous dites qu’elles sont communistes de droite votent à droite non faute de mieux, non, elles s’en revendiquent comme d’une identité. Ce n’est pas à vous de décider à la place de ces gens s’ils sont comment dire ? dans la ligne du parti. »
Je ne décide de rien. Je fais part de mes analyses. Untel est parfaitement libre d’affirmer qu’il est à droite parce qu’il vote Les Républicains ou Rassemblement national, comme je suis parfaitement libre d’expliquer pourquoi les positions qu’il prend par ailleurs sont des positions socialistes.
Vous seriez plus crédible si vous interveniez au moment où j’explique en quoi la droite, ou une partie de la droite, est communiste, et si vous tentiez de réfuter mes arguments.
Bien sûr, il est plus facile de me reprocher d’imaginaires atteintes à la liberté d’expression, alors que je ne fais qu’exercer la mienne.
Quand Khrouchtchev affirme être pour la paix dans le monde et l’émancipation des travailleurs, vous le croyez aussi ?
@ paul 16 septembre 2019 à 14:32
« En quoi cela les rend-il inaptes à diriger une ville ? »
Je crois que vous n’avez pas suivi. Notre justice d’aujourd’hui, en tous domaines, rend en sus de la justice stricto sensu, la morale, celle venant directement d’Amérique, de celle des McDo ou des hamburgers, celle des Mee Too et des « chasses à Tout ».
Strauss-Kahn (qui n’est pas mon ami) a été humilié, filmé nuitamment, mal rasé, menottes aux poignets, pour que la presse se régale, c’était le but.
Au final qu’en est-il sorti ? Une caution déposée pour qu’il soit remis en liberté surveillée dans un quartier résidentiel, suivie d’une négociation à des pas de prix pour son accusatrice, MAIS tout le monde, en France, se souviendra de son arrestation et la repassera en boucle si besoin est.
(Aux dernières nouvelles Strauss-Kahn coule des jours heureux à Marrakech malgré ses déboires financiers.)
Aujourd’hui quelques juges veulent nous faire un remake de « shame on you » avec Balkany. Grand bien leur fasse, mais nous ne sommes pas en Amérique et Balkany n’a pas été directeur du FMI. Restons sérieux, restons en France, ce n’est qu’un petit maire d’une commune de 60 000 habitants qui a fraudé le fisc pour ne pas avoir déclaré son héritage dans les années 80, certes, mais pas plus qu’un ministre de la République en 2012, ou d’autres dont Darmanin taira le nom par amitié (comme pour Bergé par exemple)…
Que ses turpitudes fiscales lui valent une peine de prison ferme admettons puisque sa raideur n’a fait qu’aggraver les choses devant des juges qui, eux, n’ont jamais fauté ; mais ce cirque de mandat de dépôt à l’audience, à laquelle il était présent, était d’un ridicule achevé.
@ paul
« En quoi cela les rend-il inaptes à diriger une ville où les citoyens sont plutôt contents de la façon dont elle est gérée ? »
Je citerai Georges Bess : « C’est avec ce type de raisonnement qu’on finit par coucher avec sa sœur. »
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@ sylvain
Pleurez sur les baskets de Balkany, mais pleurez tout seul !
La comparaison avec Dreyfus est gonflée. Je vous fiche mon billet que dans 100 ans, tout le monde aura oublié Balkany. C’est d’ailleurs tout ce qu’il mérite…
Les époux Balkany ont visiblement et ce depuis des années détourné la loi à leur profit, qu’ils soient condamnés ne pose pas de problème en soi, c’est même plutôt moral. Toutefois, cela dit, avoir dès la sortie du Tribunal, envoyé M. Balkany en prison me paraît une mise en scène pour occuper l’opinion.
M. Balkany aurait pu écoper d’une grosse amende (bienvenue par les temps de vaches maigres de l’Etat français) et d’une longue non-éligibilité, cela aurait été sans doute préférable. Du coup on a tout de même la nette impression que la justice s’est acharnée sur cet élu de droite, qui plus est, un copain de Nicolas Sarkozy. Un moyen d’atteindre ce dernier par personne interposée.
Dans d’autres affaires concernant des hommes politiques, les peines encourues ont été visiblement plus clémentes.
Il a été condamné à 4 ans de prison. Parfois des assassins ne sont pas condamnés à plus. J’ai toujours cet exemple en tête, le logeur des terroristes du 13 Novembre qui avait tué son collègue et l’avait découpé avec un couperet de boucher… avait été condamné à 8 ans de prison mais n’en avait effectué que 3.
On ne peut pas dire qu’il existe dans notre justice une échelle de valeurs des condamnations et c’est quand même dérangeant.
Il est pourtant beaucoup plus dangereux de laisser certains tueurs libres que des élus qui détournent des fonds ou fraudent le fisc. Punissons-les par de grosses amendes et par des déchéances de citoyenneté.
M. Balkany, excellent maire au demeurant, n’a pas fait pire que d’autres élus de gauche… mais c’est justement par ce jugement qu’on voit la différence de traitement envers une gauche imaginée plus vertueuse et une droite (pourtant si peu de droite parfois) mal-pensante et forcément plus portée sur l’argent, selon les clichés.
On lui reproche encore son riad au Maroc. Pourtant un riad à Marrakech, si je ne m’abuse, beaucoup d’autres personnalités de gauche en possèdent ou en ont possédé un, mais là encore ils étaient de gauche, donc tout était normal et acquis honnêtement, même si parfois des soirées pas très recommandables avaient lieu.
En plus cette sentence est tombée à pic. Cela a masqué l’affaire Ferrand. A tel point que personne ne mentionne plus que ce personnage devrait penser à démissionner de son poste de Président de l’Assemblée nationale, un des endroits les plus symboliques de la République qui aurait besoin d’un Président exemplaire. Comment s’étonner que les Français doutent de tout et se détournent de la politique ?
Ce M. Ferrand qui demandait haut et fort et à plusieurs reprises à M. Fillon d’abandonner sa candidature trop gênante pour son poulain parce que « il n’avait plus d’autorité morale », bien que comme lui aujourd’hui, il bénéficiait de la présomption d’innocence.
Fais donc ce que je dis, pas ce que je fais.
@ Tous
Bien des gens, ici, se vantent d’être de droite… Souvent, Robert Marchenoir les accuse d’être de la « fausse droite » ou « droite de gauche ».
Cela a fini par éveiller ma curiosité sur ce que pourrait bien être la droite d’après chacun.
Evidemment, ma curiosité est un puits sans fond, et on n’a pas forcément d’affinité pour qui n’est pas tellement dans la problématique droite-gauche ni d’ailleurs écologiste.
Mais je pense qu’à force de vous affirmer, vous avez peut-être envie de développer voire de dialoguer entre vous pour mieux vous comprendre et éclairer les autres.
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@ Robert Marchenoir
« Vous seriez plus crédible si vous interveniez au moment où j’explique en quoi la droite, ou une partie de la droite, est communiste, et si vous tentiez de réfuter mes arguments. »
Est-ce que je m’intéresse à ce qui serait la vraie ou la fausse droite dans le sens qu’il y aurait une idée platonicienne de la droite que vous connaîtriez, tandis que les autres, ceux qui pensent être de droite, seraient dans l’erreur ? Ça n’était qu’un détail d’un fait beaucoup plus général : beaucoup de gens veulent décider à la place des autres de leur identité.
Beaucoup de choses ne prennent sens ou intérêt qu’après-coup, comparées à d’autres. En l’occurrence, cette histoire de vraie ou de fausse droite par rapport à la liberté, donc une de ses manifestations, le libéralisme.
« Bien sûr, il est plus facile de me reprocher d’imaginaires atteintes à la liberté d’expression, alors que je ne fais qu’exercer la mienne. »
Vous déformez, j’ai écrit :
« Ce n’est pas à vous de décider à la place de ces gens s’ils sont comment dire ? dans la ligne du parti. »
Si je décidais, par exemple, pour vous, que vous avez je ne sais quel positionnement politique que vous récusez, je ne porterais pas atteinte à votre liberté d’expression.
Cette histoire de ligne du parti quand il n’y a pas chez nous de parti et que vous êtes un pseudonyme et non un Breton, pape du surréalisme ou autre personne pouvant exclure, est un trait d’esprit. Comme quelqu’un faisant une psychothérapie l’avait sorti à son psy assez… rigide.
Je suppose que vous avez compris l’humour puisque vous citez Khrouchtchev.
« Quand Khrouchtchev affirme être pour la paix dans le monde et l’émancipation des travailleurs, vous le croyez aussi ? »
Je crois que vous idéalisez la droite, comme d’autres idéalisent, mettons, les écologistes. Ils ne veulent pas croire qu’ils virent des peuples de leurs terres. Ou alors, ils le savent, mais ils ne veulent pas le savoir. Ou alors, tout est la faute des riches qui visitent les réserves car un « vrai » écolo ne ferait pas ça, etc.
En dehors même des abus que peuvent commettre les uns et les autres, tout le monde n’a pas la même conception des choses.
Comme par hasard, le libéralisme est tombé à la trappe, un signe de plus pour moi qu’il y passe toujours, en France. Le truc qui sert à diaboliser l’autre ou à se rehausser, un pion dans le débat comme les indigènes entre pollueurs et écolos.
On dira que je laisse tomber cette cause décidément désespérée. Mais puisque je suis sur un blog plutôt à droite, j’ai une opportunité de voir ce que des gens qui votent à droite pensent de ce que c’est, la droite, l’ordre comme le dit Patrice Charoulet, la liberté, le libéralisme, autre chose ? Vous me trouvez peu crédible de penser après-coup aux choses, mais ils faut qu’elles maturent, les choses, pour sortir, pour avoir des idées. En l’occurrence, voir ce que les gens de droite pensent ce que c’est, la droite.
Votre contribution est évidemment bienvenue, ce n’est pas tout de dire que des gens sont de la fausse droite, dites-nous, si vous le désirez évidemment, ce qu’est, pour vous, la vraie droite.
Faire un parallèle avec Hitler (cf Marchenoir 17:38…) est quand même l’accusation la plus infamante et la pire injure diffamatoire que l’on puisse adresser à un fils de déporté tel que Patrick Balkany*, nonobstant les fautes et les erreurs dont il se serait rendu coupable pour diriger sa ville, à savoir utiliser des passe-droits ou des relations afin de passer outre à certaines règles trop contraignantes, contournant de ce fait des lois jugées trop lentes ou trop rigides afin de faire avancer les dossiers, tout en se rémunérant au passage au prix coûtant, sans attendre le feu vert des autorités de ronds-de-cuir, fonctionnaires zélés et néanmoins bornés jusqu’aux sourcils et toujours en retard de deux guerres…
* Patrick Balkany est le fils de Gyula Balkány et de Gisèle Frucht. Son père est un immigré juif hongrois ayant fui la Hongrie en 1937 pour la Belgique où, dès l’occupation de son pays, il entre en résistance, étant spécialisé dans les faux-papiers. Gyula Balkány est arrêté en 1941 à Paris, interné à Drancy, puis déporté, en 1942, dans plusieurs camps, dont Auschwitz… »
La ville est propre et sûre. Je suis d’accord, en laissant une dette de 728 000 000 euros laissée aux Levalloisiens. 65 000 habitants x 11 200 euros de dette reste à rembourser tôt ou tard. Ils apprécieront !
Histoire de « remettre deux thunes dans l’bastringue »…
https://www.youtube.com/watch?v=X0GXHL0NnyA
Extraits des trois derniers paragraphes du jugement de la cour d’appel de Lyon du 16 septembre 2019, 7ème chambre, relatif aux faits de vol en réunion, faits commis le 21 février 2019 à Lyon 2ème.
Pour avoir décroché et emporté un portrait du président de la République
————————–
J’espère que cela va en « réveiller » quelques-uns de ce blog… J’attends avec un grand plaisir leurs réactions outragées du style
https://www.youtube.com/watch?v=dCHi5apc1lQ
:-)))
Désolé d’être si long, mais n’est pas Marchenoir qui veut !!
Attendu que, face au défaut de respect par l’État d’objectifs pouvant être perçus comme minimaux dans un domaine vital, le mode d’expression des citoyens en pays démocratique ne peut se réduire aux suffrages exprimés lors des échéances électorales mais doit inventer d’autres formes de participation dans le cadre d’un devoir de vigilance critique ; que des messages à l’adresse du gouvernement peuvent ainsi être diffusés au moyen de
rassemblements dont les organisateurs et les autorités s’efforcent de limiter le trouble à l’ordre public que pourrait provoquer une affluence soudaine de personnes aux intentions immédiates incertaines ; qu’en l’espèce la réunion de dix ou vingt personnes, même non déclarée préalablement en préfecture, investissant pendant quelques minutes un bâtiment affecté à l’administration des citoyens et ses abords, sans bousculade ni dissimulation sur son mobile ou ses déplacements, revêt un caractère manifestement pacifique de nature à
constituer un trouble à l’ordre public très modéré ;
Attendu, s’agissant du portrait que les manifestants ont cru devoir emporter, la Commune de Lyon le destinait, à l’endroit de son installation, à la vue du public, comme symbole de l’État en vertu des pouvoirs conférés par la constitution de la Ve République au président de la République ; que de tels pouvoirs, conjugués à une élection au suffrage universel direct, introduisent une relation particulière de cette autorité avec les citoyens admis à exercer un contrôle de la politique nationale sans être en mesure d’interroger individuellement cette autorité, eu égard notamment au nombre représenté par les premiers et à la protection due à la personne du
second ; que, dans l’esprit de citoyens profondément investis dans une cause particulière servant l’intérêt général, le décrochage et l’enlèvement sans autorisation de ce portrait dans un but voué exclusivement à la défense de cette cause, qui n’a été précédé ou accompagné d’aucune autre forme d’acte répréhensible, loin de se résumer à une simple atteinte à l’objet matériel, doit être interprété comme le substitut nécessaire du dialogue impraticable entre le président de la République et le peuple ;
Attendu que la conservation de ce portrait, qui achève de caractériser sa soustraction volontaire, n’était certes pas une suite nécessaire au marquage d’une forme d’appel adressé au président de la République, face au danger grave, actuel et imminent, à prendre des mesures financières et réglementaires adaptées ou à défaut rendre compte de son impuissance ; que cette conservation obéit néanmoins à un motif légitime dès lors que l’usage du portrait semble s’être limité à son exhibition au service de la même cause à l’occasion de manifestations publiques, évitant ainsi la multiplication des intrusions dans des locaux municipaux aux fins d’y réitérer les mêmes agissements ; que l’absence de constitution de partie civile de la Commune de Lyon jetant par ailleurs un doute sur sa volonté de récupérer son bien, aucune sanction ne doit être prononcée du fait d’une privation de jouissance d’un objet par ailleurs de valeur de remplacement négligeable, sans valeur de placement financier et inaliénable ;
PAR CES MOTIFS
Le Tribunal, statuant publiquement, en premier ressort et contradictoirement à l’égard de D. Fanny et de G. Pierre,
SUR L’ACTION PUBLIQUE :
Relaxe D. Fanny des fins de la poursuite,
Relaxe G. Pierre des fins de la poursuite,
et le présent jugement ayant été signé par le Président et le Greffier.
Le Greffier, Le Président
@ Michelle D-LEROY | 16 septembre 2019 à 19:59
D’accord avec vous pour la curieuse échelle des peines de prison infligées aux délinquants. Bien que la fraude et la triche me paraissent pernicieuses et détestables, je ne parviens pas à leur trouver une échelle commune avec le meurtre ou la violence, en particulier à l’égard des enfants.
On brandit la dette de la ville de Levallois comme un scandale, mais j’apprends qu’elle diminue tous les ans, et, laissez-moi rire, ce n’est pas le cas de celle de Paris… Les dépenses de certaines personnalités politiques n’ont rien de vertueux et coûtent fort cher aux contribuables. Personnellement je trouve éminemment dangereux et immoral tout homme politique qui prévoit systématiquement de dépenser plus d’argent qu’il n’en a de disponible. Pourtant c’est ce que font tranquillement les responsables à la tête du pays, et ils n’ont pas à craindre d’ennuis avec la justice pour autant. Ils ne risquent pas de dormir en prison.
Il faut non pas excuser la fraude, parce qu’elle est contagieuse et délite le sens civique, mais éviter de charger les condamnés de tous les péchés de la terre. Se défouler sur eux ne nous protège pas des irresponsables qui jettent l’argent des contribuables par les fenêtres, sans avoir de comptes à rendre à personne.
@ Pierre Blanchard | 16 septembre 2019
« Extraits des trois derniers paragraphes du jugement de la cour d’appel de Lyon du 16 septembre 2019, 7ème chambre, relatif aux faits de vol en réunion, faits commis le 21 février 2019 à Lyon 2ème.
Pour avoir décroché et emporté un portrait du président de la République »
C’est sûr que ce ne seront pas les blablateurs bobos qui se pavanent sur ce blog pour leurs gnangnans et petites politesses d’autosatisfaction qui vont demander clairement que la seule oligarchie intouchable en France qui n’ait de compte à rendre à personne soit sortie de ses sinécures… et vilipendée en place de Grève.
Le « mur des cons » a de beaux jours de jours devant lui…
On comprend bien mieux pourquoi tout le monde veut venir en France… Et il y en a encore qui se demandent pourquoi les Gilets jaunes ?
Attendons la réaction de la mafia journaleuse…
Notre riche pays… champion toutes catégories des taxes et impôts… mais aussi du politiquement correct… surveillé par quelques réseaux qui tiennent les manettes et dictent leurs oukases… est vraiment malade.
Comment Nicolas Sarkozy qui nous montrait son empressement pour défendre le couple de Levallois-Perret, n’a-t-il pu pousser quelque cri en sa faveur ?
Alliance de l’ancien avec le nouveau monde pour sauver sa peau ?
Nicole Belloubet ignore ce que sont les parts d’une S.C.I. quand elles rapportent ?
Monsieur Ferrand, lui, semble ne pas savoir lire les articles de loi !
Mais il sait comprendre la nécessité de mettre en une le couple de Levallois !
Et tout ce petit monde vit sur le dos des contribuables…
Bonjour Mary,
Le pire que l’on puisse reprocher à Balkany c’est d’attiser l’antisémitisme !
@ Pierre Blanchard | 16 septembre 2019 à 20:51
Factuellement, ce n’est pas la cour d’appel mais le Tribunal correctionnel de Lyon qui a rendu ce jugement aberrant. Il est à espérer que le parquet fasse appel et que le jugement soit annulé.
La justice se déconsidère en statuant non plus en fonction du droit mais selon l’idéologie, l’émotivité, ou la bonne (ou mauvaise) digestion du magistrat.
En l’occurrence, l' »urgence climatique » invoquée pour asseoir le motif de la relaxe est totalement farfelue.
Tout d’abord, ce n’est qu’une théorie loin d’être incontestable et qui, en tout état de cause, n’appartient pas au corpus législatif français, ensuite le rapport entre le décrochage de portraits et l’urgence supposée d’actions à entreprendre est plus que capillotracté ! Un autre magistrat aurait pu aussi bien conseiller aux prévenus d’aller voir leur député et pourquoi pas de brûler sa permanence ou de lancer une pétition référendaire, ça aurait eu le même effet sur « l’urgence ».
Moi qui suis opposant primaire, secondaire et supérieur (bac+50 !) à Macron et qui me réjouis de tout ce qui peut lui nuire, je suis déçu par cette décision qui ne fait que confirmer l’errance intellectuelle de certains magistrats.
Quis custodiet ipsos custodes ? certainement pas le Conseil supérieur de la magistrature, organe corporatiste et dérisoire dans ses sanctions/promotions.
@ Mary Preud’homme | 16 septembre 2019 à 20:14
« Faire un parallèle avec Hitler (cf Marchenoir 17:38…) est quand même l’accusation la plus infamante et la pire injure diffamatoire que l’on puisse adresser à un fils de déporté tel que Patrick Balkany*, nonobstant les fautes et les erreurs dont il se serait rendu coupable pour diriger sa ville, à savoir utiliser des passe-droits ou des relations afin de passer outre à certaines règles trop contraignantes, contournant de ce fait des lois jugées trop lentes ou trop rigides afin de faire avancer les dossiers, tout en se rémunérant au passage au prix coûtant, sans attendre le feu vert des autorités de ronds-de-cuir, fonctionnaires zélés et néanmoins bornés jusqu’aux sourcils et toujours en retard de deux guerres… »
Hahaha, excellent… J’espère au moins que vous roulez sur l’or, tout comme Balkany, pour oser sortir une énormité pareille… Le père de Balkany a été déporté à Auschwitz, par conséquent son fils a la Carte, il peut piller l’argent public autant qu’il veut…
Vous essayez d’attiser l’antisémitisme, ou quoi ? Vous êtes payée par Alain Soral, ce n’est pas possible !
J’ignorais que Balkany fût juif, mais si vous voulez accréditer l’idée que ses coreligionnaires exploitent honteusement la Shoah pour se faire du pognon aujourd’hui, continuez comme ça, vous êtes sur le bon chemin.
Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais depuis que la Seconde Guerre mondiale s’éloigne et que les survivants s’éteignent, la Résistance tout comme la déportation deviennent héréditaires.
On ne compte plus le nombre de personnalités qui protestent de leur vertu politique au motif que leurs parents auraient fait de la résistance (ça se transmet par l’ADN ?), et maintenant, c’est nouveau, ça vient de sortir, le papa de Balkany a été déporté, par conséquent le fiston est dispensé de respecter la loi et la morale la plus élémentaire !
Et Mary Preud’homme d’emboucher son gros hélicon qui fait prout : « L’accusation la plus infamante… la pire injure diffamatoire… ». Vous en connaissez, des injures qui ne sont pas diffamatoires ?
Vous êtes tellement défoncée à l’indignation frelatée qui fait votre ordinaire, que vous ne vous apercevez même pas que si j’ai « diffamé » quelqu’un avec Hitler, ce n’est pas Balkany, mais les habitants de Levallois qui lui cirent les pompes : vous, peut-être ?
Attendez, ce n’est pas fini : si Balkany a transformé Levallois-Perret en Chicago sous Al Capone ou Saint Pétersbourg sous Vladimir Poutine, c’est pour nous rendre service ! C’est par pure bonté d’âme ! C’était pour « faire avancer les dossiers », et contourner les manoeuvres dilatoires de « fonctionnaires ronds-de-cuir » ! Et il ne s’est rémunéré qu’au « prix coûtant », c’est-à-dire pour vraiment pas cher !
Je vous conseille d’envoyer votre argumentaire à Maître Dupond-Moretti, je suis sûr que ça va donner un coup de boost à la défense de son client, qui bat un peu de l’aile en ce moment.
@ Pierre Blanchard 16 septembre 2019 à 20:51
Autrement dit :
« Comme la Commune de Lyon n’en a rien à f..iche de récupérer les portraits de Manu, aucune sanction ne doit être prononcée du fait d’une privation de jouissance d’un objet par ailleurs de valeur de remplacement négligeable, [ces faits doivent] être interprétés comme le substitut nécessaire du dialogue impraticable entre le président de la République et le peuple.
C’est clair pour tout le monde ?
Affaire suivante »
Ce que l’on conçoit bien, s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément. (Nicolas Boileau)
@ Pierre Blanchard | 16 septembre 2019 à 20:51
Ce scandaleux décrochage des tableaux du Président et la décision de justice consécutive à cet outrage abominable est une énième Affaire Dreyfus qui secoue la société ces jours-ci et met en danger toutes les institutions républicaines .
Meuh non ! j’déconne !
J’y vois plutôt une galéjade de garnements de cour de récré :
Les révolutionnaires décrocheurs :
« Nananèèèère j’ai décroché le tableau du président, nananèèère ! »
Les juges révolutionnaires sans-culottes courtes :
« Bisque bisque raaage, j’ai relaxé les décrocheurs nananèèère ! »
Quand j’entends encore et toujours certains imbéciles dire que Balkany a transformé sa ville, compte tenu de l’endettement en cours et de ce qui a été fait, n’importe quel chef d’entreprise aurait fait au moins deux fois mieux, en engrangeant des résultats et sans faire « péter la caisse » comme on dit.
Alors c’est bon, assez d’entendre ce type de sornettes relayées par certains médias… Levallois est à genoux financièrement et si la Cour des comptes avait un pouvoir de sanction, comme n’importe quel chef d’agence Balkany aurait pris le pied aux fesses.
Il faut arrêter de fabuler sur une gestion, où l’endettement – à apprécier – tutoie presque allègrement le milliard d’euros !… Sept cents et quelques millions pour quelques fleurs et bâtisses pondues çà et là, quand on pense qu’un hôpital performant c’est trente millions d’euros…
https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/levallois-la-cour-des-comptes-sermonne-la-ville-la-plus-endettee-de-france_1877285.html
Après les colis de foie gras de fin d’année, la gueule de bois garantie et sans pouvoir sabrer le champagne.
La prison – je ne suis pas juriste – a été justifiée, et je crois que 7 années de plus attendent au coin de la rue.
Elle, son épouse, devrait assurer un intérim, requinquée sans doute plus vite que la majorité des citoyens pouvaient le penser, tant mieux pour elle, mais les salades qu’elle raconte sans personne pour faire un contre-feu objectif ne dupent personne.
Quand même, ces gens qui s’offusquent que ce maire fraudeur (voleur du peuple donc) soit jeté au cachot !
Comme dirait son ami : « Quelle indignité ! »
Comme il sortira rapidement vu son âge ou qu’il ne manquera pas de faire valoir un cor au pied, c’est au moins s’assurer d’un peu de punition réelle.
Quant à sa complice dispensée de peine au vu de son état de santé, ce dernier ne l’empêche pas de courir les plateaux et de bientôt exercer la fonction de maire inéligible mais non démissionnable…
Ces gens sont répugnants et je propose qu’on retire le droit de vote à leurs électeurs, complices moraux.
Ceci dit, en les élisant peut être élisent-ils le moindre mal…
Mary Preud’homme a écrit le 16 septembre 2019 à 20:14
« Faire un parallèle avec Hitler (cf Marchenoir 17:38…) est quand même l’accusation la plus infamante et la pire injure diffamatoire que l’on puisse adresser à un fils de déporté tel que Patrick Balkany ».
Tout le monde doté d’un minimum de cerveau aura compris le sens de ce propos qui ne se voulait en rien un soutien ou une approbation de actes délictueux des Balkany. Sauf Marchenoir évidemment, mini Saint-Just réincarné, qui pour se défendre (maladroitement) de sa malveillance et autres soupçons de parano, détourne et déforme lâchement ce que j’ai écrit et en profite pour déverser une fois de plus à pleins jets hargne, mensonge et diffamation, se parant au passage de toutes les vertus.
@ Pierre Blanchard | 16 septembre 2019 à 20:51
Ce jugement de la cour d’appel de Lyon du 16 septembre 2019, 7ème chambre, relatif aux faits de vol en réunion, faits commis le 21 février 2019 à Lyon 2ème montre surtout que certains juges sont capables d’utiliser le pouvoir dont ils disposent pour faire prévaloir leurs opinions politiques.
Heureusement le parquet a fait appel de ce verdict ahurissant.
Il semble que certains magistrats en sont toujours restés au niveau potache du « mur des cons ».
Ce n’est pas vraiment ce que l’on est en droit d’attendre d’une justice qui se prétend indépendante.
@ Michelle D-LEROY
@ Lucile
« Dette de la ville de Levallois-Perret »
La dette de la ville est en recul constant depuis cinq ans.
En 2017, l’endettement par tête de la ville a diminué de 12 % par rapport à 2016.
L’endettement de la ville a diminué de 30 % en 5 ans.
L’annuité de la dette a diminué de 12 % sur un an.
Aucun chiffre publié sur 2018. (Ne bousculons pas l’administration !)
Cordialement.
@ Mary Preud’homme | 17 septembre 2019 à 13:35
Votre lettre n’est pas timbrée comme vous.
@ boureau | 17 septembre 2019 à 14:15
C’est vrai… Mais, il existe toujours un mais, elle avait augmenté de 106 % en 5 années, et la technique pour apparaître attentif aux critiques est celle de la part de gâteau pour rembourser : les gamins étant plus nombreux autour de la table, il suffit de faire des parts plus petites, mais avec un endettement quatre fois supérieur à la moyenne de la strate, il va falloir beaucoup de gâteaux et de nombreuses petites parts.
https://i.goopics.net/k0vvl.png
Cordialement cher boureau, il ne faudrait pas sous-entendre non plus que les Balkany ont apuré ou sont en voie d’apurer les comptes, « c’est pour mieux rebondir » me souffle mon voisin, « apaiser les arbitres et surtout pouvoir recommencer à recruter, comme dans le sport. »
Ils pensaient qu’ils avaient le temps et qu’ils étaient éligibles à vie, Levallois une propriété comme une autre, mais difficile à baptiser Pamplemousse.
@ boureau 17 septembre 2019 à 14:15
Vous avez raison d’autant que les administrés de Levallois bénéficient de retours sur investissements :
– crèches, écoles et services, propreté, sécurité, animations diverses…
– sans compter le nombre de sièges sociaux venus s’implanter à Levallois plutôt qu’à Pantin, Bagnolet ou au Pré-Saint-Gervais, là où siège Claude Bartolone dont le frère Renato Bartolone possède un restaurant prisé du tout-Paris (?) qui a été promu chevalier dans l’Ordre national du Mérite le 11 mars 2016 sur proposition du ministre de l’Économie Emmanuel Macron, et dont Claude Bartolone a été occasionnellement (?) co-gérant.
Balkany a été sans doute, pourquoi pas, un bon maire mais il est certain qu’il a été un mauvais marin, sinon il aurait vu que les vents tournaient, et quand les vents tournent il faut baisser la voilure.
Interrogation : qui va briguer prochainement la mairie de Levallois à défaut des Balkany empêchés après le 13 octobre ?
Les paris sont ouverts. 😉
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@ Giuseppe 17 septembre 2019 à 15:03
« Et que pèsent quelques casseroles ou l’endettement XXL de la commune face à la propreté des rues de Levallois et aux boîtes de foie gras envoyées par milliers pour les fêtes de fin d’année ? »
Que pèsent quelques milliards d’emprunt par l’Etat pour pourvoir aux déficits de nos caisses sociales diverses (retraites, maladie…) pour payer, entre autres, les centaines de centenaires non répertoriés ou l’AME pour les clandestins ?
Par amitié pour vous je ne reviendrai pas sur le prix des fêtes de la musique à l’Elysée, ou sur le prix du fameux « Grand débat » promotionnel de Manu avec ses déplacements divers et variés, entourés de centaines de CRS bloquant des quartiers entiers dans certaines villes.
Je ne reviendrai pas non plus sur l’abandon de Manu en rase campagne de Notre-Dame-des-Landes, et des terres agricoles DONNEES pour la paix sociale à ceux qui sont devenus aujourd’hui les black blocs des manifestations.
Les Balkany je ne les connais que par voie de presse, c’est dire, mais qu’on saisisse leurs biens pour leur faire les pieds, pourquoi pas, qu’on en mette un sur deux en prison, pourquoi pas non plus, mais ce cirque du ‘shame on you’ à l’américaine avec arrestation en direct, excusez-moi, je trouve cela, comment dire, ridicule.
Adéo Giuseppe
@ Pierre Blanchard | 16 septembre 2019 à 20:51
Je trouve ce jugement plein de délicatesse, d’un style magistral, avec un engagement politique raisonnable.
C’est la morale d’une fable de La Fontaine !
Je m’adresse maintenant à ceux qui s’offusquent, vous n’avez rien compris :
Ce magistrat a été nommé pour juger une « gasconnerie » (trimbaler le portrait de Macron décroché sans dommage d’un mur municipal pour attirer son attention, alors qu’il était perché sur son arbre en tenant dans son bec le G7 dont il se faisait un jouet).
Nous voilà de retour dans le monde de Rabelais avec en préparation une guerre civile.
@ la poste | 17 septembre 2019 à 14:46
« @ Mary Preud’homme | 17 septembre 2019 à 13:35 : Votre lettre n’est pas timbrée comme vous. »
Ah tiens, c’est drôle, ça. Voilà qui nous fait des vacances. Ça nous change de l’hystérie preud’hommesque à jet continu. Un cas de névrose juive mal assumée ?
@ breizmabro | 17 septembre 2019 à 17:33
« Par amitié pour vous je ne reviendrai pas sur le prix des fêtes de la musique à l’Elysée, ou sur le prix du fameux « Grand débat » promotionnel de Manu avec ses déplacements divers et variés, entourés de centaines de CRS bloquant des quartiers entiers dans certaines villes. »
Madame, ne mélangez pas tout, comparer ce qui est comparable est un début, les crèches, les écoles, les stades, la piscine, le ski, les immeubles etc. Tout cela existe chez nous avec moins de 8 000 habitants… sans se faire mal, sans compter les gloires fournies au rugby français, gratos.
La dette de Balkany, même si elle semble minuscule, est immensément plus grande que le déficit de notre pays rapporté au PIB.
Balkany peut s’en aller et la terre tournera toujours sur elle-même en 365 jours sur son orbite… Les bonnes personnes sont là, le clientélisme aussi malheureusement.
« Nous sommes des épiciers » étaient les premiers mots du bulletin du patron de la Major pour laquelle j’ai travaillé.
Bon, ceci dit j’ai mal aussi aux tripes et au portefeuille pour les 57,50 % de dépenses publiques, de la fête de la musique et de la stupide organisation des hôpitaux et de tout le reste, mais je n’ai plus ni l’envie ni le temps d’y regarder de près, je râle, je vote, mais j’ai l’impression que cela ne sert à rien.
Pourtant à l’estaminet, entre les brillants économistes locaux, mon voisin et ma coiffeuse, nous avons tout passé au crible, mais personne ne nous écoute. Ce ne sont pourtant pas les idées lestes et la vision qui font défaut.
Je ne sais plus la personne qui avait dit qu’elle comptait les années qui lui restaient en nombre de floraisons de coquelicots, elle n’avait plus de temps à perdre.
Je n’en suis pas encore là.
Rien ne va nous être épargné, la saison 1 épisode 1 a déjà commencé :
https://actu.orange.fr/france/patrick-balkany-en-prison-isabelle-balkany-raconte-sa-premiere-visite-magic-CNT000001jgHc3.html
Quand nous parlera-t-on du méritant, du laborieux, du brillant, de l’excellent, de l’humble, de celui qui se sacrifie, de celui qui sert son prochain, de celui qui sauve des vies…
@ Giuseppe 17/09/2019 15:03
Je connais ce graphique de l’endettement de la ville de Levallois-Perret.
Il signifie que dans les années 2008 et 2009, des investissements massifs ont été financés par la dette. Rien d’extravagant sinon le montant. Quels étaient ces investissements ?
J’ai lu par ailleurs que les logements sociaux représentaient 20 % du total du parc. Bien des maires ne peuvent en dire autant.
Je ne suis pas juriste non plus, mais je maintiens que la condamnation me semble lourde et l’incarcération immédiate excessive. Chacun son opinion.
J’ai trouvé aussi que Mme Balkany était un peu trop présente dans les médias. Ceci étant, vous ne le savez peut-être pas mais c’est une femme d’un caractère exceptionnel et qui est animée par un amour fou pour son Patrick. Une vraie femme-mère juive qui ferait tout pour son homme.
Bon, ceci dit, je vais rejoindre Morphée. Demain, j’ai deux kilos de fraises à cueillir, un kilo de framboises et un kilo de mûres chez mon voisin fermier. C’est la journée confitures ! Avec ce qu’on appelle par ici quelques bocaux de « confiture de vieux garçon ». Je suis sûr que vous ne connaissez pas sa composition.
Autre chose que les dettes de Levallois et les délires de la justice !
Cordialement.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 17 septembre 2019 à 20:26
Marchenoir déguisé en postier, jamais autant ri !
@ Mary Preud’homme | 17 septembre 2019 à 23:06
« Marchenoir déguisé en postier, jamais autant ri ! »
Non, je ne m’amuse pas à commenter sous des identités différentes, contrairement à vous. « La poste », ce n’est pas moi ; tout le monde n’est pas aussi tordu que vous, avec votre gendarme en retraite imaginaire, votre soi-disant belle-fille, etc.
@ Robert Marchenoir – 17 septembre 8h43
Bien d’accord avec votre développement concernant le fils de déporté, le fils d’émigré, avec la croix générationnelle.
Disparus l’esprit des Lois, l’esprit de Résistance. Sortez vos mouchoirs !
(Je me rentre car je crains de faire sortir le loup de derrière la meule de foin et sa manière féminicide de régler leur compte à certaines femmes qui interviennent sur cet espace.)
Bonjour calamity,
Souffrez que je vous embrasse, amie chère de ma belle-famille !
Féminicide ! Tiens donc ! Sachez que le prochain sur la liste c’est le gros Sbriglione… un mec celui-là !
Encore que, faut voir !
Bien à vous
@ boureau | 17 septembre 2019 à 22:47
J’ai banni en grande partie le sucre de mon alimentation, il paraît qu’il stocke les graisses, je me surveille – sans frustration bien sûr.
Court-sportif-habillé, un standing à tenir me souffle ma coiffeuse, je taquine bien évidemment.
Je viens de terminer mes quarante minutes de home-trainer, et je goûte avec parcimonie tout ce qui en contient, même le jambon blanc est injecté de sucre, partout, partout, on le retrouve, je choisis donc avec attention tout ce qui en contient. Je hais tout ce qui est soda.
Je vais faire mes recherches concernant votre confiture, Capri c’est fini Balkany aussi pour moi, mais pas la groseille du matin étalée sur une biscotte (sans sel) et un noisette sous le plus beau panorama du monde et c’est parti pour de bon.
Surtout pas de frustration devant une assiette et un breuvage, le goût et votre mental vous en tiendraient rigueur, la cuisinière connaît, sait ce qui fait plaisir, les chipirons juste comme il faut, jamais huileux, https://www.paysbasque.net/recettes/les-chipirons-a-la-plancha/.
Un peu comme les confitures, du fruit pas trop de sucre et en avant la musique !
Le goût, l’envie, pas le dégoût, le plaisir juste, juste le plaisir, c’est comme pour le vélo quand vous le suspendez vous le regardez en pensant à la prochaine sortie qui vous attend et à une époque je le reprenais pour une deuxième couche, un vrai plaisir aussi.
@ Giuseppe 18/09/2019 14:06
Je crois que la « confiture de vieux garçon » vous conviendra ; je ne parle pas de l’intitulé bien sûr !
Je n’ai aucune foi, depuis longtemps, dans les oukases du corps médical. Avec notre âge on les a vu soutenir tout et son contraire depuis cinquante ans. Ce sont plus des modes que des vérités scientifiques la plupart du temps.
Tenez, à propos de graisse : j’ai été un mangeur de beurre gargantuesque. Au grand désespoir de mes médecins successifs, je n’ai jamais eu de cholestérol ni de triglycérides. Et j’ai enterré mon troisième médecin l’année dernière !
A propos de graisse, mon gendre tue et débite un beau porc bien gras samedi. C’est une tradition dans sa famille, on tue un porc en septembre pour le découper et réaliser ensuite tout ce que vous pouvez attendre de ce bel animal y compris les pieds !
C’est sa grand-mère (91 ans) qui commande la tuerie et la cuisine ensuite car toute la famille est réquisitionnée : qui fait les boudins, qui fait les saucisses, qui fait les plats préparés, qui fait les pâtés etc. etc. ! Toute une tradition et c’est la première fois que je m’y rends ! Une initiation !
Pas de panorama grandiose pour moi : mais une vue sylvestre et champêtre ! De grands étangs à cinquante mètres avec des carpes énormes, des canards, des poules d’eau, des foulques et chaque matin à la même heure, mon copain le héron qui vient prendre sa part de petits poissons. Selon la saison, des mouettes qui squattent et discutent bruyamment de leurs voyages avec les canards. Rien de grandiose donc mais tellement reposant.
Brisons là ! Notre hôte va nous trouver hors sujet et il aura bien raison !
Cordialement.
@ calamity jane | 18 septembre 2019 à 08:32
calamity en manque de Savonarole, ex-coqueluche des dames de ce blog, lequel ne lirait plus aux dernières nouvelles que les commentaires d’Achille ?! Calamité n’y tenant plus d’attendre en serait donc venue à courtiser Marchenoir par dépit. Ce en quoi elle me fait penser à une fable de La Fontaine intitulée « La fille » où cette dernière à force de dédain se retrouve au final à se contenter d’un malotru !
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@ Robert Marchenoir
Vous n’avez encore rien vu, dans ma tribu (puisque je serais tribale selon vous) tout le monde a le droit de poster sur mon ordi, voire de modifier mes textes… Et pas seulement ma belle-fille, mon ami ou mes petits-enfants (comme Charoulet en fit les frais un jour !).
@ Mary Preud’homme | 18 septembre 2019 à 16:49
« calamity en manque de Savonarole, ex-coqueluche des dames de ce blog, lequel ne lirait plus aux dernières nouvelles que les commentaires d’Achille. »
Pas du tout ! Savonarole ne lit plus que les commentaires de Leleu ou de Lalane, je ne me souviens plus exactement !
@ Robert Marchenoir
Ah la la, il est loin le temps où vous défendiez la fraude fiscale, tout en précisant que vous ne plaisantiez qu’à moitié !
https://www.philippebilger.com/blog/2018/11/les-mots-de-lart-et-de-la-politique-lart-des-mots/comments/page/2/#comments
« Eh bien, pour commencer, il me semble l’avoir déjà écrit. Je considère la fraude fiscale comme un devoir civique.
Je ne plaisante qu’à moitié ». Robert Marchenoir | 30 novembre 2018 à 07:14
Je m’en souvenais et ça m’a amusée. Il a suffi de taper sur Google « Robert Marchenoir, fraude fiscale, blog de Philippe Bilger ».
@ Achille | 18 septembre 2019 à 17:27
Très juste. Merci d’avoir rectifié.
Il n’empêche que Savo ne s’intéresse plus aux femmes de ce blog, y compris les belles passantes façon Brassens ou celles plus piquantes ou provocantes qu’il prenait plaisir à qualifier de façon machiste mais néanmoins sympathique d’emmerdeuses ! Sniff !
@ Lucile | 18 septembre 2019 à 19:44
« Ah la la, il est loin le temps où vous défendiez la fraude fiscale, tout en précisant que vous ne plaisantiez qu’à moitié ! Je m’en souvenais et ça m’a amusée. »
J’attendais que quelqu’un me la sorte, celle-là. Le temps n’est pas loin du tout, et je continue à défendre la fraude fiscale.
Mais pas pour Balkany. Qui n’est d’ailleurs pas coupable que de fraude fiscale, loin de là. Ce serait un peu long à vous expliquer. J’écris pour les gens intelligents, qui comprennent à demi-mot et dont je pensais que vous faisiez partie. Après, on peut toujours essayer de me coincer en sortant d’anciens propos de leur contexte. Si ça vous amuse…
@ Lucile | 18 septembre 2019 à 19:44
De la différence entre la fraude avec de l’argent public, et celui gagné durement par l’entreprise privée…
@ Robert Marchenoir | 18 septembre 2019 à 22:53
« J’écris pour les gens intelligents, qui comprennent à demi-mot »
Ah la la, (je plagie)… Et donc vos commentaires ne sont que la moitié de ce que vous voulez dire.
Parfait, continuez comme ça.
Remarquez je comprends au quart de tour, alors vous pouvez faire mieux si vous voulez ! (je blague, of course)
Plus sérieusement, je reviens sur le problème de la fraude fiscale.
Sachant qu’en 2017, seuls 43 % des foyers sont imposables, d’une part, que d’autre part le nombre de foyers fiscaux imposés est en baisse depuis 2014.
Que nonobstant, l’impôt sur le revenu total collecté est en hausse et s’élève à 77 milliards en 2017 ce qui veut dire que l’impôt moyen par foyer augmente (moins de foyers imposables pour un impôt supérieur).
Il en résulte que la fraude fiscale, répréhensible (je suis prudent, on nous observe) est naturellement un réflexe de rébellion contre une oppression fiscale insupportable.
Ernst Jünger avait écrit un livre intitulé « Traité du rebelle ou le recours aux forêts » suggérant que celui qui ne supportait pas l’oppression formative de la société, n’avait plus qu’à s’enfuir dans les forêts symboliques de l’esprit libre, avec le risque d’être abattu ou annihilé comme l’était le proscrit autrefois.
On pourrait reprendre le même argumentaire.
Le rebelle moderne n’a pas d’autres choix que la fraude fiscale, répréhensible je le répète (des oreilles ennemis nous écoutent), dans des paradis fiscaux qui disparaissent de la Planète, sans que personne n’ait l’air de s’en plaindre.
Et pourtant ces espaces de liberté fiscale contribuent à la diversité des conditions humaines au moins autant que l’Amazonie à la diversité des biotopes.
J’ai dit que la sanction de prison de Balkany me paraissait disproportionnée comparée à la sanction d’un homicide involontaire.
Je le maintiens.
Par contre Balkany, Cahuzac et d’autres dans le même cas devraient être sanctionnés pour avoir voté les lois budgétaires et fiscales qu’ils ont transgressées.
Le même jugement avec des attendus différents ne m’aurait pas gêné.
Car il y a là une trahison vis-à-vis d’eux mêmes, de leur intégrité morale intérieure, la pire des trahisons quelle que soit la nature de leur morale intérieure.
Ils se sont trahis, c’est impardonnable.
Je me demande s’ils regrettent d’avoir fraudé ou d’avoir voté les lois interdisant la fraude.
Question épistémologique grave ! 😉
Bon voilà à demi-mot ce que je pense de la situation !
@ Tipaza | 19 septembre 2019 à 09:47
C’est pire que ça. Ils votaient des lois mais obligeaient les entreprises qui travaillaient pour les mairies et collectivités locales à transgresser ces mêmes lois (j’évoque le financement des partis politiques, et aussi des hommes politiques parce que certains en gardaient pour eux. Notez bien que je conjugue à l’imparfait). Et la loi était beaucoup moins sévère pour les corrompus que pour les corrupteurs, c’est-à-dire pour les politiques que pour les prestataires de services, ce qui est particulièrement pervers, car le système était généralisé, impossible d’y échapper d’après ce qu’on peut y comprendre
Mais ce qui est pervers aussi, c’est d’en prendre un et de l’offrir en pâture au public comme si tous les autres étaient des petits saints. Le système français est d’attraper peu de coupables mais de faire payer le prix fort aux imbéciles qui se font prendre : amendes, prison, opprobre pour quelques-uns qui doivent servir d’exemple ; impunité pour beaucoup. Dans les pays où il y a peu de corruption, les peines sont moins brutales, mais le citoyen a beaucoup moins de chances d’échapper à une pénalité s’il transgresse la loi. C’est plus juste, et plus efficace.
Il ne manquait plus que lui, Alain Carignon, il a changé paraît-il, et dire que des imbéciles voteront encore pour lui, il a volé ses concitoyens, fait leurs poches, il les a trompés ; mais il n’est plus le même.
Décidément, avec ce type de retour, l’image des politiques ne va pas s’arranger, sans doute l’odeur nauséabonde qu’il traîne ne gênera-t-elle pas certains, mais au fond, il a payé, non ? comme ils disent.
@ Lucile | 18 septembre 2019 à 19:44
Je pense que j’aurais dû ajouter, à propos de l’argent amassé par le couple Balkany, que celui-ci a été acquis frauduleusement.
Pour être honnête, et si ça peut vous rassurer, j’avais à l’origine pensé la même chose que vous, Lucile.
Mais comme je sais que Robert Marchenoir n’est pas le genre à dire n’importe quoi, il y avait forcément une explication.
@ Tipaza | 19 septembre 2019 à 09:47
« J’ai dit que la sanction de prison de Balkany me paraissait disproportionnée comparée à la sanction d’un homicide involontaire. Je le maintiens. »
Inconséquence du whataboutisme : cela veut-il dire que la sanction de Balkany devrait être plus clémente ? ou bien, plutôt, que celle des cafetiers arabes de Rouen, meurtriers par imprudence et appât du gain manifestes, devrait être plus sévère ?
Rappelons que Bernard Madoff a été condamné à 150 ans de prison, aux Etats-Unis, et qu’il mourra probablement derrière les barreaux, contrairement à ce qu’implique la « prison ferme pour de rire » chez nous.
Non que je préconise forcément une telle sévérité, mais enfin, entre les deux, il y a de la marge.
@ Giuseppe 19 septembre 2019 à 12:39
Finalement Giuseppe, en politique, comme dirait Séguéla : Si t’as pas fait de prison t’as raté ta vie. 😀 (ex ? Carignon, Tapie et maintenant Balkany ;))
Adéo Giuseppe
@ Herman Kerhost | 19 septembre 2019 à 15:00
À vrai dire, je ne me suis jamais intéressée à ce couple, mais à une époque je regardais l’émission de Ruquier du samedi soir, et leur nom revenait sans cesse avec des sarcasmes, de gros rires et des sous-entendus, de vraies têtes de Turcs, vouées depuis toujours par Ruquier qui ne s’en cachait pas, à la prison. Et tout le monde de s’esclaffer à leur propos. Je ne savais pas si les soupçons étaient fondés, mais la mise au pilori était assez sadique, et insupportable. Beaucoup de gens rêvent de voir Sarkozy aussi finir en prison, et ne s’en cachent pas.
À l’époque où je regardais cette émission, j’avais lu le livre « Rose Mafia » de Gérard Dalongeville, un ancien maire socialiste condamné à de la prison. Le livre décrit le fonctionnement des mairies à l’œuvre pour enrichir le parti, et signale que le Nord et le Pas-de-Calais remplissaient à merveille cette mission, en notant que les responsables du PS de l’époque ne pouvaient pas ignorer ces pratiques illicites dont ils profitaient mais dans lesquelles ils n’intervenaient surtout pas directement, ce qui leur évitait de se mouiller. Même la gestion des logements dévolus aux veuves de mineurs était mafieuse. Il fallait avoir sa carte du PS pour profiter de quelque chose à quoi l’on avait droit. Les entreprises travaillant pour des collectivités locales devaient cotiser au parti, par le truchement d’un bureau d’études fictif (et pas seulement au parti, certains se remplissaient copieusement les poches), et leurs cadres prenaient tous les risques. Certains ont été mis en prison, une secrétaire a été mise en prison un certain temps, pour la faire parler, tandis que les huiles du parti étaient bien à l’abri. Un scandale dont Ruquier s’est bien gardé de faire des gorges chaudes. Quant à la justice, elle a son propre fonctionnement.
Je suis la première à vouloir que la corruption soit étouffée dans l’œuf. Mais voilà, pas comme ça. Surtout pas comme ça. Pourquoi Balkany spécialement, pourquoi ce grand spectacle, pourquoi cette rigueur soudaine alors que Cahuzac est tranquille ? On en prend un, et on fait un exemple, et comme c’est Balkany, tout le monde se frotte les mains, il n’a que ce qu’il mérite, on le savait depuis toujours, et sa mise en détention signifie que c’était bien une crapule. Pourtant tant de gens ont été impliqués dans ces pratiques ou du moins ont fermé les yeux commodément. Quant à la fraude, c’est une plaie, mais l’État peut confisquer les biens des fraudeurs pour se dédommager, et dissuader ceux qui y pensent.
Si bien que tout cela me paraît assez loin d’être une victoire pour la justice.
Et puis, la prison me semble quelque chose de terrible, qui mine les gens de l’intérieur. S’ils sont dangereux, elle est nécessaire, mais sinon, est-ce le seul moyen envisageable?
Quant à Robert Marchenoir, à sa place, j’aurais répondu en citant Confucius : un de ses étudiants lui reprocha d’avoir dit quelque chose un jour et le contraire le lendemain. Confucius lui répondit en substance : « Eh bien tu apprendras que certains jours je dis quelque chose et que quelques jours plus tard, je dis parfois le contraire »… Et voilà. Mon fils est en Chine à l’heure actuelle, et dans nos communications, nous citons beaucoup Confucius, que nous mettons à toutes les sauces, la plupart du temps avec des citations inventées pour les besoins de la démonstration. Mais celle que j’ai racontée est vraie.
@ breizmabro | 19 septembre 2019 à 16:06
Tous ces véreux ne valent pas un pet de lapin, il faut bien leur cracher dessus de temps à autre, et qu’est-ce que cela fait du bien de les traiter de pourris (c’était le titre d’un article de Mediapart), et pour peu que la justice les contienne aussi un peu, ça ira.
Ce n’est pas tout, le tavernier est à l’œuvre, ce soir ce sera chuletas de cordero, la vie est différente à travers la cuisine… pas celle politique… Ici que du vrai, que du frais.
@ Lucile | 19 septembre 2019 à 16:50
« Eh bien tu apprendras que certains jours je dis quelque chose et que quelques jours plus tard, je dis parfois le contraire »
Non Lucile. Robert ne dit absolument pas le contraire. Il y a une logique derrière ses prises de position apparemment contradictoires. Ce n’est pas « aujourd’hui je pense ceci et demain le contraire », mais « aujourd’hui je pense ceci donc demain je penserai cela.
Pour le reste je suis plutôt d’accord avec vous, la prison dans ce cas me paraît inutile. Sauf peut-être si l’idée était de marquer les esprits.
Isabelle Balkany a rendu visite à son mari. Cela fait deux jours qu’il est en prison et déjà il est fatigué, il a mal au dos et il a maigri.
La nourriture est immonde paraît-il. Bon, d’un autre côté je ne pense pas que les détenus aient droit à du homard à volonté au menu et la literie est sans doute un peu dure.
Bref, à l’entendre la prison de la Santé, même le quartier VIP, n’a rien à envier à la prison d’Alcatraz.
Je ne serais pas étonné que Clint Eastwood soit en train de préparer un scénario sur les conditions de détention épouvantables du maire de Levallois-Perret .
@ Lucile le 18 septembre à 19 h 44
« Ah la la, il est loin le temps où vous défendiez la fraude fiscale etc. »
Mais, dites-moi, vous parlez le Zonzon couramment !
Jalouse je suis.
@ Robert Marchenoir | 19 septembre 2019 à 15:44
« Rappelons que Bernard Madoff a été condamné à 150 ans de prison, aux Etats-Unis ».
On voit par là que nos amis américains ont toujours eu le sens de l’exagération et pas celui du ridicule.
Le ridicule ne tue pas et tout ce qui est excessif est insignifiant, paraît-il.
Gageons que Madoff se portera en faux sur ces deux adages.
@ Tipaza
Madoff a grugé et ruiné un nombre impressionnant de gens qui lui avaient confié leurs économies et le financement de leur retraite, ce qui a gravement nui à toute l’activité tournant autour des investissements aux USA, et pas seulement. Il n’est pas l’inventeur de la pyramide de Ponzi, mais il l’a pratiquée sans se soucier de ses conséquences. Il n’est pas le seul. N’empêche que c’est un malfaiteur +++. Je dirais que Balkany n’a pas grand-chose à voir avec Madoff. Mais s’il écope de 4 ou 6 ans de prison supplémentaires à son prochain procès, vu l’âge qui lui reste à vivre, son sort et celui de Madoff ne différeront pas tant que cela, en pratique. À moins d’une remise de peine.
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@ Nathalie D | 20 septembre 2019 à 12:20
Ne confondons pas : Zonzon pratique plutôt la répétition syllabique (ZON-ZON, LEU-LEU) et moi l’allitération (sur le « l » : Ah La La ! iL est Loin Le » et le « f » : »déFendre la Fraude Fiscale »).
D’autre part, à vue de nez, Zonzon fait un usage beaucoup plus intensif que moi des adjectifs, des points d’exclamation et des points de suspension. Par ailleurs il a une prédilection pour les phrases courtes et juxtaposées. Enfin, il cherche souvent à surprendre, et moi à convaincre.
Avez-vous remarqué que Nathalie D a des points communs avec Zonzon ?!
@ Nathalie D | 20 septembre 2019 à 12:20
Ne confondons pas : Zonzon pratique plutôt la répétition syllabique (ZON-ZON, LEU-LEU) et moi l’allitération (sur le « l » : Ah La La! iL est Loin Le » et le « f » : »déFendre la Fraude Fiscale »).
D’autre part, à vue de nez, Zonzon fait un usage beaucoup plus intensif que moi des adjectifs, des points d’exclamation et des points de suspension. Par ailleurs il a une prédilection pour les phrases courtes et juxtaposées. Enfin, il cherche souvent à surprendre, et moi à convaincre.
Avez-vous remarqué que Nathalie D a des points communs avec Zonzon ?
@ Lucile | 20 septembre 2019 à 16:36
Je suis tout à fait d’accord avec vous.
Entre frauder le fisc en dissimulant un héritage, et ruiner ceux qui préparaient en toute confiance leur avenir et leur retraite, il y a une sacrée différence.
C’est ce que j’ai voulu faire remarquer par ma boutade sur Madoff.
Je préfère parfois dire ce je pense sous forme d’une blague. Être sérieux n’est pas nécessairement être grave ou pire, triste.
J’ajoute que si le fisc n’était pas aussi gourmand, et plus souvent de façon administrative, sans vision à long terme, la fraude serait moins grande.
Pendant que je tape ce commentaire, la télé (France 2) pose le problème des droits de succession sur les terres viticoles de Champagne, qui sont très élevés et que les héritiers sont obligés de vendre… à des Chinois.
Où est l’intérêt de la France, avoir des vignerons français, éventuellement plus riches que les énarques de Bercy, ou avoir des propriétaires chinois et des ouvriers agricoles français ?
@ Tipaza | 20 septembre 2019 à 20:32
« Où est l’intérêt de la France, avoir des vignerons français, éventuellement plus riches que les énarques de Bercy, ou avoir des propriétaires chinois et des ouvriers agricoles français ? »
C’est toute la question, mais les « Mondialistes » vous diront que rationnellement, si les Chinois achètent et font bien le job, c’est très bien comme ça, nous irons investir chez eux et ferons autre chose, voilà tout. C’est comme ça que l’on raisonne si on est progressiste.
DIABLOGUE SUR UNE AIRE D’AUTOROUTE
Moi : Les Français sont mélangés…
Zonzon : Ils ne sont pas mélangés, ils sont envahis !
Lucile : Votre époux ne serait-il pas raraciste ?
Le désarroi des GJ est à la mesure de l’incompréhension du peuple français face à son état de décrépitude.
C’est la fin pour vous, peuplade de l’extrême bout occidental de l’Eurasie !
@ Nathalie D | 21 septembre 2019 à 21:21
J’ai enfin compris votre lien de parenté avec Zonzon, vous êtes son épouse. Ma pauvre, je compatis.
@ Lucile 22 septembre 15 h 19
« J’ai enfin compris votre lien de parenté avec Zonzon, vous êtes son épouse. Ma pauvre, je compatis. »
C’est vache !