Notre société devient folle.
Incapable de régler les problèmes importants, elle s’attache à l’infiniment petit, cible le dérisoire, surestime les propos immédiats, pourfend l’insignifiant, accable la bonne foi, dénonce à tout-va et fait une montagne de presque rien. Comme si elle avait de l’énergie à revendre et du temps à perdre, comme si elle n’avait que cette inquisition à se mettre sous la dent et sous l’esprit !
On dira que c’est la faute des réseaux sociaux mais encore une fois ils ne sont responsables de rien. Ils pourraient être la meilleure des choses mais encore faudrait-il qu’ils ne soient pas dénaturés, dégradés par – j’hésite – des malades ou des totalitaires au petit pied, des Fouquier-Tinville de poche ou des délirants du quotidien.
Maintenant Mimie Mathy est dans le collimateur, au coeur de l’ouragan parce qu’elle a proféré des mots qui n’ont pas plu sur Roman Polanski, le viol et elle-même (Quotidien).
Mais c’était sans compter avec les chasseurs qui guettent, soupçonneux par principe, condamnant d’autorité, cette infinité de justiciers de façade, ces tout petits maîtres du futile qui n’ont pour obsession que de sonner un tocsin minable, de se faire passer pour des moralistes quand ils ne sont que de piètres dénicheurs, des lanceurs compulsifs d’alertes inutiles.
Elle a eu du courage, Mimie Mathy. Comment a-t-elle osé exprimer un avis, porter un jugement, s’imaginer qu’elle était libre, que la France avait mieux à faire que se concentrer sur ses déclarations alors que, à l’affût, ils étaient tant, impatients, fébriles, prêts à bondir, frénétiques, tellement heureux d’avoir enfin un faux scandale, une absence de provocation, une banalité de bon sens à se mettre sous la dent !
Tant en position permanente de départ pour se ruer sur la moindre phrase, dégainer leur indignation au point de n’en plus disposer pour l’essentiel, tous ces médiocres croyant se donner le beau rôle, une mission civique, démocratique, parce qu’ils flairent, paraît-il, l’indécent, de l’incongru, de l’intolérable, du transgressif sans s’arrêter une seconde !
Cette catégorie de Français déshonore ce miracle de communication et de modernité que sont les réseaux sociaux et qu’ils devraient demeurer.
Au moins qu’on prenne la précaution de s’informer et de comprendre qu’on a encore le droit d’exprimer des points de vue contradictoires, de penser contre soi, de se moquer de soi, de ne pas se prendre pour plus qu’on n’est, qu’on ne désire rien de plus de poser sa petite pierre dans un débat général, et c’est tout.
Qu’on accepte, aussi, de garder sa pugnacité pour battre en brèche les aberrations des puissants, des privilégiés et du pouvoir, qu’on ne s’en prenne pas, avec tant d’injustice, à des personnalités comme celle de Mimie Mathy qui n’a eu que le tort d’ignorer que nous vivions, qu’elle vivait dans un monde tordu, déboussolé, où le besoin de châtier infecte les moins légitimes !
Par moments la nausée est trop forte. On n’en peut plus de devoir coexister avec ces procureurs de chaque seconde, aussi expéditifs que malfaisants, aussi cruels que médiocres, qui traînent dans la boue qui ne le mérite pas parce qu’ils se croient alors supérieurs à ceux qu’ils criblent de flèches sans courage, dans un confort absolu, une impunité totale !
La chasse aux mots : le sport national à la mode.
Une suggestion : et si on se laissait un peu tranquilles ?
La paille, la poutre, F68.10, on avance vers la guérison.
@ Aliocha
« Merci, F68.10, pour une fois que ce n’est pas moi qui énonce la vérité. »
Je me racle la gorge…
« Je suis heureux de vous voir recourir à un principe évangélique. »
Je ne sais pas de quel « principe évangélique » vous voulez parler.
« On avance, cher ami, on avance… »
Vers où ?
Merci, F68.10, pour une fois que ce n’est pas moi qui énonce la vérité.
Je suis heureux de vous voir recourir à un principe évangélique.
On avance, cher ami, on avance…
@ Aliocha
« Rappelez-vous donc que nous sommes en démocratie, et que votre cas particulier ne saurait imposer la règle minoritaire de sa pathologie comme loi générale. »
Vous ai-je interdit d’avoir une opinion ? non. Vous ai-je interdit de vous exprimer ? non. Vous ai-je interdit de voter ? non. Quel serait la prérogative que je vous aurais enlevée qui vous permet d’affirmer que je vous impose une non-démocratie ? J’en suis très curieux, moi qui milite pour une « helvétisation » des institutions françaises…
« Vos expériences malheureuses du soin ne signifient pas que tous les soignants sont à proscrire, je pense même qu’actuellement, il est indispensable de les soutenir. »
Je vous informe simplement que le soin est un concept à double tranchant, et que franchement, c’est être indélicat que de me sortir des phrases toutes faites à ce sujet.
Je sais bien que le personnel médical a un rôle à jouer dans nos sociétés, et en ce moment en particulier. Je ne suis pas idiot à ce point. Ce n’est pas parce que je le sais que je serais contraint d’en être enamouré par principe. Ils ont un boulot à faire, et je les juge au résultat. Sûrement pas sur des principes de solidarité, de soutien ou autres fadaises dont je n’ai que faire à l’attention de personnes qui n’ont eu aucun scrupule à violer de manière répétée les fameux « droits de l’homme » à mon endroit.
Je ne vous prive pas de vos droits démocratiques. Mais vous, par contre, je ne suis pas certain que vous soyez très sensible à certains types de violations répétées des « droits de l’homme ». La poutre, la paille…
Encore des ordres, F68.10 !
Rappelez-vous donc que nous sommes en démocratie, et que votre cas particulier ne saurait imposer la règle minoritaire de sa pathologie comme loi générale.
Vos expériences malheureuses du soin ne signifient pas que tous les soignants sont à proscrire, je pense même qu’actuellement, il est indispensable de les soutenir.
https://www.youtube.com/watch?v=-a_iq5vWPoA
@ Tipaza @ Zonzon
« Mais là, ce n’est plus un commentaire que vous publiez. Il y a tellement de liens que ça en devient une pochette surprise. » — Tipaza
« Le F68.10 associé à l’Eluzern des champs provoque des thromboses violentes. » — Zonzon
Je vous confirme que nous touchons le fond du fond avec ces derniers commentaires. Mais bon, pas trop le choix face à ce type de personnage.
J’aimerais bien que nous arrêtions la discussion ici, mais chaque fois que j’ai fait ce type d’offre, Elusen les a refusées…
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@ Aliocha
« Elusen et F68.10 nous démontrent, dans leur rivalité exacerbée, que l’hypothèse girardienne se confirme »
Je pense que vous la mettez un peu à toutes les sauces, votre hypothèse girardienne. Il y a de réels enjeux dans ce type de discussion: qui a le droit de dire le vrai. Pour Elusen, L’Etat, le droit et Britannica. Pour moi, la société civile, la réalité et Wikipedia. En simplifiant…
Alors oui, la forme de nos interactions est parfaitement ridicule. L’enjeu n’en est pas moins tout à fait sérieux.
Et ne me dites pas que j' »imite » Elusen ou quoi que ce soit de ce style. Je le prendrais particulièrement mal tellement ce serait absurde et, j’ose l’affirmer, insultant.
« Oui, oui, la violence est un virus, prenez donc soin les uns des autres, et vous serez guéris. »
Vous jouez de la vielle pour vous permettre d’être aussi répétitif ? Plus sérieusement: si Elusen mène une guerre contre le vrai, il n’est pas possible car irresponsable de ne pas répondre.
Et je vous serais reconnaissant de ne plus mentionner le concept de « soin » quand vous vous adressez directement ou indirectement à moi.
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@ Elusen
« Comment un article de 2 pages pourrait-il garantir quelque chose que Wikimedia Foundation refuse de garantir ? »
Parce que l’article de 2 pages relate l’étude de la réalité telle qu’elle est. Que Wikipedia ne fournisse pas de garanties n’a rien à voir avec l’exactitude de son contenu mais seulement avec du juridisme: la possibilité de les tenir pour responsables directement ou indirectement.
Comme vous le notez, c’est exactement le refus de la contractualisation, de s’engager dans une quelconque relation contractuelle. Et ils ont parfaitement raison de procéder ainsi. Cela n’a rien à voir avec la question de savoir si Wikipedia est fiable ou pas. Simplement que si vous voulez vous retourner contre quelqu’un, il faut trouver quelqu’un d’autre…
L’analogie est identique avec Linux: la licence GPL contient des clauses analogues de refus de garantie. Rien ne vous empêche, si vous voulez faire tourner des applications plus ou moins critiques, d’engager une boîte comme RedHat qui, elle, s’engage à vous fournir des services assimilables à une « garantie », moyennant monnaie sonnante et trébuchante, tout en s’appuyant sur du code source qui vient sans aucune garantie. Comme Wikipedia.
Si vous voulez de la garantie, il faut payer. En attendant, un service gratuit sans garantie, comme Wikipedia, c’est mieux pour beaucoup de gens que pas de service du tout, surtout si l’étude de Nature montre que c’est un service assez fiable.
Voilà un autre document qui s’est intéressé aux informations médicales dans Wikipedia. Sujet plus spécifique que l’étude de Nature, mais la fiabilité de Wikipedia y est encore affirmée. 2-0 en faveur de Wikipedia.
Madame Bilger m’a fait savoir que nous nous arrêtons ici.
@ Aliocha | 16 mars 2020 à 09:18
Vous n’avez pas tout compris, vous ?!
Je me contente de lui tenir tête parce que cela m’amuse étant donné qu’il est évident que cet individu a un grave trouble obsessionnel compulsif et monomaniaque.
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@ F68.10 | 16 mars 2020 à 09:43
« Il demeure: l’étude de Nature, et non pas les avertissements généraux, est garante de la solidité relative de Wikipédia. »
Comment un article de 2 pages pourrait-il garantir quelque chose que Wikimedia Foundation refuse de garantir ?
Depuis quand peut-on garantir pour un tiers quand celui-ci n’est partie d’aucun contrat ?
Wikipédia ne garantit pas le contenu mis en ligne :
Pas de contrat
Le contenu proposé ici est fourni librement, sans engagement aucun de part et d’autre, et aucun type d’accord ou contrat n’est établi entre vous et les propriétaires ou les utilisateurs de ce site, les propriétaires des serveurs sur lesquels il est logé, les contributeurs individuels de Wikipédia
LA PRÉVENTION DANS LES BLOGS
Le F68.10 associé à l’Eluzern des champs provoque des thromboses violentes.
Plusieurs vaisseaux sont déjà bouchés.
@ Aliocha
« Elusen et F68.10 nous démontrent, dans leur rivalité exacerbée, que l’hypothèse girardienne se confirme »
Et Aliocha et Marchenoir ? Silence pudique, d’un coup. L’un développe ce qui ne plaît pas à l’autre et sera vu comme suprémaciste, l’autre tirera son contradicteur vers l’antisémitisme.
Et Aliocha et moi ? L’un fera de la foi son étendard et accusera l’autre de sectarisme, et l’autre se réclamera de la science et de ses possibilités en rappelant ce qu’est la foi, à son avis.
Vous n’êtes pas en dehors de ce que vous dénoncez. Je ne prétends pas l’être non plus si je ne vais pas faire l’historique de mes relations avec tel ou tel, on s’en tape.
Ce qui compte ce n’est pas deux plus deux lapins égale quatre lapins ou deux plus deux tigres égale quatre tigres mais que deux plus deux égale quatre. L’anecdote mène à tout à condition d’en sortir.
@ F68.10 | 16 mars 2020 à 09:43
En général je lis vos commentaires d’un oeil distrait. Nous n’avons pas les mêmes centres d’intérêt, pourquoi pas !
Mais là, ce n’est plus un commentaire que vous publiez. Il y a tellement de liens que ça en devient une pochette surprise.
Je n’aime pas les surprises. Je commence toujours à lire les polars par les dernières pages 😉
@ Elusen
« Alors qu’est-ce que vous faites là à la ramener ?! »
Je corrige chaque impression trompeuse, exagérée ou manipulatrice que je trouve dans vos propos.
« Nature Reaserch a falsifié des entrées de Britannica, a changé les propos de certains de ses propres experts : In doing so, we sometimes disregarded items that our reviewers had identified as errors or critical omissions. »
Nature n’a pas « falsifié » les entrées de Britannica, cela a déjà été expliqué par Jim Giles. Je vous réfère au commentaire précédent pour que vous preniez connaissance des arguments que vous ne souhaitez toujours pas prendre en compte.
Oui, Nature a effectivement, dans un premier temps, demandé aux experts de produire, en aveugle, leurs listes d’erreurs articles par articles. Dans un deuxième temps, ils ont décidé d’ignorer les erreurs qu’ils considéraient être du pinaillage d’universitaire. Jim Giles s’en est déjà expliqué. Vous devriez traiter son argumentaire.
« Nature Reaserch n’a pas de données, la rédaction ment, puisqu’elle indique que ce sont des avis et non des expertises : 42 useable reviews were returned. The reviews were then examined by Nature’s news team and the total number of errors estimated for each article. »
Là, vous pinaillez sur les mots. Le mot anglais est « review » et vous voulez que nous parlions d' »avis » plutôt que d' »expertise ». C’est du pur pinaillage de votre part afin de jouer sur le sens des mots, et cela n’impacte en rien la méthodologie employée.
Je ne vois pas ce que vous voulez dire par « Nature n’a pas de données », ni en quoi elle « ment ». Il est assez clair que méthodologiquement l’étude consistait à donner des articles en aveugle à des experts, récupérer leur… comment dites-vous ? leur avis… leur avis d’experts… leur expertises, en somme… puis de les agréger. En quoi « la rédaction » « ment »-elle, précisément ?
« Votre incompétence, vous parlez toujours de choses que vous n’avez jamais lues ; depuis le début le document de 27 pages est sur le lien que j’ai mis, faites un effort. »
Sur le lien que « vous » avez mis, le lien vers le document disponible sur le texte cliquable « supplementary information » est un lien cassé. Votre document de « 27 pages » n’y est donc pas disponible. Cela fait un petit moment que je vous en ai fait la remarque: 2 jours… Vous pourriez faire l’effort de lire un peu votre interlocuteur au lieu de jouer les matamores.
« Dans votre navigateur vous acceptez les ‘Referer’, avez-vous un bloqueur de contenu ?! »
Le mot « Referer » n’apparaît pas sur la page web que vous référencez.
« Il suffit de cliquer sur ‘supplementary information’ ; non mais bougez-vous ; si j’y arrive pourquoi pas vous ?! »
Simplement parce que le lien est cassé, ce que je vous ai déjà expliqué dans un commentaire précédent. Je vous ferai remarquer que le lien que vous fournissez est sur un site dont l’adresse est « frama.link ». Ce n’est pas un site qui provient de Nature, et il est donc probable que vous aviez l’étude sous la main sur votre disque dur, que vous la mettiez en ligne vous-même, et que vous dissimuliez l’adresse réelle du document en la dissimulant derrière les services de frama.link. Vous ne référencez probablement pas un document publiquement disponible, mais vous mettez un document qui n’est probablement plus disponible à disposition. C’est ainsi que je pense qu’il faut interpréter vos éructations fallacieuses.
Pinaillage: votre document fait 28 pages et non pas 27 pages. Et surtout, comme je le soupçonnais, il s’agit bien du document que j’ai référencé sur le site d’aetherometry.com: Le contenu semble à priori identique. C’est ce que je vous demandais de confirmer, et vous ne l’avez pas fait. Maintenant, vous fournissez le document Word, ce qui est bien, mais vous vous comportez en sauveur agressif alors que vous auriez depuis longtemps dû dire: « Oui, votre document est bien le bon ! ». Platement. Nous aurions alors pu avoir une discussion plus respectueuse, mais vous préférez la tentative ratée d’humiliation car vous ne savez « argumenter » qu’ainsi. Encore une fois: La-men-ta-ble.
« 5 avertissements généraux de votre Wikipédia : « tout ce que vous lisez est certainement faux ! » »
Vous mentez: il s’agit simplement du refus de fournir des garanties. Sûrement pas du refus de publier du contenu exact. Il serait temps que vous compreniez qu’on n’argumente pas en faisant dire aux gens, et même aux avertissements généraux de Wikipédia, ce qu’ils ne disent pas. Pratiquer des sophismes de l’homme de paille sur les avertissements généraux, je vous avoue: il faut oser…
Il demeure: l’étude de Nature, et non pas les avertissements généraux, est garante de la solidité relative de Wikipédia.
Mon humeur est badine, ce matin, aussi je signalerai que, dans la théorie mimétique, sans divinité, les hommes deviennent des dieux façon grecs les uns pour les autres.
Elusen et F68.10 nous démontrent, dans leur rivalité exacerbée, que l’hypothèse girardienne se confirme, et comme je ne suis pas à une épithète près, ceci pour déplaire à Marchenoir, je citerai le divin Marcel :
« En amour, notre rival heureux, autant dire notre ennemi, est notre bienfaiteur. À un être qui n’excitait en nous qu’un insignifiant désir physique il ajoute aussitôt une valeur immense, étrangère, mais que nous confondons avec lui. Si nous n’avions pas de rivaux le plaisir ne se transformerait pas en amour. Si nous n’en avions pas, ou si nous ne croyions pas en avoir. Car il n’est pas nécessaire qu’ils existent réellement. Suffisante pour notre bien est cette vie illusoire que donnent à des rivaux inexistants notre soupçon, notre jalousie. Le bonheur est salutaire pour le corps, mais c’est le chagrin qui développe les forces de l’esprit. D’ailleurs, ne nous découvrît-il pas à chaque fois une loi, qu’il n’en serait pas moins indispensable pour nous remettre chaque fois dans la vérité, nous forcer à prendre les choses au sérieux, arrachant chaque fois les mauvaises herbes de l’habitude, du scepticisme, de la légèreté, de l’indifférence. Il est vrai que cette vérité, qui n’est pas compatible avec le bonheur, avec la santé, ne l’est pas toujours avec la vie. Le chagrin finit par tuer. »
Oui, oui, la violence est un virus, prenez donc soin les uns des autres, et vous serez guéris.
Badin, disais-je…
@ F68.10 | 16 mars 2020 à 00:15
« Rassurez-vous, je ne crois en rien. »
Alors qu’est-ce que vous faites là à la ramener ?!
Nature Reaserch a falsifié des entrées de Britannica, a changé les propos de certains de ses propres experts :
In doing so, we sometimes disregarded items that our reviewers had identified as errors or critical omissions.
Nature Reaserch n’a pas de données, la rédaction ment, puisqu’elle indique que ce sont des avis et non des expertises :
42 useable reviews were returned. The reviews were then examined by Nature’s news team and the total number of errors estimated for each article.
Votre incompétence, vous parlez toujours de choses que vous n’avez jamais lues ; depuis le début le document de 27 pages est sur le lien que j’ai mis, faites un effort.
Dans votre navigateur vous acceptez les ‘Referer’, avez-vous un bloqueur de contenu ?!
Il suffit de cliquer sur ‘supplementary information’ ; non mais bougez-vous ; si j’y arrive pourquoi pas vous ?!
5 avertissements généraux de votre Wikipédia :
« tout ce que vous lisez est certainement faux ! »
@ Elusen
« Je ne suis pas un dieu, je ne vous ai jamais demandé de croire en moi, vos délires mystiques ne concernent que vous. »
Rassurez-vous, je ne crois en rien. Ni en vous, ni en quoi que ce soit. Quant à mes « délires mystiques », quels sont-ils ? Je suis très curieux de vos talents diagnostics par télépathie…
« Le fait est que j’ai le document de 27 pages de Nature Reaserch. »
Ah. Vous l’avez, nous dites-vous… Mais vous n’êtes ni en mesure de nous donner un lien ou une référence, ni de confirmer que c’est bien le document que j’ai mis en lien…
C’est curieux: cela ressemble bien à un bluff carabiné.
D’autant plus que la citation que vous prétendez ici avoir extraite de votre document se retrouve textuellement dans le document que j’ai mis en lien. Cela conduit donc à inférer qu’il s’agit du même document ! Mais non, vous ne daignez pas confirmer que ce document est le même que le vôtre ! Comme je l’ai dit ici: cela prouve votre insondable mauvaise foi.
« Nature Reaserch refuse de donner l’accès aux données collectées et pose l’anonymat des personnes. »
Nature a fourni les données à Britannica. Britannica n’aurait pas été en mesure de rédiger leur réponse à Nature si Nature eut fait obstruction.
Par contre oui, Nature n’est pas déontologiquement autorisé à divulguer les noms des experts. Cela ne peut se faire que de leur propre gré. Quelques-uns l’ont fait. On ne peut reprocher à Nature de refuser d’empiéter sur les droits de ces experts. Un peu pour les mêmes raisons qu’on ne peut reprocher à un journaliste de protéger ses sources. Cela relève de la morale de base, que vous semblez avoir un peu du mal à intégrer…
« Nature Reaserch a truqué plusieurs articles de Britannica. »
Faux. Point réfuté plusieurs fois déjà. Quel article précisément aurait été « truqué »? L’article sur l’éthanol ? Vous n’avez pas mentionné quel article de Britannica aurait été truqué, et en refusant de faire cela, vous vous immunisez à la critique. Péché capital du rationaliste.
« Rien ne change sur Wikimedia Foundation, certainement pas vos tergiversations toutes aussi idiotes les unes que les autres, puisque vous n’avez jamais lu les documents. »
Eh bien au moins, moi, je mets les liens vers les documents que je n’aurais paraît-il pas lu… Alors que vous ne le faites pas… Si un lecteur extérieur à notre discussion veut discuter du contenu des liens que j’ai mis, nous pouvons le faire. Vous, par contre, refusez de discuter de leur contenu et vous contentez d’affirmer sans être capable de l’étayer que je n’aurais pas lu ceci ou pas lu cela. Attitude lamentable, infondée et répétitive qui remonte à nos toutes premières interactions sur ce blog.
« Parler de documents que vous n’avez jamais lus vous place dans l’escroquerie ! »
Eh bien au moins, moi, je mets ces documents en ligne pour que tout le monde puisse les voir et que tout le monde puisse les critiquer. Vous pas. Et encore une fois, je n’ai rien à vous prouver au sujet de ce que je lis ou pas. Vous donner les références sourçant les propos que je tiens est une preuve suffisante que vos accusations d' »escroquerie » sont parfaitement infondées.
« Votre Wikipédia a 5 avertissements généraux : « vous lisez à vos risques un contenu dont tout indique qu’il est faux ! » »
Vous déformez sciemment et malicieusement les 5 avertissement généraux en question qui se résument simplement à l’absence de garantie, et en aucun cas à votre idée délirante qu’ils affirmeraient noir sur blanc qu’il ne racontent que de la bouse en barre. Au contraire, ils visent l’exactitude, mais affirment que la notion de garantie n’est pas de leur ressort.
ET C’EST TRES BIEN AINSI.
L’étude de Nature, quant à elle, prouve bien que cette absence de garantie n’est pas une absence d’exactitude. C’est toujours 1-0 pour Wikipédia. On monte à 2-0 ? Ou je vous laisse l’occasion de poser un nouveau lien vous permettant d’égaliser à 1-1?
@ F68.10 | 15 mars 2020 à 17:22
Je ne suis pas un dieu, je ne vous ai jamais demandé de croire en moi, vos délires mystiques ne concernent que vous.
Le fait est que j’ai le document de 27 pages de Nature Reaserch.
Nature Reaserch refuse de donner l’accès aux données collectées et pose l’anonymat des personnes.
Nature Reaserch a truqué plusieurs articles de Britannica.
Rien ne change sur Wikimedia Foundation, certainement pas vos tergiversations toutes aussi idiotes les unes que les autres, puisque vous n’avez jamais lu les documents.
Parler de documents que vous n’avez jamais lus vous place dans l’escroquerie !
Votre Wikipédia a 5 avertissements généraux : « vous lisez à vos risques un contenu dont tout indique qu’il est faux ! »
@ Elusen
« Oh ben ça alors mon pauvre ami, ce n’est pas de votre faute si vous parlez d’une étude de 27 pages que vous n’avez jamais lue. »
J’ai cité le document que vous semblez référencer lorsque vous parlez de vos « 27 pages ». Pour l’instant, vous n’avez rien cité, et je n’ai aucune raison de croire quoi que que ce soit au sujet de ce fameux document de 27 pages que vous refusez de divulguer tout en le citant, à vous en croire. Vous êtes d’une mauvaise foi insondable.
« Ce n’est pas de votre faute si vous n’avez rien lu, mais avez un avis sur tout. »
Même si j’avais à vous prouver quoi que ce soit au sujet de ce que j’ai lu ou pas (ce que je récuse compte tenu que les seules choses que vous avez à prendre en compte sont ce qui est écrit dans mes commentaires, et que vos talents de télépathes sont à mourir de rire), avouez qu’il est quand même un peu compliqué d’être tenu de lire des documents que vous ne référencez pas ni ne sourcez… Quel est le fameux document de « 27 pages » ? Celui-là?
« La réponse de The Encyclopædia Britannica, Inc est pourtant claire ! »
La réponse de Nature à cette réponse est parfaitement claire: Britannica cherche des poux dans ce qui lui déplaît comme un bon petit négationniste le ferait en cherchant à défendre son beefsteak.
« Nature Reaserch a falsifié plusieurs articles de Britannica, elle en a même inventé ; Nature Reaserch ne le dément pas, mais tente de le justifier. »
Ah ! Donc, c’est délibéré ! Il s’agit donc bien d’un complot !
Trêve de plaisanteries: vous ne comprenez rien à rien, soyons franc. Une étude scientifique se base sur une méthodologie. Si la méthodologie est respectée, alors il n’y a pas de « falsification » et encore moins d' »inventions ». Et Nature n’a même pas à se justifier de suivre une méthodologie ! Quelle idée ! Le fondement même de la démarche scientifique…
Et ce que Britannica appelle des « falsifications » et des « inventions », Jim Giles s’en est déjà expliqué: il n’y a aucune invention. L’article typique que vous visez est celui relatif à l’éthanol, et la fusion des deux articles « éthanol » et « utilisation de l’éthanol » issus de Britannica était amplement justifié méthodologiquement. Aucune « falsification », ni « invention ».
« Nature Reaserch refuse même de publier les données de l’étude »
Elle n’avait pas à le faire. Elle les a néanmoins communiquées à Britannica.
« De les faire parvenir à The Encyclopædia Britannica, Inc. »
Voilà: mensonge flagrant. Nature a fait parvenir les données à Britannica. Données anonymisées, ce qui est parfaitement déontologique.
« Afin qu’ils puissent se défendre ; donc tu parles d’une recherche ! »
Bon, déjà Britannica n’avait pas à chercher à se défendre de cette manière. S’ils étaient certains que le résultat était faux, ils auraient dû tenter une réplication qui serait logiquement allée dans leur sens. Et le score serait 1-1 et non pas 1-0. Vous avez des études qui prouvent que Wikipédia est significativement peu fiable comparé à Britannica ou autres ? Vous êtes capable de monter le score à 1-1 ? Ou faut-il que j’aille chercher le 2-0 avec une autre étude ?
« Mais comment diantre, fais-je moi pour avoir l’étude de 27 pages sous le coude et l’avoir lue »
Peut-être que vous l’aviez récupérée à l’époque de la controverse lorsque le lien était disponible sur le site de Nature ? Et que vous la gardez sur votre disque dur en jouant au mariole avec vos contradicteurs ? Peut-être que vous bluffez ? Ou peut-être ne voulez-vous simplement pas reconnaître qu’il s’agit du supplément disponible ici-même, comme je vous l’ai fait remarqué dans mon précédent commentaire.
En somme, vous jouez sciemment à l’abruti et vous en êtes fier.
« Alors que vous non, mais avez le culot d’en parler ! »
Alors répondez-moi noir sur blanc: parlez-vous de ce supplément d’information? Ou pas?
« Surtout, dans l’absolu, affirmer que Wikipédia est une source fiable en refusant ce qui est écrit dans ses propres avertissements généraux. »
Linux est adéquatement solide, et il n’y a aucune garantie. Les arguments de ce style furent utilisés pendant des années par tous les malotrus qui voulaient s’arroger un pouvoir commercial sur l’informatique grand public. Heureusement que de nos jours, le débat ne se pose plus réellement en ces termes surannés. Il en va de même pour Wikipédia: heureusement qu’elle ne garantit rien! C’est ce qui lui permet d’évoluer plus vite et ainsi d’être plus utile. Et ce qui explique son succès. De la même manière que cela explique aussi le succès de Linux. Même topo.
Et quoi qu’il en soit, l’étude de Nature montre bien que tout cela n’est que de l’agitation de la peur par des gens refusant qu’on conteste les standards d’expertise incarnés par Britannica. Ces standards on fait leur temps. L’étude de Nature en est la preuve.
@ F68.10 | 14 mars 2020 à 20:18
Oh ben ça alors mon pauvre ami, ce n’est pas de votre faute si vous parlez d’une étude de 27 pages que vous n’avez jamais lue.
Ce n’est pas de votre faute si vous n’avez rien lu, mais avez un avis sur tout.
La réponse de The Encyclopædia Britannica, Inc est pourtant claire !
Nature Reaserch a falsifié plusieurs articles de Britannica, elle en a même inventé ; Nature Reaserch ne le dément pas, mais tente de le justifier.
Nature Reaserch refuse même de publier les données de l’étude, de les faire parvenir à The Encyclopædia Britannica, Inc. afin qu’ils puissent se défendre ; donc tu parles d’une recherche !
Mais comment diantre, fais-je moi pour avoir l’étude de 27 pages sous le coude et l’avoir lue ; alors que vous non, mais avez le culot d’en parler !
Surtout, dans l’absolu, affirmer que Wikipédia est une source fiable en refusant ce qui est écrit dans ses propres avertissements généraux.
Wikipédia – Cinq avertissements généraux :
◘ Wikipédia ne garantit pas le contenu mis en ligne.
◘ Wikipédia ne garantit pas la validité, l’exactitude, l’exhaustivité ni la pertinence des informations contenues sur son site.
◘ Wikipédia ne saurait être retenue comme source fiable
◘ Aucune garantie ne peut être fournie sur le contenu de ces publications
◘ L’utilisation de Wikipédia est à vos propres risques.
Soyez conscient que les informations que vous pouvez trouver dans Wikipédia sont peut-être inexactes, trompeuses, dangereuses ou illégales.
@ Elusen
« Ou se trouve l’étude de 27 pages et non un résumé en 2 pages ? »
J’ai lu et relu l’étude de Nature, la réponse de Britannica et la réfutation par Nature de cette réponse. Aucun de ces documents ne fait « 27 pages ». Et aucun de ces documents ne mentionne « 27 pages », nulle part.
De ce que j’en vois, vous tirez ce chiffre de « 27 pages » de votre chapeau pointu.
« Étude que vous n’avez jamais lue ; ce qui indique bien que vous parlez systématiquement de choses dont vous ignorez tout. »
Depuis le temps que je me fade vos salades, j’ai bien eu le temps de lire l’étude de Nature, la réponse de Britannica et la réfutation de Nature et quelques autres documents que je garde sous la main dans l’attente de vos inepties à réfuter une à une.
Et encore une fois, peu importe que j’aie lu ci ou ça. À vous de citer des propos qui me contredisent et à moi de citer des propos qui vous contredisent. Tant qu’ils sont sourcés, peu m’importe votre petit jeu de « pas lu, pas vu, pas pris ». On ne joue pas à cache-cache: soit on cite des propos, soit on les invente. Peu importe où et comment on les trouve et peu importe quand nous en avons pris connaissance. Point.
« The reviewers originally participated under condition of anonymity, but a few have subsequently agreed to being identified, and we have added their identities alongside their comments below. No test is perfect and we acknowledge that any of our reviewers could themselves have made occasional errors. But by choosing reviewers who were highly qualified in the specific area described by each entry, we aimed to subject the encyclopaedia entries to the fairest and most stringent test that we could. »
C’est trop facile. Vous êtes vraiment un fat: vous citez des propos sans en citer la source… Alors voilà, je vais vous prouver qu’on peut être plus honnête que vous: voici le document d’où est tiré vos propos. J’en avais connaissance, mais j’attendais de voir comment vous comptiez me faire mariner compte tenu que ce document n’est plus disponible sur le site de Nature suite à un probable réarrangement de leur site web. De plus, comme vous pouvez le constater, le lien que je vous ai donné ne permet pas de déterminer, compte tenu de la mise en page, si cela fait 27 pages ou pas en format papier. Il est donc probable que vous avez connaissance d’un lien ou d’un document papier que je ne connais pas du même texte et que vous jouiez sur l’asymétrie d’information de manière malhonnête afin de ridiculiser votre adversaire à peu de frais. Là, vous tombez bien bas. D’autant plus qu’il ne s’agit pas de l' »étude » au sens strict mais, comme le dit Nature, de « matériel supplémentaire ». Si vous aviez utilisé cette terminologie, il aurait été plus facile de deviner de quoi vous parliez, mais non, vous ne l’avez pas fait, car vous appréciez faire mariner vos contradicteurs avec peu d’égards pour la clarté de l’interaction avec eux. Vous êtes vraiment un fat, et un fat malhonnête de surcroît.
De plus, il n’y a rien de répréhensible dans le texte que vous avez cité.
« Les personnes qui auraient participé à l’étude ont voulu rester anonymes, quel courage ! »
C’est parfaitement normal et usuel dans tous les processus de revue par les pairs dans le domaine scientifique. Jim Giles s’en est expliqué ici [à 12:10]. C’est plutôt demander les noms de ces personnes qui est répréhensible d’un point de vue déontologique de la part de Britannica. Et Nature a parfaitement eu raison d’affirmer à Britannica qu’ils n’étaient pas déontologiquement autorisés à révéler ces noms quand Britannica les a requis !
« Mais suite à la polémique, certaines ont accepté que leur identité soit mentionnée »
Oui. C’était leur choix individuel. Nous ne sommes pas en Union soviétique.
« Nature Reaserch indique que ces personnes ont elles-mêmes très certainement fait des erreurs. »
Je l’attendais celle-là. Jim Giles s’en est aussi expliqué ici [à 15:05]. Le principe de la mise en aveugle est le mécanisme méthodologique par lequel on s’assure que les erreurs inévitables ne peuvent méthodologiquement bénéficier ni à Wikipedia ni à Britannica. S’il y a eu des erreurs en défaveur de l’un, la mise en aveugle garantit qu’il n’y a aucune raison d’avoir plus ou d’avoir moins d’erreurs en défaveur de l’autre. En gros, Britannica n’a aucune raison de prétendre avoir été lésée méthodologiquement. Le prétendre, c’est affirmer une « théorie du complot » comme quoi Nature a délibérément défavorisé Britannica. Ce qui ne me semble pas défendable ici.
« Le fait que vous me demandiez les 27 pages et la preuve irréfutable que vous n’avez jamais lu, ni la réponse de The Encyclopædia Britannica, Inc., ni l’étude. »
Alors voilà: le lien que je vous donne montre que les termes « études » et « 27 pages » ne permettaient pas d’identifier ce à quoi vous faisiez référence, surtout compte tenu que le lien de Nature est désormais cassé. Puisque les propos que vous citez proviennent d’un document qui n’est pas « l’étude » mais simplement du « matériel supplémentaire » fourni dans le cadre de la requête pré-judiciaire de Britannica, et que le lien que (contrairement à vous) je fournis ne me permets pas d’affirmer que la mise en page fut celle de « 27 pages ». Vous l’avez, le document PDF ou Word qui contient précisément 27 pages ? Donnez le lien précis…
« Retenons trois des avertissements de Wikimedia Foundation sur son produit Wikipédia »
Ceci a déjà été traité ici, ici et ici. Vous n’avez fourni aucune objection ni critique à ma réfutation, qui en l’état tient donc. Votre propos ne mérite donc plus qu’on s’y attarde, car vous « jouez les caractères » sur un blog modéré, comme on dirait d’autres qu’ils « jouent la montre ». Répondez à mes critiques de votre propos, et on reparle. La principale critique en étant que cela ne remet pas en cause l’étude de Nature.
« Voilà un témoin oculaire qui affirme : « Tout ce que je vais dire est un mensonge, mais écoutez-moi ! » »
N’importe quoi. Vous êtes pire qu’un platiste. Et de plus, avec votre méthodologie toute particulière, il n’y aurait aucune raison que l’on accorde de la valeur aux témoins oculaires des camps de concentration et d’extermination nazis. Vous êtes parfaitement lamentable.
C’est toujours 1-0 pour Wikipédia.
Et puisque vous ironisez sur ma capacité à prendre connaissance de documents, je me permets de vous rappeler que vous n’avez toujours pas souhaité prendre connaissance de l’arrêt Internationale Handelsgesellschaft. Et ce n’est pas la première fois que je vous le fais remarquer. La paille, la poutre…
@ F68.10 | 13 mars 2020 à 20:49
Ou se trouve l’étude de 27 pages et non un résumé en 2 pages ?
Étude que vous n’avez jamais lue ; ce qui indique bien que vous parlez systématiquement de choses dont vous ignorez tout.
Dans l’étude de 27 pages :
No test is perfect and we acknowledge that any of our reviewers could themselves have made occasional errors. But by choosing reviewers who were highly qualified in the specific area described by each entry, we aimed to subject the encyclopaedia entries to the fairest and most stringent test that we could.
Les personnes qui auraient participé à l’étude ont voulu rester anonymes, quel courage !
Mais suite à la polémique, certaines ont accepté que leur identité soit mentionnée, et Nature Reaserch indique que ces personnes ont elles-mêmes très certainement fait des erreurs.
Le fait que vous me demandiez les 27 pages et la preuve irréfutable que vous n’avez jamais lu, ni la réponse de The Encyclopædia Britannica, Inc., ni l’étude.
Retenons trois des avertissements de Wikimdia Foundation sur son produit Wikipédia :
◘ Wikipédia ne garantit pas la validité, l’exactitude, l’exhaustivité ni la pertinence des informations contenues sur son site.
◘ Wikipédia ne saurait être retenue comme source fiable
◘ L’utilisation de Wikipédia est à vos propres risques.
Voilà un témoin oculaire qui affirme : « tout ce que je vais dire est un mensonge, mais écoutez-moi ! »
@ Elusen
« 1° – ce n’est pas une étude, mais un article de 2 pages ! »
L’étude de Nature est effectivement présentée sous la forme d’un article de 2 pages. Pas plus compliqué que cela. Et l’étude de PLOS One fait 5 pages: pas la peine d’être inutilement verbeux quand on présente les résultats d’une étude. Quelques pages suffisent… Voilà: problème réglé.
L’étude a bien eu lieu, et elle est de nature scientifique.
« 2° – l’étude fait 27 pages, où est-elle ? »
D’où tenez-vous ce chiffre de « 27 pages »? Quelle étude ici mentionnée aurait « 27 pages »? Vous arrive-t-il d’inventer des chiffres simplement pour faire joli ?
« 3° – l’étude de 27 pages, vous ne l’avez pas lue, mais vous la commentez ; c’est ici l’attitude des escrocs. »
Eh bien je vous demande encore et toujours quelle est cette fameuse étude qui aurait « 27 pages ». J’ai plutôt l’impression que c’est vous qui essayez d’enfumer le monde ici.
« Comparer quelque chose qui n’existe pas serait sérieux selon vous ! »
Au détail près qu’ils ont bien comparé ce qui était comparable et que tout provenait bien de Britannica. Voili voilou. C’est bien pour ce type de raisons que l’étude de Nature n’a pas subi de rétraction, comme le sollicitait Britannica.
« 5° – Nature Research ne s’est servi que de 42 entrées en anglais, sur des millions ! »
Exact. Cela s’appelle de l’échantillonnage. Je vous ai expliqué ce point précis ici et ici
« En statistique, un échantillon est un ensemble d’individus représentatifs d’une population. » — Wikipedia la volatile
Le mot clé est ici: « représentatif ». C’est ce concept de représentativité qui permet de généraliser à partir de 42 items représentatifs à toute une population générale de centaines, de milliers, de millions, de milliards, ou même d’un googolplex d’items. La logique en est identique quelle que soit la taille de la population totale, qui n’importe que très peu. Cela s’appelle de la statistique inférentielle: pour une petite introduction au sujet, je me permets de vous conseiller de vous intéresser à la notion de loi de Bernoulli.
« 6° – Wikimedia foundation dit que le contenu de Wikipédia est à vos risques, que tout le contenu est certainement faux. »
Je crois que vous exagérez quand vous prétendez qu’elle prétend que le contenu est « certainement faux ». Mais, oui, c’est à nos risques. Comme le choix d’avaler un médicament ou d’utiliser un logiciel. Tout n’est pas garanti dans la vie, et je n’ai aucune envie que cela soit le cas. Ce point a été évoqué à de multiples reprises, notamment ici, ici. Point qui, de toutes manières, ne remet pas en cause la validité de l’étude de Nature.
« 7° – ni Britannica, ni Universalis, ni Encarta, ni l’encyclopédie de Oxford, ni celle de Stanford n’ont de tels avertissements ! »
Que ce soit vrai ou que ce soit faux, cela n’enlève rien à la validité de l’étude de Nature, qui affirme que Wikipedia est quand même d’une solidité à peu près comparable à Britannica. C’est toujours 1-0 en faveur de Wikipedia.
Vous venez de pratiquer exactement ce qui s’appelle un Gish Gallop. C’est une mauvaise habitude…
@ F68.10 | 13 mars 2020 à 15:34
1° – ce n’est pas une étude, mais un article de 2 pages !
2° – l’étude fait 27 pages, où est-elle ?
3° – l’étude de 27 pages, vous ne l’avez pas lue, mais vous la commentez ; c’est ici l’attitude des escrocs.
4° – Britannica indique que l’étude est fausse puisque Nature Reaserch a comparé des choses qui n’existaient pas.
Comparer quelque chose qui n’existe pas serait sérieux selon vous !
5° – Nature Research ne s’est servi que de 42 entrées en anglais, sur des millions !
6° – Wikimedia foundation dit que le contenu de Wikipédia est à vos risques, que tout le contenu est certainement faux.
7° – ni Britannica, ni Universalis, ni Encarta, ni l’encyclopédie de Oxford, ni celle de Stanford n’ont de tels avertissements !
@ Elusen
« N’ayant aucune confiance dans vos liens, l’article j’ai l’ai trouvé ici avec une mise à jour du 28 mars 2006 »
Le lien que vous fournissez est exact et bon. Il s’agit bien de l’étude de Nature que j’ai mentionnée: Comme vous le voyez dans votre propre lien, elle date bien du 14/15 décembre 2005. Suite à la réponse de Britannica, il y a effectivement eu une réponse le 28/29 mars 2006 de la part de Nature affirmant qu’elle n’accédait pas à la demande de rétractation de l’article formulée par Britannica dans son texte du 22 mars 2006.
Pour vous assurer qu’il s’agit bien de la même étude et que mes liens sont corrects, vous pouvez aller sur votre propre lien, cliquer sur l’onglet « Download PDF » à la droite de la page web, et vous tomberez sur le lien que je mets dans nos conversations depuis le début. Votre manque de confiance en mes liens est donc ici prouvé infondé. Merci d’en prendre acte ; et merci aussi de prendre acte que mon lien offre une lecture avec une mise en page plus agréable pour le lecteur de ce blog que le vôtre.
« C’est comme ça que j’ai eu accès à la réponse de Encyclopædia Britannica Inc. »
Effectivement, c’est un moyen pour cela. Mais si vous aviez fait attention au contenu de ce commentaire, vous auriez remarqué que le papier « Fatally Flawed » de Britannica y était déjà mentionné dans cette vidéo, le 7 février 2020. J’ai donc mis environ 40 jours à vous faire prendre connaissance de ces deux documents. Record à battre.
« Vous avez tort, aucune étude scientifique n’a prouvé que Wikipédia était une source viable. »
Si. L’étude de Nature. Votre propos impliquerait que l’étude de Nature ne serait pas une étude de nature scientifique. C’est à vous de le prouver. Si vous ne le pouvez pas, vous êtes bien contraint de concéder qu’il existe une étude scientifique qui montre que la solidité relative de Wikipédia relativement à Britannica est décente.
« Puisque la science ne peut pas prouver cela, attendu que Wikipédia est constamment réécrite et que n’importe peut s’y connecter et réécrire les articles 24h/24h, 7 jours sur 7. »
N’importe quoi. C’est tout à fait du domaine de l’investigation scientifique. Domaine connu sous le nom de science de l’information. On y étudie entre autres l’évolution de l’information dans le temps, et l’évaluation de la solidité de Wikipédia peut très bien prendre en compte l’aspect dynamique de l’information ainsi mise à disposition du public.
De plus votre description de Wikipédia est fallacieuse: il y a de nombreux mécanismes permettant de réguler la volatilité de l’information. La sanction de Connolley contre laquelle vous pestiez, qui fut interdit de « revert » pendant 6 mois sauf à 1 par jour, est justement un tel mécanisme.
Cela étant, même l’assertion que vous faites peut faire l’objet d’un traitement scientifique; comme en témoigne cette étude, scientifique, parue dans PLOS One (revue qui ne bénéficie, cela étant, pas de la meilleure réputation…)
« L’inconstance ne permet à aucune science d’établir une vérité ; vous êtes donc absurde, comme à l’ordinaire. »
On peut parfaitement évaluer scientifiquement la volatilité de l’information sur Wikipédia, comme l’étude de PLOS One prétend le faire. De la même manière que l’indice VIX permet de mesurer tant bien que mal la volatilité des marchés financiers: 12.67 le 25 décembre 2019 et 75.47 le 12 mars 2020, à peu près autant qu’en 2008. Le coronavirus est passé par là…
« Encyclopædia Britannica Inc. a bien indiqué que pour les 42 articles de Wikipédia, certains n’existaient même pas dans Britannica ; donc comparer ce qui n’existe pas vous rend encore plus absurde. »
Soit Britannica déforme la réalité, soit vous mentez sur les propos de Britannica. Les articles proviennent bien de britannica.com, et Jim Giles ne s’est jamais caché du fait que c’était que le cas. Ce que prétend Britannica est que les articles ne venaient pas tous de l’Encyclopédie Britannica au sens strict, mais aussi de son édition étudiante et de son « Yearbook ». Jim Giles a bien expliqué dans son intervention devant Wikimania en 2006 pourquoi il s’agissait là d’une présentation tendancieuse et fallacieuse de la part de Britannica. Votre argument tombe ici à plat.
« Vous mettez des tartines, alors que vous n’avez même pas lu cette mystérieuse étude de 27 pages. »
Quelle étude de 27 pages ? La réponse de Britannica n’a que 20 pages. L’étude de Nature en fait 2. Je ne vois pas de quelle étude vous voulez parler, et encore moins de quelle est la pertinence de savoir si j’ai lu ou pas une telle étude…
« C’est hallucinant que vous parliez d’un truc que vous n’avez jamais lu ! »
L’étude de 27 pages ? Je ne vois pas de quelle étude vous voulez parler. Et si, je peux très bien, par exemple, parler en détail d’une large partie des EGAs et SGAs, bien que je ne les ai pas intégralement lus: j’ai suffisamment de culture pour connaître leur contenu sans les avoir lus, et pour m’y repérer pour discuter leurs propos ligne à ligne. De même, personne n’a lu Sanchuniathon, car ce n’est pas techniquement possible. Cela ne nous empêche pas de pouvoir discuter son contenu sur la base de ce qu’on sait indirectement de ces textes perdus. J’espère que vous acquerrez un peu de maturité à ce sujet un jour…
« Cela vous rend pathétique, vous avez un avis sur tout, tout le temps, sans jamais savoir de quoi vous parlez, juste en lançant des recherches sur Internet vous prétendez être expert en 3 minutes. »
S’il me faut 3 minutes de recherche Google (à supposer que ce soit là ma méthode) pour devenir un « expert » (que je n’ai jamais revendiqué d’être) face à vous, c’est plutôt vous qui avez un problème. Quant au pathos, je vous informe poliment que je suis désormais au-delà de toute possibilité de sentiment de honte: il est peu probable que je ressente désormais cela un jour, quels que soient les actes qui me seraient imputés.
« C’est Wikimedia Foundation qui l’écrit, ce sont eux qui mettent un terme à vos turpitudes ; pas moi ! »
Wikipédia a bien raison de ne pas garantir le contenu en ligne. Wikipédia a bien raison de ne pas revendiquer être une source fiable. Wikipédia a bien raison de prétendre que son utilisation est aux risques de son utilisateur. Ce n’est aucunement un problème, pas plus que ne le sont les notices des boîtes de médicaments ou que ne l’est la licence GPL sur laquelle tourne nombre de logiciels du monde moderne.
Bienvenu dans la réalité.
Cela ne change rien au fait que l’étude de Nature montre que Wikipédia est grosso modo aussi fiable que Britannica. Ce qui était le point en débat.
Vous êtes un marchand de peur.
@ F68.10 | 12 mars 2020 à 22:50
« C’est donc bien l’inverse de ce que vous prétendez »
N’ayant aucune confiance dans vos liens, l’article j’ai l’ai trouvé ici avec une mise à jour du 28 mars 2006 ; c’est comme ça que j’ai eu accès à la réponse de Encyclopædia Britannica Inc.
Vous avez tort, aucune étude scientifique n’a prouvé que Wikipédia était une source viable ; puisque la science ne peut pas prouver cela, attendu que Wikipédia est constamment réécrite et que n’importe peut s’y connecter et réécrire les articles 24h/24h, 7 jours sur 7.
L’inconstance ne permet à aucune science d’établir une vérité ; vous êtes donc absurde, comme à l’ordinaire.
Encyclopædia Britannica Inc. a bien indiqué que pour les 42 articles de Wikipédia, certains n’existaient même pas dans Britannica ; donc comparer ce qui n’existe pas vous rend encore plus absurde.
Vous mettez des tartines, alors que vous n’avez même pas lu cette mystérieuse étude de 27 pages.
C’est hallucinant que vous parliez d’un truc que vous n’avez jamais lu ! Cela vous rend pathétique, vous avez un avis sur tout, tout le temps, sans jamais savoir de quoi vous parlez, juste en lançant des recherches sur Internet vous prétendez être expert en 3 minutes.
C’est Wikimedia Foundation qui l’écrit, ce sont eux qui mettent un terme à vos turpitudes ; pas moi !
Wikipédia – Avertissements généraux :
◘ Wikipédia ne garantit pas le contenu mis en ligne.
◘ Wikipédia ne garantit pas la validité, l’exactitude, l’exhaustivité ni la pertinence des informations contenues sur son site.
◘ Wikipédia ne saurait être retenue comme source fiable
◘ Aucune garantie ne peut être fournie sur le contenu de ces publications
◘ L’utilisation de Wikipédia est à vos propres risques.
Soyez conscient que les informations que vous pouvez trouver dans Wikipédia sont peut-être inexactes, trompeuses, dangereuses ou illégales.
@ Elusen
« Nature Reaserch, l’article que vous mettez depuis le début n’est pas une étude, mais une tentative de réponse à Encyclopædia Britannica Inc. suite à son courrier de 20 pages. »
L’étude de Nature a été publiée le 15 décembre 2005. Le texte fourni par Britannica date du 22 mars 2006. C’est donc bien l’inverse de ce que vous prétendez: C’est Britannica qui répond à Nature. Voilà. Dans cet ordre…
« L’article de Nature Reaserch ne fait que 2 pages, cela ne peut pas être une étude ! »
Alors, en fait, si. C’est bien une étude qui a été menée. Le format de publication dans Nature est par contre celui d’un article de journal. Car Nature est une des rares revues scientifiques qui a une section « journalisme » plus conventionnelle sur l’actualité de la science. L’étude menée n’est pas parfaite, mais elle a été menée le plus scientifiquement possible. Voilà. La vérité n’est pas plus compliquée que cela. Et 2 pages ou 20 pages, c’est le choix de Nature, qui doit faire des choix de mise en page, comme tout journal ou revue. 2 pages suffisent à résumer l’étude.
« De plus votre tentative de traduction d’une petite partie du courrier de Encyclopædia Britannica Inc. est pathétique et infantile ! »
Cette tentative de traduction, qui à défaut d’être une « tentative » est bel et bien une traduction, ne vous en déplaise, est la traduction d’un texte oral: D’une intervention délivrée par Jim Giles lors de la conférence Wikimania à Cambridge, Massuchetts, qui eu lieu du 4 au 6 août 2006. La réponse de Britannica avait été alors publiée, et c’est de cela qu’il est question lors de cette intervention. Ce que vous considérez « pathétique » et « infantile » n’est qu’une traduction d’une intervention orale, la plus littérale possible. C’est cette littéralité de l’oralité traduite qui vous insupporte à la lecture. Rien d’autre. Et je me demande toujours ce que vous avez contre les enfants…
« Il a été établi que les articles Wikipédia sont écrits par des sociétés de communication, des non spécialistes, des lobbys, des groupes politiques, des services secrets, des sociétés de trolls, lien mis dans les interventions plus bas. »
Que cela soit vrai ou faux, cela ne change rien au résultat de l’étude de Nature. Voilà…
« Des groupes politiques telle que l’extrême droite du pseudonyme Alain Soral, ce n’est pas sa véritable identité. »
Quel est le rapport avec Soral ? Vous n’êtes pas explicite ici. Quoi qu’il en soit, encore une fois, que Soral intervienne sur Wikipédia ou pas, cela ne change en rien le résultat de l’étude de Nature.
Je vous ferai par ailleurs remarquer que votre document sur Soral n’est pas en accès libre. Un peu compliqué de le discuter dans ces conditions. Et Soral et sa clique font bien ce qu’ils veulent, de toutes façons…
« Dans l’article de 2 pages et non une étude, Nature Reaserch indique bien que des chercheurs universitaires ont été sanctionnés et interdits d’écrire par les modérateurs de Wikimedia Foundation. »
L’article a beau faire deux pages, ce n’en est pas moins une étude qui a été réalisée.
Il y est seulement fait mention de William Connolley, qui est rentré dans un guerre éditoriale au sujet du changement climatique. Il a été sanctionné pour une période de 6 mois à ne faire qu’un « revert » par jour (et non pas « interdit d’écriture », comme vous le prétendez fallacieusement). Des situations de ce genre arrivent régulièrement, et ce n’est pas si grave que cela. Je suis moi-même intervenu dans une guerre éditoriale, et j’ai réussi à remettre de l’ordre. Tout le monde était content au final, mais j’ai quand même failli être sanctionné car j’étais au centre du conflit éditorial, en train de gérer les délires des uns et des autres. Je n’ai finalement pas été sanctionné, mais j’ai laissé l’article vivre sa vie, et peu de changements suite à mon intervention ont été problématiques dans un sens ou dans l’autre. Il n’y a rien de dramatique là-dedans. Et d’ailleurs Jimmy Wales a effectivement soutenu William Connolley. Quoi qu’il en soit, que X ou Y soit sanctionné importe peu: ce qui importe est le résultat final, que valide l’étude de Nature, encore une fois.
« L’article de Nature Reaserch ne porte que sur 42 articles en anglais, comparés à des articles de Britannica portant sur le même sujet, donc pas sur la totalité contrairement à ce que vous avez affirmé, ni sur les autres langues. »
Où ai-je affirmé que l’étude avait examiné la totalité des articles? Je ne l’ai pas fait.
J’affirme par contre, oui, qu’il s’agit d’échantillonnage: On prend des articles au hasard avec certains critères de sélection préalables, puis on évalue ces articles, ce qui nous renseigne statistiquement sur la fiabilité de l’intégralité des articles. Effectivement, si le processus de sélection est biaisé, et que les articles ne sont pas choisis au hasard, le processus d’inférence statistique échoue, et on ne peut pas généraliser statistiquement à l’ensemble de l’encyclopédie. Généralisation qui doit toujours se faire avec les pincettes appropriées.
Tant que vous ne montrez pas que le processus de sélection a été ainsi biaisé, vous ne pouvez pas mettre en cause cette étude sans procéder à une réplication. C’est comme cela que la science fonctionne.
En gros, c’est toujours 1-0 pour Wikipedia.
Mais pour répondre aux autres points de votre commentaire rapidement: vous ne me semblez pas très bien comprendre ce qu’est la science; vous n’avez manifestement toujours pas compris que je n’ai pas affirmé quoi que ce soit validant votre délire de « concept s’autorégulant »; vous n’avez pas les idées très claires sur l’hypothético-déductif qui, si, est une première approche de la science, maintenant dépassée selon ma compréhension du terme « hypothético-déductif »; la science fait éminemment appel aux « sens » depuis que l’empirisme constitue une part fondamental de la démarche scientifique, ne vous en déplaise ; Edmond Ortigues raconte peut-être des choses intéressantes, mais vu la façon avec laquelle vous le citez, on ne perçoit rien de très précis dans ses propos, et même potentiellement du faux ; ce n’est pas parce que l’économie serait un « rapport entre humains », y compris émotionnel et spéculatif ou même « moutonnier », qu’elle ne peut faire l’objet d’un traitement scientifique. Ce dernier point constitue un non sequitur de votre part.
@ F68.10 | 12 mars 2020 à 00:53
« économie libérale et libertarienne »
Prédire n’est pas de la science !
Une chose, un concept, ce n’est pas en vie ; une table, une chaise ne pensent pas et ne s’autorégulent pas, l’économie libérale pas plus.
hypothético-déductif, hypothéticodéductif, les deux s’écrivent, merci !
« hypothéticodéductif » veut dire empirisme, avoir la sensation de !
C’est à partir de l’hypothèse que l’on fait une déduction ; ce n’est clairement pas de la science. La science observe, constate et déduit, mais ne fait pas appel à la sensation.
Edmond Ortigues – professeur émérite à l’université de Rennes – docteur ès théologie
de la notion hypothéticodéductif :
L’idée de la méthode hypothético-déductive n’émergera que lentement au XIXe siècle, à travers les œuvres de Whewell et de Herschel.
Sans compter que l’économie en général, la libérale en particulier, ce ne sont que des rapports entre humains, de confiance, panique, peur, spéculatif et le phénomène moutonnier sur les marchés.
——————-
Nature Reaserch, l’article que vous mettez depuis le début n’est pas une étude, mais une tentative de réponse à Encyclopædia Britannica Inc. suite à son courrier de 20 pages.
L’article de Nature Reaserch ne fait que 2 pages, cela ne peut pas être une étude !
De plus votre tentative de traduction d’une petite partie du courrier de Encyclopædia Britannica Inc. est pathétique et infantile !
Il a été établi que les articles Wikipédia sont écrits par des sociétés de communication, des non spécialistes, des lobbys, des groupes politiques, des services secrets, des sociétés de trolls, lien mis dans les interventions plus bas.
Des groupes politiques telle que l’extrême droite du pseudonyme Alain Soral, ce n’est pas sa véritable identité.
► Cellule Wikipédia – document confidentiel – comment manipuler les écrits – Soral.
Dans l’article de 2 pages et non une étude, Nature Reaserch indique bien que des chercheurs universitaires ont été sanctionnés et interdits d’écrire par les modérateurs de Wikimedia Foundation.
L’article de Nature Reaserch ne porte que sur 42 articles en anglais, comparés à des articles de Britannica portant sur le même sujet, donc pas sur la totalité contrairement à ce que vous avez affirmé, ni sur les autres langues.
@ Elusen
« « solidité relative » bonjour l’oxymore ; deux mots qui se contredisent dans le même syntagme ; relative a pour synonyme : approximatif. »
Non. « Relatif » signifie « comparativement ». Vous voulez donner aux mots les sens qui vous arrangent ; pas les sens que les locuteurs de ces mots leur donnent. C’est encore indirectement un sophisme de l’homme de paille. Je vais commencer à devoir les compter un à un, ces sophismes de l’homme de paille, si vous continuez.
L’étude de Nature cherche explicitement à évaluer la solidité de Wikipedia comparativement à Britannica. Comparativement. Il s’agit donc bien de solidité relative.
Si vous voulez de la solidité béton, absolue, vous n’avez que peu de choix sur le marché cognitif du savoir. Le seul exemple que je connaisse de solidité béton, c’est le projet HoTT, visant à remettre les mathématiques sur de nouvelles bases axiomatiques inspirées de la théorie des types d’homotopie. L’écrasante majorité du savoir est moins solide, relativement à cette entreprise ; y compris l’extraordinaire coïncidence entre théorie et expérimentation au sujet du moment magnétique de l’électron.
Il est parfaitement légitime de parler de la solidité d’une encyclopédie relativement à une autre.
« Vous n’avez même pas lu l’article de Nature Reaserch sur Wikipedia puisqu’il n’affirme pas ce que vous prétendez. Vous mettez n’importe quel article après avoir lancé une recherche Internet. »
So what ? Je n’ai pas à me justifier de ce type d’attaques. Surtout depuis que nous avons eu l’occasion de prendre connaissance du Gambit Robert-Chouard qui nous explique que les standards épistémologiques actuels nous imposent de tout connaître d’éléments sur lesquels nous ne nous sommes pas documentés. En gros: pas besoin de lire pour savoir, de nos jours. Live with it.
« Il avait déjà été établi que vous ne lisez aucune source que vous mettez, là cela se confirme, puisque l’étude compare des articles en anglais, entre Wikipedia et la très sérieuse et universitaire Britannica. »
Je ne vois pas comment vous avez établi quoi que ce soit de ce style. Et peu importe la flagornerie que vous manifestez au sujet de Britannica, je n’ai jamais prétendu autre chose que ce que vous venez d’écrire.
« Le test ne portait que sur 42 entrées. »
Ce qui est parfaitement légitime. On appelle cela de l’échantillonnage. On pratique cela dans l’écrasante majorité des domaines de la science. En médecine, pour évaluer des thérapies, on ne fait que cela (enfin d’autres choses aussi, mais bon…): de l’échantillonnage. Oui Monsieur. Même que parfois on le fait à la mode nazie.
« De plus l’article indique que des administrateurs Wikipedia ont déjà sanctionné des chercheurs universitaires et empêchaient d’intervenir sur les articles. »
Ce qui est probablement parfaitement normal. C’est à Wikipedia d’établir ses règles. Et une des règles en est qu’un auteur n’a pas le droit de référencer ses propres articles, ses propres propos, ni de corriger lui-même sa page. Wikipedia établit ses propres règles. Si cela ne plaît pas, tant pis. Tough luck, comme on dit: on juge de la solidité relative de Wikipedia indépendamment des règles qu’elle se donne. C’est justement le principe de l’étude de Nature: voir si le fonctionnement de Wikipedia impacte significativement son objectivité, relativement à d’autres encyclopédies. Et cette étude prétend que non.
« Encyclopædia Britannica a répondu et a relevé sur 42 articles soi-disant comparés plusieurs n’existaient même pas dans l’encyclopédie Britannica. »
Ce papier est effectivement une réponse de Britannica à Nature et Wikipedia. C’est une critique, de nature essentiellement méthodologique. Ce n’est pas pour autant une réfutation: Pour avoir une réfutation de l’étude de Nature, il faudrait commencer par la répliquer avec la même méthode. Ou mettre en place une autre méthode et montrer comparativement que cela impacte le résultat.
Pour l’instant, votre papier prouve surtout que Britannica n’est pas contente. C’est digne d’un aliéné dans un hôpital psychiatrique qui n’apprécie pas qu’on lui mette son nez dans son [autocensuré]. J’attends donc la réplication… Pour l’instant, c’est 1-0 en faveur de Wikipedia.
Néanmoins, on ne peut pour autant faire l’économie de l’évaluation des critiques de Britannica. Mon jugement est qu’elles n’impactent pas vraiment le résultat de l’étude de manière significative. Sur le point que vous avez mentionné, à propos des articles « inexistants » dans Britannica, il me semble qu’il faut laisser la parole à Jim Giles [à 13:07], l’auteur de l’étude dans Nature:
« [Au sujet de la critique] Les articles provenaient d’autres sources issues de Britannica: Ils nous ont dit: « Eh bien, vous avez envoyé aux experts du contenu de la Britannica Student Encyclopedia; et c’est de la dinguerie ». Effectivement, nous l’avons fait, et ce n’est pas pour autant de la dinguerie: Nous examinions les deux sources du point de vue du lecteur qui y vient en ligne ; et nous l’avons clairement expliqué. Maintenant, si vous allez effectuer une recherche sur un sujet particulier sur britannica.com, vous obtiendrez très souvent des résultats de leur Yearbook ou de leur Student Encyclopedia. Les tout premiers résultats ! Et il n’est souvent pas limpide que cela provienne de cette source spécifique. Donc, du point de vue du lecteur standard, c’est cela l’article le plus important de britannica.com qu’ils vous proposent. Nous avons donc pensé que c’était l’item idoine à comparer avec l’article de Wikipedia. Ils disent aussi qu’ils nous demandent de citer ces articles comme provenant de l’Encyclopedia Britannica en ligne. Encore une fois, cela semble être une chose correcte à faire. Mais en fin de compte, si vous relevez des erreurs, ce sont des erreurs ; peu importe qu’elles se trouvent dans un article de la Student Encyclopedia ou pas. Vous pourriez aussi nous dire « Et les omissions critiques ? Il y a moins d’informations ici, vous ne vous attendiez pas à avoir autant de détails là. » Encore une fois, nous avons essayé de prendre en compte cela lorsque nous parcourions les rapports des arbitres. Nous nous demandions « Mais est-ce vraiment une omission critique ? Ou est-ce une sorte de pinaillage d’universitaire ? » Nous avons donc fait de notre mieux pour garder notre cap. « Le matériel de Britannica a été édité », cela semblait infâme ; on aurait cru que nous avions réécrit leurs textes dans le but de saper, en quelque sorte, l’ensemble de l’étude entreprise. La réalité est que, dans un très petit nombre de cas, nous avons dû combiner deux articles de Britannica. Je pense que le cas le plus notable fut les articles sur l’éthanol: Si vous recherchez « éthanol » sur britannica.com, vous obtenez les deux premiers résultats « éthanol » et « utilisations de l’éthanol ». Il se trouve que Wikipédia les combine en un seul ensemble. Il semblait donc que la chose la plus honnête à faire fut de combiner les deux articles de Britannica en un seul ensemble et de les comparer ainsi à l’unique article de Wikipedia. Dans un petit nombre de cas, nous avons fait des choses comme ça. » — Jim Giles, journaliste à Nature.
Pour du truandage, c’est particulièrement honnête. L’argument de Britannica tombe donc ici à plat.
Mais au moins avez-vous fait l’effort de critiquer « constructivement » mon argument en citant le papier « Fatally Flawed » écrit par Britannica. Je vous rappelle toutefois que vous n’avez toujours pas pris en compte l’arrêt Internationale Handelsgesellschaft en tant que critique légitime de vos propos.
@F68.10 | 09 mars 2020 à 19:14
▬ « valide la solidité relative de Wikipédia »
« solidité relative » bonjour l’oxymore ; deux mots qui se contredisent dans le même syntagme ; relative a pour synonyme : approximatif.
Vous n’avez même pas lu l’article de Nature Reaserch sur Wikipedia puisqu’il n’affirme pas ce que vous prétendez. Vous mettez n’importe quel article après avoir lancé une recherche Internet.
Il avait déjà été établi que vous ne lisez aucune source que vous mettez, là cela se confirme, puisque l’étude compare des articles en anglais, entre Wikipedia et la très sérieuse et universitaire Britannica.
Le test ne portait que sur 42 entrées ; de plus l’article indique que des administrateurs Wikipedia ont déjà sanctionné des chercheurs universitaires et empêchaient d’intervenir sur les articles.
► Encyclopædia Britannica a répondu et a relevé sur 42 articles soi-disant comparés plusieurs n’existaient même pas dans l’encyclopédie Britannica.
@ Elusen
« L’économie, ce sont des prévisions, comme l’astrologie. »
Les sciences et les pseudo-sciences font en général toutes deux des prévisions. Ce n’est pas sur ce critère qu’on peut classifier l’économie en science ou pseudo-science: le principal critère moderne permettant de différencier une science d’une pseudo-science reste le critère de démarcation établi par Popper, comme je vous l’ai mentionné ici.
Il se résume dans l’idée dite de falsifiabilité ou de réfutabilité:
« La réfutabilité (également désignée par le recours à l’anglicisme falsifiabilité) a été introduite par Karl Popper et est considérée comme un concept important de l’épistémologie, permettant d’établir une démarcation entre les théories scientifiques et celles qui ne le sont pas. Une affirmation, une hypothèse, est dite réfutable (falsifiable) si sa forme logique est telle qu’il est possible de tester son éventuelle fausseté par une expérimentation. » — Wikipedia
Et ce critère pose parfois des problèmes qui fait que pour des raisons pratiques, certaines sciences sont parfois obliger de trouver des méthodes détournées de quasi-falsification pour s’approcher au mieux de la falsification quand c’est impossible techniquement. Par exemple, l’économie micro est beaucoup plus aisément falsifiable que l’économie macro, et donc plus clairement scientifique. Ce qui n’est pas pour autant une excuse pour se permettre de raconter n’importe quoi dans le domaine de la macro…
« L’économie est hypothético-déductive. Ce n’est donc pas une science. »
Ben l’hypothético-déductif, c’est déjà pas si mal que cela. C’est en effet une première approche de la notion de falsifiabilité ou réfutabilité.
Mais j’imagine que votre tentative de salir l’économie en tant que science sous le vocable « hypothético-déductif » correspond à une conception fallacieuse de l' »hypothético-déductif » comme synonyme de « basée sur une axiomatique dogmatique ». Eh bien, rassurez-vous, ce n’est pas exactement le cas de l’économie. Sauf dans votre imagination.
Cela étant, votre propos impliquerait que les mathématiques ne soient pas non plus une science car elles seraient hypothético-déductives. Ce qui met à mal votre modèle de la science car les mathématiques constituent un savoir très objectif. (Au détail près que les mathématiques ne sont pas aussi hypothético-déductives qu’on se plaît à le prétendre, mais bon, passons…)
Mais si vous voulez élever le niveau de notre débat, je vous suggère d’écouter Alex Rosenberg qui a beaucoup pensé à ce sujet.
« C’est un concept, une chose, et penser qu’un concept s’autorégule comme l’affirment les libéraux et libertariens, c’est de l’animisme, point. »
Verbiage pur.
C’est un « concept » ? Beaucoup de choses sont des concepts. Toutes les théories scientifiques sont des « concepts ». La gravité est un « concept ». Il se trouve que ce concept, la gravité, permet de décrire des phénomènes réels. Il en va de même pour nombre de « concepts » en économie. Aucune incohérence ici.
Il est extrêmement compliqué de comprendre ce que vous voulez dire par « penser qu’un concept s’autorégule ». Vous alignez les mots comme si par magie ils étaient censés dire quelque chose de profond. Que signifie « autoréguler », pour vous ? C’est loin d’être clair. Je vous rappelle que le fond de l’argumentation d’un libéral économique, comme je vous l’ai affirmé ici, est de prétendre que les marchés font un meilleur boulot de fixation des prix que ne le ferait une économie administrée, et ce ne serait-ce que pour de pures raisons cognitives.
C’est cela l’argument précis que vous avez à traiter. Pas vos sornettes que vous vous racontez à vous-même au sujet de l' »auto-régulation d’un concept par lui-même », ce qui ne veut strictement rien dire. Si vous n’arrivez pas à vous exprimer, ne reprochez pas aux autres d’y arriver en leur mettant vos propres éructations dans leurs bouches. Les éructations, c’est comme les brosses à dent: ça ne se partage pas.
Quant à l’animisme, je crois que vous n’avez toujours pas compris le concept. Je vous suggère de vous intéresser au culte Bwiti. Cela vous changera de vos délires qui consistent à croire que d’autres croient ce que vous voulez qu’ils croient.
Mais je vais le répéter: les marchés sont des structures cognitives. Ils traitent de l’information. Ils ne sont pas conscients pour autant. Simple. Les marchés, ce n’est pas SkyNet. SkyNet est conscient. Pas les marchés.
@ F68.10 | 09 mars 2020 à 19:14
L’économie, ce sont des prévisions, comme l’astrologie.
L’économie est hypothético-déductive, ce n’est donc pas une science, c’est un concept, une chose, et penser qu’un concept s’autorégule comme l’affirment les libéraux et libertariens, c’est de l’animisme, point.
Vous êtes un trésor, mon cher Zonzon, et nous sommes déjà ensemble, je le sais, sur les chemins du Rabbi, laissant les montures pour accéder là où elles ne peuvent aller et où les tentes blanches du rite marial sont plantées, sachant bien qu’il n’y a d’autre réalité possible que d’aimer, que le reste, tout le reste, n’est que vanité.
Quels trafics, Marchenoir ?
Votre petit commerce de la haine pour satisfaire votre accoutumance, soumise aux dealers néo-libéraux, ceux qui détruisent le libéralisme en le soustrayant à la loi, oublieux « que la force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres » (préambule suisse), et nous affaiblissent en conséquence.
@ Aliocha 10 mars à 7 h 20
Cher doux, quand le bousier sera arrivé à ses fins [« rien ne vous oblige à fréquenter ce blog… enfermez-vous du côté de chez Proust… laissez les grandes personnes entre elles… personne n’a besoin de vous ici »] alors nous partirons ensemble sur les géodésiques des espaces blogosphériques, main dans la main, comme Charlot et sa compagne dans le Kid, les Temps Modernes…
@ Robert Marchenoir 11 mars 00h02 (@ Aliocha)
Enfin les mots justes pour s’adresser à cette personnalité mortifère…
Les citations mises à part, il ne peut se passer de traiter qui voudrait lui faire contradiction ou pour le moins poser un questionnement… et lui conseille fièrement de ne pas lire ses commentaires…
Le nouveau monde de LREM…!
@ Aliocha 10 mars à 7 h 20
Cher, ne vous étonnez pas que le bousier fasse haineusement chaque jour des tonnes de kilomètres, il est monté sur « roulettes » !
@ Aliocha | 10 mars 2020 à 07:20
Pauvre bichon. Il ne supporte pas mes « trafics haineux sur des kilomètres de commentaires ». Quels trafics ? Quelle haine ? Quels kilomètres ? Vous n’êtes pas fichu de mettre une virgule au bout de dix lignes, et vous me parlez de kilomètres ?
Si Votre Délicate Sensiblerie n’aime pas ça, rien ne vous oblige à fréquenter ce blog. Allez donc vous enfermer dans dix épaisseurs d’ouate derrière votre mur de Proust, et laissez les grandes personnes discuter entre elles.
Personne n’a besoin de votre fausse prêtrise ici.
N’importe quoi, en effet Marchenoir, surtout quand je vous décris.
C’est tout à fait lassant, vos petits trafics haineux sur des kilomètres de commentaires.
Il ne tient qu’à vous de vous désintoxiquer, cela vous éviterait d’utiliser votre intelligence au dépens de la communauté, résolvant enfin ces chagrins enfouis dont vos idées ne sont que les produits infectés, celles que vous prenez à tort pour la réalité, alors que ce sont eux qu’ici, vus par ceux qui savent résister et rester équilibrés, vous exposez avec talent.
Heureux, dit Proust à ce sujet, ceux qui rencontrent la vérité avant l’heure de la mort, je ne vous souhaite que le bonheur, cela vous éviterait d’à chaque fois souligner les causes de votre autodestruction:
« Les chagrins sont des serviteurs obscurs, détestés, contre lesquels on lutte, sous l’empire de qui on tombe de plus en plus, des serviteurs atroces, impossibles à remplacer et qui par des voies souterraines nous mènent à la vérité et à la mort. Heureux ceux qui ont rencontré la première avant la seconde, et pour qui, si proches qu’elles doivent être l’une de l’autre, l’heure de la vérité a sonné avant l’heure de la mort. »
https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_Le_Temps_retrouv%C3%A9,_1927,_tome_2.djvu/63
@ Elusen
« Vous êtes un ignorant qui s’ignore, vous reconnaissez ne rien savoir, mais avoir un avis sur tout, tout le temps ! »
Alors, déjà, il y a bien des choses que je sais. Par exemple, que les permutations dans ce papier et cette caractérisation de dualités tannakiennes sont essentiellement de même nature. Pour un ignorant qui s’ignore, j’avoue savoir que je sais quand je sais que je sais ! La force tranquille, en somme.
Et, oui, je fais effectivement l’effort d’avoir un avis sur tout. Ce n’est pas très compliqué, et c’est essentiellement une question de méthode.
« Goldman Sachs et autres fonds vautours, banques d’affaires, milliardaires de la finance, du pétrole, de l’armement financent Wikipédia. »
On s’en moque complètement. Comme je vous l’ai déjà expliqué ici, l’important est que l’étude de Nature valide la solidité relative de Wikipédia. Le reste, c’est votre théorie du complot. C’est le même type de théorie du complot qui existent au sujet de l’industrie pharmaceutique: elle a de mauvais comportements, mais ce n’est pas pour autant qu’on peut faire l’impasse sur l’analyse de l’exactitude des études scientifiques qu’elle soumet au sujet des médicaments qu’elle commercialise. Simple comme bonjour.
« Ah mais oui, comment je le sais, ben je lis les noms de donateurs qui sont publics sur le site de la Wikimedia Foundation, du fait que c’eût été une fondation ses comptes sont aussi publics. »
J’ai regardé un peu votre lien. J’avoue être déçu: Goldman Sachs pourrait faire l’effort de donner plus que 50 000 dollars. Sans vouloir trop les juger car je ne connais pas leurs donations sur d’autres projets, je les trouve un peu pingres sur ce coup. Et puis je n’ai pas vu Bernard Arnault dans cette liste. Faut croire qu’on est encore plus pingres que Goldman Sachs, en France…
« Les articles sont écrits par des sociétés de communication soient payées par des lobbies, soit les lobbies les écrivent eux-mêmes, ou encore écrits par des services secrets. »
Tant qu’ils sont exacts, cela n’a aucune importance. Vous ne pouvez pas escamoter la discussion de l’étude de Nature par ce type de théorie du complot. Oui, les banques d’affaires ou analogues sont aussi productrices d’information. Voici par exemple une documentation que je trouve très intéressante sur les coûts et économies d’échelle dans le domaine des technologies des énergies renouvelables. En provenance de Lazard. Merci Lazard !
« Les lobbies, les sociétés de communication, les services secrets s’inventent des identités, volent de photographies sur Internet, s’inventent des diplômes et fonctions et se présentent comme experts, comme vous en somme. »
Et voilà! Je suis maintenant un agent secret qui m’invente une double vie. Complotiste détecté !… Psssst ! La Terre est en forme de banane, mais ne le répète à personne !
« Le site de Wikipédia a CINQ Avertissements généraux. »
Sans même vérifier cela, je peux vous affirmer les deux choses suivantes: les notices dans les boîtes de vos médicaments vous font une liste sans fin d’effets secondaires ! Ne vous soignez pas ! La General Public License, avec laquelle est distribué le noyau Linux, comporte nombre de clauses du même style ! Vous êtes en train de nous pondre une pendule pour quelque chose de parfaitement normal, banal et usuel…
« 1°- l’économie n’est pas une science exacte, ni même une science ! »
À partir du moment où elle suit la méthode scientifique, elle devient une science. Ensuite, on peut discuter de l’exactitude de son savoir, mais pas de la qualification de science. Aussi simple que cela: il s’agit du critère de démarcation de Popper.
« 2°- c’est un concept, elle n’est donc pas en vie ; ce n’est pas une personne, ni une machine. »
C’est une construction sociale. Je m’en suis déjà expliqué ici.
« 3°- étant immatérielle, elle ne peut donc pas s’autoréguler. »
Le commerce maritime international est « immatériel » ? Vous êtes sérieux, là ? Quant à l’autorégulation, il me semble vous avoir déjà indiqué que George Soros a déjà affirmé qu’il ne croyait pas à l’hypothèse d’efficience des marchés financiers. Ce n’est pas pour autant qu’il n’est pas un libéral au sens économique du terme…
« 4°- penser le contraire, c’est de l’animisme, ce que sont les libéraux et les libertariens. »
Non, l’animisme ce n’est pas cela. Demandez à Kémi Séba si vous voulez savoir ce que c’est que l’animisme. Il vous expliquera deux ou trois choses à ce sujet…
« 5°- la main invisible, c’est comme le Père Noël, ça n’existe pas ! »
Idem que pour le point 3: il n’est pas nécessaire de croire en l’hypothèse d’efficience des marchés financiers développée par Eugene Fama, membre de l’école dite de Chicago, pour s’identifier comme libéral au sens économique du terme. George Soros en est un tel exemple.
@ Aliocha | 09 mars 2020 à 08:44
« Même quand je n’interviens pas, nos sacrificateurs antiques se réfèrent à moi, il semblerait que ma position ait dérangé le confort des experts racistes et rationalistes et qu’ils en gardent quelque ressentiment, organisant, badaboum, badaboum, badaboum. »
Oui, vous êtes vraiment quelqu’un de très important. Et modeste, avec ça.
En fait, j’ai essayé de traduire Aliocha du persan en français, et ça ne marche pas non plus. Ça donne ça :
« La même chose est vraie dans le passé, mais les sacrifices désuets en référence à la position selon laquelle la position est dirigée vers la confession d’experts racistes et rationalistes et ceux qui sont délibérément quintessentiels, organisent tous les petits sujets du symbolisme anthropophage, etc. »
L’hypothèse était séduisante, mais fausse. Il faut sans doute se rendre à l’évidence : vous racontez n’importe quoi avec constance.
Merci pour votre réponse, F68.10, mais effectivement le blog n’est pas l’endroit pour poursuivre notre conversation. Mais procurez-vous le dernier livre de Serres d’où j’ai tiré la citation précédente, que je complète par ceci, qui le suit directement dans son ouvrage :
« Lorsqu’il distingue l’ordre de l’esprit et celui de la charité, en les classant l’un à la suite de l’autre, en les différenciant infiniment, Pascal émet un jugement semblable. Le prince des savants, Archimède, dit-il, n’accède pas à l’ordre de Jésus-Christ. Saint Anselme décrivait, fides quarens intellectum, la foi cherchant l’intelligence; rien de plus aisé que cette quête. Qu’à l’inverse, l’intellect recherche la foi, voilà une immense aventure, un chemin bloqué ou infini. »
Ce que personnellement je trouve vrai, et qui rejoint Proust où le phénomène de conversion s’opère dans l’art, faisant précéder l’impression sensible au travail d’intelligence :
« L’impression est pour l’écrivain ce qu’est l’expérimentation pour le savant, avec cette différence que chez le savant le travail de l’intelligence précède et chez l’écrivain vient après. »
https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_Le_Temps_retrouv%C3%A9,_1927,_tome_2.djvu/26
Ce qui était magnifiquement amené par notre hôte dans sa référence aux idées succédanés des chagrins face à Michel Onfray, le silence qui s’ensuivait valant toute éloquence.
@ Aliocha
« Même quand je n’interviens pas, nos sacrificateurs antiques se réfèrent à moi, il semblerait que ma position ait dérangé le confort des experts racistes et rationalistes et qu’ils en gardent quelque ressentiment »
Non. Ça va. Pas de ressentiment particulier. Je regrette même qu’il soit compliqué de poursuivre la conversation que nous avons eue, mais le blog n’est pas un endroit adapté pour ces joutes.
Je faisais référence au fait que j’avais, ici, référencé un lien en farsi sur les fondements constitutionnels du droit iranien. Malheureusement la traduction automatique de Google Translate semble avoir été désactivée par Google, et le lien est maintenant cassé. Mais oui, traduire Wikipédia depuis d’autres langues peut être un formidable moyen d’ouverture culturelle.
« Michel Serres en son dernier ouvrage, soulignant qu’être simple n’empêche en aucune manière d’accéder à la vérité »
Effectivement, plutôt d’accord avec ce propos non-sourcé ; même s’il y a des seuils cognitifs où « être simple » ne suffit plus.
« Que le savoir, s’il ne sait reconnaître le mouvement du cœur qui est à son origine, mouvement charnel des sentiments permettant l’incarnation de l’esprit accédant alors à l’ordre de la charité, n’est qu’une purge. »
Il n’est en effet pas nécessaire d’avoir des sentiments ou du coeur pour acquérir du savoir: la charité n’est pas non plus pour moi un but en soi.
« Brillante l’intelligence se vante dans l’immanence ; elle n’aide en rien pour accéder à la transcendance par un passage, sas, col ou détroit, qu’isolée elle ne peut trouver. Elle reste bloquée au purgatoire. Mon savoir n’est qu’une purge. »
Je n’ai pas réussi à authentifier ou contextualiser cette citation. Mais quant à la transcendance, j’attends toujours qu’on me l’explique concrètement et surtout qu’on me prouve son existence. Mais bon, je suis assez d’accord avec l’avis avec Michel Onfray sur le sujet.
@ F68.10 | 09 mars 2020 à 02:12
« Ce n’est pas la première fois que vous nous faites votre théorie du complot au sujet de Goldman Sachs. J’ai bien raison de me moquer de ce qu’il faut bien appeler votre complotisme. »
Vous êtes un ignorant qui s’ignore, vous reconnaissez ne rien savoir, mais avoir un avis sur tout, tout le temps !
Goldman Sachs et autres fonds vautours, banques d’affaires, milliardaires de la finance, du pétrole, de l’armement financent Wikipédia.
Ah mais oui, comment je le sais, ben je lis les noms de donateurs qui sont publics sur le site de la Wikimedia Foundation, du fait que c’eût été une fondation ses comptes sont aussi publics.
Les articles sont écrits par des sociétés de communication soient payées par des lobbies, soit les lobbies les écrivent eux-mêmes, ou encore écrits par des services secrets.
Les lobbies, les sociétés de communication, les services secrets s’inventent des identités, volent de photographies sur Internet, s’inventent des diplômes et fonctions et se présentent comme experts, comme vous en somme.
Le site de Wikipédia a CINQ Avertissements généraux:
◘ Wikipédia ne garantit pas le contenu mis en ligne.
◘ Wikipédia ne garantit pas la validité, l’exactitude, l’exhaustivité ni la pertinence des informations contenues sur son site.
◘ Wikipédia ne saurait être retenue comme source fiable
Aucune garantie ne peut être fournie sur le contenu de ces publications
◘ L’utilisation de Wikipédia est à vos propres risques.
Soyez conscient que les informations que vous pouvez trouver dans Wikipédia sont peut-être inexactes, trompeuses, dangereuses ou illégales.
1°- l’économie n’est pas une science exacte, ni même une science !
2°- c’est un concept, elle n’est donc pas en vie ; ce n’est pas une personne, ni une machine.
3°- étant immatérielle, elle ne peut donc pas s’autoréguler.
4°- penser le contraire, c’est de l’animisme, ce que sont les libéraux et les libertariens.
5°- la main invisible, c’est comme le Père Noël, ça n’existe pas !
Même quand je n’interviens pas, nos sacrificateurs antiques se réfèrent à moi, il semblerait que ma position ait dérangé le confort des experts racistes et rationalistes et qu’ils en gardent quelque ressentiment, organisant alors leur petite fête symboliquement anthropophage, histoire de confirmer mes dires, magnifiquement décrits par plus érudit que moi,
Michel Serres en son dernier ouvrage, soulignant qu’être simple n’empêche en aucune manière d’accéder à la vérité, que le savoir, s’il ne sait reconnaître le mouvement du cœur qui est à son origine, mouvement charnel des sentiments permettant l’incarnation de l’esprit accédant alors à l’ordre de la charité, n’est qu’une purge :
« Brillante l’intelligence se vante dans l’immanence; elle n’aide en rien pour accéder à la transcendance par un passage, sas, col ou détroit, qu’isolée elle ne peut trouver. Elle reste bloquée au purgatoire. Mon savoir n’est qu’une purge. »
https://www.editions-lepommier.fr/relire-le-relie
@ Elusen
« En résumé, vous n’aviez jamais entendu parler de Bernard de Mandeville, vous ignoriez jusqu’à son existence et en deux coups de cuillère à pot vous vous présentez comme un expert. »
Je me moque pas mal de Mandeville. Si un jour il me prend d’expliquer à quelqu’un le lien entre la dualité tannakienne que je prétends déceler ici et un vieux papier de Arthur Cayley, je prendrais pour un demeuré quelqu’un qui ironiserait sur mon ignorance supposée de l’os d’Ishango. Idem ici: je vous prends pour un demeuré.
Quand ai-je prétendu être un « expert », au fait ?
« C’est si typique des individus qui ont géré des fonds vautours, et à la clef vous utilisez Wikipédia, l’encyclopédie anonyme, écrite par on ne sait qui, qui elle-même indique que son contenu est faux et que l’utiliser est à ses risques, terminologie qu’ils emploient. »
Personnellement, je préfère quand même les fonds d’arbitrage statistique. Les rendements alpha ne sont plus ce qu’ils ont pu être à une époque, mais l’esthétisme et l’émotion y sont encore.
Vous pouvez tracer l’historique des modifications de chaque article de Wikipédia, ainsi que les discussions qui ont lieu au sujet de l’article. Leurs contenus ne sont pas faux, comme l’indique l’étude dans Nature. Et oui, utiliser des choses qui n’ont pas de garanties formelles ne me fait pas peur: les systèmes Linux et pas mal de logiciels qui font tourner votre ordinateurs font probablement partie de cette catégorie de choses sans garanties formelles qui ne tournent pas si mal ; et même qui font tourner les algorithmes de négoce d’actifs à hautes fréquence sur les marchés financiers. Suffisamment solides, les choses sans garantie formelle…
« Wikipédia financée par Goldman Sachs et autres banques d’affaires et fonds vautours, en somme par des gens comme vous. »
Ce n’est pas la première fois que vous nous faites votre théorie du complot au sujet de Goldman Sachs. J’ai bien raison de me moquer de ce qu’il faut bien appeler votre complotisme.
Peu importe qui écrit ou finance Wikipédia. Ce qui importe est la fiabilité de son contenu, essentiellement validée par l’étude dans Nature.
« Vous ne maîtrisez rien et vous partez dans tous les sens comme d’habitude, vous mettez des sources que vous n’avez jamais lues, qui ne disent pas ce que vous affirmez, pour tenter de perdre vos adversaires, mais c’est tellement visible que cela en est pathétique. »
Pas vraiment: je contre vos salades une à une. C’est ainsi qu’on traite un Gish Gallop. Mais mon argumentation se résume en deux points: 1. Votre assertion sur la fiabilité de Wikipédia est réfutée par l’étude publiée dans Nature. 2. Votre assertion sur Bernard de Mandeville fait l’impasse sur le fait que l’individualisme méthodologique est le fondement épistémologique essentiel de la science économique, comme expliqué ici. Pas fondée sur votre obscur médecin néerlandais dont l’intérêt n’est qu’historique et au sujet duquel vous pratiquez probablement d’importantes déformations de son propos.
Je viens de condenser mon propos rien que pour vous montrer que je ne pars pas dans tous les sens, mais que j’argumente ici deux points très précis. Traitez-les, ou ridiculisez-vous par votre silence argumentatif.
« C’est là la technique des fonds vautours et des avocats d’affaires, tenter de noyer les adversaires sous la paperasse pour mieux les escroquer. »
La paperasserie, ce n’est pas exactement mon truc. J’ai d’autres goûts. Je vous ai déjà expliqué que je n’étais pas l’avocat dans ces histoires.
« Mais il n’empêche qu’à l’origine du libéralisme économique se trouve Bernard de Mandeville qui affirme que si nous laissons les riches être des crapules cela bénéficiera à la société. »
Et l’os d’Ishango alors ? C’est-y-pas à l’origine des mathématiques modernes et de la théorie des carquois ? Faites-moi rire. La base épistémique actuelle essentielle de la science économique est l’individualisme méthodologique; mais plus votre ode putatif au vice. Vous prouvez ici même que vous êtes intellectuellement dépassé par votre époque.
« Le libéralisme, tant économique que politique, que vous avez confondu, la honte de nouveau, a été descendu en flèche dès 1924 par le Professeur John Dewey. »
John Dewey est mort en 1952. Trop tôt pour pouvoir avoir attaqué les fondements épistémiques de Popper parus en 1957 dans Misère de l’historicisme. Votre critique tombe donc à plat. Cela étant, j’aime bien le mouvement du pragmatisme auquel il a participé, et j’admire pas mal Charles Sanders Peirce.
Je vous ai déjà expliqué ici que vous ne pouviez pas porter cette accusation de confusion (et encore moins de « honte »…) sur la seule base de mes propos sur ce billet. Par ailleurs, j’ai, lors d’une de mes premières interactions avec Robert Marchenoir, exactement fait cette distinction:
« Et que de ce point de vue, les nazis et les communistes partageaient une commune détestation du libéralisme politique et pas seulement économique. » — Moi-même à l’attention de Robert Marchenoir.
J’ai donc bien fait la différence entre libéralisme économique et libéralisme politique le 19 novembre 2019. Il y a presque quatre mois de cela…
Auriez-vous donc maintenant la décence d’enlever votre main du pot de confiture dans laquelle vous l’avez plongée ? Merci vilmal.
« L’économie n’est pas dans la Nature, elle n’est pas naturelle, elle n’est pas en vie, ce n’est pas un être organique, ce n’est pas une personne, elle n’a pas de raison, ni de volonté propre ; elle relève de la volonté humaine. »
Un accélérateur de particules est pour moi un phénomène parfaitement naturel. Il n’est pourtant pas en vie, n’est pas non plus organique et n’est pas une personne. Quant à la raison, c’est une propriété applicable ou pas à n’importe quelle structure cognitive, et un marché est une structure cognitive, ce qui permet de la qualifier le cas échéant de rationnelle si certains critères sont remplis. L’économie relève simultanément de la volonté humaine et de contingences naturelles: c’est ce qu’on appelle une construction sociale.
Quant au concept de volonté, je vous rappelle que Schopenhauer discernait un concept de Volonté juste au-delà de la frontière du monde phénoménal, et que Spinoza a bien parlé de conatus pour des objets inanimés tels que des pierres. À vous de me préciser votre concept de volonté si vous voulez avoir une discussion constructive. Mais sachez que je nie la pertinence de la notion de libre-arbitre.
« Le libéralisme économique prétend le contraire, qu’elle a une volonté, qu’elle existe et qu’elle s’autorégule toute seule, comme si une chaise, une pierre s’autorégulaient ou existaient par leur seule volonté. »
C’est effectivement l’argument de Spinoza. Frédéric Lordon s’affirmant spinoziste, il est probable qu’il « souscrive » à cette vision sans pour autant être qualifiable de libéral économique à votre sens.
Le libéralisme économique ne prétend pas que l’économie s’auto-régule toute seule. C’est une grossière caricature, qui existe pourtant dans la réalité: ceux que j’appelle les fondamentalistes de marché. George Soros les critique vertement, ce qui fait de lui un non-libéral selon vos critères. Voyez la nature de votre délire catégoriel ?
« Le libéralisme économique c’est de l’animisme ! »
Spinoza et Schopenhauer sont donc des animistes ? Ridicule. Cela étant, l’animisme est souvent une caricature occidentale de croyances étrangères. Une position que je trouve quelque peu xénophobe…
@ F68.10 | 08 mars 2020 à 20:07
« Il m’arrive parfois, comme avec Aliocha, d’aller sur Wikipédia en persan et d’utiliser la traduction automatique de Google. »
Vous voulez dire que vous traduisez Aliocha du persan en français ? Remarquez, c’est une idée. Si ça se trouve, tout s’éclaire alors ; personne n’avait remarqué que c’était un bot iranien. En tous cas, on ne perd rien à essayer : ça ne peut pas devenir plus obscur…
@ F68.10 | 08 mars 2020 à 03:31
En résumé, vous n’aviez jamais entendu parler de Bernard de Mandeville, vous ignoriez jusqu’à son existence et en deux coups de cuillère à pot vous vous présentez comme un expert.
C’est si typique des individus qui ont géré des fonds vautours, et à la clef vous utilisez Wikipédia, l’encyclopédie anonyme, écrite par on ne sait qui, qui elle-même indique que son contenu est faux et que l’utiliser est à ses risques, terminologie qu’ils emploient.
Wikipédia financée par Goldman Sachs et autres banques d’affaires et fonds vautours, en somme par des gens comme vous.
Vous ne maîtrisez rien et vous partez dans tous les sens comme d’habitude, vous mettez des sources que vous n’avez jamais lues, qui ne disent pas ce que vous affirmez, pour tenter de perdre vos adversaires, mais c’est tellement visible que cela en est pathétique.
C’est là la technique des fonds vautours et des avocats d’affaires, tenter de noyer les adversaires sous la paperasse pour mieux les escroquer.
Mais il n’empêche qu’à l’origine du libéralisme économique se trouve Bernard de Mandeville qui affirme que si nous laissons les riches être des crapules cela bénéficiera à la société ; l’École de Chicago, qui a théorisé l’économie planétaire dans laquelle nous sommes aujourd’hui, le cite abondamment.
Le libéralisme, tant économique que politique, que vous avez confondu, la honte de nouveau, a été descendu en flèche dès 1924 par le Professeur John Dewey.
L’économie n’est pas dans la Nature, elle n’est pas naturelle, elle n’est pas en vie, ce n’est pas un être organique, ce n’est pas une personne, elle n’a pas de raison, ni de volonté propre ; elle relève de la volonté humaine.
Le libéralisme économique prétend le contraire, qu’elle a une volonté, qu’elle existe et qu’elle s’autorégule toute seule, comme si une chaise, une pierre s’autorégulaient ou existaient par leur seule volonté.
Le libéralisme économique c’est de l’animisme !
@ Achille
« J’avoue que j’ignorais que le Wikipédia anglais différait à ce point du Wikipédia français. »
Il diffère essentiellement en termes d’exhaustivité et de factualité. Cela étant, je ne trouve pas que Wikipédia en français soit complètement mauvais, loin de là ; seulement un miroir de la culture française. Je pense simplement que les anglophones ont pris de l’avance dans la question de l’appréciation de l’importance de la factualité dans le débat public. Les experts acoquinés avec la politique ont tendance à ne pas trop l’apprécier (valable dans différents domaines, mais particulièrement sensible dans le domaine de la santé publique) car il n’y a pas de garanties qu’elle ne leur tire pas dans les pattes. Symétriquement, tous les allumés (et il y en a un paquet…) qui n’arrivent pas à pousser leur thèses dans Wikipédia aux States la haïssent.
Je pense qu’il faut savoir se faire détester, et assumer son petit côté « force tranquille » en surfant sur l’évolution du marché cognitif.
« J’ai tendance à aller sur le second par commodité vu que c’est ma langue natale, ceci même si je lis et parle l’anglais, mais évidemment pas avec la même aisance. »
Il m’arrive parfois, comme avec Aliocha, d’aller sur Wikipédia en persan et d’utiliser la traduction automatique de Google. Vous devriez essayer de temps en temps: c’est une expérience très enrichissante.
« Je pensais toutefois que pour obtenir des informations sur une personnalité française, le mieux était le Wiki français. »
Je pense aussi que ce soit le cas. Mais plus la personnalité est connue, plus la version anglaise est de qualité, et parfois de meilleure qualité. Le cas de Kerillis est probablement un peu particulier: je ne pense pas que son « J’accuse De Gaulle » fut particulièrement populaire en France. Donc il ressurgit via Wikipédia en anglais, et c’est une version du livre en provenance d’Inde qui termine dans archive.org…
La morale: il me semble que nous n’avons pas pris la mesure en France de l’importance d’agir culturellement sur Internet. Regarder la télévision, c’est un peu une diversion quand on prend conscience de la masse de données qui s’accumulent avec un relatif désintérêt de la société civile. (Je ne parle pas du beauf moyen, comme le dirait Elusen, quand je parle de « société civile », mais aussi et surtout de sociétés savantes, d’experts, d’intérêts industriels légitimes qui se plaignent de l’importance des écolos sur le net, par exemple, sans avoir pris la mesure du type de contre-offensive culturelle qu’il conviendrait de mener…)
« D’autant que les Anglais ont toujours tendance à dévaloriser les Français quand ils parlent d’eux. Mille ans de conflit entre les deux nations ça laisse des traces… 🙂 »
Les Anglais sur l’île d’à côté ne nous aiment que moyennement, et parfois avec de bonnes raisons. Cela étant, le monde anglophone est bien plus vaste que Londres et sa banlieue. Rien qu’en Ecosse, les Français commencent à avoir un peu plus la cote… Et même chez les Anglais, même chez les Brexiters, il me semble que beaucoup sont disposés à tourner la page de cette rivalité qui n’est plus à la mesure du monde actuel. Je pense même que leur sortie de l’Union européenne fut une perte… pour nous.
@ Savonarole | 08 mars 2020 à 12:00
@ F68.10 | 08 mars 2020 à 15:35
J’avoue que j’ignorais que le Wikipédia anglais différait à ce point du Wikipédia français.
J’ai tendance à aller sur le second par commodité vu que c’est ma langue natale, ceci même si je lis et parle l’anglais, mais évidemment pas avec la même aisance.
Je pensais toutefois que pour obtenir des informations sur une personnalité française, le mieux était le Wiki français. D’autant que les Anglais ont toujours tendance à dévaloriser les Français quand ils parlent d’eux. Mille ans de conflit entre les deux nations ça laisse des traces… 🙂
@ Achille (@ Savonarole)
Wikipédia a l’avantage d’être massive, pas d’une fiabilité excessive, mais référence adéquatement nombre de sources primaires et secondaires. C’est un point d’entrée que je trouve généralement assez incontournable dans une discussion. On peut toujours trouver plus précis, mais si on veut désidéologiser un débat, il est toujours mieux d’avoir un réceptacle à information où tout le monde a son mot à dire plutôt que de n’avaler que la voix des experts. Wikipédia est un début de solution au problème dit de l’injustice épistémique.
Cela étant, oui, il y a des différences entre Wikipedia en anglais et Wikipédia en français. Sur Wikipedia en anglais, il y a plus de contributeurs et de procédures. Ce qui a donné lieu à la mise en place de groupes tels que Guerrilla Skepticism on Wikipedia. Excellente initiative à mon sens, qui ne fait pas que des heureux. Mort de rire…
En français, Wikipédia est effectivement idéologisée. Cela reflète le manque d’appréciation que les Français ont pour la notion de factualité: cette critique est identique pour Wikipédia en français que pour notre monde journalistique. Et en ce qui concerne la place de la psychanalyse dans la pratique médicale, les biais sont flagrants, et notre lyssenkisme est patent quand on compare Wikipédia en français et Wikipedia en anglais. Situation où les anonymes défendent la factualité, alors que les experts verrouillent Wikipédia pour y imposer leur lyssenkisme.
Ce n’est pas parce qu’on cite Wikipédia qu’on n’est pas au courant de tous les conflits éditoriaux qui y pullulent. Au contraire. Mais la différence avec une encyclopédie classique, c’est que ces conflits éditoriaux sont publics, transparents, et qu’on peut en débattre. Ce qu’Elusen se garde bien de faire au profit d’une attitude somme toute plus primaire.
Et au sujet de De Gaulle, Wikipedia, en anglais, m’a quand même permis indirectement de découvrir ce petit texte d’Henri de Kerillis qui était alors au-delà de mon horizon culturel. Bien que je ne partage pas les orientations politiques de Kerillis, ce texte donne du relief à cette époque, de la part de quelqu’un qui était quand même relativement lucide.
« Par exemple en Histoire, toutes les victoires françaises sont minorées dans la version française par des commentaires puant l’instit de gauche scribouillard. » (Savonarole)
Si vous êtes capable de donner des exemples précis, votre propos n’en aura que plus de poids.
@ Achille | 08 mars 2020 à 09:28
Claude Guy, merci de l’avoir cité, un livre formidable.
Pour Wikipédia, il y a un problème entre version française et version anglaise. On ne peut se fier totalement à la version française, souvent partisane ou idéologique.
Par exemple en Histoire, toutes les victoires françaises sont minorées dans la version française par des commentaires puant l’instit de gauche scribouillard.
Il aura fallu attendre que les Anglais reconnaissent que la France a remporté le plus grand nombre de batailles au monde depuis l’An 800… Nos chers ennemis sont fair-play, eux.
Nos instits de gauche ne nous brandissent au nez que la déroute de juin 1940… Alors là, ils sont intarissables.
Aujourd’hui Journée de la femme .
Mesdames nous ne vous oublions pas !
« La chasse aux mots : le sport national à la mode. »
Il est bien connu que les jeux de mots laids font les gens bêtes.
Laissez tomber, c’était juste pour détendre l’atmosphère. En plus ce n’est pas sûr que ça marche…
@ F68.10 | 08 mars 2020 à 03:31
Personnellement j’aime bien Wikipédia. Cette encyclopédie a le mérite de donner rapidement un aperçu d’une personnalité qui fait la une de l’actualité, quand bien même ce ne serait pas la référence suprême pour connaître tous les détails de sa vie privée et professionnelle.
Si l’on souhaite des informations plus fouillées, il est possible de se référer à la biographie du personnage écrite par un véritable historien. Encore que certains ouvrages écrits par des personnes qui ont connu le personnage dans sa vie privée peuvent apporter des informations intéressantes connues d’elles seules. Je pense notamment au livre « En écoutant de Gaulle » de Claude Guy, qui fut son aide de camp de 1946 à 1949, soit le début de la période de sa « traversée du désert ».
Ouvrage que je recommande à ceux qui désirent connaître le Général dans sa vie intime, loin des micros et caméras.
@ Alain MEYET
Vous avez raison : il est difficile d’être bref et ne pas induire en erreur.
Etant donné que beaucoup de gens ne s’excusent jamais de rien par exemple sur Internet et qu’il existe un déplaisant mouvement contre des repentances on ne peut justifiées, j’ai cru, pardon, que vous vous appuyiez sur les propos de la Couronne britannique pour quelque chose de bas.
Et scandale ou non, je ne suis pas du genre à tendre l’autre joue !
Cependant j’ai commis une erreur. Je vous ai critiqué injustement.
J’aurais dû vous demander des éclaircissements.
Je vous prie de bien vouloir accepter mes remerciements pour vos explications.
Et surtout, de bien vouloir agréer mes plus plates excuses pour ma charge.
Tentant d’entrer dans votre jeu poétique :
Alain Meyet, entre autre juriste éclectique, se fait chantre du droit administratif,
mais civil défend la liberté d’opinion, malmené par un Napoléon, que j’oubliais, hâtif,
en changeant de pseudonyme. Que j’en sois puni entre les rimes ! A ce glorieux bien factice,
quoique d’un même tempérament, je préfère la liberté, en France déracinée et fleur adventice.
@ Elusenmon précédent commentaire, ce qui montre bien que je suis conscient que ce ne sont pas tout à fait les mêmes concepts. J’y ai même écrit la chose suivante:
« Wikipédia le truc pour beauf sans savoir, sans connaissance, sans culture qu’ils peuvent écrire eux-mêmes, rien ne prouve que ce n’est pas vous qui avez écrits ces articles pour servir votre propos. »
Vous nous resservez encore et encore la même théorie du complot au sujet de Wikipédia que j’ai pris la peine de ridiculiser ici, ici, et lorsque j’étais encore à peu près patient avec vous, ici. Ce n’est pas la première fois que vous m’accusez d’écrire moi-même Wikipédia, ce que j’ai pris la peine de ridiculiser ici. La réfutation de votre propos ci-dessus en serait probablement identique. Et, quoi qu’il en soit, il n’y a aucune honte à écrire des articles Wikipédia…
Et vous avez quoi contre les beaufs ? C’est un petit réflexe classiste anti-lumpenprolétariat, c’est ça ?
Si vous avez des reproches à faire à Wikipédia, vous devez au minimum prendre en compte que l’étude comparative de Wikipédia et d’encyclopédies plus traditionnelles ne montre pas de différences de fiabilité flagrantes. Du tout. Et une étude comparative dans Nature, s’il vous plaît… ce n’est pas n’importe quelle revue, Nature…
« Il ne peut pas y avoir des libéralismes économiques, mais un seul ! »
Je vous ai déjà expliqué pourquoi c’était faux ici.
« Et votre bêtise à détourner l’attention systématique confondre libéralisme économique et libéralisme politique. »
Je n’ai pas fait cette confusion. J’ai cité les articles de Wikipédia au sujet du libéralisme et du libéralisme économique dans
« C’est un courant philosophique ayant des traductions dans le domaine économique. »
Ce qui montre bien que je fais une différence entre le courant philosophique du libéralisme, et sa traduction dans le domaine économique; ce qui constitue un exemple typique où un courant philosophique se scientifise petit à petit à travers la confrontation au réel, en l’occurence l’économie. Vous avez donc pratiqué un remarquable sophisme de l’homme de paille. Une décoration de plus pour vous, en somme.
« Francis Balle, professeur à l’université de Paris-II-Panthéon-Assas :
Ce sont les physiocrates et, au premier rang parmi eux, Quesnay, qui ont ouvert la voie à la doctrine du libéralisme économique. »
C’est toujours pareil: cela dépend ce qu’on entend par libéralisme économique et ce qu’on entend par la locution « ouvrir la voie ». Mais, oui, les physiocrates ont été un moment important de la transformation de ces idées en politique concrète.
« Bernard de Mandeville à l’origine du libéralisme économique, car tous les auteurs le citent, Adam Smith, Keynes et les autres. »
Au détail près que Smith ne le cite pas favorablement, alors que Keynes, qui n’est pas vu comme un libéral par certains, le cite favorablement. Et je ne crois pas que les physiocrates le citent… Ce qui témoigne que c’est un peu compliqué de tout faire remonter à un bonhomme qui n’est pas univoquement reconnu comme gourou. C’est un exemple de débat d’idées sur une proposition initialement formulée par ce Monsieur. Cela s’appelle la vie intellectuelle… Simplement.
En termes modernes, l’argument de ce Monsieur a été remplacé par celui d’individualisme méthodologique, qui fournit une base épistémique plus sérieuse à la mathématisation de l’économie. Popper a été un des artisans de cette approche lorsqu’il argumenta en faveur d’un nominalisme méthodologique au détriment de l’essentialisme dans les sciences sociales.
« Bernard Ducros Professeur d’économie à l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne [explication de The Grumbling Hive or naves Turn’d Honest] »
Wikipédia raconte peu ou prou la même chose. C’est gentil de citer Bébert pour solidifier l’idée que Wikipédia est plus fiable que vous ne le prétendiez…
De même Lisbeth ne fait ici que tracer une généalogie des idées; et je ne crois pas qu’on puisse en conclure à la possibilité de faire ainsi l’économie de réduire le libéralisme économique à votre gourou. Cela étant, Liz’ explique exactement ce que j’ai expliqué: qu’il s’agissait d’un processus de scientifisation de l’économie dans une lignée philosophique libérale. Ce qui montre bien que je ne « confonds » pas les deux concepts; simplement que je ne nie pas leurs liens intellectuels. Simplissime.
« Vous avez confondu libéralisme politique et libéralisme économique, quelle honte ! »
Ben non, comme en témoigne ici-même l’exégèse de mon commentaire précédent. C’est gentil d’essayer de me porter la contradiction ; je n’attends que cela. Mais il va falloir faire un petit effort intellectuel… Si vous voulez des conseils, mes tarifs sont très modestes: la politesse, essentiellement.
@ Zonzon | 07 mars 2020 à 08:00
J’avoue que universel je ne sais pas trop ce que cela veut dire, si c’est en nombre d’instruments circulant dans le monde, j’avoue qu’intuitivement l’accordéon est peut-être en plus grand nombre.
Le piano a une image prestigieuse sans aucun doute, il était prêt bien avant qu’enfin les facteurs d’accordéons produisent les fameux accordéons dits de concert qui ont les mêmes capacités qu’un piano, les mentonnières et registres en plus.
Euh… J’arrête là je pourrais y passer la nuit, une petite dernière d’un beau bébé qui a encore plus grandi :
(Dès 1883, les sonorités de l’accordéon se font entendre sur scène dans une œuvre symphonique : la Suite N° 2 en Ut Majeur de Tchaïkovski. L’instrument est également associé à l’opéra dès 1917, dans « Wozzeck », composition en 3 actes d’Alban Berg.)
https://youtu.be/ACPe3JPd9Rs
Dans un bref commentaire (4 mars 2020 à 19 h 39), Mary Preud’homme estime que, « Comme quoi la taille (en centimètres) ne fait rien à l’affaire ». Ah oui ! elle parle de Mimie Mathy. Me voilà rassuré, parce qu’une lecture rapide aurait pu évoquer, sous un aspect tout autre, un ancien candidat à la mairie de Paris ! Mais je m’égare, je m’égare… (Au moins, voilà un message qui, s’il est validé, montre qu’on peut vraiment tout écrire sur ce blog.)
En réponse à Lodi (son commentaire du 7 mars 2020 à 6 h 58), suite à mon message du 6 mars 2020 à 22 h 27…
A vouloir être concis et synthétique, on peut finalement devenir abscons… J’envisageais, à propos de la devise que fait sienne la Couronne britannique (et qui remonterait, dit-on, à la reine Victoria Ire) et qu’il ne me déplaît pas parfois de reprendre à mon compte, une situation possiblement conflictuelle.
Je vais essayer d’être plus clair. Il est bien évident que si je crois que la Guyane est une île, ou que le Japon est situé dans l’hémisphère sud, ou encore si je place sur une carte muette de l’Europe Berlin à la place de Varsovie, je vais être conscient de mon erreur ; qu’on me la fasse remarquer ou de ma propre initiative, je serai désolé de cette ineptie et je m’en excuserai platement. Et pour le moins, j’en tirerai la conséquence que commettre une telle erreur me disqualifie pour entrer en politique, si telle était ma velléité… Idem si malencontreusement je bouscule quelqu’un sur la voie publique (ou même privée !). Cette maxime n’est pas destinée à justifier qu’on soit un grossier personnage.
J’envisageais en réalité le cas où des paroles ou un comportement déplaisent à autrui, parce qu’on ne partage pas mon opinion, mais où de surcroît on exige que je considère ma position comme une erreur. Pour moi, être en désaccord, même profond, avec quelqu’un peut et doit conduire à une explication, une confrontation, mais toujours dans un respect mutuel ; sinon nous tombons dans l’intolérance, qui mène au sectarisme. Qu’on n’attende pas de moi que je m’excuse de demander pardon parce qu’une opinion que j’aurais émise ne s’alignerait pas au médiatiquement correct (qui a remplacé le politiquement correct) ; mais je respecte pleinement qu’on veuille me contredire. Etre en union de pensée et d’opinion est souvent un peu ennuyeux…
Par ailleurs, étant donné que vous avez semblé ne pas trop apprécier mon récent trait d’humour à votre égard, alors que je faisais un parallèle entre votre pseudonyme et la province de Lodi, voici une comparaison plus flatteuse, me semble-t-il :
« Tu te mêles, compère, à ce tripot hardi,
Et ta main qui tenait l’étendard de Lodi,
Cette main qui portait la foudre, ô Bonaparte,
Aide à piper les dés et fait sauter la carte. »
(Victor Hugo, « les Châtiments », « l’Expiation ».)
@ F68.10 | 07 mars 2020 à 03:14
Wikipédia le truc pour beauf sans savoir, sans connaissance, sans culture qu’ils peuvent écrire eux-mêmes, rien ne prouve que ce n’est pas vous qui avez écrits ces articles pour servir votre propos.
Il ne peut pas y avoir des libéralismes économiques, mais un seul !
Et votre bêtise à détourner l’attention systématique confondre libéralisme économique et libéralisme politique.
Francis Balle, professeur à l’université de Paris-II-Panthéon-Assas :
Bernard de Mandeville à l’origine du libéralisme économique, car tous les auteurs le citent, Adam Smith, Keynes et les autres.
Bernard Ducros Professeur d’économie à l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne
La Fable des abeilles, comme l’indique son sous-titre (« vices privés, vertus collectives »), développe le thème selon lequel la civilisation et la prospérité économique résultent des besoins naturels de bien-être et de luxe et non des vertus d’abnégation et d’épargne. Adam Smith, encore que, dans sa Théorie des sentiments moraux, il critique vertement Mandeville pour avoir opposé à la vertu de l’homme naturel ses besoins de mieux-être, devait être influencé par l’idée, développée par cet auteur, d’une société guidée vers la prospérité par la recherche de l’intérêt individuel et du bien-être personnel.
Mandeville construisait sa fable à partir d’un argument : celui des méfaits de l’esprit d’épargne, vertu individuelle, mais désastre pour la collectivité. Cet argument, qui avait tout pour déplaire à Smith et à ses disciples, devait en revanche attirer plus tard l’attention de Keynes, qui, dans un appendice historique à sa Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie cite Mandeville de façon élogieuse.
► Professeur Dany-Robert Dufour – le libéralisme économique Bernard de Mandeville.
► Markets – Stanford Encyclopedia of Philosophy.
Docteur Lisa Herzog, Centre for Philosophy, Politics and Economics – University of Groningen, Neetherland :
Vous avez confondu libéralisme politique et libéralisme économique, quelle honte !
Bonjour,
Dans tout cet imbroglio deux éléments me surprennent : tout d’abord pourquoi « J’accuse » a-t-il reçu le prix du meilleur réalisateur alors que tout le monde s’accorde à dire qu’il s’agit d’un travail collectif ? Pourquoi ramener la couverture à un seul quand des dizaines de personnes ont donné d´elles-mêmes pour réaliser ce qui pour certains adulateurs et certaines adulatrices est un chef-d’œuvre ? Pourquoi met-on sur un piédestal artistique celui qui n’a même pas eu l’idée du film puisqu’il s’agit tout bonnement d’une adaptation cinématographique, lui qui a profité du savoir-faire d’équipes techniques et artistiques, et de la générosité des producteurs ?
La deuxième chose qui m’épate c’est d’observer que les chantres de l’anti-68, vitupérant contre la liberté sexuelle (surtout celle des femmes) exprimée à haute voix et contre le féminisme en général, ne se choquent pas plus de prendre le parti d’un homme qui n’a pas hésité, pour satisfaire ses pulsions sexuelles, à sodomiser une très jeune fille après l’avoir droguée et soûlée, mais aussi à violer d’autres femmes, si l’on en croit les médias contre lesquels il n’a d’ailleurs jamais réagi autrement que verbalement.
La pudibonderie des ces personnalités, quand il s’agit de la liberté des femmes, s’évapore lorsqu’il s’agit d’honorer un agresseur sexuel multirécidiviste. Le manque d’empathie à l’égard de ses victimes permettant d’en faire un héros/hérault des Arts (réputation surfaite à mon humble avis) primé et re-primé, illustre bien la culture du viol dans laquelle baignent encore ces mondes du cinéma et de la littérature où les femmes sont toujours reléguées aux marges et où le plaisir sexuel mâle reste premier.
@ Giuseppe 5 mars à 22 h 26
@ Tipaza 5 mars à 14 h 41
Reconnaissons tout de même que l’accordéon, l’orgue et les musettes sont des instruments à vent. Mais leur emploi n’est pas universel.
Dans La belle équipe (Julien Duvivier) l’accordéon manquerait « quand on se promène au bord de l’eau ».
Dans Ludwig (Visconti), la scène de la soirée dans une taverne bavaroise au décor caravagesque. Le Roi dans sa cape noire fait le tour des convives et sort, regagnant son traîneau qui va crisser sur la neige, sur des notes douces, lentes, romantiques, d’un accordéon de rêve.
Il y a ce qu’on voit, il y a ce qu’on entend. Il faut qu’il y ait accord !
@ Alain MEYET
Il est beau de ne pas se plaindre, moins de ne pas s’excuser quand on a tort. Cela prouve qu’on est prêt à faire persister l’autre en victime, en déchet de ce qu’on lui a fait.
Car la victime invengée, fût-ce au moins symboliquement par les plus plates excuses de qui est en tort à son endroit, reste ce qu’elle est : un reste, un déchet et un pantin.
Décortiquons.
Reste : elle est soi moins l’injustice subie. Déchet, un reste d’une injustice n’est pas une diminution, je ne sais pas ? De taille du ventre après un régime, mais une perte d’honneur.
Et qu’est-on sans honneur ? Un déchet.
Et enfin un pantin : celui qui subit l’autre ne peut être considéré comme un libre de plein exercice à supposer qu’il en ait encore le statut.
Certains s’imaginent, encore du qui perd gagne, qu’on s’élève, se spiritualise et allez savoir quoi sous les outrages.
Bien sûr que non… Mais en plus, leur divagation montre qu’on perd la forme la plus importante d’honnêteté, à savoir l’honnêteté intellectuelle.
Bref, soit vous faites votre devoir d’injuste se rendant compte qu’il a eu tort et vous vous excusez le plus platement que vous pouvez. Soit chaque instant passé aggravera votre outrage.
Et puis les gens ont tendance à croire qu’ils ont eu raison dans le passé, donc à rééditer leurs jugements et comportements.
« On est tellement habitué à critiquer la Justice qu’on ne remarque même plus quand elle a été la hauteur de sa mission ».
Comme notre hôte le prêche pour sa paroisse. Moi, c’est révision du jugement pour tous !
J’avoue pourtant que je ne serais pas du genre à me demander si quelqu’un qui m’a nui peut s’être amendé.
D’abord, les personnes en tort ne s’excusent pas, en général. Avec ou sans couronne, se donnant le souverain privilège d’impunité morale face à leurs victimes.
Et puis, j’ai pu constater qu’en général, les gens récidivent. D’abord parce que non punis, en général, on se dit qu’on n’a pas de raison d’arrêter, et ensuite, pour se donner raison, j’ai bien fait donc je refais.
Vous me direz qu’il peut y avoir des exceptions. Qu’elles le prouvent, alors, notre hôte ne demande pas de croire à la Justice sans raison… Les gens doivent donner les leurs, ou je ne vois en eux que des leurres.
On concède a peine à la victime le droit de se défendre. C’est-à-dire que si elle ne le fait pas, on la méprise, si elle prétend, la malheureuse, obtenir la victoire, on la blâme.
Légitime défense : renonce à faire autre chose que le gardien de ton frère avant qu’il aille en prison, donc prends le risque d’une contre-attaque. Se risquer pour un agresseur permet à l’autre de s’enfuir.
Fais le deuil d’une victoire ! On n’est vraiment rien quand on subit une agression physique.
Pour une agression morale, c’est pareil. Ce qui m’a fait le plus rire après le déferlement d’attaques triomphalistes tout azimut suite à la charte : quelqu’un se plaignait des gens ne pardonnant pas les offenses.
On réclame un droit d’offenser impunément. Très drôle !
Mais pas étonnant, ici : la moitié des gens étaient favorables à l’impunité de Polanski.
Comment peut-on espérer lutter contre les abus quand on défend des abuseurs, comment dire ?
Accrédités.
@ Elusen
« Il n’y a pas des libéralismes économiques, mais un seul ! »
L’art de prendre vos désirs pour des réalités.
« Historiquement, le libéralisme est une doctrine de philosophie politique, moderne et morale (John Locke et Montesquieu sont les pères de cette philosophie) fondée sur la liberté et la reconnaissance de l’individu. » — Wikipedia le réceptacle à sornettes.
C’est un courant philosophique ayant des traductions dans le domaine économique. Comme tout courant philosophique, il évolue et n’est pas censé avoir des textes sacrés, auquel cas il devient une religion. Et il prend de multiples formes, plus ou moins rationnelles ou délirantes.
« C’est fondé sur la théorie d’un médecin néerlandais Bernard de Mandeville, selon laquelle la vertu publique se base sur le vice des riches. »
Wikipedia semble tracer ses origines à l’école de Salamanque. Mais bon, on s’en fiche pas mal.
« Plus les riches sont vicieux, immoraux, malsains, pervers, plus la société sera vertueuse, ainsi ils ne doivent être freinés par aucune règle. »
N’importe quoi. L’art de déformer le simple constat que la vertu pudibonde, autosatisfaite, austère et dogmatique n’est pas une garantie du bon fonctionnement d’une société. Oui, on peut tolérer que les gens se fassent du pognon si on peut canaliser cela au bénéfice de la société. Et je vais vous faire une confidence: une personne, pauvre ou riche, a quand même le droit de s’adonner à des vices tant que cela ne pourrit pas la vie des autres ; l’immoralité, ce n’est pas la transgression de la moralité des cinglés; il vaut mieux être malsain qu’animés de fantasmes de santé mortifères; si vous appelez perversion le fait de tolérer que les gens soient raisonnablement déviants des normes morales d’une société, je signe: cela s’appelle la liberté d’esprit et aussi la curiosité du réel.
« À cela s’y ajoute un concept tout aussi imbécile que le Père Noël : la main invisible ; elle viendrait assurer l’égalité par le ruissellement, tout aussi absurde. »
La Main Invisible… En termes modernes, cela s’appelle le théorème d’Arrow-Debreu en théorie de l’équilibre général… Et non, un « libéral » sait parfaitement que les marchés souffrent d’inefficiences. Un « libéral » n’est pas nécessairement un demeuré qui refuse de regarder la réalité devant ses yeux…
La théorie du ruissellement est une déformation ou une caricature de la théorie de l’économie de l’offre. Et comme toute théorie, elle doit être confrontée aux données empiriques… B-A BA.
Votre caricature du libéralisme est un sombre sketch.
« Le trop de richesse s’évaporait et retomberait en pluie sur tout le monde ; ou encore la théorie de la fontaine de verres à champagne. »
À Zug, ouais, c’est un peu l’ambiance. Au Soudan, on a d’autres chats à fouetter que ce genre de fantasmes que les gauchos se font au sujet des fantasmes des ploutos.
« Le libéralisme ne souhaite pas que les pauvres aient le droit de vote, il est fondé sur un régime censitaire, seuls ceux qui paient des impôts peuvent voter. »
Ben voyons. Historiquement, oui le libéralisme politique (et non économique), fait dépendre le droit de vote de certains critères, historiquement censitaires. Mais nous ne sommes plus au 19ème siècle. Et de toutes manières, les libéraux partagent le point de vue des anars que le droit de vote n’est pas en soi une garantie de bon fonctionnement d’une société. Faut être un débile profond pour croire qu’on puisse lire l’avenir et les bons choix à opérer dans les résultats d’élections, qu’il s’agisse de votants riches ou de pauvres.
« Et venu s’y ajouter ce que les libéraux ont appelé eux-mêmes à tort : le darwinisme social ; la Nature doit éliminer les faibles, donc les pauvres ne doivent pas être aidés, s’ils doivent mourir de faim, alors qu’ils meurent, cela régule. »
Cela a effectivement fait partie d’un mouvement au 19ème siècle, qui s’appelle le spencerisme (plus précis que « darwinisme social »). Mais non, le libéralisme ne peut s’identifier au spencerisme: Comme je vous l’ai expliqué, le néolibéralisme fut en grande partie une réaction, libérale, à ce délire.
Bon. J’arrête de réagir à votre diarrhée mentale. Ma réponse est déjà trop longue. Essayez de construire un argument, la prochaine fois ; et mentionnez mon pseudonyme au passage quand vous me répondez: c’est plus poli.
@ Robert Marchenoir | 06 mars 2020 à 13:54
« Nombriliste, hypocrite, jaloux des autres, donneur de leçons et pratiquant l’attaque personnelle la plus vile, dès lors qu’il est pris en défaut de cohérence, c’est-à-dire souvent : derrière vos ronds de jambe cauteleux, vous incarnez à merveille l’homme de gauche. »
Rien que ça !? Bob, je me permets, vous êtes comme le chat de ma voisine lequel lorsqu’on lui souffle sur le nez, se rebelle.
De temps à autre un petit soufflet ne fait pas de mal, et puis vous êtes trop fort je n’ai pas la force de me mesurer à vous, surtout en ce moment je remplace les poignées des portes à panneaux par des versions plus contemporaines à rosaces polies, brossées (design italien of course).
Ceci pour les petits rien de la vie, qui pourraient vous tourmenter à mon égard. Un vrai travail d’orfèvre avec vis traversantes pour coffres prépercés… Voyez il n’y a pas que l’électrique dans la vie.
« Joli petit chef-d’oeuvre d’attaque personnelle se voulant la plus méprisante possible. En somme, vous êtes un véritable homme de gauche. »
Hors de moi l’idée de mépris, un peu taquin, un peu plus peut-être, mais il faut avouer que le dialogue avec vos contradicteurs tourne souvent court.
D’ailleurs si j’interviens c’est que je vous lis Bob, preuve est donc que vous parvenez à capter mon attention… Ah ! j’entends d’ici les radiateurs de mon véhicule qui se sont enclenchés, pas bon pour les turbos m’a dit le concessionnaire… Je vous laisse Bob, surtout qu’il faut faire court, on vous attend, il est au frais Gaillac Perlé en ce moment, il n’y a pas que la politique, ce n’est pas la vie, et elle est si courte.
Tout homme et toute femme doivent être recevables à s’exprimer, avec les mots qu’ils choisissent et sont les leurs, sur les sujets qui leur conviennent. Du moment que le raisonnement est construit et que les mots ne sont pas outrageants, ceux qui ne sont pas contents repasseront. Je me souviens d’une réaction de Louis Pradel, maire de Lyon de 1957 à 1976, qui, lors de la visite d’un ministre dans sa ville, apprenant que celui-ci avait, selon lui à tort, une récrimination à faire, rétorqua : « Le ministre n’est pas content ? Qu’il aille se faire cuire un oeuf ! »
Pour ma part, je fais souvent mienne cette maxime de la Couronne britannique (reprise souvent par le Gouvernement) : « Never explain, never complain. » Autrement dit, ne jamais se justifier, pas même s’expliquer, encore moins s’excuser ; et également ne jamais se plaindre, garder ses problèmes pour soi. Je ne dis pas qu’il faille refuser tout dialogue, cette règle est à appliquer pour éviter un conflit. Et puis, un oeuf une fois qu’il est cuit, il présente au moins l’intérêt de ne plus pouvoir s’écraser sur l’adversaire…
@ nous les réaliens pédophilos homosexuellos racistos fachos | 06 mars 2020 à 09:03
« L’islam, religion de la haine. »
Sans aucun rapport avec le sujet !
1° – l’islam n’est pas une religion !
2° – l’islam est un théorie politique, impérialiste, d’extrême droite, comme les Le Pen que vous soutenez.
3° – la religion, c’est l’un de ces trois mots depuis 1300 ans : Musulmanisme, Mahométisme, Mahométanisme.
Il n’y a pas des libéralismes économiques, mais un seul !
C’est fondé sur la théorie d’un médecin néerlandais Bernard de Mandeville, selon laquelle la vertu publique se base sur le vice des riches.
Plus les riches sont vicieux, immoraux, malsains, pervers, plus la société sera vertueuse, ainsi ils ne doivent être freinés par aucune règle.
À cela s’y ajoute un concept tout aussi imbécile que le Père Noël : la main invisible ; elle viendrait assurer l’égalité par le ruissellement, tout aussi absurde.
Le trop de richesse s’évaporait et retomberait en pluie sur tout le monde ; ou encore la théorie de la fontaine de verres à champagne.
Le libéralisme ne souhaite pas que les pauvres aient le droit de vote, il est fondé sur un régime censitaire, seuls ceux qui paient des impôts peuvent voter.
Et venu s’y ajouter ce que les libéraux ont appelé eux-mêmes à tort : le darwinisme social ; la Nature doit éliminer les faibles, donc les pauvres ne doivent pas être aidés, s’ils doivent mourir de faim, alors qu’ils meurent, cela régule.
Le cran du dessus, c’est le libertarisme qui vient du monde anglo-saxon qui reprend tous les principes du libéralisme économique, mais qui interdit l’existence de l’État et de la Nation, interdit le droit de vote, seuls les riches doivent organiser la société, une espèce d’aristocratie des riches : ploutocratie.
Ils y ajoutent des écrits de Platon et Aristote qui indiquaient que pour réguler la pauvreté, il faut utiliser le génocide : on tue un certain nombre de pauvres pour rééquilibrer la société. Les pauvres ne sont là que pour servir les intérêts des classes supérieures.
Platon et Aristote proposent, afin d’éviter des révoltes de pauvres, qu’un nourrisson leur soit volé dans chaque famille et soit élevé par les classes supérieures, ainsi si les pauvres venaient à se révolter ils courraient le risque de tuer leur enfant, donc ils ne feront rien et se laisseront massacrer.
Dans le monde anglo-saxon le libertarisme va de pair avec des sectes chrétiennes : évangélistes, évangéliques ; selon eux il n’y a pas de problème climatique.
Pour eux l’on doit détruire la Planète, cela forcera Dieu et Jésus à revenir sur Terre les sauver et leur donner une nouvelle planète.
Les mots inventés se basent sur le radicalaire de : liberté ; alors que cela n’a rien à voir avec la liberté, puisque ces théories n’ont jamais condamné l’esclavage, la colonisation, la ségrégation et prônent la domination et la soumission ; elles sont contre la démocratie, seuls des petits groupes doivent voter.
Steve Bannon est un libertarien, au passage ; et un ancien banquier de Goldman Sachs, son mouvement qui aide les Le Pen, est financé par Goldman Sachs.
Du coup, cela devient amusant de voir des pauvres voter pour les Le Pen et compagnie, des idiots prétendre être nationalistes, pour la patrie, et se faire assister d’un type comme Steve Bannon contre l’existence de l’État et de la Nation.
La chasse aux mots est effectivement devenue une activité et en plus elle est lucrative pour certaines associations subventionnées.
Même en entreprise, des mots sont sortis de leur contexte pour attaquer, grappiller quelques grammes de pouvoir, jouer à des psychodrames. C’est n’importe quoi, cela fait du vent, cela ressemble à de l’activité, mais comme la malhonnêteté intellectuelle est manifeste, le travail n’est pas fait et l’ambiance est délétère.
@ Giuseppe | 05 mars 2020 à 22:10
Joli petit chef-d’oeuvre d’attaque personnelle se voulant la plus méprisante possible. En somme, vous êtes un véritable homme de gauche.
Vous passez votre temps à manifester votre jalousie de l’argent des autres, à vomir sur tous les pouvoirs et à vanter les vertus qui seraient les vôtres. Le vrai travail c’est vous, l’honnêteté incarnée c’est vous et vous êtes un humble ouvrier franc comme l’or, hélas environné de crapules.
En revanche, dès lors qu’il s’agit d’avoir une véritable discussion sur la politique et l’intérêt général, il n’y a plus personne. Dans le meilleur des cas, vous vous esquivez derrière des formules bien troussées mais vides de sens. Je ne me rappelle pas une seule occasion où vous avez été capable de défendre un avis avec des arguments rationnels.
Même lorsqu’il s’agit d’un domaine proche des compétences et des activités professionnelles que vous revendiquez, l’électricité, il n’y a chez vous que fuite devant les faits et incapacité à reconnaître vos erreurs.
Au débat politique, vous opposez désormais l’insulte pure et simple. La crédibilité de vos leçons de morale est égale à zéro.
En revanche, vous vous entendez fort bien à nous conter vos menus plaisirs, ainsi que les épisodes les plus insignifiants de votre vie quotidienne.
Nombriliste, hypocrite, jaloux des autres, donneur de leçons et pratiquant l’attaque personnelle la plus vile, dès lors qu’il est pris en défaut de cohérence, c’est-à-dire souvent : derrière vos ronds de jambe cauteleux, vous incarnez à merveille l’homme de gauche.
Florence Foresti
Pour présenter la cérémonie des César, Florence Foresti a reçu 130 000 euros. Et elle connaissait évidemment les nominations avant de monter sur la scène.
L’islam, religion de la haine.
https://ripostelaique.com/la-haine-de-lautre-dans-les-manuels-scolaires-musulmans.html
@ Robert
« J’avais pris connaissance avec intérêt de votre réponse à Elusen. Vous argumentez sur une certaine forme de libéralisme avec vos certitudes. »
Je vous remercie de percevoir un intérêt dans mes propos. Vous avez parfaitement le droit de penser que je me base sur mes certitudes, mais je vous encourage à les mettre sous pression.
« Tout le problème réside dans le fait que l’économie libérale, qui ne saurait se résumer au seul libertarisme financier, a des approches multiples, notamment en matière de régulation dont vous dites que vous n’y êtes pas opposé. »
En ce qui concerne la régulation, le diable est dans les détails. Ce qui malheureusement ne se perçoit que rarement dans les simplismes médiatico-politiques, et me donne peu d’espoir. Le libéralisme (économique) au sens strict que j’ai donné, c’est la reconnaissance que nous ne sommes pas cognitivement équipés pour administrer une économie sans recourir à des formes de mécanismes de marché à un niveau ou un autre. Sur ce strict principe, pour faire simple, je juge les gens dangereux sur la gauche à partir de Mélenchon. À droite de Mélenchon, on peut commencer à discuter…
« J’ai lu ce jour un article qui m’a paru prendre une certaine forme de contre-pied de votre thèse, texte lui aussi argumenté mais sur le fondement d’observations que les partisans du néolibéralisme prennent trop souvent le soin d’occulter. »
Je ne peux pas traiter tous les points de cet article en un commentaire, mais la thématique du libre-échange international est, sur le pur plan des idées (pas dans la pratique politique…) orthogonale au seul principe de l’acceptation des mécanismes de marché.
Si vous avez une zone d’activité économique A avec un marché et une zone d’activité économique B avec un marché, se pose la question de l’interaction entre ces deux marchés. Qu’on opère une fusion de ces deux marchés ou que ces marchés soient disjoints, on reste dans le domaine du libéralisme au sens de l’acceptation des mécanismes de marché par A et B dans leurs marchés intérieurs respectifs. En pratique il y a toujours sous une forme ou sous une autre un mécanisme permettant à ces deux marchés d’interagir, que ce mécanisme soit légal ou illégal.
Si A et B sont des pays, ce mécanisme s’appelle le commerce, si c’est légal, ou la contrebande, si c’est illégal. Si A est un marché de capitaux et B l’économie dite réelle, ce mécanisme s’appelle votre banquier si c’est légal, ou votre usurier mafieux si c’est illégal. Pour simplifier.
On sort du libéralisme au sens strict si A ou B est un marché administré, où une autorité dédiée prend la charge cognitive de fixer les prix. Si elle le fait, elle a intérêt à le faire bien.
Mais se pose alors la question, en supposant que A et B soient des marchés à peu près libres, du niveau d’intégration de ces marchés. Si on opère subitement une fusion de ces marchés (i.e. le libre-échange idéalisé), il y aura des gagnants et des perdants, et probablement, quand la poussière sera retombée, une situation meilleure. Encore faut-il attendre que la poussière retombe et que l’impact sur le terrain n’ait pas trop fait de dégâts humains… Mais du point de vue des acteurs institutionnels du marché, il y a souvent un intérêt pour eux à fusionner les marchés, car tout porte à croire qu’ils y gagneront en termes d’efficacité du marché et donc de profit. C’est ici du Ricardo, comme le dit votre article. Mais oui, ne nous le cachons pas, il y a un prix social à mettre des marchés en concurrence.
Cela étant, se pose un autre problème: que se passe-t-il si les marchés restent disjoints ? Si A et B sont des pays qui décident de garder leurs marchés intérieurs disjoints ? Eh bien un gain d’efficacité dans un segment du marché de l’un ne sera pas mis en concurrence avec le même segment de l’autre pays. Et un marché peut décrocher économiquement en établissant un équilibre des prix moins efficace que l’autre sans qu’il y ait un mécanisme permettant de rattraper le retard pris.
Idéalement, il est donc en effet souhaitable que les marchés s’intègrent progressivement en minimisant sur la durée la casse sociale qui peut en résulter. Mais le monde est le monde réel, pas le monde imaginaire dans lequel nous aimerions vivre, et les Etats sont soumis à des logiques de puissance, de concurrence pour la puissance, sur le plan économique et sur d’autres plans, guerre incluse. Tant que nous n’établissons pas une relative paix totale dans le monde, les impératifs géopolitiques et les intérêts des gros bonnets pousseront à une intégration des marchés au pas de charge pour garantir que leur compétitivité ne décroche pas. Y compris au prix de la « fragilisation » de leur chaîne logistique, comme les Etats-Unis l’ont constaté quand ils ont décidé de lancer leur conflit commercial avec la Chine.
Mais il y a deux notions à ne pas confondre quand on parle de compétition: la notion de marché trouve sa logique dans l’idée que la compétition des idées est bonne pour établir de meilleurs équilibres des prix. La notion de compétition entre Etats dotés de marchés intérieurs, ce n’est pas la compétition des idées, mais la compétition pour des formes de puissance.
La première forme de compétition, celle des idées, me paraît intrinsèquement bonne. La deuxième forme de compétition, pour faire simple, n’est pas très bonne et ne disparaîtra que quand les Bisounours auront pris le pouvoir, ce que j’appelle de mes voeux. En attendant, il faut malheureusement bien constater que la compétition des idées s’incarne dans la compétition des hommes entre eux. D’où l’importance d’avoir des systèmes sociaux plus efficaces que misérabilistes et aussi, soyons fous, l’importance d’éviter les guerres.
Tout l’enjeu est de dissocier ces deux types de compétition, sur un plan philosophique. Je n’ai traité ici que de la question de la pertinence de l’intégration des marchés et en quoi la question des mécanismes de marché internes à A ou B n’est pas le même problème que celle du commerce ou « libre-échange ». Si A et B étaient des économies-communistes-qui-marchent, la question de la compétition politique entre A et B serait inchangée, et l’intégration des chaînes logistiques, par exemple, n’aurait pas de raison de ne pas avoir lieu. La Chine est bien communiste, non ? Et quand votre article parle de désindustrialisation en France, nous parlons bien des changements induits dans ladite chaîne logistique. Mais je ne peux pas traiter tous les points de l’article ici…
Toutes ces négociations se passent indirectement à l’organisation mondiale du commerce. Oui, c’est du « libre-échangisme ». Maintenant, si vous souhaitez qu’il n’y ait pas de règles gouvernant l’interaction entre marchés intérieurs des pays, c’est prendre le risque de ne rien pouvoir contrôler. Et si vous voulez changer les règles de l’OMC, la France n’est pas seule au monde: certains pays souhaitent l’accès à nos marchés… Bref, là, c’est de la politique lourde, et plus vraiment de la « rationalité économique libérale pure »; mais médiatiquement seulement son simulacre idéologique avec tout ses faux-semblants simplistes. Même si des gens réfléchissent quand même pas mal en sous-main…
« Chacun peut en tirer des conclusions certainement différentes, mais le changement de point de vue n’est pas inutile pour l’appréhension des problèmes que rencontre la France. »
Lorsque la société du Mont-Pélerin fut fondée, moment charnière de l’incarnation politique du libéralisme moderne, Popper fut en bisbille avec les autres membres car il voulait y inclure des socialistes rationnels en tant que partenaires de discussion pour que leur critique puisse s’y matérialiser. Cette proposition fut rejetée. Je ne sais pas si on en paye le prix actuellement, mais faire taire les critiques constructives me semble toujours une mauvaise idée. On se débarrasse difficilement des effets de secte, si c’est cela que vous voulez dire.
@ Zonzon | 05 mars 2020 à 14:14
Je vous laisse à la lecture:
https://www.brunomaurice.com/francois-henri-houbart-duo-accordeon-et-orgue/
Bon, allez, pour un peu plus, pour le son, « bellows shake » inaccessibles à l’orgue et au piano et le plaisir en plus (je suis de parti pris):
https://youtu.be/SzA8O-aTOTQ
@ F68.10 | 05 mars 2020 à 11:21
J’avais pris connaissance avec intérêt de votre réponse à Elusen. Vous argumentez sur une certaine forme de libéralisme avec vos certitudes.
Tout le problème réside dans le fait que l’économie libérale, qui ne saurait se résumer au seul libertarisme financier, a des approches multiples, notamment en matière de régulation dont vous dites que vous n’y êtes pas opposé.
J’ai lu ce jour un article qui m’a paru prendre une certaine forme de contre-pied de votre thèse, texte lui aussi argumenté mais sur le fondement d’observations que les partisans du néolibéralisme prennent trop souvent le soin d’occulter. Il n’est donc pas inintéressant de lire l’article d’Eric Juillot sur les « merveilles du libre-échange » : https://www.les-crises.fr/merveilles-du-libre-echange-une-usine-francaise-victime-de-larsenic-chinois-par-eric-juillot/
Chacun peut en tirer des conclusions certainement différentes, mais le changement de point de vue n’est pas inutile pour l’appréhension des problèmes que rencontre la France.
@ Robert Marchenoir | 05 mars 2020 à 00:49
Bob – je me permets -, vous serez et ne resterez qu’un fonctionnaire, un tâcheron à la vision trop basse et étriquée du petit, du rond-de-cuir, du besogneux.
Admirable rond-de-cuir aux coudes des pulls protégés de l’usure, comptable vous êtes, analyste est un autre métier.
Comme le PDG qui dirigeait une société du CAC 40 et nous disait parfois qu’il fallait le comprendre à demi-mot, le drame avec vous c’est que vous prenez souvent tout à moitié – je n’ose dire de travers -, et là est votre problème. Bob – je me permets -, changez parfois de veston, l’allure sera plus souple, le raisonnement plus éclairant, la subtilité vous enveloppera et enfin vous serez libre de vos angoisses et de vos réflexes primaires.
Tout n’est pas à jeter chez vous Bob – voyez si je suis généreux – mais au fond je ne garderais pas grand-chose.
Au fait vous me disiez quoi Bob ?
@ Patrice Charoulet | 05 mars 2020 à 17:15
A vous lire, les gynécologues qui pratiquent le toucher vaginal et rectal vont devoir désormais (afin de se prémunir de toutes poursuites) filmer en détails leurs examens et les tenir à la disposition de la justice en cas de dénonciation ou suspicion de viol par pénétration abusive et prolongée d’un doigt ou d’un instrument quelconque destiné à explorer les cavités intimes.
@ F68.10 | 05 mars 2020 à 11:21
« …en bon libéral génocidaire que je suis. »
J’ai parlé de libertarisme ! Auriez-vous des difficultés à la lecture ?
Vous vous êtes présenté comme un gestionnaire de fonds vautours, un citoyen helvète, votre parole n’est pas très crédible après ; comme un tueur en série qui nous parlerait de la dignité humaine.
———————————————-
@ Patrice Charoulet | 05 mars 2020 à 17:15
« Le violeur, si la victime connaît son nom, ira en cours d’assises et fera de la prison. Je me désole de ce crime et je me réjouis de la peine. »
Pour être un violeur, il faut avoir été condamné !
Vous n’êtes pas déclaré violeur avant d’avoir été condamné ; vous n’êtes victime que si le crime est avéré, pas sur simple déclaration.
Après quelques polémiques récentes
Primo. En France, tout viol étant un crime, doit être le plus tôt possible signalé aux autorités. Le violeur, si la victime connaît son nom, ira en cours d’assises et fera de la prison. Je me désole de ce crime et je me réjouis de la peine.
Secundo. Lisant, en Pléiade, le tome trois de la délicieuse Colette, je lis aujourd’hui ces lignes dans « Mes apprentissages » (1936) : « Elles sont nombreuses, les filles à peine nubiles, qui rêvent d’être le spectacle, le jouet, le chef-d’oeuvre libertin d’un homme mûr. » Elle fut de ce nombre. Et le dit.
Un déraillement TGV ! Un !
Macrobe, il n’aurait pas la scoumoune par hasard ?
@ Zonzon | 05 mars 2020 à 14:14
« Mais la sonorité de l’accordéon dans du Bach a quelque chose de l’orgue. »
Je n’avais jamais compris pourquoi dans l’Oratorio de Noël, il est dit :
« Chantons Noël, jouez hautbois, résonnez musettes »
Bon sang, mais c’est bien sûr !
Même sans musette, je préfère l’immense Barbara Schlick dans cette aria
https://www.youtube.com/watch?v=2d8BUBLyAKA
@ Giuseppe 4 mars à 21 h 49
BWV 565 ré mineur
Bon ! Manque la résonance envoûtante de Saint-Eustache.
Mais la sonorité de l’accordéon dans du Bach a quelque chose de l’orgue.
@ Elusen
« Laurent Mauduit était un journaliste libéral jusqu’à la crise des subprimes. »
La crise des subprimes n’a pas été une crise du libéralisme. Ce fut un crise due à un absolutisme du contractualisme. D’un certain point de vue.
On l’a vu avec les fameux mortgage-backed security mais on le voit aussi sur d’autres instruments dérivés de crédit qui ont un peu moins fait la une à l’époque.
Un marché financier, c’est un endroit où agissent des instruments financiers. Chaque instrument financier a un comportement précis. Certains sont de nature assez simples, comme les obligations d’Etat ou d’entreprise. D’autres sont de nature un peu plus complexe, comme les mortgage-backed security, qui nécessitent de l’huile de coude mathématique, comme les copules et un zeste de calcul sto, pour en évaluer le risque.
Le problème politique de gestion du risque financier au sujet d’instruments comme les MBS par lesquels la crise de 2008 vint se pose, pour faire simple, en deux points:
Premièrement, un fondamentalisme des agences de notation, gestionnaires du risque financier et traders sur la fiabilité des méthodes mathématiques d’évaluation des prix. Les mathématiques ne sont pas en cause, l’idiotie de gens qui leur font confiance aveuglément sans réfléchir, si.
Deuxièmement, une absence sérieuse de réflexion sur l’impact de l’introduction d’un instrument financier sur la structure de la liquidité des marchés financiers concernés. On fait des mathématiques pour évaluer le risque d’un instrument financier individuel, rarement pour évaluer l’impact systémique d’une nouveau type d’actif.
Considérez une analogie: la problématique de la sécurité du médicament. Si vous voulez lancer un nouveau médicament sur le marché, par les temps qui courent, on ne fait plus uniquement confiance au savoir et au charisme d’un médecin individuel. On fait évaluer le profil de risque et les bénéfices supposés de tout nouveau médicament par des agences gouvernementales, qui font plus ou moins bien leur boulot. Mais on ne lance pas sur le marché des médicaments en absence d’une réflexion argumentée sur leurs bénéfices et leurs risques. On devrait faire de même avec les nouvelles classes d’instruments financiers, et ne pas accepter l’idée naïve que c’est OK seulement parce que c’est un contrat. Cela réglerait en partie le premier point mentionné plus haut.
En médecine, on commence aussi à se soucier de l’analogue du second point: il existe une crise des antibiotiques, qui marchent de moins en moins, ce qui est analogue systémiquement à un problème de liquidité ; et d’autre part les industries pharmaceutiques ont déserté ce marché pour d’autres médicaments plus rentables (le marché du cardiovasculaire, par exemple…) mais à l’utilité sociale moindre que la question d’avoir des antibiotiques un peu solides pour les maladies infectieuses qui reprennent du poil de la bête.
Bref, nous savons que nous avons besoin de réguler les pratiques sur les marchés financiers, pour la bonne et simple raison que nous savons que beaucoup de choses ne vont pas bien. Un « libéral » n’est pas un abruti qui met une confiance aveugle dans le contrat comme moyen de nous conduire vers un monde meilleur. Un « libéral » pense effectivement que les marchés sont des outils, et qu’il est nécessaire de les contrôler et même de les réguler, comme on le ferait de n’importe quel outil dans une société technologique. C’est d’ailleurs le sens de l’émergence du néolibéralisme au colloque de Walter Lippman en 1938: trouver une architecture solide pour éviter que le libéralisme ne dérive davantage en spencerisme absurde et ne sape les fondements de son utilité sociale. Parce que même à droite, il y eut des gens qui n’ont pas été enthousiasmés par les « succès sociaux » de la fin du 19ème et du début du 20ème. Et Barbara Stiegler a très bien compris ce point, même si elle en profite pour recycler un certain nombre de peurs infondées et de poncifs problématiques, je trouve.
Un libéral n’est donc pas contre la régulation. Un libéral est contre l’idée qu’un marché administré soit une Bonne Idée pour fixer les prix dans une économie. Un libéral pense qu’une telle idée est d’un hubris dingue et d’une croyance absurde dans les capacités cognitives d’administrateurs omnipotents. Un libéral pense que le marché pense collectivement un peu mieux. Un libéral ne pense pas pour autant que le marché soit parfait ou que la Main Invisible s’intègre au quotidien dans notre pratique collective de l’onanisme politique. Au contraire… Un libéral est, au degré zéro, quelqu’un qui rejette l’administration des prix et par conséquent accepte le concept de marché sans pour autant idolâtrer le comportement d’aucun de ces acteurs. Pour la bonne et simple raison qu’il est quasiment impossible pour des administrateurs de prix d’incorporer toutes les données intelligemment. Le concept de marché, malgré tous ses défauts, permet indirectement l’échange d’information et de critique entre des acteurs certes égoïstes. C’est la raison principale pour laquelle il est difficile de se passer des marchés et du méchant libéralisme génocidaire.
Laurent Mauduit prône une économie administrée ? Il s’est rendu compte qu’il y avait une secte de libre-échangistes ? Il serait peut-être effectivement temps que l’on s’en rende compte, parce que cela fait longtemps que les libéraux popperiens comme moi s’en sont rendu compte… Je me réjouis toujours quand les gens découvrent l’eau tiède. Bon, en même temps, Laurent Mauduit, jamais entendu parler.
« Le libéralisme économique affirme que l’économie est dans la Nature, or personne n’a jamais vu des chèvres vendre leur lait. »
Ben manifestement, vous n’avez pas encore inventé l’eau tiède. L’économie est une construction sociale qui émerge, oui, relativement naturellement, pour la bonne et simple raison que le monde a un peu tendance à être « naturel »… non ? Le libéralisme est une manière d’ordonner cet état des choses, en utilisant l’Etat quand il le faut, comme le prône justement le néolibéralisme, et d’autres outils que l’Etat quand il le faut aussi, ce qui inclut les comportements humains, et la recherche du profit. Parfaitement, la recherche du profit: on fait avec ce qu’on a, pas avec ce qu’on a pas. Mais votre délire sur la Nature… ridicule. Le reste de votre tirade est tout aussi pathétique.
Bon. Je dois y aller. J’ai un bébé à manger pour midi, en bon libéral génocidaire que je suis.
Le misérabilisme de Giuseppe tape sur les nerfs de Robert Marchenoir.
Qu’on le sache !
@ Robert Marchenoir | 05 mars 2020 à 00:49
Laurent Mauduit a commencé comme journaliste économique en 1984, il l’est toujours, soit depuis 36 ans.
Laurent Mauduit était un journaliste libéral jusqu’à la crise des subprimes, il l’indique dans un de ses livres :
Les Imposteurs de l’économie : Les économistes vedettes sous influence ; l’éditeur a fait faillite.
Il y parle du fait qu’il n’a jamais enquêté sur les experts présentés dans les médias, qu’il a contribué à leur célébrité, à véhiculer leurs discours et à leur servir la soupe, jusqu’à la crise des subprimes ou à ce moment-là il se pose la question « mais comment ces experts peuvent-ils s’être trompés et moi n’avoir rien vu ?! »
Il va donc enquêter sur ces experts et apprendre que ce ne sont pas des experts, mais des escrocs, certains condamnés par l’Autorité des marchés financiers, d’autres de faux universitaires, mais authentiques membres de conseils d’administration de banques privées, de fonds spéculatifs, donc des gens qui ont intérêt à désinformer, puisqu’ils spéculent sur les marchés ou sont payés par des intérêts privés.
Certains de ces experts sont fonctionnaires et en même temps membres salariés, de groupes privés, ce qui est illégal au regard de la loi n° 83-634 sur le statut des fonctionnaires.
En 2012, article 25 septies, date de publication de son livre.
Le libéralisme économique, et son penchant génocidaire le libertarisme, sont des théories absurdes, ségrégationnistes et génocidaire pour l’une.
Le libéralisme économique affirme que l’économie est dans la Nature, or personne n’a jamais vu des chèvres vendre leur lait.
Le libéralisme économique affirme que l’économie est dans la nature humaine, or personne n’a jamais vu des parents exiger de leurs nourrissons qu’ils les paient.
L’humanité ayant commencé par chasseurs-cueilleurs, la théorie en prend un coup.
Le libéralisme économique affirme que l’économie est un droit naturel de l’homme.
Problème le droit n’est pas naturel, aucun arbre, aucune pierre, aucune montagne, aucun cours d’eau ne produit du droit.
Si le droit n’est pas naturel l’économie ne peut pas en découler.
Le droit est une technique de gestion des relations humaines, de pacification des relations sociales.
Le libéralisme économique s’autoproclame darwiniste sociale, alors que Charles Darwin n’a jamais cautionné cette théorie qui consiste à affirmer qu’il faut laisser les pauvres mourir de faim, ne jamais secourir personne, que c’est la nature qui régule.
Le libertarisme reprend toutes ces théories en y ajoutant la possibilité d’exterminer physiquement les pauvres pour réguler la pauvreté, se référant à Platon et Aristote qui l’ont proposé dans leurs écrits.
Mais vous êtes toujours, comme d’autres, à dériver sur tous les sujets pour nous faire bouffer vos théories, nous conditionner.
@ Giuseppe | 04 mars 2020 à 22:29
Votre numéro misérabiliste commence à me taper sur le système. Au lieu de diffuser les tweets de journalistes d’extrême gauche, vous feriez mieux de demander leur avis aux chefs d’entreprise : ils sont très élogieux sur BPI France.
Évidemment, si l’on est libéral, on peut juger que ce n’est pas à l’État de financer les entreprises. Mais je ne vous ai pas beaucoup entendu en libéral militant.
Et tant qu’à vivre dans un régime étatiste, autant qu’il serve à financer ce qui doit l’être.
► L’extrait dans son contexte, de 2 minutes 15, de ce qu’a dit ou non Madame Michèle Mathy !
@ Paul Duret | 04 mars 2020 à 11:35
« La libération sexuelle issue de Mai 68 a donc surtout profité aux hommes. »
Hé bé, l’on a un vainqueur !
Avant Mai 1968, le viol n’existait pas ?!
Histoire du viol – XVIe-XXe siècle – éditions Le Seuil.
de Dr Georges Vigarello, Directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales.
Les hommes qui étaient violés, étaient condamnés à mort à cause de la Bible qui condamne à mort la sodomie, donc ils la fermaient !
Des hommes violés par des femmes ou d’autres hommes, il y en a un paquet, comme si dans les crimes, vous vous deviez de faire une hiérarchie, un « lepénisme » : « c’est un point de détail ! »
De l’institut ultrapolitisé, idéologique et de mierda, favori des féministes qui le citent constamment, mais curieusement jamais sa note N°12.
Au sein du couple, violence sexuelles, sur 100 victimes, 18 % sont des hommes.
Au sein du couple, violences physiques, sur 100 victimes, 34 % sont des hommes.
Et en dehors du couple, 23% des victimes de violences sexuelles sont des hommes.
L’important n’est pas d’arriver premier, mais de participer hein ?!
@ breizmabro
Aucune pédophilie n’est acceptable. Mais existe-t-il des preuves d’abus de Saint Laurent ou Bergé ou du couple ?
On ne peut condamner sur de simples bruits. Il serait bon qu’on diligente une enquête pour s’emparer des complices et indemniser les victimes, s’il y a lieu. Sinon qu’on lave l’honneur du couple.
Qu’on soit hétérosexuel ou homosexuel, Juif ou pas, en solo ou en meute pour abuser, qu’importe ?
Il ne faut pas distinguer les personnes mais agir le plus possible comme si on était la Justice et la Vengeance.
https://www.actualite-des-arts.com/joomla1.5/index.php/publications/un-regard-une-image/34-la-justice-et-la-vengeance-divine-poursuivant-le-crime
Impartiaux comme les lois de la nature et comme les principes, comme ce qui est et comme ce qui doit être.
Comme une flèche en sa cible.
BPI ? Des mots du vide pour le dire, nous prendre toujours pour des couillons on commence toujours bien et on finit par un truc, un machin de plus, une bouse de plus :
https://www.gouvernement.fr/du-concret-pour-vous-bpifrance
Le gaspillage dans toute sa splendeur, la crépine dans les « fouilles » des contribuables, la gabegie en action, désastreux et désespérant… Et dire qu’il existe tant à faire. L’écoeurement au bout de la nuit, le pire des pillages :
https://i.goopics.net/3QDeb.png
On va mourir de s’être fait éreinter.
Pillés nous sommes, personne ne bronche, Penelope comme Carlos pourra réclamer des droits à la retraite acquis, on cherche encore ce qu’elle faisait, produisait.
Je me fiche de la peine, qu’elle rende le pognon, un million d’euros environ, c’est la punition que mérite ce couple de vautours, de rapaces, au passage on réclamera aussi à Bruno, Bruno Le Roux qui employait des ados pour son seul appétit, sa goinfrerie aussi, ils méritent d’être vilipendés, fustigés, les montants ne comptent pas.
Assez, assez de ces politiques, assez d’entendre « ils ne sont pas tous ainsi ! », trop c’est trop, des centaines de milliers d’euros « embourbés » (c’est volontaire), pour leur panse, rien qu’à eux, rien que pour eux, pour quelques euros de plus, pour un train de vie éloigné des citoyens qu’ils voulaient serrer, le « garotte » dans ce sens :
El Ministro danés de Asuntos Exteriores no ha hablado de emplear el garrote con los países solicitantes… C’est un exemple, bien sûr.
Il faut en parler autant que du Coronavirus, ce n’est pas rien, ils nous épuisent, épuisent la démocratie.
Les « Voraces », comment peut-on laisser filer de telles pratiques, on en parle et on oublie, et pendant ce temps ils pompent notre vie, et dire qu’il manque d’argent partout, eux ne manquent de rien nulle part, leur souci gratter, gratter, toujours plus à en vomir.
On vit une époque formidable !
Pire ! On ne peut plus fournir !
Il y a le corona… et puis Herr Dogan… et un retour de flamme de César : on sent que tout ce qui compte en France dans les intermittents du spectacle, les clowns de rue, tous ceux qui ont un nom dans les médias vont s’exprimer sur le scandale de samedi soir, les noirs et les blancs, les entre-deux, plus raciste tu meurs, plus racialiste pareil… et les municipales… et ceux qui débarquent en Grèce – un sur deux arrive d’Afghanistan et pourtant c’est pas à côté ce bled… et la confection des solutions hydro-alcooliques… et Nadine qui fait un tabac avec son tweet… et les chefs d’orchestre qui reniflent les rousses…
Et en prime une extraordinaire confrontation sur l’Art entre Zemmour et Michaud, pleine comme un œuf, à disséquer réplique par réplique…
Il faut qu’on s’organise, qu’on se distribue le travail… dès demain… sinon on ne va plus y arriver…
Les notes plus que les mots, la beauté en plus.
https://youtu.be/MlMVagn-ZJw
Ambiance… Hé les enfants ! Foresti et consorts, du pipi de chat, là du sublime ! elle est belle, non ?
https://youtu.be/3Hg_FlhOb84
@ Zonzon | 04 mars 2020 à 17:08
Bach pour la vie !
https://youtu.be/eDFFUIGoBUc
Inépuisable.
https://youtu.be/9SE222v1eyM
Pour le plaisir jusqu’au bout. A écouter jusqu’au bout.
« La chasse aux mots : le sport national à la mode »
« Notre société devient folle. Incapable de régler les problèmes importants, elle s’attache à l’infiniment petit… » (PB)
Et pendant ce temps, le pire nous attend. La Grèce et l’Europe continuent à être envahies comme en 2015.
Il y a 3 jours :
Thierry Breton face à J.J. Bourdin : Flux migratoire à la frontière gréco-turque et Coronavirus. Nous avons les deux, la peste et le choléra.
https://www.youtube.com/watch?v=JOEQKQ2t834
Il y a 6 jours :
Flux migratoire des clandestins sur l’île de Lesbos en direction des pays de l’UE.
Beaucoup d’entre eux ont déchiré leur passeport pour ne pas être renvoyés dans leurs pays.
https://www.youtube.com/watch?v=T2OGpLcZ9Xg
Voilà la mondialisation absurde et le Schengen ouvert aux migrants, pays hors de l’UE que les technocrates de Bruxelles nous ont offert. Violences, misères, guerres, dettes de l’Etat, désindustrialisation, délocalisations et les économies en berne.
Bravo les politiques de pacotille !
Comment ne pas devenir réac !
Comme quoi la taille (en centimètres) ne fait rien à l’affaire et où Mimie Mathy s’est montrée en la circonstance beaucoup plus grande qu’une Foresti et ses pareilles en s’exprimant franchement et sans réserve.
@ Paul Duret 04 mars à 11:35
« Je suis choqué mais pas surpris par ce déferlement de révélations au sujet du harcèlement sexuel, des violences et des viols dont sont en priorité victimes les femmes »
Un peu comme Mesdames Haenel ou Foresti qui n’ont sans doute jamais entendu parler de Frédéric Mitterrand (vu que c’était le neveu de l’autre) ou de Pierre Bergé, ou d’Yves Saint Laurent qui tripotait joyeusement de très jeunes garçons marocains dans sa luxueuse maison de Marrakech.
Y aurait-il une pédophilie acceptable, celle d’un couturier de renom qui prêtait des robes aux actrices pour aller aux soirées des Oscar, et, a contrario celle d’un réalisateur de cinéma, lui aussi de renom, mais qui a le tort d’être juif et qui en plus, faute impardonnable, a réalisé un film dénonçant l’antisémitisme tel que l’avait dénoncé Zola en… 1898.
Je suis d’accord avec Jean Dujardin (qui n’est pas mon acteur préféré) qui dit « la France pue ».
En même temps comme dit machin, que retiendrons-nous de cette réception de l’entre-soi ? Une nana payé 120 000 boules nulle à ch**r et qui se barre avant la fin de son contrat, et une comédienne (?) qui a su se faire filmer lors de sa sortie avec son majeur levé, dans une robe prêtée par… pour l’occasion.
Monsieur le magistrat honoraire,
« La Ville de Morlaix a donné une suite défavorable à ma demande de manifestation au kiosque à musique ». Il n’est pas donné de précision ni d’invitation à trouver ensemble, un autre lieu en plein air.
Nos dirigeants laissent des concitoyens être agressés par écrit, sur la toile.
Je proposais de dialoguer sur la place publique.
@ Exilé
Je suis d’accord.
Quand j’entends « Tu as ta vérité et j’ai la mienne », je vois rouge…
@ F68.10
« Je veux bien qu’on pourfende le relativisme. Mais pas au prix du dogmatisme ou de l’autoritarisme. »
Bien entendu.
Mais refuser systématiquement de prendre en compte les arguments qui peuvent être présentés, du moins s’ils le sont de façon honnête et sérieuse, c’est aussi faire preuve d’une forme de dogmatisme.
Dans certains cas, il faut parfois accepter aussi de prendre en compte des témoignages, quitte à en critiquer la valeur ou à les pondérer, car tout dans la vie ne se réduit pas nécessairement à des preuves de type scientifique (ce qui est le cas pour nombre de faits de notre vécu quotidien).
@ Paul Duret
« Mais cela ne paraît pas être un sujet pour nos décideurs ou nos intellectuels. »
Difficile lorsqu’on surprend ceux-ci à tourner des vidéos porno ou à forcer une femme de service dans un hôtel…
Nous savons qu’autrefois, une jeune femme qui avait le malheur de travailler pour un goujat en qualité de subalterne et je pense particulièrement aux jeunes domestiques, étaient obligées de coucher avec leurs vieux patrons libidineux si elles ne voulaient perdre leur place.
Et pire, si par malheur elle tombait enceinte, c’était l’opprobre et le double rejet de sa propre famille et de la société. Fille-mère : la honte absolue même quand elles avaient été violées, je n’imagine pas le sort et les humiliations de ces pauvres jeunes filles qui ne pouvaient se défendre. Fort heureusement ce temps est révolu et notre société a évolué, du moins dans notre culture.
C’est pour cela que je ne suis pas aussi catégorique que vous quand vous dites : « La libération sexuelle issue de Mai 68 a donc surtout profité aux hommes. »
D’abord depuis 68, la contraception, puis l’IVG ont révolutionné les mœurs et ont permis à la femme de s’émanciper sexuellement et de décider avec qui faire l’amour et quand.
Du coup, la drague que je qualifierais de normale entre les femmes et les hommes est parfois bien plus l’apanage de la femme que celui des hommes… qui eux, ne font que profiter des occasions qui se présentent.
Non tous les hommes ne sont pas des harceleurs ou des violeurs. Beaucoup des affaires de viol dont on parle en ce moment sont de vieilles histoires parce que les langues se délient. Des prêtres, des professeurs ou des coachs ont été des prédateurs sexuels mais ils ne le sont pas tous non plus.
Il restera toujours des délinquants sexuels, c’est malheureusement inévitable mais on ne peut pas incriminer systématiquement les hommes, c’est parfois beaucoup plus subtil et pernicieux que cela.
Souvent aussi, les filles profitent de leurs charmes pour la promotion, pour évoluer ou épater les copines, etc. et si elles viennent crier au secours et au violeur ensuite, c’est quand même assez malhonnête de leur part.
Pour faire la part des choses, vu de l’extérieur, c’est bien difficile.
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@ Tipaza
Le manque d’imagination de nos humoristes est réel. Ce qui est frappant ce sont les plaisanteries douteuses et récurrentes envers toujours les mêmes personnes qu’il faut dégommer car elles n’épousent pas les thèmes modernistes.
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@ Isabelle
Et pendant que notre Président se préoccupe du Coronavirus avec célérité, que la polémique sur la soirée des César fait rage, deux événements ressassés pour faire diversion à la situation très tendue à la frontière gréco-turque, une situation extrêmement préoccupante mais occultée un maximum par les médias. Vous avez raison de rappeler que des milliers de migrants vont déferler en Europe sans que personne ne s’étonne, ni ne demande des comptes. Les vannes sont ouvertes et cela paraît normal à une gauche immigrationniste depuis toujours.
Les images sont d’ailleurs éloquentes puisqu’on nous montre essentiellement des enfants pour nous attendrir.
Non seulement c’est préoccupant pour la stabilité de notre vieux continent, culturellement mais aussi financièrement.
L’U.E. envoyait de grosses subventions à la Turquie pour l’aider à supporter la charge des réfugiés syriens. M. Macron hier a proposé une aide financière européenne à la Grèce sans me semble-t-il remettre en cause les subventions à destination de la Turquie. Pour ne pas vexer M. Erdogan ? Celui-ci paraît intouchable, pas comme les deux épouvantails de Présidents russe ou américain… On peut d’ores et déjà bannir l’expression « tête de Turc » de notre vocabulaire.
Comme souvent on se préoccupera de cette situation quand il sera trop tard, les Cassandre que nous sommes sont pour l’instant les vilains petits canards qui dérangent nos dirigeants qui ferment les yeux sur un problème trop difficile à résoudre.
BALANCER LE PORC !
On a eu les patineuses, les sauteuses, les starlettes de Weinstein, les femmes de ménage new-yorkaises, les admiratrices de Matzneff, et puis, et puis, et puis… le sport, le cinéma, la littérature pourrie, et puis quand même un zeste de popolitique… ah j’oubliais le clergé !
Bon ! Et la musique alors ? La musique classique j’entends ! Celle de Bach jusqu’à… heu … Richard Strauss disons !
Pas celle des rappeurs noirs de Emmanuel M, ni celle de Copacabana, ni les mélopées d’Afrique subsaharienne comme on dit !
Franchement vous auriez imaginé des palucheurs dans le « classique » ?
Bon… il y a eu un microscandale autour de Placido Domingo mais il est si immense que l’affaire a tourné court.
Avec les deux pulpeuses Camille et Julie Berthollet (violoncelliste et violoniste) on rentre dans le dur !
Elles révèlent à leur tour les remarques sexistes et gestes déplacés dont elles ont été victimes dans la sphère de la musique classique. « Une des raisons pour lesquelles on parle maintenant c’est parce qu’on a eu une expérience de plus et probablement de trop récente avec un chef d’orchestre qui s’est permis d’avoir des gestes totalement déplacés, de venir nous renifler dans le cou pour dire « ah mais c’est pour voir quelle odeur ont les rousses » », a expliqué Julie, 21 ans. « Avec certains profs par exemple on savait qu’on devait faire attention et ne pas aller en cours toute seule. On connaît aussi des filles qui ont travaillé avec les mêmes profs que nous, qui étaient mineures, qui ont dû coucher avec le prof », a-t-elle ajouté.
L’odeur des rousses… la vache ! Elles vont faire une sacrée carrière ces deux-là !
On vit une époque formidable !
@ Exilé
« Enfin, le relativisme, acceptant les « opinions » mais rejetant les certitudes en considérant que tout se vaut, est une autre manière de refuser la vérité (cf. l’expression « c’est votre vérité », comme si nous étions propriétaires d’une vérité dont nous aurions pu avoir connaissance). »
Refuser qu’il y ait un notion même de vérité est en effet condamnable.
Etre contraint d’avaler les propos d’autrui comme étant la vérité, quel que soit le statut de cette personne, est également très problématique.
Je veux bien qu’on pourfende le relativisme. Mais pas au prix du dogmatisme ou de l’autoritarisme.
La vérité est, pourtant. Pourquoi est-ce si difficile de l’admettre ?
Tout simplement parce que, en tant qu’êtres humains déchus, la vérité nous concernant personnellement est difficile à entendre.
Quant aux systèmes politiques basés sur des philosophies contestables voire bâtardes, ils sont obligés par la force des choses de constater que leurs constructions idéologiques ne tiennent pas la route face aux réalités, ce qui les pousse à la violence et à museler ceux qui proclament cette vérité ou appellent un chat un chat, en judiciarisant l’expression (ce qui se passe aussi chez nous sur certains sujets).
Enfin, le relativisme, acceptant les « opinions » mais rejetant les certitudes en considérant que tout se vaut, est une autre manière de refuser la vérité (cf. l’expression « c’est votre vérité », comme si nous étions propriétaires d’une vérité dont nous aurions pu avoir connaissance).
Le choc des mots, hier soir Eric Zemmour vs Jean-Louis Touraine :
Ignoble Touraine, l’eugéniste du LGBT, le commercial du lobby mafia du nouveau monde des foetus de labos officiels et clandestins triés, commercialisés, vendus, sous-loués low cost, en vue d’en faire des humanoïdes conformes au nouveau Genre, ce type est le diable déguisé, Zemmour l’a démasqué, le masque de Touraine est tombé.
@ Isabelle
« La Grèce doit se défendre, seule, face à l’invasion migratoire voulue par Erdogan. »
Arrétez de crier au loup et de dire n’importe quoi. Pour l’instant, il me semble que la Grèce n’a pas fait de demande d’aide à l’Union européenne, du moins à ce sujet.
Et contrairement à ce que beaucoup affirment, la Grèce continue de recevoir des aides financières de l’UE.
On a dit la même chose de l’Italie alors qu’elle se contente de faire débarquer les migrants/réfugiés puis de les laisser partir vers d’autres pays européens (en 2018, 110 000 demandes d’asile en France et 49 000 en Italie).
Bonjour Philippe,
Brocarder Mimie Mathy, c’est petit.
Chasse à courre,
Chasse à l’arc,
Pêche à la ligne,
Pêche à la mouche,
Et donc chasse aux mots,
Je n’avais, je l’avoue, pas compris tout de suite le titre du billet : quand les mots sont des armes.
C’est bien cela, malheureusement.
Les mots peuvent révéler la vérité. Ils peuvent aussi n’être que mensonges, mensonges qui blessent et tuent.
Quand on croit ne plus croire en rien, qu’on ne croit donc plus en la vérité, il en est ainsi, la vérité s’évanouit, se cache, disparaît…
Ne restent que les mensonges, et tout ne peut aller que de mal en pis.
La vérité est, pourtant. Pourquoi est-ce si difficile de l’admettre ?
Pour le moment le Sud-Est de l’Europe est épargné par le coronavirus.
Aucune mesure n’a été prise pour limiter le déplacement des personnes, par terre comme par mer.
Je suis choqué mais pas surpris par ce déferlement de révélations au sujet du harcèlement sexuel, des violences et des viols dont sont en priorité victimes les femmes.
Il y a d’abord eu la pédophilie dans l’Église puis, petit à petit, on a découvert que la plupart des secteurs étaient touchés (le cinéma, le sport, l’entreprise, l’Education nationale, les milieux politiques…).
C’est extrêmement choquant mais pas surprenant. La libération sexuelle issue de Mai 68 a donc surtout profité aux hommes.
Quand on s’aperçoit qu’Internet véhicule à destination des collégiens, en priorité de la pornographie, il ne faut s’étonner de rien. Mais cela ne paraît pas être un sujet pour nos décideurs ou nos intellectuels.
Les Nationalistes : des gens qui s’accrochent à leur lopin de terre ; qui ne veulent pas mourir !
Ils ont intérêt à être nombreux en Grèce ?
Parce que s’ils comptent sur l’UE !
Notre société devient folle.
Incapable de régler les problèmes importants, elle s’attache à l’infiniment petit, cible le dérisoire, surestime les propos immédiats, pourfend l’insignifiant, accable la bonne foi, dénonce à tout-va et fait une montagne de presque rien. Comme si elle avait de l’énergie à revendre et du temps à perdre, comme si elle n’avait que cette inquisition à se mettre sous la dent et sous l’esprit !
Mais au fond, tous ces procédés relevant de la chasse aux sorcières n’ont-ils pas obtenu droit de cité au début des années 80 à travers la mise en place d’officines stipendiées spécialisées dans « l’antiracisme » sélectif, passant au crible les moindres propos de certaines personnes pour ensuite les monter en épingle, tout en ignorant des faits graves provenant d’autres milieux ?
@ Michelle D-LEROY | 03 mars 2020 à 20:24
« Seulement, si d’un côté on respecte les gens de petite taille, on n’hésite pas à rire des gens petits en les nommant par exemple « Atchoum » »
On voit par là, la pauvreté d’imagination et de vocabulaire de la bobocratie médiatique.
Il y a un peu plus d’un siècle, Toulouse-Lautrec atteint d’une maladie génétique des os, était frappé d’une forme de nanisme, qui lui donnait une silhouette avec un tronc normal et des jambes très courtes.
Il fréquentait les cabarets parisiens et les milieux de la prostitution, où il était réputé pour sa vigueur virile.
On l’avait surnommé « La Cafetière », ce qui vous me l’accorderez est autrement plus imagé et plus parlant si je puis dire, que le bête sobriquet d’Atchoum, tiré d’un dessin animé.
« On dira que c’est la faute des réseaux sociaux mais encore une fois ils ne sont responsables de rien » (PB)
Difficile d’être en accord total avec cette affirmation.
Les réseaux sociaux sont des vecteurs entre autres de la pensée humaine, d’un usage devenu tellement répandu, simple, commode, sans garde-fou, qu’ils en facilitent et en accroissent la vitesse de propagation tant en ce qu’elle a parfois de meilleur qu’en ce qu’elle a aussi de pire et qui constitue malheureusement souvent la majorité des cas.
Ils contribuent par conséquent efficacement, en leur état et malgré leurs aspects positifs, à répandre trop facilement ce qu’il y a de plus négatif dans la nature humaine, devenant ainsi un facteur essentiel de contamination.
Certes, sans conscience propre, ces réseaux sociaux que nous ne savons pas ou ne voulons pas domestiquer, n’en sont pas moins le reflet des consciences de ceux qui en font usage et ils sont donc par là-même en partie responsables de la situation décrite dans ce billet.
@ Julien WEINZAEPFLEN
« Les réseaux sociaux mènent à tout à condition de bien s’en servir. Mais ils ne construisent pas une réaction ni une œuvre ordonnée. « Ce n’est qu’un début, continuons le débat. » »
Et les commentaires de blog, eux, nous serviraient une profonde réflexion et une oeuvre ordonnée. Il faut le croire puisque d’aucuns se flattent de noter les autres et de les dire sans talent.
Ce qui en plus me fait rire en ceci : c’est précisément quand un commentateur se permet d’avancer quelques idées un peu plus poussées que d’habitude qu’on lui tombe dessus.
Ce qui arrive est donc ceci : on se plaint souvent du niveau, mais dès qu’il y a quelque progrès, il faut le décourager à jamais en disant que cela ne vaut rien. Mission accomplie, pourquoi croyez-vous que les gens ne réfléchissent pas quand les enfants se posent des questions ? Parce qu’on les a découragés, et cela à jamais.
En clair, ce que disent les dénigreurs ici c’est « je fais oeuvre, ne fût-ce que par la critique ».
Je n’écris que des pauvretés, mais en diabolisant les pseudonymes, puisque je suis un patronyme, je fais de certains des hors-caste, et de moi un brahmane, pour le moins.
Ou bien, je produis une oeuvre dehors, et même à mes moindres commentaires, mais on ne me reconnaît pas assez. Heureusement, je peux cracher sur plus bas que moi. Et qui vais-je choisir ?
Eh bien, censuré, quelqu’un qui n’a pas mes idées mais que je ne convaincs pas d’erreur, comme ça, je fais d’une pierre deux coups, je me venge de mon incapacité et me rehausse du même mouvement.
Car voyez-vous, on a toujours assez de stratégie pour casser quelqu’un si CASER une oeuvre est un peu plus délicat.
Autre chose : profonde réflexion et oeuvre ordonnée.
Ce qui arrive souvent, c’est que la profonde réflexion saute d’un point à l’autre comme un chat dans son quart d’heure de folie, c’est ainsi que les idées arrivent.
Pour l’oeuvre ou en tout cas l’ordre, il s’établit bien plus quand on recycle les idées des autres ou qu’on sort une idée qu’on a eue il y a des années, usée à ses yeux si peut-être pas à ceux du public.
Bien sûr, on peut essayer de concilier les deux dans un comment dire ? un Institut de l’écriture sans professeur mais avec toute la malveillance de ses pairs. Et la mienne pour les critiques de même pas une oeuvre, il faut le faire : serait-ce les critiques qui vont obliger à l’oeuvre ? Dans un roman. Dans la vie, où voyez-vous que ce qui ne vous tue pas vous rende plus fort ou qu’on tue les opposants ou qu’on devienne ami avec des vauriens parce qu’on est si bon qu’on s’interdit de se désillusionner sur eux ? En vérité, on croupit dans ses manques comme les autres dans leur bassesse.
Car on a beau dire, on a beau faire, la vie n’est pas une oeuvre.
Ce que je reproche au film « J’accuse » c’est qu’il est trop « mâle blanc ». Alors que les associations racistes antiblancs débordent d’efforts et d’imagination pour imposer des quotas de couleur 50-50, ce vilain Popol en ski a refusé de se plier au conformisme racialiste ambiant.
Pourquoi n’a-t-il pas donné le rôle de Dreyfus à Omar Sy ou Issa Doumbia ?
Encore un scandâââle que devront dénoncer les ligues vertueuses de Schiappa et Avia.
Un sujet autrement plus important que les états d’âme des pipoles du show-business qui, de toute manière, ont toujours plusieurs longueurs de retard et ne mènent pas les vrais combats !
La Grèce doit se défendre, seule, face à l’invasion migratoire voulue par Erdogan.
SOMMES-NOUS VRAIMENT DES CAPITULARDS ?
« Le droit international et les perspectives de paix jouent en faveur de Poutine. Il est scandaleux que les Occidentaux, une fois encore, semblent tendre l’oreille aux appels de l’agresseur et maître-chanteur. Il est plus révoltant, encore, que notre presse soit totalement partiale à l’encontre de la Syrie. Dans deux jours, les deux chefs d’État vont se rencontrer à Moscou. Il faut espérer que le russe parvienne à ramener le turc à la raison et facilite le retour de la paix pour les Syriens. Quant à nos gouvernants, membres de l’OTAN et de l’UE, s’ils avaient un peu de cette force de caractère qui anime les deux protagonistes, ils devraient exclure la Turquie de l’OTAN, bloquer résolument les frontières et cesser de verser une rançon. Erdoğan a voulu la guerre, il l’a entretenue, il a les réfugiés : qu’il les garde ! » Christian Vanneste
https://www.bvoltaire.fr/les-occidentaux-auront-ils-le-courage-de-resister-au-chantage-de-la-turquie/
La Grèce est en guerre :
https://www.bvoltaire.fr/pour-panagiotis-grigoriou-la-grece-est-en-guerre/
Allons-nous aider concrètement la Grèce et nous sauver par la même occasion en envoyant nos armées bloquer et protéger les frontières ?
Pendant que nous évoquons « la chasse aux mots », les Grecs essaient de sauver leur pays…
Si les réseaux sociaux véhiculent des âneries sur la société, la politique ou l’économie, c’est que ceux qui les utilisent se pensent plus intelligents qu’ils ne sont. Une pensée en 142 ou 280 caractères ne peut être que radicale et insignifiante. Toutes les dénonciations qu’on peut faire à propos de ces réseaux partent dans le vide.
1. Internet a un point commun avec le braille. Internet a été inventé par l’armée américaine. Louis Braille a perfectionné en le réduisant à 6 points, un système d’écriture à 22 points inventé par un colonel peu combattif de la Grande Armée, Charles Barbier, qui majorait volontiers ses états de service, mais s’intéressait surtout, en philanthrope un peu solitaire, à faire que puissent communiquer les sourds et déchiffrer les aveugles, allez voir ce qui le concerne au musée Valentin Haüy !
Charles Barbier avait inventé « l’écriture nocturne » soi-disant à l’usage de ses hommes. On doute aujourd’hui qu’il en ait commandé. Il alla porter le fruit de son invention à l’Institut royal des Jeunes aveugles où Louis Braille était élève.
Les aveugles lisaient des lettres en relief en cire et devaient faire fondre de la cire pour écrire des lettres en relief. Ça prenait sensiblement le même temps que pour les moines copistes. L' »écriture nocturne », plébiscitée par les élèves, eut un mal fou à s’imposer. Les directeurs successifs de l’Institut Royal des Jeunes aveugles ne voulaient pas en entendre parler. Les élèves la pratiquaient clandestinement. On finit par l’adopter et Louis Braille la simplifia, réduisant la combinaison maximale de 22 points par lettre à 6 points.
2. Quand Internet se mit à exister, un voyant rouge s’alluma en moi: comment pouvait-on se promettre une liberté d’expression mondiale sous l’égide et le contrôle de l’armée du pays qui dominait le monde, même si cette armée a depuis vendu une délégation de service public et ce monopole de l’audio-scripto-visuel aux GAFAM ? Il n’empêche, nous ressentons une liberté plus grande. Illusion ou réalité ? Mon voyant rouge ne s’est pas éteint. Liberté, jusqu’à ce qu’on nous déroule le tapis de sous les pieds.
3. Une chose est certaine: Internet a provoqué une révolution de l’espionnage. Côté corps politiques constitués, États, l’administration Obama a espionné tous ses alliés sans que cela occasionne une levée de bouclier de ceux-ci, une indignation plus que formelle, un scandale mondial, voire une rupture des relations diplomatiques de leurs alliés avec les Etats-Unis, comme Merkel a été à deux doigts d’en mettre une en scène à l’avènement de Trump.
Côté aventuriers hurluberlus, Assange est devenu James Bond. Il pirate les câbles des chancelleries mondiales. Le hacker est devenu journaliste d’investigation. Il agit pour le bien de l’humanité. On devrait lui donner l’asile politique, tout comme au lanceur d’alerte, dont il faudrait faire un titre de gloire de leur déloyauté, et de trahir les organisations pour lesquelles il travaille afin de distiller des informations au grand public honnête et candide sur la putréfaction et la corruption desdites organisations.
4. Les réseaux sociaux sont les stations de commérage du village global. Ils sont réactionnels. L’impulsivité y règne en maîtresse reptilienne. La menace en jaillit plus souvent que la pensée.
Les réseaux sociaux sont une maison d’édition sans filtre. Libre à chacun d’y déverser sa bile ou d’y faire du journalisme à domicile en éditorialisant à loisir. Les réseaux sociaux mènent à tout à condition de bien s’en servir. Mais ils ne construisent pas une réaction ni une œuvre ordonnée. « Ce n’est qu’un début, continuons le débat. »
5. La litote et le « politiquement correct » apportaient un peu de douceur dans ce monde de brutes. Un « non- voyant » sonne plus doux qu’un aveugle qui beugle. L’ennui, c’est quand la litote se transforme en périphrases. De la métaphore hippique du « handicap », on passe aux « personnes en situation de handicap », atchoum ! Au fond de l’affaire, il y a cette pensée sociologique qu’on ne peut pas incriminer la biologie, qu’il n’y a pas de déficiences ni d’infirmités, qu’il n’y a que des « situations de handicap » que crée la société et qu’il est du devoir de la société d’endiguer en cessant à ce point de discriminer qu’à force d’inclure, on mène la vie dure aux enfants handicapés qui font double ou triple journée quand ils sont scolarisés dans le milieu ordinaire, aux entreprises qui doivent embaucher des salariés non rentables en opérant une discrimination positive, et à ces travailleurs eux-mêmes qui pourraient faire autre chose de leur vie, à commencer par faire refaire à la société l’expérience de la gratuité. Au lieu de quoi les handicapés sont assignés contre l’évidence à prouver qu’ils sont comme les autres et à faire de l’humour noir sur leur situation. De l’humour, si je veux !
Mais je n’y résiste pas. L’association des personnes de petite taille était dirigée naguère par un certain Patrick Petitjean (ça ne s’invente pas), qui voyait d’un mauvais œil (c’est moi qui le dis), non seulement le lancer de nains (on le comprend), mais encore que Mimie Mathy préfère s’occuper de sa carrière que militer au sein de son association pour la promotion de tous les nains. Ce n’est pas parce qu’on est Joséphine ange gardien qu’on est obligé d’être Blanche-Neige.
Quelle importance peuvent bien avoir Twitter, Fèces de Bouc, Instagram et autres trucs pour attardés du même niveau ?
Ils n’ont d’importance que celle que vous voulez bien leur donner !
Ils ne servent à rien et si cela crée plus de problèmes que cela ne devrait, alors coupons-les, interdisons-les.
Ce qu’a clairement dit Madame Michèle Mathy (Mimie), c’est que les violeurs ne s’attaquent pas aux personnes atteintes de nanisme, aux personnes que la civilisation va classer comme laide ; son propos est volontairement sorti du contexte, ainsi que le fait qu’elle l’a bien rattaché à sa personne et non à celle de quelqu’un d’autre.
Elle a indiqué qu’elle avait un handicap et que son handicap la protégeait de cela.
Ce qu’elle a dit sur Roman Polanski est logique et rationnel ; si les gens sont contre ce Monsieur pourquoi l’autorisent-ils à faire des films ?
J’ai vu le film « J’accuse ». Je l’ai trouvé mauvais, mal mis en scène, nunuche, cul-cul, de l’ordre du théâtre filmé. J’ai passé mon temps à regarder ma montre et à lutter contre le sommeil.
J’ai trouvé que le cinéaste était incompétent, me posant la question : « mais comment peut-on laisser une personne qui ne maîtrise pas le cinéma faire un tel navet ?».
Une histoire vraie qui a autant marqué la France et qui la marque encore… Je pense que le cinéaste avec ce truc aussi mauvais a fait une atteinte à la mémoire d’un mort, définie dans le Code pénal.
Les gens n’osent pas dire que le film était nul de chez nul, du fait que cela parle d’un fait historique marquant et que l’élite sociale française pourrait attaquer les personnes en les traitant d’antisémites, alors que le film que j’ai vu, pour moi, était réellement un navet.
Après « Cela va de soi », de Agnès Buzyn, voici « Voler des masques, c’est pas bien » dixit Olivier Véran, ministre de la Santé, ce soir sur France 2.
Les ministres de la Santé se suivent et se ressemblent.
Un médecin LREM c’est un oxymore.
Ou comment Macron, à travers le coronavirus, va mettre au pas les médecins récalcitrants, les urgences et les hôpitaux.
Quel Machiavel !
Si on voulait aider les méprisés, ce ne serait pas les mots qu’il faudrait changer, mais le regard sur eux.
Je pense que les méprisés doivent retourner les stigmates, reprendre les mots dont on a fait des crachats pour s’en orner.
https://www.facebook.com/NouvoFR/videos/307703046585130/
Puisqu’on parle des nains, et pour se tourner vers la fiction :
https://www.youtube.com/watch?v=J1yvmQ34J9A
Internet est une révolution. Une révolution globale, technique et sociétale. Toutes les révolutions suscitent d’abord l’euphorie, puis les excès, les dérives. La technique s’emballe, la société, désorientée, chamboulée, s’affole, cherche en tâtonnant de nouveaux repères. De faux puissants s’érigent en maîtres à penser, s’imposent à la masse en désarroi. Puis, jusqu’à maintenant, venait le temps où la raison l’emportait, où la société, contrainte, plus rarement de plein gré, s’apaisait, entrait enfin, sereine, dans le monde nouveau.
Nous n’en sommes pas là… Le constat de Philippe, lucide, inquiétant, en fait foi… et nul ne peut dire si l’habituel épilogue adviendra. Rien ne semble moins sûr, la révolution d’aujourd’hui, mondiale, fulgurante, sans limite, ne ressemble totalement à aucune autre : elle fait de chaque homme un pouvoir. Un pouvoir qui, derrière un ordinateur, un smartphone et un pseudo, peut, à sa guise, dénoncer, couronner, guillotiner ou aimer.
Les réseaux sociaux où sévissent, sans contrôle, ces maîtres autoproclamés d’un monde qu’ils imaginent leur, sont la Terreur d’aujourd’hui. Pour un mot, ils assassinent. Pour un geste, ils s’enflamment.
Accabler « les » réseaux sociaux, c’est pourtant aller un peu vite car, y compris dans ceux que pilotent, en aveugle, les GAFAM, il en est de remarquables, qui réunissent des communautés, médicales, humanitaires, techniques… qui, elles, améliorent notre monde. Il en va d’Internet comme de toutes les grandes découvertes humaines – l’atome, par exemple : elles apportent de formidables progrès, mais ont aussi leur part d’ombre… qu’il faut parvenir à mâter.
Ce ne sera pas cette fois chose aisée. Dès sa naissance, parce que ses pères, idéalistes, ont voulu en faire un monde libre, Internet s’est très largement affranchi du contrôle des Etats. Aucun d’eux n’a réagi, béat – ou totalement largué – devant cette incroyable possibilité de communications planétaires instantanées. Seuls les Etats-Unis avaient un peu guerroyé en s’appropriant, via l’ICANN, la distribution des noms de domaines. Obama a lâché prise… sans risque : les GAFAM, qui ont pris le pouvoir, sont américaines.
Comment dès lors un Etat – et d’abord la France – peut-il imposer une régulation à ces réseaux qui, à la moindre remontrance, savent se réfugier à l’étranger à la vitesse de l’éclair ? On peut tout juste leur gratter quelques dizaines de millions d’impôts… Mais avoir l’œil sur leurs contenus – non pour les censurer, mais simplement obliger l’internaute à respecter la loi de son pays – s’avère mission impossible. C’est M. Zuckerberg, patron américain de Facebook, qui décide si un message est pédophile ou non…
Mimie Mathy peut déposer plainte contre un journal qui l’insulte et la loi française la protégera. Cela devient déjà plus compliqué si le délit est commis par une chaîne de télévision – le CSA fera les gros yeux – ou un média papier étranger. Mais, pour ce qui est des réseaux sociaux, même sa baguette magique d’ »ange gardien » ne sera pas suffisamment puissante pour obtenir ne serait-ce qu’un droit de réponse…
La solution est utopique : revenir en arrière, décider qu’Internet est un réseau technique comme les autres, qui, d’ailleurs, utilise les mêmes moyens qu’eux (câbles internationaux, fibre optique, satellites…), que ce nouveau réseau, comme les autres, transporte des médias, et que ceux-ci, y compris bien sûr les GAFAM, doivent, ne serait-ce que par simple application du principe d’égalité, respecter dans chaque Etat les mêmes lois que les autres, que les injures, diffamations et autres messages abjects doivent entraîner les mêmes poursuites que sur les autres supports…
Vous voyez l’utopie d’un tel rêve ! Comment imaginer une unanimité des Etats en faveur d’un tel bouleversement ? Où en débattre ? A l’ONU ? Alors qu’à l’Unesco, on ne parvient même pas à s’entendre entre alliés… Qui peut croire que les Etats-Unis sont prêts à abandonner la puissance mondiale que leur apportent les GAFA ?…
Longtemps encore, les réseaux sociaux seront à l’abri de tout contrôle réel, pourront transporter de la haine sans crainte et appliquer l’article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme – « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement » – en en oubliant le dernier membre de phrase : « sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. »
Notre société devient folle
En effet, merci de le rappeler tant tout devient insupportable et tant il apparaît difficile de penser autrement et de le dire.
Pourtant, après cette très spéciale soirée des César, des voix s’élèvent pour tacler Florence Foresti, Aïssa Maïga ou encore Adèle Haenel.
Toutefois, on peut quand même remarquer que ce sont les plus anciens et talentueux acteurs qui font la part des choses, les jeunes se laissant embobiner l’esprit par l’hystérie ambiante.
En visionnant une vidéo de cette soirée qui s’est appauvrie d’année en année pour en arriver à cette médiocrité 2020, j’ai pu voir la tête de quelques spectateurs connus qui ne souriaient pas aux traits d’humour de Mme Foresti et ne semblaient pas approuver les remarques anti-blancs de Mme Maïga. Ils tiraient une tête agacée, même. Certains sont pourtant d’habituels donneurs de leçons, ils semblaient dépassés et lassés par ces longs et insipides monologues, comme une conséquence inattendue de ce qu’ils avaient semé depuis des années.
Cette soirée a été un révélateur de ce qui se déroule sous nous yeux depuis des mois sans que personne n’ose s’en offusquer.
Tant en position permanente de départ pour se ruer sur la moindre phrase, dégainer leur indignation au point de n’en plus disposer pour l’essentiel, tous ces médiocres croyant se donner le beau rôle, une mission civique, démocratique, parce qu’ils flairent, paraît-il, l’indécent, de l’incongru, de l’intolérable, du transgressif sans s’arrêter une seconde !
C’est bien la chasse aux mots.
Cela fait un moment qu’on utilise les expressions « malvoyant », « malentendant », « personnes de petite taille » pour ne citer que ces seules esquives évitant de nommer un chat un chat mais des échappatoires mignonnettes voire bêtas qui ne changent rien au problème.
Seulement, si d’un côté on respecte les gens de petite taille, on n’hésite pas à rire des gens petits en les nommant par exemple « Atchoum », comme si cela était naturel de blesser ses ennemis.
Des tribunaux populaires qui sont là pour rétablir l’ordre moral selon les nouveaux principes et qui auraient le droit de se moquer méchamment de vilaines personnes trop à droite ou trop conservatrices qui n’épousent pas leurs visions progressistes personnelles… et là aucune limite.
Ce qui est inquiétant c’est que cette dictature intellectuelle gagne du terrain et que les minorités agissantes ne sont plus si minoritaires.
J’ai grand peur que le pire reste à venir.
Cher Philippe,
Nous ne savons toujours pas où se réfugient les photons lorsque l’on éteint la lumière.
Heureusement que Roman Polanski a des anges gardiens et que tous les cinéphiles ne sont pas des carnassiers.
Cela doit être l’effet du 49.3 qui fait grimper la fièvre !
françoise et karell Semtob
« Au clair de la lune, mon ami Pierrot, prête-moi ta plume pour décrire et chanter des maux… en France »
« Monsieur le magistrat honoraire, Mesdames et Messieurs de la communauté de ce groupe de discussion,
j’ai l’honneur de vous annoncer que je me présente aux élections présidentielles de 2022.
Je saisis l’opportunité des élections municipales pour convaincre 500 candidat-e-s qui pourraient m’offrir leur parrainage – marrainage.
Les maux sont communs aux deux élections.
Je vais oser monter sur des scènes pour défendre mes convictions d’une idéologie… individualiste.
J’ai un Parti pris, celuI d’une Exhibitionniste Désinhibée.
Je vais donner un coup de PIED dans cette fourmilière, pardon, dans cet enclos de moutons et de bœufs. Je défends les vaches laitières aux mamelles non hypertrophiées génétiquement. Je souhaite les voir allaiter leurs veaux jusqu’au sevrage. S’il en reste un peu, je veux bien en déguster le lait et le beurre, par tirage au sort. Je dévoilerai un programme de propositions pour convaincre un maximum de bénéficiaires électrices et électeurs, le dimanche 8 mars, au kiosque à musique, Place des Otages à Morlaix, à 15H. »
« Croyez-moi, mieux vaut être une sale p… Au moins, vous serez une « travailleuse du sexe » (Robert Marchenoir)
Vous êtes en pleine actualité Martchi puisque maintenant les travailleurs/travailleuses (Yéé !!) du sexe seront rémunéré.e.s par la sécu pour aider les handicapés (du sexe) à s’épanouir.
P.-S.: aux dernières nouvelles notre handicapé du bulbe, Benjamin, ne pourra bénéficier de l’aide de la sécu puisqu’apparemment il est autosuffisant 😀
Voilà un billet qui me rassure car je suis enfin d’accord avec vous, Philippe Bilger.
Oui notre société devient folle.
Richelieu disait : « Qu’on me donne six lignes écrites de la main du plus honnête homme, j’y trouverai de quoi le faire pendre ».
Nous en sommes là. Je ne vois rien d’outrancier dans ce qu’a dit Mimie Mathy. Il s’agissait tout simplement d’autodérision, rien de plus.
Son tort est sans doute d’avoir, malencontreusement banalisé le viol alors que celui-ci ne concerne pas seulement les belles femmes.
Maladresse certes surtout dans l’ambiance actuelle d’hystérisation qui fait suite à une série d’affaires de pédophilie et de viols dont les faits remontent pour la plupart à des dizaines d’années.
Mimie Mathy a eu le malheur de dire qu’elle a adoré « J’accuse », précisant toutefois qu’elle était contre ce que Polanski a pu faire.
Elle a ajouté : « Mais à ce moment-là, il ne faut lui laisser faire aucun film depuis qu’il est en France. (…) Bien sûr qu’il faut lutter contre ça… mais ça n’enlève rien au talent de Polanski ».
Elle a dit la vérité, elle doit être exécutée. Heureusement le temps des bûchers est révolu, sinon elle finissait comme Jeanne d’Arc.
Merci pour cet excellent billet, cher Monsieur P. Bilger.
De la classe, de l’élégance… Nous en manquons tellement aujourd’hui.
Alors, merci infiniment.
@ breizmabro | 03 mars 2020 à 13:28
La Foresti n’a pas rempli son contrat. Elle est partie lâchement avant la fin. Vous parlez d’une maîtresse de cérémonie !!
Sera-t-elle sanctionnée pour abandon de poste et verra-t-elle son mirobolant cachet supprimé ou du moins réduit de moitié pour faute grave ?
Ce que n’aurait pas volé cette péronnelle vulgaire et infatuée de sa petite personne !
Ne sachant se prononcer sans paroles païennes, Rimbaud préféra se taire, car les mots qu’il employait n’étaient pas entendus selon sa vision oracle et certaine et, bien entendu, seraient retenus contre lui, pauvre buse visionnaire.
Vous avez raison, Breïzhie, taisons-nous, si nous en avons la force.
Le 4 novembre dernier sur France Inter, dans l’émission « La Bande originale » animée par Nagui, un dénommé Artus, qui se dit « humoriste », a fait une allusion – « déplacée », comme cela se dit ces jours-ci sur les réseaux sociaux – à propos du physique de Mimie Mathy.
Annonçant la nouvelle saison de la série « Dix pour cent » diffusée sur France 2, l’animateur a révélé les noms de quatre comédiens qui apparaîtront dans ces épisodes, dont Gérard Depardieu et Mimie Mathy. « Mimie Mathy, c’est dix pour cent de Gérard Depardieu… », a cru bon de lancer Artus, déclenchant de larges éclats de rire. Seul Nagui s’est montré plus réservé.
Que je sache, non seulement Mimie Mathy n’a pas réagi à cette saillie particulièrement douteuse – et c’était la meilleure réponse – mais aucun ni aucune des « offusquées » de la cérémonie des César, pas plus que ceux – les mêmes souvent – qui, depuis lundi soir se disent « outrés » par les propos de l’actrice dans l’émission « Quotidien » de lundi soir, n’ont, à l’époque, incendié le pitoyable Artus, qui ne sait pas qu’il faut avoir beaucoup d’esprit et de doigté – il n’a ni l’un ni l’autre – pour se moquer, même gentiment, d’une personne handicapée (cf Fernand Raynaud, Pierre Repp…).
Dans la réaction de Mimie Mathy à la photo de la demoiselle outragée qu’on ose récompenser le talent d’un homme qu’elle exècre, il n’y a aucune provocation, aucun mépris, aucune indifférence face à la gravité d’un viol. Du bon sens, oui… et une belle dose d’humour aux dépens d’elle-même. Bref, une réaction de femme bien dans sa peau, bien dans sa tête.
En la circonstance, qui sont les « enfoirés » ? Les vrais ceux-là… L’égérie des Restos du cœur ou cette bande de persécuteurs sans mandat, en smoking et robe de soirée, qui se prennent pour des porteurs de toges ?
J’ignore complètement ce qu’a bien pu dire Mimie Mathy, mais ça n’a aucune importance. Ce qui compte, c’est que cet incident révèle, une fois de plus, l’hypocrisie du politiquement correct.
Ce dernier est censé défendre les victimes. Les victimes de nature. Or, Mimie Mathy a la Carte ! C’est une naine (*) ! Si elle n’est pas victime, personne ne l’est.
C’est que le politiquement correct ne se sert des « défavorisés » que comme un prétexte, de même que le marxisme ne se sert des « prolétaires » (variante : « petit peuple ») que comme masse de manœuvre.
Dès lors que les « victimes » sortent de leur rôle, et s’avisent de penser contre l’idéologie de gauche, alors elles s’en prennent plein la figure, et leur carte de membre ne leur sert plus à rien. La mafia vous protège, à condition que vous marchiez dans les clous. Ne vous avisez pas de revendiquer votre liberté.
Nous vivons un épisode très rigolo de ces contradictions du politiquement correct, en ce moment, avec la guerre impitoyable qu’il mène contre certaines féministes. Lesquelles se croyaient pourtant à l’abri.
Hélas ! elles ont été dépassées sur leur gauche par les transsexuels, qui exigent de pouvoir fréquenter des toilettes unisexe, de participer à des compétitions sportives féminines dès lors qu’ils se déclarent femmes (même en l’absence d’amputation chirurgicale), etc.
Les féministes ont fini par dire stop !, ne serait-ce que, dans le cas de Martina Navratilova par exemple, femme et militante lesbienne (donc titulaire de deux cartes à la fois), parce que cela porte atteinte très directement à leurs intérêts financiers, de carrière et de pouvoir.
Maintenant, si vous êtes féministe et que vous affirmez l’identité féminine face aux transsexuels militants, vous êtes la cible de campagnes d’intimidation et de persécution d’une extrême violence.
Il y a même un nom pour vous : vous êtes une TERF, ce qui signifie « trans-exclusionary radical feminist ». Si être « raciste », c’est mal, être une TERF, c’est infiniment pire. Croyez-moi, mieux vaut être une sale p… Au moins, vous serez une « travailleuse du sexe », ce qui est un statut honorable.
Dans cette affaire Polanski, se manifeste une nette différence d’opinion en fonction de l’âge. Même dans le milieu artistique, ce sont les vieux qui prennent sa défense, et les jeunes qui suivent la partition de l’indignation obligatoire.
D’un côté, Mimie Mathy, Brigitte Bardot, Fanny Ardant voire Carla Bruni, de l’autre, Adèle Haenel ou Aïssa Maïga.
Il est largement temps que les vieux c… se coalisent pour fesser d’importance les jeunes c… Non mais sans blague.
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(*) Pardon : une personne de petite taille. Je veux dire : une personne défavorisée sur le plan de la morphologie par rapport à la hauteur. Okay, okay : une personne à la morphologie non conventionnelle, qui remet en cause les normes bourgeoises basées sur la doxa métrique.
A propos de mots, que dire de ceux de Virginie Despentes dans Libération à propos de la tuerie des journalistes de Charlie :
« J’ai été aussi les gars qui entrent avec leurs armes. Ceux qui venaient de s’acheter une kalachnikov au marché noir et avaient décidé, à leur façon, la seule qui leur soit accessible, de mourir debout plutôt que vivre à genoux. J’ai aimé aussi ceux-là qui ont fait lever leurs victimes en leur demandant de décliner leur identité avant de viser au visage »
Ou alors sa prestation non oscarisée (ouf !) avec son film « Baise-moi » classé un temps comme film pornographique et qui a été à l’origine de la loi du 12 juillet 2001permettant au ministère de la Culture d’interdire un film aux moins de 18 ans.
Cette « cinéaste » à le « bon goût » (sic) de signer un édito dans Libé en concluant « On se lève, on se casse » parce que Polanski a fait la même chose que DSK (Polanski a effectué plus de jours d’incarcération à la prison de Chino que DSK à Rikers).
Alors, puisque les mots ont un sens, je dirai à Virginie Despentes, façon Audiard: « La capacité de parler plusieurs langues est un atout, mais celle de fermer sa gueule est inestimable ».
« Au moins qu’on prenne la précaution de s’informer et de comprendre qu’on a encore le droit d’exprimer des points de vue contradictoires, de penser contre soi, de se moquer de soi, de ne pas se prendre pour plus qu’on n’est, qu’on ne désire rien de plus de poser sa petite pierre dans un débat général, et c’est tout.
Qu’on accepte, aussi, de garder sa pugnacité pour battre en brèche les aberrations des puissants, des privilégiés et du pouvoir, qu’on ne s’en prenne pas, avec tant d’injustice, à des personnalités comme celle de Mimie Mathy qui n’a eu que le tort d’ignorer que nous vivions, qu’elle vivait dans un monde tordu, déboussolé, où le besoin de châtier infecte les moins légitimes ! »
L’essentiel de ce billet me semble se trouver dans ces quelques lignes. De fait, ce type d’attitude démontre s’il en était besoin combien le monde dit de la Culture manque de la culture la plus élémentaire ! On l’a vu à la prétendue « cérémonie » des Césars.
Certes, Monsieur Bilger, on ne saurait assimiler les réseaux, fussent-ils sociaux, à l’usage que les gens en font. Il fut une époque lointaine où l’on parlait de réseaux de transmission dirigés ou libres. Où l’on voit que la liberté desdits réseaux conduit par l’entremise de la police de la pensée à une direction de fait, c’est-à-dire à une censure qui, non seulement se croit autorisée à condamner des propos exprimés par ce type de média, mais aussi et surtout à interdire tout simplement de penser librement, hors du cadre fixé par une doxa imposée. C’est sans doute la dernière conception de la liberté de pensée dans un « système démocratique progressiste » : la dictature des minorités agissantes qui subvertissent toute la société.
Le contradictoire se réduit ici à la seule interdiction à une majorité de citoyens d’exprimer ce qui déplaît aux minorités. Le balancier ayant pour caractéristique d’atteindre un point haut avant de revenir à son point haut inverse, sans doute que le musellement risque un jour de changer totalement de direction. En quelque sorte, le passage d’un totalitarisme à un autre…
Invitée de Quotidien (TMC) hier lundi 2 mars, Mimie Mathy a été interrogée par Yann Barthès sur le sujet de l’attribution du César du « meilleur réalisateur » à R. Polanski.
L’actrice, tête d’affiche de l’incontournable Joséphine, Ange gardien (TF1), était en effet présente à la cérémonie des César 2020 :
Je pense qu’il ne faut pas tout mélanger. J’ai adoré ‘J’accuse’, je suis contre ce que Polanski a pu faire. Mais à ce moment-là, il ne faut lui laisser faire aucun film depuis qu’il est en France, a-t-elle commenté après avoir revu le départ d’Adèle Haenel.
Mimie Mathy enchaîne ensuite, soulignant qu’il faut distinguer l’homme de l’artiste. Bien sûr qu’il faut lutter contre ça… mais ça n’enlève rien au talent de Polanski, a-t-elle affirmé.
Relancée par Yann Barhès sur le choix d’Adèle Haenel de quitter la cérémonie, l’actrice va alors tenir ces propos jugés maladroits :
Après, je comprends tout à fait sa réaction. Je n’ai pas été violée, j’ai eu cette chance… En même temps, je n’ai pas le même physique donc je suis un peu à l’abri. » explique-t-elle, manifestement plus réaliste sur sa propre personne que le porte-parole du gouvernement sur la sienne, avant d’être reprise par l’animateur. Non, mais c’est une question aussi de mentalité. Et c’est vrai qu’il faut se battre contre ça. Mais à ce moment-là, il faut empêcher ces gens-là de faire des bons films a-t-elle alors ajouté. La séquence a choqué certains téléspectateurs, qui ont rapidement réagi sur les réseaux sociaux. – Extraits Télé 7 jours.
D’où donc votre billet.
On peut également prendre connaissance ICI de la réaction de Lambert Wilson ainsi que celle d’ Emmanuelle Seigner , l’actuelle épouse du réalisateur qui « compare cette polémique au procès des sorcières de Salem et demande « à tous d’arrêter de (la) faire chier » faisant valoir que « Tout cela est basé sur des mensonges de folles hystériques en mal de célébrité. Merci de respecter mon espace, celui de mes enfants, de mes parents et de de mes sœurs. »
« On n’en peut plus de devoir coexister avec ces procureurs de chaque seconde, aussi expéditifs que malfaisants, aussi cruels que médiocres, qui traînent dans la boue qui ne le mérite pas parce qu’ils se croient alors supérieurs à ceux qu’ils criblent de flèches sans courage, dans un confort absolu, une impunité totale ! »
Parfaitement exact ! On pense à propos de ces Lilliputiens du Showbiz au « bel élan de 1789 et de la prise de la Bastille qui a fait place en 1793 à la Terreur, l’exécution du roi Louis XVI, la guillotine. Ainsi qu’aux femmes : à leur marche sur Versailles, les têtes ensanglantées au bout des piques, les sinistres tricoteuses au pied de l’échafaud, la racaille et ses harengères, dans une débauche de violence. » – Citation de La Lettre écarlate ou la Double Exposition de Pierre-Yves Pétillon, in Études anglaises 2005/4 (Tome 58), pages 416 à 427 –
Bien évidemment que la condamnation du délit est unanime mais qu’est-ce qui autorise à présumer une contamination de l’œuvre par les démons de l’auteur au point que le lecteur ou bien encore le spectateur pourrait être lui aussi atteint par la contagion ? C’est du pur délire, sans compter que les démons ne sont pas non plus sans intérêt du point de vue tant de l’exemplarité que de la compassion au sens bouddhiste du terme et de la rédemption au sens chrétien.
C’est normal du moment qu’on a interdit l’expression de certaines opinions. A l’arbitraire étatique s’ajoute l’arbitraire de divers individus ou groupes. Il est vain de dénoncer une inflation inscrite dès le début dans l’ADN de l’interdit.
I Mécanisme et origine
Qu’on chasse les drogués aux Philippines comme on les a massacrés en Chine, aussi : du moment qu’on pense pouvoir interdire aux gens l’usage de leur corps, on se l’approprie.
Oui, non ?
Quand on interdisait l’avortement, il était aussi logique d’en venir à tuer mère ou femme avortée.
Logique, logique…
Quand on sort des limites de la liberté, on entre dans le domaine de l’arbitraire et donc de la violence physique, l’arbitraire en étant une d’une autre sorte.
J’attends donc que non seulement les islamistes mais d’autres commettent des attentats à la suite de divers propos.
Après les immigrés ingrats de culture musulmane, on a eu le Russe ingrat. L’ingratitude s’étend.
La violence aussi. Par les mots entre internautes et à ce jour en général pour les personnalités, mais elle vient, je le pressens.
II Mutation
Allez savoir pourquoi, les gens sont ou, ce qui revient au même, se sentent fragiles.
Intolérance à la frustration : s’ils se droguaient ou se tuaient, ce que fort inopportunément, on décourage, ils ne feraient qu’user d’eux-mêmes sans menacer et massacrer.
Mais non.
Commençons par les croyants, pour ne pas qu’on les frustre, ils vont, c’est fatal, commettre de plus en plus d’attentats.
Evidemment, toutes les religions ne le feront pas au même niveau, mais quand on a un abus les autres disent « et pourquoi pas nous » ?
Même quelqu’un d’admirable à qui j’ai révélé que les écolos viraient les indigènes, des millions, pour voler leurs terres afin de faire des réserves naturelles.
Monothéisme mâle, dieu, monothéisme femelle, Gaïa, celui qu’on ne peut voir, une Terre qu’on peut voir s’il est loisible de douter de sa divinité. On décline toujours les même thèmes.
Habituel, quoi, mais toute menace pour tout groupe ou individu pourra être traité selon ces modalités.
III Approfondissement
C’est, à mon avis, dû à deux choses : les autorités ont toujours été arbitraires, notamment pour la liberté d’expression.
A présent que les autorités sont remises en cause mais qu’on n’a pas atteint l’amour de la liberté…
…Et par quel miracle cela serait-il arrivé ?
Les autorités songent plus à développer leur pouvoir que la liberté. Les gens présumés réfléchir, en tout cas en France, disent que la liberté, c’est bien relatif.
A présent donc que la liberté n’a pas émergé, en tout cas en France, pays qui pourtant croit avoir des leçons à donner à tous, sur les décombres des autorités puissantes, surgissent un tas de petites autorités enragées.
En France, on n’est pas passé de l’autorité à l’individu aimant la liberté. Jamais ! Mais à l’individu-tyran… Ce qui explique notre coupable indulgence pour tous les despotes ou les comportements tyranniques.
Les Français entendent l’appel de la liberté, mais incapables d’y répondre, ils s’en vengent par le ressentiment.
Incapables.
Enfin, surtout leurs élites.
De l’air, de l’air ! Sortons-en par l’exemple de l’étranger, les rêves et la confrontation aux choses et aux mots.
Ou plutôt aux signes : mathématiques, musicaux et… N.
Après la chasse aux mots, il faut d’urgence pratiquer la chasse aux maux !
Ces maux qui gangrènent notre pays : la gauche, le gauchisme, l’islamogauchisme, le nazislamisme, le fachogauchisme, le racisme antiblancs, antichrétiens, la corruption de notre gouvernement collabo mafia acoquiné avec les islamistes et les esclavagistes migrants et ce Macron le pire danger pour son pays depuis Néron, qui suicide la France depuis son élection et la relooke made in Africa.
Cela fait quarante ans au moins que les associations humanistes islamogauchistes vivent grassement d’argent public.
Le pouvoir de nuisance de ces associations dites antiracistes mais en réalité racistes antiFrance antiblancs, leur est directement conféré par les gouvernements collabos traîtres en place depuis au moins les années 80.
Ils leur ont déversé des millions et des millions de subventions, le business mafieux du Bien est très lucratif, il permet l’asservissement, la soumission et la passivité par la culpabilisation permanente… avec le pognon des culpabilisés.
Un pays de 70 millions de personnes pris mentalement en otage par quelques milliers d’adhérents associatifs, de gauche bien entendu, ça ne s’invente pas, dont le pouvoir de nuisance est directement proportionnel aux subventions exorbitantes qu’ils nous piquent sur nos impôts.
Il faut ressortir la veuve, remigrer tous ces envahisseurs, pendre haut et court tous ces traîtres, tondre toutes ces meufs collabos, rouvrir Cayenne et tous les forts abandonnés dans toutes nos îles pour tous ces malfrats venus nous cracher dessus tout en bénéficiant de notre système social ubuesque très généreux.
Elle a tourné avec le réalisateur de « J’accuse » Mimie Mathy ?
Cette histoire n’en finit pas. Qui en est la cause ?
Qu’ils, qu’elles soutiennent ou pas le réalisateur, on s’en balance.
C’est un tout petit milieu qui réagit uniquement lorsqu’un, une des leurs fait le buzz…
Sinon, ils, elles ne sont concernés, concernées par rien… Ah ! si : la promo pour nous refourguer leurs complexes d’adolescence et autres défauts d’apparence qu’il a fallu réduire avec le temps.
Et donc le titre du billet est parfaitement justifié : ils, elles sont toujours en décalage.
Je suis d’accord avec M. Bilger, Mimie Mathy avait le droit de dire ce qu’elle a dit mais je regrette qu’elle n’ait pas relevé que l’humoriste de service (payée 120 000 boules pour sa prestation de m**de), elle, a eu le droit, sous les applaudissements, d’appeler Polanski « Schtroumpf » parce qu’il était petit (1m57 sans talonnettes*, je crois).
La « Mother Fucker » ferait-elle la chasse aux gens de petite taille ? Ne serait-ce pas un peu un abus de pouvoir des gens de « grande » taille sur les plus petits qu’eux !? (Je plaisante bien sûr. Quoique… ;))
Donc lorsque l’on est l' »humoriste » Foresti on peut tout se permettre, alors allons-y gaiement, mais lorsque l’on est comédienne (ou réalisateur) de petite taille il faut tout entendre sans broncher ?
Le virus des conardises avait atteint les cons-finés pas très fins de la salle Pleyel.
Triste époque M. Bilger.
*Voir le sketch avec Michel Sardou et sa mère, sans modération. A cette époque on savait encore rire. Faut dire qu’on ne connaissait pas encore MADAME Foresti ! https://www.youtube.com/watch?v=quKesE3KhW0
Rien à ajouter, c’est parfait.
« Une suggestion : et si on se laissait un peu tranquilles ? »
Une autre suggestion : et si nous réapprenions l’usage du nous ?
Nous dirions alors : « et si nous nous laissions un peu tranquilles ? » ou mieux « et si nous nous laissions un peu tranquille les uns les autres ? ». Cela aurait plus de sens et de force, non ?
@ Philippe Bilger
Quelque part, cela me rappelle la loi de Wadler:
« Dans toute conception de langage de programmation, le temps total passé à discuter une caractéristique de cette liste est proportionnel à la puissance de deux de l’indice dans la liste suivante: 0. La sémantique du langage 1. La syntaxe du langage 2. La syntaxe lexicale et 3. La syntaxe lexicale des commentaires. » — Loi de Wadler
Cela dit, cela fait longtemps que les Américains se sont rendu compte de cette nouvelle chasse aux sorcières pour des mots. Le nom qu’ils ont donné à ce phénomène est « Woke », et certains le voient comme une nouvelle religion.
Les choses arrivent avec un peu de retard en France, mais le phénomène y ressemble bien de plus en plus. Ces « maîtres du futile », comme le dit Monsieur Bilger, ne comptent pas, à terme, ne maîtriser que le futile, mais bien la structure même du langage que nous sommes en droit d’utiliser. Cela va trop loin. Nous avons déjà l’Académie française, et je ne veux pas d’une couche supplémentaire d’autoritarisme linguistique.
« Je n’ai pas été violée, j’ai eu cette chance, en même temps je n’ai pas le même physique » — Mimi Mathy
Je trouve indécent d’y voir un dérapage. Qu’y a-t-il de choquant ? Un peu d’autodérision sur sa propre condition humaine ? c’est au contraire bien honorable. Et c’est grave de ne pas le percevoir.
Et puis même, regardez les blagues sur les handicapés. La grande majorité des blagues sur les handicapés sont des blagues pourries faites par des non-handicapés. Ça, ça passe… Par contre, les blagues des handicapés sur leur propre condition d’handicapé, c’est souvent plus cru, plus graveleux et bien plus drôle. Mais cela ne passerait pas ?
Couvrez cette prothèse que je ne saurais voir !
Tartuffes…
Monsieur Bilger, comment faites-vous pour être à la fois au four et au moulin ? Entre la radio tous les jours, les plateaux TV, les interviews, les rendez-vous, les formations, les billets du blog tous les deux jours et parfois un par jour, écrire des livres, etc.
A cette vitesse et avec autant d’affaires à faire, vous battez les jeunes !
« La chasse aux mots : le sport national à la mode »
Je me souviens d’un billet intitulé « Cela va-t-il de soi, madame Buzyn ? »
A se demander qui a créé cette mode !
« Après, je comprends tout à fait sa réaction. Je n’ai pas été violée, j’ai eu cette chance, a-t-elle expliqué. En même temps, je n’ai pas le même physique donc je suis un peu à l’abri. » (dixit Mimie Mathy)
C’est en partie la déclaration de Mimie. Je trouve que c’est plein d’un humour volontaire ou involontaire, mais d’un immense humour !
J’adore !
https://actu.orange.fr/societe/videos/les-propos-de-mimie-mathy-hier-soir-dans-quotidien-sur-le-viol-et-roman-polanski-mettent-le-feu-sur-les-reseaux-sociaux-video-CNT000001oaSMY.html