A côté de lui mais pas trop !

Le compagnonnage du 8 mai entre l’ancien et le nouveau président n’était certes pas dénué d’une touche d’émotion, d’un zeste de sollicitude presque paternelle mais j’avoue mon inquiétude quand François Hollande a déclaré : « S’il a besoin de conseils, il s’adressera librement à moi. Je serai toujours à côté de lui » (Le Figaro).

Une réunion « secrète » aurait eu lieu le même jour entre les deux.

Mon souci est légitime tant, parfois, ce qu’on a cru heureusement irréversible est détruit par le fil du temps ou des connivences qui se maintiennent dans notre dos de citoyens. Je ne voudrais pas que nous nous trouvions en face d’un système où François Hollande se dirait que dépassé par Emmanuel Macron, il a pris le parti de l’administrer ou de se l’approprier. Le contraire, par exemple, de la démarche d’un François Bayrou qui a proposé une alliance à Emmanuel Macron, seulement « pour l’aider », et qui a tenu parole (Les coulisses d’une victoire, TF1).

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Parce que la démocratie, ce n’est pas seulement vouloir expulser un président de la vie publique – en tout cas de la charge suprême assumée tant bien que mal durant cinq ans – mais aussi prévenir de sa part toute intrusion occulte, toute influence masquée, tout retour choquant, la porte close, par la fenêtre alors que, pire qu’une défaite, François Hollande a dû assumer un jet de l’éponge. Il n’a même pas concouru et peut-on s’en tenir à une évaluation qui serait plus éloignée de celle autosatisfaite qu’il formule sur son mandat que de celle implacable formulée par Jean-Luc Mélenchon dont la nuance, quand il l’a décidé, n’est pas le fort ?

Rien de ce qui est politique ne doit demeurer étranger au citoyen, quel qu’ait été son choix, à partir du moment où tout ce qui emplit et structure le paysage politique, à droite comme à gauche, aux extrêmes comme dans le centrisme opératoire que le nouveau président se propose de mettre en oeuvre, va naturellement irriguer ses connaissances, ses convictions, ses exclusions et ses sympathies.

Il n’est pas indifférent, en ce sens, de voir François Hollande subtilement revendiquer une place « à côté d’Emmanuel Macron », dans la suite logique de tous ces socialistes qui se sont mis en marche sur le tard pour rejoindre un mouvement afin de le gangrener et de lui faire perdre ce qu’il avait de novateur pour l’entraîner vers un fond banalement progressiste, sans aucune imagination ni audace. Sur le registre judiciaire notamment, je crains le pire.

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Cette angoisse est d’autant plus lancinante chez moi que les péripéties de la primaire de la droite et du centre et ses suites désastreuses ont fait renaître ce que j’avais pensé disparu, en grande partie à cause de François Fillon. En effet opter pour ce dernier, après la déception causée par un Alain Juppé piètrement minimaliste lors des joutes médiatiques, revenait d’abord à écarter radicalement Nicolas Sarkozy – redevenu pourtant le « parrain » de la droite, celui qui tire les ficelles, promeut ou stigmatise – et tous ceux qui dans sa mouvance avaient été chassés par la primaire qui donc dans son principe n’était pas si blâmable que cela.

Le triomphe de François Fillon aurait dû entraîner la chute de Nicolas Sarkozy. Il a constitué, au contraire, le vecteur pervers de la nouvelle emprise de ce dernier. Ceux qui tiennent dorénavant le haut du pavé aux LR, et qui ont le verbe le plus péremptoire, sortent de ce camp incroyablement résistants et habiles pour exploiter les bévues qu’on a servies sur un plateau républicain. Un Jean-Pierre Raffarin, toujours prêt à vanter la paix molle pour perdre la guerre partisane, n’en pourra mais ! Il faudra bien pourtant qu’un jour LR, n’étant pas uni, en tire les conséquences et se divise par cohérence, rectitude et efficacité électorale.

Même l’histoire du FN nous regarde. Il serait catastrophique que les élucubrations sur l’euro, la déroute personnelle de sa présidente le 5 mai et la défaite plus aigre que douce du 7 mai n’entraînent pas demain une profonde recomposition de ce parti en lui faisant accepter une union des droites qui aurait l’avantage immédiat de débarrasser du poison résiduel des nostalgiques incurables du fascisme et du nazisme dont la gauche qui n’a pas de leçons à donner voit la présence partout.

On a le droit, pour lui comme pour l’ensemble de la vie publique, de ne pas avoir peur d’une table rase. La nouveauté ne peut plus être le simple recyclage des anciens que leur échec n’obligerait plus à sortir mais autoriserait à rentrer par ailleurs.

Revenons à François Hollande. Qu’il veuille bien rester à part mais pas à côté du nouveau président. Qu’il ne cherche pas à faire oublier par une influence et des avertissements officieux l’officiel manqué de son quinquennat.

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  1. Comme disait le souvent cite ici Lampedusa, « il faut que tout change pour que rien ne change »… Dimanche soir sur France 2, Segolene Royal semblait aussi s’exprimer au nom d’En Marche !, insinuant un doute dans ma conviction bien ancree jusqu’ici que loin d’etre une creature de M. Hollande, M. Macron avait surtout magistralement dupe celui-ci. Il ne faudrait pas effectivement qu’apres avoir ete implicitement desavoue par le peuple l’actuel president reste dans les coulisses, meme si une transition apaisee est toujours meilleure pour le fonctionnement de l’Etat et la necessaire continuite de ses politiques publiques.
    Il est evident que la droite doit se decomposer en deux partis, un liberal-centriste et un autre conservateur. L’UMP etait une erreur, ce que M. Bayrou avait tout de suite compris, ces deux familles politiques ne sont pas inconciliables mais cependant trop differentes dans leur vision du monde pour former le courant de pensee homogene qui doit structurer un parti. Le PS qui s’etait uni en se differenciant du PC est maintenant soumis apres la marginalisation de celui-ci a la meme tension entre son aile droite et son aile gauche.
    Quant au FN, mieux vaudrait qu’il finisse par disparaitre sous les coups de boutoir d’une droite conservatrice qui trouverait le juste equilibre entre satisfaction des attentes de securite et d’identite de son electorat et les positions delirantes du parti d’extreme droite. Je ne vois pas trop en effet comment dissocier « extrémisme acceptable sur le plan des idées et des revendications » et « poison résiduel des nostalgiques incurables du fascisme et du nazisme », ce serait comme demander a l’extreme gauche de vouloir etablir l’ordre egalitaire qu’elle souhaite sans mener de lutte des classes et faire de revolution. Chaque ideologie a ses references, qu’on le veuille ou non !

  2. Ils sont tous en train de récupérer l’image et l’aura de Macron il a dit qu’ils n’étaient pas au « cœur du réacteur », tous ces personnages l’encombrent autant qu’ils doivent l’agacer.
    Comme s’il avait besoin de Pépère ! Il faut voir le documentaire sur Macron absolument !
    Son plus grand handicap ? Tous ces courtisans qui voudraient récupérer un pan de sa victoire alors qu’ils n’y sont absolument pour rien.
    Ou plutôt si, ils ont tellement été nuls qu’ils ne pouvaient que lui rendre service.
    Macron n’a pas plus besoin du marin d’eau douce Hollande que du lâcheur de PS Valls qui ne peuvent lui apporter que déboires et traîtrise.
    Il ne lui manquerait plus que cela, Flanby à la manœuvre lui qui a tout échoué, stratège d’opérette pour jeu de l’oie.
    On veut du Macron et rien que du Macron, le pays attend cela depuis longtemps, un Légionnaire, celui dont on parle dans ce reportage.
    Fraise des bois… N’importe quoi… Jaquattali qui n’est pas non plus au cœur de sa fusée et tous les autres mendiants d’investitures de carrière, le message a été clair, que des compétent pas de boulets à se coltiner.

  3. « Revenons à François Hollande. Qu’il veuille bien rester à part mais pas à côté du nouveau président. Qu’il ne cherche pas à faire oublier par une influence et des avertissements officieux l’officiel manqué de son quinquennat. »
    Tout à fait d’accord, il faut libérer Emmanuel Macron. Mais c’est une façon de parler car à vrai dire, je ne crois pas du tout à la marionnette Macron qui est agitée en épouvantail : il a l’air d’avoir suffisamment de caractère pour ne pas tomber dans le piège de l’influence d’une éminence grise. Les mots de François Hollande visent surtout à sauver quelque chose de son passage dans le paysage.

  4. On a le droit, pour lui comme pour l’ensemble de la vie publique, de ne pas avoir peur d’une table rase. La nouveauté ne peut plus être le simple recyclage des anciens que leur échec n’obligerait plus à sortir mais autoriserait à rentrer par ailleurs.
    Effectivement.
    Laissons provisoirement de côté la personnalité de l’inquiétant Monsieur Macron pour analyser la situation actuelle, froidement, en prenant en compte la nouvelle donne, en en profitant pour rejeter tout ce que le passé nous a infligé de mauvais depuis une quarantaine d’années, tout en essayant de trouver les éventuelles pépites qui seraient susceptibles d’émerger de ci ou de là.
    Et par pitié, que les responsables du désastre restent chez eux au lieu de jouer aux indispensables et qu’ils ne viennent pas nous enfoncer encore davantage.
    S’il n’y a que cela pour les consoler, qu’ils sachent que comme tous ces innombrables nuisibles que ce régime sait si bien secréter, ils auront droit qui à une statue, qui à une plaque de rue.

  5. Le FN est la petite boutique de la famille Le Pen, il ne peut se maintenir que dans une posture d’opposition. Toute fusion avec une autre fraction de la droite est impossible. Et Dupont a déjà compris son erreur.
    Marine, tout comme son père, sait très bien qu’elle ne tiendrait pas trois mois à la tête du pays.
    Ce qui est préoccupant c’est que chacune des boutiques Mélenchon et FN aient obtenu 20 % des suffrages.
    La boutique Macron, malgré son ramassis de vieilles badernes de la politique, a grâce à un marketing jeune, remporté la bataille. Résistera-t-elle à l’épreuve du pouvoir ?
    Restent 20 % d’abstentionnistes et 20 % de LR déboussolés sans boutique.

  6. Marc GHINSBERG

    Il faut vous rendre à l’évidence cher Philippe, Emmanuel Macron, François Hollande, Manuel Valls font partie de la même famille politique, celle des sociaux-libéraux, héritiers de Jacques Delors notamment dont je me réclame.
    Il peut y avoir à l’intérieur de cette famille des nuances sur tel ou tel point, des différences de caractère, des trajectoires distinctes, des ambitions personnelles, mais il y a accord sur le fond.
    Le programme d’Emmanuel Macron ne diffère pas, pour l’essentiel, de celui de François Hollande. Les démarches sont différentes. FH a essayé de s’appuyer sur le PS, de le faire évoluer, mais la fracture entre les deux gauches était trop profonde, elles étaient comme l’a dit Manuel Valls irréconciliables. Le destin du PS est selon moi de se scinder en deux parties, celle des frondeurs appelée à être absorbée par Jean-Luc Mélenchon, celle des sociaux-libéraux conduite à rejoindre En Marche ! pour y retrouver les centristes humanistes et les héritiers du gaullisme social.
    Il est donc normal que François Hollande se retrouve à côté d’Emmanuel Macron, qu’il se tienne à sa disposition si ce dernier souhaite le solliciter. Lorsque vous aurez pris la mesure des obstacles que va rencontrer le nouveau Président pour appliquer son programme, alors peut-être regarderez-vous d’un autre œil ce qu’a fait l’ancien.
    Une scission parallèle, homothétique serait-on tenté de dire, devrait se produire côté LR, ce qui devrait permettre de récupérer les électeurs du FN abusés par le populisme de Marine Le Pen.
    Le succès d’Emmanuel Macron dépendra de la vitesse à laquelle se fera cette recomposition. Si les anciennes structures LR, FN résistent et font de bons scores aux législatives, il n’y aura pas de majorité franche et il sera condamné, comme François Hollande, aux demi-mesures. À cette heure rien n’est joué.
    La disparition des anciennes coalitions PS d’un côté, PR de l’autre va clarifier les choses, elle ne va pas nécessairement les simplifier. La constitution de majorités de gouvernement risque de devenir mission impossible, surtout si on y rajoute la proportionnelle. Heureusement les institutions de la Ve sont solides.

  7. seraye yves

    « Même l’histoire du FN nous regarde… », écrivez-vous.
    Certes, pour M.Bilger le dernier qui a parlé a raison, mais est-ce de la sénilité précoce ?
    L’union des droites passe par un parti au pseudo nouveau, par exemple « Les patriotes » comme le PS disparaîtra au profit de « la République en marche ». Rien de nouveau à l’horizon sauf l’augmentation de la dette (jusqu’à la faillite) et l’accroissement de la population musulmane (qui aura voté pour Macron).
    Quelle déroute pour Marine ? Avoir vaincu Fillon et les autres ?
    Vraiment, comme le répètent certains sur ce blog, la mauvaise foi en devient sa devise et P.Bilger se cache derrière des G.G., des Tomas et des Régis Antoine, quelle horreur !

  8. Catherine JACOB

    « On a le droit, pour lui comme pour l’ensemble de la vie publique, de ne pas avoir peur d’une table rase. »
    Hum ! Déjà on ne sortira pas de Sciences-Po / l’ENA ou encore de la finance. Par ex.
    1. Catherine Barbaroux, avec une légère ressemblance dans le feeling avec Martine Aubry, fille d’immigrés espagnols et la nouvelle présidente par intérim d’En Marche ! 68 ans est diplômée de Sciences Po et a elle a passé sa carrière entre les cabinets ministériels et le secteur privé, notamment comme DRH de Prisunic et du groupe Pinault-Printemps Redoute.
    2. Christophe Castaner « député socialiste des Alpes-de-Haute-Provence, 51 ans, « pas crispé du trou du cul », comme il l’a expliqué sans fard à 20 Minutes et désormais « libéré d’un poids » (sa carte du PS) et devrait se représenter là sous l’étiquette LR-EM où il est élu PS depuis 2012 et continuer à jouer les gros bras macronistes sur les chaînes infos, explique Libération. Donc un pur produit des habitudes politiques en matière de transfuge.
    3. Laetitia Avia-Beguinet, annoncée comme la grosse révélation à venir. Cette avocate de 31 ans qui à l’image de nombre d’avocats semble affectionner le double patronyme, pur produit méritocratique et sans doute future Rama Yade, objet au soir du 7 mai d’un pseudo micro-trottoir aléatoire téléphoné (oxymore…), vient également de Sciences Po, via cependant ses conventions d’éducation prioritaire.
    Enfin, à l’époque professeur de collège certifié, l’épouse du banquier André-Louis Auzière, dont elle a divorcé en 2006, à savoir Brigitte Trogneux, se présente en 1989 aux élections municipales de Truchtersheim au N.O de l’agglomération strasbourgeoise, une commune qui abrite la BDBR élections auxquelles elle échoue contre Claude LORENTZ:

    Ceci étant,
    1. Catherine TRAUTMANN ancien maire PS de Strasbourg et actuelle vice-présidente de l’Eurométropole de Strasbourg reste à gauche. En revanche le nouveau secrétaire général de l’Elysée,
    2. Alexis KOHLER, est un strasbourgeois de 44 ans. Il connaît EM depuis 2010, ce dernier étant encore banquier chez Rothschild tandis que le premier est haut fonctionnaire à Bercy…
    3. Enfin, Patrick Pessaux un professeur de médecine des hôpitaux de Strasbourg, adjoint au responsable de la chirurgie digestive, ami de l’ex-directeur de cabinet de Macron à Bercy, est entré dans le groupe de travail sur la santé constitué par Macron.

  9. Le cercle des prétendants s’agrandit alors qu’Ulysse n’a pas encore bandé complètement son arc. Mais… attention, les premières flèches satiriques méchantes volent déjà. Or, le pays n’est pas saisi d’enthousiasme unitaire, l’incantation du jeune homme ne franchit pas le seuil des ménages car rien n’est fait, tout simplement.
    Tant que l’Assemblée ne sera pas composée, et c’est heureux, le roi est nu. Tous les pronostics courent sur ses choix possibles, y compris le retour de tante hurlurette. Y compris une algérienne d’Alger pour remplacer Casablanca, et la colère indignée s’installe chez les criminels contre l’humanité qui craignent de voir débarquer en masse les enfants des bergers de la crèche de Tibéhirine. Les Sylla et Tartuffe dressent la liste des proscriptions à venir en fourbissant des sentences fondées sur les heures les… etc.
    Comment, dans cette expectative (plus précis qu’attente), le Régent évincé ne penserait-il pas qu’il a un rôle à jouer ? Le meilleur si possible. Qu’il ait esquivé la déconsidération électorale ne le prive pas de son sens de la feinte, du mensonge et de la roublardise, mais rien de plus. On parle beaucoup de gangrène ces jours-ci, ce qui implique déjà l’infection du membre. Il l’était déjà quand non élites fondaient comme chocolat au soleil en psalmodiant : « Hollande, Hollande… », les yeux perdus dans l’extase, si ce n’était l’épectase. On en était à Sainte Thérèse.
    Seuls les ânes, dont je faisais partie, ont préféré se beurrer au champagne que réfléchir à ce qui allait arriver.
    Et maintenant, il faudrait mesurer au centimètre ce qui va séparer la peste du choléra…? C’est aller un peu vite en besogne, et présumer de ses forces et compétences.
    Laissons le peuple s’exprimer, renouvelons notre plaisir de voir les Jeannot arrogants regarder de haut les Colin en sabots et quant à nous, les Chouans, affûtons les faux. Il y a des génocides qu’il va bien falloir faire revivre pour achever de peupler la République de criminels.

  10. Lu sur le Figaro du jour.
    Hollande déclare en parlant de Macron : « Je serai toujours à côté de lui ». Ca commence mal, va falloir que Brigitte fasse le ménage pour ne pas se laisser envahir.
    Le Jésus de Tulle devrait comprendre qu’il ne rend pas service à son ancien ministre en le collant de la sorte.

  11. Patrice Charoulet

    1. Un électeur de FF du premier tour a voté EM au second.
    2. Dans un grand article d’Ariane Chemin et Raphaëlle Bacqué (Le Monde), j’apprends que M.Macron appelle ses collaborateurs « chouchous ». Le général de Gaulle, M.Pompidou et Edouard Balladur (qui ne fut que Premier ministre), je pense, ne les appelaient pas ainsi.
    3. J’ai dit ici qu’EM avait été premier dans un concours de circonstances. Autrement dit, qu’il avait eu beaucoup de chance. On m’avait critiqué, en me rappelant son cursus scolaire (que je connaissais). Quand je parlais de chance, je songeais aux derniers mois de la politique nationale.
    Or, un philosophe connu écrit dans une tribune du « Monde » ceci :
    « EM a eu une chance insolente : Juppé et Valls éliminés aux penalties, Hollande forfait, Fillon mis hors-jeu, MLP carton rouge ».
    Nous sommes d’accord.

  12. « …Même l’histoire du FN nous regarde. Il serait catastrophique que les élucubrations sur l’euro(…)n’entraînent pas demain une profonde recomposition de ce parti… »
    Certes et j’en conviens aisément MLP fut fort maladroite sur ce sujet face à Macron, qui put impunément développer toute sa mauvaise foi. Mais sur le fond sa transformation de l’Euro monnaie unique en monnaie commune n’a rien de stupide et relève du plus élémentaire bon sens financier-économique. Sa position sur ce sujet n’est que le décalque de ce que J-P Chevènement propose depuis près de quinze ans, et celle-ci est reprise par Jacques Sapir et nombre « d’économistes atterrés ».
    Entre eux les divergences ne sont que de forme, et notamment sur la méthode à appliquer ; cela va – pour faire court – du Frexit brutal (type F. Asselineau), à une sortie négociée étalée sur un temps plus ou moins long. A ce que je sache J-P Chevènement et tous les économistes précités ne sont pas des extrémistes de droite ayant des nostalgies fascisantes voire néo-nazies !
    Monsieur Philippe Bilger vous rejetez le FN ce que je comprends, entre autres par l’extrémisme que vous lui prêtez au niveau des idées, et les remugles de fascisme et néo-nazisme chez une minorité de ses adhérents. Mais désolé de vous le dire, arguer en plusieurs fois de sa position sur l’Euro, ce n’est certainement pas l’argument le plus judicieux à son encontre. En ce domaine vous vous comportez – consciemment ou non – en défenseur des intérêts des gagnants de la mondialisation, et des non concernés par cette dernière : professions libérales juridiques et médicales, moyens et hauts fonctionnaires, et retraités ayant a minima une certaine aisance. Mais n’oubliez quand même pas les gens de « quelque part », les oubliés, qui sont hélas les plus nombreux.
    Certes la transformation de l’Euro monnaie unique en monnaie commune n’est qu’un préalable mais indispensable, cela pour nous extraire de tous les traités mortifères de l’Europe actuelle.
    Un exemple entre autres de la tutelle économique néfaste exercée par Bruxelles sur notre économie, le CICE : les règles européennes ne nous ont pas autorisés à le réserver aux seules entreprises industrielles, mais à l’étendre notamment aux banques-assurances-grande distribution-etc. Celles-ci n’en avaient nul besoin au regard de leur bénéfices, de plus réduisaient les emplois en leur sein, et nous avons donc été contraints de distribuer près de 50 % de ce CICE à ce type d’entreprises. Hormis cela l’Europe actuelle c’est le bonheur assuré, du moins pour certains !

  13. « Il faut voir le documentaire sur Macron absolument ! »
    (Giuseppe)
    « Emmanuel Macron, les coulisses d’une victoire », diffusé lundi 8 mai à 21h, sera rediffusé mardi 9 mai à 20 heures sur LCI.

  14. @ Trekker | 09 mai 2017 à 16:26
    Votre commentaire est très explicatif, je suis entièrement d’accord avec vous.
    Mais que voulez-vous, il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.
    J’ai mis à deux reprises des liens avec le blog de Jacques Sapir, qui est l’un des plus clairs et des plus sérieusement argumentés sur ces problèmes de sortie de l’euro.
    Je n’ai eu aucun retour, alors je n’ai plus insisté.
    L’ambiance actuelle est au maintien dans l’euro, sans autre argument sérieux que l’apocalypse qui résulterait de la sortie, et « en même temps » tous les dirigeants affirment qu’il faut repenser son fonctionnement.
    L’euro et l’U.E. sont devenus une religion, avec un sectarisme tel que ceux qui ne sont pas dans le dogme sont rejetés purement et simplement.

  15. Claude Luçon

    Il était étonnant de voir la tendresse de Hollande à l’égard de Macron et sa façon de le peloter en public ! Connaissant ses talents de séducteur c’est plus Brigitte qui devrait être préoccupée que nous.
    Premier signe que Macron est peut-être la suite de Hollande, la CGT/FO et les casseurs dans la rue dès le premier jour.
    Mais soyons fair-play, Macron a gagné en dépit de nous, même si c’est beaucoup grâce au truandage des médias, laissons-lui le bénéfice du doute.
    Après tout, ces nouvelles générations sont étonnantes : elles ont produit le seul homme blanc ayant couru le 100 mètres en moins de dix secondes, un petit Auvergnat qui bat le record de saut à la perche d’un colosse ukrainien, un colosse guadeloupéen qui balance tous les autres judoka par-dessus son épaule, des handballeurs qui gagnent toujours à quarante ans !
    Pourquoi pas un président qui présiderait enfin depuis Charles de Gaulle ?
    Donald Trump et Kim Jong-un, avec tous les autres, qui saluent son élection, c’est quand même un bon signe !

  16. Marine Le Pen et l’Histoire.
    Malgré une progression de son nombre d’électeurs, Marine Le Pen a bel et bien raté le train de l’Histoire. Elle n’aura jamais un destin national au plus haut niveau de l’Etat.
    Après une première semaine d’entre-deux-tours tout à son avantage, la deuxième a été médiocre, sans renouvellement, sans souffle, et avec une prestation hallucinante de sa part lors du débat avec E. Macron.
    Comme au soir du premier débat des onze candidats, on pouvait prédire à coup sûr que F. Fillon ne serait jamais président, à la fin du débat Le Pen/Macron, il était évident que non seulement Marine Le Pen avait perdu le débat, mais aussi la présidentielle (ça c’était prévu) et que, sans doute, allait commencer le déclin du Front National.
    Au soir du premier tour de la présidentielle, tout lui était favorable : un très bon score, une deuxième place intéressante. Et dès les premiers jours de la semaine qui suivait, les sondages la plaçaient à 40% d’intentions de vote.
    L’accord avec Debout la France lui apportait psychologiquement un plus sur sa capacité à ouvrir son parti à des alliances avec des partenaires moins excessifs dans certains domaines.
    A ce moment-là, elle était sans doute à 43/44% d’intentions de vote et Macron à 56/57%. Elle ne pouvait espérer plus. Ce qui aurait été un succès considérable pour elle et le FN, et un tremplin exceptionnel pour l’avenir.
    Son énorme contre-performance du débat (médiocre sur tous les sujets et très mauvaise sur l’Euro et l’Europe) ramène son parti des années en arrière. Bien sûr, il y aura encore des succès électoraux, mais la décrue de ce parti va irrémédiablement s’amorcer et le vent de l’Histoire ne soufflera plus dans son sens.
    Elle a perdu sa crédibilité présidentielle, son autorité dans le parti (jusqu’à ce jour incontestée) et ses espoirs de voir venir vers elle des personnalités ou de simples citoyens après son association avec Dupont-Aignan.
    De plus, dans ce parti, malgré des personnalités intéressantes (Florian Philippot, Marion Maréchal-Le Pen, Nicolas Bay), aucune n’a sa stature, son aura, sa force, son charisme.
    Si on y ajoute la refondation – tous azimuts – du paysage politique français, il semble inéluctable qu’une majorité de ses électeurs va se dissoudre dans les refondations politiques en cours, quelles qu’elles soient.
    Singulière leçon à méditer pour tous les aspirants à des carrières politiques de haut niveau : il aura suffi d’un débat raté pour envoyer aux oubliettes de l’Histoire les espoirs de millions d’électeurs.
    Cordialement.

  17. Et comme dirait Hollande à Macron « si tu as besoin d’un conseil pour un casque ou un scooter, n’hésite pas… »
    Macron saura s’entourer de Hollande, dans la mesure où on apprend souvent davantage des mauvais exemples que des bons.
    Ceci étant, la droite a perdu une élection imperdable, et seul Macron pensait que c’était possible.
    De ce fait je pense qu’on a un président un peu plus intelligent que la moyenne de ses prédécesseurs et il n’a pas eu beaucoup d’efforts à faire pour que ses adversaires se crament un par un. Du talent au service du pays nous espérons.

  18. @sbriglia
    « Il faut voir le documentaire sur Macron absolument ! »
    (Giuseppe)
    « Emmanuel Macron, les coulisses d’une victoire », diffusé lundi 8 mai à 21h, sera rediffusé mardi 9 mai à 20 heures sur LCI. »
    Comme je suis maso mais pas à ce point-là, je ne vais pas regarder mais il paraît que le Macron est une vraie graine de dictateur et que la seule personne qui ose le contredire est Brigitte Trogneux.
    Ca promet…

  19. L’attitude exagérément « protectrice » de M. Hollande dans une cérémonie de souvenir de la victoire du 8 mai 1945 et surtout du cortège des victimes de cette guerre (soldats, résistants, civils bombardés, etc.) avait quelque chose d’indécent. Jouer au « Parrain » était pour moi une honte et une absence totale de dignité républicaine.
    Ayant pour ma part assisté aux cérémonies dans ma ville, je n’ai vu que les extraits passés aux informations télévisées et cela m’a suffi pour exécrer encore plus M. Hollande qui montre ainsi qu’il n’a jamais été digne d’endosser ce « costume » de président de la République française : il n’est qu’un président de pacotille, de république bananière.
    Quant à E. Macron, il m’a semblé lire sur son visage qu’il s’est prêté au jeu plus par contrainte que par désir et que les caresses dans le dos l’ont plus exaspéré que séduit ! Nul doute que Brigitte Macron saura mettre le holà dès que son mari aura effectivement endossé les fonctions présidentielles !
    J’ai ressenti dans l’attitude de M. Hollande qu’il est persuadé qu’il succèdera à la présidence du Conseil européen au départ de son titulaire, Donald Tusk, et qu’alors il a voulu montrer à E. Macron qu’il serait en quelque sorte son « supérieur hiérarchique » à Bruxelles… et donc qu’E. Macron restera son subordonné comme il l’a été au gouvernement.
    Quant à l’euro et au FN, je rejoins intégralement l’analyse de Trekker | 09 mai 2017 à 16:26. Je ne prolongerai donc pas plus avant mon commentaire.
    Pour le reste, selon mon habitude, je considère que M. Macron est le président élu et qu’il convient d’attendre sans impatience sa prise de fonction dimanche. Tirer des plans sur la comète pour savoir qui sera son Premier ministre est incongru et ne répond qu’au buzz médiatique. Comme dit l’adage, c’est au pied du mur qu’on juge le maçon !

  20. saint esprit

    @ genau | 09 mai 2017 à 14:58
    « Laissons le peuple s’exprimer, renouvelons notre plaisir de voir les Jeannot arrogants regarder de haut les Colin en sabots et quant à nous, les Chouans, affûtons les faux. Il y a des génocides qu’il va bien falloir faire revivre pour achever de peupler la République de criminels. »
    C’est beau c’est du genau.
    Entre parenthèses, je reviens de faire mes courses et j’ai cru me retrouver dans l’un de mes voyages en Afrique, cela m’a fait penser à toutes nos petites têtes blondes qui doivent subir en classe ce que la lâcheté de leurs parents les obligent à vivre.
    Damner une nation simplement pour permettre à une classe politique crapuleuse de profiter d‘elle, voilà notre destin actuel.

  21. @Catherine JACOB
    Votre énumération des proches de Macron me fait penser au sketch de Coluche sur le service militaire et à l’adjudant qui demande à l’appelé :
    – Toi, tu sais faire quoi?
    – Euh, je parle trois langues.
    – Trois langues ? Bon, reste là, tu colleras les timbres !
    Comme quoi la soi-disant révolution Macron n’a vraiment rien de révolutionnaire en ce qui concerne les moeurs politiques.

  22. Franck Boizard

    Les naïvetés macronistes que je lis sur ce blog me font rire, je vous en remercie.
    François Hollande a déjà tout dit : « Macron, c’est moi » (tout à fait publiquement, imprimé à des milliers d’exemplaires).
    Pour mettre Hollande à 6 % de popularité et Macron à 16 % des inscrits au premier tour, il faut qu’il y ait en France 10 % d’imbéciles ou d’hypocrites. Je suis agréablement surpris, je pensais qu’ils étaient beaucoup plus nombreux.
    Emmanuel Macron ne m’est pas antipathique : a-t-on jamais détesté une marionnette ? Et même, je le plains (moins que je ne plains le peuple français) : quand il aura épuisé les plaisirs faciles de la fonction (les avantages matériels, la veulerie des courtisans, la satisfaction d’écraser un inférieur, l’hommage des idiots), cet énarque plein de carences affectives mais pourvu d’intelligence, plus un adolescent attardé qu’un homme de caractère, sera obligé de se noyer dans les futilités et les colifichets pour oublier que, faute de légitimité, il n’a aucun pouvoir. Je ne doute pas qu’il y arrivera très bien mais il lui restera au fond du cœur le regret ineffaçable, quoi qu’il fasse, de ne pas être un homme d’Etat. Et nous, le regret que notre pays soit un navire livré à la tempête avec un mousse qui s’amuse à la barre au lieu d’un capitaine.
    Allez, un petit hors-sujet (qui est, évidemment, en plein dans le sujet) sur de Gaulle aux XXIe siècle. En France, un centriste est un traître par essence, il n’est pas traître parce qu’il est centriste, il est centriste par goût de la traîtrise (rappelons, juste pour rire, cette phrase de janvier 1933 d’Hubert Beuve-Méry dans La Revue des Sciences Politiques, Beuve-Méry fondateur de l’imMonde qui donnera pendant vingt ans des leçons d’anti-fascisme au général de Gaulle : « Il faut souhaiter une victoire du nazisme pour la victoire de la grande Europe fédérale »). Le passage sur les deux bourgeoisies (à partir de la 32ème minute) définit exactement l’électorat d’Emmanuel Macron :
    https://www.youtube.com/watch?v=Xc1s02PDteI

  23. Robert Marchenoir

    @Trekker | 09 mai 2017 à 16:26
    « Sur le fond, la transformation de l’Euro monnaie unique en monnaie commune [proposée par Marine Le Pen] n’a rien de stupide et relève du plus élémentaire bon sens financier-économique. Sa position sur ce sujet n’est que le décalque de ce que J-P Chevènement propose depuis près de quinze ans, et celle-ci est reprise par Jacques Sapir et nombre « d’économistes atterrés ». »
    « A ce que je sache J-P Chevènement et tous les économistes précités ne sont pas des extrémistes de droite ayant des nostalgies fascisantes voire néo-nazies ! »

    En effet : ils sont des extrémistes de gauche, ayant des nostalgies communistes. Elle est là, la grosse arnaque intellectuelle concernant le Front national : le politiquement correct lui reproche, le plus souvent, de pencher vers le nazisme, alors qu’en réalité il penche vers le communisme.
    Non qu’il y ait tant de différences entre les deux — et c’est l’autre profonde erreur française. En économie, en particulier, le nazisme était fort proche du communisme. Il était, encore davantage, proche de l’étatisme français actuel, celui qui se porte en sautoir de l’extrême gauche à l’extrême droite, par ceux-là même qui hoquètent d’indignation à l’évocation du FN et l’accusent de nazisme.
    Quant à la politique économique que le Front national voudrait voir appliquer, elle est, elle, très proche de celle que Hitler a effectivement mise en oeuvre : isolationnisme, arrêt des importations, déclaration de guerre économique au reste du monde, Etat fort et stratège, mise au pas des patrons menacés de représailles s’ils ne font pas la politique du gouvernement, programme d’investissement public dans les infrastructures (autoroutes…) ; jusqu’au paysanisme, qui caractérise à la fois le Front national et Hitler.
    Les « souverainistes » (mot à mettre entre guillemets, s’agissant de personnes pour la plupart à plat ventre devant Moscou), qu’ils soient du Front national ou d’extraction plus respectable, comme Natacha Polony, nous servent une soupe immangeable qui met l’agriculture au centre de l’économie et de la nation françaises, alors qu’elle ne représente plus que 1 % de la population active.
    Il en allait de même pour Hitler, dont l’une des principales erreurs a été de baser sa politique sur l’agriculture et les agriculteurs. Au milieu du XXe siècle, alors que la Révolution industrielle faisait déjà partie des livres d’histoire et que la révolution de l’énergie nucléaire commençait, Hitler était obsédé par la façon de nourrir les Allemands. A la racine de son impérialisme militariste et inhumain, il y avait, pour une grande part, l’obsession de la conquête des terres à cultiver par les Allemands.
    Sa peur de la disette était tellement profonde, qu’il avait décidé de massacrer des populations entières, à l’Est, pour voler leurs champs et les donner aux paysans allemands. Mieux : l’extermination à laquelle il s’est livré a été réalisée, en grande partie, avec l’arme de la faim. On parle beaucoup des chambres à gaz ; ceux qui connaissent l’histoire savent que le génocide hitlérien a pour une grande part été réalisé avec des pistolets et des fusils ; mais on parle beaucoup moins de la décision délibérée, planifiée, organisée, du régime nazi d’affamer ses ennemis en masse jusqu’à la mort. Le projet d’Hitler, en la matière, était encore plus ambitieux que ce qu’il a eu le temps de réaliser.
    Les communistes russes lui avaient montré la voie, avant la guerre, avec le massacre délibéré par la faim des Ukrainiens et d’autres peuples de l’URSS. En sorte que lorsque les gauchistes contemporains prennent des airs supérieurs et lâchent des rires gras, en faisant de l’ironie sur « les communistes qui mangent les petits enfants », ils font au mieux étalage de leur ignorance, au pire de leur duplicité : les communistes russes, effectivement, mangeaient les petits enfants, ou plus exactement, ce fut pire : ils obligèrent leurs victimes, les Ukrainiens, à manger leurs petits enfants. Pour survivre. Quelques jours de plus.
    Bien sûr, la disette que craignait Hitler est celle qu’il a lui-même provoquée : en fermant ses frontières au commerce international, en se dressant contre l’ensemble du monde, il a lui-même mis en péril l’approvisionnement de l’Allemagne. De même que la politique des socialistes (et des Russes aujourd’hui) a toujours consisté à provoquer les problèmes, puis à proposer leurs services pour les résoudre. En accentuant les politiques qui ont causé les problèmes.
    Pour en revenir à la France contemporaine, il suffit d’ouvrir l’un quelconque des (nombreux) livres des « économistes atterrés » qui encombrent les étagères des librairies, pour constater qu’ils sont des communistes enragés. Il ne suffit pas de se dire atterré pour pouvoir se revendiquer d’un point de vue raisonnable ou centriste. Les « économistes atterrés » sont surtout atterrants.
    On se demande bien de quoi se plaignent ces prétendus « économistes atterrés » : ce sont eux qui tiennent le haut du pavé, qui occupent les postes à l’université, dans les maisons d’édition, dans la fonction publique. Ce sont eux qui sont au pouvoir. S’ils sont insatisfaits des résultats, ils n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes, et non au « capitalisme ».
    Concernant l’euro, la situation est claire : il ne fallait pas l’adopter. Mais maintenant qu’on y est, on ne peut pas en sortir. Plus exactement : personne ne sait ce qui se passerait si l’on en sortait. Ce qui est certain, c’est qu’une telle opération serait à l’opposé de la promenade de santé que nous promet Marine Le Pen.
    Elle nous dirait : vous allez en baver des ronds de chapeau, mais c’est nécessaire, on pourrait (peut-être) lui faire confiance. Mais elle nous dit : tout est la faute des Juifs, des Allemands, dès qu’on aura dit m… à l’euro tout ira bien et « on pourra acheter sa baguette de pain en francs » (phrase qui doit figurer au palmarès des déclarations politiciennes les plus démagogiques de ces dernières années). C’est un enfumage complet. A côté de ça, François Hollande est un Churchill.

  24. « Il faut voir le documentaire sur Macron absolument ! » (Giuseppe)
    J’ai vu et je n’ai pas trouvé ce documentaire hagiographique bien passionnant.
    Mais l’impression générale est plutôt bonne : notre nouveau président paraît sympathique, intelligent et finalement plus vertébré que je ne le croyais c’est-à-dire assez éloigné de l’image de « bête à concours » qu’on lui prête et qu’il est.
    J’ai admiré son sang-froid lors du jet d’oeuf qu’il se prend sur la tête car, moi, j’aurais réagi à la Sarkozy !!
    Comme notre hôte, j’espère pour lui qu’il prendra les distances qui conviennent avec la nomenclature hollandaise.
    Tout autre commentaire me paraît superflu puisqu’il faut attendre qu’il ait une majorité pour réformer…

  25. @boureau
    Singulière leçon à méditer pour tous les aspirants à des carrières politiques de haut niveau : il aura suffi d’un débat raté pour envoyer aux oubliettes de l’Histoire les espoirs de millions d’électeurs.
    Quoi que puissent penser les gens qui ont regardé ce débat de la prestation de Marine Le Pen, il faut constater que la téléréalité – c’est-à-dire le superficiel, l’accessoire, le clinquant, l’instantané – a décidé du destin de millions de Français qui n’ont jamais demandé à ce que l’on ait joué leur avenir à pile ou face sur un média qui devrait être réservé aux évolutions de saltimbanques.
    Et même ceux qui se sont défiés du pouvoir maléfique de ce média et l’ont banni de chez eux sont obligés d’en payer les conséquences à leur corps défendant.
    @Tipaza
    L’euro et l’U.E. sont devenus une religion, avec un sectarisme tel que ceux qui ne sont pas dans le dogme sont rejetés purement et simplement.
    Comme aussi la théorie du réchauffement climatique d’origine anthropique dont il est pourtant possible de démontrer simplement l’inanité qui est érigée en dogme, avec le côté inquisitorial de chasse aux sorcières que cela implique.
    Quant à la liberté d’expression, elle est quasiment à l’agonie.

  26. « E. Macron, les coulisses d’une victoire »
    Le Légionnaire a gagné.
    « Les quinze derniers jours seront décisifs, les Français verront celui qui a le plus envie »
    Nous avions un Réjoui, nous avons un guerrier.

  27. @Wil | 09 mai 2017 à 18:08
    « Je ne vais pas regarder mais il paraît que le Macron est une vraie graine de dictateur… »
    Euhhh… Voyons… Vous n’avez donc pas vu ? C’est bien cela ? Vous ne voulez pas voir… Bon… Mais « il paraît que »… Hummm… Je réfléchis encore un peu… Donc en fait vous parlez pour ne rien dire.
    L’asymptote de la pensée idéale sans point de rencontre… Bref, vous m’avez fait sourire et c’est là l’essentiel.

  28. hameau dans les nuages

    @ Robert Marchenoir
    L’alcoologue :
    « Monsieur fallait pas commencer à boire, maintenant c’est trop tard le sevrage pourrait être brutal, continuez à boire quitte à boire encore plus pour essayer de guérir le mal par le mal ».
    « Merci, hips ! docteur hips ! je vous dois combien ? »
    « Voyez avec la secrétaire ».
    Comique.
    Toujours dans le domaine choux et carottes où il n’y entrave que couic, il compare le 1% d’agriculteurs en omettant toute la très vaste filière créatrice d’emplois avec les résultats de ce 1% sur la balance commerciale. Déjà que confondre les poissons morts avec ceux qui ne sont pas nés c’était coton…
    A mon avis vous avez un compte à régler avec Poutine ET les paysans. En attendant d’autres têtes de turcs. Ah oui peut-être les Turcs, tiens… voyons ça…

  29. Régis ANTOINE

    @Wil | 09 mai 2017 à 18:08
    « Je ne vais pas regarder mais il paraît que le Macron est une vraie graine de dictateur… »
    Ainsi donc, vous êtes Charlie, alors même que vous n’en n’aviez sans doute pas conscience.
    Pendant des années, la chronique hebdomadaire de Cavanna dans Charlie Hebdo avait en effet pour titre « Je l’ai pas lu, je l’ai pas vu, mais j’en ai entendu causer ».
    La différence avec vous, c’est que pour Cavanna, c’était du second degré.

  30. Jean-Dominique Reffait

    J’admire les grincheux. Voilà un homme jeune qui ne doit rien au système politique ancien, qui le pulvérise, qui manifeste aujourd’hui comme toujours dans sa vie, une indépendance d’esprit inédite, bref nous touchons là le président le plus extraordinaire, au sens premier du terme, et ça tire la tronche.
    Voilà un homme qui est parvenu à démonétiser les vieilles lunes de gauche comme de droite, qui ratatine les pseudo-modernes d’appareils, qui renvoie à la paléontologie les codes sanctifiés de la vie politique, et ça tire la tronche.
    Que de jalousie ! Que d’aigreurs ! Oui, il a réussi en quelques mois quand les autres ont besogné dans l’échec depuis des décennies, ah, c’est insupportable !
    François Hollande s’en réclame le créateur, Valls lui lèche les pieds, combien d’autres veulent être sur la photo : Emmanuel Macron n’est la créature de personne, il est juste le meilleur homme politique français depuis des décennies.
    Il n’est pas là par hasard, oh que non.

  31. Bonjour,
    Manifestement les sergents recruteur du nouveau parti « La République en marche » ex-mouvement « En Marche » créé par Emmanuel Macron ne semblent pas décidés à donner l’investiture à Manuel Valls. Ils ont même désigné une candidate « macronienne » dans la circonscription de l’ancien Premier ministre.
    Difficilement compréhensible dans la mesure où, malgré les critiques acerbes du PS qui l’a accusé de traîtrise, Manuel Valls a soutenu clairement Emmanuel Macron sitôt sa défaite à la primaire de la gauche.
    Curieux qu’Emmanuel Macron accepte de collaborer avec de vieux chevaux de retour comme J-L Borloo et François Bayrou qui, manifestement l’ont rejoint plus par pur opportunisme que par conviction et refuse la participation de Manuel Valls dont les idées sont très proches des siennes.
    Certes, ils ont bien eu des points de friction sur des points de méthode, mais sur les actions à mettre en œuvre ils sont parfaitement compatibles, tout comme d’ailleurs Bruno Le Maire de L.R. qui, lui aussi, a la franchise d’afficher sa volonté de faire partie de la majorité présidentielle au risque d’être exclu de son parti.
    Il serait regrettable que des conflits de personnalité s’opposent aux intérêts de la nation et surtout que les « macroniens » se comportent comme des apparatchiks de l’ex-Union Soviétique. Certains de ses membres semblent pourtant en prendre le chemin.
    C’est à ce genre de comportement que l’on peut vraiment apprécier les qualités (et les défauts) d’un leader. Espérons que le nouveau président dont presque tous les médias, à grand renfort d’articles élogieux et de documentaires complaisants, vantent l’intelligence, les qualités d’ouverture et la volonté de conduire le pays vers la reprise économique, sera à la hauteur de sa tâche et ne se laissera pas tenter par des petites combines politiciennes par très propres pour écarter ceux qui ont, certes, des compétences incontestables pour l’aider dans sa tâche difficile, mais risqueraient de lui faire de l’ombre.
    A noter que ce genre d’attitude regrettable pourrait lui être préjudiciable lors des prochaines élections législatives, car alors il ne pourrait certainement pas compter sur le soutien des autres partis, à commencer par le PS et LR et devrait alors accepter une cohabitation qui réduirait sensiblement sa liberté d’action.
    Avouez que ce serait dommage quand même !

  32. Claude Luçon

    Mais qu’est donc devenu Jean-Pierre Jouyet ??
    Serait-il l’arme secrète de Macron ? Pas à côté, mais derrière !
    Voici ce qui se disait :
    « Quand il était chef de l’inspection des Finances, Jean-Pierre Jouyet avait l’œil pour repérer les jeunes recrues prometteuses toutes fraîches émoulues de l’ENA. Et il a fait d’Emmanuel Macron son protégé. Une fois au pouvoir, il a pu tester la loyauté et le courage de celui-ci en plusieurs occasions. Ainsi, lorsque fin 2014 Henri Proglio, soutenu par Valls, est sûr d’être reconduit à EDF – dont on découvre aujourd’hui la déconfiture financière -, Jouyet demande à Macron de s’y opposer. Avec succès ».
    Avec son « oeil pour repérer les jeunes recrues prometteuses », il doit être indispensable pour recruter 577 soldats fidèles à Macron et une quinzaine de ministrables.
    En plus il est déjà en place à l’Elysée et Matignon n’est pas si loin.

  33. https://www.france.tv/actualites-et-societe/politique/137117-speciale-c-politique.html
    Le documentaire qui relate le dégagisme de la campagne est plus intéressant que celui de lundi qui, bien qu’entraînant dans l’intimité du candidat élu, est plus une opération de com style « Macron à la plage », précisant une correction des discours de la campagne.
    Il est intéressant d’observer qu’aucun des débatteurs ne souligne que la multiplication des dégagés est la réaction en chaîne du phénomène du bouc émissaire, la colère populaire exerçant sa faim d’éviction.
    « Non, ne les sifflez pas, battons-les ! »
    Serait-ce cette conscience, ou cette inconscience, qui a fondé sa victoire, et qui fondera sa réussite ? Le peuple, jusqu’aux plus virulents ici, découvrent le jeune homme et commence à l’écouter.
    La convergence signifiante d’un discours qui souligne que se réconcilier est pragmatique et inscrit dans la constitution gaullienne, le général ayant déjà cette connaissance, et la démission de MMLP, la rupture PC-Insoumis, l’implosion des deux partis dominants, ouvre un chemin, difficultueux comme il se dit en Corse, mais réel, vers une victoire aux législatives.
    Le Verbe de la réconciliation a trouvé en lui la possibilité de décrire la réalité dans sa vérité la plus précise, jusque devant les salariés de Whirlpool. Quelle leçon de sincérité, quel diagnostic, semblable à celui de Juppé, vérité et réconciliation, sauf que le Bordelais n’a pas eu l’intuition de transgresser la règle partisane en renonçant à ce véhicule qui, au final, l’a éliminé : il est des légitimités funestes aux partis, qui finissent par vous évincer par instinct de survie !
    Il a pris le risque immense de s’en passer pour mieux dénoncer leurs vices profonds : il a gagné.
    Qu’il ne cède jamais aux tentations que sa victoire a révélées, qu’il garde en permanence en la solitude du Palais la mémoire de ces visages aux regards désespérés, sa plus haute mission est d’apaiser leur colère, qu’il continue à faire de sa confiance au Verbe de vérité la base de son action, la certitude que c’est Lui qui nous nomme et Lui qui nous conduit, il rassemblera la France et la revivifiera, et cette conscience sera le vrai vecteur de paix dont l’Europe et le monde ont faim, car elle est la condition que le réel exige pour affirmer sa révélation :
    “Le réel n’est pas rationnel, mais religieux, c’est ce que nous disent les Evangiles : il réside au cœur des contradictions de l’histoire, dans les interactions que les hommes tissent entre eux, dans leurs relations toujours menacées par la réciprocité. Cette prise de conscience est plus que jamais requise, aujourd’hui que les institutions ne nous aident plus, que c’est à chacun de se transformer seul. En cela, nous en sommes revenus à la conversion de Paul, à cette parole qui vient soudain le transir : “Pourquoi me persécutes-tu ?” La radicalité paulinienne convient très bien à notre temps. C’est moins le héros qui monte vers la sainteté, que le persécuteur qui se retourne et tombe à terre.” R. Girard, 2007
    Non, ne le sifflez pas !

  34. Bonjour,
    C’est dans l’air du temps. Quelques vérités à méditer et à ne pas sous-estimer :
    Celui qui suit la foule n’ira jamais plus loin que la foule qu’il suit.
    Celui qui marche seul peut parfois atteindre des lieux que
    personne n’a jamais atteints !
    Albert Einstein
    Il existe des individus qui peuvent prendre des distances
    par rapport à leur propre héritage. C’est cela l’autonomie.
    C’est soumettre ce qu’on a reçu à un examen lucide, à un
    examen réfléchi et se dire : cela je le retiens, cela je ne le
    retiens pas.
    Cornelius Castoriadis
    Considérez les gens comme s’ils étaient ce qu’ils devraient être, et vous les aiderez ainsi à devenir ce qu’ils peuvent être.
    Goethe
    L’art de la réussite consiste à savoir s’entourer des meilleurs.
    John Fitzgerald Kennedy
    Les hommes ressemblent plus à leur époque qu’à leurs pères.
    Se dégager des influences nécessite une longue patience.
    René de Obaldia
    A vouloir être un autre, ou comme tout le monde, on n’est jamais personne.
    Au contact d’un groupe de perdants, on en devient un tôt ou tard.
    Jean-Christophe Marion
    Les personnes que l’on côtoie sont le reflet de ce que l’on est.
    S’éloigner des personnes toxiques est parfois un acte
    d’essentielle bienveillance à l’égard de soi-même.
    Alexandre Lucas

  35. @ Robert Marchenoir 09 mai 2017 18:46
    Sont-ce les pollens du printemps ou l’abus d’hallucinogènes qui vous font écrire, en réponse à Trekker, de tels délires ?
    Revenez-nous en 2018 et reposez-vous : vous devez être exténué après l’écriture d’un tel pensum !
    Cordialement.

  36. Celui qui voit en Macron un Hollande bis ne sera jamais forgeron, car ils ne sont pas de l’acier dont on fait les mêmes armes.
    La très bonne nouvelle c’est que le premier a une garde rapprochée dont ont commence à connaître à peine les visages.
    Enfin pas de Jaquatali, pas de Minc, pas de BHL, pas de diseurs de bonne aventure.
    Autre très bonne nouvelle, ils sont jeunes et pugnaces. Bon, Macron les a réunis pour leur dire qu’il faudra faire des alliances – à contrecœur – avec des résistants de la dernière heure, c’est la loi du genre et de la gouvernance, mais il apparaît suffisamment lucide pour ne pas faire n’importe quoi.
    Macron n’est pas un Réjoui, il est tout son contraire, pas une once de Hollande dans son comportement, sans pudeur les Royal et autres sangsues semblaient parler au nom d’un investissement inexistant à leur encontre.
    Allez le plus dur lui reste à faire, et justement il a fait le plus dur.
    Il devra se méfier comme de la peste de ces ralliements intempestifs, il a agi avec une conviction hors du commun sans les bataillons d’ un PS qui soufflait le vent derrière un pédalo.
    Dans le reportage, Macron en quelques chiffres très clairs expose la situation financière de son mouvement, on était loin, très loin des « archives » et des « numéros de téléphone » de MLP qui croyait gagner juste sur son paraître. Le cutter de Macron a déchiré le texte, et MLP a parachevé elle-même sa propre destruction.
    FN ignare et incompétent, trop sûr de lui et de ses slogans, qui a eu peur avant de combattre d’où l’agressivité de MLP a priori lors du débat.
    Parti bouffi d’un électorat irraisonné, qui sera difficile à dégonfler, tant il semble convaincu de ses fadaises : des agriculteurs qui sans Europe n’existeraient plus, des artisans et commerçants qui n’auraient plus rien à vendre, il n’y a pas plus de plombier polonais que de français en Espagne ou ailleurs.
    La peur de l’autre, et la misère mortifère apportée par un FN rabougri.
    FN tigre de papier face à un jeune président capable de diriger une section vers la victoire et dont la capacité à combattre augmentait avec les difficultés.
    Il commence à me plaire ce Légionnaire.

  37. Catherine JACOB

    @Wil | 09 mai 2017 à 18:08
    « Il paraît que le Macron est une vraie graine de dictateur et que la seule personne qui ose le contredire est Brigitte Trogneux. Ça promet… »
    Sans aucun doute si l’on croit en effet l’adage « Tel maître, tel valet » et à voir le nouveau style de la parole politique des délégués nationaux d’E.M.
    @LCI
    Bernard Kouchner : « Je dirai Oui à un ministère mais @EmmanuelMacron ne m’appellera pas » 8:21 AM – 9 May 2017
    « Si le cofondateur de Médecins sans frontières semblait lui-même ne pas vraiment y croire, il a été rapidement recadré par un délégué national En Marche !, qui dans un tweet cinglant remet sans ambages Bernard Kouchner à sa place. »
    Encore un qui prend ses rêves pour une réalité. #VieillePolitique On a plus ton no. #AuRevoir https://t.co/oGhQMwnLMB
    — STEPHANE TRAVERT (@StTRAVERT) May 9, 2017 –
    assène ainsi le député de la Manche depuis 2012 Stéphane Travert, 47ans1/2, cadre commercial, président de la fédération PS de la Manche depuis 2005, également membre du bureau national du Parti socialiste ainsi que membre de la commission des affaires culturelles et… et… de l’éducation !
    OK. On peut penser ce qu’on veut de l’homme politique, mais Bernard Kouchner est quelqu’un qui a payé de sa personne sur des théâtres d’opération pas vraiment évidents, en tant que médecin de ‘Médecins sans frontières‘. Il n’a mérité en rien de se faire ainsi rudoyer par les cadres du nouveau parti ayant accédé au pouvoir grâce non à un programme précis défendu de façon argumentée mais grâce à une utilisation sans précédent des aboyeurs médiatiques.
    Au fait, il paraît que les sélectionnés devront financer sur leurs fonds propres leur campagne aux législatives à hauteur de 20 à 30 000€ qui ne pourront leur être remboursés. Quel ‘jeune’ peut ainsi soustraire un capital aussi important à l’entretien de sa famille – qu’il ne pourra pas employer comme assistante parlementaire – ainsi qu’à ses divers crédits ?
    Ah mais j’oubliais, le champion toute catégorie du microcrédit soutient En Marche ! désormais LR En Marche !
    Allez les vrais LR, ne vous laissez pas « mettre au pilon » par tous ces franchisés !!

  38. Rien de ce qui est politique ne doit demeurer étranger au citoyen, quel qu’ait été son choix, à partir du moment où tout ce qui emplit et structure le paysage politique, à droite comme à gauche, aux extrêmes comme dans le centrisme opératoire(…)
    Cher monsieur Bilger, veuillez me permettre de vous rappeler une fois de plus que le « centrisme » n’est en rien un gage de modération ou de respectabilité.
    A preuve moult lois scandaleuses portant atteinte sous de faux prétextes à la vie et à la dignité de la personne humaine – assimilables sans tomber dans la reductio ad hitlerum à des lois promulguées sous le nazisme – ont été votées par des gens se réclamant du « centrisme »…
    Eh oui, il existe bel et bien un extrémisme « centriste », qui est probablement un des pires…

  39. @ Robert Marchenoir
    Monsieur, vous êtes très original, aussi votre façon de vous nourrir m’intéresse.
    Il semble que vous êtes un individu qui peut vivre sur terre sans avoir à considérer les paysans, d’où je suis tenté de conclure que vous êtes soit un pur esprit soit un envahisseur ??
    @ Catherine JACOB
    « OK. On peut penser ce qu’on veut de l’homme politique, mais Bernard Kouchner est quelqu’un qui a payé de sa personne sur des théâtres d’opération pas vraiment évidents, en tant que médecin de ‘Médecins sans frontières’. Il n’a mérité en rien de se faire ainsi rudoyer par les cadres du nouveau parti ayant accédé au pouvoir grâce non à un programme précis défendu de façon argumentée mais grâce à une utilisation sans précédent des aboyeurs médiatiques. »
    Voulez-vous dire que dorénavant, M. Kouchner doit recevoir pour l’éternité les hommages dus aux hommes illustres dont il n’est pas ? Et que seuls les hommes ou femmes ayant voix au chapitre (qui sont-ils ?) sont autorisés à le trouver ridicule ?

  40. Fin de non-recevoir à Valls, déjà on le classerait d’arrogant, Rebsamen qui raconte qu’il aurait dû le prendre, et pourquoi donc ?
    Macron confirme ses choix, pas de recyclage et dire que la sangsue Kouchner voulait encore quémander, sa veste doit être usée des deux côtés.
    Nous avons le grand numéro 10 que la France attendait, maintenant qu’il est dans un temps de jeu fort il lui faut concrétiser, aplatir entre les perches, il a déjà réussi la prise de balle de Dominici contre les Blacks.
    Bon il lui faut un cinq de devant solide on verra aux législatives : il a le cœur, il a la tactique, allez cela doit bien se trouver quelques bons tracteurs.

  41. @ Wil
    Tous les chefs d’Etat, et de maniere generale tous ceux qui exercent des responsabilites, sont des dictateurs potentiels. Et bien rares sont les conseillers qui osent contredire leurs chefs, surtout a ce niveau-la, ils y ont personnellement plus a perdre qu’a y gagner.
    C’est bien pour cela qu’on a invente la democratie : pour eviter les derives auxquelles conduit inevitablement l’exercice du pouvoir en solitaire sur une longue periode.

  42. Catherine JACOB

    @duvent | 10 mai 2017 à 10:42
    Les gens qui ont mouillé leur chemise et risqué leur vie pour sauver des vies n’ont pas à se faire traiter une fois l’âge venu avec une grossièreté condamnable par de petits freluquets politiciens sans envergure, simplement parce qu’ils ont répondu avec un humour poli à une question qu’on leur a posée et probablement posée exprès pour faire du buzz !
    Il y a des coups de pied au c.. qui se perdent !
    Et je viens de voir que FF redevenu « un militant de cœur parmi les militants » depuis le 29 avril et soignant ses plaies quelque part on ne sait où, a porté plainte contre le Canard enchaîné en vertu de l’article 27 de la Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, article qui sanctionne les fausses nouvelles.

  43. @Achille 6:00
    En ce qui me concerne j’attends de connaître le nom de celui ou celle qui va être désigné(e) comme Premier ministre et la composition de son gouvernement. Et aussi de voir comment il va s’affranchir de celui qui a mené un quinquennat calamiteux et qui s’est permis de lui dire qu’il sera toujours à ses côtés. Par contre je pense que sa garde rapprochée va veiller au grain pour éviter toute pollution néfaste. Les 100 jours pour rassembler et convaincre il ne faut surtout pas qu’il les rate.
    Souhaitons qu’il réussite car il en va de la bonne santé de la France et des Français que nous sommes.

  44. La République n’est pas le privilège pour tous, mais pour personne, même pour Manuel Valls. C’est dur, mais terriblement juste.

  45. Robert Marchenoir

    @ hameau dans les nuages | 09 mai 2017 à 23:46
    @ boureau | 10 mai 2017 à 08:17
    Heureusement que vous et les vôtres n’êtes pas arrivés au pouvoir : vous ne savez qu’étaler vos insultes, votre haine et votre ignorance.
    Face à la claque que vous avez reçue, on aurait pu au moins espérer que vous rampiez quelque peu sous le tapis, que vous vous fassiez oublier deux secondes, à défaut (il ne faut pas rêver) que vous décidiez soudain de réfléchir sur l’échec de votre championne. D’en tirer les leçons. De vous remettre en cause. D’essayer d’apprendre une ou deux choses de ce qui se passe autour de vous.
    Non seulement Marine Le Pen s’est acharnée en faveur d’idées délètères, mais elle a fait perdre une cause qui, elle, était juste. Au détriment de tous les Français. Et tout cela pourquoi ? Pas seulement parce qu’elle est bête ou mal entourée, mais en raison de son immoralité profonde. En raison de sa bassesse.
    Car il en faut, pour se prostituer à un tyran étranger, pour calomnier son adversaire cinq minutes avant la fin de la campagne, à l’aide de coups tordus fabriqués par des professionnels du crime.
    Faites ce que je dis, pas ce que je fais : Marine Le Pen prétend réveiller le patriotisme qui en a bien besoin, elle prétend lutter contre la criminalité qui rend la vie misérable aux Français.
    Et dans le même temps, elle trahit sa patrie en se faisant l’agent d’une puissance étrangère acharnée à affaiblir notre pays. Elle complote avec cette dernière pour faire subvertir l’élection du président de la République par l’un des réseaux de criminalité internationale les plus dangereux de la planète, les cyber-délinquants russes : quand ils ne sont pas occupés à saboter le fonctionnement des hôpitaux du monde entier en leur extorquant des rançons après avoir bloqué leurs systèmes informatiques, ils font le sale boulot du GRU, les services d’espionnage militaire de la Russie.
    Et c’est ce personnage que vous défendez ? Marine Le Pen tente de manipuler à son profit le résultat de l’élection française avec l’aide clandestine de l’armée russe, et vous la défendez ? Que dis-je, vous ne la défendez même pas ! Vous n’avez même pas ce courage. Il vous faudrait aligner deux idées qui tiennent debout. Réfléchir. Vous confronter aux faits. Vous vous contentez de m’insulter, moi, parce que je viens de vous expliquer l’imbécillité du programme des économistes rouges-bruns.
    Ah ! vraiment, vous mériteriez votre sort, si l’on pouvait seulement vous séparer du reste des Français que vous tentez d’entraîner vers la perdition avec vous. Encore un peu, et vous allez me faire regretter de ne pas avoir voté Macron, tiens. C’est pas beau à voir, des vieux communistes aigris qui n’ont même pas le courage de leurs opinions.

  46. @ Achille | 10 mai 2017 à 06:00
    « Il serait regrettable que des conflits de personnalité s’opposent aux intérêts de la nation et surtout que les « macroniens » se comportent comme des apparatchiks de l’ex-Union Soviétique. Certains de ses membres semblent pourtant en prendre le chemin.
    […]Espérons que le nouveau président ne se laissera pas tenter par des petites combines politiciennes par très propres pour écarter ceux qui ont, certes, des compétences incontestables pour l’aider dans sa tâche difficile, mais risqueraient de lui faire de l’ombre. »
    Il convient de ne pas oublier la manière dont Manuel Valls a dirigé son gouvernement, notamment quant à la loi Travail dite Macron et rebaptisée El Khomri ou à la manière dont il a traité son ministre Macron à l’Assemblée nationale. Ce genre d’attitude laisse des traces qui ne conduisent pas le nouveau président à une mansuétude particulière.
    Par ailleurs, il a créé ex-abrupto un nouveau parti à sa main : ce n’est pas pour y laisser entrer des « loups dans la bergerie » ni pour que de trop fortes personnalités n’y créent d’entrée des courants qui ne seraient pas dans la ligne qu’il a définie.
    En outre, la méthode adoptée par M. Valls pour candidater m’a paru être une manière de forcer la main des responsables d’En Marche ! par une action en place publique particulièrement mal venue, d’autant que personne ne sait quelles tractations ont été entamées auparavant.
    Enfin, E. Macron compte sans aucun doute sur la dynamique créée par son élection pour tenter d’obtenir un nombre de députés tel qu’il pourrait avoir une majorité, si ce n’est absolue, au moins relative telle qu’il n’aurait besoin que de quelques députés hors partis anciens pour gouverner.
    Comme le dit un autre commentateur, son mentor J-P Jouyet est sans nul doute celui auquel il se réfèrera (il faudra suivre sa future affectation pour comprendre les intentions du nouveau président) et non François Hollande dont il rejette la manière de gouverner et dont il tient sans nul doute à se distinguer tant dans l’attitude, l’apparence que la méthode.

  47. @Tomas
    « C’est bien pour cela qu’on a inventé la démocratie : pour éviter les dérives auxquelles conduit inévitablement l’exercice du pouvoir en solitaire sur une longue période. »
    « On » c’est les Athéniens avec Périclès ?
    En réalité c’est un processus sans cesse en amélioration. Et c’est pour cette raison que l’UE aux règles de décision très imparfaites est contestée, au point que des citoyens européens votent contre un modèle devenu un projet économique et non plus un projet politique…
    Le défi des années à venir sera pour Macron-Merkel de concevoir une Europe laissant davantage le pouvoir aux peuples et non plus aux banques…
    Maintenant que les Anglais sont sortis pourquoi pas ?

  48. Robert Marchenoir

    Ah, et puis j’avais raté ce spécimen : le type qui ne comprend rien à rien, et qui fait pourtant le malin. Un « paysan », sans doute :
    @duvent | 10 mai 2017 à 10:42
    « Monsieur, vous êtes très original, aussi votre façon de vous nourrir m’intéresse. Il semble que vous êtes un individu qui peut vivre sur terre sans avoir à considérer les paysans, d’où je suis tenté de conclure que vous êtes soit un pur esprit soit un envahisseur ?? »
    Bah non, personne n’a besoin de « considérer » les paysans pour se nourrir. Il suffit de se procurer à manger.
    Vous préférez la « considération » qu’Hilter portait aux paysans ? Avez-vous seulement lu ce que j’ai écrit ? Savez-vous seulement lire ? Etes-vous autre chose qu’un bébé qui hurle dès qu’il a le sentiment de manquer de « considération » ? Qu’est-ce que c’est que ce pays de pleurnichards qui passe son temps à chouiner qu’on ne lui porte pas suffisamment de « considération » ? Et qu’est-ce qui vous fait croire que l’on vous doit de la « considération » ? Avez-vous, vous-même, de la « considération » pour les banquiers ? Pourtant, sans eux, vous mourriez de faim. Pensez-vous à « considérer » les chimistes quand vous achetez un pot de peinture ? Non ? Pourquoi ?
    La France s’abîme dans le chômage, la submersion ethnique et la criminalité, et ils réclament de la « considération » ! Et avec ça, un sucre ou deux, dans votre thé ? Mais quelle nation de marquises évaporées, nom de Dieu ! Et ça fait des phrases, et ça fait de l’esprit…
    Le pire, c’est que les politiciens les écoutent ! Et ils leur en fournissent, de la « considération » ! Ils ne savent même faire que ça ! Et que je te passe la main dans le dos, et que vous êtes formidables, et que voici de la considération par ballots de cinquante kilos… Et ils en redemandent ! Et ça ne leur suffit jamais ! Et pendant ce temps-là, ils se font truander dans les grandes largeurs, et ils ne s’en rendent même pas compte !

  49. @Jean-Dominique Reffait
    Voilà un homme jeune qui ne doit rien au système politique ancien, qui le pulvérise, qui manifeste aujourd’hui comme toujours dans sa vie, une indépendance d’esprit inédite, bref nous touchons là le président le plus extraordinaire, au sens premier du terme, et ça tire la tronche.
    C’est tout de même un enfant du sérail, et papa Hollande lui a bien tenu la main.
    Et puis, n’oublions pas qu’il a surtout été propulsé, sans que cela ne soit un mystère, par divers types d’intérêts qui n’ont rien, mais vraiment rien de démocratique et de philanthropique
    Enfin, rappelons que la jeunesse est un défaut qui passe très vite, contrairement à son narcissisme pervers dont nous pouvons redouter le pire.
    Quand le personnage qui se trouve au sommet de l’État n’aime que lui au détriment de la France et des Français, ce n’est pas de très bon augure pour la suite.

  50. @ Robert Marchenoir 09 mai 2017 11:50
    Calmez-vous Robert ! Vous allez tout droit vers la rupture d’anévrisme !
    Si vous aviez lu attentivement mon 9 mai 2017 17:45, vous auriez constaté une analyse de la situation du FN tel que je le vois et non comme partisan. Et mes derniers mots montraient la terrible responsabilité des politiciens qui entraînent des millions d’électeurs dans des espoirs insensés à la merci d’un débat raté !
    J’ai d’ailleurs précisé sur ce blog que j’avais voté F. Fillon au premier tour. Et que mon vote du deuxième tour était un vote du rejet de la nébuleuse Macron.
    Votre 9 mai 2017 16:36
    Il faut bien avouer que vous maniez l’amalgame et les approximations historiques avec une désinvolture désarmante.
    Cordialement.

  51. Quand on habite au bord de la mer, on sait que si puissant que soit le flux, il est toujours suivi du reflux dont l’attraction est proportionnelle à l’énergie de la vague montante. A lire certains commentaires sur notre nouveau Président, on frise l’idolâtrie… Les adeptes prennent leurs désirs pour des réalités. Le reflux va faire mal.

  52. Je n’ai pas pu résister, entre ceux qui voudraient qu’il recycle les vieilles badernes du passé, et qui critiquent une action qu’il n’a même pas entamée, pour l’instant il est conforme à ce qu’il a dit.
    Sans compter ceux qui disent qu’il n’est pas légitime en nombre de voix, alors qu’il a franchi sans coup férir tous les obstacles de notre élection démocratique – même Méluche a reconnu sa victoire donc honneur au vainqueur.
    De quoi peut-on se plaindre ? Pas d’urnes bourrées… Allez je me fais plaisir avec cette photo

    Il lui reste quelque fosses à franchir, mais surtout qu’il soit lui, il n’a besoin que de lui-même, à entendre une certaine presse il aurait dû faire avec le passé… Non il a été élu pour le changement ni par Valls, ni par tous ces courtisans qui nous feraient croire qu’ils étaient de son combat.

  53. Savonarole

    Document à revoir.
    En 2012, Jouyet annonce la composition du gouvernement.
    Longue et lugubre, comme le veut la tradition, il égrène la liste des noms des heureux élus à un poste ministériel.
    Soudain, au nom de Macron, son regard s’éclaire, il sourit, comme un type qui vient de sortir une bonne blague.
    L’époux de la Taittinger semble se marrer.
    Tout est dit, il faisait entrer le loup dans la bergerie, comme dit Michel Onfray.
    https://m.youtube.com/watch?v=e8jgU_kjG94

  54. @ caroff
    Si vous voulez, les Atheniens ! Comme vous le dites, c’est un processus en evolution permanente auquel chaque civilisation ayant teste le systeme a apporte sa pierre.
    Il nous reste effectivement a inventer une democratie europeenne et peut-etre qu’effectivement le Brexit nous y aidera, il faut tenter de voir le bon cote des choses !

  55. Mary Preud'homme

    Quand Hollande disait en 2012 à ses futurs électeurs : « Mon ennemie c’est la Finance », on connaît la suite… Il les a bien roulés les petits Français naïfs avec le concours, en coulisse, de beaucoup d’escrocs des marchés et de la haute finance.
    Et j’en vois aujourd’hui qui se pâment au vu de cette élection présidentielle lamentable et sabotée de bout en bout. Qui s’extasient devant son ex-conseiller et ministre (un temps banquier à la City) devenu président par défaut, voire par ruse et tricherie et sont prêts à gober des ficelles encore plus grosses ! En clair, après le torpillage de Fillon, une véritable OPA sur la France avec la bénédiction des Merkel, Trump et Cie ! Sans que personne (ou presque) ne s’interroge sur la provenance des fonds d’une campagne si rondement menée avec un parti qui n’existait pas un an plus tôt et des adhérents au compte-gouttes. Pas difficile d’imaginer qui se trouve derrière tout ça, ce qui va suivre et donc la poursuite inexorable de la vassalisation de notre pays !
    A moins d’un sursaut vigoureux et vraiment miraculeux aux prochaines législatives de toutes les forces vives de notre pays (nonobstant leurs étiquettes).

  56. @ Robert Marchenoir | 10 mai 2017 à 12:32
    « Avez-vous, vous-même, de la « considération » pour les banquiers ? »
    Bien que n’étant pas directement concerné par vos passes d’armes au sabre d’abordage avec certains commentateurs, je me permets d’intervenir pour répondre à cette question.
    Et puisque nous sommes sur le blog « Justice au singulier », je citerai à la barre des textes et règlements qui, il y a plusieurs millénaires, rendaient la justice d’une façon autrement plus équitable qu’aujourd’hui et qui à l’époque justifiaient d’avoir de la considération pour les banquiers et les courtiers.
    Voici quelques lignes du Code de Hammurabi (1750 environ avant notre ère), celles définissant le règlement de conflits entre paysans et marchands avec les banquiers.
    48. Quiconque est débiteur d’un emprunt, et qu’un orage couche le grain, ou que la récolte échoue, ou que le grain ne pousse pas faute d’eau, n’a besoin de donner aucun grain au créancier cette année-là, il efface la tablette de la dette dans l’eau et ne paye pas d’intérêt pour cette année.
    102. Lorsqu’un marchand confie une somme à un courtier pour placements, et que le courtier subit des pertes dans les lieux où il voyage, il doit reconstituer le capital du marchand.
    Franchement, si le Crédit Agricole appliquait aux paysans cette règle, il y aurait moins de conflits et plus de considérations pour les directeurs de cet établissement, dont nous avons un spécimen sur le blog.
    Je vous signale que depuis la crise de 2008, l’U.E a établi de nouvelles règles de garantie des dépôts bancaires à hauteur de 100 000 euros par client !
    Alors, que la considération pour les banquiers ne soit plus celle qui était en vigueur du temps béni du roi Hammurabi, ne vous étonnera pas j’espère.
    Il se fait que depuis des millénaires, notre éternelle ennemie, je nomme la Finance comme notre bon ex-président * la nommait, cette finance donc a pris le pouvoir pour étrangler le bon peuple, et avec le nouveau président directement issu de cette même finance, les choses ne vont pas s’arranger au contraire.
    (*) je dis notre bon ex-président parce que l’usage d’abord et la réalité du nouveau ensuite risquent fort de nous faire regretter l’immobilisme de Hollande. Qui l’eut cru ?
    Je blague évidemment ! Au sujet de Hollande, le reste est vrai de vrai.

  57. @ Mary Preudhomme,
    Je ne savais pas que vous etiez devenue communiste depuis votre vote blanc. Il est tout de meme assez savoureux de lire des electeurs s’affirmant haut et fort de droite denoncer a longueur de post la finance, qu’a ma connaissance la droite n’a jamais touchee.
    Ceci dit vous touchez juste, le « mon ennemie c’est la finance » aura ete la pire escroquerie electorale du programme de Francois Hollande, comme l’a montre la suite, avec l’enterrement en premiere classe de son projet de reforme du secteur bancaire qui prevoyait la separation de la banque de detail et de la banque d’affaires, sorte de « Glass-Steagall Act » a la francaise.

  58. sbriglia@Robert Marchenoir

    Cher Robert Marchenoir,
    Je vous lis toujours avec attention, parfois même je vous déguste, comme je déguste les saillies de Savonarole…
    Tous deux vous êtes les épices de ce blog : indispensables pour relever les plats trop souvent fades, cuits et recuits…
    Mais je n’ai toujours pas compris quel est l’homme politique passé ou présent qui recueille vos suffrages… bref, qui trouve grâce à vos yeux.
    Je dois être quelque peu stupide : j’ai longtemps cru que Trekker était de gauche, c’est vous dire mon aveuglement !
    Mais vous, cher Robert, éclairez-moi : où vous situez-vous ?
    Ne voyez dans cette démarche aucune malveillance ; j’assume mon admiration pour le bretteur insatiable et coriace que vous êtes et avec lequel on ne s’ennuie jamais, même si on sursaute parfois !

  59. Patrice Charoulet

    @Savonarole 10 mai, 13h40
    Merci de nous avoir offert cette vidéo. Ces jours-ci, certains avaient bien vu, à la télé, la mine réjouie de Jouyet annonçant, sur le perron de l’Elysée, la nomination de Macron. Ce que nous voyons maintenant, grâce à vous, c’est la mine qu’il avait eue en annonçant la nomination de Valls, Fabius, Taubira, Sapin, etc. Le contraste est saisissant et parlant.

  60. Claude Luçon

    @ Giuseppe | 10 mai 2017 à 10:44
    « Bon il lui faut un cinq de devant solide on verra aux législatives : il a le cœur, il a la tactique, allez cela doit bien se trouver quelques bons tracteurs. »
    Il est à craindre que le cinq de devant soit constitué de Hue comme pilier gauche, Madelin pilier droit et Bayrou talonneur, avec en deuxième ligne, Le Drian et Le Guen.
    Puis une troisième ligne Minc-F.Mitterrand-Attali.
    Hollande bien sûr à son poste préféré : demi de mêlée.

  61. Il faudrait qu’En Marche ! cesse rapidement de maintenir Valls sur le grill.
    Valls est sincère me semble-t-il. Les frondeurs l’ont suffisamment entravé dans son action et à présent, le PS veut l’exclure. La bonne vieille gauche battue peut encore utiliser ses griffes. Monsieur Cambadélis, c’est Hamon et les frondeurs qu’il fallait exclure. C’est Hamon qui vous a conduit à l’échec.
    Donc je souhaite qu’En Marche ! ne participe pas au lynchage, à la double peine en refusant de lui ouvrir la porte. Il faut aussi accueillir un homme de valeur tel que Monsieur Boutih.

  62. Savonarole

    Rédigé par : sbriglia@Robert Marchenoir | 10 mai 2017 à 16:34
    Bob Marchenoir c’est Héphaïstos, dieu des forges, du feu et des volcans, Vulcain du blog il distribue les coups de masse sur les enclumes des folliculaires à tête de piafs qui sévissent ici.

  63. Catherine JACOB

    @Giuseppe | 10 mai 2017 à 13:20
    « Il a franchi sans coup férir tous les obstacles de notre élection démocratique – »
    Justement, c’est ça qui n’est pas normal ! Ce chemin semé de roses sans épines.
    @Rédigé par : Solon | 10 mai 2017 à 13:08
    « A lire certains commentaires sur notre nouveau Président, on frise l’idolâtrie… Les adeptes prennent leurs désirs pour des réalités. »
    Est-ce que vous sous-entendez qu’En Marche ! et sa nvelle filiale LREM fonctionnent comme des sectes ?
    @ Exilé | 10 mai 2017 à 13:00
    « Rappelons que la jeunesse est un défaut qui passe très vite, contrairement à son narcissisme pervers dont nous pouvons redouter le pire. »
    A votre avis, finalement Néron (inscription: Claudius Drusus Germanicus), l’élève de Sénèque,
    ou Caligula (Ici avec Agrippine), qui chaque fois qu’il embrassait le cou de son épouse ou d’une conquête passagère ajoutait avec gourmandise : « une si jolie nuque sera tranchée dès que j’en donnerai l’ordre ! », lui dont la devise était « J’aime le pouvoir car il donne ses chances à l’impossible. » et dont un écho pourrait être « Tout le monde nous disait que c’était impossible, mais ils ne connaissaient pas la France. » Discours du 7 mai 2017. Eh bien justement si, pas ceux qui doutaient, mais ceux qui avaient les meilleurs raisons de ne pas douter !
    Pour les historiens contemporains : sous Néron « l’empire est bien administré, les campagnes militaires sont victorieuses, l’empereur a inauguré une espèce de théocratie ludique qui a tout pour séduire une large partie du peuple. Claude Aziza montre comment la réforme monétaire revalorisant le denier a profité aux milieux d’affaires, et combien la politique étrangère a été favorable aux régions orientales de l’Empire (hellénisation de l’Empire, conclusion d’une paix avec les Parthes, ennemis héréditaires), Néron donnant en outre une impulsion importante aux évolutions artistiques dans le domaine de l’architecture et des arts décoratifs (voir la Domus aurea (la maison dorée)). »
    A bien y réfléchir cependant, lors des élections municipales de Truchtersheim en 1989, Brigitte Trogneux, candidate malheureuse à la mairie avait 36 ans. Lors des élections présidentielles de 2017, l’heureux candidat E. Macron a 39 ans.
    Il est dans sa quarantième année et de 36 à 40, il y a quatre ans. Je me demande si on ne pourrait pas dire que le résultat inversé entre 2017 et 1989 telle le 6 inverse du 9 qui fonde cependant quelque part comme une relation d’identité, fonctionne à l’image d’une machine désirante deleuzienne…
    Enfin bref, jadis elle n’a pas eu Truchtersheim mais aujourd’hui elle a la France, vu que ce double de Macron, telle son ombre portée, n’est pas négociable et au soir du 07 mai, sa petite-fille entre Emmanuel et elle-même fait de Brigitte comme une jeune maman. Intéressant mon cher Watson… comme qui dirait.

  64. Franck Boizard

    @ Exilé | 10 mai 2017 à 10:00
    Je partage votre analyse du centrisme français.
    Quand j’écris que le centrisme, c’est la trahison en action, et que les centristes le sont par goût de la traîtrise, je n’écris pas cela pour faire un mot, fût-il excessif.
    J’exprime la quintessence du centrisme français tel que l’histoire nous l’apprend. Dès qu’il s’agit de défendre un dessein national, une verticalité, une colonne vertébrale, il n’y a pas plus grands opposants que les centristes, ils deviennent alors des moutons enragés. Bien sûr, fidèles à eux-mêmes, ils ne font rien de face, mais, par-derrière, ils sont prêts à toutes les trahisons et ils ne sont jamais en panne de commanditaires étrangers (la Grande-Bretagne, l’Allemagne, les Etats-Unis…).
    De nos jours, c’est facile : toutes les saloperies politiques sont faites au nom de l’Europe et il n’y a pas plus européistes que les centristes.
    Au fond, il y a chez les centristes un refus de la politique, avec ses conflits et sa grandiloquence. Si tout pouvait s’arranger par des magouilles entre gens de bonne compagnie, des techniciens sans saveur… Malheureusement, comme la vie ne marche pas comme cela, ils finissent toujours par trahir en faveur du pays étranger qui, lui, a fait de la politique, a vaincu et domine. En ce moment, ce sont les Etats-Unis par l’intermédiaire du vassal allemand (hautement symbolique que M. Macron ait parlé anglais à Berlin). Demain, ce seront peut-être les Chinois. Tous les Macron se mettront alors au mandarin.
    On ne comprendrait pas que des gens qui disent avoir été trompés par Hollande aient voté pour Macron, son légitime héritier, si on n’admettait pas que ces gens sont d’abord et avant tout des hypocrites ayant traité Hollande comme un bouc émissaire mais sans véritable divergence avec ce qu’il a fait. Et dans six mois, ils nous feront le même sketch « Nous avons été trompés » contre Macron. Quand on a la trahison dans le sang…
    La France s’est toujours mieux portée quand elle a ignoré les mous, les centristes. Dieu vomit les tièdes. En France, patriotisme et lutte contre les centristes sont strictement équivalents.

  65. Mary Preud'homme

    Eh bien oui M. Tomas, même si cela vous étonne, il y a encore beaucoup de gens honnêtes et patriotes à droite (ou ailleurs) qui répugnent à vendre insidieusement notre pays au plus offrant, tels les adorateurs du veau d’or et les « escrocs de la haute finance » ! Probablement la majorité…
    Et au lieu de caricaturer et écrire des sottises, feriez bien de commencer par bien lire (et de préférence en dehors de vos heures de travail).
    Quant au vote de conscience ou de résistance, je crois que vous êtes trop sectaire pour comprendre…

  66. @Tomas
    Mary Preud’homme a totalement raison dans son propos. c’est même aggravant car il parlait du monde de la finance et il avait raison, on ne le voit pas et lui ne l’a pas vu.
    Hollande a mis une carotte aux électeurs ayant cru en son propos, et il l’a justement payé avec les frondeurs et sa non réélection.
    Depuis la déclaration sur Leonarda il était cuit.
    Et Valls qui court après le su-sucre. Il me fait de la peine.

  67. Regardez bien la photo de notre hôte…

    Alors ?
    Je pensais que ce serait relevé et pourtant combien de fois cité.
    Alors ?

  68. On a le droit, pour lui comme pour l’ensemble de la vie publique, de ne pas avoir peur d’une table rase.
    Pas de problème, j’ai ce qu’il vous faut : du Macron® concentré.
    Là où Macron® passe, l’herbe ne repousse pas !
    Précautions d’emploi :
    Produit hautement toxique. Ne pas respirer les vapeurs. Porter un masque, des gants et des lunettes de sécurité. Ne pas jeter dans les égouts.
    Éviter toute exposition prolongée.
    Peut créer des allergies, des vomissements, des transes et des hallucinations chez les personnes sensibles.
    En cas d’ingestion, appeler un centre anti-poison.
    La prise de substances psychotropes du genre LR, PS, FDG, PC etc. est susceptible de potentialiser les effets nocifs du Macron®.

  69. @ Tipaza | 09 mai 2017 à 17:24
    « L’euro et l’U.E. sont devenus une religion, avec un sectarisme tel que ceux qui ne sont pas dans le dogme sont rejetés purement et simplement »
    Très juste hélas, comme dans toutes les religions ayant une vocation messianique, le dogme prime sur le réel. Ceux qui conteste ledit dogme, en l’occurrence Euro monnaie unique et U.E., sont l’objet de tous les sarcasmes voire diffamations cela à défaut de pouvoir les brûler sur de nouveaux bûchers !
    @ Robert Marchenoir | 09 mai 2017 à 18:46
    « En économie, en particulier, le nazisme était fort proche du communisme. »
    Je vous signale que la politique économique du nazisme entre 1933 et 1939 fut d’essence keynésienne et fort similaire à celle du New Deal de Roosevelt. La seule variante – somme toute fort secondaire – avec cette dernière, fut qu’au sein de sa politique de grands travaux pour relancer l’économie, il privilégia les dépenses militaires de réarmement. Mais celles-ci ne concernèrent au mieux qu’un tiers de son armée, et quelques secteurs considérés comme clés : aviation, blindés (avec priorité sur la quantité au détriment de la qualité) et artillerie.
    A contrario à partir de 1938-39, Roosevelt engagea les USA dans une politique de conception-réalisation de nombreux prototypes, qui n’eurent qu’à être industrialisés en masse dès le début 42 : chasseurs à long rayon d’action P-38 Lightning et P-51 Mustang, bombardiers B-17 Fortress, porte-avions, jeep et GMC, fusils Garand, etc. Cette politique de prototypes relativement peu coûteuse ne greva pas son budget de relance économique et fut la base de la puissance militaire US à partir de 1943 !
    Désolé mais tout à votre parano, vous ramenez tout au communisme ! Selon vos critères délirants, Roosevelt à vos yeux ne devait être qu’une taupe de cette hydre.
    « …pour Hitler, dont l’une des principales erreurs a été de baser sa politique sur l’agriculture et les agriculteurs »
    Hitler ne se préoccupa guère de son agriculture et donc de ses agriculteurs, et cela jusqu’à fin 1941. Le blocus alimentaire mis en oeuvre par les Britanniques et les Français, ces derniers jusqu’à leur défaite en juin 40, le compensa aisément par le pillage des ressources agricoles des pays qu’il avaient occupés : Pologne, Autriche, Tchécoslovaquie, France, etc. Le besoin de ressources agricoles nouvelles pour l’Allemagne ne devint préoccupant qu’à partir de fin 42/début 43, à cause de l’entrée en guerre des USA : blocus quasi total de l’Allemagne et destructions partielles par les bombardements alliés de ses voies de ravitaillement.
    Sa colonisation sanglante à l’Est qui ne sera qu’ébauchée, hormis les massacres, pour cause de non effondrement de l’URSS, visera certes à disposer de ressources alimentaires nouvelles. Mais elle était avant tout mue pas son obsession de disposer d’un immense espace vital, style empire colonial, et cela remontait bien avant lui : c’était fortement imprégnée depuis la fin du XIX°, et cela dans le courant dit pangermaniste.

  70. @Tipaza
    Je vous signale que depuis la crise de 2008, l’U.E a établi de nouvelles règles de garantie des dépôts bancaires à hauteur de 100 000 euros par client !
    Ce qui ne rassure que les éternels eurobéats ou les futurs eurococus qui devraient faire un calcul relevant du cours élémentaire en prenant pour base le nombre de clients d’une grande banque : ils se rendraient vite compte que personne ne dispose de la somme qui devrait être versée aux déposants au titre de cette « garantie » en cas de défaillance…
    En revanche, ce que beaucoup de gens ignorent est que dans une telle hypothèse les banques pourraient se servir directement dans les comptes des déposants pour pallier leur propre incurie…

  71. Patrice Charoulet

    @Aliocha
    C’est Onfray, qui a dit plutôt mille fois qu’une, qu’il préférait Proudhon à Marx. Ce n’est pas Savonarole, qui cite incidemment Onfray. Je le cite aussi. Onfray a écrit cinquante livres, même un « Penser l’islam » qui mérite le détour. Je ne suis pas sûr que Savonarole ait une grande connaissance de l’oeuvre du philosophe Proudhon. J’ai essayé, ce n’est pas affriolant.

  72. @ Mary Preud’homme
    Je fais partie de ces gens-là aussi. Mais je préfère la décroissance au patriotisme, d’où mon activité pendant les heures de bureau, il faut être cohérent !

  73. Mary Preud'homme

    @Patrice Charoulet | 10 mai 2017 à 18:51
    Vous êtes vraiment phénoménal et mériteriez d’être dans le journal !
    Apprenez donc Monsieur que nous sommes nombreux à continuer à lire ce blog, non seulement en raison de la tonalité savoureuse et parfois surprenante ou décoiffante des propos de notre hôte, mais aussi à cause des commentaires succulents auxquels ils donnent souvent lieu, dont celui de Savo et de quelques autres que je ne citerai pas afin de ménager leur ego.

  74. Noblejoué

    @ Trekker @ Robert Marchenoir
    Je sais bien que le monothéisme domine le monde, mais quand même, doit-on croire que tout effet ait une seule cause ?
    Sur Hitler et l’agriculture, il m’a semblé pertinent de revenir à la base, soit la notion d’espace vital :
    http://www.encyclopedie.bseditions.fr/article.php?pArticleId=146&pChapitreId=15479&pArticleLib=Le+%AB%A0Lebensraum%A0%BB%2C+la+qu%EAte+d%92un+espace+vital+%5BL%92id%E9ologie+de+Hitler%5D
    Sur le reste, le monde n’a-t-il pas besoin d’agriculture donc d’agriculteurs depuis le néolithique ? De banquiers depuis moins longtemps mais quand même.
    La question me semble donc être : comment concilier les intérêts des uns et des autres.
    Des idées ?
    @ Jean-Dominique Reffait
    J’ai le droit de ne pas être le schtroumpf grincheux mais pas non plus enthousiaste ni dire qu’on est entre la peste et le choléra ? Ni, ni, ni.
    Wait and see.

  75. Cambadélis, « En Marche ! a un peu humilié Valls ».
    Il se moque de nous, ainsi que tous les journalistes qui soutiennent cette vision.
    Valls a été surtout très humilié par son propre parti le PS ! 31,11% des voix au premier tour des primaires, éjecté définitivement au second tour, où est l’humiliation ? Et Macron devrait se coltiner un personnage qui ne pèse plus rien et parce qu’il aurait été Premier ministre il devrait avoir une place au chaud ?
    Tout ce que rejettent les citoyens électeurs, les tambouilles d’appareil.
    Et dans le style il est à souhaiter que Macron tienne bon, le signal est donné, suivi d’ailleurs par Méluche qui va affronter Mennucci sans PC. Les autres n’ont toujours rien compris, et le mouvement initié par les vieux tromblons du PS qui parlent de demain, Hidalgo, Taubira… Alors que le présent leur échappe.
    Spectacle garanti à Marseille et en plus Mennucci qui nous énerve Mélenchon en le traitant de « nomade », ça va saigner sur le Vieux Port.
    Le vieux chat Mélenchon va-t-il dévorer tout cru de la sardine locale ?
    Anne-Marie Idrac a annoncé la couleur, les investitures sont comme il a été dit : du neuf chez En Marche !. Sera-t-elle Premier ministre, elle a des atouts. La machine à essorer est en route chez Macron, le linge doit être bien propre, sec et sans taches.

  76. @ Robert Marchenoir
    Je vous assure monsieur, que je n’espérais aucune considération et surtout pas de vous qui en êtes si avare. Mais je laisse ceci de côté, car vous avez le don de me faire beaucoup rire et pour cela je vous accorde un peu de considération, la preuve est que je m’adresse à vous !
    Vous prenez tout mal, et cela est excessivement drôle, vous prenez tout de travers est cela est assez étonnant, vous êtes toujours en colère et cela intrigue, bref, il en faut des gens comme vous. Car voyez-vous je suis d’accord avec vous sur le fait que cette société contient beaucoup trop de personnes éthérées, évanescentes, etc. Du nerf que diable ! Fouette cocher !!
    @ Catherine JACOB
    Pour M. Kouchner, il lui suffit de se taire, et alors il sera épargné…
    M. Fillon n’a que les plaies qu’il mérite, il convient qu’il les soigne sans accabler d’autres que lui de son manque de discernement et de son inconséquence.
    Voulez-vous qu’il soit porté au pinacle avec M. Kouchner pour faits remarquables ?
    Décidément aujourd’hui, tout doit être rétribué et au plus haut !
    La confusion règne ce n’est pas bon signe…

  77. @Claude Luçon | 10 mai 2017 à 16:47
    Claude, l’équipe que vous citez, Macron n’en voudrait pas même pour couper les citrons ou gratter le dessous des semelles, d’ailleurs il les ignore royalement. Il est de la trempe de Monsieur Rugby, nom donné par les Anglais au plus grand des joueurs français.
    Il comprend et parle anglais, il a retenu la leçon, « no scrum, no win ». Il a deux références dont celle de Mongénéral paraît-il, avec cela et l’esprit de Winston l’équipe devrait être à la hauteur. Elle est jeune, mais ils sont prévoyants, j’ai vu qu’ils avaient monté les crampons longs, ceux justement pour terrains boueux et hostiles. Les rucks seront appuyés : Attali ? Il n’est pas au « cœur du réacteur », du regroupement tel que l’a voulu Macron.
    Allez, pour l’instant tout marche, et la pelouse est souple.
    @Catherine JACOB | 10 mai 2017 à 17:31
    D’un côté la rose n’avait plus d’épines, de l’autre la rose Penelope était déjà fanée.

  78. Déjà des voix s’élèvent au sein de la Commission européenne, M. Juncker en tête, pour s’opposer à certaines intentions manifestées par M. Macron. Et surtout, la France est déjà sommée de passer sous les fourches caudines de l’administration européenne, notamment de réduire encore son déficit à peine supérieur à 3 %.
    L’Allemagne n’est pas très chaude non plus, l’orthodoxie devant être imposée à la France pour cause d’élections que Mme Merkel veut remporter une énième fois. Mais l’Allemagne, dont les excédents budgétaires sont supérieurs au seuil maximal de 7 %, n’a aucunement l’intention de reverser le « trop gagné » aux fonds européens… M. Juncker l’y contraindra-t-elle ?
    Nous verrons donc si M. Macron pratiquera, comme le général de Gaulle en son temps, le bras de fer avec les instances européennes ou la politique de la chaise vide, ou encore une réduction du montant de TVA versé par la France au budget européen, ne serait-ce que la part du budget que la France consacre à la Défense, la sienne et celle de l’Europe…
    Là aussi il serait fort nécessaire qu’il puisse pousser à la retraite certains caciques de Bruxelles, à commencer par le cacochyme Juncker ! Y compris P. Moscovici.

  79. @ Jabiru | 10 mai 2017 à 11:31
    Moi aussi, j’attends. Déjà la nomination du Premier ministre et des ministres nous donnera une idée de ce qu’il nous prépare. Il paraît qu’il y aura un certain nombre de ministres issus de la société civile. En clair, des personnalités qui maîtrisent bien leur domaine de compétence, ce qui changera des copains de promo du gouvernement précédent.
    Je pense que François Bayrou aura un maroquin, c’est en tout cas ce que EM a laissé entendre. Peut-être même que Myriam El Khomri ne sera pas oubliée, ce qui serait la moindre des choses, vu qu’elle en a pris plein la tête avec la loi Travail qu’EM avait initialisée.
    J’ai regardé le documentaire de France 3 « Ainsi soit Macron » hier. Pour beaucoup de gens Macron représente tout ce qu’ils détestent : le monde de l’argent, l’arrogance de l’énarchie, l’éloquence hautaine de l’intellectuel, la réussite insolente dans un domaine où il faut plus de vingt ans pour arriver au sommet.
    Enfin, attendons la fin de son mandat pour établir un état des lieux. Mais en ce qui me concerne je ne me fais pas trop d’illusions.
    @ Robert | 10 mai 2017 à 12:14
    En l’occurrence ce sont plutôt François Hollande et surtout Manuel Valls qui lui a demandé de remplacer Arnaud Montebourg au ministère de l’Economie qui ont fait « rentrer le loup dans la bergerie. » Car c’en est un et particulièrement affamé.
    Sans eux il serait resté un énarque comme on en voit tant dans les banques et les administrations. Peut-être un peu plus brillant que les autres, mais cela reste encore à démontrer.
    La façon dont il se permet aujourd’hui d’égratigner avec une pointe de suffisance François Hollande dans certains de ses propos, laisse à penser qu’il se gardera bien de suivre les conseils de son ancien patron. Mais sur ce point on ne saurait lui en faire reproche.
    A noter qu’il termine souvent ses discours enflammés par un vibrant « Je vous aime ! », ce qui à ma connaissance est une formule plus utilisée par les gourous de sectes évangélistes que par des hommes ou des femmes politiques. Personnellement je trouve cette « affection » pour ses concitoyens un peu suspecte. Je me méfie de ceux qui veulent le bonheur des autres malgré eux. Comme dit le proverbe, « qui trop embrasse, mal étreint »…

  80. Régis ANTOINE

    @Catherine JACOB | 10 mai 2017 à 11:27
    « Et je viens de voir que FF […] a porté plainte contre le Canard enchaîné en vertu de l’article 27 de la Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, article qui sanctionne les fausses nouvelles. »
    Je sais bien que la mode est aux « fake news » ; on l’a vu récemment avec la fachosphère évoquant la détention par Macron d’un compte aux Bahamas.
    Mais je ne comprends pas quel besoin vous éprouvez de donner de fausses informations relatives au fondement juridique de la plainte déposée par Fillon contre Le Canard enchaîné. Vous prétendez que cette plainte est fondée sur l’article 27 de la loi du 29 juillet 1881 alors qu’en fait elle est fondée sur l’article L97 du code électoral qui indique « Ceux qui, à l’aide de fausses nouvelles, bruits calomnieux ou autres manoeuvres frauduleuses, auront surpris ou détourné des suffrages, déterminé un ou plusieurs électeurs à s’abstenir de voter, seront punis d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 15 000 euros. ».
    À noter que l’article L97 du code électoral prévoit une peine de prison, ce qui n’est pas le cas de l’article 27 de la loi du 29 juillet 1881.
    Sinon, quelle que soit la loi invoquée, je ne vois pas trop où serait la fausse nouvelle puisque François Fillon a confirmé lui-même les révélations du Canard.
    @Mary Preud’homme | 10 mai 2017 à 14:18
    « …son ex-conseiller et ministre (un temps banquier à la City) devenu président »
    Votre goût pour le grand n’importe quoi ne se démentira donc jamais. Toute la presse regorge de biographies de Macron. Où avez-vous vu que Macron avait été banquier « à la City » ?
    Tout le reste de votre propos (« ruse et tricherie », « torpillage de Fillon », « OPA sur la France »…) est du même niveau de mensonge délirant.

  81. @ Giuseppe
    Sur la photo, c’est évident : le président a la Légion d’honneur, alors que la boutonnière du président élu est désespérément vierge !

  82. @ Jean-Dominique Reffait | 10 mai 2017 à 00:43
    « Emmanuel Macron n’est la créature de personne, il est juste le meilleur homme politique français depuis des décennies. »
    Au risque de gâcher votre béatitude devant la vérité révélée faite homme en la personne d’Emmanuel Macron, je vous conseille vivement de regarder la dernière vidéo de Michel Onfray. Certes ce dernier ne porte pas le tablier qui vous est si cher, mais pour autant ses paroles méritent d’être écoutées.
    http://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/les-loups-sont-entres-dans-paris?autoplay=true
    @ sbriglia le 10 mai 2017 à 16:34
    « J’ai longtemps cru que Trekker était de gauche, c’est vous dire mon aveuglement ! »
    Plutôt votre manque de perspicacité, car je ne suis ni de gauche ni de droite ni du centre, mais seulement un esprit libre ayant une méfiance instinctive vis-à-vis des partis politiques et des dogmes présentés comme vérité révélée.
    @ Savonarole | 10 mai 2017 à 17:19
    « Bob Marchenoir c’est Héphaïstos, dieu des forges, du feu et des volcans… »
    Suite à votre commentaire, il risque de se prendre pour ce dieu mythique ! Alors qu’il n’est au mieux qu’un clone laborieux de feu James Forrestal.
    @ Franck Boizard | 10 mai 2017 à 17:35
    « De nos jours, c’est facile : toutes les saloperies politiques sont faites au nom de l’Europe et il n’y a pas plus européistes que les centristes. »
    Les centristes qui n’ont de cesse de se prosterner, cela face à trois de leurs feus éminents membres fondateurs de l’Europe : Jean Monnet, Robert Schuman et Maurice Lagrange. Quand on connaît le passé édifiant entre 1935 et 47 de ce sinistre trio, on n’est pas étonné des positions constantes des centristes sur l’Europe.
    @ Mary Preud’homme | 10 mai 2017 à 17:54
    « Il y a encore beaucoup de gens honnêtes et patriotes à droite (ou ailleurs) qui répugnent à vendre insidieusement notre pays au plus offrant, tels les adorateurs du veau d’or et les « escrocs de la haute finance » ! Probablement la majorité… »
    Pour une fois et je tiens à le souligner, je suis totalement d’accord avec vos propos.

  83. calamity jane

    Où l’on lit avec Trekker que les personnes qui n’ont pas de parti ni de religion restent des incompris… puisqu’ils ne défendent personne.
    Où Jean-Dominique Reffait nous fait du troisième degré et aurait oublié de prendre un temps de réflexion…

  84. Ou qui trop embrase, mal éteint, comme dirait P.Besson, au détriment de tous les radicalisés.

  85. @Tomas | 11 mai 2017 à 00:19
    Thierry Lhermitte dans « Les Ripoux », la scène où Philippe Noiret presse, fulmine, houspille le premier – qui veut devenir commissaire – à découvrir de lui-même le stratagème qu’il a échafaudé pour piéger leur maître chanteur.
    « Tomas regarde bien souvent cette expression est employée sur ce blog…. Tomas… ». Alors ?

  86. Catherine JACOB

    @Régis ANTOINE | 10 mai 2017 à 23:28
    Le cas particulier (code électoral) n’est pas exclusif du cas général (loi sur la presse) et inversement.
    Lorsque je suis allée voter au premier tour à l’ouverture des bureaux, très exactement à 8H15, les tablettes des isoloirs du milieu étaient déjà pleines de bulletins Fillon épars et pratiquement uniquement de bulletins Fillon, ce qui est curieux et qui pouvait être incitatif pour les moutons de Panurge ainsi que si fait exprès dans ce but, ce qui resterait certes à prouver quant à l’intention, concerner le code électoral uniquement.
    En revanche, les parutions du Canard enchaîné sont concernées par la loi sur la presse et en même temps en effet dans ce cas précis le code électoral et il me semble que le juge peut relever de lui-même des infractions sans que les parties s’y soient référées, ou bien ?
    Ceci étant, le reportage de France 2 annoncé sur la campagne Macron me paraît pouvoir occuper indirectement le temps de parole en période de législatives en favorisant indûment le parti de ce candidat, même ayant changé de nom. Que pensez-vous de cette chère Elise Lucet qui nous avait déjà bien arrangé l’affaire Penelope ?

  87. @ Trekker
    J’ai suivi vos conseils et regarde cette video de Michel Onfray, dont je connais a vrai dire peu l’oeuvre et dont je crois juste savoir que c’est un intellectuel mediatique et polemique plutot inclassable meme si penchant quand meme plus a gauche qu’a droite si on utilise ces categories demodees.
    Je n’ai guere ete convaincu : on a un expose de theorie du complot absolument classique, ou un systeme bien regle manipule les masses aveugles au profit de la classe dominante. Ce genre de theorie meconnait la complexite des interactions humaines qui rend a mon avis totalement impossible la realisation de toute conspiration mondiale ou nationale d’ampleur. Il y a des complots, et a la pelle, mais un complot organise a cette echelle, a moins d’avoir une boule de cristal, je ne vois pas bien comment cela peut etre possible.
    Ajoutons a ca l’imprecision de l’auteur (« on trouve sur Internet tous les noms et les details de la machination »… ah bon ? Fait-il reference a ce faux mail manifeste que l’on a fait circuler sur la toile debut janvier, dont l’authenticite est pour le moins sujette a caution ?) et franchement on a l’impression d’une reconstitution apres-coup, ce qui est toujours facile, on peut toujours pretendre avoir trouve les causes et les consequences logiques d’une suite d’evenements qui ont eu lieu.
    Soit M. Onfray se fait plaisir (il est visiblement tres epris des medias), soit il est dans le delire le plus total, soit il se livre a de la propagande pour ses idees, ce qui est mon Dieu son droit le plus strict. Mais sa demonstration n’est pas serieuse.

  88. @Régis ANTOINE
    « Ceux qui, à l’aide de fausses nouvelles, bruits calomnieux ou autres manœuvres frauduleuses, auront surpris ou détourné des suffrages, déterminé un ou plusieurs électeurs à s’abstenir de voter, seront punis d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 15 000 euros. ».
    Alors pourquoi cet article n’est-il pas appliqué à l’encontre de tous ceux qui ont répandu des calomnies sur le FN depuis plusieurs dizaines d’années ?
    Rappelons que ces calomnies ont été forgées dans des officines ou des journaux proches du PS afin d’effrayer les Français – ce qui a fonctionné au-delà de toute espérance – et ont eu comme conséquences de fausser de nombreux résultats électoraux, qu’ils aient été locaux ou nationaux, jusqu’à une époque récente.
    Comment se fait-il, alors que ce montage a été reconnu par Lionel Jospin et par Roland Dumas, que les calomnies les plus délirantes continuent d’être reprises impunément encore actuellement ?
    Deux poids, deux mesures ?
    Qui peut prétendre sans rire que la France vivrait en démocratie ?

  89. Régis ANTOINE

    @Exilé | 11 mai 2017 à 12:00
    La France est une démocratie et un État de droit.
    Si le FN estime qu’il a été victime d’une violation de la loi, il n’a qu’à porter plainte.
    Après la rumeur de « compte offshore » lancée contre Macron, ce dernier a porté plainte contre X pour « faux, usage de faux et propagation de fausse nouvelle destinée à influencer le scrutin ».
    —————————–
    @Trekker | 11 mai 2017 à 00:54
    « Je vous conseille vivement de regarder la dernière vidéo de Michel Onfray »
    J’ai suivi votre conseil et j’ai visionné, et surtout écouté, cette vidéo de Michel Onfray.
    J’en tire la conclusion que le fait d’avoir une notoriété bien établie n’empêche nullement de verser dans des délires complotistes (même s’il tente, de manière peu convaincante, d’écarter le terme).
    Petit florilège des propos d’Onfray :
    * « Le dispositif a bien fonctionné comme prévu par le Capital : Emmanuel Macron a été élu »
    Onfray suppose donc l’existence d’une organisation, « Le Capital », qui aurait œuvré pour l’élection de Macron. Onfray s’abstient bien sûr de donner toute description de cette organisation, de son fonctionnement, de son mode d’action ; bien évidemment il ne donne aucune preuve. Onfray évoque donc une entité fantasmée « Le Capital ».
    * « …grossière complicité du système médiatique qui est lui-même aux mains du Capital »
    Deuxième entité fantasmée, fille de la première : le « système médiatique ». Onfray dit qu’on trouve sur Internet tous les détails à ce sujet, mais il s’abstient bien évidemment de fournir les liens correspondants. Ce n’est pas parce que des médias appartiennent à des capitalistes qu’il y a pour autant un « système médiatique » coordonné n’ayant qu’une seule finalité.
    * « Le banquier d’affaires de chez Rothschild »
    Macron a travaillé un peu moins de quatre ans chez Rothschild. Le reste de son existence s’en trouve-t-il pour autant prédéterminé ?
    * « …incroyable nombre de unes consacrées à Macron »
    Il est vrai que les médias ont beaucoup parlé de Macron, mais il ne faut pas perdre de vue leur objectif premier : vendre du papier (presse écrite) ou avoir de l’audience (radio, TV, Internet). Chronologiquement, ce ne sont pas les médias qui ont vendu du Macron, mais c’est Macron (par sa nouveauté et sa qualité) qui a aidé les médias à accroître leur audience. Ensuite, Macron en a indéniablement bénéficié, mais cela n’établit en rien l’existence d’une démarche structurée menée par un prétendu « système médiatique ».
    * « …plan de combat […], transformer une élection à deux tours […] en une élection à un tour assimilable à un plébiscite plus facile à gagner […], pousser Marine Le Pen autant que possible pour qu’elle soit au second tour tout en accompagnant ce mouvement d’une stigmatisation dans les médias afin qu’elle ne soit pas élue »
    Là, Onfray fait vraiment très fort : il prête au « système » une finesse incroyable dans ses réglages !
    * Onfray voit aussi la main du système dans le fait que les petits candidats fantaisistes ou extrémistes (Lassalle, Cheminade, Poutou, Arthaud) aient obtenu facilement leurs parrainages. Dans le raisonnement Onfray, ces candidats avaient des arguments grotesques contre l’Europe, ce qui permettait de discréditer tous les discours hostiles à l’Europe actuelle. Il est vraiment retors ce système (à moins que ce soit les effets résiduels de la morphine sur le cerveau d’un Onfray s’exprimant trop rapidement après la fin de son traitement).
    * Onfray prétend également que les urnes ont été bourrées lors de la primaire du PS. Là où le délire d’Onfray atteint des sommets, c’est lorsqu’il prétend que « Benoît Hamon a été explicitement désigné par l’appareil socialiste pour perdre après avoir gauchisé un PS qui, de ce fait, ne manquerait pas d’exploser sous les coups de l’aile droite du PS » Si ça ce n’est pas une manifestation de complotisme de la part de notre grand penseur…
    * « Il fallait détruire Fillon comme Hamon l’avait été […] lesté par ce plan médiatique »
    Beaucoup dans le camp Fillon avaient avancé la thèse du plan médiatique ; l’originalité d’Onfray est de placer le « complot » contre Fillon dans un cadre beaucoup plus large, puisque la désignation d’Hamon dans le cadre de la primaire relevait aussi d’un complot. Original, mais encore plus capillotracté !
    Onfray regrette aussi que la « presse dominante » (concept non explicité) n’ait pas fait état de scandales concernant Hamon et Mélenchon.
    * Onfray met à nouveau en cause le patrimoine de Macron ignorant superbement la réponse de la HATVP consécutive aux questions d’Anticor, une association anti-corruption.
    * Pour Onfray, le complot pro-Macron était double : casser le PS pour que son aile droite aille chez Macron, casser la candidature Fillon pour que les électeurs de la droite modérée se reportent aussi sur « le candidat du capital ».
    * Pour Onfray, Mélenchon et Le Pen ont été des « idiots utiles ». Mélenchon, par sa « formidable mégalomanie », Le Pen par « son incroyable bêtise ».
    J’ai donc suivi votre conseil en écoutant Onfray, compte tenu de ce que j’ai entendu, je ne renouvellerai pas l’expérience. Je ne sais pas ce que valent ses écrits philosophiques, mais la preuve est faite qu’il est d’une malhonnêteté crasse dans le domaine de l’analyse politique.
    ——————————–
    @Catherine JACOB | 11 mai 2017 à 09:36
    C’est une question de rigueur dans l’exposé. Vous avez écrit que Fillon « a porté plainte contre le Canard enchaîné en vertu de l’article 27 de la Loi du 29 juillet 1881 » et ce n’est pas exact.
    Pour le reste, n’étant pas de formation juridique, je fais confiance aux avocats de Fillon et aux juges pour le choix des textes à appliquer.
    J’observe toutefois qu’une condamnation au titre de l’article 27 de la loi du 29 juillet 1881 implique de remplir deux conditions : d’une part établir qu’il s’agit d’une fausse nouvelle, d’autre part démontrer que la publication a été « faite de mauvaise foi ». S’il y a eu quelque chose d’inexact dans la publication, la première condition peut être satisfaite ; par contre établir la mauvaise foi paraît beaucoup plus délicat.
    Je ne suis pas au courant du reportage de France 2 sur la campagne Macron. Par contre, j’avais vu l’émission Envoyé spécial, avec des extraits de l’interview de Penelope Fillon en 2007 (la totalité de l’interview n’a été disponible, pendant un temps réduit, que sur Internet). Il est certain que les propos de Penelope « Je n’ai jamais été son assistante ou quoi que ce soit de ce genre » ont eu un effet dévastateur pour la campagne de François Fillon. Pour autant, la qualité du travail journalistique fourni à cette occasion ne peut guère être mise en cause, puisqu’il s’agissait de la restitution fidèle des propos tenus.

  90. Herman Kerhost

    Rédigé par : sbriglia@Robert Marchenoir | 10 mai 2017 à 16:34
    Allons, allons, sbriglia, vous suivez de près l’activité de ce blog afin de ne pas manquer un commentaire de Robert Marchenoir (j’en fais autant, grand fan de son écriture) et vous ne devinez pas qui à ses yeux trouve grâce ?
    Il me semble que Le Pen père, conservateur et libéral, aurait été aujourd’hui un candidat digne de son vote.
    Je dis aujourd’hui car ce que pensait Marchenoir en 2002 m’est étranger.
    Parmi les candidats de 2017, seule Marine Le Pen représentait ses idées en matière d’immigration mais en tant qu’anti-communiste il eut au moins fallu qu’en plus de son gauchisme économique Madame Le Pen n’y ajoutât pas un poutinisme flagrant durant le débat pour obtenir son vote au second tour.
    PS : Pardon Robert d’avoir répondu à votre place mais je ne voyais pas venir votre réponse. J’espère n’avoir pas écrit de bêtise mais veuillez me pardonner le cas échéant.

  91. @Mary Preud’homme
    « Il y a encore beaucoup de gens honnêtes et patriotes à droite (ou ailleurs) qui répugnent à vendre insidieusement notre pays au plus offrant, tels les adorateurs du veau d’or et les « escrocs de la haute finance » ! Probablement la majorité… »
    Eh oui, et cet inquiétant Monsieur Macron me fait l’effet d’être un – sinon le – grand prêtre du veau d’or que nous serions sommés d’adorer face contre terre…
    Qui se trouve derrière tout cela et qui tire les ficelles ?

  92. Noblejoué

    @ duvent
    Vous voulez du nerf et de la considération. Mais on est plus souvent emporté par la colère ou le mépris que par l’admiration… Donc est-ce indépendamment que vous voulez du nerf et qu’on vous considère, ou voulez-vous que quelqu’un qui a du nerf vous considère car comme la chose est plus rare, elle a plus de prix ?
    @ calamity jane
    Quand on fait partie d’un groupe, on est, du moins peut-on le penser, compris par ce groupe.
    A part ça, on ne défend pas forcément personne en n’étant pas dans un groupe, par exemple, si on défend l’honnêteté intellectuelle, on défend l’intégrité de pensée si cela, évidemment, ne plaît pas à certaines personnes, et peut-être aucun groupe.
    Défendre l’honnêteté intellectuelle défend l’intégrité de pensée de TOUT LE MONDE. On ne peut pas dire que ce soit défendre personne !

  93. Mary Preud'homme

    Petit rappel à l’attention de Régis ANTOINE qui ignore manifestement que les Rothschild font la pluie et le beau temps à la City (cf N. M Rothschild and sons London) :
    quote
    « The City of London is controlled by the Bank of England, a private corporation owned by the Rothschild family after Nathan Rothschild crashed the English stock market in 1812 and took control of the Bank of England.
    « City of London directly and indirectly controls all mayors, councils, regional councils, multi-national and trans-national banks, corporations, judicial systems (through Old Bailey, Temple Bar and the Royal Courts of Justice in London), the IMF, World Bank, Vatican Bank (through N. M. Rothschild & Sons London Italian subsidiary Torlonia), European Central Bank, United States Federal Reserve (which is privately owned and secretly controlled by eight British-controlled shareholding banks), the Bank for International Settlements in Switzerland (which is also British-controlled and oversees all of the Reserve Banks around the world including our own) and the European Union and the United Nations Organization. »
    unquote
    Par ailleurs :
    Oui il y a eu manœuvres frauduleuses (et donc torpillage des élections) pour faire échec à la candidature de Fillon donné favori. Ce dernier a d’ailleurs porté plainte à ce sujet.
    Oui Mediapart, Causeur etc. côté medias et le candidat socialiste Hamon ont bien parlé de l’OPA macronesque, informations dûment relayées et commentées sur nombre de réseaux sociaux.

  94. Certes hors sujet mais éclairant sur les centristes pro U.E. invétérés, l’article ci-après fort détaillé sur ce qu’était Jean Monnet, redoutable manœuvrier et dénué de tout scrupule.
    http://www.observatoiredeleurope.com/De-Gaulle-Monnet-le-duel-du-siecle_a1434.html
    Quant au troisième membre du trio – le fort discret Maurice Lagrange – tous les européistes se prosternant devant ledit trio omettent pieusement d’évoquer ses plus grands titres de gloire sous le régime de Vichy :
    Fin 1940 : Chargé de la coordination de la cessation d’activité des fonctionnaires juifs dans tous les départements ministériels en application du statut des Juifs publié au Journal Officiel le 18 octobre. Il procède de manière rigoureuse à la mise à l’écart des 2900 agents juifs et veille à ce qu’il y ait le moins possible d’exceptions pour les anciens combattants et les Juifs ayant rendu des « services exceptionnels ».
    Février 1941: Lorsque l’Amiral Darlan devient vice-président du Conseil, il devient son conseiller pour les affaires juives en charge de la coordination des mesures antijuives. A ce titre, il est l’auteur de la loi créant le Commissariat général aux Questions juives adoptée le 29 mars. De même, il est associé à la rédaction de tous les textes relatifs au statut des Juifs et à la spoliation de leurs biens, ainsi qu’à la création de l’Union Générale des Israélites de France.
    Il fut sans conteste un des principaux rédacteurs du droit antisémite du régime de Vichy. En mai 1941, il préside la commission chargée d’examiner les demandes de dérogation à la loi qui retire la citoyenneté française aux Juifs d’Algérie. En juillet, puis en novembre de la même année, il préside une conférence interministérielle chaque fois chargée de discuter de l’application du statut des Juifs. Au cours de ces réunions, il manifeste une grande dureté.

  95. @ Mary Preud’homme
    Fichtre, ils sont partout ! Quelle est votre source, s’il vous plaît ? Votre texte est trop délirant pour qu’on y accorde le moindre crédit.
    Enfin j’attends comme vous et avec une certaine impatience le retour de M. Fillon !

  96. Mary Preud'homme

    @Tomas | 12 mai 2017 à 07:39
    Outre votre mauvais esprit et vos allusions racistes, vous ne comprenez vraiment rien vous !
    Je répondais à votre ami Régis ANTOINE qui m’avait fort élégamment accusée de dire n’importe quoi au sujet de la biographie de Macron.

  97. sbriglia @ Herman Kerhost

    « Allons, allons, sbriglia, vous suivez de près l’activité de ce blog afin de ne pas manquer un commentaire de Robert Marchenoir (j’en fais autant, grand fan de son écriture) et vous ne devinez pas qui à ses yeux trouve grâce ?
    Il me semble que Le Pen père, conservateur et libéral, aurait été aujourd’hui un candidat digne de son vote. »
    Rédigé par : Herman Kerhost | 11 mai 2017 à 15:48
    Peut-être… mais pas certain, Herman… Notre Robert Marchenoir ne serait-il pas l’alias du Charles Gave de l’Institut des Libertés ?
    http://institutdeslibertes.org/category/auteurs/charles-gave/
    Répondez, Robert, les Français ont besoin de savoir !

  98. @ Mary Preud’homme
    J’ai eu une revelation ce matin en me rasant : M. Sarkozy a ete toute sa vie un pourfendeur du grand capital apatride mondialise qui veut faire main basse sur notre pays !
    Treve de plaisanterie, je n’aime pas plus que vous les financiers internationaux, leurs produits derives et ces bulles financieres qui nous eclatent regulierement a la figure (il y en a une tous les dix ans depuis la fin des annees 80, la prochaine est donc sans doute pour bientot, tiens), mais il est savoureux de la part d’une electrice sarkozyste revendiquee d’entendre une telle critique du capitalisme mondialise d’aujourd’hui.
    Enfin, l’etre humain est petri de contradictions, nous le savons tous !

  99. @Régis ANTOINE
    La France est une démocratie et un État de droit.
    C’est cela, oui…
    Vous semblez ignorer que vue de certains pays étrangers elle est brocardée comme étant une république bananière.

  100. calamity jane

    @Noblejoué
    Je serais marrie si Trekker avait mal interprété mon commentaire.
    Simplement, il fallait imaginer la suite « ne défendent personne – a priori ».

  101. @ Exilé
    A quels pays etrangers faites-vous allusion ? A quels grands penseurs ou a quels grands medias ?
    Vous ecrivez des choses interessantes mais trop souvent incertaines, c’est frustrant.

  102. Et voilà ! Enfin les masques tombent ! Voici l’assemblée « godillot » que prépare Macron : 50 % de candidats sans expérience recrutés sur Internet et donc totalement soumis au Président.
    Des PS et centristes dont les convictions se résument à postuler à des postes juteux assurés.
    Des circonscriptions où La République en Marche ne présente pas de candidats pour faciliter l’élection de PS et LR macron-compatibles, une façon de tromper les électeurs.
    Bref, le parti unique dissimulé sous une pseudo-modernité !
    Avec les ordonnances d’ores et déjà annoncées il y a de quoi s’inquiéter pour l’avenir de la démocratie sous le règne de Macron 1er, héritier désigné de Hollande 1er.

  103. A côté de lui mais pas trop !
    La cérémonie de passation de pouvoirs aura lieu dimanche.
    Tout le monde se souvient de Hollande tournant les talons lors du départ de Sarkozy, avec l’incorrection de celui qui méprise ostensiblement.
    Fort avec les faibles et les vaincus, mais faible avec les forts et les vainqueurs, je prends le pari (pas trop risqué) que cette fois, Hollande descendra les marches du perron pour ouvrir la portière de la voiture du nouveau président, et qu’il s’inclinera bien bas en l’accueillant.

  104. Mary Preud'homme

    @ Tomas
    « Je n’aime pas plus que vous les financiers internationaux »
    Que savez-vous de mes amours ? Arrêtez de parler à ma place c’est exaspérant. Commencez plutôt par lire correctement et non par bribes isolées d’un contexte afin de comprendre un raisonnement ou alors taisez-vous !

  105. @ Mary Preudhomme
    « Que savez-vous de mes amours ? »
    Rien, Dieu merci, mais j’ai cru comprendre que vous n’aimiez pas voir la finance internationale faire main basse sur les richesses de la France eternelle.
    « …ou alors taisez-vous ! »
    Ce n’est pas mon genre, au cas ou vous ne l’auriez pas remarque !

  106. @Régis ANTOINE (à propos d’Onfray)
    « Je ne sais pas ce que valent ses écrits philosophiques, mais la preuve est faite qu’il est d’une malhonnêteté crasse dans le domaine de l’analyse politique. »
    Et vous d’une naïveté crasse !!
    Anecdote sur le bourrage des urnes au PS : pratique déjà pratiquée à grande échelle lors du duel Royal-Aubry en 2008 au profit de la Martine…
    S’il vous plaît arrêtez de prendre les blogueurs pour des truffes !

  107. Régis ANTOINE

    @Mary Preud’homme | 11 mai 2017 à 18:26
    Vous êtes décidément une incorrigible bouffonne ! Vous allez dégoter une citation sur un site conspirationniste. Vous ne vous souciez même pas de faire une vérification élémentaire des allégations contenues dans cette citation.
    Par exemple votre citation mentionne « the Bank of England, a private corporation owned by the Rothschild family after Nathan Rothschild ». Un simple coup d’oeil sur le site de la Bank of England suffit pourtant pour constater que la Bank of England, nationalisée en 1946, est la propriété du gouvernement britannique.
    Incapable de vous informer correctement, vous faites aussi étalage de votre inaptitude à raisonner correctement. En effet, même si le texte que vous citez avait été exact, il n’aurait en rien étayé une de vos précédentes assertions fantaisistes, à savoir que Macron avait été « un temps banquier à la City ».
    Si vous voulez vous renseigner sérieusement vous pouvez lire Les années Rothschild d’Emmanuel Macron dans Le Monde. L’article indique notamment, à propos du gros coup réalisé par Macron chez Rothschild (le rachat des laits pour bébé de l’américain Pfizer par le suisse Nestlé), « Nestlé n’était pas client de la banque, mais le Français avait accès à son président, l’Autrichien Peter Brabeck, un autre membre de la commission Attali. Connaître le patron est rarement une condition suffisante pour décrocher un mandat. Que cette multinationale courtisée par toutes les banques de la planète ait choisi ce quasi-néophyte pour mener une transaction aux Etats-Unis a bluffé tout le monde. Et fait enrager, à Londres, les Britanniques de Rothschild. »
    C’est toujours votre penchant complotiste qui vous fait affirmer de manière péremptoire « Oui il y a eu manœuvres frauduleuses (et donc torpillage des élections) pour faire échec à la candidature de Fillon ».
    Je vous ferai observer qu’à l’issue du premier tour, François Fillon n’a émis aucune réclamation auprès de la seule instance habilitée pour l’examiner, à savoir le Conseil constitutionnel.
    Fillon a certes porté plainte contre Le Canard enchaîné, mais uniquement en mettant en cause un article du 12 avril, ce qui établit en creux que Fillon ne conteste nullement ce que Le Canard a publié dans ses onze numéros antérieurs, du 25 janvier au 5 avril.
    La procédure judiciaire nous dira si, exceptionnellement, dans sa publication du 12 avril, Le Canard a mentionné des choses inexactes. Même si c’était le cas, sa condamnation au titre de l’article L97 du code électoral serait loin d’être acquise. En effet l’article indique « Ceux qui, à l’aide de fausses nouvelles, bruits calomnieux ou autres manoeuvres frauduleuses, auront surpris ou détourné des suffrages, déterminé un ou plusieurs électeurs à s’abstenir de voter, seront punis d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 15 000 euros. »
    Il faudrait donc établir que cette publication du 12 avril, à supposer qu’elle soit constitutive d’une « fausse nouvelle », ait contribué à détourner des suffrages ou à conduire des électeurs à s’abstenir. Or, le 12 avril, Fillon était déjà largement distancé dans les sondages et la publication du 12 avril n’a rien changé ni dans un sens ni dans l’autre.

  108. Herman @ sbriglia

    @sbriglia
    J’avais oublié dans mon précédent commentaire de citer Fillon dont la logique impose qu’il fut le récipiendaire logique du vote Marchenoir.
    PS : Pardon à Robert d’avoir une fois encore dit les choses à sa place.
    PS (bis) : merci sbriglia pour le lien vers l’Institut des Libertés, très intéressant !

  109. Merci à Trekker | 11 mai 2017 à 18:52 pour le lien vers le site L’Observatoire de l’Europe dans lequel fourmillent les documents qui montrent ce qu’est au fond la construction européenne qu’on nous sert depuis plus de quarante ans.
    Cela suffira-t-il à ouvrir les yeux de ceux qui se refusent à voir ?

  110. Régis ANTOINE

    @caroff | 12 mai 2017 à 14:28
    Vous êtes d’une mauvaise foi crasse : le débat portait sur de prétendus « bourrages des urnes » lors de la primaire socialiste de 2017 qui a réuni deux millions de votants et n’a fait l’objet d’aucune contestation de la part des candidats battus.
    Vous, vous parlez de l’élection en 2008 du Premier secrétaire du PS, à laquelle ont participé 135 000 participants ; l’écart entre Aubry et Royal n’était que de 102 voix et il y avait eu d’âpres contestations à propos des irrégularités.
    Arrêtez de penser que votre malhonnêteté va passer inaperçue !

  111. @Régis ANTOINE
    « Arrêtez de penser que votre malhonnêteté va passer inaperçue ! »
    Et si je vous disais que j’ai été témoin oculaire des ces bourrages d’urnes en 2008 ?
    Tout ça pour dire que ce que vous prétendez impossible peut l’être.
    Ah la mentalité bisounours !!

  112. Mary Preud'homme

    @Régis ANTOINE | 12 mai 2017 à 14:46
    Se faire qualifier de bouffonne par Régisse, quel pied !

  113. Noblejoué

    @ caroff | 12 mai 2017 à 18:03
    Pardon de m’immiscer mais j’ai une curiosité très poussée… Qu’avez-vous vu, au juste ?

  114. @ Robert | 12 mai 2017 à 17:00
    « Merci pour le lien vers le site L’Observatoire de l’Europe dans lequel fourmillent les documents qui montrent ce qu’est au fond la construction européenne qu’on nous sert depuis plus de quarante ans. Cela suffira-t-il à ouvrir les yeux de ceux qui se refusent à voir ? »
    Hélas j’en doute beaucoup car pour eux la construction européenne et son aboutissement actuel relèvent du dogme religieux : en conséquence, non contestable, et les mécréants voués à l’enfer.
    Régis Antoine lui, commencera dans un premier temps à affirmer péremptoirement, comme pour Michel Onfray dont il se vante de n’avoir lu aucun ouvrage, cela ce ne sont que des délires de complotistes.

  115. Juste une intervention pour revenir au sujet de l’article. La fureur de Bayrou pour le non respect d’une alliance qui d’après ses propres propos n’existait pas – « c’est juste pour aider » – remet bien des choses en question. Principalement sur l’honnêteté, dans la parole de Bayrou et dans la franchise du regard de Macron.
    Un nouveau visage du fameux « les yeux dans les yeux »,
    on est bien parti.

  116. @ Robert
    Non. La France a été reconstruite durant l’après-guerre avec d’anciens collaborateurs pareillement, ce n’est pas pour cela qu’on voue la 5e République aux gémonies.
    L’Europe n’est pas parfaite, loin de là, elle pose un problème de légitimité démocratique due au rôle particulier de la Commission et se limite trop au marché, mais si nous la démantelions, tous les Etats européens s’en trouveraient affaiblis, même les plus forts.
    La Nation n’est pas une donnée éternelle mais juste un épisode de l’histoire, cette réalité n’a jamais que 150 ans au plus, et encore…

  117. @ sbriglia | 10 mai 2017 à 16:34
    « Mais je n’ai toujours pas compris quel est l’homme politique passé ou présent qui recueille vos suffrages… bref, qui trouve grâce à vos yeux. »
    Depuis le temps que vous êtes sur ce blog vous devriez savoir que Marchenoir ne répond jamais à ce genre de question qui l’engagerait politiquement. La seule chose que vous avez sans doute remarquée, c’est qu’il n’est pas « poutinophile ».
    Par contre vous pouvez toujours compter sur le bon Herman qui semble très bien le connaître, pour vous apporter toute information un peu personnelle sur ses petits penchants.
    Quand on veut connaître des choses intimes sur un personnage, le mieux est encore de la demander à son valet.

  118. @ Tomas | 12 mai 2017 à 21:06
    « Non. La France a été reconstruite durant l’après-guerre avec d’anciens collaborateurs pareillement, ce n’est pas pour cela qu’on voue la 5e République aux gémonies. »
    Jusqu’à preuve du contraire l’essentiel de le reconstruction de la France s’est produit entre 1947 et 1955, soit pendant la IVe République. La Ve, avec le général de Gaulle, a profité de ce qui avait été lancé sous la IVe, notamment par nos scientifiques, singulièrement en matière industrielle (aviation par exemple) et nucléaire.
    « La Nation n’est pas une donnée éternelle mais juste un épisode de l’histoire, cette réalité n’a jamais que 150 ans au plus, et encore… »
    Il me semble que Renan et Michelet n’ont pas inventé le concept qui préexistait, qu’il l’ont beaucoup mieux défini et que cette acception moderne de la Nation a été au cœur de la Révolution française. 1791, Valmy et la nation en armes ont donc bien plus de 150 ans !
    Concept de nation reposant sur les principes des Droits de l’Homme et du Citoyen, et totalement différent du concept de nation allemand qui, lui, a mené aux dérives que l’on a subies en Europe par trois guerres (1870, 1914, 1939).
    En tout état de cause, la nation reste le berceau légitime de l’expression démocratique des peuples.
    « L’Europe n’est pas parfaite, loin de là, elle pose un problème de légitimité démocratique due au rôle particulier de la Commission et se limite trop au marché, mais si nous la démantelions, tous les Etats européens s’en trouveraient affaiblis, même les plus forts. »
    Sans doute devriez-vous relire mes échanges avec Trekker, notamment Trekker | 12 mai 2017 à 20:38, ce dernier dans son commentaire du 11 mai 2017 à 18:52 fournissant le lien vers un article fort instructif sur les sources de la construction européenne contre l’existence-même des nations européennes et pour l’établissement d’un système oligarchique bâti de telle manière qu’à force de petit pas l’on parvienne à une situation irréversible.
    Rappelez-vous le référendum dit de Maastricht. Si M. Delors nous vantait les vertus de la subsidiarité réservée aux États, cela signifiait clairement que l’essentiel serait désormais destiné aux instances supranationales, dont principalement la commission européenne avec ses commissaires non élus qui dictent aux anciennes nations ce qu’elles sont censées devoir faire jusque dans les moindres détails. Seule l’Allemagne, avec ses références constitutionnelles, soumet systématiquement les décisions européennes à sa Cour constitutionnelle pour en vérifier la conformité. A défaut elle ne saurait s’y plier. En France, quand nos dispositions constitutionnelles ne sont pas compatibles, on modifie la Constitution. A noter que je me souviens avoir entendu M. Moscovici, il y a plus de quinze ans, regretter que la Constitution ne soit pas modifiable par des lois ordinaires !! Cherchez l’erreur…
    D’autres éléments très instructifs peuvent être trouvés sur le site du Canard républicain : http://www.lecanardrépublicain.net/spip.php?rubrique11
    Bonne lecture.

  119. Régis ANTOINE

    @Mary Preud’homme | 12 mai 2017 à 18:49
    « …se faire qualifier de bouffonne… »
    Ne tronquez pas mon propos : la formulation précise était « incorrigible bouffonne ».
    Pour le reste, j’observe que vous n’avez rien à objecter à mon commentaire du 12 mai 2017 à 14:46. C’est une première avancée.
    @caroff | 12 mai 2017 à 18:03
    « Et si je vous disais que j’ai été témoin oculaire des ces bourrages d’urnes en 2008 ? »
    Deux hypothèses :
    1. Vous êtes bouché à l’émeri ;
    2. Vous êtes un troll faisant semblant de ne pas avoir compris mon commentaire du 12 mai 2017 à 17:12.
    Comme je suis d’un naturel bienveillant, je penche plutôt pour l’hypothèse 2.
    Quoi qu’il en soit, on se fiche de l’élection du premier secrétaire du PS en 2008 dont on le fait qu’elle ait été gravement bidouillée ne fait pas débat.
    Le sujet, c’est la primaire socialiste de 2017 : les urnes n’y ont pas été bourrées, mais peut-être qu’Onfray, lui, était bourré lors de son délire conspirationniste.

  120. Régis ANTOINE

    @Trekker | 12 mai 2017 à 20:38
    « Régis Antoine lui, commencera dans un premier temps à affirmer péremptoirement, comme pour Michel Onfray dont il se vante de n’avoir lu aucun ouvrage, cela ce ne sont que des délires de complotistes. »
    Votre propos rappelé ci-dessus illustre parfaitement votre malhonnêteté intellectuelle.
    J’avais en effet écrit « Je ne sais pas ce que valent ses écrits philosophiques, mais la preuve est faite qu’il est d’une malhonnêteté crasse dans le domaine de l’analyse politique ».
    Je ne vois pas où je me vanterais de n’avoir lu aucun de ses ouvrages. Je ne les ai pas lus ; je m’abstiens donc d’en parler (à la différence de certains commentateurs de ce blog clamant qu’ils n’avaient pas regardé le débat du 3 mai, mais formulant quand même un avis à son sujet).
    Par contre, j’ai écouté deux fois la vidéo d’Onfray « les loups… », ce qui m’a permis d’établir de manière argumentée (et non contestée à ce stade) le caractère complotiste et délirant.

  121. @ Robert
    Oui, la reconstruction de la France a été menée pendant la IVe République, avec la participation de la grande majorité de ceux qui avaient servi sous Vichy. Epurer une administration est toujours catastrophique, et hormis les têtes qui avaient vraiment trop dépassé, ou ceux qui avaient vraiment trop de sang sur les mains, on ne l’a pas fait.
    Renan et Michelet ont théorisé la nation, mais le peuple en armes à Valmy est plus un mythe républicain forgé a posteriori qu’autre chose. Disons que c’est la Révolution qui a donné naissance a l’Etat moderne qui a été à la fois le concepteur et la sage-femme de cette nouvelle forme d’organisation des communautés humaines inventée par le XIXe siècle.
    Dans la mesure où son avènement a coïncidé avec celui de la démocratie, c’est effectivement pour l’instant le seul cadre d’expression légitime de la souveraineté populaire. Mais on pourrait très bien imaginer une Union européenne fonctionnant comme la Suisse. D’autres formes démocratiques comme la cité antique ont existé, qui prouvent que la nation n’est pas a priori la seule collectivité susceptible de légitimer la souveraineté populaire.
    J’ai lu cet intéressant article, orienté mais bien écrit. En effet, c’est comme cela que l’Europe fonctionne. Et c’est bien ce que j’avais en tête quand je parlais du problème fondamental qu’elle a à régler, qui est celui de sa légitimité démocratique. Pour l’instant, le moteur de la construction européenne est la Commmission, c’est-à-dire un ensemble de technocrates ouverts à tous les lobbies, évidemment que les grands lobbies industriels et financiers ont la part belle pour influencer directement les textes européens.
    Mais vous savez, c’est hélas pareil chez nous, sauf que ce n’est pas déclaré et transparent comme à Bruxelles.
    Comme quoi il reste du travail aux citoyens, et la vigilance doit s’imposer vis-à-vis de notre nouveau président et gouvernement, comme vis-à-vis des autres !

  122. Mary Preud'homme (le monde à l'envers !)

    @Régis ANTOINE | 12 mai 2017 à 23:45
    Régis Hydre de Lerne (le sot disant bien veillant ah ah !) qualifiant notre ami caroff de troll, jamais autant ri, hi, hi !

  123. Régis ANTOINE

    @Mary Preud’homme | 13 mai 2017 à 00:37
    « Régis […] qualifiant notre ami caroff de troll, jamais autant ri, hi, hi ! »
    Vous dites que caroff est votre ami, mais vous vous montrez très désagréable envers lui. En effet, en excluant qu’il ait un comportement de troll, vous le qualifiez indirectement de « bouché à l’émeri ».

  124. @Tomas | 11 mai 2017 à 00:19
    Non Tomas, les yeux, les yeux de Macron, ses yeux… eux ne regardent pas le doigt.

  125. @Régis ANTOINE
    Vous ne semblez pas en possession de toutes vos facultés !
    Vous croyez tout ce qu’on vous raconte sur Mediapart ou via le palmipède, c’est votre droit le plus strict, mais souffrez que je ne gobe pas tous les montages que vous nous infligez sans recul depuis trois mois !
    Par le biais de l’élection truquée d’Aubry je vous indiquais qu’il ne faut pas croire tout ce que les pisse-copie vous racontent !
    Vous avez fait le choix de la naïveté : grand mal vous fasse !

  126. calamity jane

    Le cas F. Bayrou chez lequel le discernement va devenir une troisième nature !
    Refuser son aide à S. Royal en 2008 alors qu’elle était poignardée par ses plus proches et près de la victoire, et se proposer à E. Macron parce qu’il aurait besoin d’un sachant… en simuler la crise de nerfs pour erreur de compréhension, devient un « must » !

  127. Régis ANTOINE

    @caroff | 13 mai 2017 à 23:15 et 23:38
    Rappelons que le débat porte sur les délires conspirationnistes d’Onfray déclarant que les urnes ont été bourrées lors de la primaire du PS début 2017.
    Vous nous bassinez en ressassant que l’élection en 2008 du Premier secrétaire du PS a été marquée de nombreuses fraudes : ça a été largement évoqué par la presse et personne ne le met en cause. Mais ça n’accrédite en rien les délires d’Onfray.
    Pour expliquer votre comportement monomaniaque, il n’y a toujours que deux hypothèses :
    1. Vous êtes bouché à l’émeri ;
    2. Vous êtes un troll faisant semblant de ne pas avoir compris mon commentaire du 12 mai 2017 à 17:12.

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