Je ne suis pas Marine Tondelier et je me garderai bien de toute moquerie, de la moindre dérision à l’encontre de Nicolas Sarkozy et de la droite, comme elle le fait lourdement. Comme si la gauche et l’extrême gauche avaient des leçons de morale publique à donner !
Comme Nicolas Sarkozy a décidé d’interjeter appel du jugement de 400 pages rendu le 25 septembre, je ne me prononcerai pas sur le fond. Je vais seulement m’autoriser à contredire certaines affirmations de l’ancien président sur cette juridiction qui l’a très partiellement condamné.
Je relève qu’il évoque « une justice invraisemblable », ce qui est offensant, et qu’il ajoute, comble de l’outrance, « voilà jusqu’où peut mener la haine !
Il use d’un argument pauvre et très démagogique en dénonçant la durée de dix ans de cette affaire et en prétendant que des fonds ont été dilapidés qui auraient mérité un meilleur usage. Comme s’il n’était pas nécessaire, au regard de la justice et de la démocratie, de déterminer ce que valaient les présomptions d’avoir commis des délits gravissimes dans une relation avec la Libye.
Une haine ? Nicolas Sarkozy, lorsqu’il a été condamné, a usé de plusieurs argumentations polémiques pour décrédibiliser les décisions. Les juges rouges, le Syndicat de la magistrature, la partialité des magistrats à son encontre : il avait tout à fait le droit d’invoquer de telles explications pour justifier les insuccès des plaidoiries de ses avocats et de ses propres dénégations. Mais à la longue, cela perdait de sa vigueur pour convaincre !

Mais la haine ?
Nicolas Sarkozy a été relaxé pour trois chefs d’accusation importants : les délits de corruption passive, de détournement de fonds publics libyens et de financement illicite de campagne électorale.
Haine encore ?
Le tribunal a considéré comme probablement faux un document originel – validé pourtant à deux reprises par la Justice -, émanant de Moussa Koussa (haut personnage du pouvoir libyen), et base de l’affaire (Mediapart).
En retenant l’association de malfaiteurs et un pacte corruptif à l’encontre de Nicolas Sarkozy , entre 2005 et 2007, dans l’obligatoire connaissance qu’il avait des démarches troubles de Claude Guéant et de Brice Hortefeux en Libye, il me semble – mais ce sera discuté devant la juridiction d’appel – que le tribunal a répudié à juste titre l’invraisemblance d’actions engageant la France sur un mode délétère sans que Nicolas Sarkozy en ait été informé.
Pacte corruptif et non corruption puisque, élu président de la République, Nicolas Sarkozy n’a pas dérogé à la politique traditionnelle à l’égard de la Libye.
Ce jugement « n’humilie pas la France ni l’image de la France ». Il n’humilie personne, même si l’on peut à nouveau mettre en cause cette exécution provisoire pour le mandat de dépôt différé à organiser dans le délai d’un mois, avec le probable aménagement que son âge facilitera. On sait déjà qu’il est convoqué par le PNF le 13 octobre et qu’il sera incarcéré dans un délai relativement proche.
On ne parle pas de « haine » pour un jugement dont on relève immédiatement appel. Il ne faut surtout pas se moquer de ses protestations d’innocence : celles d’un innocent ou d’un homme, ancien président, qui ne se supporte pas coupable ?
La droite, avec Laurent Wauquiez, est démagogique ; avec Bruno Retailleau, heureusement minimaliste : « soutien et amitié ».
Vivement l’appel !
Je termine à l’instant la lecture attentive du jugement intégral du procès Sarkozy, Guéant, etc. J’ai pris mon temps et pris une foule de notes. Je crois avoir tout compris de ces 380 pages. Il y est question d’un très grand nombre de personnes. Ce qui a retenu l’attention de toute la France, c’est le jugement de M. Sarkozy. Une centaine de toutologues ont émis des opinions variées à la radio comme à la télé. On les divise généralement en deux groupes : ceux qui s’en réjouissent et ceux qui s’en indignent. Libre à eux.
Pour ma part, je divise les commentateurs en deux autres groupes, autrement plus instructifs : ceux qui ont lu et compris tout le jugement, et ceux qui ont jugé de manière réflexe, en fonction de leur appartenance politique. Je n’ai pas une grande estime pour ce dernier groupe.
« Je crois avoir tout compris de ces 380 pages. »
Hélas ! hélas ! hélas ! vous gardez vos découvertes pour vous. Perte irrémédiable…
« Je divise les commentateurs en deux autres groupes, autrement plus instructifs : ceux qui ont lu et compris tout le jugement, et ceux qui ont jugé de manière réflexe, en fonction de leur appartenance politique. Je n’ai pas une grande estime pour ce dernier groupe. »
Donc les autres sont des gros c…, et vous, vous planez à cent miles au-dessus. Mais on ne saura les conclusions ni de l’un ni des autres. Ça valait bien la peine de faire un communiqué à la nation.
Ma remarque quant au sourire de Mme Bruni-Sarkozy tel que révélé par la photo choisie par notre hôte pour illustrer son billet n’ayant pas franchi le blog, je reste sur ma faim : « Elle sourit, mais pourquoi ? »
Je viens de trouver la réponse, fournie par le site « Arrêt sur Images » :
https://www.arretsurimages.net/chroniques/sur-le-gril/bonnette-de-mediapart-le-mepris-de-carla-bruni-sarkozy
« C’est alors que Carla Bruni-Sarkozy s’avance vers les micros. Nonchalamment, elle attrape la bonnette rouge de celui de Mediapart, et, sourire en coin, sans un mot, la jette au sol. Et s’en va, sur les talons de son mari.
Il y a dans ce simple geste – et, surtout, dans ce sourire poli, presque indifférent – un mépris gigantesque. Le dédain de Carla Bruni-Sarkozy n’a pas besoin de mots. Via Mediapart, c’est toute l’indépendance de la presse que piétine l’ancienne première dame. C’est un crachat au visage de la liberté de la presse, mais un crachat chic, voyez-vous. »
Sur la photo illustrant le billet, on voit une tache rouge qui pourrait bien être la fameuse bonnette. Et elle n’est donc pas à terre… ? Et pourtant Madame sourit : déjà, par anticipation de son acte à venir ? ou bien le journaliste l’a déjà reposée sur son micro, avant que Madame ne soit partie et qui sourit encore de la très bonne blague qu’elle vient de faire ?
Cher revnonausujai,
Vous avez raison, détention provisoire et exécution… ne sont pas la même chose, je m’égare.
On aurait donc dû mettre NS en détention provisoire 😀
Passionnante émission de l’Heure des pros ce soir, à voir absolument.
Philippe Bilger seul contre tous, et en particulier contre Pascal Praud.
Les faits, rien que les faits, des deux côtés.
Simplement, les faits ne sont pas interprétés de la même façon.
On connaissait la formule « À chacun sa vérité », on découvre la nouvelle : « À chacun son interprétation des faits ».
https://www.cnews.fr/les-replays/l-heure-des-pros-2
Il est repoussant ce mal élevé Praud. Malheur à celui qui oserait le contredire.
Je le vois plus sur un stand de poissons pendant la criée que d’animer son émission sur un plateau TV. Il n’a aucun sens du savoir-vivre cet homme.
Cher revnonausujai, j’ai été sur vos conseils consulter l’article dont vous parlez, et j’en tire quand même les conclusions suivantes.
La détention provisoire ne peut être ordonnée ou prolongée que s’il est démontré, au regard des éléments précis et circonstanciés résultant de la procédure, qu’elle constitue l’unique moyen de parvenir à l’un ou plusieurs des objectifs suivants et que ceux-ci ne sauraient être atteints en cas de placement sous contrôle judiciaire ou d’assignation à résidence avec surveillance électronique :
1° Conserver les preuves ou les indices matériels qui sont nécessaires à la manifestation de la vérité ;
C’est une excellente raison de mettre NS sous les verrous. Voir l’affaire « Sauver Sarkozy » pour inverser le témoignage de Ziad Takieddine, affaire qui voit Mme Carla Bruni mise en examen.
2° Empêcher une pression sur les témoins ou les victimes ainsi que sur leur famille ;
cf plus haut et l’affaire Takieddine. La disparition brutale et suspecte de Choukri Ghanem…
Il existe encore des témoins potentiellement gênants. Mme Mansour par exemple, le fils de Kadhafi…
3° Empêcher une concertation frauduleuse entre la personne mise en examen et ses coauteurs ou complices ;
Excellente raison. Entre Hortefeux, Guéant et Sarkozy on n’ose imaginer qu’ils n’arrivent pas à se concerter.
4° Protéger la personne mise en examen ;
sans objet
5° Garantir le maintien de la personne mise en examen à la disposition de la justice ;
Peut-être sans objet mais rien n’est moins sûr.
6° Mettre fin à l’infraction ou prévenir son renouvellement ;
7° Mettre fin au trouble exceptionnel et persistant à l’ordre public provoqué par la gravité de l’infraction, les circonstances de sa commission ou l’importance du préjudice qu’elle a causé. Ce trouble ne peut résulter du seul retentissement médiatique de l’affaire. Toutefois, le présent alinéa n’est pas applicable en matière correctionnelle.
En fait M. Sarkozy devrait se féliciter de l’honnêteté de la justice qui ne le relaxe sur certains aspects qu’au bénéfice d’un doute infime compte tenu des faits.
@ Jérôme
Encore une fois, vous confondez détention provisoire (avant procès) et exécution provisoire (après jugement) l’une concerne, par exemple Cédric Jubillar, l’autre, par exemple, N. Sarkozy (mais le sujet dépasse largement le cas de l’un ou de l’autre), alors que leur objet est différent.
Conserver les preuves, empêcher les pressions ? le jugement est rendu et les preuves et témoignages archivés dans les minutes du procès. Faut-il que les magistrats soient bien peu sûrs d’eux pour compter sur de nouveaux témoins ou preuves !
Empêcher une concertation entre auteurs ? Là aussi, acta est fabula, et en tout état de cause, l’affaire date de dix ans, s’ils veulent se concerter et pourquoi donc alors que le procès est terminé, ça fait longtemps que c’est fait!
Quant au trouble à l’ordre public, le moins que l’on puisse dire est que la même condamnation SANS exécution provisoire n’aurait certainement pas provoqué la même polémique.
À plus long terme, la magistrature petit pois s’est même tiré un coup de 12 dans le pied, son comportement justifiant une réforme drastique de l’institution.
Je ne pense pas que les magistrats soient masochistes, seulement possédés par le « à quoi bon ? ». De très grands peuvent avoir subi cette tentation, si c’en est une. Amusant, dans une première version, Bouddha ne subit pas les assauts d’un adversaire diabolique tendant à le dissuader de prêcher ! Non, c’est lui-même qui y rechigne, et c’est un dieu Brahmâ qui l’y incite en l’assurant que certains humains sont prêts à entendre son message… À mon avis, quand on atteint un certain niveau de lucidité, la question de l’utilité de l’action se pose, inévitablement. Et puis, la Justice ayant peu de moyens, les magistrats doivent travailler plus intensément qu’ils ne le feraient autrement, et ont donc plus besoin de recréer leurs forces, ce qui leur laisse d’autant moins l’envie de se montrer dans les médias. Il est donc d’autant plus utile que des magistrats honoraires comme notre hôte remplissent une fonction pédagogique laissée en déshérence.
Il est de notoriété publique que les copains et les coquins ainsi que les fripons et les félons, d’où qu’ils viennent, ont fait main basse depuis longtemps sur la République qu’ils phagocytent de l’intérieur.
Alors pourquoi font-ils semblant d’être surpris que les magistrats réagissent quand certaines bornes sont franchies ?
Même pas en colère tant je suis consternée, écœurée, découragée en voyant mon pays tombé si bas, dans un état de déliquescence programmé.
Rien ne résiste, c’est une chute vertigineuse, une crise sociale, sociétale, financière et maintenant cette mauvaise pièce de théâtre judiciaire. La France tombe vraiment bas, eh si, M. Bilger, nous sommes la risée du monde, il n’y a qu’à lire les titres des journaux étrangers. Aux yeux des étrangers, la France est devenue une République bananière, une pétaudière à l’égal des pays d’Amérique latine.
En voyant cette justice politisée qui envoie un ancien Président en prison comme un criminel dangereux, on assiste avec frayeur à un procès stalinien : dans ces simulacres de procès, la sentence était connue avant même que le faux coupable ait pénétré dans le tribunal, la personne jugée était coupable et condamnée par avance.
Forcément nous y sommes en plein, puisqu’à l’origine de cette histoire, il y a Mediapart avec Edwy Plenel, trotskiste revendiqué.
Une justice aux mains d’une gauche élitiste, revancharde et sectaire. Une gauche pourtant en perte de vitesse dans l’opinion mais qui, pour le malheur des Français, est aux manettes dans tous les rouages de l’État, grâce à des nominations aux postes clés. Ce n’est pas un hasard.
Qu’on aime ou pas Nicolas Sarkozy, il ne mérite pas d’aller en prison. D’autant que même avérée, cette affaire n’a pas coûté d’argent aux contribuables, alors que d’autres politiques vident les caisses à loisir. C’est une exécution politique par une justice extrêmement clémente par ailleurs, avec de vrais criminels qui, eux, quittent un peu vite la prison pour devenir récidivistes. Où est le sens de tout cela ?
La justice de gauche a progressivement éliminé tous les gêneurs de droite (Fillon, Marine Le Pen, et maintenant Sarkozy qui se mêlait un peu trop encore de politique) et, par ailleurs, des journalistes sur des radios d’État se vantent de travailler à l’élimination des politiques trop à droite. Un boulevard pour la gauche. Même pas la peine de voter.
Ces juges du « mur des cons » auront au moins réussi cela : casser durablement la confiance qu’on pouvait encore garder dans la justice.
J’aime bien vous lire. Vous êtes toujours dans le droit fil de l’objectivité et de la raison.
Contrairement à tous les accusateurs publics masqués qui viennent ici déverser sans vergogne leur haine et leurs rancoeurs de revanchards et de frustrés. Voire se posent et s’exposent en modèles à longueur de posts ! Pouah !
Je souhaite compléter mon commentaire précédent par quelques éléments qui expliquent sans doute l’attitude de monsieur Sarkozy à la sortie de son audience.
Il a donc été condamné à cinq ans de prison ferme. Mais cette condamnation est assortie de peines accessoires qui sont :
– 100 000 euros d’amende,
– une privation de ses droits civiques, civils et de famille pendant cinq ans,
– une inéligibilité de cinq ans.
Il a échappé à un mandat de dépôt immédiat, et donc à la honte de se voir passer des bracelets pour être immédiatement transféré vers le lieu de détention, remplacé par un mandat de dépôt à effet différé, à savoir qu’il devra se présenter devant le Parquet national financier le 13 octobre prochain pour se faire notifier la date et le lieu de son incarcération.
Est-il courant qu’un justiciable sortant d’un tribunal après le prononcé d’un jugement le condamnant à de la prison (incarcération remise au mois d’octobre) se précipite vers tous les policiers qu’il croise dans les couloirs du Tribunal pour leur serrer la main ? On remarquera qu’aucun policier ne rechigne à la chose, certains d’eux lui serrant la pogne avec chaleur…
Je ne suis pas choqué, non, seulement sidéré et ébahi !
Un mandat de dépôt immédiat est seulement prévu pour la racaille ultraviolente et les récidivistes dangereux.
Dans le cas de Nicolas Sarkozy, il est normal de lui laisser du temps pour organiser sa vie de famille et clore ses affaires professionnelles en cours. Rassurez-vous, NS ne restera pas longtemps dans son château de 9 m2. Au fait, où est passé son ami Emmanuel Macron ?
Mais bien évidemment qu’il est coupable, Sarkozy.
Condamné pour l’instant c’est sûr et le plus rigolo serait qu’après la case guignol (prison), il soit déclaré relaxé en appel. J’imagine le cirque et en plus demander des dédommagements… Alors quelle poilade ! Cela n’arrivera pas, ils vont lui en coller quand même une pincée bien méritée. Ce qui m’intrigue, c’est que le Cardinal et Hortefeux doivent en connaître un bout, et le pognon ? Où est donc passée la fraîche s’il y a eu de la fraîche ? Les cailloux ce serait du troc et puis ce serait tellement romanesque.
Cher Philippe Bilger,
Je vous invite, une fois n’est pas coutume, à prendre connaissance du message de Jean-Michel Aphatie sur X.
Que vous mettrez un point d’honneur à réfuter.
https://x.com/jmaphatie/status/1971538542741319932
Comme quoi, il ne faut jamais désespérer de l’espèce humaine.
Cher revnonausujai,
Vous abondez dans mon sens. Les cols blancs bénéficient d’une mansuétude que l’on n’accorde pas au pékin lambda. Patrick Dils l’a payé très cher.
Quant à la présomption d’innocence, elle n’intervient qu’à partir de la mise en examen qui, elle, résulte d’une présomption de culpabilité. C’est juste une façon de dire que la justice ne doit pas condamner par avance. Rien de plus.
Je le redis, en France il y a des gens qui font un, deux ans de prison avant tout jugement. La présomption d’innocence est oubliée, me semble-t-il.
Repassez-vous l’affaire sans idée préconçue, vous ne pourrez que trouver la justice d’une incroyable indulgence.
Cher débatteur,
Pas d’accord !
Vous liez à tort présomption d’innocence et détention provisoire ; je vous renvoie à l’article 144 du CPP quant aux motifs d’incarcération avant procès.
On avait coutume de représenter la justice comme aveugle pour illustrer qu’elle jugeait les individus pour leurs actes et non pour leur personnalité. De nos jours, entre biais idéologiques et constructions juridiques incertaines, force est de constater qu’elle est aussi borgne et bancale !
Il est tout à fait logique, Monsieur Bilger, que vous regrettiez la réaction à chaud de monsieur Sarkozy dans la salle des pas perdus du palais de Justice. Mais nous sommes dans une société de l’image et de la parole prononcée avec véhémence et très souvent sans ménagement, voire insultante à l’encontre des adversaires. Les bonnes manières ne font plus partie de notre société !
Mais il eût été intéressant que vous commentiez aussi une partie du fond de ce jugement.
Pour ma part, je rejoins les commentaires de Marc Ghinsberg, Achille et caroff le 25 septembre 2025 ; Michel Deluré le 26 septembre 2025.
J’ai toujours ici manifesté une certaine exécration du personnage Nicolas Sarkozy, fondée sur certains de ses comportements et surtout sur le coup d’État constitutionnel qu’il a perpétré en faisant annuler le « non » du peuple français en 2005 par l’adoption par le Congrès du traité de Lisbonne deux ans plus tard.
Et pourtant, comme en ce qui concerne la condamnation de madame Le Pen, j’ai éprouvé un profond malaise au prononcé de ce jugement, notamment par la décision de l’exécution provisoire qui conduira l’ancien président de la République et toujours membre de droit du Conseil constitutionnel à la prison de la Santé sans qu’une nécessité évidente l’impose.
Cela laisse la désagréable impression que le tribunal condamne d’abord l’attitude de refus de reconnaissance par l’accusé de sa responsabilité/culpabilité au cours des débats.
Ensuite, l’abandon des trois principales accusations au profit de l’association de malfaiteurs laisse penser qu’un tel choix est d’abord destiné à ne pas conclure à une relaxe faute de preuves suffisantes, ce qui aurait pour effet de mettre en cause toute l’enquête du Parquet national financier, ce que d’évidence, après tant d’années d’enquête et de dépenses associées, aucun magistrat ne pouvait se permettre.
Je ne pense pas que ce choix, qu’il s’agisse ici de monsieur Sarkozy mais aussi précédemment de madame Le Pen, améliorera l’image de la justice française, l’exécution provisoire sonnant comme un choix lié plus à des conditions morales voire politiques qu’à des considérations strictement juridiques.
Ce billet illustre involontairement, mais fort bien, la raison pour laquelle Nicolas Sarkozy n’avait aucune chance de s’en sortir, avant même que son procès ne commence ; et cette raison, c’est le corporatisme qui règne dans la magistrature.
Un jugement de relaxe aurait immanquablement conduit à déclencher une polémique publique puissante dont l’institution judiciaire aurait été au centre, en étant immédiatement sommée de s’expliquer sur les moyens et sur les méthodes d’investigation hallucinantes mises en oeuvre pour enquêter sur N. Sarkozy (écoutes en filets dérivants, épluchage des fadettes de dizaines d’avocats…).
Le tribunal a préféré protéger l’institution judiciaire. Il était indispensable pour cela qu’il y ait une condamnation, et même une condamnation lourde.
Son jugement est disponible partout. Trois clics suffisent à le trouver sur Internet. Pour la partie qui concerne spécifiquement Nicolas Sarkozy, chacun pourra constater la vacuité des preuves. La construction n’est qu’un empilement de suppositions.
L’institution judiciaire ne sort pas grandie de ce jugement.
Un des commentateurs vedettes de ce blog, l’un des plus prolixes pour le moins, écrit à propos du Président Sarkozy : « …mon opinion est faite. » Quel magnifique résumé de toute l’affaire !
Votre remarque est malhonnête. Vous suggérez que mon opinion hostile à Sarkozy est biaisée et non étayée sur des faits, et que sa condamnation est entachée des mêmes défauts.
J’ai très clairement expliqué que l’opinion dont je parle ici, et qui est la mienne, est celle portant sur l’activité politique toute entière de Sarkozy et sa mentalité générale. J’ai dit en toutes lettres que je n’étais pas compétent pour me prononcer sur sa condamnation.
Ma seule opinion sur sa condamnation est : je n’en ai rien à faire, et ça ne va pas m’empêcher de dormir. Mais ne vous gênez pas pour nous expliquer, avec force arguments, pourquoi la justice a été biaisée sur ce coup-ci.
Quant à mon opinion sur l’action politique et la mentalité de Sarkozy, je l’ai dûment étayée sur des faits nombreux et indiscutables.
567 222 est le nombre d’élus en France et on nous bassine avec un seul ex dont la majorité n’a rien à fiche. Il n’y a que les médias pour écrire « tornade » et autres qualificatifs.
Tous ceux qui la jouent placés pour les élections à venir se font plutôt discrets, ils ne veulent sans doute pas insulter un avenir radieux dans les futures assemblées. J’ai aperçu le Sacristain en déplacement, avec Solère à ses côtés : après la visite chez Sarkozy, il doit en agacer quelques-uns, dans tous les cas il sera aussi dégagé. Pour le FN/RN c’est maintenant ou jamais.
Ah, les petits pois se battent encore ! Quelle énergie inutile ! Sarkozy, comme ses amis, a sans doute profité de la situation pour tricher, mais où sont les preuves concrètes, pas seulement des soupçons ? Les juges ont peut-être fait un peu de politique, mais bon, c’est leur travail, n’est-ce pas ? En tout cas, il faudra bien voir en appel. Et d’ici là, on peut toujours rêver que les médias trouvent de nouvelles affaires pour faire de la bombarde. La justice, c’est comme le sport, il y a des équipes, des déclarations, et puis, à la fin, ça ne change pas grand-chose. Sauf que là, on n’a pas de match nul, juste une condamnation followed by an appeal. Très français, non ?
Il en résulte qu’il existe un article de loi qui, au titre de l’association de malfaiteurs, permet de condamner quelqu’un dont on subodore qu’il aurait pu mal faire.
Existe-t-il un article semblable permettant de condamner un magistrat pour association de malfaisants, lorsqu’il a pris une décision dont on subodore qu’elle n’a pas l’impartialité qu’impose la justice ?
Des malfaiteurs aux malfaisants, une association d’idées à creuser !
« Mais la haine ? »
Mais si !
Il faut nourrir un puits de haine sans fond traversé de mille et un ressentiments pour parvenir si laborieusement à une condamnation saturée de détours et de circonvolutions.
Avec pour seul objectif d’atteindre la case prison.
Tout est dit.
Merci Véronique.
Ravi de vous lire à nouveau ici. Et en plus, quelle erreur de la part des avocats de la défense de ne pas avoir invoqué la suspicion légitime et la récusation de la présidente du tribunal dont ils ne pouvaient, eux, ne pas connaître les sentiments anti-Sarko de cette dernière. Il serait également souhaitable de connaître le profil des deux autres magistrats qui lui ont donné la main pour rendre ce « jugement ». Au-delà même du cas Sarkozy, je pense que nous devrions tous être concernés par la façon dont cette condamnation a été prononcée, personne n’est à l’abri d’être un jour confronté au « sentiment d’un magistrat ».
Le sujet n’est pas de savoir si Nicolas Sarkozy est ou non un enfant de chœur, mais de savoir si la décision de justice est fondée ou non en droit.
En l’ignorant, on confond juge et justicier.
Sur le fond : diriger la politique étrangère de la France n’est pas nécessairement une affaire d’enfant de chœur. Si on avait dû mettre en prison tous les dirigeants du pays qui l’ont entendue ainsi, ils y seraient tous passés sans exception.
La seule chose qui compte en la matière est de savoir s’il y a détournement de pouvoir à des fins personnelles ou non.
Il ressort clairement des commentaires de juristes éminents entendus de toutes parts sur l’affaire, y compris, tout en subtilité, celui de notre hôte, que le motif « association de malfaiteurs » est, passé l’usage du vocabulaire juridique, tout simplement farfelu, et que l’exécution provisoire est tout aussi simplement scandaleuse.
La magistrate Nathalie Gavarino aurait donc utilisé son pouvoir de juge à une autre fin que ce pour quoi elle le détient – besoin d’assouvir une vengeance, idéologie, problème psychique ou autre – et aurait donc, en tout état de cause, commis un détournement de pouvoirs.
Alors que risque, ou plutôt devrait risquer, un magistrat commettant un détournement de pouvoirs ?
La prison.
« Je relève qu’il évoque « une justice invraisemblable », ce qui est offensant, et qu’il ajoute, comble de l’outrance, « voilà jusqu’où peut mener la haine ! » (PB)
Monsieur Bilger, il faut le comprendre. À chaud, sous le choc et après un coup de marteau sur la tête, n’importe qui aurait eu la même réaction. Pas vous ?
La vraie nature de Nicolas Sarkozy s’est révélée après son départ de la présidence. Tant qu’il était au pouvoir, on pouvait toujours dire : gna-gna, fallait faire l’ouverture à gauche pour pouvoir agir, fallait faire des trucs pas très propres en politique étrangère par réalisme, et ainsi de suite.
Mais une fois débarrassé des responsabilités, il a tenu à soutenir des faussaires, des brigands et des corrompus : Didier Raoult et Vladimir Poutine. Et il a continué à faire « l’ouverture à gauche » au moyen de son flirt avec Macron.
D’accord, ça n’a pas de rapport direct avec son inculpation et sa condamnation. Il se peut que cette dernière soit trop lourde ; je ne connais pas suffisamment le dossier ni le droit pour en juger.
Je dirai simplement que je n’ai pas suffisamment de temps de cerveau disponible pour cet individu, et que mon opinion à son sujet est faite.
Encore un politicien qui nous a été vendu comme un gros méchant de droite, et qui s’avère être tout autre chose. Tout comme Marine Le Pen, qui après avoir déversé son mépris
, en janvier dernier, envers « ces trucs de droite » qui consistent à vouloir réduire le nombre des fonctionnaires, vient de déclarer qu’elle n’est « ni de droite ni de gauche », et qu’elle ne veut pas sauver la droite, mais la France.
Comme c’est commode ! Tout le monde veut sauver la France. De Gaulle voulait sauver la France, Pétain aussi, J.D. Vance également…
La question n’est pas là. La question est comment la sauver : il y a des méthodes de gauche, et il y a des méthodes de droite. Les seules qu’on ait essayées jusqu’à présent sont les premières. Comme le dit Marc Fiorentino, la France est un pays marxiste. Il serait peut-être temps de choisir le contraire, c’est à dire le libéralisme ?
C’est ça qui « n’a jamais été essayé », sauf, brièvement, sous le Second Empire, et pendant une brève période de la présidence gaullienne de 1958. Avec les résultats favorables que l’on sait. Ce n’est pas le Rassemblement national « qu’on n’a jamais essayé ».
Le RN, c’est le socialisme moins l’immigration (et encore). Le communisme, selon Lénine, c’était l’électrification plus les soviets. De même qu’on peut avoir l’électrification sans les soviets, on peut mettre fin à l’immigration de masse sans le socialisme. D’ailleurs Lénine a apporté l’électrification, mais il a éradiqué les soviets pour leur substituer la Tchéka. À tout prendre, il valait mieux les soviets.
Un récent sondage a révélé qu’une écrasante majorité de Français soutenaient la taxe Zucman : 86 % ! Les électeurs LR, soi-disant de droite, la soutiennent encore plus que les autres : 89 %, soit le même pourcentage que les électeurs du parti écologiste, lequel est en réalité un parti communiste. Les électeurs du prétendu centre (Renaissance) la soutiennent quasiment à l’unanimité (92 %), presque autant que l’extrême gauche qui vote LFI (95 %).
Tandis que les électeurs du RN sont les plus « libéraux »… tout en soutenant la taxe Zucman à une écrasante majorité : 75 % !
La France est donc perdue. Je ne veux plus jamais entendre de récriminations sur le « pouvoir d’achat ».
Ce sondage confirme scientifiquement que les Français sont très, très majoritairement communistes, comme je l’ai toujours dit. Mais sous prétexte que les entreprises ne sont pas nationalisées et que le drapeau rouge ne flotte pas sur l’Élysée, il y a toujours de gros malins pour prétendre que le communisme a disparu avec l’URSS.
Les Français sont, pour la plupart, totalement ignorants de l’économie. Françoise Giroud rapportait que lorsqu’elle avait créé L’Express, en 1953, aucun homme politique n’avait la moindre notion d’économie, sauf Pierre Mendès France. Le journal Le Monde, à l’époque (« Le Monde de Beuve-Méry », comme disent les cuistres avec des larmes dans la voix), n’avait même pas de rubrique économique.
Écoutez Marc Fiorentino commenter la France marxiste.
https://x.com/marcfiorentino/status/1971517730072494341
La défense, avocats et prévenus confondus, est impressionnante de mauvaise foi. Pour qui a suivi l’affaire, le verdict est d’une incroyable clémence, certaines preuves sont si difficiles à obtenir qu’il a pu être relaxé pour des faits qu’il a de toute évidence commis. Il y a eu quelques morts plus que suspectes et très opportunes. Quand certains ont évoqué la possibilité de témoigner et de fournir des éléments à charge, Choukri Ghanem a été retrouvé flottant dans le Danube, ce personnage qui connaissait et traitait son diabète, a été retrouvé mort d’une crise de cette même maladie…
Il y a aussi le montage Mimi Marchand, BFM… de l’affaire « Sauver Sarkozy » ou l’on sait que le clan Sarkozy a proposé à Ziad Takieddine une somme d’argent pour se rétracter. Quand on est innocent, on ne monte pas des absurdités pareilles, notons que l’affaire est en cours et Carla Bruni mise en examen.
Quant au document que la juge dit peut-être faux, elle blague. Nicolas Sarkozy a attaqué Mediapart et a définitivement perdu, contraint de faire un chèque à Mediapart, qu’ils n’ont, avec humour, pas mis en banque, ne voulant pas risquer d’encaisser de l’argent possiblement sale.
Tout ça est une blague.
La justice s’est plus que bien comportée. Le doute lui a profité alors qu’il est infime.
Les versements d’argent sont avérés.
La volonté d’absoudre Abdallah Senoussi, beau-frère de Kadhafi et responsable jugé et condamné par la justice française pour un attentat ayant coûté la vie à des dizaines de Français, est avérée.
Ces gens sont des voyous. Comme Marine Le Pen, ils s’indignent de l’exécution d’une peine avant appel. Que je sache, ils ne s’indignent pas de la préventive pour des gens pas encore jugés.
Je souhaite qu’il croupisse en prison. Lui et Botul-Henri Lévy sont à l’origine d’un chaos criminel injustifié en Libye. Des centaines de milliers de morts, esclavagisme, torture.
Comment peut-on défendre un personnage aussi répugnant, cupide, et ne s’intéressant en rien à la France ?
Et pour ceux qui nous bassinent avec ses exploits de 2008, il n’a rien sauvé. Combien de milliers d’euros chaque Français a-t-il payé pour sauver des banques qui avaient dilapidé leur argent ?
Il a de la chance d’être un col blanc. Un simple citoyen aurait pris tous les chefs d’accusation.
Dernière chose, la présomption d’innocence, cf. ce que j’écris sur la préventive. Quand ça ne les touche pas, on peut s’en affranchir sans problème.
La justice a même innocenté Woerth, comme quoi elle respecte le doute pour les cols blancs.
Ne vous étonnez pas que les Français soient rétifs aux efforts que leur demandent de faire des voyous.
« Comment peut-on défendre un personnage aussi répugnant, cupide, et ne s’intéressant en rien à la France ? »
Rien compris !
Il ne s’agit pas seulement, et de loin, du cas Sarkozy, mais de la propension de certains magistrats à s’asseoir sur la présomption d’innocence et sur l’absence de preuve, confondant ainsi l’enquête judiciaire, où l' »intime conviction » incite à creuser plus loin, et le jugement, où le doute doit profiter à l’accusé.
Pour rappel : Patrick Dils, rien d’un col blanc, condamné à perpète à l’âge de 18 ans, treize ans en taule avant de voir fortuitement son innocence reconnue grâce aux aveux du vrai coupable. Et vous voudriez que les citoyens ferment leur gue*le et ne réclament pas de faire cesser les conditions propices à de tels scandales !
Cher Philippe,
La présomption d’innocence au panier… Un petit pas vers la dictature. Un grand pas vers la mort de la démocratie. Un principe fondamental du droit bafoué par la justice même ! Mais c’est tout à fait ce que les juges rouges cherchent, le chaos vers la VIe République !
La justice ne doit pas entrer dans l’ère de la vengeance politique, ni dans la jouissance de l’humiliation.
Souhaitons que la France demande pardon pour ce supplice malsain, nauséabond qui se déroule sous nos yeux impuissants.
françoise et karell Semtob
Bon… Par quel bout prendre tout cela?
Ma France à moi ne mange pas de ce pain-là, elle en a assez de ces types :
Affaire des écoutes téléphoniques (dite affaire Bismuth)
Date : 18 décembre 2024 (confirmation par la Cour de cassation)
Peine : 1 an de prison ferme sous bracelet électronique
Motifs : Corruption et trafic d’influence
Détails : Sarkozy avait tenté d’obtenir des informations confidentielles auprès d’un magistrat via son avocat Thierry Herzog.
Affaire Bygmalion (campagne présidentielle 2012)
Date : Condamnation en appel confirmée en 2025
Peine : 1 an de prison, dont 6 mois ferme sous surveillance électronique
Motif : Financement illégal de campagne électorale
Détails : Dépenses excessives et dissimulation de frais de campagne.
Condamnation récente avec exécution provisoire :
Affaire du financement libyen de la campagne présidentielle de 2007
Date : 25 septembre 2025
Peine : 5 ans de prison ferme, 100 000 € d’amende, 5 ans d’inéligibilité
Motif : Association de malfaiteurs
Détails : Accusé d’avoir laissé ses proches solliciter des financements occultes du régime de Mouammar Kadhafi. Relaxé pour corruption passive, détournement de fonds publics et financement illicite.
Procédures et enquêtes en cours
Préparation d’escroquerie au jugement : mis en examen pour recel de subornation de témoin et association de malfaiteurs dans le cadre de l’affaire libyenne.
Affaires Qatar et Russie : enquêtes ouvertes pour trafic d’influence et relations suspectes avec des régimes étrangers.
Oui, peut-être que cela n’a rien à voir je ne suis pas juge ni juriste, mais à force la coupe est pleine, elle déborde et on a autre chose à faire que de s’occuper des affaires d’un repris de justice.
Il n’est plus rien, son mandat est épuisé depuis bien longtemps, au suivant ! Et à l’avenir radieux que nous souhaite la dette de 3 400 MILLIARDS! qui nous contemple avec cynisme, et la misère des prélèvements pour tous.
Le Sacristain, je le sens venir, va proposer des impôts, la seule chose qu’on maîtrise dans notre pays, comme les assureurs la sacro-sainte répartition quand il y a de la casse, jamais le risque assumé.
Bon… Une partie de la France en a assez de ces politiques, plus qu’assez, on veut du propre, du linge blanc si possible, qui peut accepter quelques accrocs, mais à un moment donné ce n’est plus supportable, le drap est en lambeaux aujourd’hui, pour justement la Frââânce du courage. Celle qui reste dans les rails, qui supporte, endure, qui met la main à la poche et voit que tous ces lascars nous ont menés à la ruine, qu’ils nous ont prélevés toujours plus.
Sarkozy ou un autre, elle s’en fiche la France, moins de 5 % avec la Grande Bourgeoise Pécresse, tu parles de la France ! Tu parles de son influence ! Il n’est plus rien, seuls les médias en manque de grain à moudre nous racontent des histoires, on s’en fiche de Sarkozy, la justice passera encore, rien de nouveau sous le soleil.
Alors que nos voisins redressent la barre et les comptes, ça bosse, ça construit chez eux, l’Allemagne et un montant alloué de 62,4 milliards d’euros dans le budget principal de sa défense, avec un fonds spécial Bundeswehr : 100 milliards d’euros supplémentaires, environ 162,4 milliards d’euros disponibles pour la défense… Et nous et nous et nous… Et Sarkozy.
Je suis retourné par deux fois dans un hôpital pas très éloigné de chez moi, j’avais honte de l’état des plafonds et des murs, je ne parle même pas des sanitaires et de la literie, et on nous gonfle avec Sarkozy.
Certes, il n’est pas invraisemblable que Claude Guéant ait ramené des valises de billets de Libye, mais cela n’a pas creusé le déficit budgétaire.
On oublie un peu trop vite que c’est grâce à Nicolas Sarkozy que les infirmières bulgares ont été libérées. Quand on voit qu’il y a encore des otages israéliens à Gaza et à quoi cela a très justement conduit, si Sarkozy est moralement condamnable sur bien des points (son fils de 22 ans à la tête de l’EPAD, par exemple), il serait bon de reconnaître, tout en déplorant les conséquences, que Sarkozy a fait du travail propre avec Kadhafi.
Tout n’est pas à jeter dans son bilan.
Commentaire intéressant de Jean-Michel Aphatie qui, lorsqu’il est dans un bon jour, est capable de dire des choses intéressantes.
Étonnant, non ? 🙂
Ce constat est partagé par beaucoup. Ce qui m’intrigue, c’est de savoir où sont passées les valises de billets, si elles existent. Le Cardinal a-t-il tout dit ?
Le billet de PB appelle à mon sens trois remarques.
Le raisonnement, comme le jugement, est trahi par le vocabulaire : « Il me semble…. ne pouvait pas ne pas avoir connaissance… ».
Le jugement repose sur la même base, à l’appui de laquelle il n’y a qu’une conviction personnelle.
PB considère que, dès lors qu’on peut faire appel, les droits du condamné sont respectés. Sauf que rien n’effacera le séjour en cabane, même si la décision actuelle est annulée.
« Ce jugement n’humilie pas la France ni l’image de la France. »
C’est une blague ?
Il ne fallait pas s’attendre à un autre verdict de la part de « petits pois » qui ont la rancune tenace et s’avèrent incapables de juger sans haine et sans crainte.
Et, comble d’hypocrisie, cette justice de gauche pousse la perversion jusqu’à relaxer Nicolas Sarkozy pour trois chefs d’accusation parfaitement imaginaires, afin de mieux l’enfoncer dans la foulée en le condamnant à une peine infamante, soit cinq ans de prison pour association de malfaiteurs. Rien que ça !
D’où il ressort que tous ceux qui ont été de proches collaborateurs de l’ancien président devraient donc se sentir visés, non ? Et se faire épingler par la justice révolutionnaire. Ce qui fait un paquet de gens.
@ Xavier NEBOUT
Xavier, riche Galate réfractaire, quand donc sortirez-vous du temple écroulé de vos superstitions ?
« 58Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, je suis. 59Là-dessus, ils prirent des pierres pour les jeter contre lui; mais Jésus se cacha, et il sortit du temple. »
https://saintebible.com/lsg/john/8.htm
Nicolas Sarkozy est innocent !
Il a été relaxé pour les trois chefs d’accusation, qui ne tenaient pas la route. Mais les juges ne pouvaient pas s’en tenir là après tant d’années à le traquer. Il fallait que Nicolas Sarkozy passe un bon moment en prison. Ils ont donc sorti le motif imparable d’« association de malfaiteurs » et lui ont collé 5 ans de prison ferme, immédiats, pour être sûrs qu’il en ferait plusieurs jours, plusieurs mois, en attendant l’appel.
Le principal pour eux, c’est qu’il fasse de la prison, qu’on le voie menotté, humilié, annulé pour le reste de sa vie publique.
C’est de la vengeance, de la haine.
Nicolas Sarkozy est innocent!
Les juges rouges, une nouvelle race de malfrats.
La juge Nathalie Gavarino, qui a condamné Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison ferme, sans preuves, sur la base d’un faux document de Mediapart, était représentante de l’Union syndicale des magistrats (USM). En 2011, elle avait organisé une manifestation contre Sarkozy, après que celui-ci avait accusé les magistrats « petits pois » de « négligences » concernant les multirécidivistes.
Condamner quelqu’un pour ce qu’il n’a pas fait, sans preuve, avec un dossier vide, en ayant manifesté contre lui : c’est du jamais vu !
La façon dont certains gauchistes se réjouissent de la condamnation à la prison ferme de Nicolas Sarkozy est tout simplement obscène :
– il est relaxé pour financement illégal de sa campagne ;
– il est relaxé pour corruption ;
– il est relaxé pour recel de corruption.
Il ne subsiste qu’une association de malfaiteurs. Mais association de quoi et pourquoi, puisque toutes les infractions principales ne sont pas constituées ?
Alors que tous les médias ou presque pleurnichaient sur le sort de Sarkozy, Aurélien Taché, qu’on l’aime ou pas, a rappelé quelques éléments troublants – c’est le moins qu’on puisse dire -, du dossier :
« Le DC-10 d’UTA, abattu en 1989 au-dessus du désert du Ténéré, au Niger. Il s’agissait d’un vol Paris–Brazzaville, et l’attentat a causé la mort de 170 personnes. Cet acte terroriste a été attribué à des agents libyens, notamment Abdallah Senoussi, beau-frère de Mouammar Kadhafi et chef des services de renseignement libyens, qui a été condamné par contumace en France à la réclusion à perpétuité.
Ce dossier est donc revenu dans l’actualité à cause de l’affaire du financement libyen présumé de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. Claude Guéant, alors bras droit de Sarkozy, aurait rencontré Senoussi en Libye en 2005, dans des conditions très discrètes. Ces rencontres sont soupçonnées d’avoir eu pour but de négocier un soutien financier en échange de contreparties diplomatiques, dont la levée du mandat d’arrêt contre Senoussi. »
Alors, que l’on m’incite à sortir le mouchoir, je m’en tamponne allègrement le coquillard, Sarkozy, et il est sans doute le seul à le penser, s’imagine encore au pouvoir, le pouvoir tout court ou le pouvoir de séduction. Il a oublié une chose, les mandats ne durent que 5 ans, et la suite dans un pays libre qui n’est pas celui d’un dictateur, c’est que la justice un jour vous rattrape à la culotte.
Oui je sais, on dira que les preuves machin… Mais quand même, les juges malgré tout l’ont rappelé à l’ordre, président ou pas, on a beau le répéter, on est un justiciable comme un autre. Et les médias pour la plupart en feraient une exception, il faudrait le gracier, le gracier cela voudrait dire reconnaître sa faute et donc par sa qualité le faire échapper à la condamnation promise au pékin du coin.
Il se pensait sans doute intouchable Sarkozy, le pouvoir phénoménal en France attribué au Président est bien de ce niveau, mais au bout de CINQ années, les cartes sont rebattues. Il a été éjecté comme un malpropre, et son équipe de Pieds Nickelés se pensait intouchable aussi.
Je n’ai aucun sentiment pour ces types, qui n’ont fait que vivre de la politique, écartant sans doute une succession prometteuse, c’est souvent ce qui arrive dans ces partis, le chef a toujours raison, il affiche le temps du jour, la pluie et le beau temps.
Rester au pouvoir est catastrophique pour tous, et cela commence par l’artériosclérose et un état de commotion cérébrale, et l’on en arrive à des partis qui font fuir les électeurs et les soutiens.
Le FN/RN aura peut-être la chance d’échapper à cet état si Marine passe à la trappe, Jordy Biberon sera tout neuf et au fond c’est ce qu’attendent sans doute les aficionados pour toucher le Graal et donc le pouvoir.
Elle m’a encore fait peur hier chez le Majordome, hésitant devant ses fiches parfois, elle n’est plus dans le circuit, usée jusqu’à la corde et accordant son soutien de mère à fils, au cas où… Pas très engageant tout ça pour la suite, Jordy et ses osselets, pendant que Marine compte les points.
« Quand tous les hommes seront libres, ils seront égaux ; quand ils seront égaux, ils seront justes. » Louis Antoine de SAINT-JUST (1767-1794), L’Esprit de la Révolution et de la Constitution en France (1791)
Je sais bien comment a fini ce personnage, mais quand Sarkozy a tissé des liens difficiles à entendre. Le président en France a sans doute trop de pouvoirs mais quand le pouvoir est aux mains de l’Assemblée c’est semble-t-il encore pire. Mongénéral savait le pays ingouvernable, Achille rapporte le nombre de fromages que compte notre pays, c’est ainsi qu’il se fait remettre les pleins pouvoirs renouvelables, quand il faut trancher il ne faut pas avoir la main qui tremble. Sarkozy fut pusillanime, comme Hollande d’ailleurs, beaucoup parler pas beaucoup agir, la force du résultat vient dans le courage, le courage de mettre la tête dans le ruck, le courage de descendre le Tourmalet à 100 km/h à vélo, le courage de parfois se faire marcher dessus, mais surtout ne jamais abandonner car l’honneur de servir est toujours un élément dont l’électeur se souvient quand il est dans l’isoloir.
« – Si vous essayez de bâtir pour le futur, il faut couler des fondations solides. Les lois de ce pays, asservissent le peuple à son Roi, à un Roi qui demande la loyauté, mais qui n’offre rien en contrepartie !
Je suis allé de France jusqu’en Palestine, livrer bataille, et je sais que la tyrannie ne conduit qu’à la faillite. On bâtit un pays comme on bâtit une cathédrale, en partant du bas ! Renforcez chaque homme de ce pays, et vous y gagnerez en puissance.
– Bien, nul ne saurait objecter à ces paroles de bon sens.
– Si votre Majesté venait à offrir la justice, la justice sous la forme d’une charte des libertés, autorisant chaque homme à pourvoir aux besoins de son foyer, et lui permettant d’échapper aux condamnations sans raison, à la prison sans motif, de travailler, se nourrir et gagner son pain et que le fruit de son labeur lui revienne, et de se divertir autant qu’il est possible. Ce roi-là serait un vrai souverain, et s’assurerait non seulement, le dévouement et la loyauté du peuple, mais aussi son amour.
– Alors que préconisez-vous ? Un château pour chaque homme ?
– Tout anglais a une maison pour château ! Ce que nous demandons, votre Majesté, c’est la liberté. La liberté, par la loi ! » (Robin Longstride et le Roi Jean (Robin des bois))
« Ce jugement « n’humilie pas la France ni l’image de la France ». Il n’humilie personne, même si l’on peut à nouveau mettre en cause cette exécution provisoire… » (PB)
Vous avez raison, ce qu’il humilie, c’est la justice et celle-ci n’est effectivement personne.
Il va falloir songer à supprimer l’ENM, ouvrir la magistrature seulement aux avocats ayant quinze années d’expérience avec un minimum d’affaires traitées, y interdire un syndicalisme politisé, l’appartenance à la franc-maçonnerie – et son serment de maître faisant passer la fraternité avant la loi -, et réviser le CSM.
Les Français en ont marre de la mafia des politicards, et d’une magistrature en laquelle ils n’ont plus confiance.
———–
Aliocha, mon pauvre Aliocha,
Le Dieu de Jésus n’était pas celui d’Abraham, et c’est ce qui lui a valu d’être crucifié. Son Dieu était le Dieu le Père des Galiléens symbole de l’amour filial et de l’Esprit, c’est à dire celui des Galates, des Gaulois, des Celtes, c’est à dire en somme celui des Indoeuropéens depuis au moins vingt mille ans.
Si le clergé catholique pouvait commencer par s’enfoncer ça dans le crâne et faire un concile pour réformer les dogmes comme on savait le faire lors des conciles des premiers siècles, il commencerait à cesser de massacrer le christianisme dont il ne restera bientôt plus rien en France, à cause de lui.
Cher Philippe Bilger,
On a beaucoup de mal à vous suivre.
Quid du document qui a déclenché toute la procédure, et qui, s’étant avéré faux, devait normalement la déclarer nulle ?
Quid d’une condamnation fondée sur une hypothèse, alors que le doute est censé bénéficier à l’accusé ?
Quid du même doute dont a pu logiquement profiter Bayrou ?
Quid de l’impartialité d’une magistrate qui a manifesté contre Sarkozy en 2011 ?
Quid d’une exécution provisoire qui n’est en rien justifiée et qui révèle une volonté d’humilier ?
Quant à votre invraisemblable conclusion (Vive l’appel !) elle laisse sans voix : soit le jugement est parfaitement fondé et alors l’appel ne peut rien apporter de neuf ; soit il ne l’est manifestement pas et l’appel s’impose. Mais on ne peut à la fois globalement valider un jugement et espérer ardemment un appel dans le but évident de l’infirmer.
Le jour où votre protégé Retailleau aura lui aussi affaire à la justice, pour des motifs que les fouineurs de Libé et de Mediapart finiront par trouver et lui auront opportunément offerts sur un plateau, peut-être ouvrirez-vous les yeux sur une justice qui n’est rien d’autre qu’en mission quasi divine pour empêcher la droite de l’emporter.
Tout comme l’ensemble des institutions et centres de pouvoir et d’influence de ce pays, la justice est gangrenée par le poison du progressisme instillé par Mitterrand et la gauche depuis 1981. Elle sait qu’elle ne peut conserver son pouvoir exorbitant que si la gauche reste au pouvoir.
Alors pour elle, pas de quartiers : pour la droite, c’est, et ce sera jusqu’au bout, NO PASARAN !
Il est navrant de voir que le magistrat que vous êtes, sans doute sous l’emprise de votre détestation de l’ancien Président, voire obnubilé par un corporatisme déplacé, n’ait pas conscience de la monstruosité juridique de ce jugement qui bafoue les règles élémentaires du droit français de la preuve. Alors même que les magistrats établissent l’absence de toute preuve, ils se raccrochent au « filet dérivant » de l’association de malfaiteurs pour, sur leur intime conviction, ou plutôt sur leurs convictions partiales, entrer en lourde voie de condamnation. Nous sommes loin de l’article 427 du code de procédure pénale qui prévoit que le juge ne peut fonder sa décision que sur des preuves et que l’intime conviction vient après que ces preuves ont été contradictoirement débattues…
J’ai écouté la déclaration du Président au sortir de l’audience, quelques instants après qu’une enclume lui soit tombée sur la tête. Je l’ai trouvé assez émouvante et lucide sur le sort bien particulier qui lui est réservé par une magistrature qui a décidé de s’offrir son scalp.
Compte tenu du peu de courage de cette magistrature, on peut craindre que le second degré et la Cour de cassation ne s’alignent, hélas, sur leurs collègues du Tribunal.
Et c’est ainsi que l’on fait le lit du populisme, en jetant aux chiens, avec exécution provisoire, l’honneur d’un homme.
Triste de vous voir y participer.
Je suis étonné du déroulement de certains procès. À Mazan, la condamnation envisagée et prononcée d’un violeur avait-elle besoin de la transformation d’une salle d’audience en salle de cinéma pornographique, célébrée par des féministes ? À Albi, la frénésie contre un Jubillar, paraît-il très antipathique (et alors ? Ce n’est pas un crime !), n’aurait-elle pas pu se passer d’un épouvantable témoignage à charge de son fils, porté par une administratrice ad hoc ? Enfin, la condamnation de Sarkozy pour association de malfaiteurs fait litière de tout raisonnement : comment être condamné pour des intentions dont on n’a qu’une intime conviction et sans le début d’une réalisation ? (À cette aune, je peux passer le restant de mes jours en prison pour tous les crimes contre des sala*ds, qui m’ont tenté et que je n’ai pas eu le courage de commettre.)
Le navire de la justice tangue entre le sensationnel, le sentimental et l’irrationnel. Ce voyeurisme des procès, cette prétendue exemplarité des peines ne m’apparaissent pas comme des progrès.
Je suis assez d’accord sur le caractère exhibitionniste de la justice.
Sur la condamnation de Nicolas Sarkozy, je me garderai bien d’émettre quelque opinion que ce soit, ne connaissant pas le début du commencement du dossier… juste ce que tout un chacun peut entendre (et j’imagine qu’on entend un bon nombre d’inexactitudes, pour ne pas dire de c…ies).
Quand on entend dire, venant du côté gauche, que NS est un justiciable ordinaire, ça me fait bien rire ! Personne, y compris et surtout ceux qui l’ont condamné, ne peut prétendre qu’il s’agit d’un citoyen ordinaire. Consciemment ou non, on ne juge pas un ancien président comme M. Toulemonde.
Mais pourquoi le mettre en prison ? Il ne représente aucun danger, il n’a agressé personne physiquement, il ne récidivera pas. Comme il ne séjournera pas dans un ergastule mais dans une cellule VIP, c’est un détenu qui va coûter cher, très cher. Il paraît qu’il faut faire des économies.
Qu’on embastille dans un cloaque ceux qui tabassent les policiers et qu’on mette un joli bracelet (je crois qu’il en porte déjà un !) à NS.
Le Sacristain Sébastien Lecornu reconnaît ne pas avoir obtenu le master inscrit sur son CV, quelle poisse ! C’était bien de la gonflette, ses diplômes, ce qui est ridicule en soi.
J’ai zappé devant la bêtise de l’affirmation qu’un citoyen de la société civile ne ferait pas un bon politicien ; l’inverse est aussi vrai. Je ne pense pas qu’il y ait une règle en la matière.
Mais déjà, si l’on choisissait un politicien qui aurait la culture du poste qu’on lui confie, ce serait sans doute plus efficient. Et puis l’homme le plus puissant du monde, qu’on l’aime ou pas, est Donald Trump ; et, comme le dit Guillaume Roquette, entrepreneur moqué, mais avec dans l’escarcelle deux mandats au compteur.
Les jours du Sacristain sont comptés.
La justice de mon pays me fait peur. Je pensais que, pour être condamné, il fallait l’administration de la preuve. À priori, aujourd’hui, le fait qu’un magistrat s’autorise à penser que, peut-être, je pourrais être coupable peut m’envoyer directement en prison.
Il serait prétentieux de ma part de me prononcer sur la décision des juges, n’ayant pas la parfaite maîtrise, comme la grande majorité d’ailleurs d’entre nous, de ce dossier.
Je suis cependant profondément choqué par la sanction de l’exécution provisoire, déjà d’ailleurs appliquée pour MLP, alors même que plusieurs chefs d’inculpation ont été abandonnés, que le prévenu, que je sache, ne présente pas un quelconque risque de se soustraire à la justice et que ce dernier, interjetant appel, est par conséquent toujours présumé innocent.
La justice nous a appris qu’elle savait, en d’autres circonstances, faire preuve dans ses décisions de beaucoup plus de bienveillance et de générosité d’âme à l’égard de délinquants autrement plus nuisibles pour la société et pour la sécurité de celle-ci.
Je pense que ce qui a probablement aggravé la peine carcérale de Nicolas Sarkozy, mis à part certains indices dits probants et concordants et sans preuves réelles, c’est d’avoir invité le dictateur Kadhafi à Paris pendant cinq jours, pour fièrement se pavaner, ce qui était très choquant, aux yeux du monde entier et plus encore pour la France, bloquant la capitale et tout le service de sécurité, normalement dédié à de hautes personnalités honorables et civilisées.
L’incarcération provisoire avant le jugement en appel n’était pas nécessaire. Kadhafi est mort, d’autres comparses sont mis au placard, donc aucun risque de récidive ni troubles à l’ordre public, priorité prévue pour les grands criminels de sang, des violeurs et des narcotrafiquants.
Il est dit, si l’agenda des juges en appel le permettra, que nous aurons le verdict final dans 5 ou 6 mois.
D’ici là, le suspense est provisoirement suspendu…
P.-S. : certains politiques récemment visé(e)s par l’oeil du cyclone judiciaire pour des faits de corruption tremblent déjà de peur.
La justice est définitivement tombée dans la boue.
Ces juges rouges, revanchards, haineux, inquisiteurs, ont enfin atteint leur but : la tête de Sarko !
Libye, campagne présidentielle, fonds douteux, ces charlatans ensoutanés n’en ont rien à cirer, ils s’en servent d’alibi pour abattre ce maraud, ce manant qui a osé les défier.
N’allez pas croire que ces procureurs de la haine veulent se draper soudainement d’une vertu angélique, de probité, d’honnêteté ; seule compte l’aboutissement d’une campagne judiciaire, chasse à l’homme paranoïaque, schizophrène, effrénée, sans précédent contre leur cible.
Enfin, ça y est, ils ont réussi à abattre la bête sur la seule accusation d’intention de passer à l’acte. Du jamais vu ! Ça fera date et inaugure une nouvelle ère de dictature des juges, selon votre couleur politique.
Cahuzac, qui a fait pire avec preuves à l’appui, pas un seul jour en prison ! Bien entendu, il est de gauche, donc impuni et protégé par les tribunaux rouges, copains et coquins de gauche.
Justice sanguinaire, qui relâche sans vergogne et sans scrupules des bombes humaines dans les rues pour continuer leurs œuvres criminelles en toute impunité : Lola, Philippine, Thomas et des dizaines d’autres tombés sous les coups de couteau des bras armés de cette justice terroriste, qui a mis le pays sous sa coupe en choisissant lesquels seront demain embastillés et trucidés.
« Nicolas Sarkozy a été relaxé pour trois chefs d’accusation importants : les délits de corruption passive, de détournement de fonds publics libyens et de financement illicite de campagne électorale. » (PB)
Inculte en droit, ignorant tout des lois que nul ne doit ignorer, si NS a été relaxé de tous ses méfaits, délits ou crimes, je ne saurais dire, qui me paraissent premiers pour un politicien, pourquoi l’avoir condamné pour association de malfaiteurs ?
Que faisait donc cette association de malfaiteurs si elle n’a pas fait ce pourquoi il a été relaxé ? Elle tricotait des keffiehs pour les petits et grands Libyens ?
Je sais bien qu’Al Capone a été condamné pour défaut de déclaration fiscale et non pour ses crimes, mais tout de même, j’aurais préféré que Nicolas Sarkozy fût condamné pour sa trahison du peuple français par le Traité de Lisbonne et que cette condamnation fût prononcée par un jury populaire rétablissant la volonté populaire et la souveraineté française en même temps.
Un quinquennat de prison, c’est trop pour cette accusation, et ce n’est pas assez pour avoir trahi une volonté librement et clairement exprimée du peuple français.
Le candidat Nicolas Sarkozy, lors de sa campagne électorale, avait dit qu’il signerait ce qui est devenu le traité de Lisbonne. Le candidat Sarkozy a été élu. Il a signé le traité. Nicolas Sarkozy n’a trahi personne.
Il est remarquable d’observer qu’à la suite de la condamnation de Nicolas Sarkozy, de nombreuses personnalités, parfois inattendues, invoquent avec vigueur les grands principes de l’État de droit.
Lorsqu’on demanda un jour à Benjamin Franklin quel type de gouvernement la Convention constitutionnelle avait adopté, sa réponse prudente fut : « Une république, si vous pouvez la garder. »
Le témoignage de notre hôte porte la bonne parole jusque chez CNews, quand il n’y a que la foi qui justifie la loi.
« 18Car si l’héritage venait de la loi, il ne viendrait plus de la promesse; or, c’est par la promesse que Dieu a fait à Abraham ce don de sa grâce. »
https://saintebible.com/lsg/galatians/3.htm
Xavier NEBOUT et hameau dans les nuages se rendraient alors compte de qui ils sont les héritiers, Dr Robert cesserait d’user des arguments que dénonce Mister Marchenoir, quand la parole célébrée ici par notre hôte et proférée par notre président à l’ONU n’est effectivement que les faibles mots du Verbe égal au Très-haut.
Courage au « Wanderer » Bilger pour servir la plus haute mission qui soit.
Vive la République, quand nous pourrions la garder !
Article 15 DDHC
« La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration. »
C’est valable pour Nicolas Sarkozy, ça devrait l’être pour les magistrats, autrement que par le truchement du Conseil supérieur de la magistrature, organe corporatiste et fantoche ; une réforme s’impose à ce sujet, qui redonne le pouvoir au peuple souverain soit par l’entremise de ses représentants élus, soit directement par des citoyens désignés selon des modalités à définir.
À propos d’exécution provisoire, un autre procès est symptomatique de la dérive « sentimentale » de la magistrature. Cédric Jubillar, individu, au demeurant peu sympathique, est embastillé depuis quatre ans et jugé pour le meurtre de son épouse, alors que l’instruction n’a même pas été capable de prouver que celle-ci est morte – sans même parler de la culpabilité du mari – et ne se fonde que sur une construction intellectuelle sans élément tangible.
Dans un cas comme dans l’autre, du grand n’importe quoi. Mais c’est bien connu, le dogme de l’infaillibilité des chats fourrés ne peut être contesté sous la menace de poursuites pénales !
Ça devient de plus en plus comique. Tous innocents puisqu’ils le disent !
Suis innocent, je dormirai en prison mais la tête haute – Moi, je n’ai rien à me reprocher et je reste droit dans mes bottes – Les yeux dans les yeux je n’ai jamais eu un compte en Suisse ni ailleurs…
À chacun son propre son de cloche.
C’est quand même malheureux, on est dans un État de droit et les juges ne nous écoutent pas, ils n’en font qu’à leur tête.
Ce qui nous intéresse ce sont les faits. Dispose-t-on des preuves de collusion et de tractations avec la Libye ainsi que, le cas échéant, du contenu des échanges secrets entre les deux collaborateurs et l’État libyen ? Il serait absurde de condamner sur des intentions supposées prêtées au justiciable. Ça c’était le procédé de Fouquier-Tinville sous la Terreur.
Beaucoup de faits – du laxisme ici, de l’indulgence là, des condamnations et des mises au pilori ailleurs -, tout cela bien catégorisé, laisse penser que oui, nous avons dérivé, et que la démocratie dévoyée va à sa perte.
Il y a une grande confusion, je crois, à mélanger l’affaire de corruption dont il a été exonéré, les juges renvoyant Mediapart dans ses buts, et son passé politique.
Je reste stupéfait que nombre de gens de droite compatissent à son infortune alors que Sarkozy est sur la même ligne que Macron, exécré par les droitards habituels.
Il a été un piètre président au plan intérieur mais a tiré son épingle du jeu dans l’arène internationale (affaire géorgienne et maintien d’une Europe avec Merkel, plus par raison que par amour…)
L’histoire de ses dilections pour le camp opposé (le débat identitaire laissé aux bons soins d’un socialiste) et le référendum sur le Traité de Lisbonne, devraient interdire aux LR d’en faire trop…
Reste une chose incompréhensible : l’exécution provisoire et l’association de malfaiteurs utilisées par les magistrats pour condamner les narco-trafiquants !
Je pense que la Justice n’en sort pas grandie et désormais on a la confirmation que sa géométrie est bien variable.
Je changerai d’opinion quand les vérolés de l’autre bord se feront également tirer les oreilles, et cela comprend ceux qui ont trempé dans des affaires comme celle de la vente de joyaux industriels français…
Une prison spéciale 1ère classe réservée aux élites ? Gérald Darmanin n’a pas pensé à en construire une dans le 16e ?
Quelqu’un m’a dit que Nicolas Sarkozy ne fera pas plus de 6 mois de prison ferme. Il faut juste marquer un grand coup et puis… En attendant son jugement en appel qui pourrait être rendu dans un an et demi, il sera placé sous bracelet électronique.
Au fait, qu’en est-il de ses avantages financiers et en nature en tant qu’ex-président de la République ? On les lui laisse en cadeau ?
Bravo Monsieur Bilger pour votre billet équilibré, et je vous souhaite beaucoup de courage lors de votre prochain passage chez ce singulier Pascal Praud. Il adore se défouler contre des personnes qui sont un tant soit peu nuancées !
La fine équipe et les tableaux d’honneur :
Nicolas Sarkozy
Condamné à 5 ans de prison, dont une partie ferme avec mandat de dépôt différé.
Reconnu coupable d’association de malfaiteurs.
Relaxé des chefs de corruption passive, détournement de fonds publics et financement illicite de campagne.
Amende de 100 000 € et 5 ans d’inéligibilité.
Il a annoncé qu’il ferait appel, mais la peine est assortie d’une exécution provisoire : il devra être incarcéré dans un mois.
Claude Guéant (ancien secrétaire général de l’Élysée)
Condamné à 6 ans de prison, sans mandat de dépôt immédiat en raison de son état de santé.
Amende de 250 000 €.
Reconnu coupable d’avoir participé aux démarches de financement occulte avec la Libye.
Monsignore le Cardinal, collectionneur de croûtes à ses heures, qu’il savait dénicher à un prix défiant toute concurrence. La main prise dans le bénitier.
Brice Hortefeux (ancien ministre de l’Intérieur)
Condamné à 2 ans de prison, peine aménageable (bracelet électronique à domicile possible).
Également impliqué dans les tractations avec le régime libyen. Un sherpa de Sarkozy, le cordage était trop usé.
Je reviens un peu sur la défense de Sarkozy, plus minable que misérable, impliquant la France pour juger les juges « petits pois ». La France que j’aime respecte la justice que nous avons, c’est la liberté de tous. Et dire que ces types pendant des décennies étaient au sommet de l’État.
Bien sûr le FN/RN n’a pas tardé à réagir, Marine Le Pen a dénoncé « un grand danger » lié à l’exécution provisoire… Pas besoin d’être grand devin pour comprendre pourquoi. Elle et sa fine équipe aussi sont passées au trapèze avec le résultat que l’on sait.
Comment doit être vue de l’extérieur notre pays de cocagne avec tous ces élus au plus haut niveau, qui donnent des leçons de maintien et qui finissent au parloir ? Je me demande.
Des élus LR ont demandé une grâce présidentielle pour Sarkozy, à ce que je sache on n’a pas proposé la guillotine, et pourquoi pas alors la demander pour tous ceux qui sont dans le même cas que lui ? LR encore impayable de bêtise, s’ils n’ont que cela à faire valoir pour conquérir le pouvoir, alors que tout est à faire et que Nicolas Sarkozy n’était plus rien. Retailleau n’insultera pas son avenir, alors il a assuré, ce que l’on nomme ainsi, du bout des lèvres.
La gauche a réagi avec ironie, évoquant un « nouveau quinquennat » pour l’ex-président, bon ce n’est pas très malin, ils ont eu aussi le maraîcher du cheveu, l’opticien du regard, avec Jérôme Cahuzac et son « droit dans les yeux »…
Et dire que le Sacristain Lecornu a été visiter Sarkozy il y a peu de temps lors de son intronisation, je ne sais pas ce qu’ils ont pu se dire, mais quel intérêt ? Aucun sans doute, le second a été balayé des primaires, et après la déroute de la Grande Bourgeoise Pécresse, on peut penser que les tuyaux étaient sans doute percés.
Que ses fans se rassurent, il n’y restera pas longtemps derrière les barreaux, il y a eu Nanard avant lui, Balkany… Les juges au fond seront magnanimes, ils trouveront bien le moyen de fournir à Nicolas le cache-nez pour qu’il ne s’enrhume pas.
Défense désastreuse et bravache de Sarkozy, un peu minable aussi, le pouvoir déforme la vue et la vie réelle, alors on verra en appel, je ne pense pas que la prison soit une sinécure, loin de là, mais le droit qui nous protège lui rappelle aujourd’hui qu’il est en France et pas au royaume des autocrates et du bon vouloir.
« Nicolas Sarkozy a été relaxé pour trois chefs d’accusation importants : les délits de corruption passive, de détournement de fonds publics libyens et de financement illicite de campagne électorale. » (PB)
Ne reste donc comme chef d’accusation que l’association de malfaiteurs.
Cela justifie-t-il cinq ans d’incarcération pour l’ancien président de la République ?
J’aurais plutôt compris cette peine pour les petits loubards qui ont lynché des policiers à Tourcoing et à Reims et qui sont déjà lâchés dans la nature.
Je n’ai pas voté pour Nicolas Sarkozy, ni en 2007, ni en 2012. Mais, même si je ne partage pas ses idées, j’aime sa personnalité, j’admire la pugnacité qu’il déploie dans les multiples procès auxquels il doit faire face depuis plus de dix ans.
Ce harcèlement de la part des juges chargés du dossier libyen me paraît malsain. Si ce n’est pas de la haine, ça y ressemble.
La récente condamnation de Nicolas Sarkozy à une peine de prison ferme pour association de malfaiteurs était assurément prévisible dans sa dimension judiciaire, tout comme l’était sa réaction immédiate. L’ancien président s’est naturellement élevé contre cette décision, ce qui relève de son droit le plus élémentaire. Cependant, l’homme aurait gagné en crédibilité en contestant le jugement sur le fond plutôt qu’en s’attaquant frontalement à l’institution judiciaire elle-même.
Cette posture révèle ce qui demeure profondément problématique dans l’attitude de l’ancien chef de l’État : cette propension à s’ériger en porte-parole d’une France entière qui devrait, selon lui, avoir honte de sa propre justice. Voilà bien une manifestation supplémentaire de cet ego surdimensionné qui caractérise si singulièrement Nicolas Sarkozy – ce réflexe victimaire classique de celui qui se présente comme le martyr d’une justice partiale.
Ce discours, nous l’entendons rituellement à chaque condamnation d’une personnalité politique. Cette récurrence elle-même constitue un indice révélateur : l’absence apparente d’autres arguments que cette victimisation systématique paraît bien dérisoire au regard de l’épaisseur du dossier – quelque quatre cents pages de procédure.
Du Sarkozy dans sa plus pure expression, parfaitement prévisible. Son intervention au sortir du tribunal aurait pu être rédigée depuis longtemps déjà, tant elle s’inscrit dans un schéma rhétorique éprouvé. Nulle surprise donc, seulement cette désillusion familière que nous éprouvons face à nos responsables politiques, lorsque nous les voyons ainsi vilipender les institutions qu’ils ont jadis représentées ou auxquelles ils ont aspiré par tous les moyens.
L’intégralité du jugement sera prochainement rendue publique. J’encourage vivement ceux qui ne se contenteront pas des quelques secondes d’intervention télévisée de l’ancien président à en prendre connaissance intégralement, ou du moins à en consulter une synthèse rigoureuse que l’intelligence artificielle permettra bientôt de produire.
Ainsi se dessine une nouvelle fois cette image affligeante de notre classe politique, incarnée par celui qui fut pourtant le président de tous les Français. Face aux arguments qui ont motivé sa condamnation, il n’a trouvé d’autre stratégie que de s’en prendre à ceux qui l’ont jugé. Malgré l’élégance formelle de son expression d’avocat, l’illusion n’a pas pris. De ces beaux parleurs, nous en avons suffisamment entendu.
Je n’ai jamais voté Sarkozy : il nous a trahis à plusieurs reprises (référendum 2005, OTAN, Kärcher, Libye…).
La bande des « petits pois » du SM et du PNF se venge avec l’aide des braves journalistes de Mediapart, grands investigateurs de fiches de police !
Faute d’avoir trouvé trace de l’argent, on sort « l’association de malfaiteurs », la bande à Sarko voulait braquer la banque de la villa Montmorency !
Dans un contexte dramatique pour le pays (dette abyssale, LFI prêt à la révolution, banlieues prêtes à se soulever, gouvernements pour le moins précaires) et fautes de preuves, juste des soupçons (que je partage !), ne fallait-il pas négocier dans l’intérêt du pays ? On vous relaxe (hélas…) au bénéfice du doute mais vous disparaissez de l’espace politico-médiatique*.
Certes, ce n’est pas du droit, mais peut-être une démarche salutaire pour l’image du pays, face à une décomposition en cours que ce jugement ne peut qu’accentuer.
* Et votre fils aussi… ( je n’ai pas pu m’en empêcher !)
Dur, dur d’être président. De nos jours c’est un métier à haut risque. Disons que Nicolas Sarkozy pensait que la gloire avait un coût, comme aux USA, et que, pour devenir la star de l’État, il fallait faire du très chic pour ne pas paraître plouc vis-à-vis des USA où les dons se comptent par centaines de millions, offerts par les milliardaires et supporteurs de leur favori. Oui, mais voilà, nous ne sommes pas au USA. Ceux qui s’en prennent aux juges dans cette affaire devraient se demander si les lois qui ont été votées par les députés ne devraient pas engager en premier lieu la responsabilité de ces derniers. Déjà, la gauche prépare un projet de loi visant à faire passer le plafond des dons en espèces et par personne de 150 € aujourd’hui à 50 €. C’est la diète générale.
Ce jugement « n’humilie pas la France ni l’image de la France » (PB)
Il ne la grandit pas non plus… C’est le deuxième ancien président qui se fait condamner, ça fait un peu tache ! Digne d’une république bananière…
Mais je ne verserai pas une larme sur Sarko, pas plus que M. Le Pen.
Dans ce type de dossier, qu’il s’agisse de Nicolas Sarkozy ou de Marine Le Pen, la question de l’exécution provisoire pose problème. Les motivations données par les juges qui y ont recouru dans ces deux cas me paraissent hautement discutables.
Bonsoir Monsieur l’avocat général,
Nicolas Sarkozy est un homme « sulfureux », en ce sens qu’il n’est jamais au bon endroit ni au bon moment dans des affaires à rebondissements. Moi qui suis un auditeur de CNews, je suis sidéré par le parti pris de cette chaîne en faveur de Sarkozy. Il est vrai qu’elle appartient à Vincent Bolloré, un proche de Sarkozy. Après sa victoire en 2007, n’avait-il pas été invité sur le yacht de l’homme d’affaires ? Ne sont-ils pas voisins à la villa Montmorency, dans le XVIe ? Je suis aussi choqué par les premiers micro-trottoirs choisis par la chaîne pour avoir l’avis des Français. Pas sûr, contrairement à ce qu’affirment d’une seule voix tous les journalistes de CNews, que les sondages corroborent les propos de la rue si bien ciblés par la rédaction.
Je pense que vous allez devoir ferrailler avec Pascal Praud et tous les invités à L’Heure des pros.
Cordialement.
Défense assez minable de Nicolas Sarkozy, en effet. Je n’ai pas l’intention de me lamenter sur son sort, quelle que soit l’évolution des événements judiciaires.
Humiliation de l’image de la France, non mais sans blague… il se prend pour Donald Trump, ou quoi ? Faut dégonfler le melon cinq minutes.
Il ferait mieux de conseiller à son fiston Louis de changer sa stratégie de communication, parce qu’en ce moment, tout le monde se paye sa fiole sur Twitter, tellement il se ridiculise sans s’en rendre compte.